TUNISNEWS
Nr 479 du 07/09/2001 |
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أحد أهم المفكرين العرب الذين لا زالوا على قيد الحياة يسافر للعلاج من مرض خطير على نفقته الخاصة
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Le prisonnier politique Zouheir Yacoub est bientôt à son QUARANTIEME jour de grève de la faim: |
Condamné à 3 ans de prison dans un premier procès et relaxé dans un deuxiéme en première instance et en appel, l’administration tunisienne refuse de le libérer alors qu’il a largement accompli sa peine puisqu’il est incarceré depuis mars 1997. L’état de santé de M Yacoub se dégrade de jour en jour et il est incapable de se déplacer.
Sourse: www.zeitounatv.com
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Nous avons reçu les remarques suivantes de l’une de nos abonnés: |
Assalm Alaycom Tout d'abord bravo pour votre action. Elle est très précieuse.Quelques remarques :1) sur certains bulletins on n’arrive pas à voir l'ensemble du contenu. Il y a des titres dans le sommaire en haut, puis il n'y a rien dans le corps du texte en bas.2) vous est-il possible d'ordonner les textes selon l'ordre du sommaire en haut, quitte à faire deux parties une en français etune en arabe. Ca gagnerait en lisibilité. Baraka ALLAH fikom Notre réponse: Merci beaucoup Mme pour votre mail. Il nous offer encore une fois de clarifier certains points: a- Nos abonnés reçoivent chaque jour (grâce à Dieu) notre mail quotidien complet sans aucune diminution.b- Nos amis qui consultant le mail quotidien à partir du site yahoogroups ont, c’est vrai, quelques surprises car tout message qui dépasse les 65 kb est diminué du “surplus”. Et c’est pourquoi vous ne pouvez pas lire la totalité des articles ou des infos sur le site: http://groups.yahoo.com/group/TUNISNEWS c- Nous sommes en train de tout faire pour remédier à ce probléme dans les plus brefs délais. Inchallah.d- En ce qui concerne l’ordre des articles, on essaiera d’éviter tout changemente- Enfin, nous demandons à tous nos amis et abonnés de nous fournir leurs idées et propositions pour améliorer notre travail ..bénévole, volontaire et gratuit Merci à vous tous pour votre fidélité.L’équipe de TUNISNEWS. |
C.N.L.T:
Où est l’Etat de droit ?
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Tunis le 6 septembre 2001 Au moment même où le pouvoir tunisien tente de présenter à l’opinion internationale, à l’occasion de la tenue des jeux méditerranéens, une image d’une Tunisie moderne et démocratique, où la stabilité et la sécurité règnent, il multiplie les violations des droits fondamentaux des citoyens tunisiens ainsi que les persécutions des défenseurs des droits humains. Le CNLT alerte l’opinion publique sur un certain nombre de violations qui le préoccupent concernant la situation des prisonniers d’opinion ainsi que les opposants ou les défenseurs des droits humains. 1- Prisonniers politiques : Plusieurs prisonniers politiques poursuivent des grèves de la faim dans diverses prisons tunisiennes : A la prison civile de Tunis, Zouhayer Yacoub est en grève depuis le 1er août. A la prison de Houareb à Kairouan, Abdelkrim Harouni, Karim Mathlouthi, Lassad Taghouti ont entamé une grève de la faim depuis le 27 août, le même mouvement de grève a été signalé à la prison de Sfax. Tous revendiquent l’amélioration de leurs conditions de détention, notamment l’accès aux soins médicaux, ainsi que l’amnistie générale. Monsieur Habib Ellouz, dirigeant d’Ennahdha détenu depuis près de dix ans au bagne de Borj Erroumi et qui souffre d’insuffisance cardiaque, poursuit une grève de la faim depuis le 28 août en signe de protestation contre le refus de la direction de la prison de lui dispenser les soins nécessaires. En réponse à sa grève, il a été placé au cachot et privé de la promenade quotidienne, de journaux et de livres. Le jeune Abdellatif Bouhjila – condamné à 17 ans de prison par le juge Jedidi Ghani au printemps dernier sans avoir été entendu par la Cour et en l’absence de ses avocats- subit lui aussi l’isolement au cachot, après avoir porté plainte contre le directeur de la prison civile de Tunis pour coups et blessures. L’administration pénitentiaire a refusé de présenter monsieur Bouhjila au procureur de la République 1er bureau en charge de cette affaire. Bouhjila qui poursuit une grève de la faim depuis le 14 juillet, a été transporté à l’hôpital suite à une détérioration grave de son état de santé. Les quatre frères Jhinaoui (détenus de droit commun) ont fait l’objet de mauvais traitements (enchaînés durant plusieurs jours dans un couloir) de la part du directeur de la prison civile de Tunis face à leur refus de signer une déclaration préétablie attestant que leur frère Abderrahman est mort de mort naturelle et qu’ils renoncent à leur plainte pour torture. De même, le détenu Saied, témoin dans cette affaire, fait actuellement l’objet de pressions en vue de renoncer à son témoignage. Ces pressions ne sont pas sans lien avec la plainte pour diffamation (s’agissant de l’affaire Jhinaoui) déposée à Londres contre la direction de la chaîne Al Mustakillah. L’administration pénitentiaire continue de refuser aux avocats la visite du président du MDS, Mohamed Moada, arbitrairement détenu à la prison civile de Tunis depuis le 19 juin 2001. Maitre Néjib Hosni, mandaté par le CNLT, s’est vu opposer une fin de non recevoir à la demande de visite qu’il a déposée au début du mois d’août. 2- Procès politiques et arrestations arbitraires : Le 4 septembre courant, Lotfi Idoudi, ancien dirigeant de l’UGTE en détention depuis 8 ans, a comparu devant le tribunal de première instance du Kef pour répondre d’une condamnation par contumace à laquelle il a fait opposition. La cour a reporté l’affaire au 3 octobre. Le 19 septembre, Lassaad Khemiri comparaîtra à nouveau devant la chambre criminelle de Tunis pour répondre de « crime d’appartenance à association non reconnue ». Monsieur Khemiri qui a déjà purgé 8 ans de prison ferme pour les mêmes chefs d’inculpation a été incarcéré à nouveau le 25 novembre 2000. Abdallah Drissa qui purge actuellement une peine de 17 ans à la prison civile de Tunis a eu confirmation qu’il a été condamné par contumace (alors qu’il était à la disposition de l’administration pénitentiaire) dans quatre affaires différentes pour les mêmes délits. Ses avocats ont fait opposition et attendent que les audiences soient fixées. Abdelbasset Daly, livré le 15 août par les autorités italiennes, a été présenté en état d’arrestation devant le juge d’instruction du tribunal militaire qui lui a présenté des PV préétablis à signer en l’absence de ses avocats. Les avocats qui se sont présentés par la suite au juge n’ont eu droit qu’à un dossier partiel. Monsieur Fadhel Beldi, ancien prisonnier politique et figure politique connue de l’islam modéré a été arbitrairement arrêté le 3 septembre dans les locaux du ministère de l’intérieur durant 24 heures puis relâché après avoir subi des traitements inhumains et dégradants. 3- Campagnes de diffamation : Relayant les agressions policières, plusieurs journaux liés aux services de sécurité (dont Al Hadeth, Al Chourouk, Les annonces, l’Observateur…etc.) poursuivent en toute impunité leur campagne de diffamation visant nommément des opposants ou des défenseurs de droits humains en des termes orduriers et les qualifiant de « traîtres à la patrie. » Après avoir pris à partie Kamel Jendoubi, Khémaies Chamari, Khémaies et Fatma Ksila, Néjib Hosni, Khédija Cherif, Chawki Tabib, Radhia Nasraoui, Raouf Ayadi, Mohamed Charfi, Hachemi Hamdi…etc, cette presse de caniveau concentre son fiel, ces derniers temps, sur madame Souhayr Belhassen, la vice-présidente de la LTDH chargée des relations extérieures, qui a fait l’objet d’agressions physiques répétées de la part de la police politique au printemps dernier. Il faut rappeler que madame Belhassen, mandatée par la LTDH, vient d’achever une tournée en Europe où elle a rencontré plusieurs représentants d’ONG internationales ainsi que des parlementaires européens et des représentants de la Commission Européenne auprès desquels elle a défendu le dossier des droits de l’homme en Tunisie ainsi que de la liberté de la presse. C’est probablement la force de conviction de madame Belhassen qui suscite le courroux des transfuges du Ministère de l’intérieur dont les larmes de crocodiles sur les souffrances des peuples irakien et palestinien (dont madame Belhassen serait l’instrument !!) ne trompent personne. Le CNLT constate qu’aucune des plaintes pour diffamation ou pour agression déposées depuis des années par les représentants de la société civile n’a eu de suite judiciaire et que cette presse de caniveau continue de sévir en toute impunité ! 4- La persécution policière Le local du CNLT subit depuis plusieurs mois un véritable siège de la part d’une équipe renforcée de la police politique qui assure une surveillance constante nuit et jour. Le 6 septembre, ces policiers en civil se sont postés devant l’entrée et ont interdit à toute personne étrangère à l’immeuble d’accéder. Plusieurs avocats, amis et membres du CNLT se sont vus ainsi interdire l’accès au siège du CNLT. Des pressions et des menaces continuent à être exercées à l’encontre du Magistrat Mokhtar Yahyaoui suite aux déclarations qu’il a faites à la presse. Plusieurs dirigeants du CNLT et de la LTDH subissent une surveillance policière étroite qui les suit dans tous leurs déplacements, il en est ainsi en particulier de monsieur Ali Ben Salem, membre dirigeant du CNLT à Bizerte, de Adel Arfaoui, membre du CD de la LTDH à Jendouba ou de Ali Zeddini, membre du CD de la LTDH au Kram. Le tarissement des ressources et la mise en quarantaine sociale constituent les formes de persécution que privilégie la police politique. Non satisfaite de la présence de ces « commissariats volants » qui collent quotidiennement à chacun des militants de la société civile, interdisant toute réunion publique ou privée, la police tente l’encerclement économique qui vise notamment les avocats. C’est ainsi que les clients de Maître Hédi Manaï, membre du comité de liaison du CNLT, sont dissuadés, par des policiers en faction (dans une voiture de police régulière) devant son cabinet à Jendouba, de lui confier leurs affaires. Ceux qui persistent sont menacés de perdre leurs affaires et interrogés au commissariat sur leur lien avec l’avocat. Les chauffeurs qu’il engage pour conduire sa voiture (une insuffisance motrice l’empêche de conduire) sont systématiquement harcelés jusqu’à ce qu’ils démissionnent (il a recruté 4 en l’espace de trois mois), les voitures de transport public qu’il prend subissent une fouille minutieuse dans le but d’éviter ce voyageur encombrant. Quatre voitures de police banalisées l’escortent en permanence jusqu’à son domicile afin qu’il soit infréquentable dans cette petite ville frontalière de l’Algérie. Ses lignes de téléphone sont régulièrement perturbées. Maître Manaï a déposé une plainte auprès du Conseil de l’Ordre des Avocats. D’autres avocats actifs dans le domaine de défense des libertés subissent à des degrés divers le même encerclement policier, comme Maîtres Mokhtar Trifi, Néjib Hosni, Samir Ben Amor, Mohamed Abbou, Anwar Kousri, Ayachi Hammami ou Raouf Ayadi qui voient leur portefeuille clientèle réduit comme peau de chagrin. Maître Radhia Nasraoui qui connaît depuis des années ce genre de persécution, a vu ces derniers jours (depuis que son mari, Hamma Hammami, Porte parole du PCOT contraint à la clandestinité, a intervenu sur la chaîne Al Mustakillah) la surveillance policière se resserrer autour d’elle, allant jusqu’à la suivre à la plage et la surveiller en train de baigner ses enfants ! La coupure des lignes de téléphone : Une autre forme de persécution consiste à couper les lignes de téléphone des militants en vue de les isoler. C’est ainsi que ces derniers temps, Taoufik Ben Brik, Om Zied, Moncef Marzouki, Lassad Jouhri, Tahar Chaieb, Omar Mestiri, Souad Gharbi, Ayachi Hammami, ont vus leurs lignes abusivement coupées. Maître Néjib Hosni reste privé de téléphone à son cabinet et à son domicile depuis 1996. Le vol et l’effraction : Les cambriolages nocturnes effectués par les agents de la « sécurité de l’état » en signe de représailles sont devenues monnaie courante et sont commis avec arrogance. La nuit du 4 août, Hichem Gribaa, ancien vice-président de la LTDH a vu son cabinet d’études en communication saccagé, ses dossiers déchirés et ses meubles détruits, rien n’a été pris. Le commissaire chargé de l’enquête a refusé d’orienter la plainte contre les services dépendants de l’autorité directe du Secrétaire d’Etat à l’intérieur, Mohamed Ali Ganzoui, malgré l’insistance du plaignant. Le cabinet est actuellement hors d’usage et M. Gribaa ne peut pas reprendre son travail. De même Sihem Bensedrine a vu son GSM disparaître de son armoire personnelle à son domicile le 24 août et le lendemain, la puce du GSM a reparu dans une enveloppe cachetée au nom des services de la « sécurité de l’état » ! Privation de passeport et interdiction de voyager : En dépit de l’amendement de 1998 sur les passeports qui limite la décision d’interdiction de voyager à la seule compétence du juge, l’administration policière continue de disposer de la liberté de circulation du citoyen à sa guise. Plusieurs milliers de citoyens et particulièrement des jeunes continuent à être arbitrairement privés de passeport dont la police use comme d’un privilège qu’elle monnaye. -Monsieur Tahar Chaieb, militant syndicaliste, a été empêché de voyager le 28 juillet dernier, suite au vol de son passeport par un agent de la compagnie Tunis Air, à l’instigation de la police politique, lors des formalités d’enregistrement. Cet acte fait suite à une série de harcèlements qui ont ciblé ces derniers temps M. Tahar Chaieb et sa famille après sa décision de constituer avec un groupe de syndicalistes un nouveau syndicat autonome. -La police politique a encore une fois mis à contribution des agents de la compagnie Tunis Air qui ont annulé leurs réservations le 17 août, afin d’empêcher Madame Souad Gharbi, membre du BP du MDS et Maître Ayachi Hammami, militant des droits de l’homme, de partir à Londres afin de participer à une émission de la chaîne Al Mustakillah consacrée à Mohamed Moada, président du MDS détenu arbitrairement. -Maitre Néjib Hosni, membre dirigeant du CNLT continue d’être arbitrairement privé de passeport. Il en est de même de du Professeur Moncef Ben Salem auquel la police a refusé de délivrer l’accusé de réception de la demande qu’il a déposée le 30 juillet dernier. -Sihem Bensedrine a été arbitrairement empêchée le 1er septembre courant de quitter le territoire. Le juge d’instruction du 4e bureau qui instruit son affaire a affirmé qu’il n’a pas émis à son encontre d’interdiction de voyager. -La même interdiction illégale a été pratiquée au mois de juin dernier à l’encontre de Sadri Khiari, membre dirigeant de RAID ainsi que Mohamed Ali Bedoui, membre du CNLT, en l’absence de toute disposition judiciaire, comme le prévoit la loi. Le Dr Moncef Marzouki, ancien Porte parole du CNLT, subit quant à lui la même interdiction arbitraire depuis le début de l’année, alors que l’interdiction prononcée par le juge d’instruction a été levée dès sa comparution devant le tribunal de première instance au mois de décembre 2000 qui, rappelons-le, l’a condamné à un an de prison. Le verdict de la Cour d’appel dans cette affaire sera rendu le 27 septembre courant. Le Conseil des libertés constate qu’en dépit des promesses d’ouverture démocratique, les autorités tunisiennes poursuivent leur politique sécuritaire qui met en danger les institutions de l’Etat et ouvre la voie à tous les dérapages. Cette préoccupation sécuritaire a encore été renforcée ces derniers temps par la nomination de tortionnaires notoires à des postes de responsabilité, notamment à la direction générale de la sûreté nationale (Ali Mansour) ainsi qu’un corrompu notoire à la tête de la police judiciaire (Fethi Mimouni). Le CNLT, qui condamne avec la plus grande fermeté ces violations flagrantes des droits fondamentaux des citoyens tunisiens, appelle les autorités publiques à tenir compte des aspirations des citoyens tunisiens à une vie digne et libre et à respecter l’Etat de droit. Il les invite notamment à promulguer une loi d’amnistie générale et à libérer tous les prisonniers d’opinion, mesure préalable à toute intention d’ouverture crédible. Pour le Conseil La porte-parole Sihem bensedrine Source: http://naros.8m.net |
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Strasbourg, le 6 Septembre 2001. A l’initiative d’Harlem Désir (Socialiste), Olivier Dupuis (Radical), Hélène Flautre (Verts), Cecilia Malmstrom (Libérale) et Roselyne Vachetta (Gauche Unitaire), une quarantaine de députés ont déposé ce matin la candidature de Madame Sihem Ben Sédrine au Prix Sakharov 2001. Journaliste et éditrice, ancienne vice-présidente de la LTDH, Sihem Ben Sédrine est la porte-parole du Comité National pour les Libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu par les autorités). Elle dirige la maison d’édition Aloès, ainsi que le magazine « En ligne » Kalima (censuré en Tunisie) et elle est Secrétaire Générale de l’Observatoire pour la défense des libertés de la Presse, de l’édition et de la création (OLPEC), affilié au réseau international de RSF. Infatigable militante des libertés et des droits humains, Sihem Ben Sédrine n’a cessé, depuis des années, d’être harcelée par la police tunisienne. Suite à sa participation à l’émission « Le grand Maghreb » de la chaine de télévision Al Mustakillah du 17 juin 2001 où elle avait évoqué la question de la torture et celle de la corruption en Tunisie et elle avait fait référence aux propos tenus devant témoins par un magistrat, elle a été arrêtée à son retour à Tunis. Incarcérée pendant 47 jours, elle est toujours poursuivie et risque une peine de détention de plusieurs années. Message envoyé à Tunisnews par Mr Mondher Sfar
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Deux anciennes victimes de la torture en Tunisie à l'honneur en Grande Bretagne. |
RÉSEAU EURO-MÉDITERRANÉEN DE LA JEUNESSE CITOYENNE Paris le 06 septembre 2001 Communiqué Après une tournée ,dans le cadre de la compagne mondiale contre la torture, initié par Amnesty International, le deux jeunes militants tunisiens, co-fondateurs du REMJC(Réseau euro-méditerranéen de la jeunesse citoyenne), Imen DEROUICHE et Nouredine BENTICHA, viennent d’être nommés Vices-Président d’honneur de l’université de LEICESTER en Grande Bretagne pour une periode de trois ans comme geste de reconnaissance de leurs activités et leurs engagements en faveur des libertés et des droits humains en Tunisie. Une cérémonie universitaire sera organiser dans le mois prochain à l’honneur de nos camarades. Nous rappelons qu’au mois d’avril Imen et Nouredine ont était les lauréats du prix « Loùnes Maatoub » pour les jeunes défenseurs de droits humains décerné par la délégation PSE au Parlement européen. Le REMJC se félicite pour cette nomination, félicite le deux camarades et les encourage dans leurs combat. Pour le REMJC Le responsable d’information Dominique DJOSS
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TUNISIE
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– L’ancien Premier ministre Mohamed Mzali, qui vit en exil à Paris depuis quinze ans, s’apprête à rentrer en Tunisie. Accusé de mauvaise gestion et de malversations, il avait été limogé en 1986, puis condamné, l’année suivante, à une peine de prison ferme et à une lourde amende. Son passeport lui a été restitué en 1999, mais l’ancien chef du gouvernement refusait de regagner son pays, exigeant au préalable l’annulation de sa condamnation et la restitution de sa maison de La Soukra, dans la banlieue de Tunis, entre-temps cédée à l’Association des magistrats. Plusieurs responsables du Comité international olympique (CIO), dont Mzali est membre à vie, se sont récemment entretenus de la question avec les autorités tunisiennes. Réponse de ces dernières : « Il peut rentrer chez lui quand il le désire, nous n’avons aucun problème avec lui. » Encouragé par ce feu vert, l’intéressé a engagé une procédure judiciaire en vue de l’annulation du jugement prononcé contre lui. Sourse: www.jeuneafrique.com |
LES PAYSANS TUNISIENS SUBISSENT DE PLEIN FOUET LES REPERCUSSIONS DOULEUREUSES DE LA SECHERESSE QUI DURE DEPUIS PLUS DE TROIS ANNEES..
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Aide au profit de 80.000 petits agriculteurs en raison de la sécheresse
Posté le 05/09/2001 08:19:00
TUNIS, 5 sept (AFP ) – Des aides en nature vont être fournies à 80.000 petits agriculteurs tunisiens ayant souffert de la sécheresse, afin de les aider pour le démarrage de la nouvelle saison agricole, a-t-on appris mercredi de source officielle à Tunis. Quelque 60.000 petits agriculteurs recevront des semences, tandis que 20.000 autres recevront des engrais, a-t-on annoncé à l’issue d’un entretien entre le président Zine El Abidine Ben Ali et le Premier ministre Mohamed Ghannouchi. Par ailleurs, en vue d’améliorer le rendement des grandes cultures et d’inciter les agriculteurs à recourir aux semences à haut rendement, le prix des semences sélectionnées de céréales sera maintenu, de même que le système de troc qui était en vigueur l’an dernier. Enfin, dans le souci de circonscrire certaines maladies et de les éradiquer, un programme d’intervention sera mis en oeuvre en vue d’assurer le traitement et de garantir la disponibilité des pesticides. |
البوسنة: السجن 9 سنوات لتونسي قتل مصريا لخلافات دينية |
سراييفو: عبد الباقي خليفة قضت محكمة بوسنية بسجن التونسي كمال بن علي كراي الملقب بأبو حمزة (رامبو) تسع سنوات لقتله في 17 يناير (كانون الثاني) 1997 المصري هشام ذياب بسبب خلافات فكرية ومذهبية. وتقول حيثيات القضية ان الجريمة وقعت قرب مركز إسلامي في البوسنة كان يديره أصوليون عرب، وأغلقته الحكومة البوسنية بعد ذلك مباشرة. وفي حين طالب ممثل الادعاء بتشديد العقوبة على المتهم، طالب محامي كراي باطلاق سراحه، مجادلا بأن مسافة الـ300 متر التي حددتها المحكمة وقالت ان المتهم اطلق النار منها، لم تكن كافية لقتل الضحية بمسدس يوغوسلافي مداه الاقصى 300 متر. لكن المحكمة تأجلت لسبب آخر تماما، وهو بروز معلومات تشير الى ان الضحية المدعو هشام ذياب لم يقتل وإنما قام القتيل باستخدام جواز سفره وسافر به لبلدان عدة قبل ان يستقر به المقام في البوسنة. وتقول مصادر الداخلية البوسنية ان الشخص الذي انتحل اسم ذياب لم يعرف اسمه او لقبه بعد، ولا تزال الشرطة الدولية (الانتربول) تحاول في البوسنة فك الشيفرة المستعصية ومعرفة الهوية الحقيقية للقتيل. واضاف مصدر من الداخلية البوسنية لـ«الشرق الأوسط» ان «المحكمة تنتظر وثائق تصلها من مصر حيث ان معرفة صاحب الجواز الحقيقي تساعد في كشف هوية القتيل». وتقول مصادر العرب في البوسنة ان الجريمة وقعت بسبب خلاف حول المذهبين السني والشيعي. (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط اللندنية ليوم 6 سبتمبر 2001)
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LE “PLAIDOYER” DE M.CHARFI SUSCITE DES REACTIONS SUR DES FORUMS TUNISIENS. EXTRAITS.. Réponse au plaidoyer de Charfi |
Envoi de Bouwazra le 05 Septembre 2001: Comme ce site commence à prendre de l’importance aux yeux des internautes, je m’attendais à ce que de plus en plus de tunisiens viennent s’y exprimer et exposer et défendre leur point de vue. C’est une bonne chose, non seulement parce que les tunisiens de tout bord- en prison ou en exil- peuvent dialoguer librement sur un support médiatique chose qu’on a jamais vu en Tunisie en 35 ans d’indépendance, mais aussi parce que cela permet de connaître des points de vue jusqu’à la inconnus. La peur de la police politique du général Ben Ali, la timidité de ceux qui ne peuvent pas ou qui n’ont pas l’habitude de s’exprimer en public, la volonté de se cacher pour certains qui ont fait le choix de l’anonymat, telles sont les raisons qui permettent à des gens de s’exprimer librement sur ce site sans se connaître ni se rencontrer, avant qu’une main criminelle ne soit tentée de s’y glisser pour couper la liberté d’expression à la racine. C’est chose courante dans ce malheureux pays qu’un général sanguinaire a transformé en prison à ciel ouvert. Je m’attendais donc à ce que des personnes comme Mohamed Charfi viennent s’exprimer dans ce forum et il l’a fait. Il a publié ce matin un timide plaidoyer en sa faveur bien sûr pour s’innocenter des reproches qui lui ont été faites à cause de sa participation à cette simulacre de démocratie qu’un piètre général putschiste voulait nous faire croire qu’il ai inventée de toute pièce et sur mesure pour la Tunisie. Il semble que M. Charfi a voulu s’adresser plus aux cœurs des gens qu'à leurs esprits pour se soulager d’un mal qui le ronge, à cause de ces cinq malheureuses années passées au service de Ben Ali durant les quelles, la machine infernale de la torture, de la répression, de la persécution et de la violation des droits humains les plus élémentaires, tournait à plein régime et même à un régime plus soutenu que sous Bourguiba que combattait Charfi. J ‘en veux pour preuve ce cris de cœur lancé par Dr. Sobhi Al Amri qui nous apprend qu’au moment même où Les trois généraux Ben Ali, Ammar et AL Seikh s’installaient au pouvoir une fois leur forfait accompli, la commandant Mansouri et des dizaines d’autres prisonniers politiques étaient torturés à mort dans les locaux du ministère de l’intérieur. Permettez-moi de vous dire cher ami que M. Charfi a raté sa rentrée dans forum Ettounsi. Pourquoi ? Parce que sa méa culpa est très en deçà de qui est attendu de lui, un homme qui a servi un tortionnaire. M. Charfi était ministre et même un pilier de l’équipe Ben Ali puisqu’il était chargé de laïciser l’éducation nationale et par la même occasion égarer nos enfants pour leur ingurgiter une culture et des valeurs étrangères à nos traditions et valeurs arabo-musulmanes. Il en fait des batards culturels et des incultes égarés entre deux civilisations ! La solidarité gouvernementale étant la règle en démocratie comme en dictature, tous ceux qui ont servi Ben Ali sont collectivement responsables, je ne dirai pas coupables, des crimes commis par ce régime du moins jusqu’au jour où ils ont quitté leurs fonctions. Après tout, les organisations internationales de défense des droits de l’homme comme Amnesty continuaient à dénoncer les atteintes à ces droits sous le régime Ben ALi. Comment M. Charfi ne s’est –il pas rendu compte très tôt que l’homme qu’il servait avec zèle est encore plus féroce que son prédécesseur qu’il avait combattu avec énergie ? Ne lisait-il plus les rapports d’Amnesty de Meadle Est Watch, de RSF ? L’attitude de M. Charfi est impardonnable. Si l’on devait un jour juger Ben Ali et ses équipes successifs M. Charfi risque fort de se trouver sur le banc des accusés comme complice par son silence, son aveuglement, sa haine des premiers victimes de la répression qualifiés d’activistes musulmans pour qui Charfi demandait la peine de mort bien qu’il soit, disait-il à l’époque, opposé à la peine capitale. S’il avait bien commencé sa vie de militant, il en a raté la sortie. En effet voilà un homme qui avait contribué avec d’autres intellectuels et universitaires tunisiens, dès la fin des années 70, à semer les premières graines de ce qu’on allait appeler la lutte pour les doits de l’homme, la démocratie, l’alternance et le pluralisme politique, un vocabulaire jusqu’alors inconnu dans le monde arabe. Cette démarche atteignait sa maturité dans les années 80 malgré la répression de ce mouvement naissant par Bourguiba et son régime dont Ben Ali était chef de la sûreté puis ministre de l’intérieur. Là arrive le coup d’Etat policier de ce maudit 7 novembre et les tunisiens se lèvent comme un seul homme pour applaudir et jurent le serment d’allégeance à cet inconnu qui allait les gouverner d'une main de fer et leur faire subir la pire rèpresion. Personnellement j’avais ma petite idée sur lui. IL a suffit de le voir parler, de recueillir quelques informations sur son parcourt d’agent de renseignement et d’espionnage, pour me faire une religion définitive sur lui dès 1989. J’étais sidéré de voir dans la fin fond du sud tunisien les anciens yousfistes ne juraient que par Ben Ali. Je leur disais: vous avez combattu Bouguiba et vous a persécutés trente ans durant pour se jeter dans les bras de ce personnage douteux, croyez-moi, il viendra le jour où vous regretteriez ce bon vieux bourguiba. Ils me tournaient le dos. j’espère qu’ils se sont rendus à l’évidence depuis, comme M. Chrafi, à cette différence près qu’eux c’étaient des analphabètes et des incultes politiques, il leur est permis de se tromper, tandis que Charfi le fin politicien, l’ancien militant des droits de l’homme n’a pas le droit de se tromper de façon aussi grossière. Qu’il me soit permis de parler ainsi ? On ne pactise pas avec le diable. Un militant des droits de l’homme aguerri qui puisait avoir reçu son éducation droithommiste dans l’école française sur les bords de la Seine, ne se permet pas de manger dans la main du diable. Car en France et ailleurs dans les pays qu’on cite comme exemple à chaque fois qu’on voulait nous déshabiller de nos valeurs arabo-musulmane, comme l’avait fait Charfi ministre de l’éducation nationale, dans ces pays cités comme exemples un militant des droits de l’homme, un vrai, n’accepte pas de servir ou de servir d’alibi à des politiciens même quand ils sont élus démocratiquement. Quand en France par exemple- sous les gouvernements de gauche- on a proposé à des militants de servir un Etat de droit, démocratique et respectueux des valeurs humaines, ils ont demandé de garder leur liberté d’action. Si Regis Debray avait accepté de servir François Mitterrand c’ était pour l’entraîner dans une politique d’aide au développement et de soutien aux causes du tiers monde. Il avait réussi en partie avant de claquer la porte, mécontent de ne pas pouvoir faire plus. De même que si Bernard Kouchner avait accepté de travailler à côté du même Mitterand, c’étais pour entraîner la France dans ce qu’il appelait le droit d’ingérence pour cause humanitaire. Il avait réussi son coup, le droit d’ingérence a sauvé les Bosniaques puis les Albanais d’un holocauste certain. Voilà ce que je peux appeler l’engagement constructif des intellectuels à côté des politiques, cela n’est valable que dans une authentique démocratie. Je me demande comment ces six ou cinq personnes de la Ligue tunisienne de Défense des Droits de l’homme ( LTDH) avaient –t-ils accepté, exception faite de Moncef Marzouki, de se mettre au service d’un ancien ministre de l’intérieur, l’homme au parcourt douteux et couvrir ainsi ses crimes. J’aimerai entendre M. Charfi commenter la lettre du Dr. Al Amri dont le calvaire remontait au temps où Charfi et compagnie mangeaient dans la main de Ben Ali et lui servaient d’alibi devant une opinion publique nationale et internationale rassurés par la présence de ces messieurs à côté d’un homme qu’il savait méprisable. Ecoutez- moi bien mes amis : Quand dans les années 90 on se tuait à expliquer à des amis français qu’il se passait des choses horribles en Tunisie, ces choses racontées par DR. Al Amri, ils nous répondaient textuellement puisque Ben Ali est entouré par nos amis Charfi, Chammari , Dali entre autres, ils l'empêcheront de faire de conneries. Oui ces messieurs qui cherchent aujourd’hui à se faire une virginité, à redorer leur blason, à se faire accepter comme opposants à Ben ALi par les opposants de toujours à ce personnage détestable, avaient été longtemps les complices avérés d’un des pires dictateurs que le mode arabe a connu. Car si les dictatures syrienne, irakienne, saoudienne ou algérienne n’ont rien à envier à la notre, elles au moins n’ont jamais accepté de signer les conventions internationales de défense et de protection des droits de l’homme, tandis que le régime de Ben Ali signe des deux mains tout ce qu’on lui donne à signer pour mieux réprimer cachée derrière sa signature. Cela s ‘appelle trahison, duplicité, machiavélisme, bassesse. Ceux qui servaient d’alibi à tout cela s’appelle complices. Il doivent avoir honte de ce qu'ils ont fait. Ils doivent se taire à jamais et ne parler que pour demander pardon aux victimes de la dictature qu'ils ont servi et nourri de leurs beaux discours sur la tolérance, la modernité et la lutte contre l'extrémisme. Oui j’attendais de M. Charfi, qui comme nous tous, a eu l’occasion de lire cette lettre du Dr. Al Amri de faire preuve d’humilité, et même de faire acte de repenti, il n‘en est rien. Je suis sidéré par cette arrogance qui caractérise les hommes publics arabes en général et tunisiens en particulier. Ils ne disent jamais pardon, ils n’admettent jamais qu’ils se sont trompés quelque soit l’horreur et le mal, qu’ils ont faits ou contribué à propager. Moi qui a vu l’ancien chancelier allemand Willy Brandt pleurer à genoux à Varsovie devant le mémorial des victimes juifs de l’holocauste, 40 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, je ne comprends pas l’attitude des responsables arabes. Ont-ils de gros cailloux à la place du cœur ? Ont-ils perdu la raison et la faculté de discerner le bien et le mal ? Non M. Charfi on ne peut pas être démocrate à Paris appelant Voltaire, Rousseau a la rescousse pour impressionner et faire bonne figure et complice de la dictature une fois rentrer au pays. Que Dieu fasse que cette lettre du Dr. Al Amri soit une malédiction qui poursuivrait jusqu’en enfer Ben ALi, ses acolytes, ses complices, ses sbires, qui l’ont aidé à violer la dignité de l’homme jusqu'à l’abaisser au plus bas niveau des espèces animaux. (Source: forum Ettounsi) |
LE CORRESPONDANT DE L'HUMA ENVOIE SES IMPRESSIONS DE TUNIS!
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Trêve olympique forcée à TunisJeux Méditerranéens. La » fête de la jeunesse et de la joie » a commencé à la cité sportive du 7-Novembre sans compétiteurs israéliens ou palestiniens. De notre envoyé spécial à Tunis. La fête malgré tout. Malgré le frère torturé, le voisin en guerre, le cousin dans les fers. Des milliers de bénévoles tunisiens se sont mis en quatre dans la bonne humeur. Les rides du centre-ville ont été effacées par un lifting complet. Ainsi requinquée, Tunis, où les encombrants poids lourds sont interdits, est tenue en liesse. Dans l’air léger d’une fin d’été ses habitants veulent vivre au moins quinze jours d’embellie au cours d’une nouvelle année de plomb. Le coût de l’événement ? On verra plus tard. Carpe diem. Les billets pour le flambant neuf » complexe sportif du 7-Novembre » se sont donc arrachés. Profitant de la pagaille dans la billetterie, le marché noir a fonctionné à bloc faisant monter le prix des places jusqu’à 10 dinars (50 francs) soit environ une journée du salaire moyen. C’est » au nom de Dieu clément et miséricordieux » que le président Zine El Abidine Ben Ali a déclaré ouverts, dimanche dernier, les 14es Jeux Méditerranéens devant 65 000 spectateurs et un parterre d’un millier d’athlètes de vingt-trois pays dont les représentants politiques, (Marie-George Buffet pour la France) se tenaient un peu à l’écart, dans le carré des officiels. Car au côté du chef d’un Etat stigmatisé par des associations internationales de défense des droits de l’homme, outre son épouse Leila, se trouvait le seul président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui n’a pas encore conquis le titre de champion du monde en démocratie. Malaise donc. Renforcé par quelques tentatives grossières de récupération politique comme celle d’avoir colorié en mauve, la couleur fétiche du parti présidentiel, la chéchia (chapeau traditionnel tunisien) de la mascotte des Jeux. Malaise aussi lorsque le général en retraite, Habib Ammar, président du comité d’organisation des JM., accusé par des personnalités françaises d’avoir été un tortionnaire lorsqu’il était, après la prise du pouvoir du 7 novembre (1987), ministre de l’Intérieur, a prononcé un discours incolore. Il a d’ailleurs été jugé trop ennuyeux par des centaines de jeunes qui, impatients de voir la suite du spectacle, ne se sont pas privés, malgré l’omniprésence de la police, de le siffler. Et le président du CIO, le Belge Jacques Rogge, était physiquement éloigné de Habib Ammar pour prononcer son allocution. Pour autant, la cérémonie d’ouverture n’a pas tourné à la célébration du culte de la personnalité de Zine Ben Ali comme le craignaient certains. Parallèlement, les intégristes n’ont pas mis à exécution leurs menaces de perturbations, diffusées depuis Londres par Internet et aucun mouvement tunisien d’opposition ou de boycottage des Jeux ne s’est manifesté autour du stade où les policiers étaient en nombre aussi important que les nouveaux arbres plantés. Dans l’arène magnifique, l’atmosphère était donc à un semblant de fraternité méditerranéenne retrouvée. D’autant que le spectacle proposé par le fameux metteur en scène Mohammed Driss, une évocation païenne et poétique du sport et de la » mère » Méditerranée, a fait s’allumer des regards de complicité culturelle dans les travées. On vivait un rare et bon moment depuis l’ouverture d’une fontaine approvisionnée par vingt-trois amphores, l’eau étant aux JM ce que le feu est aux JO. Jackson Richardson, ayant spécialement fait le déplacement d’Espagne, venait d’effectuer un sautillant tour de piste à la tête de la délégation française. · l’applaudimètre, Italiens, Bosniaques et Algériens emportaient les premières médailles. Les Tunisiens faisaient connaissance avec les sportifs, portant panama, d’un pays exotique nommé Andorre. Il flottait dans l’air de Tunis comme un suave parfum d’olympisme. Philippe Jérôme |
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Cette chaîne basée dans la banlieue de Londres fait se vider les plages en Tunisie par sa liberté de ton et son franc-parler.
LONDRES de notre envoyé spécial « Même les plages se vident… » Le dimanche en début d’après-midi, lorsque commence l’émission « Le Grand Maghreb » sur Al-Moustakilah (L’Indépendante), une chaîne de télévision arabophone basée à Londres qui arrose le Maghreb et une partie du Proche-Orient, « les plages se vident » en Tunisie, jure le journaliste Taoufik Ben Brik. « Tout le monde est devant son poste de télévision« , ajoute celui qui est devenu, depuis sa grève de la faim, le plus célèbre opposant au régime du président Ben Ali. Le journaliste exagère à peine. Les Tunisiens sevrés d’une presse libre, Internet censuré, les journaux étrangers distribués au compte-gouttes, la chaîne satellite fait un tabac avec ses programmes « Le Grand Maghreb » et « Espace francophone » – ce dernier étant la seule émission diffusée en français. « C’est un succès incroyable. On se regroupe entre voisins pour suivre les émissions et les commenter », raconte une jeune Franco-Tunisienne, de retour de vacances dans sa Tunisie natale. Al-Moustakilah travaille pourtant à l’économie. Installée dans un bâtiment anonyme de la banlieue de Londres, entre deux dépôts de pièces détachées pour automobiles, la chaîne ignore l’opulence. Les bureaux sont inconfortables et exigus. Equipé de deux caméras, d’une table que l’on imagine empruntée à une cantine scolaire, et de trois chaises pour les invités, le studio est spartiate. Sauf exception, les journalistes n’en sont pas et apprennent sur le tas – et pour des salaires de misère – les rudiments de ce qui est souvent leur deuxième métier. DÉBATS POLITIQUES Alimentés par les images de l’agence Reuters et pimentés par des informations glanées sur Internet, les journaux télévisés d’Al-Moustakilah se veulent généralistes. L’originalité de la chaîne est ailleurs, dans les débats organisés autour de thèmes que les télévisions nationales du monde arabe rechignent à aborder. Lorsqu’il intervient à l’antenne, le téléspectateur peut en toute liberté critiquer tel ou tel régime arabe, faire l’apologie de Saddam Hussein, fustiger un responsable politique local… Rien n’est censuré et l’anonymat est le bienvenu. Dans ce qui est souvent un jeu de massacre, la Tunisie occupe une place à part parce que le fondateur – et actuel président – d’Al-Moustakilah, Mohammed Elhachmi Hamdi, est tunisien d’origine. C’est un personnage ondoyant au parcours sinueux. Militant islamiste au début des années 1980, emprisonné et torturé sous Bourguiba, il est contraint de fuir son pays natal pour le Soudan. Réfugié à Londres (Paris ayant refusé de l’accueillir), il tâte du journalisme, se rapproche des régimes du Golfe à la faveur de l’invasion du Koweït et, surtout, obtient du président Ben Ali, rencontré à plusieurs reprises à Tunis, la libération de centaines de « barbus » qui croupissaient dans les prisons. UNE PLAINTE EN JUSTICE L’opposition en exil n’a alors pas de mots assez durs pour dénoncer le « traître Hamdi » qui a vendu son âme en échange – accuse-t-elle – de la bienveillance sonnante et trébuchante du régime. Lui n’en a cure, convaincu qu’il est de pouvoir arracher une libéralisation du régime. Mais celle-ci ne viendra pas. D’où, explique Mohammed Elhachmi, sa volte-face : l’ancien compagnon de route du chef islamiste Rached Ghannouchi décide, au début de l’année, de faire de la chaîne de télévision confidentielle et précautionneuse lancée deux années auparavant une machine de guerre contre Ben Ali. Il y réussit au-delà de ses espérances. Tout ce que la Tunisie compte d’opposants en exil a défilé dans le studio d’Al-Moustakilah ; les autres, ceux qui sont restés dans leur pays, interviennent par téléphone (lorsqu’ils ne sont pas coupés), comme Taoufik Ben Brik, dont la chronique hebdomadaire fait hurler de rire les Tunisiens – mais pas le régime. Avec l’ouverture – controversée – des Jeux méditerranéens le 2 septembre à Tunis, la chaîne a accueilli pour une année l’association Reporters sans frontières (RSF), qui animera une émission consacrée à la liberté de la presse dans le monde arabe. Le régime tunisien s’efforce de faire taire la chaîne. Tunis a d’abord tenté de détourner l’attention de ses citoyens en proposant sur la télévision nationale un jeu, « Studio du dimanche », avec une voiture à gagner à la clé. Peine perdue. D’où une attaque frontale il y a quelques jours. Un juge tunisien a porté plainte contre la chaîne, lui reprochant « d’inciter et de favoriser des actions contre le gouvernement tunisien, son système judiciaire et l’Etat de droit ». S’estimant diffamé, le juge a demandé aux autorités britanniques de retirer son autorisation d’émettre à Al-Moustakilah. « Le régime n’a aucune chance d’obtenir gain de cause« , assure Elhachmi Hamdi. Jean-Pierre Tuquoi |
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مقتطفات من مقال نشرته قائمة المراسلة الاليكترونية الهداية 2000
عبد الوهاب المسيري على نفقته الخاصة ... ونحن من الهامش الي الخارج *فمن عيوبه انه انتقل بكل شجاعة من الفكر الماركسي الي الفكر الاسلامي ، ما جعل الماركسيين العرب الملتزمين بهذا الفكر المنقرض يصفون عبدالوهاب المسيري بأنه مهرطق! **ومن عيوبه انه تفرغ مؤخراً لنقد الفكر المادي والعلمانية والحداثة وما بعد الحداثة، ما جعل غلاة العلمانيين يعتبرونه عدواً لدوداً. ***ومن عيوبه انه يحاول جاهداً ان يحرر العقل العربي من التخاذل والهزيمة والتهويل. فهو يري، مثلاً، ان بروتوكولات حكماء صهيون وثيقة مزيفة، كما اثبت ذلك في كتابه الرائع اليد الخفية . وله مقولة مشهورة: ان نظرية المؤامرة ليست نظرية بل اشاعة . ****ومن عيوبه انه اكبر مناهض للتطبيع مع العدو الصهيوني، ويؤكد ان الغرب الذي افرز النازية هو ذاته الذي افرز الصهيونية وكلاهما حركة عنصرية ابادية تضرب بجذورها في الفكر العنصري الامبريالي . لقد عاش العرب القرون الاخيرة علي هامش التاريخ. ولكنهم الآن يعملون بكل الظهران - حمد عبدالعزيز العيسي تعليق قائمة المراسلة العربية "الهداية 2000 التي تصدر من ألمانيا ربما يتملكنا الآن الشعور بالخجل وربما بالعار من تقصيرنا تجاه هذا اليهود اختاروا إلههم رؤية وثنية تضع اليهود خارج التاريخ ولكن الأهم من كل هذا أن إله المكان يحابي شعبه ويتحيز له ويكيل للشعوب بمكيالين، فشعبه مقدس، أما بقية شعوب الأرض فمدنسة. وتتجلى هذه الفكرة في العقيدة اليهودية؛ فقد جاء في سفر أشعياء (61/605): "ويقف الأجانب ويرعون غنمكم وبكور بني الغريب حراثيكم وكراميكم، أما أنتم فتُدعَوْن كهنة الرب تُسمّون خدام إلهنا، تأكلون ثروة الأمم وعلى مجبرهم تتأمَّرون". كما جاء في سفر ميخا (4 – 12): "قومي ودوسي يا بنت صهيون؛ لأني أجعل قرنك حديدًا، وأظلافك أجعلها نحاسًا فتسحقين شعوبًا كثيرين". وهذا التقسيم للعالمين إلى يهود يقفون داخل دائرة القداسة، وأغيار يقفون خارجها يضع اليهودي فوق التاريخ وخارج الزمان، ويمنحه حقوقًا مطلقة في فلسطين التي يدعي أنها أرضه - "إرتس يسرائيل" - التي تدخل دائرة القداسة معه. العنصرية عامل مشترك بين المتدين والعلماني لكن عملية التأليه لما هو غير إلهي، وتهويد ما لا يقبل التهويد جعلت التحالف بين اليهود العلمانيين والمتدينين ممكنًا؛ ولذا نلاحظ أن صياغة كوك الدينية وصياغة جابوتنسكي وديان العلمانية الإلحادية متشابهتان تمامًا، فكلتاهما تنتهيان إلى شعب مقدس له حقوق مطلقة في أرضه المقدسة: فهو شعب حل الإله فيه وفي أرضه (حسب صياغة المتدينين) وهو شعب/ إله، وأرض/ إله في صياغة العلمانيين. والفارق بين الاثنين أمر شكلي. هذه الرؤية تصور لنا شارون- والمستوطنين الصهاينة من ورائه- أنه يمكنهم الاستمرار في المناداة "بحق العودة" ليهود العالم إلى فلسطين المحتلة (فقد تركوها منذ عدة آلاف من السنين)، وينكرون هذا الحق على الفلسطينيين (الذين تركوها منذ عدة أعوام). فاليهود بعد تأليههم لهم حقوق مطلقة، أما الفلسطينيون فليس لهم حق على الإطلاق، أو حقوقهم هامشية عرضية إذا ما قيست بحقوق اليهود. إن الشعار القديم "أرض بلا شعب" لشعب بلا أرض، يجب أن تعاد قراءته على النحو التالي: أرض [مقدسة] بلا شعب [لأن الشعب الذي يقطنها غير مقدس] لشعب [مقدس] بلا أرض [مقدسة]، ولأن الشعب مقدس فالعنف الذي يرتكبه ضد الآخرين هو الآخر مقدس!. ولذا ذهب الحاخام كوك إلى أن الجيش الإسرائيلي هو القداسة الكاملة، وهو الذي يمثل حكم شعب الإله فوق أرضه، أما بن جوريون فقد قال: إن خير مفسّر للتوارة هو الجيش الإسرائيلي. ولا يختلف العلمانيون عن ذلك، فقد غيّروا العبارة التوراتية "هذا هو اليوم الذي صنعه الرب" (مزمور 118/24) بحيث أصبحت "هذا هو اليوم الذي صنعه جيش إسرائيل". إن القداسة تنتشر في بداية الأمر من الإله إلى كل ممتلكات اليهود، ثم تتركز في الشعب، وتزداد تركيزًا في الجيش، وتصل إلى درجة البلورة والتجسد في شخص المسيح المخلص اليهودي الذي سيأتي لينقذ شعبه ويقودهم إلى صهيون ليحكم العالم. شارون هو ملك إسرائيل فمن هو ملك إسرائيل الجديد؟ هو "أريئيل صموئيل مردخاي شرايبر"، وهو من يهود بولندا أصلاً (مثل معظم مؤسسي الدولة الصهيونية).. توجد في حياته عدة تجارب أساسية تعكس رؤيته؛ ففي عيد ميلاده الخامس (عام 1933) أهداه أبوه مسدسًا ليبين له كيف يمكن للمستوطنين الاستيلاء على وطن الآخرين. أما أمه فكانت تعرف كيف تحسم المعارك بطريقة بسيطة سهلة؛ ففي نزاع حول الأرض في الثلاثينيات، تركت أطفالها عند جيرانها، وخبأت بندقية في العربة، وتسلحت بمقص أسلاك ضخم، ثم قفزت في اتجاه موضع النزاعات وقطعت السور الذي كان يضايقها. وقد أرسله أبوه إلى الكلية الزراعية، ولكنه لم يكن راغبًا في الدراسة، فهو يفضل الفعل، والحركة، والمسدس، والمقص. وقد اشترك في حرب عام 1948، وأصيب في بطنه بينما كان يحرق أحد الحقول، وكاد يقتل لولا أن قام جندي شاب بنقله إلى مكان آمن. ولعل هذه الحياة العسكرية - التي أفقدته ولا شك طفولته وصباه - هي التي حولته إلى شيء هادئ الأعصاب، لا يمكنك أن تعرف إن كنت تحبه أو تكرهه، إن كنت تعجب به أم تخاف منه (كما يقول بعض معارفه). إن شارون شيء مصمت لا أبعاد إنسانية له، وولاؤه الحقيقي هو للعنف المسلح. إن البيئة المسلحة التي نشأ فيها شارون ساهمت في خلق الرجل/ الشيء، الذي سُمِّي فيما بعد "البولدوزر"؛ لأنه يتحرك كالآلة المدمرة. ولكن هذا البولدوزر الذي يقوم بحل المشكلات بضربة واحدة (مثل أمه ذات المقص والبندقية)، هل هو قادر على فرض السلام الإسرائيلي، ذي المرجعية الصهيونية، أي السلام الذي يحول القدس إلى عاصمة أزلية، ولا يفكك المستوطنات، ويبقي الدولة الفلسطينية دولة منقوصة السيادة، مجرد عدة كانتونات منفصلة، ويمنع ملايين الفلسطينيين من العودة إلى ديارهم، ويرفض الشرعية الدولية، نقول: هل هو قادر على فرض ذلك السلام؟ جنرال اليأس الإسرائيلي وشارون نموذج جيد على هذا؛ فقد أحرز "نجاحات" عديدة في حرب 1948، إلا أنه مع هذا وجد نفسه يحارب ضد "المتسللين" العرب عامًا بعد آخر، وبدأت حلقة العنف واليأس؛ ففي عام 1952 حمل شارون مسدسه ومقصه هو وثمانية آخرون، وقطعوا الأسلاك الشائكة، وعبروا الحدود لينسفوا بيت أحد الفدائيين العرب المشهورين "بتسللهم" عبر الحدود، وقد وصفت العملية آنذاك بأنها "ناجحة" مع أنها نسفت بيتًا غير البيت المقصود. شارون يدمر قرية قبية ونظرًا لنجاح العملية، قرر الجيش الإسرائيلي الاستمرار في مثل هذه العمليات؛ فتقرر تشكيل وحدة للعمليات الخاصة (وحدة 101)؛ لتقوم بعمليات إرهابية ضد العرب. فقاد شارون جنوده (أو "شياطينه" كما كانوا يدعون) في أول حملة رسمية سرية غير تقليدية (أي إرهابية) يوم 14 أكتوبر سنة 1953، فاتجه إلى قرية "قبية" العربية الفلسطينية التي تقع شمال القدس على بعد كيلو مترين من حدود إسرائيل. وفي الساعة السابعة والنصف من ذلك اليوم طوقت قواته القرية وغمرتها بوابل من نيران المدفعية، فدكت القرية دكًّا على من فيها، ثم تقدم المشاة فأجهزوا على الباقين على قيد الحياة. "نجاحات" شارون وهمية ولكن يبدو أن نجاح عملية "قبية" الباهر لم يؤتِ أكله؛ إذ إننا نجد أن الجنرال اشترك بعد ذلك في حروب عديدة، الواحدة تلو الأخرى دون توقف؛ وكانت آلة الحرب التي يستخدمها دقيقة الصنع تحرز "نجاحات" عديدة متتالية.. ولكن ألا يثير تكرار الحروب الناجحة بعض الشك في مدى نجاحها؛ لأن الحرب الناجحة حقًّا هي الحرب التي تحقق السلام والطمأنينة، والأمن الدائم للمحارب وأهله وشعبه. وحينما تساقطت حوائط خط بارليف "الناجح" (وهو "النجاح" الذي عاش الإسرائيليون في ظلاله الثابتة لمدة أعوام ستة)، وحينما عبرت القوات المصرية قناة السويس وسقطت القوات الإسرائيلية في هوة اليأس، قام الجنرال بعملية "الدفرسوار" التي أدت إلى احتلال أجزاء من الضفة الغربية للقناة. ولكن يقال: إن صحفيًّا سأل "موشي ديان" عن الحدود الجديدة "التي نجحت" إسرائيل في الحصول عليها، وعما إذا كانت أكثر أمنًا ونجاحًا من حدود 1967 الآمنة الشهيرة، فكان رد ديان: إنه ليس لديه متسع من الوقت للإجابة على مثل هذه الأسئلة. واستمرت "النجاحات" التي لا تنتهي؛ فبعد أن أحيل إلى الاحتياط عقب الحرب سارع إلى استثمار السمعة العسكرية التي جناها من الحرب لدخول الساحة السياسية، شأنه شأن كثير من الجنرالات الإسرائيليين. وبعد مفاوضات مع عدة جبهات، استقر به المقام في تكتل الليكود. ثم أحرز شارون نجاحًا آخر؛ فقد كان هو المحرك الرئيسي وراء غزو لبنان عام 1982، الذي يسمى بعد قليل "المستنقع اللبناني". وقد قام بتضليل رئيس الوزراء آنذاك "مناحم بيجن". وفي أثناء غزو لبنان ارتكبت مذبحة "صابرا وشاتيلا" على يد بعض المليشيات المارونية، وبتغطية كاملة من الجيش الإسرائيلي.. وأقيمت لجنة تحقيق رسمية حملته المسئولية غير المباشرة عن ارتكاب المذبحة. وتشير هذه التجربة إلى أن شارون- وزير الدفاع- لم يتغير عن قائد الوحدة 101، وأن سفّاح "صابرا وشاتيلا" هو بعينه سفاح "قبية". وقد ظلت "نجاحات" شارون تطارد المجتمع الإسرائيلي وجنوده، فأصيب رئيس الوزراء "مناحم بيجن" باكتئاب، واستقال من منصبه، وعاش في عزلة إلى أن مات. واضطر الجيش الإسرائيلي الذي "لا يقهر" إلى الانسحاب، واضعًا خاتمة "لنجاح" شارون الساحق. ويكشف صعود شارون إلى مراكز السلطة ومكوثه في الوزارة- بعد أن تحمل خسائر حرب لبنان- عن الشعبية التي يتمتع بها العسكريون المتشددون في الكيان الصهيوني، وليس من قبيل الصدفة أن الانتخابات الأخيرة في إسرائيل شاهدت جنرالين يتنافسان على مقعد رئيس الوزراء، وكلاهما ينتمي إلى الوحدات الخاصة التي تقوم بالعمليات الإرهابية؛ ولكن هل سينجح جنرال اليأس الإسرائيلي في أن ينجز ما فشل باراك في إنجازه؟ الإعلام يضع هالات القداسة على رأس شارون إن النجاح الوهمي الذي عادة ما يعقبه الفشل، هو نمط المسيح الدجّال الذي يدعي أنه مخلِّص اليهود، وهو في واقع الأمر سيؤدي بهم إلى التهلكة، وهو نمط ينتمي له شارون. ولكن هل سيرى نفسه بالفعل كمخلص أم أنه يدرك أنه الدجّال؟ فبعد أن كتب جنوده عام 1973 على دبابته عبارة "ملك إسرائيل" بدأ رأسه يدور، وحرص على أن تنشر صورته محاطة بالضمادات – والضمادة هي هالة القداسة العسكرية-، وأشاع عن نفسه أنه أصيب بشظية طارت في الهواء، ولكن الأمر لم يكن سوى أكذوبة كبرى (أو صغرى) قد صرّح مراسل حربي إسرائيلي بأن "ملك إسرائيل" لم يصب بشظية وإنما اصطدم رأسه ببرج دباباته، ويا له من مخلّص هذا الذي يحتاج لبعض الإشاعات والأكاذيب، ويحتاج لمتخصصين في العلاقات العامة لتحسين صورته الإعلامية. وفي معركة الانتخابات الأخيرة نجحوا في تحسين صورته الإعلامية، فظهر في إحدى الإعلانات مع أحفاده في مزرعته وهو يحتضنهم، وبعد نجاحه في الانتخابات زار قبر زوجته، ثم توجّه إلى حائط البراق - حائط المبكى في المصطلح الصهيوني - ليتلو صلواته. ولكن الإسرائيليين يعرفون أن ملك اليهود لا يقيم الشعائر الدينية اليهودية، فقد كان يزور المستوطنات يوم السبت، وهو شأنه شأن الأرستقراطية الأشكنازية الحاكمة، علماني موغل في العلمانية. كما يعلمون تمام العلم أن صلواته تشبه الضمادات التي ارتداها، وأن رأسه لا تحيط بها هالات توراتية، وإنما تحيط بها لفائف طبية يضمد بها جراحًا نتجت عن ارتطام رأسه الصغير، الذي يحمل أفكارًا إرهابية، ببرج الدبابة الصلب. إن انتخاب شارون يدل على أن المستوطنين الصهاينة - الذين أدركوا أن الحلم الصهيوني لا يمكنه تحقيقه - وصلوا مرحلة متقدمة من اليأس والعنف؛ فوضعوا جنرال اليأس الإسرائيلي على العرش، لعله يكون المخلص العجائبي الذي سينهي كل آلامهم وأوجاعهم بضربة واحدة، ويضعهم خارج التاريخ وداخل دائرة القداسة والتأليه. الدكتور عبد الوهاب المسيري. |
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