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   TUNISNEWS   
                     7 ème année, N° 2215 du 15.06.2006 
   
   
  
   
  
 AFP: Droits de                         l’homme: les eurodéputés demandent des explications à la                         Tunisie 
  
Résolution du Parlement européen                         sur la situation des droits de l’homme en Tunisie 
 Intervento                         di Vittorio AGNOLETTO, europarlamentare della Sinistra                         unitaria europea                         
AFP: Plainte contre un diplomate                         tunisien: la justice française accusée d’inertie’ 
 
 Le                         prisonnier politique Ali Aoun lance un SOS                         OMCT: Mort de M. Tarek Ayari suite aux mauvais                         traitements infligés par le chef du poste de police de                         la Cité Ennour (Tunis)                         Luiza Toscane : Mohammed Akrout à                         nouveau en grève de la faim                         NAFEO: Statement of Freedom of Expression in Africa                         Sahib al himar: A Propos De La                         Pétition « Pour Un Leader Démocratique Tunisien »                         AFP: Mondial-2006 – Tunisie: le « coaching » de Lemerre                         déjà sur le grill                          AP: Mondial 2006: frustration et                         déception à Tunis après le match nul contre l’Arabie                         Saoudite                         AFP: Mondial-2006 – Impossible d’empêcher totalement les                         envahisseurs de terrain                         AFP: Un militant égyptien                         pro-réformes interdit de soins médicaux (avocat)                         AFP: Une vedette égyptienne voilée prône « l’iranisation »                         des actrices 
 
 
  
 
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 Droits de l’homme : les eurodéputés demandent des explications à la         Tunisie
                  AFP, le 15 juin 2006 à 14h39         STRASBOURG (Parlement européen), 15 juin 2006 (AFP) – Le Parlement         européen a demandé jeudi « des explications » à la Tunisie sur         l’interdiction d’un congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme         (LTDH) et « les actes de violence à l’égard de militants des droits de         l’Homme et de magistrats tunisiens ».                   Dans une résolution, les eurodéputés demandent en outre à la présidence         de l’Union européenne (UE) de faire « une déclaration publique » sur         l’interdiction de ce congrès, prévu les 27 et 28 mai dernier, et sur ces         violences dont ont également été victimes des observateurs         internationaux.                   Les eurodéputés considèrent que « la situation des droits et des libertés         en Tunisie reste préoccupante et que les démarches entreprises jusqu’à         présent par le Conseil (les 25 Etats membres de l’UE) et la Commission         ont clairement montré leurs limites ».                   Ils réitèrent leur demande auprès du Conseil et de la Commission         d’organiser une session du conseil d’association UE-Tunisie afin de         discuter de la situation des droits de l’Homme, et souhaitent que soient         prises « rapidement toutes les mesures nécessaires pour que les fonds         européens alloués aux projets de la société civile soient débloqués ».                   Ils demandent à la Commission de tout mettre en oeuvre pour « que le         projet d’appui à la réforme de la justice garantisse l’indépendance du         pouvoir judiciaire ».                   Les députés plaident également en faveur de la libération de l’avocat         Mohamed Abbou, emprisonné l’an dernier et condamné à trois ans et demi         de réclusion dans deux affaires différentes pour « écrits de nature à         troubler l’ordre public », « diffamation des instances judiciaires » et « violences »         sur une avocate.                   En parallèle, ils demandent aux autorités tunisiennes « d’accepter la         visite du rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des         juges et des avocats ».                   La Tunisie est liée depuis le 1er mars 1998 à l’UE par un accord         d’association euro-méditerranéen, dont les droits de l’Homme constituent         un « élément essentiel », selon le Parlement européen.                   La résolution est « un signal adressé au Conseil et à la Commission, afin         qu’ils sortent un peu les griffes et entament une démarche offensive         dans les relations diplomatiques », a commenté à l’issue du vote la         Française Hélène Flautre (Verts), présidente de la sous-commission des         Droits de l’homme du PE.                   Actuellement, face à l’impuissance de l’UE, « les autorités tunisiennes         agissent avec un sentiment grandissant d’impunité », a déploré         l’eurodéputée, qui a été témoin et victime de violence policières fin         mai au congrès de la LDTH.                   Lors du débat mercredi, le Commissaire à l’Elargissement Olli Rehn a         promis que la Commission allait « suivre de près » la situation et         utiliser « tous les moyens à sa disposition pour améliorer la situation ».           
  
le texte intégral de la proposition de         résolution
 
  
         
 PARLEMENT EUROPÉEN         2004 2009                  Document de séance         <Date>{12/06/2006}12.6.2006</Date>                                                                                                                                    <TitreType>PROPOSITION DE RÉSOLUTION</TitreType>         <TitreSuite>déposée à la suite de déclarations du Conseil et de la         Commission </TitreSuite>         <TitreRecueil>conformément à l’article 103, paragraphe 2, du règlement</TitreRecueil>         par <Depute>Thierry Cornillet et Bernard Lehideux</Depute>         <Commission><OptDel>{ALDE}au nom du groupe ALDE</OptDel></Commission>         <Titre>sur la situation des droits de l’homme en Tunisie</Titre>                           B6‑0340/06         Résolution du Parlement européen sur la         situation des droits de l’homme en Tunisie
                 Le Parlement européen,         – <OptDel>vu ses précédentes résolutions sur la situation des droits de         l’homme en Tunisie et plus particulièrement celles adoptées les 29         septembre et 15 décembre 2005,         – vu l’accord d’association euro-méditerranéen entre l’Union européenne         et la Tunisie, entré en vigueur le 1er mars 1998,         – vu la communication de la Commission « Donner une nouvelle impulsion         aux actions menées par l’UE dans le domaine des droits de l’homme et de         la démocratisation, en coopération avec les partenaires européens » de         mai 2003,         -vu la communication de la Commission sur le dixième anniversaire du         partenariat euro-méditerranéen: un programme de travail pour relever les         défis des cinq prochaines années, d’avril 2005,         – vu la communication de la Commission sur la politique européenne de         voisinage du 12 mai 2004 et son plan d’action UE-Tunisie, entré en         vigueur le 4 juillet 2005,         -vu les lignes directrices du Conseil sur la protection des défenseurs         des droits de l’homme adoptées en juin 2004,         – vu les déclarations du Président en exercice du Conseil et de la         Commission européenne lors du débat du 13 décembre 2005 sur les droits         de l’homme en Tunisie ,         -vu son rapport sur la clause relative aux droits de l’homme et à la         démocratie dans les accords de l’Union européenne, adopté le 16 février         2006,         – vu les démarches effectuées par les Présidences de l’Union européenne         en matière de droits de l’homme en Tunisie, entre septembre 2005 et mai         2006,         -vu la nomination de la Tunisie à la présidence de l’APEM le 1er avril         2006,         -vu la réunion de la commission politique de l’APEM du 7 juin 2006,         -vu l’élection de la Tunisie au Conseil des droits de l’homme des         Nations Unies et ses engagements en matière de droits de l’homme,         -vu l’article 103, paragraphe 2, de son règlement,</OptDel>         A.rappelant que les droits de l’homme constituent un élément essentiel         des relations de l’Union européenne avec la Tunisie conformément à         l’article 2 de l’accord d’association UE-Tunisie et à son plan d’action         de la politique européenne de voisinage,                   B.rappelant, à cet égard, que la Tunisie s’est engagée, dans ce plan         d’action, à promouvoir la démocratie et le respect des libertés         fondamentales conformément aux conventions internationales,         C.rappelant les trois demandes formulées par la Commission européenne         auprès des autorités tunisiennes à cette même date comprenant le         déblocage immédiat des fonds européens alloués aux projets de la société         civile, la mise en œuvre du programme de réforme du système judiciaire         et la création d’une sous-commission des droits de l’homme,         D.notant, à cet égard, que le seul résultat obtenu par la Commission         européenne a été la conclusion d’une convention de financement pour la         réforme de la justice,         E.considérant que la loi créant un Institut supérieur des avocats, prévu         par cette convention, a été adoptée début mai par le parlement tunisien         mais notant que le rapporteur spécial des Nations Unies pour         l’indépendance des juges et des avocats n’a toujours pas reçu         d’invitation de la part du gouvernement tunisien,         F. préoccupé par l’interdiction du congrès de la Ligue tunisienne des         droits de l’homme (LTDH) prévu les 27 et 28 mai dernier et par le         recours à la force et les actes de violence à l’encontre des défenseurs         des droits de l’homme et des observateurs internationaux,         G.rappelant que la LTDH est la première ligue arabe et africaine des         droits de l’homme et  un des piliers de la société civile indépendante         en Tunisie,         H.considérant que la situation des droits et des libertés en Tunisie est         devenue préoccupante,         I.considérant que la Tunisie assume la présidence de l’Assemblée         parlementaire euro‑méditeranéenne (APEM) depuis le 1er avril 2006 et que         cela constitue une responsabilité majeure pour ce pays dans la promotion         de la démocratie et des droits de l’homme dans le cadre du partenariat         euro-méditerranéen,         1.rappelle le rôle moteur que joue la Tunisie dans le         développement d’un espace  euro-méditerranéen de paix, de prospérité et         de liberté.
 2.rappelle que la Tunisie et l’Union européenne sont       liées depuis 1998 par un accord d’association euro-méditerranéen       comprenant à son article 2 une clause droits de l’homme qui constitue un       élément essentiel de cet accord
 3.regrette la détérioration des libertés et des droits de       l’homme en Tunisie et demande aux autorités tunisiennes de remplir ses       engagements internationaux.
 4.souhaite obtenir des explications des autorités       tunisiennes sur l’interdiction du congrès de la LTDH et sur les éventuels       actes de violence à l’égard des défenseurs des droits de l’homme et des       magistrats tunisiens.
 5.réitère sa demande auprès du Conseil et de la       Commission d’organiser une session du conseil d’association afin de       discuter de la situation des droits de l’homme en Tunisie.
 6.demande, à ce propos, au Conseil et à la Commission de       prendre rapidement toutes les mesures nécessaires auprès des autorités       tunisiennes pour que les fonds européens alloués aux projets de la société       civile soient débloqués.
 7.demande à la Commission européenne de tout mettre en       œuvre pour que le projet d’appui à la réforme de la justice garantisse       l’indépendance du pouvoir judicaire et la liberté d’action des magistrats.
 8.est d’avis que la mise en œuvre des réformes en cours       doit être considérée comme une priorité du partenariat entre l’UE et la       Tunisie et doit constituer un élément fondamental du développement       harmonieux des relations entre l’Union européenne et la Tunisie.
 9.charge son Président de transmettre la présente       résolution au Conseil, à la Commission, au gouvernement et au parlement de       Tunisie ainsi qu’à la présidence en exercice de l’Assemblée parlementaire       euro-méditerranéenne.
 Remarque de la rédaction de TUNISNEWS :
 Nous invitons nos lecteurs à faire un petit         tour par ce lien sur le site du parlement Européen.. TRES INSTRUCTIF :         
         
 
Intervento di Vittorio AGNOLETTO,         europarlamentare della Sinistra unitaria europea
 
 Sessione plenaria, 13 giugno 2006 – Strasburgo                  «Presidente,         la violazione dei diritti umani in Tunisia assume ormai aspetti         drammatici.                  Il governo tunisino ha, ancora una volta, impedito lo svolgimento del         congresso della Lega Tunisina dei Diritti dell’Uomo, con un         dispiegamento di forze di polizia e di servizi segreti che non è         accettabile.         Ricordo che la Lega Tunisina fa parte integrante della Lega         Internazionale dei Diritti dell’Uomo, che è un interlocutore         privilegiato delle istituzioni europee, compresa la Commissione         Esecutiva. Si tratta di un’associazione molto apprezzata sul piano         internazionale, che chiede al governo di Tunisi solo alcune riforme         politiche e democratiche che sono indispensabili.                  Non solo la polizia ha impedito fisicamente lo svolgimento della         riunione, ma se l’è presa anche con la Presidente della Sottocommissione         dei Diritti Umani di questo Parlamento, la collega Helene Flautre, che a         Tunisi è stata sottoposta a molestie politiche indegne da parte delle         autorità di un Paese con cui abbiamo rapporti privilegiati. A lei,         Signora Flautre, va tutta la solidarietà mia personale e dell’insieme         del nostro gruppo parlamentare, che estendo anche all’amico MOKHTAR         TRIFI, presidente della Lega Tunisina e a tutti i suoi collaboratori.                  Ricordo anche che rimangono bloccati dei fondi che la Commissione ha         stanziato per progetti di promozione dei diritti umani. Di fatto         dobbiamo prendere atto che tutta l’Unione Europea è ostaggio, ripeto,         ostaggio politico di un governo che ha deciso di calpestare tali diritti.                  E’ venuta dunque l’ora di reagire: la Commissione Europea deve smetterla         di nascondersi dietro le proprie responsabilità, coprendosi dietro le         divisioni in seno al Consiglio dell’Unione, e alle posizioni di veto         poste in particolare dalla Francia.                  Chiedo formalmente che la Commissione lanci le procedure per convocare         una riunione straordinaria del Consiglio d’Associazione Euro-Tunisino         per una valutazione sullo stato delle libertà politiche e civili in quel         Paese.                  E non dobbiamo aver paura di evocare anche la possibilità di sospendere         l’Accordo di Associazione UE-Tunisia in base al suo articolo 2: lo dico         anche come relatore sul rapporto sulla « clausola democratica », approvato         all’unanimità dall’Europarlamento, che ci dà tutta la legittimità         politica per chieder tale sospensione e per sollecitare la formazione e         convocazione urgente delle SottoCommissione sui diritti umani.                  Altrimenti , la Commissione ed il Consiglio ci dicano che intendono         rimanere succubi di un governo dispotico che a Tunisi pretende di dire         cosa si deve fare a Bruxelles: sappiate comunque che non avrete questo         Parlamento con voi!»
 
Le seul tort de Zineddine (suite)
 
             
            Zineddine Ouslati (deux mois et demi) a fini par obtenir son             passeport auprès du Consulat général de Tunisie à Paris.
 
 
            Grâce à la mobilisation de ses très nombreux amis, Zineddine sera             demain, vendredi, au Kef, avec les siens.             Bon voyage !
             
 LT
  
 Plainte contre un diplomate tunisien:                         
la justice française accusée             d’inertie
 
                         AFP, le 15juin 2006 à13h22             STRASBOURG (France), 15 juin 2006 (AFP) – L’avocat d’une Tunisienne             qui accuse un ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg de l’avoir             torturée a dénoncé jeudi auprès de l’AFP « l’inertie de la justice             française », deux ans après la clôture de l’information judiciaire             sur cette affaire.
                         En mai 2001, Mme Z., Tunisienne vivant en France depuis 1997 et dont             le mari est un opposant tunisien, avait déposé             plainte contre Khaled Ben Saïd, vice-consul de             Tunisie à Strasbourg. Elle l’accusait d’avoir pratiqué sur elle des             actes de torture et de barbarie alors qu’il était fonctionnaire de             police en Tunisie, en 1996.
                         Le diplomate avait quitté la France précipitamment fin 2001, peu de             temps avant l’ouverture d’une information judiciaire le 16 janvier             2002. Les autorités tunisiennes n’ont jamais donné suite à une             commission rogatoire délivrée le 2 juillet 2003 par Jean-Louis             Jacob, le juge d’instruction de Strasbourg chargé du dossier.
                         Interrogé, le parquet de Strasbourg a invoqué la « complexité » de             l’affaire et a regretté qu’il n’ait pas été possible d’interroger            l’auteur présumé en raison de sa fuite             sous couvert de l’immunité diplomatique.
                         Pour l’avocat de Mme Z., Me Eric Plouvier, M. Ben Saïd ne             bénéficiait pas d’immunité diplomatique dès lors qu’il était             soupçonné de crime.
                         La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH)             a dénoncé de son côté « deux ans d’attente injustifiée » et a réclamé             le renvoi du tortionnaire présumé devant un tribunal français.
                         L’action en justice contre l’ancien vice-consul tunisien a été             engagée dans le cadre de la Convention de New York contre la torture,             ratifiée par la France. Celle-ci fait obligation au pays contractant             de « juger tout tortionnaire présumé +qui se trouve sur son             territoire+, cette condition de présence s’appréciant au moment du             dépôt de la plainte », a précisé la FIDH.
  
 
 
 Network of African Freedom of Expression         Organizations (NAFEO)                  
Statement of Freedom of Expression         in Africa
 
                          Lagos, Nigeria, June 13, 2006                  On June 12 to 13, 2006, the Coordinating Group of the Network of African         Freedom of Expression Organizations (NAFEO) met in Lagos to deliberate         on:                  media freedom and freedom of expression in Africa          ways of strengthening organizations working for media freedom and         freedom of expression;          strategies and programmes for defending and promoting press freedom and         freedom of expression in Africa; and          plans for strengthening the NAFEO, and developing action plans for         interventions to promote the network objectives in the next one year                  At the meeting in Lagos, the Coordinating Group of NAFEO observed that         the conditions of press freedom and freedom of expression are         deteriorating rapidly or systematically in all regions of Africa.  There         is a marked increase in the arrests, detention, repression and general         harassment of journalists, media and other communications workers.                    The meeting also observed that many governments have either introduced         new legislation, or have intensified the application, of laws that         criminalize journalistic work and free expression.                  The NAFEO would like to state that the increasing deterioration of free         expression goes on in most countries in Africa today.  However, the         following countries constitute the hot spots of extreme violations of         press freedom and freedom of expression:                  The Gambia         Ethiopia         Eritrea         Zimbabwe         Tunisia, and         Swaziland.                  In two weeks, that is on July 1 and 2, the African Union Summit will be         held in Banjul, capital of one of the most violent violators of these         freedoms on the continent.   We take this opportunity to call on African         leaders to take urgent steps to:                  End the attacks on press freedom and freedom of expression;          Free all journalists and other citizens arrested, detained or imprisoned         for exercising their rights to free expression;          End all pending criminal prosecution of all journalists and other         citizens charged for exercising their right to free expression by any         medium;          Repeal all laws that criminalize free speech, including anti-terrorism         legislation;          End censorship of any medium of communication, including the Internet;         and          Respect their citizens’ rights to publish, broadcast, and use the         Internet without hindrance.                  Democracy will be empty in Africa if the citizens of our continent         cannot enjoy one of the basic human rights and fundamental pillars of         democracy – freedom of expression.                  Having met in Lagos, we are appealing especially to President Olusegun         Obasanjo, President of Nigeria, to use his influence within the African         Union, to remind his colleague heads of state, particularly those of the         above-named countries, to end the repression of press freedom and         freedom of expression.                  Our Network is launching a campaign to end the repression of these         rights in our countries.                  NAFEO therefore takes this opportunity to appeal to the mass media,         human rights organizations and other civil society groups all over         Africa, to join in this campaign to protect and promote media freedom         and freedom of expression in Africa.                  About NAFEO                  Following a meeting held in Accra, Ghana, from October 28 to 30, 2005,         media freedom and freedom of expression organisations in Africa came         together to form the Network of African Freedom of Expression         Organisations for the purpose of strengthening coordination and         collaboration among themselves in the promotion and defence of media         freedom and freedom of expression across all the regions of Africa,         including the North, Southern, East, the Horn, Central, and West Africa,         as well as in all the Islands.                    Current Member Organizations of NAFEO                  Journaliste en Danger (JED), Kinshasa          Media Foundation for West Africa (MFWA), Accra          Media Institute for Southern Africa (MISA), Windhoek          Media Rights Agenda (MRA), Lagos          AFMF: Africa Free Media Foundation (formerly NDIMA Network for the         Defence of Independent Media in Africa), Nairobi          AMDISS: Association for Media Development in Southern Sudan, Juba          CNLT: National Council for Liberties in Tunisia, Tunis          EFJA: Ethiopian Free Press Journalists Association , Addis Ababa          FAMEDEV: Inter-Africa Network for Women, Media, Gender Equity &         Development, Dakar          FXI: Freedom of Expression Institute, Johannesburg          NGE: Nigerian Guild of Editors, Abuja          OMAC: Organisation des Medias d’Afrique Centrale, Bujunbura          OTM: Observatoire Togolais des Medias, Lome          PIWA: Panos Institute West Africa, Dakar          SCFE: Somali Coalition for Free Expression, Mogadishu          TAEF: All Africa Editors Forum, Johannesburg          URATEL: Union des Radios & Televisions libres du Togo, Lome          WAJA/OJAO: West Africa Journalist Association/ Union des journalistes de         l’Afrique de l’Ouest, Bamako          CREDO: Centre for Research Education & Development of FOX & Association         Rights, London          Working Group for Press Freedom and Free Expression in North Africa,         Casablanca  
          
 
Le prisonnier politique Ali           Aoun lance un SOS
             
          Lors d’une conversation téléphonique avec un proche du prisonnier           politique Ali Aoun, détenu à la prison civile de Gabès et condamné à           23 ans d’emprisonnement, dont il a déjà effectué quinze, ce dernier a           transmis un message où il demande aux organisations internationales et           de droits de l’homme d’intervenir d’urgence pour le sortir des           épreuves et des méthodes inhumaines qui lui sont appliquées           quotidiennement dans la prison, largement injustifiées, et ne relevant           que de la vengeance de la part de l’administration de la prison. Elles           n’ont pour seule raison d’être que sa qualité de prisonnier du           mouvement de la Nahdha (…)
                     Il exhorte toutes les organisations et associations concernées par les           droits de l’homme à le prendre en considération et à s’informer de sa           situation et de ses conditions d’incarcération, surtout en ces chaudes           journées d’été où il est pénible de supporter la surpopulation,           l’humidité et le manque d’aération, sans compter les brimades           psychiques et physiques (…)           Toute personne ayant lu cet appel en provenance des bunkers de           l’asservissement et de la destruction est sollicitée pour venir en           aide à ce prisonnier en détresse et à ses frères d’infortune dont les           voix et les cris ne nous parviennent pas (…)                       Fakhri Chelligue           Hollande           14 juin 2006                       (Source : Tunisnews du 14 juin 2006)           (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par l’auteur de la           version en arabe, LT)
 
 
Mohammed Akrout à nouveau en         grève de la faim
 
 par Luiza Toscane                   Mohammed Akrout, prisonnier politique, a commencé une nouvelle grève de         la faim depuis le 7 juin dernier à la prison du 9 avril à Tunis. Il         entend ainsi protester contre le retard inexplicable des courriers dans         les deux sens (prison-famille ou famille-prison) quand ce n’est pas la «         perte » de certains courriers. Ainsi il faut quinze jours à une lettre         pour parvenir aux siens. Quant à un courrier expédié par sa famille en         date du 30 avril, il ne lui est jamais parvenu.                  A cette protestation, s’ajoutent un certain nombre de revendications :         pouvoir consulter de toute urgence un médecin et pouvoir recevoir les         livres demandés. Ces revendications ne sont pas nouvelles mais elles         n’ont jamais été exaucées et ce n’est pas faute d’avoir lutté. Mohammed         Akrout a mené un nombre incalculable de grèves de la faim, dont les plus         récentes étaient très longues.                  Mohammed Akrout (Ben Ayed), est âgé de cinquante-quatre ans. Il est         marié et père de six enfants. Il a été arrêté en 1991 et condamné à         l’emprisonnement à perpétuité par le tribunal militaire de Bouchoucha le         28 août 1992. Il a bénéficié en novembre 2003 d’une remise de peine qui         a porté sa peine à trente ans puis de nouvelles réductions qui         aboutiraient à le faire sortir de prison d’ici six ans et quelques mois.                  En 2005 et 2006, il a lutté pour voir améliorer ses conditions de         détention. En effet, il souhaite être rapproché du domicile de sa         famille qui habite à Gabès, dont la prison actuelle est distante de 400         kilomètres. Il exige un régime alimentaire adapté aux diverses         pathologies dont il souffre (cardiaque, rénale, nerveuse, hypertension         et cholestérol) ainsi que des soins médicaux réguliers car son état ne         cesse de s’aggraver sous l’effet conjugué de la mauvaise hygiène de la         cellule (humide, sanitaires à l’intérieur), les mauvais traitements dont         il a fait l’objet (ses dents ont été cassées) et de ses grèves de la         faim à répétition.                  Il exige le droit à une correspondance libre, à des visites directes et         d’une durée d’au moins une demi heure. Ses luttes ? Des grèves de la         faim, notamment à la prison de Sfax : ainsi il a mené une grève de         quatre jours en juin-juillet 2005, une grève de trente-cinq jours du 29         août au 31 octobre 2005, une grève de quarante-quatre jours du 6         novembre 2005 au 29 décembre 2005, puis une grève de quatre jours du 6         au 10 janvier 2006, et une grève de cinquante cinq jours commencée le 9         février 2006 à laquelle les autorités ont réagi en le transférant en         avril dernier à la prison de Tunis …                   Mohammed Akrout a repris son combat. L’amélioration de ses conditions         d’incarcération et sa libération dépendront aussi de notre solidarité à         tous.                  Luiza Toscane, 14 juin 2006                  (Source : www.reveiltunisien.org , le 14         juin 2006)  
 Tunisie :          
Mort de M.         Tarek Ayari suite aux mauvais traitements infligés par le chef du         poste de police de la Cité Ennour (Tunis)
 
                          Cas TUN 140606                  Mauvais traitement / Mort                  Le Secrétariat international de l’Organisation mondiale contre la         torture (OMCT) requiert votre intervention dans la situation suivante en         Tunisie.                  Brève description des faits :                  Le Secrétariat international de l’OMCT a été informé, par une source         fiable, de la mort de M. Tarek Ayari (24 ans, petit commerçant), le 11         mars 2006, suite au coup de manche de pioche qui lui a été asséné à la         tête par M. Bechir Rahali (dit Fella), chef du poste de police de la         Cité Ennour, El Ouardia IV, Tunis.                  Selon cette source, dans le cadre d’une rafle opérée par les services de         police du commissariat de la Cité Ennour, M. Tarek Ayari a été pris en         chasse, en voiture, par le chef de poste M. Bechir Rahali (dit Fella).         Une fois à sa hauteur, M. Bechir Rahali (dit Fella) s’est arrêté, est         descendu de son véhicule, et a porté un coup de manche de pioche à la         tête de M. Tarek Ayari. Celui-ci s’est effondré sur le sol. Selon cette         même source, le chef du poste de police lui aurait dérobé ses chaussures         et son téléphone portable, puis l’aurait abandonné sans secours.                  Selon les informations en notre possession, M. Tarek Ayari a été conduit         à l’hôpital Habib Thameur par son frère, qui avait été alerté.         Inconscient, il a été placé sous assistance respiratoire. Selon les         proches qui ont pu le voir, il avait un hématome à l’épaule, une         blessure au genou ainsi qu’au niveau de la main droite, et un ongle         arraché au gros orteil. M. Tarek Ayari est décédé le 11 mars 2006 vers         19h45. Vers 2h30-3h00 du matin, la police s’est rendue au domicile de         ses parents pour leur annoncer son décès.                  Son corps a été transféré par la police de l’hôpital Habib Thameur à         l’hôpital Charles Nicole pour y être autopsié. Ses parents ont pu         récupérer sa dépouille le 13 mars 2006. L’enterrement de M. Tarek Ayari         a eu lieu le jour même sous forte surveillance policière.                  L’OMCT demande aux autorités tunisiennes de garantir une enquête         indépendante, exhaustive et impartiale sur les circonstances de la mort         de M. Tarek Ayari, d’identifier les responsables, et le cas échéant de         les traduire en justice, et de garantir une réparation adéquate à la         famille du défunt.                  Actions requises :                  Nous vous prions de bien vouloir écrire aux autorités de la Tunisie,         leur demandant :                  i. de garantir une enquête indépendante, exhaustive et impartiale sur         les circonstances de la mort de M. Tarek Ayari, d’identifier les         responsables, et le cas échéant de les traduire devant un tribunal civil         indépendant, compétent et impartial et de leur appliquer les sanctions         pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi ;                  ii. de garantir une réparation adéquate à la famille de M. Tarek Ayari ;                  iii. de garantir le respect des droits de l’homme et des libertés         fondamentales dans tout le pays selon les lois nationales et les normes         internationales, et notamment la Convention internationale contre la         torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants,         ratifiée par la Tunisie le 23 septembre 1988.                  Adresses :                  M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de         Carthage, 2016 Carthage, Tunisie, Fax : +216 71 744 721 ou +216 71 731         009                  M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie,         Fax : +216 71 562 378                  M. Rafik Haj Kacem, Ministère de l’Intérieur et du Développement local,         Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Tunisie, Fax : ++ 216 71 340 888 ;         Email : mint@ministeres.tn                  M. Kamel Morjane, Ministère de la Défense Nationale, Avenue Bab Mnara,         La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 561 804                  M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, 57,         Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 568 106 ; Email         : mju@ministeres.tn                  M. Bechir Rahali (dit Fella), chef du poste de police de la Cité Ennour,         El Ouardia IV, Tunis                  Ambassadeur, S.E M. Samir Labidi, Mission permanente de la Tunisie         auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, 58 Rue Moillebeau, Case         postale 272, 1211 Genève 19, Suisse, Fax : +41 22 734 06 63 ; Email :         mission.tunisia@ties.itu.int                  Ambassadeur de la Tunisie à Bruxelles, avenue de Tervueren, 278, 1150         Woluwe-Saint-Pierre, Belgique, Tel : + 32 2 771 73 95 ; Fax : + 32 2 771         94 33 ; Email : amb.detunisie@brutele.be                  ***                  Genève, le 14 juin 2006                  Veuillez nous         informer de toute action entreprise en citant le code de cet appel dans         votre réponse  (Source : www.reveiltunisien.org , le 14         juin 2006)
         
  
A Propos De La Pétition « Pour Un         Leader Démocratique Tunisien »
         
 Par: Sahib al himar               Cela fait environ deux mois et demi que nous avons lancé la « Pétition       pour un leader démocratique tunisien », nous avons récolté environ 800       signatures , dont 40 en occident et le reste dans le milieu universitaire       tunisien , il nous avait été impossible de solliciter les autres catégorie       de la société tunisienne , pour une raison de sécurité bien évidente ,       pour nos amis étudiants nous avons exigé des identités non anonymes et       autres pseudonyme , nous avons été plus que surpris par la disponibilité       et l’engagement de ces jeunes , dans une situation normale et même limité       au milieu universitaire , cette pétition et le nombre de signatures sans       aucun doute aurait été multiplié par X fois.               Il est évident que nous avons choisi et encore une fois sans lui demander       son avis MONCEF MARZOUKI par affinités politiques, toutefois les       signataires et nous connaissons beaucoup de cette pétition viennent de       courants politiques très différents, ce qui les liaient c’est le       pragmatisme, l’urgence d’un rassemblement vital et nécessaire, l’intégrité       , le courage et la rigueur morale de MARZOUKI le démocrate.                Toutefois nous restons convaincus , que beaucoup de leaders tunisiens ,       démocrates , patriotes et résistants , et le choix des noms est important       , que ce soit ceux de la grève de la faim du 18 octobre , certains exilés       , certains assignés à résidence en Tunisie , nous pensons entre autre à       messieurs A.ZOUARI , DILOU , MOHAMMED NEJIB CHABBI , M.YAHYAOUI etc.…               Dans le même état d’esprit fédérateur que l’énoncé de cette pétition,       auraient récoltés autant de signatures, tellement l’attente des tunisiens       est grande, tellement leur dégoût et leur ras-le-bol de cette ignoble       dictature sont criants.                Nous allons essayer de diffuser cette liste à une échelle plus grande en       Tunisie et par différents moyens , nous espérons les signatures et l’aide       de ceux qui sans aucun sectarisme , avec honneur et courage viendront à       nous rejoindre pour ce faire , essayer de faire bouger les choses dans le       bon sens , les noms sont secondaires , ce sont les actes qui donneront sa       vérité à toute réalité politique.               http://hurria.canalblog.com/       hurria_tun@yahoo.fr
         
 
Mondial-2006 – Tunisie: le « coaching »         de Lemerre déjà sur le grill
  
        AFP, le 15 juin 2006 à 12h43         Par Philippe GRELARD         MUNICH, 15 juin 2006 (AFP) – Le « coaching » du sélectionneur de la         Tunisie Roger Lemerre est déjà sur le grill après son premier match         (2-2) du Mondial-2006 de football (groupe H) mercredi contre l’Arabie         Saoudite, qui a égalisé puis a pris momentanément l’avantage après deux         changements tunisiens.
                 Quand le technicien français a fait sortir Bouazizi (55), les « Fils du         désert » sont revenus au score (1-1) deux minutes plus tard (57). Pire,         après le remplacement de Chikhaoui (83), l’Arabie Saoudite a pris         l’avantage dans la minute suivante (1-2) grâce à Al-Jaber, entré… deux         minutes plus tôt.
                 Le parallèle est cruel entre le « coaching » de Lemerre et celui de son         homologue Marcos Paqueta, Brésilien à la tête des Saoudiens. Le Normand         s’est défendu en expliquant que ces joueurs remplacés faisaient partie         des quatre Tunisiens avertis (Haggui, Bouazizi, Chedli, Chikhaoui).
                 « Quand un joueur prend un carton jaune en Coupe du monde, ce n’est plus         le même, a-t-il argumenté. Le seul pour qui j’ai fermé les yeux, c’est         Haggui (premier averti à la 35e, mais pas remplacé) ».
                 Il est vrai que le jeu de tête d’Haggui a été précieux dans la défense         centrale tunisienne sur les longs ballons aériens saoudiens.         Et c’est une autre tête, celle de Jaidi dans la dernière minute des         arrêts de jeu (90+3) qui a permis aux Aigles de Carthage d’égaliser         (2-2) et de gagner un peu de répit dans un groupe où l’Espagne a pris         seule les devants.
 Manque de compétition
                 Lemerre avait sans doute peur que les joueurs avertis baissent le pied,         où commettent la faute de trop. Mais l’entraîneur français a maintenant         d’autres soucis à régler jusqu’à lundi et le match contre l’Espagne à         Stuttgart.          Le technicien a déjà annoncé qu’il devra sans doute encore se passer de         son buteur vedette d’origine brésilienne, Santos, touché au genou droit         lors d’un match de préparation.
                 Et la prestation générale de son équipe pour son entrée dans le tournoi         en Allemagne l’inquiète.         « On a eu en fin de match des ressources pour égaliser: mais pourquoi         n’a-t-on pas exploité avant nos possibilités offensives? », s’est-il         ainsi interrogé.
                 « Je crois que mon équipe est en mal de compétition, pour beaucoup de ses         joueurs », analyse-t-il. Le Français avait déjà expliqué la difficulté de         préparer un groupe hétéroclite, où titulaires en clubs (européens ou         nord-africains) côtoient ceux qui ne décollent pas du banc.         « On avait bien entamé le match, mais sans trop de confiance, on n’était         pas trop rassurés, constate encore le sélectionneur. Notre premier but         nous a apporté un peu d’allant, mais pas suffisamment. On a voulu le         gérer et on l’a fait précipitamment ».
                 « On a le sentiment de ne pas avoir encore ouvert la porte (du tournoi,         ndlr), c’est un peu dommage », s’est désolé le sélectionneur, lui qui         était sorti par la fenêtre du dernier Mondial à la tête d’une équipe de         France humiliée au premier tour (un point, zéro but inscrit).         « Je dois dire que je ne peux pas épuiser mes joueurs, donc je dois faire         tourner mon effectif contre l’Espagne », prévient-il. Un nouveau         casse-tête commence.  
 
Mondial 2006: frustration et         déception à Tunis après le match nul contre l’Arabie Saoudite
 
         
        Associated Press, le 15 juin 2006 à 01h13         TUNIS (AP) — Le match nul arraché mercredi soir par les Tunisiens aux         Saoudiens (2-2) pour leur premier match au Mondial allemand a suscité         des réactions mitigées à Tunis où un sentiment de déception mêlé de         frustration prévalait tant chez les techniciens que l’homme de la rue.
                 « Rien n’a marché au sein de l’équipe de Tunisie qui n’était         manifestement pas prête ni psychologiquement ni physiquement », a observé         l’ancien attaquant Adel Jabbari de l’Espérance de Tunis et de l’AS Marsa         qui a déploré l’absence de cran et de volonté chez les Aigles de         Carthage.
                 Selon lui, les Tunisiens « sont tombés dans la facilité après avoir pris         l’avantage en première mi-temps, en sous-estimant l’adversaire ».
                 L’ex-entraîneur national, Youssef Zouaoui, attribuait quant à lui les         défaillances de l’équipe à la « mauvaise préparation et aux blessures »         contractées par plusieurs joueurs qui évoluent dans les championnats         européens.
                 « C’était un match difficile à gérer même au niveau du coaching avec des         joueurs émoussés vu leur état de santé et leur petite forme », a analysé         le prédécesseur de Roger Lemerre pour qui seul Ziad Jaziri, auteur du         premier but et de la passe décisive qui a amené le but égalisateur, a         joué à sa propre valeur.
                 « On était nuls. C’est le plus mauvais match que nous ayons disputé         depuis quatre ans », a admis quant à lui le milieu Adel Chédli peu après         la rencontre sur les ondes de Radio Mosaïque.
                 « Déçu » par sa propre prestation, le sociétaire de Nuremberg a expliqué         la petite sortie des ex-champions d’Afrique en partie par « le stress ».         « Beaucoup de joueurs dont c’était le premier Mondial, n’arrivaient pas à         dormir à la veille du match », a-t-il confié en espérant que lui et ses         camarades « se rattraperont et relèveront la tête » lors des prochaines         rencontres contre l’Espagne et l’Ukraine.
                 Youssef Zouaoui comme Jabbari, meilleur buteur du championnat local en         1995, s’attendent à ce que le sélectionneur français « revoie beaucoup de         choses » aussi bien au niveau de la formation à aligner contre les         Ibériques qu’à celui des postes. Ils citent l’exemple du Bordelais David         Djemmali qui était « complètement dépaysé » comme latéral gauche, alors         que ce joueur pétri de qualité a toujours évolué sur le flanc droit.
                 Pour ces analystes, ce match nul valait tout de même mieux qu’une         défaite et permet d’entretenir l’espoir que les Aigles de Carthage se         libéreront de leur stress et joueront à leur vraie valeur.      
                 Associated Press
         
 
Mondial-2006 – Impossible         d’empêcher totalement les envahisseurs de terrain
 
         
        AFP, le 15 juin 2006 à 14h34
BERLIN, 15 juin 2006 (AFP) – Les organisateurs de la Coupe du monde de       football en Allemagne ont affirmé jeudi faire de leur mieux pour éviter       que des fans descendent sur le terrain, mais ont souligné qu’il sera       impossible de l’éviter totalement.               La sécurité des stades a été prise en défaut deux fois en deux jours:       mercredi par un supporteur tunisien pendant Tunisie-Arabie Saoudite (Munich)       et mardi par un Croate pendant Brésil-Croatie (Berlin).               Les deux hommes ont réussi à descendre sur le terrain drapés dans une       bannière nationale, et ont été évacués sans violence par       les stadiers.               « Nous avons dit que nous n’avions pas de garantie contre ce genre de       choses, a déclaré jeudi le vice-président du Comité       d’organisation Wolfgang Niersbach devant la presse. Personne ne veut un       retour aux grilles autour du terrain, mais nous ne trouvons pas du tout ce       genre de chose amusante. Le jour où l’un d’entre eux portera une arme,       nous dirons +la rigolade est terminée+ ».               M. Niersbach s’est dit ensuite convaincu que la sécurité à l’entrée des       stades saurait empêcher l’entrée d’une arme dans un       stade.               Les deux coupables ont été condamnés à des peines équivalant environ à un       mois de leur salaire, et interdits de stade pour le       reste du tournoi.
         
 TERRIBLE et INQUIETANT:         QUAND LE TRES MAUVAIS « MODELE » TUNISIEN S’ARABISE…  
         
  
 
Un militant égyptien pro-réformes interdit         de soins médicaux (avocat)
 
   
               AFP, le 15 juin 2006 à 15h49       LE CAIRE, 15 juin 2006 (AFP) –  Le ministère égyptien de l’Intérieur       refuse des soins médicaux à un militant pro-réformes qui aurait été       torturé en détention, a accusé jeudi son avocat dans un communiqué.
       « Nous avons remis aujourd’hui une lettre au procureur général, lui       demandant d’obliger le ministère de l’Intérieur à fournir à Mohammad       al-Charqaoui les soins médicaux requis », a affirmé Gamal Eid, également       directeur de l’ONG « Réseau arabe pour les informations sur les droits de       l’Homme ».       « Charqaoui a été soumis à une torture et des abus violents de la part       d’officiers de police au poste de Qasr al-Nil, qui lui ont infligé       plusieurs blessures dans différents endroits de son corps », a-t-il ajouté.       M. Charqaoui et Karim al-Chaer, membres du mouvement d’opposition Kefaya       (Ca suffit), avaient été détenus dans ce poste de police, à la suite d’un       rassemblement de soutien à des magistrats réformateurs le 25 mai au Caire.       Dans une lettre sortie clandestinement de prison, M. Charqaoui avait       indiqué avoir souffert d’abus, notamment de sévices sexuels, des       allégations démenties par le ministère de l’Intérieur.       M. Eid a accusé le ministère de refuser « les soins médicaux nécessaires à       M. Charqaoui, notamment pour son bras gauche. Sa vie est en danger ».
          
 
Une vedette         égyptienne voilée prône « l’iranisation » des actrices
 
                 Par Riad ABOU AWAD                  AFP, le 15 juin 2006 à 06h58         LE CAIRE, 15 juin 2006 (AFP) – Une star du cinéma égyptien, Hanane Turk         a subitement pris le voile islamique, appelant à l' »iranisation » des         actrices, à l’irritation du milieu artistique mais pas de jeunes         internautes arabes.
                 La jeune vedette, à la carrière déjà bien remplie, s’est présentée         voilée au talk show télévisé « al-Beit Beitak ». Elle a donné en exemple         les actrices iraniennes pour qui le voile n’est pourtant pas un choix,         mais une obligation.
                 « Elle doit être devenue folle » a confié à la presse le plus célèbre         réalisateur égyptien Youssef Chahine qui lui avait donné sa première         grande chance à l’écran, en 1994, dans son film « l’émigré ».
                 Car si elle n’est pas la première actrice égyptienne a revêtir le « hijab »         , sous l’influence de prédicateurs « new look », Hanane Turk avait incarné         le rôle principal dans le film « Dounia » sur le désir féminin, fustigé au         nom de l’Islam.
                 « Elle ne m’a absolument rien dit, je suis très intriguée » assure         Jocelyne Saab, la réalisatrice de ce film qui, après des démêlés avec la         censure et de nombreux obstacles, devrait sortir à l’automne au Caire.         Ancienne danseuse étoile, elle s’était rapidement imposée comme une des         stars du cinéma égyptien qui a perdu de son lustre mais reste le plus         prolifique du cinéma arabe, tournant toutes sortes de films et séries         télévisées
                 D’après elle, cela faisait en fait sept ans qu’elle songeait à se voiler.         « Ma famille s’attendait à ma décision d’un moment à l’autre », mais le         déclic est venu après son pèlerinage à La Mecque, en Arabie saoudite.
                 Pour le critique de cinéma, Magdi Al-Tayeb, ce qui arrive à Hanane Turk         ne devient plus exceptionnel. D’autres actrices « glamour » subissent         l’influence de jeunes prédicateurs islamistes comme l’Egyptien Amr         Khaled.
                 Selon lui, ces prédicateurs « soutenus par les magnats du Golfe qui         contrôlent des chaînes satellitaires et société de production visent à ‘voiler’         le cinéma égyptien et à marginaliser les actrices non voilées « .
                 Pour le romancier Ezzat el-Qamahawi, Hanane Turk a tort de se´référer au         cinéma iranien car « en Iran, réalisateurs et comédiens cherchent à         briser le carcan religieux, alors qu’elle veut y enfermer le cinéma         égyptien »
                 L’actrice, qui refuse même désormais de serrer la main des acteurs, a         fait savoir qu’elle continuerait à prendre le chemin des studios.         Pour s’adapter à son nouveau look, le film qu’elle tourne « les enfants         des rues  » a été modifié.
                 Mais si le milieu égyptien du spectacle parait surtout défavorable à la         démarche de Hanane Turk, de nombreux jeunes admiratrices et admirateurs         lui apportent en revanche leur soutien dans les forums sur internet.         Ils semblent même majoritaires parmi les plus de six cents internautes         qui se sont déjà manifestés en arabe, en anglais ou français pour dire         leur sentiment sur l’affaire Turk sur le site de al-Arabiya.net.
                 Et l’un d’entre eux, Khaled, un jeune saoudien, se dit même furieux que         ce site ouvre ce forum avec une photo de Hanane Turk, cheveux noirs bien         lissés, très maquillée et portant boucles d’oreille. « Quel indécence »,         s’exclame-t-il.