| 
Sauvez la vie du prisonnier                     politique et ingénieur Ridha Boukadi                     Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre                                         Liberté et Equité                     Organisation de droits de l’homme indépendante                     33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis                     Tel/fax: 71 340 860                     Email :  liberte.equite@gmail.com Tunis, le 28 mai 2008                      Le                     citoyen Nabil Labidi nous a envoyé une lettre que nous                     reproduisons telle qu’elle nous est parvenue :                                                 À toutes les composantes de la société civile et aux                       défenseurs des droits                       Moi, Nabil Ben Khalil Ben Othman Labidi, je vous adresse                       une requête et vous informe que je suis importuné et par                       la police politique de Menzel Bourguiba. Depuis que je                       suis sorti de prison après avoir été condamné en vertu de                       la loi antiterroriste, je suis constamment en butte à des                       brimades causées par le contrôle administratif et                       l’émargement quotidien dans les postes de police. Le 1er                       mai 2008, une voiture de police s’est arrêtée devant chez                       moi et on m’a demandé de les accompagner au poste de                       police, sans présenter de convocation en règle. J’ai                       refusé et j’ai été au poste de la Sûreté pour signer comme                       tous les jours. On m’a menacé si je n’obtempérais pas, de                       me faire renvoyer de mon travail et de bloquer les revenus                       que j’ai touchés depuis deux mois. Aussi, je demande à                       toutes les composantes de la société civile et à tous les                       défenseurs des droits ainsi qu’aux partis politiques de se                       solidariser de moi pour défendre mon droit à l’emploi.                       Nabil Labidi                       Pour le bureau exécutif de l’organisation                       Le secrétaire général                       Monsieur Zouhaïer Makhlouf                       (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la                       version en arabe, LT)                          
 
 
 11 accusés devant le                       tribunal de première instance de Gafsa                                                Tunis-le Temps : Dans une salle archicomble, sous haute                       sécurité, le tribunal de première instance de Gafsa a jugé,                       jeudi dernier, 29 mai, 11 accusés impliqués dans les                       affaires des derniers troubles à l’ordre public dans la                       région minière de Gafsa.                       Originaires de Rdayef , pour la plupart, un seul étant de                       Mdhilla, ils comparurent tous en état d’arrestation pour                       répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont :violence                       et menace sur agents publics,  attaque par des armes                       blanches et des objets solides, port prohibé  d’armes                       blanches , attentat à la pudeur, ivresse publique et                       trouble à l’ordre public.                       A la barre  ils nièrent en bloc les faits incriminés.                       L’accusé, originaire de Mdhilla, avait sciemment tenté de                       s’immoler par le feu, s’aspergeant d’essence, en menaçant                       de craquer une allumette. Ce qui entraîna un trouble                       considérable de l’ordre public en causant la panique et la                       frayeur dans le voisinage parmi les citoyens.                       Quant aux dix autres, originaires de Rdayef, ils ont été                       arrêtés, suite aux derniers troubles  qu’ils causèrent à                       la région minière de Gafsa, en procédant à des jets de                       pierres à l’encontre des forces de l’ordre, et en les                       menaçant par des lames de rasoir , saisies sur eux , ainsi                       qu’en leur proférant des obscénités , attentatoires à la                       pudeur.                       Au cours des débats, qui ont duré plus de cinq heures de                       temps, les accusés ont tous nié ces faits, déclarant que                       leurs aveux, au cours de l’enquête préliminaire,  » ont été                       extorqués sous la violence  » .                       Les 15 avocats qui représentaient les accusés avaient                       sollicité l’acquittement pour certains et les                       circonstances atténuantes pour d’autres.                       Après délibérations, le tribunal prononça des                       condamnations à des peines variant entre 3 et 4 mois                       fermes pour certains et assortis du sursis pour quelques                       autres.                                              (Source: « le Temps » (Quotidien –                       Tunis), le 31 mai 2008)                                                       
  
Tunisie: Belhassen                         Trabelsi et Abdelwaheb Abdallah prennent le pouvoir !                             Par Al Mouwaten Rakib Ça se confirme de plus en plus et la                       ligne droite est bien entamée : Belhassen Trabelsi et                       Abdelwaheb Abdallah s’associent pour le meilleur et pour                       le pire (surtout pour le pire !) pour consolider leurs                       acquis, renforcer leur pouvoir et boucler la succession de                       Ben Ali à la tête du pays.  La répartition est simple :                       Belhassen Trabelsi occupe tout le terrain économique et                       Abdelwaheb Abdallah le terrain politique. Et le sprint                       final est presque lancé !                        On le constate très bien ces derniers temps. D’abord avec                       cette prise de pouvoir par la force à la Banque de Tunisie,                       où Alya Abdallah (l’épouse de Abdelwaheb) et Belhassen                       Trabelsi ont pris les rênes du pouvoir. Ensuite, la                       préparation de l’ « attaque » sur Tunisair qui se profile                       doucement mais qui ne va pas tarder. Plus précisément à ce                       niveau, Tunisair est dans un état catastrophique ! Des                       charges de plus en plus énormes pour différents facteurs,                       manque de rentabilité, mauvaise gestion, conflits                       internes…L’exercice 2007 est certainement déficitaire mais                       des pressions énormes sont exercées sur les experts                       comptables et le commissaire aux comptes pour maquiller le                       bilan et n’opposer aucune réserve ! De l’autre côté,                       Belhassen prépare la fusion de Karthago avec Nouvelair[1]                       pour occuper tout le terrain des charters et du low cost.                       La nouvelle entité va se réintroduire en Bourse après                       l’OPR de Karthago et va pouvoir ramasser encore des                       liquidités en annonçant des fausses perspectives et en                       trompant les épargnants ! La suite on la connaît déjà:                       Tunisair se fragilise de plus en plus, grâce notamment à                       la complicité de Nabil Chettaoui le PDG, et                       Karthago-Nouvelair consolide leur fusion, ramasse des                       actions bradées de Tunisair sur le marché financier et se                       porte in fine acquéreur de la compagnie nationale dans le                       cadre d’un plan de privatisation « imposé » soit disant                       par la Banque mondiale et le FMI, dans l’objectif de                       concentrer l’activité et de rendre la gestion plus                       efficiente ! A la lumière de ces développements, dressons                       un premier bilan : Belhassen Trabelsi chapeautera en toute                       vraisemblance tout le secteur du transport aérien et du                       tourisme sans oublier une partie du secteur financier avec                       la BT. Reste un autre secteur stratégique : les Télécom.                       Et là aussi, le tour est presque joué. Tunisie Telecom qui                       est partiellement privatisé aux Emiraties de Dubai Tecom (très                       « potes » avec Belhassen), le sera sous peu                       majoritairement avec une intermédiation de Belhassen en                       contrepartie d’une bonne commission et éventuellement                       d’une part dans le capital, et pourquoi pas un siége au                       Conseil d’administration. Voilà pour le terrain économique                       !                                              Concernant le terrain politique, c’est Abdelwaheb Abdallah                       qui s’en occupe en avançant ses pions avec beaucoup de                       ruse et d’habilité. Si vous le constatez, il n’ y a pas                       une journée qui passe sans qu’il y’a une actualité sur                       Abdelwaheb, c’est notre Sarko local ! Là cette semaine                       même, après avoir rencontré le Président et le Premier                       Ministre Turcs, il s’est envolé pour Moscou pour « faire                       connaissance » avec le nouveau Président et rencontrer                       l’ex-futur Président, Vladimir Poutine. L’objectif                       maintenant est d’arracher un aparté quelques part dans le                       monde avec Tzipi Livni le Ministre des affaires étrangère                       d’Israël qui succédera fort probablement à Olmert et qui                       sera un grand atout pour Abdelwaheb[2] !                                               Ben Ali pour sa part, adhère complètement à ce plan, ça                       lui convient et qui convient aussi à sa chère épouse ! Il                       verrouille ainsi sa succession en sachant dés maintenant                       entre les mains de qui elle se prépare, et se rassure                       quant aux quelques années qui lui reste au pouvoir !                                                                                                 
 
 
Forum eljahedh                       INVITATION                                                                        Forum eljahedh  a le plaisir de vous inviter  aux                       conférences                        Données par  Dr. Hassan Hanafi                         Les conférences auront lieu le lundi 2/6/2008à 18h au                       local ,le mardi3/6/2008  à18h et le mercredi 4/6/2008  à                       18h .                       Veuillez recevoir nos meilleures salutations.                       le président                        Jourchi Salahedd   
 
 
Afif Ben Yedder : «                       Nous avons la passion de l’Afrique »                       Interview du président du groupe de presse IC Publications                                                                        Le Tunisien Afif Ben Yedder, qui cultive par pudeur une                       discrétion proverbiale, est un patron de presse ayant une                       parfaite double culture : la connaissance intime de                       l’univers anglo-saxon et celle du monde francophone. Il                       nous fait part de sa passion et explique les raisons qui                       l’ont poussé à lancer une édition internationale du                       magazine New African en français. Entretien.    Par Sami Utique                                              Fondé il y a 51 ans par le Tunisien Afif Ben Yedder, le                       groupe de presse IC Publications, basé à Londres et à                       Paris, publie cinq revues en anglais : New African, The                       Middle East, African Business, African Banker, etc. En                       position leader depuis des années, il a lancé une édition                       internationale de New African en français, qui en est à                       son troisième numéro, avec deux « covers » (couvertures),                       une pour le Maghreb et une autre pour l’Afrique                       subsaharienne. Selon le président du groupe, ce lancement                       est une façon de multiplier l’offre pour des lecteurs                       francophones férus d’une presse de qualité. Les résultats                       des ventes des premiers numéros, même s’il est encore trop                       tôt pour se faire une idée précise, semblent extrêmement                       prometteurs et justifient le pari de lancer ce nouveau                       magazine. La revue qui est trimestrielle, pour le moment,                       va passer après cette phase de démarrage à un rythme                       mensuel.                                              Afrik.com : Votre Groupe de presse IC Publications existe                       depuis plusieurs décennies (51 ans) et publie plusieurs                       titres. Qu’est-ce qui explique votre choix de vous                       orienter vers le monde de la presse anglophone ? Quel a                       été le déclic ?                       Afif Ben Yedder : Le Bulletin de l’Afrique Noire, notre                       tout premier titre existe en effet depuis 51 ans et nous                       en sommes à notre 2262ième numéro ! New African et African                       Business existent depuis 42 ans et sont les titres                       panaficains anglophones les plus vendus dans le monde.                       Nous n’avons jamais raté une seule parution ! Notre groupe                       de presse publie cinq magazines dont quatre en anglais et                       dix lettres confidentielles en français. Nous sommes basés                       à Londres et à Paris et nous sommes présents partout en                       Afrique et dans le monde. Nous sommes d’abord et avant                       tout des Africains. Il y a une seule Afrique qui réunit                       les francophones, anglophones, lusophones, arabophones…                       Il était donc tout à fait naturel de publier en anglais et                       en français pour toucher toute l’Afrique. Nous avons même                       durant plusieurs années publié un mensuel en arabe que                       nous avons vendu pour pouvoir acheter les parts d’un                       éditeur.                                              Afrik.com : Malgré les difficultés de la presse écrite en                       général, vous avez duré et perduré. Et vous êtes un groupe                       qui compte. Quels sont les atouts et les faiblesses du                       marché de la presse à destination de l’Afrique ?                       Afif Ben Yedder : Nous sommes effectivement fiers de notre                       performance. Malgré tous les aléas, nous avons pu créer un                       groupe de presse solide et prospère. Cela ressemble à une                       véritable gageure en Afrique où le marché de la presse est                       extrèmement difficile. Il suffit pour s’en convaincre de                       compter le très grand nombre de titres qui ont disparu !                       La raison de notre succès est très simple. Nous sommes                       indépendants et nous sommes des professionnels de la                       presse et de l’édition. Nous n’avons pas d’autres intérêts                       politiques ou commerciaux. Nous vivons uniquement de notre                       métier et nous n’avons pas d’autres ressources financières.                       Ce qui nous oblige à être prudents et à faire toujours                       très attention. Nous avons une excellente équipe, très                       expérimentée qui connaît parfaitement l’Afrique. C’est la                       clé du succès. Nous avons tous la passion de l’Afrique,                       nous aimons ce que nous faisons et nous travaillons                       beaucoup.                        Le marché ne se limite pas seulement à la presse. Il y a                       d’autres formes de communication qui sont parfaitement                       complémentaires aux activités d’un groupe de presse. Nous                       avons des atouts et un savoir-faire que nous mettons au                       service des organismes et entreprises qui en ont besoin.                       Nous les aidons à mieux communiquer et à mieux se faire                       connaître. Nous avons d’autres activités comme celles de                       relations publiques et de conseil. Nous organisons des                       conférences internationales et nous décernons des Prix et                       des Trophées aux banques et entreprises les plus                       performantes en Afrique. Nous voulons en effet honorer les                       hommes et les femmes d’Afrique qui réussissent et les                       montrer en exemple. C’est l’Afrique qui gagne, l’Afrique                       des nouvelles générations formées dans les meilleures                       universités européennes et américaines. Ces jeunes                       Africains talentueux sont parmi les meilleurs au monde et                       sont en train de réaliser de véritables                        exploits dans leurs domaines d’activités. Ils                       représentent l’Afrique de demain et donneront une toute                       autre image de l’Afrique que celle, désastreuse, véhiculée                       par les médias occidentaux qui dominent le monde et ne                       s’intéressent à nous que lorsqu’il y a des catastrophes.                       C’est exactement ce qui nous a poussés il y a très                       longtemps, au moment des indépendances de nos pays, à                       donner à notre continent une voix forte et crédible, et à                       créer des publications dignes de notre Afrique. On peut                       les comparer avantageusement à ce qui se fait de mieux                       dans le monde. La situation de la presse et des médias, à                       l’exception malheureusement de quelques pays retardataires                       dans ce domaine, ne cesse de s’améliorer en Afrique. Cette                       évolution très positive est un signe extrêmement                       encourageant pour l’avenir. Elle permettra, tôt ou tard,                       aux régimes autoritaires, encore réfractaires à toute idée                       de changement, de se rendre à                        l’évidence et de céder aux forces irrésistibles de                       liberté d’expression et de créativité qui existent dans                       tous nos pays .                                              Afrik.com : Vous avez choisi de privilégier, dans votre                       groupe, les informations économiques et financières.                       Quelles sont les attentes des élites africaines dans ce                       domaine ? Et comment créez-vous cette valeur ajoutée ?                       Afif Ben Yedder : Nous privilégions les informations                       économiques au même titre que les informations politiques                       et culturelles. L’Afrique a fait des progrès considérables                       sur le plan de la démocratisation de nos régimes, à                       l’exeption encore une fois de quelques-uns qui se situent                       de plus en plus à l’arrière du peloton. Tant pis pour eux                       ! Le jour viendra où ils se rendront compte que les freins                       politiques les empêchent de progresser aussi vite qu’ils                       le veulent. Ils auront le choix entre la stagnation et                       l’ouverture. Comme le monde bouge de plus en plus vite,                       ils risquent de se rendre compte, un peu trop tard, que                       leur politique les met en dehors de la course ! L’Afrique                       est le berceau de l’humanité et les Africains devraient                       être très fiers de leur histoire (qui reste à écrire), de                       leur passé, et de leur civilisation. Nous n’avons de leçon                       à recevoir de personne et les nouvelles élites affirment                       haut et fort leur                        attachement viscéral aux valeurs africaines de compassion,                       d’humanité, de solidarité et d’entraide. L’Afrique a                       beaucoup donné au monde et sa contribution ne sera pas                       moindre à l’avenir. Au contraire, le siècle dans lequel                       nous vivons sera le siècle de l’Afrique. Il y a donc                       tellement de sujets importants qui intéressent non                       seulement les Africains, mais toute la diaspora et tous                       les étrangers que l’Afrique intéressent. Notre continent                       reste encore à découvrir. Par les Africains eux-mêmes,                       bien sûr !                                              Afrik.com : Après avoir longtemps occupé le créneau de la                       presse anglophone, vous avez décidé, ces derniers mois,                       d’élargir l’offre en lançant une édition internationale                       francophone de New African. Qu’est-ce qui explique ce                       choix ? Et quelles sont vos ambitions éditoriales de ce                       point de vue ?                       Afif Ben Yedder : Il n’y a pas de limite à nos ambitions                       éditoriales. Il faut toujours mieux faire. Mais nous                       sommes restreints par nos moyens financiers qui ne nous                       permettent pas d’avoir des budgets rédactionnels                       comparables à nos confrères occidentaux. Nous sommes donc                       obligés de compenser en apportant un plus et en étant                       différent. La valeur et le talent de nos journalistes, les                       meilleurs sur le marché, sont mondialement reconnus. Le                       véritable problème de la presse en général en Afrique est                       que les journalistes ne parviennent pas encore à bien                       gagner leur vie dans la plupart des pays du continent.                       D’où les abus qu’on constate ici et là. Il est malheureux                       de voir d’excellents journalistes africains peiner à                       arrondir leurs fins de mois.Tant que cette situation                       demeurera, il ne faudra pas se plaindre du niveau de la                       presse en Afrique. A cela s’ajoute, bien sûr, l’étroitesse                       de la plupart des marchés, le pouvoir                        d’achat des lecteurs, la censure, le prix du papier etc.                       Ce qui explique que, très souvent, la presse est contrôlée                       par des organismes étatiques ou politiques et des hommes                       d’affaires qui cherchent à avoir de l’influence avant tout.                       En ce qui nous concerne, nous avons voulu profiter de la                       situation actuelle extrêmement favorable du marché                       africain, qui est très porteur, et qui connaît des taux de                       croissance économique élevés, pour enrichir le marché de                       la presse panafricaine francophone et ajouter notre propre                       contribution. La réponse des annonceurs et des lecteurs a                       été instantanée et très encourageante. C’est la preuve que                       quand on a un bon produit et qu’il répond à un besoin, il                       y a de très fortes chances pour que ce produit s’impose                       naturellement sur le marché. Nous sommes très confiants                       car les premiers sondages et les premiers résultats sont                       très encourageants. Nous offrons un nouveau choix aux                       lecteurs et aux                        annonceurs qui sont ravis de pouvoir en profiter. Notre                       objectif est d’agrandir le marché pour que tout le monde y                       trouve son compte. Chaque fois qu’un nouveau (bon) support                       est lancé en Afrique, je suis le premier à féliciter ceux                       qui sont derrière cette passionnante et difficile aventure                       car, en vérité, tout le monde y gagne en fin de compte. En                       ce qui nous concerne, tous les médias qui réussissent en                       Afrique nous aident à mieux exercer notre métier. Nous                       leur sommes reconnaissants d’agrandir et d’assainir avec                       nous le marché. Nous avons les meilleurs rapports avec                       tous nos confrères.                                               Consulter le site d’IC Publications                                               http://www.afrik.com/article14429.html Source: afrik.com le 31 mai 2008 
 
 
SPORT POUR TOUS OU SPORT POUR L’                       ELITE?                                                 Les quotidiens tunisiens dissertent souvent sur la                       pratique du sport dans le pays sous une rubrique pompeuse                       appelée « sport pour tous ». Décidément, la pratique de la                       langue de bois, l’ appel à la démagogie, l’ usage de                       conceptes qui ne véhiculent pas leur véritable sens et le                       recours aux slogans qui ne reflètent pas la réalité                       objective pour faire avaler au petit peuple une idéologie                       destourienne à bout de souffle, sont devenus depuis de                       nombreuses années les armes favorites des journalistes et                       autres rédacteurs à la solde du pouvoir.                                              En effet, pour parler effectivement de sport pour tous, il                       faut d’abord mettre en place des structures sportives pour                       tous, c’est à dire construire des stades dans les                       quartiers populaires, fournir le matériel adéquat, le                       personnel qualifié et encourager la pratique des                       différentes sortes de sport, à savoir le volley ball, le                       hand ball, le basket ball, la course, le jeu d’échec, le                       bouling, le tire à l’ arc, le rugby, la natation, le                       tennis, la boxe, et pourquoi pas des sports qui étaient                       propres à des régions du pays, tels que le gâb ( un trou                       de 3 centimètres de diamètre et 4 de longueur dans lequel                       on jète des pièces d’une distance de 3 à 4 mètres ), le                       boutchi ( jeu de miniscules boules ),etc..                                              Or, que voyons nous en Tunisie? Il s’uffit de quitter la                       capitale et sa banlieue et le constat est sans appel : Une                       équipe fanion de foot ball, un seul stade et basta. Les                       milliers d’enfants, de jeunes, de travailleurs et de                       chômeurs ne pratiquent nullement le sport et constituent                       seulement des spectateurs le jour du match ou devant la                       télévision lors du championat national où des rencontres                       internationales. Il suffit de parcourir l’ensemble du pays                       pour faire ce constat. Dans tous les villages et les                       petites villes, ce qui constitue la majorité de la Tunisie,                       il n’ y a guère de lieu de pratique du sport et il n’y a                       rien d’autres que le stade de l’équipe locale de foot                       ball. Certes, quelques salles couvertes ont vu le jour ici                       et là, mais elles ne répondent même pas au 0, 1% des                       besoins des habitants et ceux qui les fréquentent doivent                       payer un « droit d’entrée », ce qui fait qu’elles ne                       profitent qu’aux enfants de riches et les nombreux garçons                       et filles appartenant aux classes moyenne et défavorisée                       doivent rester sur le carreau.                                              Dans la majorité des villes moyennes et notamment dans les                       nombreux villages, les stades de foot se trouvent vêtustes,                       construits depuis les années soixante, ne répondant pas                       aux normes actuelles de la pratique sportive, dépourvus de                       douches et d’eau chaude, non gazonnés et les équipes se                       trouvant à longueur d’années dans des difficultés                       matérielles énormes : subventions municipales                       insignifiantes, manque de ballons et d’ éqipement, absence                       de bus et déplacements dans des conditions lamentables,                       joueurs, supporters et dirigeants entassés dans des                       voitures privées où des véhicules du transport rural.                       C’est le cas des vilages de Hzeg, Ellouza, Jebeniana,                       Agareb, El Hencha, Eljem, Karkar, Mahres, Ksour Essef,                       Lamta, Melloulech, El Amra, Ouled Bousmir, Sidi Hsen                       Belhaj, Lehwareb, Ouled Youssef, ainsi que des centaines                       d’autres bleds dont la population ne pratiquent aucun                       sport et où, à part le stade de foot ball vétuste il n’                       existe aucun autre terrain pour se donner aux autres                       différentes sortes de sport.                                              A leur tour, les écoles primaires et secondaires de la                       majorité des villages et petites villes de la Tunisie                       manquent totalement de structures pour la pratique du                       sport. La plupart du temps seule la cour sert pour                       quelques exercices factices et des maîtres de sport                       n’hésitent pas à libérer leurs élèves de la séance de                       sport sans craindre une quelconque inspection ou                       remontrance car les responsables des écoles savent très                       bien qu’il n y a pas de terrain ni matériel pour occuper                       les élèves. Alors ils ferment les yeux et tout le monde                       est content d’avoir recouru au laissez aller, à                       l’inconscience et à l’hypocrisie.                                              Faute de terrains et de moyens pour la pratique du sport,                       les jeunes se tournent vers la violence, la consommation                       d’alcool et souvent de droques. Leur mal être les poussent                       à se bagarrer régulièrement et à perdre le sens de la                       sociabilité, de la resaponsabilité, du bien commun et du                       respect des lois.  Ils se vengent sur tout ce qui                       symbilise l’Etat, s’alissant les rues, arrachant les                       arbustes que les municipalités ont plantés durant la fête                       de l’arbre et crayant mille problèmes à leurs familles                       suite à l’ennui qui les envahit et au spleen qu’ils                       trainent à longueur de journée.                       D’ailleurs, tout ce malaise, ils le manifestent lors des                       rencontres de matchs de foot, dans la violence et le                       défoulement d’une rare intensité, et la nombreuse présence                       de policiers et autres « wahadat ettedekhoul » prouve                       incontestablement la réalité de ce phénomène. Mais le                       pouvoir tunisien n’en a cure. Face à son incapacité de                       satisfaire les besoins de la population, il use de la                       répression, féroce s’il le faut, aussi bien lors d’une                       quelconque contestation politique que d’une paisible                       revendication socio-économique.                                               Houcine Ghali, Genève   
 
 
Sami Ayoub, nouveau                       directeur général adjoint de Tunisie Telecom                        Coopération technique                                                   Recrutement de comptables au Qatar                         Recrutement d’experts en génie chimique au Qatar                         Tunisie Telecom a annoncé jeudi 29 mai 2008 la nomination                       de M. Sami Ayoub au poste de directeur général adjoint de                       Tunisie Telecom, en remplacement de M. François Lucas.                                               M. Ayoub a été recruté par le partenaire stratégique de                       Tunisie Telecom, en l’occurrence l’Emirates International                       Telecommunications (EIT). Avant de rejoindre Tunisie                       Télécom, M. Ayoub était le Chief Operating Officer de                       l’opérateur de téléphonie mobile belge « BASE ».                       Economiste de formation, son expérience entrepreneuriale a                       été démontrée par le passé à travers la création de deux                       entreprises dont notamment EXELL, un distributeur de                       produits IT de référence. Cette entreprise a été élue à                       deux reprises « Entreprise de l’année » par Ernst and                       Young. M. Ayoub est apparu à deux reprises dans le                       classement des « 500 entrepreneurs européens ».                                                Coopération technique                        Une clinique privée aux Emirats Arabes Unis désire                       recruter des dermatologues femmes titulaires d’un doctorat                       dans la spécialité, justifiant de 4 ans d’expérience                       maîtrisant l’anglais et ne dépassant pas les 40 ans. Toute                       personne intéressée par cette offre peut consulter le site                       www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes                       de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence                       tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin                       2008.                                               Recrutement de comptables au Qatar                         Une institution universitaire désire recruter des                       comptables titulaires d’une maîtrise dans la spécialité,                       justifiant d’une expérience de 3 ans en comptabilité et                       finances dans une institution de l’Enseignement supérieur,                       ne dépassant pas les 30 ans et maîtrisant l’anglais. Toute                       personne intéressée par cette offre peut consulter le site                       www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes                       de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence                       tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin                       2008.                                               Recrutement d’experts en génie chimique au Qatar                        Une institution industrielle à Qatar désire recruter des                       experts titulaires d’un mastère ou d’un doctorat en génie                       chimique, justifiant d’une expérience dans l’implantation                       et l’évaluation des projets industriels, maîtrisant                       l’anglais et ne dépassant pas les 50 ans. Toute personne                       intéressée par cette offre peut consulter le site                       www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes                       de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence                       tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin                       2008.                                              (Source: « le Temps » (Quotidien –                       Tunis), le 31 mai 2008)                                                  
Détournement de fonds                       Fils indigne                       Vol en plein jour                           Le Président Directeur Général                       d’une société s’est présenté à la police pour porter                       plainte contre son directeur financier qu’il soupçonnait                       d’escroquerie.                                               Ledit agent comptable central aurait transféré les                       montants fruits de plusieurs transactions faites par la                       société avec des clients étrangers sur un compte ouvert                       aux îles Caïman dont il était le titulaire. Le pot aux                       roses a été découvert suite à la requête d’un client sur                       une erreur dans les virements et dont une copie est                       parvenue au PDG. Une enquête a été ouverte. Le directeur                       financier en question a disparu de la circulation et un                       avis de recherche a été lancé à son encontre.                                               Fils indigne                       Un vieil homme de 74 ans entretenait son fils chômeur,                       marié et père de deux enfants. Le grand-père avait une                       maigre retraite et un petit lopin de terre destiné aux                       cultures maraîchères qui lui rapportait de quoi subvenir à                       ses besoins et à ceux de son fils. Pourtant, ce n’était                       pas suffisant car le fils ne travaillait pas et n’aidait                       pas son père, il ne cessait pourtant pas de réclamer la                       vente du lopin de terre pour s’acheter une maison dans le                       village. Le père ne l’entendait pas de cette oreille et                       tenait à son terrain. Le fils ingrat est allé jusqu’à                       violenter le vieillard pour l’obliger à lui signer un                       contrat de vente. Ce dernier s’est présenté au poste de la                       garde nationale pour porter plainte. Une enquête a été                       ouverte et le fils a été interpellé.                                               Vol en plein jour                       Une boutique de vente de matériel informatique à La                       Fayette a été cambriolée au milieu de la journée du                       mercredi 21 mai 2008. Les voleurs ont exploité la                       fermeture entre les horaires du point de vente pour                       s’introduire à l’intérieur en usant d’un passe-partout et                       emporter quatre ordinateurs portables qui venaient d’être                       livrés. Les voleurs ont refermé la boutique après avoir                       commis leur forfait. A son retour, la vendeuse a alerté                       son patron qui s’est présenté à la police pour porter                       plainte. Une équipe spécialisée s’est déplacée sur les                       lieux pour les besoins de l’enquête.                                              (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 31 mai                       2008)                         
TGI Lille : “L’épouse a                       menti sur sa virginité, le mariage est annulé”                                                Juste deux mots avant de reproduire l’article de C. Rotman                       relatif à la décision du Tribunal de grande instance de                       Lille annulant un mariage entre un couple de musulmans                       pour cause de mensonge sur la virginité de la mariée.                       C’est étonnant le nombre de papiers et de commentaires que                       l’on croise sur ce sujet. Et aussi invraisemblable que                       cela puisse paraître, je n’en ai pas vu un, mais alors un                       seul qui ait reproduit la décision des juges lillois. Pire                       encore, il n’y en a pas un qui ait repris textuellement le                       moindre “considérant” de la décision pour informer des                       réels enjeux de cette décision. On voit de tout : “les                       juges ont pensé”, “les juges ont estimé”, “les jugent ont                       fait savoir” etc, sans que l’on sache exactement au mot                       près ce qu’ils ont dit. Forcement, puisque, hormis le                       juriste qui a commenté la décision sur le Dalloz, aucun                       journaliste n’a fait son boulot jusqu’au bout. Et en guise                       d’information, l’on se retrouve à surenchérir sur le                       terrain de la démagogie… Quand ce n’est pas pour annoncer:                       “on y est, la justice française se met à appliquer la                       chariâ sur le sol de la République.”                       Du coup, tout le monde y perd : la sérénité de la justice,                       le citoyen et surtout l’éthique des choix de société que                       l’on désire adopter. Car contrairement aux apparences, il                       ne m’a pas semblé que les magistrats lillois se soient                       prononcés sur une question religieuse, mais bel et bien                       sur la question de la formation d’un contrat et ses                       conséquences sur sa validité ultérieure. Les commentateurs,                       dans leur fougue, ont eu, dans leur ensemble, la facheuse                       tendance à négliger que le mariage est d’abord un CONTRAT                       CIVIL, obeissant de ce fait aux règles relatives à la                       validité des consentements exprimés. Et en l’espèce, le                       mensonge pour ne pas compromettre ce contrat de mariage,                       peut-il être sanctionné par son annulation ? Peut-on                       mentir sur son casier judiciaire pour ne pas effrayer sa                       “future moitié”, sur son compte en banque, sur une maladie                       incurable, sur sa virginité tant du côté de l’homme que de                       la femme, sans que ces mensonges ne puissent                       ultérieurement constituer une cause d’annulation du                       mariage, car ayant vicié le consentement du conjoint ? Les                       sociétés sont en constante évolution tout comme les                       réponses à ces questions. Que les juges lillois aient eu                       tord ou raison par rapport aux attentes de la société,                       cela peut se discuter. En revanche, ce que je trouve non                       susceptible d’être discuté, c’est le flot de la démagogie                       des nombreux articles que j’ai parcourus concernant cette                       décision de justice.                        Plus rien d’autre à dire ! je vous laisse avec l’article                       de C. Rotman de Libé, et lequel article m’a semblé,                       pourtant, dès plus “modérés” parmi ceux que j’ai lus:                                               Charlotte Rotman, Libération du 29 mai 2008                                                 La mariée n’était pas vierge. Le mariage a été annulé. Et                       c’est arrivé près de chez vous. La décision a été rendue                       au mois d’avril par le tribunal de grande instance de                       Lille. Elle vient d’être commentée dans une revue                       juridique (1). Les juges ont pensé que le mari plaignant                       avait été trompé sur la virginité de sa femme, considérée                       en l’occurrence comme «une qualité essentielle.»                        Nuit de noces. X et Y (ils veulent rester anonymes) sont                       des musulmans français «pas du tout extrémistes», précise                       l’avocat du mari. Lui est ingénieur, la trentaine. Elle                       était étudiante quand ils se sont rencontrés. «Elle lui a                       été présentée comme célibataire et chaste», note le                       jugement lillois. Y, elle aussi, assure à X qu’elle est                       pure comme il le souhaite et n’a jamais eu de relations                       sexuelles. C’est ce que croit toute sa famille. Le mariage                       se fait en grande pompe, comme il se doit. La nuit de                       noces, le marié découvre que son épouse a menti. Au bout                       de quelques heures, il débarque au milieu des invités qui                       sirotent un dernier jus. Il n’a pas de drap taché de sang                       à exhiber. Son père ramène immédiatement Y, sa belle-fille,                       chez ses parents. Tout le monde se sent déshonoré.                       Dès le lendemain, l’époux cherche à faire annuler son                       mariage. Il ne s’agit pas d’une procédure de nullité                       absolue qui frappe les mariages blancs par exemple. Dans                       ces cas-là, le procureur poursuit le ou les fraudeur(s)                       qui ont utilisé le mariage à d’autres fins que                       matrimoniales. Ici, il s’agit d’une nullité relative,                       réclamée par celui qui s’estime victime d’une erreur.                       C’est une procédure rare. L’un des époux dit qu’il s’est                       trompé sur l’une des «qualités essentielles» de l’autre.                       Mais comment le prouver ?                       Le problème ne s’est pas posé : la femme a très vite                       reconnu avoir déjà eu des rapports sexuels auparavant. «La                       jeune mariée avait caché la vérité, convaincue que son                       fiancé ne l’aurait jamais épousée s’il avait connu la                       réalité», note le commentateur de la publication juridique.                       Le plaignant lui a donc reproché son manque de sincérité.                       «Il m’a expliqué qu’elle lui avait menti, se souvient son                       avocat Xavier Labbée. Il m’a dit :                        “Je ne peux pas faire une union solide, basée sur un                       mensonge.”» Devant le tribunal, la jeune femme reconnut                       une fois de plus sa dissimulation.                       X, lui, voulait non seulement rompre, mais surtout effacer                       cette union. «Faire comme s’il n’y avait jamais rien eu.»                       Les juges lui ont donné raison. Ils ont estimé que le                       mariage avait été conclu «sous l’emprise d’une erreur                       objective» mais aussi qu’une telle erreur était «déterminante                       dans le consentement». En l’espèce, à leurs yeux, la                       virginité l’était.                                                                      Des jugements précédents ont déjà retenu cet article de                       loi (le 180 du code civil), par exemple quand un époux a                       ignoré que son conjoint était divorcé ou prostitué,                       lorsqu’il s’est trompé sur son état mental ou son aptitude                       à avoir des relations sexuelles normales, note la revue.                       Salles d’attente. Ce jugement va-t-il servir d’instrument                       de menaces au service des fiancés musulmans (ou d’une                       autre religion prônant «le jamais avant le mariage») ?                       Va-t-il contribuer à remplir les salles d’attente des                       médecins qui pratiquent les reconstitutions d’hymen ?                                                                      Ou, dernière hypothèse plus optimiste (et plus tordue),                       cela va-t-il permettre à des jeunes femmes poussées par                       leur famille dans les bras d’un mari dont elles ne veulent                       pas de s’en débarrasser ?                                               (1) Dans le Recueil Dalloz, daté du 22 mai 2008.                       Source:                                            http://www.liberation.fr  |