Kamel MAJRI: Mon Dieu Pitié pour le peuple Tunisien… Magharebia: La Banque Islamique, une première en Tunisie Jeune Afrique: Coming out à la tunisienne Jeune Afrique: Tournera, tournera pas ? 20minutes: Le «Rachel-Corrie» a été abordé et des manifestations ont eu lieu un peu partout en France et à l’étranger… Libye: Amnesty dénonce l’exécution par balles de 18 condamnés à mort AFP: Liban: hommes politiques menacés de coupures pour non-paiement de factures
AFP: Hortefeux condamné à une amende pour injures raciales, soutenu par Fillon
Mon Dieu Pitié pour le peuple Tunisien…
Par Kamel MAJRI
Normalement, un Etat doit protéger ses ressortissants quand ils sont maltraités à l’étranger. C’est ainsi par exemple, hier le Gouvernement australien a vivement protesté contre le Gouvernement du Yemen parce que ce dernier a emprisonné au Yemen une australienne l’accusant d’appartenir à une Organisation terroriste à savoir EL QUAiDA. Le Gouvernement australien a demandé au Gouvernement du Yemen de tout faire pour relâcher sa ressortissante australienne et de lui assurer toute la sécurité à cet effet.
Ce n’est pas du tout le cas pour le Gouvernement tunisien qui a vu ses ressortissants tunisiens être accusés à faux, emprisonnés à l’étranger sans toutefois adresser aucune note de protestation à l’encontre de ces Gouvernements étrangers. Tous les Tunisiens qui ont été libérés de GUANTANAMO que ce soit à l’époque de W.G.BUSH ou à l’époque d’OBAMA ont été emprisonnés de nouveau en TUNISIE par le pouvoir tunisien. D’ailleurs tous les Tunisiens qui ont été extradés par les pays occidentaux vers la Tunisie sont également emprisonnés en Tunisie par le pouvoir tunisien. Ils seront accusés de terrorisme, de comploter contre la sûreté de l’Etat Tunisien…
A titre d’exemple, les tunisiens qui ont été arrêtés à GUANTANAMO ont été emprisonnés sans aucun jugement… Ils ont été torturés, maltraités sur la base de fausses accusations sans être jugés. Mais le Gouvernement tunisien n’a adressé à ce sujet aucune note de protestation à l’encontre des Etats-Unis.
Pire encore, lorsque deux de ces tunisiens ont été relâchés par BUSH en 2006, ils ont été extradés vers la Tunisie et sont arrivés en Tunisie dans un très mauvais état, relevant sur leur corps les traces de la torture et l’atrocité des agents de la C.I.A. On s’attendait du Gouvernement tunisien une sévère protestation à l’encontre des Etats-Unis concernant les mauvais traitements que les deux Tunisiens ont subis à GUANTANAMO par les agents de C.I.A. Pas du tout au contraire dès que ces deux tunisiens libérés de GUANTAMO ont foulé le sol tunisien, ils ont été rapidement arrêtés par la Police tunisienne, accusés d’être terroristes et ils ont été de nouveau soumis à des actes de torture dans leur pays (la Tunisie), d’une manière plus atroce que la torture qu’ils ont subi à GUANTANAMO…!
Et puis comme si cela n’est pas suffisant, ils ont été condamnés à des lourdes peines de prison avoisinant les huits ans chacun et séjournent actuellement dans la prison réservée aux prisonniers considérés dangereux accusés de TERRORISTES…
Complaire aux Etats-Unis
En agissant ainsi, le Gouvernement tunisien voudrait complaire aux Etats-Unis et aux Européens ainsi qu’à ISRAEL pour leur démontrer qu’il est leur Ami et qu’il s’aligne sur leur politique et qu’étant une DICTATURE vis-à-vis de son peuple, il pense que les Occidentaux doivent quand même le soutenir en contrepartie et non le condamner pour ses violations permanentes des Droits de l’Homme vis-à-vis de son peuple. Mais le Gouvernement tunisien se trompe et oublie qu’il commet une grave erreur vis-à-vis de son PEUPLE TUNISIEN qui gardera de la Mémoire…
D’autres tunisiens vont être relachés de la prison de GUANTANAMO par. sont au nombre de ONZE. Mais le Président OBAMA, en libérant ces Ces ONZE Tunisiens de GUANTANAMO le Président des Etats-Unis OBAMA souhaite qu’ils bénéficient de bonnes conditions de libération refusant de les extrader au Gouvernement tunisien car OBAMA craint pour leurs vies. C’est quand même un paradoxe que le Gouvernement américain devient plus protecteur pour les tunisiens arrêtés à Guantanamo que le Gouvernement Tunisien qui souhaite avec impatience qu’on leur livre ses ONZE ressortissants pour leur infliger des peines de prison lourdes et des atrocités de torture qui dépasseront de loin ce qu’ils ont connu à GUANATAMO…
C’est pour cela que Yacine FERCHICHI ce tunisien en ayant purgé sa peine en France a demandé d’être extradé au Sénégal car selon lui, il craignait pour sa vie…Ce tunisien FERCHICHI a été extradé au Sénégal et la police tunisienne est entrain de le harceler au Sénégal et de tout faire auprès du Gouvernement Sénégalais pour l’extrader en Tunisie pour que le Gouvernement tunisien puisse avoir la peau de son ressortissant…
Les tunisiens comme toutes les autres populations du monde, appartiennent à une grande Nation qui a une grande HISTOIRE. Les Tunisiens ne doivent en aucune manière être humiliés dans leurs pays qui leur est très cher à savoir : LA TUNISIE, par un gouvernement qui pretend les représenter…
Union Européenne :Une dictature à « statut avancé »
Depuis un certain temps, le Gouvernement tunisien cherche la fuite en avant en voulant à tout prix s’approcher de l’Union Européenne en bénéfiçiant d’un statut avancé ainsi que de l’Union Européenne.
Le Gouvernement tunisien en bénéficiant d’un statut avancé de la part de l’Union Européenne cherche à :
1- bénéficier de la part de l’Union Européenne d’une protection à la fois militaire, diplomatique, politique et surtout financière
2- privatiser toutes l’économie tunisienne au profit de l’investissement des multinationales européennes tout en tirant des bénéfices qui vont dans la poche de BEN ALI, de sa famille et de ses proches…Tous les bénéfices réalisés ne seront pas injectés dans l’économie tunisienne pour servir sa croissance future, mais plutôt expatriés à l’étranger pour alimenter les comptes des investisseurs, de BEN ALI, sa famille et ses proches…
Bref, on assistera à la vente de la Tunisie au profit des investisseurs européens, israéliens ayant la nationalité française qui achèteront usines, écoles, banques, terrains, pêche, agriculture, etc…Le tunisien sera un jour un pauvre étranger chez lui en face de ces européens venant s’installer en Tunisie pour des siècles…
3- recevoir davantage d’aides financières de la part de l’Union Européenne pour résorber le surendettement du budget tunisien causé par des détournements de fonds par BEN ALI, sa famille et ses proches, une aide qui ira à son tour dans les poches de Ben ALI, de sa famille et ses proches par le biais de la corruption…
Il est certain que, dans ces conditions, plus la Tunisie s’engage vis-à-vis de l’Union européenne, plus son indépendance financière, politique, militaire et diplomatique risquent d’etre définitivement compromis. Kamel MAJRI – Québec – Canada, le 04 juin 2010
(Source: « Tunisia Watch » le 04 juin 2010)
La Banque Islamique, une première en Tunisie
La Banque Islamique de Zitouna prévoit d’ouvrir 20 nouveaux bureaux par an et espère pouvoir s’étendre depuis la Tunisie aux pays environnants.
Par Mona Yahia pour Magharebia à Tunis – 02/06/10
La première Banque Islamique en Tunisie a ouvert ses portes le vendredi 28 mai à Tunis.
Il existe vingt banques commerciales en Tunisie, mais la Banque Islamique de Zitouna est la première à opérer conformément aux règles énoncées dans la Charia.
« Cette banque, c’était un rêve pour moi », dit son fondateur Mohamed Sakher El Materi. Il est déjà propriétaire de la station de radio islamique « Radio Zitouna » et de Dar Al-Sabah, le plus grand groupe de presse indépendant en Tunisie.
Il est également le gendre du Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.
« Notre idée de créer une Banque Islamique en Tunisie répond à plusieurs motivations… dont la consolidation et l’enrichissement du système bancaire et financier, par l’offre de nouvelles solutions novatrices, de produit et de service qui viennent en complément de ceux qui sont d’ores et déjà en place dans les banques traditionnelles », a déclaré El Materi lors d’une conférence de presse, le 28 mai.
El Materi dit que la banque, déjà capitalisée à hauteur de 35 millions de dinars, programme de s’étendre dans le Maghreb et de « pénétrer dans les pays avoisinants ». Il prévoit également l’ouverture de 20 bureaux par an en Tunisie, et de détenir en capital un total de 100 millions de dinars d’ici 2011.
« La Banque de Zitouna est un nouvel élément qui vient s’ajouter au secteur bancaire et financier en Tunisie, à travers l’adoption de technologies qui nous permettront d’attirer de plus grands volumes de dépôts, un nombre plus important de clients en Tunisie et au-delà », déclare Mahfoud Barouni, Président du Conseil d’Administration.
Le Docteur Kamel Omran, spécialiste des civilisations islamiques et des médias, explique que les Banques Islamiques gèrent les fonds sans accroître les taux d’intérêts et basent leurs activités sur les souscriptions. Les bénéfices de fin d’année sont distribués en fonction des fonds et des types de souscription.
« Nous partageons les profits réalisés par la Banque avec les clients, les banques islamiques oeuvrant dès l’origine au partage des profits », dit à Magharebia Omar Nadji, manager de la banque.
La Banque Zitouna sera dirigée par un comité expert en charia, et présidé par l’ancien moufti Cheikh Mohamed Mokhtar Sellami.
Prenant la parole lors de l’inauguration de l’établissement, la semaine dernière, Mohamed Ridha Chalghoum, Ministre des Finances, a déclaré que cette nouvelle institution renforcerait les « instruments financiers de l’économie et le développement des moyens d’épargne ».
Elle va aussi « permettre aux diverses entreprises tunisiennes de financer leurs investissements », en rappelant que la banque est conforme aux normes internationales de « Bâle 2 » portant sur le système bancaire responsable .
Les experts du système bancaire affirment que les banques islamiques se sont révélées plus résistantes que leurs concurrentes traditionnelles lors de la crise bancaire mondiale.
« Les investissements faits par les banques islamiques sont différents de ceux qui s’opèrent dans les banques traditionnelles », dit Samir Sobhi, rédacteur en chef, à Paris, du journal économique Arabie. « Elles investissent dans des transactions et sur des marchés qui n’ont pas été affectés par la crise, et par conséquent, c’est la nature même de ces investissements et de ces marchés qui a permis aux banques islamiques d’éviter les pertes ».
Il ajoute qu’il n’existe pas encore de Banque Islamique au Maghreb dont les activités se soient étendues dans l’ensemble de la région.
« Il n’y avait pas de banques islamiques figurant parmi les banques maghrébines, mais certaines existaient dans le système ‘offshore’ , » dit-il. « Au Maroc, par exemple, les banques commerciales traditionnelles avaient le droit de gérer des produits islamiques, mais elles ont échoué en raison de leur manque d’expérience ; il doit donc y avoir des banques qui aient une vraie expertise des produits islamiques ».
Commentaires des lecteurs:
Anonymous
(Source: www.magharebia.com le 2 juin 2006)
Coming out à la tunisienne
Le cinéaste Mehdi Ben Attia s’attaque à un sujet tabou. Mais en filmant l’homosexualité de façon frontale dans un milieu privilégié, il prend le risque de la caricature.
Parler ouvertement d’homosexualité au Maghreb, comme le fait le réalisateur tunisien Mehdi Ben Attia dans Le Fil, reste aujourd’hui une entreprise audacieuse. Il ne s’agit pas d’une première, y compris pour la Tunisie, puisqu’un cinéaste courageux et talentueux comme Nouri Bouzid s’y est déjà employé il y a une bonne vingtaine d’années, avec le remarquable Homme de cendres. Mais il faut tout de même accueillir avec un a priori favorable toute nouvelle tentative de traiter le sujet. Notamment parce que Mehdi Ben Attia ne s’est imposé aucune autocensure et, cas peu banal pour un premier film, a disposé de moyens suffisants pour ne pas tourner à l’économie.
L’histoire, très linéaire, se résume en quelques phrases. Malik, trentenaire bien de sa personne, a entamé une brillante carrière d’architecte en France. La mort de son père le ramène dans sa Tunisie natale où, pour la plus grande joie de sa mère, Sarah, il décide de s’installer. Mais comment annoncer à celle-ci, qui rêve de lui dénicher une épouse, qu’il préfère les hommes ? Et il est d’autant plus urgent de dissiper le malaise que Malik tombe amoureux de Bilal, l’homme à tout faire de Sarah, qui vit sous le même toit. Le coming out familial sera douloureux, mais réussi, et un mariage blanc de convenance avec une collègue lesbienne orientera le film vers un happy end prévisible.
Crudité
Bénéficiant de la présence prestigieuse de Claudia Cardinale (Sarah), magnifié par une belle musique et les superbes images offertes par les décors naturels de la Tunisie, le film disposait de tous les atouts pour que la mise en scène pallie les faiblesses du scénario. Hélas, le résultat est plus que mitigé. Ayant choisi de privilégier un abord cru et frontal du sujet, avec des scènes d’amour explicites qui ne laissent rien ignorer de l’anatomie des amants ni des détails de leurs ébats, le réalisateur en fait trop. Et donne l’impression de caricaturer : ses personnages n’évoluent que dans l’univers étroit d’une caste de nantis, où l’on ne semble se préoccuper que de ses petits intérêts nombrilistes, de son apparence et de son statut social. Les dialogues sont creux et le monde « réel » n’apparaît même pas en contrechamp. Là où il aurait fallu suggérer pour laisser la place à l’émotion, là où il aurait fallu s’imposer la pudeur pour « faire passer » ce qui est délicat ou impudique, le réalisateur a choisi d’être délibérément provocateur. Du coup, il n’est pas certain que ce film, qui de surcroît rencontrera sans doute bien des difficultés pour être distribué dans le monde arabe, puisse atteindre ce qui semble être son objectif. À savoir combattre les tabous sociaux et faire reculer les interdits. Dommage.
(Source: « Le site de « Jeune Afrique » le 31/05/2010 à 15h:12 )
Tournera, tournera pas ?
17h42:A Strasbourg, où 700 personnes ont défilé, les choses n’ont pas été loin de dégénérer à l’arrivée du défilé,place Gutenberg, mais malgré les jets de pétards de forte puissance sur le cordon de CRS qui bloquait le passage, les forces de l’ordre sont parvenues à faire disperser le cortège après environ vingt minutes d’un face à face tendu, sans utiliser de gaz lacrymogènes. Un jeune manifestant a été interpellé à mi-parcours pour jet de pierres.
17h38: Les derniers chiffres des manifestations pro-palestiniennes en France ce samedi sont de 5.000 personnes à Paris, 2.000 à Nice, entre 6.000 et 30.000 à Lyon et de 2.000 à 5.000 à Marseille.
17h35:Deux ONG pro-palestiniennes au Liban ont lancé un appel de fonds en vue d’acheter un bateau qui devrait se diriger de Beyrouth vers la bande de Gaza la semaine prochaine, avec à son bord de l’aide et des dizaines de journalistes arabes et étrangers. «Le Mouvement Libre Palestine et Reporters sans chaînes annoncent qu’un bateau partira de Beyrouth à la fin de la semaine prochaine avec à son bord 50 journalistes et 25 militants européens, dont certains députés», a annoncé Thaer Ghandour, de Reporters sans chaînes.
17h08: De grandes manifestations ont également lieu ce samedi dans le reste du monde. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Londres pour protester contre l’arraisonnement sanglant de lundi par les troupes israéliennes de la flottille. En Turquie, les manifestants étaient de 5.000 à 10.000 à défiler dans les rues d’Istanbul.
16h42: Selon la police, ce sont 5.000 personnes qui défilent ce samedi après-midi à Paris pour dénoncer l’assaut israélien de lundi. Le Parti de Gauche, qui était au départ du cortège, a toutefois annoncé avoir «quitté la manifestation pour Gaza en refusant le mélange entre politique et religion». «En effet, contrairement aux accords pris, des organisations religieuses ont été autorisées à s’intercaler dans le cortège des organisations politiques», a protesté le parti de Jean-Luc Mélenchon.
16h24:Le Rachel Corrie arrive à l’entrée du port israélien d’Ashdod.
16h17:Le Vietnam a reporté une visite prévue la semaine prochaine du président israélien Shimon Peres, a indiqué une source diplomatique du pays communiste, avançant une «situation complexe» depuis l’attaque contre la flottille pour Gaza.
16h05:L’Organisation de la conférence islamique (OCI) a convoqué pour dimanche une réunion ministérielle de son Comité exécutif consacrée au raid meurtrier de l’armée israélienne lundi contre la flottille. Le Comité exécutif est formé de huit membres: Malaisie, Sénégal, Egypte, Syrie, Tadjikistan, Kazakhstan, Arabie Saoudite et Palestine.
15h59:Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague s’est dit «ravi» que l’arraisonnement du Rachel Corrie se soit déroulé sans violence, plaidant néanmoins pour un accès «sans entraves» à Gaza.
15h55:Sur la place de la Bastille à Paris, un demi-millier de personnes, beaucoup portant des keffiehs palestiniens, ont débuté leur marche à 15h en direction de la place de la Concorde. Figuraient au premier rang du cortège, Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de Gauche (PG), et Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui avait qualifié de «crime ignoble» l’opération israélienne de lundi contre la flottille pro-palestinienne au large de Gaza.
15h44: Des dizaines d’organisations politiques, syndicales et religieuses pro-palestiniennes ont commencé à manifester à Paris et dans des grandes villes de France pour dénoncer l’assaut meurtrier de l’armée israélienne sur une flottille humanitaire en route pour Gaza.
15h34: Des procureurs turcs ont lancé une enquête pour d’éventuelles poursuites contre les plus hauts dirigeants israéliens, à la suite du raid israélien contre la flottille à Gaza, annonce la presse turque. Le rapport d’autopsie des autorités turques révélé ce samedi par le journal britannique Guardianindique que plusieurs des neuf victimes turques ont été criblées de balles et tuées à bout portant.
14h31:Benjamin Netanyahu se félicite de l’arraisonnement «sans victime» du Rachel-Corrie. «Nous avons vu aujourd’hui la différence entre un bateau de pacifistes, avec lesquels nous sommes en désaccord mais dont nous respectons le droit à une opinion différente de la nôtre, et un navire de haine organisé par des extrémistes turcs adeptes du terrorisme», a estimé le Premier ministre israélien dans un communiqué. «Israël continuera de se réserver le droit à l’autodéfense. Nous ne permettrons pas qu’un port iranien soit créé à Gaza», conclut-il.
14h30: L’organisation irlandaise qui a affrété le Rachel Corrie, la Campagne de solidarité Irlande Palestine (IPSC), basée à Dublin, dénonce «le détournement» du bateau au large de Gaza et le «kidnapping» de ses passagers.
14h14: Quelque 500 personnes selon la police manifestent à Montpellierpour condamner l’interception meurtrière par l’armée israélienne d’une flottille humanitaire en route pour la bande de Gaza.
13h23: Le Rachel-Corrie est en train d’être acheminé jusqu’au port d’Ashdod, dans le sud d’Israël, indique la porte-parole de l’armée.
13h21: L’armée israélienne explique que l’abordage a été lancé depuis des bateaux et non depuis des hélicoptères, comme lundi.
12h29: Le Rachel-Corrie doit être escorté jusqu’au port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, où sa cargaison sera déchargée, selon l’armée.
12h02: «Nos forces sont montées à bord du bateau et en ont pris le contrôle sans résistance de la part de l’équipage et des passagers. Tout s’est passé sans violences», a déclaré la porte-parole de l’armée.
11h40: Des forces israéliennes sont montées à bord duRachel-Corrie et ont pris le contrôle sans violences, indique une porte-parole de l’armée.
Le cargo d’aide Rachel-Corrie, affrété par une organisation irlandaise, n’a pas répondu aux messages radio de se dérouter vers Ashdod (sud d’Israël) et se dirige vers la bande de Gaza, a affirmé ce samedi matin l’armée israélienne, qui menace de l’aborder.
«Nos soldats vont monter à votre bord si vous refusez de vous dérouter», a déclaré la porte-parole de l’armée Avital Leibovitch, dans un message radio adressé au cargo. «Nous sommes prêts à faire usage de nos armes pour nous défendre si le besoin s’en fait sentir», a ajouté la porte-parole, citée par la radio publique.
Trois vedettes escortent le cargo
Les autorités israéliennes ont affirmé à plusieurs reprises qu’elles entendaient interdire l’accès au port de Gaza de ce cargo. Israël avait toutefois assuré vendredi n’avoir «aucun désir de confrontation» et a demandé aux organisateurs d’accoster dansle port d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, pour décharger la cargaison.
Selon la radio publique israélienne, au moins trois vedettes de la marine israélienne escortaient le cargo dans une zone située entre 30 et 35 milles (55 et 65 km) au large du littoral méditerranéen, dans les eaux internationales.
«Nous poursuivons notre route»
`La radio a indiqué avoir réussi à contacter un responsable du bateau qui a affirmé: «Nous poursuivons notre route.»
Transportant 15 personnes, de nationalité irlandaise et malaisienne, ainsi qu’un millier de tonnes d’aide, selon les organisateurs, le Rachel-Corrie devait initialement faire partie de la flottille internationale arraisonnée lundi.
Libye: Amnesty dénonce l’exécution par balles de 18 condamnés à mort
AFP 02 juin 2010
NICOSIE — Amnesty International a dénoncé l’exécution par balles dimanche de 18 personnes en Libye, dont plusieurs ressortissants étrangers, appelant ce pays à abolir la peine de mort, dans un communiqué transmis mercredi à l’AFP.
Selon le journal en ligne Qurina, dix-huit condamnés à morts, dont des ressortissants du Tchad, d’Egypte et du Nigeria ont été exécutés par balles après avoir été reconnus coupables de meurtre prémédité.
Amnesty International qui « s’oppose à la peine de mort quels que soient les motifs », s’élève contre « la forme ultime d’une punition cruelle et inhumaine violant le droit à la vie », selon Malcolm Smart, directeur de l’organisation pour le Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Concernant la Libye, « nous craignons que les condamnations à mort aient été prononcées après une procédure qui ne correspond pas aux normes internationales de procès équitables », a ajouté M. Smart.
« Les événements terribles de dimanche ne devraient pas se répéter », a indiqué Amnesty qui a appelé les autorités libyennes à « révéler l’identité des 18 personnes exécutées et à renoncer à de nouvelles exécutions ».
Selon Qurina, 14 personnes ont été exécutées à Tripoli et les quatre autres à Benghazi, deuxième ville de Libye, à 1.000 km à l’est de la capitale.
Deux-cent condamnés à mort se trouvent dans les prisons libyennes, précise le journal citant des sources pénitentiaires.
Amnesty international estime qu’un grand nombre de ressortissants étrangers figureraient parmi ces condamnés à mort, contre lesquels la peine capitale « semble être utilisée de manière disproportionnée », sans assistance judiciaire ni consulaire.
L’organisation de défense des droits de l’Homme estime par ailleurs que les étrangers sont « désavantagés par rapport aux Libyens » dans la mesure où ils ont généralement des moyens financiers limités ne disposent pas d’un réseau familial en Libye qui pourrait les aider à négocier avec les familles de leurs victimes présumées en vue d’obtenir une commutation de leur peine.
En Libye, la famille de la victime peut pardonner la personne condamnée à la peine de mort en échange d’une compensation financière, la diya (prix du sang).
Liban: hommes politiques menacés de coupures pour non-paiement de factures
Hortefeux condamné à une amende pour injures raciales, soutenu par Fillon
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