1 février 2010

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3541 du 01.02.2010

 archives : www.tunisnews.net 

Liberté et Equité: Le contrôle administratif, une arme aux mains du pouvoir pour écraser une partie de l’opposition Liberté et Equité: Arrestation d’un nouveau groupe de jeunes dans la région de Tébourba AFP: Tunisie: Kouchner regrette la condamnation en appel du journaliste Ben Brik AFP: Taoufik Ben Brik, critique irréductible du pouvoir tunisien
AFP: Tunisie:exposition et débat sur le Shoah
AFP: Tunisie: décès de Mohamed Guelbi, figure emblématique de la presse satirique Slim BAGGA: La République des imposteurs et des prévaricateurs Hatem Krichen: Une disproportion abasourdissante Jamel HENI: La leçon de trop….

Abdel Wahab Hani: Le nouveau Chef de la Diplomatie dégèle la carrière des diplomates et les relations avec l’Afrique Reuters: Le fils de Kadhafi se heurte aux conservateurs libyens Reuters: Le projet d’une zone de libre échange côtière adopté en Libye Reuters: Libyan lawmakers approve free trade zone AFP: Irak: l’ambassadeur américain parle d' »erreurs » dans la purge contre le Baas AFP: Données privées: mauvais temps pour Facebook et les autres géants d’internet


Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 1er février 2010

 Le contrôle administratif, une arme aux mains du pouvoir pour écraser une partie de l’opposition


Beaucoup d’ex prisonniers politiques se plaignent du harcèlement d’agents de la police politique, c’est le cas de monsieur Hédi Ben Jemaïel Ben Béchir Jazi, détenteur de la carte nationale d’identité n°1777518 qui a effectué dans plusieurs prisons une peine de neuf ans et quatre mois en vertu d’un jugement le condamnant à onze ans. Depuis sa sortie de prison le 2 novembre 2004, il a été soumis au contrôle administratif pour une durée de cinq ans qu’il a passés à venir au poste de la garde nationale d’Elmida dans le gouvernorat de Nabeul pour émarger sur le registre afin d’attester qu’il résidait bien à l’adresse qui lui avait été assignée et qu’il ne la quittait jamais. Au terme des cinq années de contrôle administratif qui ont pris fin le 2 novembre 2009, il a été conduit de façon arbitraire au poste de la garde nationale d’Elmida pour s’entendre signifier qu’il était astreint à une nouvelle période de contrôle administratif. Lorsqu’il a demandé à se voir remettre le décret prévoyant cette prolongation, il a été menacé par le chef du poste de la garde nationale d’Elmida, le dénommé Adnane Fatnassi Azizi, d’être renvoyé en prison et ce dernier lui a dit que c’était le poste de la garde nationale qui promulguait la loi. Monsieur Hédi Jazi a été condamné à l’emprisonnement pour une durée de trois mois pour avoir enfreint les dispositions du contrôle administratif en dépit du fait qu’il avait informé le poste d’Elmida de son changement de domicile, d’Elmida à Menzel Bouzelfa, et bien que le chef du poste lui ait dit que la nouvelle adresse relevait de ses prérogatives. Il est resté au chômage pendant un an après sa sortie de prison ce qui l’a conduit à  chercher à monter un projet commercial  pour faire face à  ses besoins. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 30 janvier 2010

Nouvelles des libertés en Tunisie


Arrestation d’un nouveau groupe de jeunes dans la région de Tébourba Des agents de la police politique ont arrêté dans l’après midi du 14 janvier 2010 dans la région de Dkhila, qui relève de la ville de Tebourba, dans le gouvernorat de Mannouba, les jeunes Sofiane Ben Béchir Béjaoui (devant la mosquée), Majed Ben Hédi Ben Frej (dans la rue) et Seïfeddine Mabrouki (dans l’autocar) et les ont conduits dans un lieu inconnu sans avoir présenté de mandat judiciaire. Puis les agents ont perquisitionné les domiciles des personnes arrêtées et ont saisi des livres religieux et l’ordinateur du jeune Majed Ben Frej. Leurs familles ignorent toujours ce qu’il est advenu d’eux et sont inquiètes. […] Aymen Jebali et Ali Amara : du harcèlement à l’arrestation Les jeunes Aymen Ben Ammar Ben Romdhane Jebali et Ali Ben Mustapha Ben Mohammed Amara sont en butte au harcèlement permanent de la police politique. Le 23 janvier, ils ont été interpellés et conduits vers midi au poste de police de la plage de La Marsa, soumis à un interrogatoire. Ali Amara a été agressé violemment par le chef de la brigade d’orientation. Puis ils ont été relâchés. A quatre heures de l’après midi, samedi 30 janvier 2010, ils ont été interpellés une autre fois et conduits au poste de police de la cité Rabi’i où ils ont été interrogés. Cette fois-ci, c’est Aymen Jebali qui a été agressé violemment par le chef de poste qui était dans un état d’ébriété évident. Puis ils ont été libérés après qu’une fiche de renseignement eût été remplie. Le jeune Aymen Jebali qui a déjà été condamné à trois ans d’emprisonnement et à une peine complémentaire de contrôle administratif de cinq ans est déterminé à porter plainte contre l’un des agents de la police politique après avoir obtenu du médecin qui l’a examiné un certificat attestant des tortures subies. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 Tunisie: Kouchner regrette la condamnation en appel du journaliste Ben Brik

AFP, le 31 janvier 2010 à 19h23

PARIS, 31 jan 2010 (AFP) -Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a regretté dimanche lacondamnation enappel samedi en Tunisie, à six mois d’emprisonnement, du journaliste tunisien correspondant de médias français Taoufik BenBrik.

« En dehors de regretter, ce que je fais, non », a déclaré le ministre, interrogé par TV5Monde, RFI et Le Monde, pour savoir si la France avait un quelconque moyen de pression sur Tunis pour obtenir sa libération prochaine.

« Je suis pour la liberté de la presse, je pense qu’il faut absolument la respecter, et je m’efforce (…) de défendre cette position partout ». »Nous avons essayé au maximum de défendre cette liberté de la presse », a-t-il ajouté, précisant: « Mais pas seulement en Tunisie ».

Taoufik BenBrik, 49 ans, a été condamné par la cour d’appel de Tunis pour violences contre une femme, à l’issue d’un procès décrit comme un affaire politique.Il soutient être la cible d’un « procès politique » dans le cadre d’une « affaire fabriquée par les services spéciaux » pour le punir de ses écrits hostiles au régime du président Zine El Abidine Ben Ali.

Auteur d’écrits satiriques ciblant le chef d’Etat tunisien dans les médias français, Taoufik BenBrik avait été arrêté le 29 octobre et condamné le 28 novembre, à la suite d’une plainte déposée contre lui par une femme d’affaires.

A Paris, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et Reporters sans frontières (RSF) avaient dès samedi dénoncé lacondamnation enappel.


  Taoufik Ben Brik, critique irréductible du pouvoir tunisien

AFP, le 30 janvier 2010 à 16h30

TUNIS, 30 jan 2010 (AFP) – Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik condamné samedi en appel à six mois de prison ferme pour « violence » sur une femme et qui se dit victime d’une machination politique, est connu comme un critique irréductible du régime du président Zine El Abidine Ben Ali.

Né il y a 49 ans à Jerissa, localité minière du nord-ouest de la Tunisie, Taoufik Ben Brik est l’un des six enfants du fondateur du premier syndicat minier du temps du protectorat français (1881-1956).

Juriste de formation et francophone spécialisé dans la culture et le cinéma, il a commencé sa carrière dans les années 1980 dans la presse locale, avant d’être renvoyé du quotidien francophone gouvernemental La Presse.

Rebelle, il s’engage avec la presse étrangère, notamment française, et entame une carrière sans frein. Avec sa plume au vitriol, il enchaîne les ouvrages et chroniques, maniant à souhait l’ironie et la satire avec toujours pour cible préféré le président Ben Ali.

Ses neuf ouvrages et ses articles ne sont pas diffusés en Tunisie, où il demeure inconnu du grand public, la presse locale n’évoquant son nom que pour dénoncer un « scélérat », « un adepte de la violence » un « alcoolique » ou un « traître vendu à la France ».

Le 3 avril 2000, il entreprend une grève de la faim de 42 jours pour protester contre des vexations dont il se dit l’objet, ainsi que sa famille.

Cultivant l’esprit de clan avec ses neufs frères et soeurs, qui ont largement contribué à médiatiser sa grève, il réussit à impliquer la France, à commencer par l’ex-président Jacques Chirac, pour obtenir un passeport et son hospitalisation à Paris.

L’authenticité de son jeûne a pourtant été mise en doute par ses détracteurs.

Certains de ses amis ont par ailleurs regretté qu’il n’ai pas joué un rôle majeur pour fédérer l’opposition en Tunisie.

Après plusieurs allers-retours entre la France et la Tunisie, il rejoint son épouse et ses deux enfants à Tunis et reprend en août dernier ses chroniques farouchement opposées à la réélection du président Ben Ali pour un cinquième mandat.

« Mon mari n’a que sa plume pour se défendre », répéte son épouse Azza Zarrad, qui plaidait récemment sa cause à Paris et au Parlement européen.


Tunisie:exposition et débat sur le Shoah


AFP  01/02/2010 | Un colloque sur le thème « témoignage et mémoire: l’extérmination des juifs d’Europe » s’est ouvert aujourd’hui à Tunis dans le cadre d’un projet de l’ONU contre le négationnisme. Une exposition dédiée à Primo Levi et des lectures en français, italien et arabe d’extraits de « Si c’est un homme », le livre récit de cet écrivain juif italien rescapé de l’holocauste, ont inauguré le colloque de deux jours, à l’initiative de l’Institut français de coopération. Des débats sont au programme avec la participation de M’hamed Hassine Fantar, professeur titulaire de la « Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions », de l’universitaire Annie Dayan Rosenman et du « chasseur de nazis » Serge Klarsfeld. Mardi, « Mémoires d’enfants » le documentaire de Bô Gaultier de Kermoal sera projeté en présence du réalisateur et de professeurs ayant organisé un voyage d’élèves au camp d’Auschwitz. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Projet Aladin lancé en mars dernier par l’Unesco à Paris et présenté à Tunis par l’ambassadeur de France Jacques Andreani Visant à rendre disponibles en arabe, en farsi et en turc des informations et des livres sur l’Holocauste et les relations judéo-musulmanes, ce projet est parrainé notamment par l’ancien président français Jacques Chirac, l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder et le prince Hassan de Jordanie, oncle du roi Abdallah II.

Tunisie: décès de Mohamed Guelbi, figure emblématique de la presse satirique


 AFP 01.02.10 | 18h53   Mohamed Guelbi, figure emblématique de la presse en Tunisie et journaliste satirique emprisonné un temps, est décédé à 70 ans d’un cancer du poumon et a été enterré lundi, a-t-on appris lundi. La mort du journaliste a été annoncée par l’agence Tunis-Afrique-Presse (TAP) où il avait commencé une longue carrière dans les années 1970. Né à Korba (nord-est) en 1940, il était parti étudier la philosophie en France avant de rentrer où il était devenu célèbre avec son billet critique « Harboucha » (pilule) dans le journal Echaâb, organe de la Centrale syndicale opposée au pouvoir à l’époque. Il a été emprisonné et malmené après le soulèvement du 26 janvier 1979 écrasé par le régime de l’ancien président Habib Bourguiba en conflit avec la centrale syndicale en quête d’autonomie. Maître du jeu de mots en rime, Guelbi avait été réhabilité et s’était remis à écrire « au second degré », disait-il, mettant le doigt sur des maux de la société dans « Lamha » (Clin d’oeil), billet quotidien sur les colonnes du journal arabophone privé « Assabah ». Féministe à sa manière, il s’était adressé aux Tunisiennes pour la journée internationale des femmes en leur souhaitant de « trouver des hommes » dignes de leur courage. En 2001, le quotidien français Le Monde lui consacrait un article intitulé « l’+honneur du journalisme+ en quête d’indépendance ». A la mémoire d’un homme « parti en silence », son confrère Hafedh Gribi a raconté la souffrance quotidienne de l’auteur de « Lamha » qui rythmait le niveau des ventes du journal. « C’était le sucre du café matinal pour des milliers de lecteurs, un goût amer pour d’autres… », a-t-il écrit dans l’édition hebdomadaire d’Assabah. Mohamed Guelbi a été inhumé lundi dans le plus grand cimetière de Tunis, al-Jallaz, en présence d’une foule nombreuse, dont des journalistes femmes, une présence rarissime dans le rite musulman.

La République des imposteurs et des prévaricateurs


par Slim BAGGA « Bon appétit Messieurs, Ö ministres intègres; conseillers vertueux; voilà votre manière de servir, serviteurs qui pillez la Maison » (Victor Hugo) Oh je sais déjà que l’on m’opposera la vieille ritournelle de mes excès, de mon absence de mesure, de mon aigreur et toute la sacro-sainte panoplie des critiques sorties du plus profond du « politiquement correct ». Or, tout ce qui se veut « politiquement correct » aujourd’hui, en Tunisie, n’est que lâcheté, opportunisme voire même complicité criminelle avec des criminels au pouvoir. Et puis, j’ai toujours été de ceux qui considèrent qu’il ne peut y avoir changement ni progression sans transgression. Que ceux qui se complaisent dans l’attentisme ou la négociation avec une abjecte tyrannie continuent: On ne peut rien contre la bêtise, et à plus forte raison lorsqu’elle est voulue, calculée, intéressée. Ces gens n’ont rien compris à la seule vérité concernant la pègre aux commandes en Tunisie: elle est irréformable.. Elle est juste à chasser voire à abattre… Des prédicateurs du Coran au choix des universitaires aux commandes: un nivellement par le bas La délectation avec laquelle les journaux officiels ont annoncé, samedi 30 janvier, le retrait de l’agrément à l’Université libre de Tunis, en dit long sur le degré de leur soumission. Ventriloques sans âme d’une tyrannie sans nom, ils sont à l’affût de la moindre information stupide et de la plus petite décision vengeresse, du moment qu’elle émane de la mafia qui les emploie, celle qui les nomme et dégomme… Le bon sens eut imposé que l’on se pose la question de savoir pourquoi tant d’acharnement contre la Fondation Bouebdelli qui a formé des générations de cadres…Non: en l’absence de journalistes, d’esprit critique et de recherche de la vérité, on se bouscule à qui titre le premier pour annoncer l’oraison funèbre d’une institution qui a placé la qualité devant l’obséquiosité. Mais qu’importe aux yeux de ces journaleux des temps bénaliens pour lesquels le seul intérêt qui compte est celui du nombre de pages de publicité accordées par l’Agence de propagande officielle, l’ATCE, qui n’a rien à envier à celle qui était sur pied sous Goebbels… Tout cela n’est pas nouveau dans ce pays où tout a foutu le camp depuis deux décennies dans le silence complice des clercs et de l’élite. J’ai beau chercher depuis des années, et je n’ai d’ailleurs trouvé nulle trace d’une prise de position de l’élite ni de la classe politique dite d’opposition réelle à la pègre qui nous gouverne, de la mise à la retraite d’office d’éminents professeurs d’université, de la suppression de postes de professeurs émérites, jadis la fierté de cette Tunisie bien éduquée, ni du parachutage de larbins à la tête l’Enseignement que ce soit dans nos facultés ou pour nos lycées et collèges (Sadok Korbi, Lazhar Bououni, et maintenant Bechir Tekkari que je verrais plus devant un tribunal pénal international que là où il est pour servir les intérêts d’une mafia, et j’en passe). Tout au plus, cela se discute-t-il en apartés et dans les cafés du commerce. Mais, publiquement, c’est motus et bouche cousue! Tout se passe comme si l’on a légué le pays et l’avenir des nouvelles générations entre les mains d’incultes, d’ignorants et de véreux qui, non seulement ont dévalorisé l’enseignement, mais sont allés jusqu’à « vendre » les sujets d’examens et les diplômes déjà dévalorisés. Après tout, à quoi pouvions-nous nous attendre lorsque le pays a été cédé aux Trabelsi, de vulgaires voyous, et aux Ben Ali à la culture pas plus développée? Dans la Tunisie de cette fin de règne, tout va à la dérive, et jusqu’à l’enseignement religieux ridicule et grotesque prodigué par ce « Tintin » de la Radio Zitouna, Mohamed Machfar pour le citer, pour lequel le rôle d’un vrai Tartuffe tunisien siérait mieux en lieu et place de sa gestuelle et de ses grimaces quotidiennes qui insupportent tous les citoyens du chauffeur de taxi aux oreilles abasourdies à la mère de famille exaspérée par autant de lourdeur et d’absence de solennité dans l’invocation du discours religieux ou des hadiths. Là aussi, on encense, on cire les pompes du « Cheikh » (je ne sais cheikh de quoi!), et on laisse faire. Et pour cause: ce pygmée est l’ami fidèle de Sakhr Materi. La belle affaire… Même la religion est détournée au profit d’une famille qui a réussi le pari de rassembler en son sein tous les vices et toutes les déviances. Démissionnaires et calculateurs De faux scrutin en mascarade électorale, la mafia s’installe toujours plus confortablement et pour plus longtemps. Et la société civile s’éparpille en sous-chapelles. Il n’y a qu’à voir le spectacle affligeant de cette opposition qui médite sur le sexe des « singes » au lieu de se mobiliser comme un seul homme pour faire face à la bête immonde; il n’y a qu’à voir cette Ligue qui choisit « ses » victimes et trie « ses » orphelins; il n’y a qu’à regarder cette presse « indépendante » dont les patrons sont plus des margoulins affairistes, propriétaires d’hôtels et businessmen aux ventres ronds, pour se rendre à l’évidence: Occupée par des mafieux, la Tunisie restera encore longtemps orpheline de ses hommes. Car ils n’ont pas compris que Ben Ali ne donnera pas de liberté; c’est à ceux qui en sont privés de l’arracher, malgré lui, malgré sa police et  sa machine d’indics. Ce n’est pas parce que la Tunisie a la réputation d’un peuple pacifique que peuvent être acceptés, sinon dénoncés par des communiqués calculés au mot près, les spoliations de biens, les humiliations quotidiennes, les interdictions de voyager, les faux procès et les procès montés, l’achat des consciences grâce à l’argent de la caisse noire, le dépeçage du territoire et des Domaines publics…l’étouffement. Un homme politique français me disait la semaine dernière encore: « Vous savez, l’on sait par expérience que M. Ben Ali et le clan de son épouse ne craignent pas l’opposition tunisienne car elle est molle. Ces gens ne perdent la boussole que lorsqu’on leur tient tête, qu’on les ramène à leur juste dimension. C’est la seule manière à adopter pour que la peur change de camp ». Quoi de plus vrai!!! Cette junte au pouvoir depuis plus de 20 ans dessine les contours de « sa » Tunisie d’aujourd’hui et de demain; elle ignore jusqu’à l’existence de ce peuple. Tout se fait pour elle et à sa mesure. Prenons le dernier changement de pions au gouvernement: il aura fallu d’un exercice formidable d’équilibriste pour accoucher d’une composition fantôme puisque tout reste concentré à Carthage, et plus que jamais entre les mains de Leïla Trabelsi. Le voyage secret mais imminent (mi-février) de Ben Ali à Baltimore, aux USA, où il est attendu au National Institute of Health nous livrera d’autres secrets sur sa santé et surtout sur la bataille en coulisses pour la succession. Mais dores et déjà 70% des forces de l’ordre (la police, cela s’entend) sont acquis à la « Régente de Carthage ». Ces pontes du ministère de l’Intérieur ont depuis quelque temps déjà acquis des privilèges qu’ils entendent préserver (terrains, immeubles, affaires etc). Tandis qu’aucun parti d’opposition n’a pu constituer une sorte de livre blanc pour faire l’état des lieux. Ce n’est pourtant pas faute de moyens: tout s’achète en Tunisie, y compris des documents sur la gestion de l’Etat par cette bande de voyous au pouvoir… Quand je pense que des dictatures infiniment plus sanguinaires n’ont pas tenu un mois lorsque le peuple avait décidé de bouger, je me rends compte qu’en Tunisie l’on n’est pas prêt à tenir tête une semaine à cette mafia policière. Et c’est dommage pour ce pays qui ne cesse de s’enfoncer non plus seulement du fait de la dictature mais aussi de celui de la démission de son élite et de son peuple…

 


Une disproportion abasourdissante


Hatem Krichen La proportion que prend l’affaire Ben Brik devient « hors norme » et tout au moins abasourdissante. Qu’est ce qui justifie une telle ampleur pour une affaire de droit général ? Certes le fait que Toufik Ben Brik se déclare comme opposant fait effet de catalyseur, mais c’est surtout qu’on a voulu habiller cette affaire d’un vêtement qui n’est pas le sien. Et comme tout problème qui n’est pas mis bien posé, tout jugement devient compliqué et complexe. Je crois aussi que le métier de journaliste de l’accusé a participé à la propagation des rumeurs de toutes sortes, ça a participé à la désinformation de l’affaire, et certes à la sur-médiatisation de ce procès. Je fais partie de ceux qui pensent que les affaires judiciaires ne peuvent pas se résoudre par la politique, et vice versa. L’indépendance des deux est nécessaire au bon fonctionnement de chacun. Si on souhaite revenir sur tout ce qui s’est passé, on se perd dans les détails, ce n’est ni l’objectif de ces quelques lignes, ni de grand intérêt pour les lecteurs (qui ont suivi ce dossier de près). Entre les personnes qui sollicitent des organisations internationales, d’autres qui appellent des hommes politiques à prendre position et à appuyer la politisation de l’affaire, et d’autres encore qui contactent des hommes d’affaires pour exercer une pression économique. Il ne reste plus que saisir l’ONU pour une affaire tout au moins ‘banal’. Je sais que ce mot fera rouspéter plusieurs personnes, mais je crois qu’il exprime à sa juste valeur l’affaire et je vais m’en expliquer. Alors pourquoi l’affaire est-elle banale ? Il n’en faut pas moins de deux heures de présence dans un tribunal tunisien pour se rendre compte que ce n’est pas ce genre d’affaire qui manque, tous les tribunaux regorgent d’affaires de droit général de ce type. Pour ceux et celles qui ont un agenda débordant et qui ne peuvent pas se payer le luxe de passer deux heures dans un tribunal, il suffit d’un quart d’heure devant un des nombreux quotidiens pour se rendre compte que de telles affaires ne manquent pas. Une personne agressant une femme en plein jour en présence de témoins, l’agressée ayant pu présenter une attestation médicale affirmant les faits, c’est vraiment une affaire insignifiante. Le vrai petit « plus » de l’affaire, et ça, l’accusé en profite pleinement, c’est que Mr Ben Brik est un journaliste. Et vu le pouvoir des journalistes à influencer l’opinion publique, on peut se demander si ce pouvoir est sans limite : est-ce que ce pouvoir d’influence autorise à insulter quelqu’un dans la rue ? Est-il normal que ce « petit pouvoir » laisse penser qu’on peut échapper aux mailles de la justice en déjouant et dénigrant tout le système ? Et est ce qu’en ayant un métier aussi noble que celui de journaliste, cela autorise certains débordements ? En jouant la carte de « l’image de la Tunisie » à l’étranger, ce journaliste prend un axe de défense aussi étrange que risqué. Le problème, c’est que la Tunisie n’est plus la Tunisie des années 60 dans laquelle a grandi le journaliste. L’indépendance de la justice tunisienne a encore une fois fait ses preuves et témoigne du chemin qu’a pris la Tunisie dans le respect des droits de l’homme et de l’indépendance de la justice. Le président Ben Ali l’a annoncé à plusieurs reprises : les droits de l’homme sont une priorité dans le chemin du progrès continu voulu par nos citoyens. L’indépendance de la justice en fait partie. Les accusations de tous type se multiplient et la spéculation est ouverte : certains disent que c’est une affaire politique, d’autres laissent croire au complot, d’autres encore appellent les organisations internationales pour témoigner de l’ampleur de l’affaire. En réalité, il n’y a rien à témoigner, les seuls témoins de l’affaire sont celles et ceux qui ont vu la scène d’agression et d’humiliation qu’a subi une femme tunisienne dans un lieu public. Tous les autres témoignages ne peuvent décrire toute la réalité. Si l’on pense être au dessus des lois en vigueur, il est facile de tromper l’opinion publique, mais pour la justice, c’est une autre affaire, toute hypothèse doit être justifiée, et là c’est aussi une limite de l’axe de défense qu’a choisi l’accusé. Lorsqu’on avance des arguments politiques, il faut être en mesure de les justifier, et là, très peu d’éléments permettent d’affirmer ces hypothèses. Quand on appelle au complot politico-judiciaire, on ne peut simplement avancer une hypothèse et s’arrêter là. Essayons d’aller plus loin et suivre  Mr Ben Brik dans ses hypothèses. Essayons d’aller dans le sens de ceux qui  appellent à la haine contre la Tunisie et de donner une mauvaise image de ce pays. Si la Tunisie était vraiment un pays non démocratique, et que les droit de l’homme n’y sont pas respectés, pourquoi a-t-on attendu que Monsieur Ben Brik brutalise quelqu’un pour le mettre en prison ? On aurait pu le faire sans qu’il ne fasse quoi que se soit. La vérité, c’est que la Tunisie tient ses engagements pris par le président de la république de respect de droit de l’homme et de respect de la personne humaine. D’ailleurs, si l’on revient sur les tribunaux qui débordent de procès, et en essayant d’avoir une idée sur les jugements prononcés, on se rend compte que Monsieur Ben Brik n’a bénéficié ni de clémence, ni d’âpreté de la part de la justice tunisienne. Encore une raison de penser que la justice tunisienne est indépendante et que les droits de l’homme n’y sont pas bafoués. Finalement, le président a demandé une justice exemplaire, et là, ils on est servi. La justice s’est montré plus que jamais indépendante car elle n’a obéi ni à ceux et celles qui appellent à alourdir la sanction, et ni au lobbying des pressions des mauvaises langues qui souhaitaient annuler les sanctions.



Jamel HENI

Le chroniqueur Mohamed Guelbi a rendu la plume. Il s’est éteint à l’âge de 68 ans. Pleins de calembours tragi-comiques à la pointe de son crayon doux-amer. Si Mohamed Guelbi tournait des textes courts, rimés, denses et acérés. Le lecteur écorché vif tendait sa joue gauche pour recevoir l’humour noir de Lamha, littéralement “œillade” sur la société, toujours décapante, subtile, meurtrière.

Quatre ou cinq lignes, rien de plus. Mais combien au second degré. Ce qui nous paraissait extrêmement concentré, était le fruit d’un longue expérience, ramenant l’étudiant parisien en philosophie, vers l’unique métier qui l’attendait à Tunis. Rédacteur à l’Agence Tunis Afrique Presse, où il gravira les échelons jusqu’au dernier. Rédacteur en chef. Mais son crayon s’impatientait à monter le podium d’une plume. Il collabore au quotidien arabophone ASSABAH, y tient une rubrique, la fameuse lamha. “Bilingue”! il s’essaye à la caricature. Et finalement multilingue, au scénario….

Le temps est au recueillement, certes. A la colère aussi. Je ne connaissais, comme beaucoup d’autres la tronche de si Mohamed. Il fallait attendre qu’il parte, pour le voir. Aucune interview répertoriée à la presse nationale. Aucune apparition télé. Alors que des feuillistes, des journaleux, des plumes cassées, bourdonnent comme des moustiques, à l’antenne, nous servent leur banane marron pourrie à la Une des feuilles de choux!!! Alors que d’écrivailleurs à la noix courent les continents derrière le dernier prix, filent du coton opposant à toute escale et font du népotisme subversif, à défaut d’une bourse au talent!!! Alors que des petits scribouillards dispersés, montent et remontent les grands chevaux des chroniques perso trop peso, faute d’écrire leur temps….

Alors et alors, si Mohamed est resté chez lui, bien chez lui, derrière un bureau quelconque, grattant la peau à la presse nationale… Tout les matins.

Oui, je l’ai écrit, je l’écris et je l’écrirais. La presse nationale n’est pas pire que les journaux d’opposition. Le bon journalisme est partout. Le mauvais nous colle à la peau. Pour une raison simple, la mauvaise presse a les moyens de sa propagande. Si Mohamed en est une leçon de trop!!!

(Source : le blog de Jamel Heni, le 1er  février 2010)

Lien :http://jamelheni.unblog.fr/2010/02/01/la-lecon-de-trop


Le nouveau Chef de la Diplomatie dégèle la carrière des diplomates et les relations avec l’Afrique

Propositions à main levée..


 

 

Par Abdel Wahab Hani

Notre nouveau Chef de la Diplomatie, son Excellence Kamel Morjane vient de dégéler la carrière des diplomates et les relations avec le continent africain, après des années de blocage durant le règne de son prédécesseur, monsieur l’ancien ministre des affaires étrangères et patriarche-responsable de la répression et du sous-développement des médias. Nous formulons des propositions à main levée, dans l’intérêt de la Nation

15 Ministres plénipotentiaires nommés par Décret:

Après un long blocage durant le règne de monsieur l’ancien ministre Abdallah, les Diplomates de carrière viennent de respirer après le dégel de leur carrière. C’est ainci que le résultat du Concours interne des Ministres plénipotentiaires vient d’être annoncé. Quinze diploates de carrière viennent d’être nommés par Décret du n° 2010-105 du 26 janvier 2010, paru au Journal Officiel de la République Tunisienne, 153e année, n°: 009 du 29/01/2010

« Sont nommés ministres plénipotentiaires au ministère des affaires étrangères, Mesdames et Messieurs : 1. Ammar Laamari, 2. Mohamed Mondher Dhraief, 3. Souad Gueblaoui, 4. Samia Ilhem Ammar 5. Fethi Belhadj Ahmed, 6. Jalel Snoussi, 7. Emna Ben Ibrahim épouse Abbes, 8. Walid Doudech, 9. Abdeljalil Berrajah, 10. Mohamed Massaoud, 11. Sabri Bachtobji, 12. Moufida Zribi épouse Ben Romdhane, 13. Tarek Ladab, 14. Ridha Zguidane, 15. Nedra Rais épouse Drij.

رائد عدد : 009 بتاريخ 29/01/2010

بمقتضى أمر عدد 105 لسنة 2010 مؤرخ في 26 جانفي  2010. سمّيالسيدات والسادة الآتي ذكرهم وزراء مفوّضين بوزارة الشؤون الخارجية : 1 ـ عمار العماري، 2 ـ محمد المنذر الظريف، 3 ـ سعادالقبلاوي، 4 ـ سامية إلهام عمار، 5 ـ فتحي بلحاج أحمد، 6 ـ جلال السنوسي، 7 ـ آمنة بن إبراهيم حرم عباس، 8 ـ وليددودش، 9 ـ عبد الجليل بالراجح، 10 ـ محمد مسعود، 11 ـ صبريباش طبجي، 12 ـ مفيدة الزريبي حرم بن رمضان، 13 ـ طارقالأدب، 14 ـ رضا زقيدان، 15 ـ نادرة رايس حرم دريج.

 

Nous avions appelé dans notre papier-analyse, la veille du remaniement ministériel du 14 janvier dernier, à dégeler la carrière de nos diplmates de carrière, améliorer leur condition et à leur créer une réelle perspective de gestion de carrière par leur nomination à la tête de nos missions diplomatiques et consulaires, au service des Intérêts suprêms de la Nation et de la Paix dans le monde.

Dans l’espoir que ce dégel de carrière redonne ses lettres de noblesse à notre Diplomatie, après des années de propagandisme dans laquelle notre Diplomatie s’est engluée, par une stratégie savante de descente aux tréfonds de la médiocrité et du clientélisme, orchestrés par monsieur de l’ancien ministre des affaires étrangères, si ce n’était la résistance de nos vaillants diplomates de carrière.

Les Ministres plénipotentiaires engagent la responsabilité de la Nation. Le public doit les connaîtres. Les Ministres plénipotentiaires d’aujourd’hui sont les numéros deux de nos missions diplmoatiques demain. Espérons qu’ils seront promus à la tête de nos Ambassades et de nos Consulats.

Rappelons au passage, que certains postes exigent un vrai Deputy Head of Mission, Ambassadeur adjoint, notamment auprès des Nations Unies à New York. Nous proposons au nouveau Chef de la Diplomatie d’élargir cette tradition, par la nomination d’un vrai n° 2, notamment à Genève (plus d’une centaine d’agences multilatérales, dont le Conseil des Droits de l’homme), Vienne (avec notamment l’OEA), Washington, Bruxelles (avec l’Union européenne et L’OTAN), Paris, Rome (avec la FAO, le PAM et le FIDA), Berlin, Madrid (avec l’Organisation du Tourisme), Londres 5Royaume Uni et Iire), Le Caire (avec la Ligue arabe), Le Sénégal (compétent pour 5 pays de l’Afrique de l’Ouest), L’Arabie saoudite (aussi auprès de l’Organisation de la Conférence islamique), Addia Abeba…

Ces postes de Deputy Head of Mission permettront une bonne visibilmité à nos diplomates de carrière, notamment en cas de nominations politiques à la tête de nos missions.

Dégel des relatiosn avec le Continent africain:

Le nouveau Chef de la Diplomatie tranche avec le peu d’intérêt qu’accordait son prédecesseur aux Relations avec le Continent africain.

M. Kamel Morjane, s’est adressé à la 14e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) sur le thème « Technologies de l’Information et de la Communication en Afrique : Défis et perspectives pour le Développement ».

Le nouveau Chef de la Diplomatie a eu en outre, une série de contacts de très haut niveau avec les chefs de délégations africaines. Il a eu un tête , notamment avec le Colonel Mouammar Kadhafi, qui préside aux destinés de nos voisins libyens. Il faut rappeler que le torchon brule avec le Colonel depuis les ratés de monsieur le ministre Abdallah et dont plus d’un million et demi de nos concitoyens et plus d’un demi million de nos frères libyens ont menacés directement.

Ces dégels interviennent la veille d’un mouvement imminenet et important dans le corps des Ambassadeurs.

Dans l’espoir de voir l’Afrique occpuer une place de choix dans la Dipolmatie tunisienne et dans l’espoir de voir nos vaillants diplomates de carrière occuper le maximum de postes à la tête de nos missions diplomatiques et consulaires.

Propositions liminaires au nouveau Chef de la Diplomatie:

En attendant de voir un réel tournant dans notre Diplomatie nationale, nous esquissons, à main levée, ces propositions liminaires, dans un ordre dispercé:

-Améliorer, sans délai, le portail de la Diplomatie sur Internet, par l’actualisation des informations, la mise en ligne des noms de nos chefs de missions diplomatiaues et consulaires et l’ensembe de leur personnel;

-Remettre l’étendard de la Patrie à sa place et arrêter de le présenter à l’envers, sur le portaik d ela Dipolmatie. Dès que l’on accède aux pages, arabe, française et anglaise, le drapeau national se met à l’envers, avec un croissant trordu à 180°, ouvert à gauche, laors que la Loi précise sa présentation, avec une ouverture à droite..

-Améliorer les relations entre le Ministère et les Médias, nos sur la base du clientélisme des années de l’ancien ministre Abdallah, mais sur les bases de la réelle visibilité de la Dilpomatie, de la Transparecne et du Droit à l’Information;

-Améliorer les relations entre nos concitoyens à l’étranger et nos missions diplomatiques et consulaires, par la mise en place d’un service électronique plus performant au service des tunisiennes et des tunisiens, notamment dans les opérations administratives qui peuvent être mises en ligne. Nous y reviendrons.

-Continuer le dégel de nos diplomates de carrière et rattraper les concours en retard pour la nominqtion des Ministres plénipotentiaires;

-Réformer la grille des salaires de nos diplomates et de nos fonctionnaires consulaires, en réhaussant les traitements, pour en assurer la dignité et l’égalité de traitement avec les pays similaires, notamment voisins, au service des Intérêts supérieurs de la Nation;

-Mieux utiliser l’expertise et les compétences de nos Dioplmates à la retraite, notamment à la tête de ,issions de Bons offices, de nos délégations multilatérales. Il faut que rompre avec la tradition de silence diplomatique de monsieur l’ancien ministre Abdallah et proposer nos Diplomates, y compris ceux à la retraite, au Secrétaire général des Nations Unies, au Secrétaire général d ela Ligue arabe, au Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique, au Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, et à l’ensemble des agences ONUSiennes et multi-latérales;

-Revoir ls priorités géographiques de la diplmoatie tunisienne. A cet effet, la présence d’une Secrétaire d’Etat aux affaires américaines et asiatiques  et l’asence d’un poste similaire aux Affaires européennes et à l’Union européenne est une anomalie, à notre sens;

-Metter fin au discours et aux structures propagandistes anti-Mounawi’oun mis en place par moncieur l’ancien ministre Abdallah. Une Diplomatie digne représente la Nation toute entière. Elle a d’autres priorités que de forunir et d’entretenir une cellule aéro-portée de fausses ONG qui est nuisible, en elle même à l’image de la Nation;

-Ordonner à l’ensemble de nos Chefs de missions diplomatiques et consulaires de libérer les passeports des AÏDOUN / RETORNADOS qui veulent rompre l’asile et rentrer au pays, Illa Man Abaa;

Nous y reviendrons à l’ensemble de ces points;

Paris, le 1er février 2010

Aïd / Retornado Bi Idhni Allah Ahabba Man Ahabba Wa Kariha Man Kariha

Abdel Wahab Hani

 

awhani@yahoo.fr

+33617960037


Le fils de Kadhafi se heurte aux conservateurs libyens

Reuters, le 1er février 2010 à 14h55

par Tom PfeifferRABAT, 1er février (Reuters) – Saïf al Islam, fils du colonel Mouammar Kadhafi, connu pour ses opinions réformatrices et son ouverture en direction de l’Occident, doit faire face à une opposition des conservateurs libyens qui cherchent à

retarder son accession à la tête du gouvernement.

Au mois d’octobre, al Islam avait été désigné coordinateur général des « directions populaires », une instance regroupant depuis les années 1980 les personnalités politiques, économiques et tribales les plus influentes du pays.

Cette nomination aurait dû faire d’al Islam le deuxième personnage le plus important de l’Etat en lui confiant « toutes les prérogatives pour bâtir la Libye du futur ».

Mais Saïf al Islam, qui a joué un rôle clé dans le réchauffement des relations entre Tripoli et l’Occident, n’a toujours pas pris ses fonctions et la question n’a pas été soulevée le mois dernier devant le Congrès général du peuple (CGP), principal organe consultatif du pays.

En décembre, deux journaux du groupe de presse Al Ghad dont al Islam avait soutenu la création ont été contraints de suspendre la publication de leur version papier.

Les journaux avaient publié des articles sur des affaires de corruption présumée. Al Ghad avait expliqué avoir été l’objet de pressions très fortes de la part de l’imprimeur, une entreprise d’Etat, et de dirigeants libyens qui lui reprochaient un article sur un remaniement ministériel à venir.

Un haut responsable libyen, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat dans le journal Asharq al Awsat, a expliqué qu’al Islam n’était pas près d’assumer un rôle au sein du gouvernement et qu’il s’en tenait à sa décision, prise en 2008, de se retirer de la vie publique.

Des observateurs font valoir que Saïf al Islam se contente peut-être d’attendre son heure.

« Nous croyons que le Guide (Kadhafi) continue de souhaiter que Saïf al Islam devienne le coordinateur des directions populaires et qu’il prenne en charge la gestion des affaires nationales au quotidien », estime Charles Gurdon, expert des questions libyennes au sein du cabinet de conseil Menas Associates.

IMAGE DE RÉFORMATEUR

Les analystes notent qu’al Islam doit s’assurer d’un soutien de l’opinion publique s’il veut réussir à mettre la vieille garde sur la touche et imposer son autorité à des personnalités influentes comme le ministre des Affaires étrangères, Musa Kusa, et l’ancien chef du renseignement, Abdullah Senusi.

Ses partisans affirment qu’Islam entrera au gouvernement lorsqu’auront été instaurées une certaine dose de liberté politique dans le pays et un peu plus de transparence dans les institutions.

Depuis plusieurs années, Islam cultive une image de réformateur décidé à s’attaquer au pouvoir des apparatchiks dans un pays qui est sorti de plusieurs années d’isolement diplomatique et qui a commencé à coopérer avec l’Occident sur

des questions de sécurité et d’immigration.

Des entreprises comme BP  ou Exxon Mobil investissent des milliards de dollars pour exploiter les ressources pétrolières libyennes.

Mais cette ouverture et la fin des sanctions ne se sont pas traduites par une ouverture politique, les conservateurs restant déterminés à dresser des obstacles sur la route qui pourrait mener Islam à succéder à son père.

« La plupart des projets (d’Islam) ont échoué parce que… les oligarques cherchent à saper tous les projets de développement voulus par Saïf et dont les Libyens ont besoin », écrit l’analyste politique, Tahani Darb, sur le site réformateur Jeel-Libya.

Les partisans d’une réforme institutionnelle font toutefois valoir qu’Islam a plus de chance de prendre la tête du gouvernement que ses frères, comme Mutassim Kadhafi, conseiller à la sécurité nationale, dont les apparitions publiques sont

très rares.

 


Le projet d’une zone de libre échange côtière adopté en Libye

Reuters, le 31 janvier 2010 à 15h11

TRIPOLI, 31 janvier (Reuters) –  Les Congrès populaires de base ont approuvé une loi créant une zone de libre échange sur la côte méditerranéenne de la Libye, a déclaré dimanche Saadi Kadhafi, l’un des fils du colonel Kadhafi. Dans cette zone règnera la liberté de mouvement pour les capitaux et les marchandises. Elle disposera de ses propres tribunaux et d’une Bourse, et les investisseurs seront exemptés d’impôts pendant dix ans, selon une copie de la loi consultée par Reuters. L’idée d’une zone de libre échange faisait son chemin depuis plusieurs années. Saadi Kadhafi, homme d’affaires qui a de bonnes chances de devenir le directeur du conseil d’administration de cette zone, a indiqué qu’elle était nécessaire pour stimuler les investissements en dehors des secteurs gazier et pétrolier de la Libye. La loi créant la zone de libre échange, a dit Saadi Kadhafi à Reuters, a été approuvée par son père, par son frère Saïf al-Islam, qui est le deuxième plus puissant homme politique du pays, ainsi que par les Congrès populaires de base, principaux organes législatifs de Libye. En vertu du système politique libyen, les décisions adoptées par le Congrès du peuple sont automatiquement entérinées par le Congrès général du peuple (parlement). (Ali Chouaïb et Salah Sarrar, version française Eric Faye)

REUTERS


INTERVIEW-Libyan lawmakers approve free trade zone

 


Reuters, le 31 janvier 2010 à 16h10 * Investors in zone will have tax holiday, no customs duty * Zone needed to cut oil dependence – Libyan leader’s son * Project has been in development for several years By Ali Shuaib and Salah Sarrar TRIPOLI, Jan 31 (Reuters) – Libya’s main legislative body has approved a law setting up a free trade zone on the country’s Mediterranean coast, Saadi Gaddafi, a son of Libyan leader Muammar Gaddafi, told Reuters on Sunday. The zone will have free movement of capital and goods, its own courts and a stock exchange, and investors there will benefit from a 10-year tax holiday, according to a copy of the law seen by Reuters. The idea of the free trade zone has been in development for several years, and a Dubai-based property developer had said it planned to be involved, but progress has been slow. Saadi Gaddafi, a businessman who is likely to be director of the zone’s board, said the zone was needed to stimulate investment outside Libya’s oil and gas sector. « Although Libya has other sources, we still depend primarily on oil, » he told Reuters in an interview. « We have to take care of industry, foreign investment, tourism and we also have to search for other sources … anything that makes Libya depend on sources other than oil. » The zone will stretch about 100 km (62 miles) along the Mediterranean coast from Mellitah, west of Tripoli, to the border with Tunisia. Dubai-based developer Emaar Properties signed a memorandum of understanding with Libya in 2006 on setting up a joint venture to develop part of the free trade zone. The firm has not said if it is still committed to the project. Many Gulf property firms have shelved investment projects because of the global economic downturn. ECONOMIC REFORMS Libya has experienced a boom in foreign investment since it renounced banned weapons programmes and emerged from decades of international isolation. However, most foreign investment has gone into the oil and gas sector. Investment outside the energy sector has been hampered by red tape and an unpredictable regulatory environment. Saif al-Islam, another of Muammar Gaddafi’s sons who is Libya’s second most powerful figure, has been spearheading an effort at reform but that has been resisted by a conservative old guard, including some in his father’s entourage. Saadi Gaddafi said the law on the zone had been approved by his father, was backed by Saif al-Islam and had been approved by the Basic People’s Congresses, Libya’s main law-making body. Under Libya’s grass-roots system of government, decisions taken by the Basic People’s Congresses are automatically passed into law by the General People’s Congress, or parliament. « This law is considered as …. (granting) authority for the economic zone which will help it to develop, » Saadi Gaddafi said. « This zone will not depend on oil. « Of course we will draw on the state for some things, for example to prepare the infrastructure, but for the other 90 percent the zone … will be depending on itself. » (Writing by Christian Lowe; Editing by Janet Lawrence) REUTERS  

Irak: l’ambassadeur américain parle d' »erreurs » dans la purge contre le Baas


AFP, le 1ER Février 2010 à 14h16 Par Arthur MACMILLAN BAGDAD, 1 fév 2010 (AFP) – es conséquences « d’erreurs » commises en 2003 lors de la purge des partisans de Saddam Hussein voulue par Washington et le pouvoir chiite de Bagdad se font sentir aujourd’hui à l’approche des élections de mars, a reconnu l’ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad. C’est la première fois qu’un haut responsable américain encore en poste reconnaît que le processus de débaassification, du nom du parti Baas de Saddam Hussein, a été mal conduit à son origine. Cette mesure très controversée, qui fut la première décision prise par la pro-consul américain Paul Bremer immédiatement après l’invasion de l’Irak, a été à l’origine du ralliement des chefs sunnites et d’anciens officiers de l’armée irakienne à l’insurrection, qui a plongé le pays dans la chaos. « Je ne pense pas que quiconque puisse dire que des erreurs n’ont pas été commises tôt dans le processus » d’exclusion des anciens baassistes de la vie publique irakienne, a affirmé à l’AFP Christopher Hill. L’ordre de débaassification a été donné le 16 mai 2003, le jour même de la formation de l’Autorité provisoire de la Coalition (CPA), qui fut en charge de conduire les affaires du pays pendant plus d’un an. Les conséquences de cette décision se font ainsi sentir pour les prochaines élections de mars, le second scrutin législatif depuis le chute de Saddam Hussein, a reconnu le diplomate. « Nous savions que la débaassification poserait un problème (pour les élections). Le processus a suscité beaucoup d’émotion parmi les Irakiens (…) et beaucoup d’inquiètude », a-t-il dit à cinq semaines du scrutin. Paul Bremer avait ignoré le fait que tout avancement de carrière pour les fonctionnaires nécessitait une allégeance au parti officiel. M. Hill, qui est en poste à Bagdad depuis avril 2009, a également critiqué la composition en 2003 du Conseil de débaassification, dirigé par Ahmed Chalabi, un politicien chiite qui avait poussé les Etats-Unis à intervenir en Irak à partir de fausses informations. « Certaines décisions prises à cette époque par des non-Irakiens, comme les nominations des membres de cette commission, ne furent pas parmi les plus judicieuses », a dit l’ambassadeur. Le conseil de débaassification a été dissous en 2008. Le Parlement a créé en remplacement le Comité pour l’intégrité et la justice (CIJ), dirigé aujourd’hui par Ali al-Lami, un allié d’Ahmed Chalabi, qui a passé en 2008 un an dans une prison américaine pour ses liens supposés avec des groupes extrémistes liés à l’Iran. Le comité dirigé par al-Lami a éliminé pour les élections législatives du 7 mars plus de 500 candidats soupçonnés d’avoir appartenu au Baas. Cette décision a été accueillie avec amertume par les sunnites qui avaient déjà boycotté les élections législatives de 2005. Pour l’ambassadeur, qui ne remet pas en cause la débaassification, « le problème est de savoir si le (Comité d’al-Lami) est suffisamment transparent pour s’occuper de ce problème. Je pense qu’il en est loin », a-t-il dit. En revanche, il a estimé que le problème pouvait être solutionné par le comité composé de sept magistrats mis en place par le Parlement. L’impasse sur cette question électorale ne prouve pas pour autant une diminution de l’influence américaine en Irak avec le retrait programmé des forces d’ici la fin 2011, a-t-il ajouté. Il est « plus facile de s’exprimer comme un diplomate étranger respectueux que comme un occupant ».  


Données privées: mauvais temps pour Facebook et les autres géants d’internet


AFP, le 31 janvier 2010 à 08h57 Par Sophie ESTIENNE BRUXELLES, 31 jan 2010 (AFP) -L’Europe veut mettre sa législation sur la protection des données privées à l’heure d’internet, une ambition qui constitue une menace potentielle pour les services en ligne tels Facebook où on étale sa vie sans toujours en maîtriser les conséquences. La commissaire européenne Viviane Reding, qui s’apprête à troquer le portefeuille des nouvelles technologies contre celui de la justice, a annoncé cette semaine une révision prochaine de l’actuelle directive (loi) européenne sur la protection des données. Celle-ci date de 1995, avant l’essor d’internet. Et depuis « le monde a changé », a souligné la commissaire, évoquant notamment les réseaux sociaux tel Facebook ou le profilage des internautes à des fins publicitaires. La protection de la vie privée est particulièrement sensible pour les Européens, en conflit depuis des années avec les Etats-Unis pour obtenir davantage de contrôle des données collectées pour lutter contre le terrorisme. Ils ont ainsi obtenu que des géants de l’internet comme Google, Yahoo! ou Microsoft réduisent la durée de stockage de certaines informations. L’un des dirigeants de Microsoft, Brad Smith, vient lui-même de prôner à Bruxelles « un cadre avancé de protection des données privées et de sécurité qui soit davantage en ligne avec l’évolution de l’usage de l’informatique mais aussi des interactions entre les personnes ». Il y voit un préalable à l’essor de l’informatique de demain « dans les nuages » (« cloud computing »), un concept où logiciels et données seraient hébergés quelque part sur la Toile et non plus sur un ordinateur local. Des règles claires pourraient aussi éviter des polémiques comme celles suscitées par le programme « Street View » –pour lequel Google photographie des villes entières au grand dam de leurs habitants– ou par chaque modification des réglages de confidentialité de Facebook. Le protecteur canadien des données a encore ouvert mercredi une enquête sur le réseau social, en butte aux critiques depuis qu’il a décidé en décembre de ne plus permettre à ses utilisateurs de cacher certaines informations: photo du profil, liste d’amis, intérêts et opinions manifestés en devenant fan ou membre de certains groupes sur le réseau. Les autres paramètres par défaut, que beaucoup ne pensent pas à changer, sont aussi jugés trop laxistes. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, s’est défendu courant janvier en invoquant une évolution de la « norme sociale » sur la vie privée. « Dans les cinq ou six dernières années, les blogs et tous les services permettant aux gens de partager des informations ont décollé. Les gens sont vraiment à l’aise pour partager non seulement plus d’informations, mais aussi de manière plus ouverte et avec plus de gens », affirmait-il. Résultat: une recherche sur internet permet d’obtenir des informations très personnelles. Un petit magazine l’a démontré récemment avec un « portrait Google » retraçant la vie d’un parfait inconnu grâce aux traces laissées sur la toile. Au-delà de l’anecdote, les dangers sont réels. L’institut Cross-Tab vient de publier une enquête auprès de spécialistes du recrutement montrant le rôle croissant de la « réputation en ligne » dans leurs choix. En France, 14% disent avoir déjà refusé un candidat à cause d’informations trouvées sur internet, en Allemagne 16%. La proportion atteint 41% en Grande-Bretagne et même 70% aux Etats-Unis. Parmi les données déterminantes, ils citent des commentaires, photos ou vidéos « inappropriés », ou des inquiétudes sur le style de vie du candidat. Et les recruteurs recherchent même parfois, notent les auteurs de l’étude, « des informations qu’il serait peu éthique, voire illégal de demander à un candidat de fournir ». AFP

 

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