1 juin 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2201 du 01.06.2006

 archives : www.tunisnews.net


El watan : Tunisie, « terre de sérénité » et de torture
Le Temps : Grève d’agents paramédicaux:  » Il n’y a pas eu de perturbation du travail « , selon le ministère Le Quotidien : Affaire des avocats congédiés de l’Algérie : Saisine du tribunal administratif Tunisie, Réveille-toi : Témoignage sur la (prison de femmes à la) Manouba Hamdouni Mohammed: Pour  que  la derniere citadelle ne tombe pas Derbali: Critique du livre de K. Traouli
AFP: L’Otan et Israël resserrent leurs liens, au moins militaires ATS: Procédure pénale abandonnée contre Youssef Nada

 

Détention et inquiétude

La famille de l’étudiant Slim Ben Mohammed, détenu depuis le 20 mai 2005 sans jugement, a fait part de sa profonde inquiétude quant à sa situation : leur fils originaire de Moknine, a été arrêté à l’Ariana il y a un an alors qu’il faisait des études d’informatique et de communications à l’Institut supérieur de technologie (en troisième année). Sa famille demande sa libération car il n’avait aucune activité et n’a commis aucun crime au regard de la loi.   Passeport Le citoyen Abderrazak Ben Mohammed Moussa, originaire de Fahs, et résident à Milan, a présenté une demande de renouvellement de son passeport auprès du consulat tunisien à Milan depuis le 28 décembre 2001 et il ne l’a toujours pas obtenu. Mais les fonctionnaires de l’ambassade lui ont conseillé de retourner en Tunisie pour régler sa situation, puisqu’il n’a pas fait l’objet d’un jugement quelconque. (source : El Maoukif, du 26 mai 2006) (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

 

Droits de l’homme au Maghreb

Tunisie, « terre de sérénité » et de torture

Tahar Hani

 

La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) ont appelé, mardi, l’Union européenne (UE) « à suspendre l’accord qui la lie avec la Tunisie ».

 

La démarche vise à protester contre les « violences et agressions sauvages » perpétrées par la police contre les militants et les observateurs internationaux venus participer au congrès de la LTDH, prévu initialement le 27 mai dernier, mais interdit par le pouvoir en place. « L’Union européenne doit faire, en toute urgence, une déclaration publique pour condamner le comportement violent, agressif et dictatorial de l’Etat tunisien », avait suggéré Hélène Flautre lors d’une conférence de presse organisée hier au siège de la FIDH à Paris.

 

La députée européenne, affiliée aux Verts, a estimé que dans le cadre de l’accord d’association, « l’Europe doit exercer de vraies pressions sur le régime de Ben Ali afin de le contraindre à respecter davantage les libertés démocratiques et le peuple tunisien ». « Toutefois, remarque Kamal Jendoubi, président du réseau euro-méditerranée pour les droits de l’homme (REMDH), c’est la France, premier partenaire commercial de la Tunisie, l’Italie et l’Espagne qui bloquent toutes les initiatives au niveau du conseil de l’Europe. » Un an après la tenue du Congrès mondial sur les sociétés de l’information à Tunis, la situation ne semble guère évoluer dans le bon sens sur le terrain. Pis, dans un pays où, dit-on, la moitié du peuple surveille l’autre moitié, une « véritable dictature continue de sévir d’une façon méthodique contre l’ensemble de la société ».

 

Tortures, agressions physiques, harcèlements, mutations forcées, locaux saccagés, insultes et arrestations poursuites judiciaires… sont le lot quotidien des défenseurs des droits de l’homme, des avocats et des magistrats, ayant choisi de garder leur indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. D’autres pans de la société, tels que les étudiants, les journalistes et les intellectuels… n’échappent pas à ce genre de pratiques. « On assiste à un tournant radical des droits de l’homme en Tunisie, souligne Driss Al Yazami, SG de la FIDH. Et même l’idée qui voulait nous faire croire que le développement économique allait être accompagné d’une ouverture démocratique est aujourd’hui dépassée. Et c’est à croire que les Tunisiens ne sont que des ventres et ne peuvent pas jouir de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux, à l’instar des autres peuples du monde. »

 

Alors que les magazines touristiques occidentaux continuent de présenter la Tunisie comme une «terre de sérénité », le régime en place s’efforce, lui, de mener à bout sa politique d’asphyxie des libertés publiques. Il cherche à briser toutes les résistances citoyennes qui se dressent sur son chemin, « et ce en liquidant tous les militants de la liberté et en cloisonnant le pays afin de le soustraire du regard international ».

 

Un regard qui semble complètement absent, selon Michel Tubiana, vice-président de la FIDH, qui a qualifié « de scandaleux le silence des pays européens et de lâche et puérile l’attitude des autorités françaises face au drame que vit le peuple tunisien ». Hier, un rassemblement de protestation a eu lieu sur le parvis des droits de l’homme à Paris. Les militants tunisiens espèrent constituer, dans les jours qui viennent, une large alliance composée d’ONG internationales et d’élus politiques de tous bords afin de mobiliser l’Europe sur la question des droits de l’homme dans le pays de Ben Ali.

 

(Source : « El watan » (Algérie), le 1er juin 2006)

URL: http://www.elwatan.com/2006-06-01/2006-06-01-43741

 


Grève d’agents paramédicaux

 » Il n’y a pas eu de perturbation du travail « , selon le ministère

 

Les agents paramédicaux ont effectué, hier, une grève dans les différents établissements hospitaliers. Les grévistes revendiquent un ensemble de demandes qui sont d’ordre financier, organisationnel et structural.

 

En dépit des négociations avec le ministère de tutelle, les agents paramédicaux considèrent qu’il est essentiel d’appliquer l’article 2 de la loi de la fonction publique sur les agents du secteur et d’intégrer les employés exerçant dans le domaine dans cette loi. Ils insistent, également, sur la restructuration et la mise à niveau du secteur en se basant sur la carte de la santé en matière de recrutement, d’équipement tout en améliorant les conditions du travail des employés.

 

La révision de la loi des établissements publics et des différentes structures hospitalières tout en faisant participer la fédération dans cette action demeure parmi les demandes des grévistes.

 

Ils revendiquent par ailleurs l’amélioration de leurs conditions financières à travers une augmentation spécifique aux techniciens, administrateurs, cadres paramédicaux, employés, …

 

« Pas d’incidences »

 

À cet égard, le ministère de la Santé publique a déclaré que le service a été assuré dans l’ensemble des établissements hospitaliers sans incidence.  » Les blocs opératoires et les différents services, notamment, les consultations externes n’ont enregistré aucune perturbation au niveau de prestations.  » L’activité s’est déroulée de façon normale « , d’après les sources officielles.

 

Par ailleurs, le ministère s’est manifesté prêt à poursuivre le dialogue avec les la fédération. Le dernier dialogue qui a eu lieu le 27 mai en témoigne.

 

À rappeler que le taux de participation à la grève est de l’ordre de 95 % d’après les sources de la fédération générale de la santé. Par contre, le ministère de tutelle a déclaré que le taux de participation a été faible dans la plupart des établissements. Il n’a pas dépassé les 15 % à l’hôpital Charles Nicole.

S.F

(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)


Tunisian health staff strike over work conditions

REUTERS, le 31 mai 2006 à 17h21 TUNIS, May 31 (Reuters) -Thousands of Tunisian health workers, angry at low wages and having to pay for their own treatment, staged a strike on Wednesday to press the government to take their demands seriously. « About 95 percent of the country’s health staff took part in the strike, except some workers from the emergency services, » said Kamel Sessi, a member of the health federation. Tunisia’s 47,000 health workers have asked for higher wages, additional pay-outs for night duty and free healthcare. « It seems that the negotiations with the government are not credible. They promised free healthcare but have done nothing, » Sessi added. The government said it was keen to have discussions with public health workers and to improve their salaries. Protests have become commonplace in Tunisia in recent months, with strikes by postal staff, teachers and lawyers.


 

Appel à la raison

 

Par Maître Fethi El Mouldi

 

Dans la crise actuelle (et éternelle ?) qui oppose les institutions du barreau au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, nous pensons objectivement que chacun a ses raisons et que la raison aurait dû l’emporter sur la passion.

 

Sans entrer dans les détails de la discorde, il aurait été, à notre sens, plus utile de ne pas faire passer avec une telle célérité le projet de loi sur le fameux Institut Supérieur des avocats qui est en soi, un acquis, mais qui aurait mérité d’être mieux discuté. Le retour au dialogue est une nécessité absolue.

Me Essid, en solitaire

Finalement, Maître Abdejlil Bouraoui, ancien bâtonnier, ayant préféré se retirer, c’est Maître Béchir Essid qui a été élu membre tunisien au récent Congrès des avocats arabes, tenu en Libye.

 

Ce Congrès a vu l’absence du Conseil de l’Ordre tunisien qui serait en désaccord avec la politique actuelle de l’Union. Idem, aussi, pour les barreaux de l’Irak, du Liban et de l’Algérie, des absences lourdes de signification.

 

(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)

 


Affaire des avocats congédiés de l’Algérie :

Saisine du tribunal administratif

 

Le tribunal administratif examinera le 19 courant le pourvoi en cassation du Conseil de l’Ordre national des avocats contre l’arrêt de la cour d’appel relatif à l’annulation de la décision de refus de l’inscription au barreau de Tunis de six avocats titulaires du CAPA algérien.

Tunis – Le Quotidien

L’affaire, rappelons le, a commencé le 10 mai 2003 quand neuf avocats ayant obtenu le CAPA et exercé en Algérie, dans le cadre de la convention d’échange et de coopération dans le domaine judiciaire signée entre la Tunisie et l’Algérie en 1963, avant d’être congédiés, ont adressé des demandes d’inscription au barreau de Tunis au Conseil de l’Ordre national des avocats. Coup de théâtre : contrairement à une quarantaine de leurs confrères ayant la même situation et inscrits au barreau pendant les années 90, les demandes de ces neuf avocats ont accusé une fin de non-recevoir.

Invoquant une “injustice”, les neuf avocats se sont pourvus en appel pour contester la décision du Conseil de l’ordre qui équivaut à un jugement du tribunal de première instance.

Le verdict de la cour d’appel de Tunis rendu le 24 février 2004 a annulé la décision du Conseil de l’Ordre.

Ce dernier a décidé de ce pouvoir en cassation contre cet arrêt auprès du tribunal administratif. Mais ce pouvoi n’a concerné que six avocats seulement. Trois plaignants ont été, de fait, inscrits au barreau de Tunis. “Ce nouveau pourvoi en cassation constitue une preuve irréfutable sur la politique des deux poids, deux mesures du Conseil de l’Ordre. Au départ nous étions 49 et actuellement nous sommes six seulement. C’est insensé que les défenseurs des droits et des libertés ne traitent pas tout le monde sur un pied d’égalité”, s’offusque Me Habib Ben Zayed, porte parole des six avocats malheureux.

En attendant le verdict du tribunal administratif, “six familles continueront à galérer” …

 

Walid Khefifi

 

(Source : « Le Quiotidien » du 1er juin 2006)

 


Performances – Top 20 des premières banques en Tunisie

La BIAT première en termes de PNB ;

La STB première en termes de total-bilan

 

Le Magazine « Afrique Economie », a récemment publié le classement des 20 premières banques en Tunisie. Le classement est effectué sur la base de deux indicateurs d’activités à savoir : le Produit Net Bancaire (PNB) et le total des bilans. Par le biais de ces deux paramètres, un double classement a été établi.

 

En termes de PNB,  la Banque Internationale Arabe de Tunisie a accaparé la première place de la classification avec un PNB de 168,525 millions de dinars, suivie par la Banque Nationale Agricole (BNA), la Société Tunisienne de Banque (STB), la Banque de l’Habitat (BH), la Banque de Tunisie (BT), la Banque du Sud (BS) avec un PNB de 79,526 millions de dinars.

 

La 10ème position est attribuée à l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) et en fin du classement en terme de PNB on trouve Tunisian Qatari Bank.

 

 En terme du total bilan, la première place revient à la STB  totalisant un bilan de 4287,610 millions de dinars, suivie de la BNA, la BIAT, la BH.

 

En 6ème position du classement on trouve la BS avec un total bilan de 1952,400 millions de dinars. Quant à l’UBCI, elle garde la même place, soit au milieu des deux classements.

 

La Banque Franco-tunisienne est la dernière du classement avec un total bilan de 105,989 millions de dinars.

 

Focus

 

PNB = Chiffre d’affaires – Intérêts (Evalue les performances d’une banque)

 

Total du bilan = Actif + Passif (Trace les emplois et ressources de la banque : volume de crédits, dépôts des clients, la trésorerie de la banque…)

 

(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)

 


 

 

Témoignage sur la (prison de femmes à la) Manouba

Par: Sorg

 

(Posté sur les forums de reveiltunisien.org)

 

Je voudrais vous apporter un témoignage actuel de ce qui peut encore se passer de nos jours dans la prison de Manouba, ma future épouse y a été incarcérée 19 mois il y a deux ans, pour une stupide histoire de détention de soi-disant produit illicite ( – de 4 grammes).

 

Outre de très mauvais souvenirs de détention, elle à garder une amie la bas dans cette prison, elle s’écrive régulièrement cette femme à moitié française par sa mère et en prison pour presque vingt ans, elle en a déjà fait 8, et a de plus en plus de mal a vivre cette incarcération qui ne sert en réalité qu’a « couvrir « les passer moi l’_expression, (les hommes) qui dans cette histoire auraient dû être en prison encore aujourd’hui. Je ne vais pas refaire son procès mais plutôt vous dire ce qui se passe encore derrière ces barreaux.

 

La dernière lettre que ma femme a reçue il y a 15 jours aurait pus tenir sur un billet de 5 euro, car la nouvelle idée a la mode dans cette prison ou les droit de la femme sont constamment piétiner, et de réduire le format de leur courrier afin de les priver du seul moyen de communication qu’il leur rester avec le monde libre. Pourtant elle ne se plein pas dans ces lettre elle est heureuse pour ma femme, mais nous savon bien qu’elle ne vas pas bien, sa santé grasse au bon soin de cette prison n’est pas très bonne, mauvais alimentation, rationnement, tout se paye le moindre bout de savon doit être négocier.

 

Sa mère qui habite encore Tunis va la voire chaque semaine quant elle peut renter, les provisions qu’elle lui amène sont triées il n’est pas question d’avoir du luxe dans cette prison quelque livre un peu de nourriture et c’est tout ! Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour cette amie, mais la crainte de représailles contre elle nous fait peur, car plus d’une détenue dans cette prison ont eu de sérieux problème, et même des menaces de mort, sous entendue bien sure.

 

Ma femme y a eu droit aussi, malgré qu’elle soit française, cela n’a pas changer grand-chose, je me permet aussi par la même occasion de vous dire que l’état français na rien fais pour elle, même le jour de sont départ elle a due se débrouiller seul, c’est vrais que adopter à l’age de 16 mois, mais venant de Haïti, elle n’avais pas la bonne couleur de peau pour la France, encore une violation des droit de la femme mais cela chez nous a notre porte.

 

Je vous demande votre aide pour notre amie, qui la bas compte sa vie qui s’envole doucement sans avenir à la clef, car quant elle sortira elle aura presque 55 ans.

 

(Source: « Tunisie, Réveille-toi », le 31 mai 2006)

URL: http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2200


POUR  QUE  LA DERNIERE CITADELLE NE TOMBE PAS

HAMDOUNI  Mohammed hmhamdouni@yahoo.fr Depuis le coup d’Etat mené par sa « majesté » en 1987, le régime totalitaire du fameux général Ben Ali n’a jamais hésité de dépasser les limites, de bafouer les différentes conventions et de renoncer aux engagements promis. Il a muselé toutes les bouches pour qu’elles ne parlent jamais. Il a enchaîné les mains pour qu’elles n’écrivent pas. Il a garrotté l’opposition pour qu’elle ne proteste plus. Il s’est acharné à domestiquer toutes les organisations non gouvernementales. Il a assiégé l’Union Générale Tunisienne des Travailleurs. Il a dissout les syndicats étudiants notamment l’Union Générale Tunisienne des Etudiants. Il a interdit le parti Nahdha et refusé la reconnaissance d’autres. Il a mis le réseau des prisons tunisiennes à la disposition de résidants de toutes les catégories et de toutes les tendances politiques et syndicales pour une durée illimitée. Il a persécuté les magistrats, spécialement le juge Mokhtar Yahyaoui. Il a attaqué les avocats notamment le symbole de l’audace et de la dignité, maître Mohamed Abbou… Bref, sous l’ordre de son chef tyrannique, le malfaisant général, le gouvernement dictatorial ne s’est pas arrêté à ce stade, il a déclenché ces dernières années une attaque en règle contre la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, la première à être créée dans le monde arabe. L’unique acquis national et la dernière citadelle derrière quoi les murmures de quelques libre voix se réfugient. Les militants et sympathisants de la Ligue Tunisienne des Droit de l’Homme des droits de l’homme en Tunisie ont vécu le 27 mai dernier en Tunisie une journée inoubliable, ils étaient visés par les différentes brigades de la police tunisienne pour les empêcher de tenir leur sixième congrès espérant en finir avec et la dissoudre. Devant la dégradation sans cesse de la situation des droits de l’homme et de la liberté d’_expression, devant le pourrissement de la vie politique, la réduction de l’activité syndicaliste et journalistique, devant la continuité des harcèlements et les pressions, la succession de l’emprisonnement des militants, le despotisme incomparable, les procédés inhumains et les systèmes honteux adoptés par le gouvernement de Ben Ali, nous devons faire tout notre possible pour que la dernière citadelle ne tombe jamais. Il ne suffit pas de tenir des rassemblements pareil à celui qui a été lieu hier mardi 30 mai à Paris à 18h30 sur le Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro. Ce rassemblement a été organisé par les représentants des partis opposants tunisiens comme le CPR « Congrès Pour la République », « le Mouvement Nahdha Tunisien », « le Parti Démocrate Progressiste », « le Parti Communiste Tunisien », et les comités et les organisations non gouvernementales : comme CRLDHT « Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie », « le Comité des Droits de l’Homme du 18 Octobre », «Association du Soutien aux Prisonniers Politiques Tunisiens », « Association Solidarité Tunisienne » FTCR «Fédération de Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives », « Association Voix Libre », « le Conseil National pour les Libertés en Tunisie », « la Commission Arabe des Droits de l’Homme » « l’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens » « le Forum du Dialogue Euro-Arabe », et auquel se sont joints des personnalités nationalistes militantes indépendantes connues pour leur engagement politique et syndicaliste. Ce rassemblement a été soutenu par LDH « la Ligue des Droits de l’Homme »,  « le Parti Socialiste », Les Verts ». Il est du devoir de toutes les forces démocratiques d’opposition et de défense des droits de l’homme tunisiennes de multiplier leurs activités d’intensifier leurs initiatives de mobiliser toutes les organisations, les forces politiques et même les gouvernements surtout ceux de l’Union européenne de ne pas se contenter de regretter ou d’inviter paisiblement l’arrogant gouvernement du général Ben Ali d’arrêter sa répression, mais de passer à l’acte et de prendre des mesures très fermes pour mettre fin à la situation dramatique des droits de l’homme et le hiatus qui sépare les discours officiels de la pratique en Tunisie et poursuivre la lutte pour un Etat de droit dans notre cher pays la Tunisie.  

CRITIQUE DU LIVRE DE K.TRAOULI

 

Par Derbali   Le concept de citoyen responsable, de la réconciliation, du dialogue et de l’intercommunication a une place fondamentale dans ce livre politique de K.TRAOULI, mais pas seulement. Le sentiment de citoyenneté est fortement enraciné dans son caractère, et ses écrits et autres textes à travers le net en témoignent. Même si le « citoyen » tunisien plus ou moins attentiste peut être présenté comme le laudateur de la solitude, comme le défenseur de l’existence solitaire, on doit considérer que cette existence n’est que le revers nécessaire d’une médaille dont la face est peu glorieux. La réconciliation nationale tunisienne ne sera que le bouclier qui pare l’estocade, que le remède à la maladie sociale, car au-delà de la demande de justice plus qu’humaine et naturelle des tunisiens, se poserait le problème de fond de la réalité psychique et psychologique du peuple dans sa majorité traumatisé par toutes ces décennies de violence et de braise, c’est une évidence pendant longtemps encore après ben Ali, nous vivrons, malgré nous ? le benalisme. D’une façon comportementale , la société tunisienne est viciée en profondeur , le travail de sape , d’usure de la dictature et ceux qui ont renié ou bradé l’histoire , et l’atavisme arabo-musulman de cette société , vivra encore de sa nocivité.La vengeance , les règlements de compte , les remises en ordre , le recours à la justice ect…tiennent de la nature humaine , leur _expression est une donnée qui doit être reconnue et contenue dans l’action citoyenne , démocratique , républicaine et institutionnelle . Elle n’aurait nulle pertinence dans une société saine , mais la société tunisienne défigurée par la violence de la dictature et tant d’années de refoulements , de frustrations n’est plus saine , un long travail de communication , de reconquête de son être par le dialogue , le droit , le savoir , la communication , l’exercice libre de la citoyenneté est vitalement nécessaire pour qu’elle retrouve son humanité ,oui son humanité totalement arrachée à sa nature par le despotisme , les rapports de force , la peur , le chantage et le mutisme. Le citoyen et ipso facto la société sont les valeurs fondamentales du livre de T.KRAOULI et de sa philosophie, c’est un pays rêvé, bien sûr pour le penseur et l’homme politique , le rêve a un rôle essentielle pour définir l’engagement et mobiliser les hommes et les structures, mais tout doit être mouvant dans un pragmatisme sans failles,c’est une condition rationnelle et sine qua non pour se défaire définitivement de la tyrannie et ses tentations , sinon les désillusions finiront par éroder la bonne foi et la bonne volonté des hommes. Il est exact que le rapport qui existe entre la démocratie appliquée et les sensibilités intellectuelles et politiques tunisiennes , est un rapport platonique , vécu par procuration lexique , et dans la diaspora , dans l’exil qu’il soit forcé ou pas , mais au vu des potentialités d’un peuple si petit par le nombre , et si grand par l’histoire , il n’y’a pas grand risque à parier qu’il saura prendre son destin en main et sortir de cette catastrophe qui le maintient depuis si longtemps dans la débâcle.Bien sûr qu’il ne faut pas désespérer d’une libération , ni d’une réconciliation nationale nécessaire , mais cette dernière ne doit pas être imposée à n’importe quel prix , le faire c’est pérenniser les blessures et les problèmes au sein du corps social , le faire c’est vider les institutions démocratiques , et la plus importante d’entre elles , le justice , de son autorité naturelle et de sa sève.Oui il faut mépriser et lutter contre ce discours colonialistes et réducteurs qui se complait dans cette vision morbide des chocs des civilisation , et de l’incompatibilité de la civilisation arabo-musulmane avec la démocratie , il n’est pas seulement faux , mais il est une stratégie négationniste d’une pensée haineuse et raciste , mais notre meilleure défense en tant que démocrates , c’est notre obstination à l’intégrité et à la rigueur avec nos idées , nos ambitions , nos déclarations et nos pactes . La civilisation arabo-musulmane fleurie un sentiment fort, puissant, scellé par ce penseur qui s’épanche sur son histoire et y puise l’exaltation. Elle laisse une empreinte indélébile sur sa personne et sa philosophie. Il s’y référera constamment dans son oeuvre, y puisera l’essence de son apologie de la patrie , de la liberté et de la citoyenneté, ce qui révèle sans ambiguïté la dimension de la trace de l’apogée de cette civilisation sur l’esprit de ses nombreuses productions , mais encore une fois les aléas de son voyage doivent, pour un travail politique lucide , transparent et responsable , être pris en considération , au moins autant que les prémices d’un renouveau , tant espéré par nous tous , mais qui est fragile , et qui doit être protégé de toute sorte d’errements ou de négligence. Aux sentiments patriotiques et démocratiques qui débordent de ses écritures , et dont ce livre est une parfaite illustration , s’ajoute sa propre participation à l’enthousiasme de la citoyenneté, car il est lui-même citoyen d’une République espérée malgré tout , et vécu dans l’exil ou dans l’intime conviction par la majorité des tunisiens , autrement ben Ali n’aurait pas besoin , ni de ses milliers de policiers , ni de ses élections truquées. Ce livre lie l’identité mimétique de K.TRAOULI à un état réel, qui ne fait sans aucun doute qu’affermir son sentiment de la citoyenneté et de la liberté, et au-delà, celle de beaucoup de tunisiens sans aucun doute. Acheter le livre de K.TRAOULI , le lire ou ne pas le lire , le discuter ou pas , le comprendre ou pas , être d’accord avec lui ou pas reste une question de sensibilité , mais l’acheter malgré tout , et acheter les œuvres de tous les tunisiens libres qui refusent l’arbitraire et le fait du prince , c’est un acte de résistance majeure , c’est permettre à la pensée et à la parole tunisienne libre d’exister et d’être forte . Politiquement c’est un des meilleurs moyens de défaire la propagande de ben Ali, et d’ouvrir à sa dictature un front mortel où il n’a aucune chance de pouvoir piper le jeu par le mensonge et l’imposture.
 

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L’Otan et Israël resserrent leurs liens, au moins militaires

Par Léon BRUNEAU

 

AFP, le 1er juin 2006 à 06h54

BRUXELLES, 1 juin 2006 (AFP) – L’escale de navires de l’Otan cette semaine dans le port israélien de Haïfa (nord) témoigne d’une coopération militaire intensifiée entre l’Alliance atlantique et Israël, mais leurs relations restent limitées et il n’est pas question d’une adhésion de ce pays.

 

Fait inhabituel, une flotte de huit bâtiments de l’Otan est actuellement ancrée jusqu’au 4 juin dans le port d’Haïfa et des exercices conjoints avec la marine israélienne sont prévus avant son départ.

 

Par ailleurs, une frégate de la marine israélienne doit participer pour la première fois à un exercice naval de l’Otan, baptisé « Cooperative Mako », au large de la Roumanie en Mer Noire à partir du 17 juin, selon l’armée israélienne et l’Otan.

 

Plusieurs pays de l’Otan, comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Turquie et l’Allemagne doivent participer à cet exercice destiné entre autres à tester des capacités pour des opérations de sauvetage en mer, selon le commandant Massimo DiCampi au QG de la composante maritime de l’Otan à Nisida, près de Naples.

 

« Pour la marine israélienne, le but de ces manoeuvres en mer Noire est d’apprendre à travailler en coordination avec les forces de l’Otan opérant dans la région », soulignait mardi un communiqué de l’armée israélienne.

 

Israël a aussi fait part de son intention de participer à l’opération antiterroriste de l’Otan en mer Méditerranée, aux côtés d’autres pays tiers comme l’Algérie et le Maroc.

 

Cette mission, au nom de code « Active Endeavour » (Engagement actif), a été lancée par l’Otan après les attentats du 11 septembre 2001. Il s’agit de patrouilles pour surveiller la circulation de navires marchands et stopper d’éventuels trafics, auxquelles doivent aussi être associés des navires russes.

 

Plus généralement, Israël et l’Otan coopérent dans le cadre du « Dialogue méditerranéen » de l’Alliance atlantique, un forum de consultations politiques et de coopération créé en 1994 mais resté largement lettre morte avant d’être relancé en 2004.

 

Outre Israël, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie participent à ce forum.

 

Les relations entre Israël et l’Otan ont aussi été marquées par la visite du secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer en Israël et, pour la première fois l’année dernière, d’une délégation de la Knesset au siège de l’Otan à Bruxelles.

 

Malgré cela, ces liens restent encore politiquement limités et teintés d’une méfiance historique.

 

« Les relations entre l’Otan et Israël (…) ont longtemps été caractérisées par un mélange d’indifférence et de méfiance », souligne Martin van Creveld, professeur à la Hebrew University à Jerusalem, dans un article publié sur le site internet de la « Revue de l’Otan ».

 

Des responsables de l’Otan assurent pour leur part que l’alliance militaire occidentale n’entend surtout pas privilégier un des sept pays du « Dialogue ».

 

« Nous faisons un effort considérable pour faire en sorte que ce que nous offrons soit équilibré », a indiqué le porte-parole de l’Otan James Appathurai, en notant par exemple que l’invitation à l’exercice en Mer Noire avait été adressée aux Sept.

 

Quant à savoir si Israël pourrait adhérer à l’Otan, il n’en est pas question, selon le porte-parole.

 

Certaines voix, peu nombreuses, se sont exprimées en faveur d’une adhésion d’Israël, comme celle de l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar. Il avait prôné en mars « un parapluie de l’Otan » pour dissuader toute attaque visant Israël, pays qui selon lui devrait rejoindre les rangs de l’Alliance atlantique.

 

Toutefois, non seulement Israël n’est pas prêt de s’en remettre à l’Otan pour sa sécurité, mais une telle adhésion provoquerait une levée de boucliers dans le monde arabe.

AFP


Procédure pénale abandonnée contre Youssef Nada

L’ex-patron d’Al-Taqwa demande une indemnisation à la Confédération

 

ATS, le 1er juin 2006 à 15h17 Lugano (ats) L’ingénieur italo-égyptien Youssef Nada, 75 ans, a demandé à la Confédération une indemnisation de plusieurs millions de francs. Il veut être dédommagé pour la perte financière considérable causée par une enquête du Ministère public de la Confédération (MPC).
Le fondateur et patron de la société financière Al-Taqaw basée à Lugano – mise en faillite en 2002 – estime aussi que sa réputation a pâti de l’enquête du MPC. Faute de preuves à charge, l’enquête menée par le procureur fédéral Claude Nicati a été abandonnée le 31 mai 2005.
Interrogé jeudi par l’ATS à propos du contenu d’un article du « Corriere del Ticino », l’avocat bernois Jürg Wernli a précisé que les demandes d’indemnisation ont été adressées mardi au Département fédéral des finances, au MPC et au Tribunal pénal fédéral.
Me Wernli n’a toutefois pas voulu dévoiler le montant précis de la requête. Celle-ci a été estimée à « plusieurs millions de francs » par le quotidien tessinois.
Une perte de 200 millions de francs
Egalement contacté téléphoniquement par l’ATS à son domicile de Campione d’Italia, au bord du lac de Lugano, Youssef Nada s’est refusé à tout commentaire.
A en croire le « Corriere del Ticino », le manque à gagner pour Youssef Nada atteindrait 200 millions de francs. En fait, après l’ouverture de l’enquête du MPC, le 24 octobre 2001, les comptes bancaires de M. Nada avaient été bloqués et ses sociétés mises en faillite.
Par ailleurs, le nom de l’ingénieur italo-égyptien a été inscrit sur la liste noire de l’ONU et y figure encore. Aux Etats-Unis, trois procédures pénales sont pendantes contre Youssef Nada.
Au lendemain de l’attentat terroriste du 11 septembre 2001, l’homme d’affaires et un de ses associés avaient été soupçonnés d’avoir financé les groupes islamistes auteurs des attaques au World Trade Center et au Pentagone. Malgré les mises sur écoute et les diverses perquisitions, le MPC n’avait pas obtenu les preuves suffisantes pour inculper Youssef Nada.
(Source : www.tsr.ch , le 1er juin 2006)


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