31 mai 2008

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TUNISNEWS
8 ème année, N°  2930 du 31.05.2008
 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité:Le citoyen Nabil Labidi nous a envoyé une lettre que nous reproduisons telle qu’elle nous est parvenue

le Temps:11 accusés devant le tribunal de première instance de Gafsa Al Mouwaten Rakib

:Tunisie: Belhassen Trabelsi et Abdelwaheb Abdallah prennent le pouvoir !

Forum eljahedh:INVITATION afrik.com :Afif Ben Yedder : « Nous avons la passion de l’Afrique »Interview

Houcine Ghali:SPORT POUR TOUS OU SPORT POUR L’ ELITE? le Temps:Sami Ayoub, nouveau directeur général adjoint de Tunisie Telecom

le Temps:Détournement de fonds Fils indigne Vol en plein jour
liberation:

TGI Lille : “L’épouse a menti sur sa virginité, le mariage est annulé


Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 28 mai 2008

Le citoyen Nabil Labidi nous a envoyé une lettre que nous reproduisons telle qu’elle nous est parvenue :

 

À toutes les composantes de la société civile et aux défenseurs des droits Moi, Nabil Ben Khalil Ben Othman Labidi, je vous adresse une requête et vous informe que je suis importuné et par la police politique de Menzel Bourguiba. Depuis que je suis sorti de prison après avoir été condamné en vertu de la loi antiterroriste, je suis constamment en butte à des brimades causées par le contrôle administratif et l’émargement quotidien dans les postes de police. Le 1er mai 2008, une voiture de police s’est arrêtée devant chez moi et on m’a demandé de les accompagner au poste de police, sans présenter de convocation en règle. J’ai refusé et j’ai été au poste de la Sûreté pour signer comme tous les jours. On m’a menacé si je n’obtempérais pas, de me faire renvoyer de mon travail et de bloquer les revenus que j’ai touchés depuis deux mois. Aussi, je demande à toutes les composantes de la société civile et à tous les défenseurs des droits ainsi qu’aux partis politiques de se solidariser de moi pour défendre mon droit à l’emploi. Nabil Labidi Pour le bureau exécutif de l’organisation Le secrétaire général Monsieur Zouhaïer Makhlouf (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

11 accusés devant le tribunal de première instance de Gafsa  

 
Tunis-le Temps : Dans une salle archicomble, sous haute sécurité, le tribunal de première instance de Gafsa a jugé, jeudi dernier, 29 mai, 11 accusés impliqués dans les affaires des derniers troubles à l’ordre public dans la région minière de Gafsa. Originaires de Rdayef , pour la plupart, un seul étant de Mdhilla, ils comparurent tous en état d’arrestation pour répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont :violence et menace sur agents publics,  attaque par des armes blanches et des objets solides, port prohibé  d’armes blanches , attentat à la pudeur, ivresse publique et trouble à l’ordre public. A la barre  ils nièrent en bloc les faits incriminés. L’accusé, originaire de Mdhilla, avait sciemment tenté de s’immoler par le feu, s’aspergeant d’essence, en menaçant de craquer une allumette. Ce qui entraîna un trouble considérable de l’ordre public en causant la panique et la frayeur dans le voisinage parmi les citoyens. Quant aux dix autres, originaires de Rdayef, ils ont été arrêtés, suite aux derniers troubles  qu’ils causèrent à la région minière de Gafsa, en procédant à des jets de pierres à l’encontre des forces de l’ordre, et en les menaçant par des lames de rasoir , saisies sur eux , ainsi qu’en leur proférant des obscénités , attentatoires à la pudeur. Au cours des débats, qui ont duré plus de cinq heures de temps, les accusés ont tous nié ces faits, déclarant que leurs aveux, au cours de l’enquête préliminaire,  » ont été extorqués sous la violence  » . Les 15 avocats qui représentaient les accusés avaient sollicité l’acquittement pour certains et les circonstances atténuantes pour d’autres. Après délibérations, le tribunal prononça des condamnations à des peines variant entre 3 et 4 mois fermes pour certains et assortis du sursis pour quelques autres. (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 31 mai 2008)‏
 


 
 
 

Tunisie: Belhassen Trabelsi et Abdelwaheb Abdallah prennent le pouvoir !

 

Par Al Mouwaten Rakib Ça se confirme de plus en plus et la ligne droite est bien entamée : Belhassen Trabelsi et Abdelwaheb Abdallah s’associent pour le meilleur et pour le pire (surtout pour le pire !) pour consolider leurs acquis, renforcer leur pouvoir et boucler la succession de Ben Ali à la tête du pays.  La répartition est simple : Belhassen Trabelsi occupe tout le terrain économique et Abdelwaheb Abdallah le terrain politique. Et le sprint final est presque lancé ! On le constate très bien ces derniers temps. D’abord avec cette prise de pouvoir par la force à la Banque de Tunisie, où Alya Abdallah (l’épouse de Abdelwaheb) et Belhassen Trabelsi ont pris les rênes du pouvoir. Ensuite, la préparation de l’ « attaque » sur Tunisair qui se profile doucement mais qui ne va pas tarder. Plus précisément à ce niveau, Tunisair est dans un état catastrophique ! Des charges de plus en plus énormes pour différents facteurs, manque de rentabilité, mauvaise gestion, conflits internes…L’exercice 2007 est certainement déficitaire mais des pressions énormes sont exercées sur les experts comptables et le commissaire aux comptes pour maquiller le bilan et n’opposer aucune réserve ! De l’autre côté, Belhassen prépare la fusion de Karthago avec Nouvelair[1] pour occuper tout le terrain des charters et du low cost. La nouvelle entité va se réintroduire en Bourse après l’OPR de Karthago et va pouvoir ramasser encore des liquidités en annonçant des fausses perspectives et en trompant les épargnants ! La suite on la connaît déjà: Tunisair se fragilise de plus en plus, grâce notamment à la complicité de Nabil Chettaoui le PDG, et Karthago-Nouvelair consolide leur fusion, ramasse des actions bradées de Tunisair sur le marché financier et se porte in fine acquéreur de la compagnie nationale dans le cadre d’un plan de privatisation « imposé » soit disant par la Banque mondiale et le FMI, dans l’objectif de concentrer l’activité et de rendre la gestion plus efficiente ! A la lumière de ces développements, dressons un premier bilan : Belhassen Trabelsi chapeautera en toute vraisemblance tout le secteur du transport aérien et du tourisme sans oublier une partie du secteur financier avec la BT. Reste un autre secteur stratégique : les Télécom. Et là aussi, le tour est presque joué. Tunisie Telecom qui est partiellement privatisé aux Emiraties de Dubai Tecom (très « potes » avec Belhassen), le sera sous peu majoritairement avec une intermédiation de Belhassen en contrepartie d’une bonne commission et éventuellement d’une part dans le capital, et pourquoi pas un siége au Conseil d’administration. Voilà pour le terrain économique ! Concernant le terrain politique, c’est Abdelwaheb Abdallah qui s’en occupe en avançant ses pions avec beaucoup de ruse et d’habilité. Si vous le constatez, il n’ y a pas une journée qui passe sans qu’il y’a une actualité sur Abdelwaheb, c’est notre Sarko local ! Là cette semaine même, après avoir rencontré le Président et le Premier Ministre Turcs, il s’est envolé pour Moscou pour « faire connaissance » avec le nouveau Président et rencontrer l’ex-futur Président, Vladimir Poutine. L’objectif maintenant est d’arracher un aparté quelques part dans le monde avec Tzipi Livni le Ministre des affaires étrangère d’Israël qui succédera fort probablement à Olmert et qui sera un grand atout pour Abdelwaheb[2] ! Ben Ali pour sa part, adhère complètement à ce plan, ça lui convient et qui convient aussi à sa chère épouse ! Il verrouille ainsi sa succession en sachant dés maintenant entre les mains de qui elle se prépare, et se rassure quant aux quelques années qui lui reste au pouvoir ! 

 
 
 

Forum eljahedh INVITATION

 

 
Forum eljahedh  a le plaisir de vous inviter  aux conférences Données par  Dr. Hassan Hanafi  Les conférences auront lieu le lundi 2/6/2008à 18h au local ,le mardi3/6/2008  à18h et le mercredi 4/6/2008  à 18h . Veuillez recevoir nos meilleures salutations. le président Jourchi Salahedd  

Afif Ben Yedder : « Nous avons la passion de l’Afrique » Interview du président du groupe de presse IC Publications  

 
Le Tunisien Afif Ben Yedder, qui cultive par pudeur une discrétion proverbiale, est un patron de presse ayant une parfaite double culture : la connaissance intime de l’univers anglo-saxon et celle du monde francophone. Il nous fait part de sa passion et explique les raisons qui l’ont poussé à lancer une édition internationale du magazine New African en français. Entretien.  
Par Sami Utique Fondé il y a 51 ans par le Tunisien Afif Ben Yedder, le groupe de presse IC Publications, basé à Londres et à Paris, publie cinq revues en anglais : New African, The Middle East, African Business, African Banker, etc. En position leader depuis des années, il a lancé une édition internationale de New African en français, qui en est à son troisième numéro, avec deux « covers » (couvertures), une pour le Maghreb et une autre pour l’Afrique subsaharienne. Selon le président du groupe, ce lancement est une façon de multiplier l’offre pour des lecteurs francophones férus d’une presse de qualité. Les résultats des ventes des premiers numéros, même s’il est encore trop tôt pour se faire une idée précise, semblent extrêmement prometteurs et justifient le pari de lancer ce nouveau magazine. La revue qui est trimestrielle, pour le moment, va passer après cette phase de démarrage à un rythme mensuel. Afrik.com : Votre Groupe de presse IC Publications existe depuis plusieurs décennies (51 ans) et publie plusieurs titres. Qu’est-ce qui explique votre choix de vous orienter vers le monde de la presse anglophone ? Quel a été le déclic ? Afif Ben Yedder : Le Bulletin de l’Afrique Noire, notre tout premier titre existe en effet depuis 51 ans et nous en sommes à notre 2262ième numéro ! New African et African Business existent depuis 42 ans et sont les titres panaficains anglophones les plus vendus dans le monde. Nous n’avons jamais raté une seule parution ! Notre groupe de presse publie cinq magazines dont quatre en anglais et dix lettres confidentielles en français. Nous sommes basés à Londres et à Paris et nous sommes présents partout en Afrique et dans le monde. Nous sommes d’abord et avant tout des Africains. Il y a une seule Afrique qui réunit les francophones, anglophones, lusophones, arabophones… Il était donc tout à fait naturel de publier en anglais et en français pour toucher toute l’Afrique. Nous avons même durant plusieurs années publié un mensuel en arabe que nous avons vendu pour pouvoir acheter les parts d’un éditeur. Afrik.com : Malgré les difficultés de la presse écrite en général, vous avez duré et perduré. Et vous êtes un groupe qui compte. Quels sont les atouts et les faiblesses du marché de la presse à destination de l’Afrique ? Afif Ben Yedder : Nous sommes effectivement fiers de notre performance. Malgré tous les aléas, nous avons pu créer un groupe de presse solide et prospère. Cela ressemble à une véritable gageure en Afrique où le marché de la presse est extrèmement difficile. Il suffit pour s’en convaincre de compter le très grand nombre de titres qui ont disparu ! La raison de notre succès est très simple. Nous sommes indépendants et nous sommes des professionnels de la presse et de l’édition. Nous n’avons pas d’autres intérêts politiques ou commerciaux. Nous vivons uniquement de notre métier et nous n’avons pas d’autres ressources financières. Ce qui nous oblige à être prudents et à faire toujours très attention. Nous avons une excellente équipe, très expérimentée qui connaît parfaitement l’Afrique. C’est la clé du succès. Nous avons tous la passion de l’Afrique, nous aimons ce que nous faisons et nous travaillons beaucoup.  Le marché ne se limite pas seulement à la presse. Il y a d’autres formes de communication qui sont parfaitement complémentaires aux activités d’un groupe de presse. Nous avons des atouts et un savoir-faire que nous mettons au service des organismes et entreprises qui en ont besoin. Nous les aidons à mieux communiquer et à mieux se faire connaître. Nous avons d’autres activités comme celles de relations publiques et de conseil. Nous organisons des conférences internationales et nous décernons des Prix et des Trophées aux banques et entreprises les plus performantes en Afrique. Nous voulons en effet honorer les hommes et les femmes d’Afrique qui réussissent et les montrer en exemple. C’est l’Afrique qui gagne, l’Afrique des nouvelles générations formées dans les meilleures universités européennes et américaines. Ces jeunes Africains talentueux sont parmi les meilleurs au monde et sont en train de réaliser de véritables  exploits dans leurs domaines d’activités. Ils représentent l’Afrique de demain et donneront une toute autre image de l’Afrique que celle, désastreuse, véhiculée par les médias occidentaux qui dominent le monde et ne s’intéressent à nous que lorsqu’il y a des catastrophes. C’est exactement ce qui nous a poussés il y a très longtemps, au moment des indépendances de nos pays, à donner à notre continent une voix forte et crédible, et à créer des publications dignes de notre Afrique. On peut les comparer avantageusement à ce qui se fait de mieux dans le monde. La situation de la presse et des médias, à l’exception malheureusement de quelques pays retardataires dans ce domaine, ne cesse de s’améliorer en Afrique. Cette évolution très positive est un signe extrêmement encourageant pour l’avenir. Elle permettra, tôt ou tard, aux régimes autoritaires, encore réfractaires à toute idée de changement, de se rendre à  l’évidence et de céder aux forces irrésistibles de liberté d’expression et de créativité qui existent dans tous nos pays . Afrik.com : Vous avez choisi de privilégier, dans votre groupe, les informations économiques et financières. Quelles sont les attentes des élites africaines dans ce domaine ? Et comment créez-vous cette valeur ajoutée ? Afif Ben Yedder : Nous privilégions les informations économiques au même titre que les informations politiques et culturelles. L’Afrique a fait des progrès considérables sur le plan de la démocratisation de nos régimes, à l’exeption encore une fois de quelques-uns qui se situent de plus en plus à l’arrière du peloton. Tant pis pour eux ! Le jour viendra où ils se rendront compte que les freins politiques les empêchent de progresser aussi vite qu’ils le veulent. Ils auront le choix entre la stagnation et l’ouverture. Comme le monde bouge de plus en plus vite, ils risquent de se rendre compte, un peu trop tard, que leur politique les met en dehors de la course ! L’Afrique est le berceau de l’humanité et les Africains devraient être très fiers de leur histoire (qui reste à écrire), de leur passé, et de leur civilisation. Nous n’avons de leçon à recevoir de personne et les nouvelles élites affirment haut et fort leur  attachement viscéral aux valeurs africaines de compassion, d’humanité, de solidarité et d’entraide. L’Afrique a beaucoup donné au monde et sa contribution ne sera pas moindre à l’avenir. Au contraire, le siècle dans lequel nous vivons sera le siècle de l’Afrique. Il y a donc tellement de sujets importants qui intéressent non seulement les Africains, mais toute la diaspora et tous les étrangers que l’Afrique intéressent. Notre continent reste encore à découvrir. Par les Africains eux-mêmes, bien sûr ! Afrik.com : Après avoir longtemps occupé le créneau de la presse anglophone, vous avez décidé, ces derniers mois, d’élargir l’offre en lançant une édition internationale francophone de New African. Qu’est-ce qui explique ce choix ? Et quelles sont vos ambitions éditoriales de ce point de vue ? Afif Ben Yedder : Il n’y a pas de limite à nos ambitions éditoriales. Il faut toujours mieux faire. Mais nous sommes restreints par nos moyens financiers qui ne nous permettent pas d’avoir des budgets rédactionnels comparables à nos confrères occidentaux. Nous sommes donc obligés de compenser en apportant un plus et en étant différent. La valeur et le talent de nos journalistes, les meilleurs sur le marché, sont mondialement reconnus. Le véritable problème de la presse en général en Afrique est que les journalistes ne parviennent pas encore à bien gagner leur vie dans la plupart des pays du continent. D’où les abus qu’on constate ici et là. Il est malheureux de voir d’excellents journalistes africains peiner à arrondir leurs fins de mois.Tant que cette situation demeurera, il ne faudra pas se plaindre du niveau de la presse en Afrique. A cela s’ajoute, bien sûr, l’étroitesse de la plupart des marchés, le pouvoir  d’achat des lecteurs, la censure, le prix du papier etc. Ce qui explique que, très souvent, la presse est contrôlée par des organismes étatiques ou politiques et des hommes d’affaires qui cherchent à avoir de l’influence avant tout. En ce qui nous concerne, nous avons voulu profiter de la situation actuelle extrêmement favorable du marché africain, qui est très porteur, et qui connaît des taux de croissance économique élevés, pour enrichir le marché de la presse panafricaine francophone et ajouter notre propre contribution. La réponse des annonceurs et des lecteurs a été instantanée et très encourageante. C’est la preuve que quand on a un bon produit et qu’il répond à un besoin, il y a de très fortes chances pour que ce produit s’impose naturellement sur le marché. Nous sommes très confiants car les premiers sondages et les premiers résultats sont très encourageants. Nous offrons un nouveau choix aux lecteurs et aux  annonceurs qui sont ravis de pouvoir en profiter. Notre objectif est d’agrandir le marché pour que tout le monde y trouve son compte. Chaque fois qu’un nouveau (bon) support est lancé en Afrique, je suis le premier à féliciter ceux qui sont derrière cette passionnante et difficile aventure car, en vérité, tout le monde y gagne en fin de compte. En ce qui nous concerne, tous les médias qui réussissent en Afrique nous aident à mieux exercer notre métier. Nous leur sommes reconnaissants d’agrandir et d’assainir avec nous le marché. Nous avons les meilleurs rapports avec tous nos confrères.  Consulter le site d’IC Publications  http://www.afrik.com/article14429.html Source: afrik.com le 31 mai 2008  

SPORT POUR TOUS OU SPORT POUR L’ ELITE?

 

 
Les quotidiens tunisiens dissertent souvent sur la pratique du sport dans le pays sous une rubrique pompeuse appelée « sport pour tous ». Décidément, la pratique de la langue de bois, l’ appel à la démagogie, l’ usage de conceptes qui ne véhiculent pas leur véritable sens et le recours aux slogans qui ne reflètent pas la réalité objective pour faire avaler au petit peuple une idéologie destourienne à bout de souffle, sont devenus depuis de nombreuses années les armes favorites des journalistes et autres rédacteurs à la solde du pouvoir. En effet, pour parler effectivement de sport pour tous, il faut d’abord mettre en place des structures sportives pour tous, c’est à dire construire des stades dans les quartiers populaires, fournir le matériel adéquat, le personnel qualifié et encourager la pratique des différentes sortes de sport, à savoir le volley ball, le hand ball, le basket ball, la course, le jeu d’échec, le bouling, le tire à l’ arc, le rugby, la natation, le tennis, la boxe, et pourquoi pas des sports qui étaient propres à des régions du pays, tels que le gâb ( un trou de 3 centimètres de diamètre et 4 de longueur dans lequel on jète des pièces d’une distance de 3 à 4 mètres ), le boutchi ( jeu de miniscules boules ),etc.. Or, que voyons nous en Tunisie? Il s’uffit de quitter la capitale et sa banlieue et le constat est sans appel : Une équipe fanion de foot ball, un seul stade et basta. Les milliers d’enfants, de jeunes, de travailleurs et de chômeurs ne pratiquent nullement le sport et constituent seulement des spectateurs le jour du match ou devant la télévision lors du championat national où des rencontres internationales. Il suffit de parcourir l’ensemble du pays pour faire ce constat. Dans tous les villages et les petites villes, ce qui constitue la majorité de la Tunisie, il n’ y a guère de lieu de pratique du sport et il n’y a rien d’autres que le stade de l’équipe locale de foot ball. Certes, quelques salles couvertes ont vu le jour ici et là, mais elles ne répondent même pas au 0, 1% des besoins des habitants et ceux qui les fréquentent doivent payer un « droit d’entrée », ce qui fait qu’elles ne profitent qu’aux enfants de riches et les nombreux garçons et filles appartenant aux classes moyenne et défavorisée doivent rester sur le carreau. Dans la majorité des villes moyennes et notamment dans les nombreux villages, les stades de foot se trouvent vêtustes, construits depuis les années soixante, ne répondant pas aux normes actuelles de la pratique sportive, dépourvus de douches et d’eau chaude, non gazonnés et les équipes se trouvant à longueur d’années dans des difficultés matérielles énormes : subventions municipales insignifiantes, manque de ballons et d’ éqipement, absence de bus et déplacements dans des conditions lamentables, joueurs, supporters et dirigeants entassés dans des voitures privées où des véhicules du transport rural. C’est le cas des vilages de Hzeg, Ellouza, Jebeniana, Agareb, El Hencha, Eljem, Karkar, Mahres, Ksour Essef, Lamta, Melloulech, El Amra, Ouled Bousmir, Sidi Hsen Belhaj, Lehwareb, Ouled Youssef, ainsi que des centaines d’autres bleds dont la population ne pratiquent aucun sport et où, à part le stade de foot ball vétuste il n’ existe aucun autre terrain pour se donner aux autres différentes sortes de sport. A leur tour, les écoles primaires et secondaires de la majorité des villages et petites villes de la Tunisie manquent totalement de structures pour la pratique du sport. La plupart du temps seule la cour sert pour quelques exercices factices et des maîtres de sport n’hésitent pas à libérer leurs élèves de la séance de sport sans craindre une quelconque inspection ou remontrance car les responsables des écoles savent très bien qu’il n y a pas de terrain ni matériel pour occuper les élèves. Alors ils ferment les yeux et tout le monde est content d’avoir recouru au laissez aller, à l’inconscience et à l’hypocrisie. Faute de terrains et de moyens pour la pratique du sport, les jeunes se tournent vers la violence, la consommation d’alcool et souvent de droques. Leur mal être les poussent à se bagarrer régulièrement et à perdre le sens de la sociabilité, de la resaponsabilité, du bien commun et du respect des lois.  Ils se vengent sur tout ce qui symbilise l’Etat, s’alissant les rues, arrachant les arbustes que les municipalités ont plantés durant la fête de l’arbre et crayant mille problèmes à leurs familles suite à l’ennui qui les envahit et au spleen qu’ils trainent à longueur de journée. D’ailleurs, tout ce malaise, ils le manifestent lors des rencontres de matchs de foot, dans la violence et le défoulement d’une rare intensité, et la nombreuse présence de policiers et autres « wahadat ettedekhoul » prouve incontestablement la réalité de ce phénomène. Mais le pouvoir tunisien n’en a cure. Face à son incapacité de satisfaire les besoins de la population, il use de la répression, féroce s’il le faut, aussi bien lors d’une quelconque contestation politique que d’une paisible revendication socio-économique. Houcine Ghali, Genève  

Sami Ayoub, nouveau directeur général adjoint de Tunisie Telecom  Coopération technique

 

 
Recrutement de comptables au Qatar  Recrutement d’experts en génie chimique au Qatar  Tunisie Telecom a annoncé jeudi 29 mai 2008 la nomination de M. Sami Ayoub au poste de directeur général adjoint de Tunisie Telecom, en remplacement de M. François Lucas. M. Ayoub a été recruté par le partenaire stratégique de Tunisie Telecom, en l’occurrence l’Emirates International Telecommunications (EIT). Avant de rejoindre Tunisie Télécom, M. Ayoub était le Chief Operating Officer de l’opérateur de téléphonie mobile belge « BASE ». Economiste de formation, son expérience entrepreneuriale a été démontrée par le passé à travers la création de deux entreprises dont notamment EXELL, un distributeur de produits IT de référence. Cette entreprise a été élue à deux reprises « Entreprise de l’année » par Ernst and Young. M. Ayoub est apparu à deux reprises dans le classement des « 500 entrepreneurs européens ».   Coopération technique Une clinique privée aux Emirats Arabes Unis désire recruter des dermatologues femmes titulaires d’un doctorat dans la spécialité, justifiant de 4 ans d’expérience maîtrisant l’anglais et ne dépassant pas les 40 ans. Toute personne intéressée par cette offre peut consulter le site www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin 2008.   Recrutement de comptables au Qatar  Une institution universitaire désire recruter des comptables titulaires d’une maîtrise dans la spécialité, justifiant d’une expérience de 3 ans en comptabilité et finances dans une institution de l’Enseignement supérieur, ne dépassant pas les 30 ans et maîtrisant l’anglais. Toute personne intéressée par cette offre peut consulter le site www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin 2008.   Recrutement d’experts en génie chimique au Qatar Une institution industrielle à Qatar désire recruter des experts titulaires d’un mastère ou d’un doctorat en génie chimique, justifiant d’une expérience dans l’implantation et l’évaluation des projets industriels, maîtrisant l’anglais et ne dépassant pas les 50 ans. Toute personne intéressée par cette offre peut consulter le site www.atct.nat.tn ou téléphoner au 71-234-720. Les demandes de candidature doivent parvenir au siège de l’ATCT (Agence tunisienne de coopération technique) avant le 10 juin 2008. (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 31 mai 2008)‏
 


 

Détournement de fonds Fils indigne Vol en plein jour

 
 Le Président Directeur Général d’une société s’est présenté à la police pour porter plainte contre son directeur financier qu’il soupçonnait d’escroquerie.  Ledit agent comptable central aurait transféré les montants fruits de plusieurs transactions faites par la société avec des clients étrangers sur un compte ouvert aux îles Caïman dont il était le titulaire. Le pot aux roses a été découvert suite à la requête d’un client sur une erreur dans les virements et dont une copie est parvenue au PDG. Une enquête a été ouverte. Le directeur financier en question a disparu de la circulation et un avis de recherche a été lancé à son encontre.   Fils indigne Un vieil homme de 74 ans entretenait son fils chômeur, marié et père de deux enfants. Le grand-père avait une maigre retraite et un petit lopin de terre destiné aux cultures maraîchères qui lui rapportait de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de son fils. Pourtant, ce n’était pas suffisant car le fils ne travaillait pas et n’aidait pas son père, il ne cessait pourtant pas de réclamer la vente du lopin de terre pour s’acheter une maison dans le village. Le père ne l’entendait pas de cette oreille et tenait à son terrain. Le fils ingrat est allé jusqu’à violenter le vieillard pour l’obliger à lui signer un contrat de vente. Ce dernier s’est présenté au poste de la garde nationale pour porter plainte. Une enquête a été ouverte et le fils a été interpellé.   Vol en plein jour Une boutique de vente de matériel informatique à La Fayette a été cambriolée au milieu de la journée du mercredi 21 mai 2008. Les voleurs ont exploité la fermeture entre les horaires du point de vente pour s’introduire à l’intérieur en usant d’un passe-partout et emporter quatre ordinateurs portables qui venaient d’être livrés. Les voleurs ont refermé la boutique après avoir commis leur forfait. A son retour, la vendeuse a alerté son patron qui s’est présenté à la police pour porter plainte. Une équipe spécialisée s’est déplacée sur les lieux pour les besoins de l’enquête. (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 31 mai 2008)‏


TGI Lille : “L’épouse a menti sur sa virginité, le mariage est annulé”

 

Juste deux mots avant de reproduire l’article de C. Rotman relatif à la décision du Tribunal de grande instance de Lille annulant un mariage entre un couple de musulmans pour cause de mensonge sur la virginité de la mariée. C’est étonnant le nombre de papiers et de commentaires que l’on croise sur ce sujet. Et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, je n’en ai pas vu un, mais alors un seul qui ait reproduit la décision des juges lillois. Pire encore, il n’y en a pas un qui ait repris textuellement le moindre “considérant” de la décision pour informer des réels enjeux de cette décision. On voit de tout : “les juges ont pensé”, “les juges ont estimé”, “les jugent ont fait savoir” etc, sans que l’on sache exactement au mot près ce qu’ils ont dit. Forcement, puisque, hormis le juriste qui a commenté la décision sur le Dalloz, aucun journaliste n’a fait son boulot jusqu’au bout. Et en guise d’information, l’on se retrouve à surenchérir sur le terrain de la démagogie… Quand ce n’est pas pour annoncer: “on y est, la justice française se met à appliquer la chariâ sur le sol de la République.” Du coup, tout le monde y perd : la sérénité de la justice, le citoyen et surtout l’éthique des choix de société que l’on désire adopter. Car contrairement aux apparences, il ne m’a pas semblé que les magistrats lillois se soient prononcés sur une question religieuse, mais bel et bien sur la question de la formation d’un contrat et ses conséquences sur sa validité ultérieure. Les commentateurs, dans leur fougue, ont eu, dans leur ensemble, la facheuse tendance à négliger que le mariage est d’abord un CONTRAT CIVIL, obeissant de ce fait aux règles relatives à la validité des consentements exprimés. Et en l’espèce, le mensonge pour ne pas compromettre ce contrat de mariage, peut-il être sanctionné par son annulation ? Peut-on mentir sur son casier judiciaire pour ne pas effrayer sa “future moitié”, sur son compte en banque, sur une maladie incurable, sur sa virginité tant du côté de l’homme que de la femme, sans que ces mensonges ne puissent ultérieurement constituer une cause d’annulation du mariage, car ayant vicié le consentement du conjoint ? Les sociétés sont en constante évolution tout comme les réponses à ces questions. Que les juges lillois aient eu tord ou raison par rapport aux attentes de la société, cela peut se discuter. En revanche, ce que je trouve non susceptible d’être discuté, c’est le flot de la démagogie des nombreux articles que j’ai parcourus concernant cette décision de justice. Plus rien d’autre à dire ! je vous laisse avec l’article de C. Rotman de Libé, et lequel article m’a semblé, pourtant, dès plus “modérés” parmi ceux que j’ai lus: Charlotte Rotman, Libération du 29 mai 2008  
 
La mariée n’était pas vierge. Le mariage a été annulé. Et c’est arrivé près de chez vous. La décision a été rendue au mois d’avril par le tribunal de grande instance de Lille. Elle vient d’être commentée dans une revue juridique (1). Les juges ont pensé que le mari plaignant avait été trompé sur la virginité de sa femme, considérée en l’occurrence comme «une qualité essentielle.» Nuit de noces. X et Y (ils veulent rester anonymes) sont des musulmans français «pas du tout extrémistes», précise l’avocat du mari. Lui est ingénieur, la trentaine. Elle était étudiante quand ils se sont rencontrés. «Elle lui a été présentée comme célibataire et chaste», note le jugement lillois. Y, elle aussi, assure à X qu’elle est pure comme il le souhaite et n’a jamais eu de relations sexuelles. C’est ce que croit toute sa famille. Le mariage se fait en grande pompe, comme il se doit. La nuit de noces, le marié découvre que son épouse a menti. Au bout de quelques heures, il débarque au milieu des invités qui sirotent un dernier jus. Il n’a pas de drap taché de sang à exhiber. Son père ramène immédiatement Y, sa belle-fille, chez ses parents. Tout le monde se sent déshonoré. Dès le lendemain, l’époux cherche à faire annuler son mariage. Il ne s’agit pas d’une procédure de nullité absolue qui frappe les mariages blancs par exemple. Dans ces cas-là, le procureur poursuit le ou les fraudeur(s) qui ont utilisé le mariage à d’autres fins que matrimoniales. Ici, il s’agit d’une nullité relative, réclamée par celui qui s’estime victime d’une erreur. C’est une procédure rare. L’un des époux dit qu’il s’est trompé sur l’une des «qualités essentielles» de l’autre. Mais comment le prouver ? Le problème ne s’est pas posé : la femme a très vite reconnu avoir déjà eu des rapports sexuels auparavant. «La jeune mariée avait caché la vérité, convaincue que son fiancé ne l’aurait jamais épousée s’il avait connu la réalité», note le commentateur de la publication juridique. Le plaignant lui a donc reproché son manque de sincérité. «Il m’a expliqué qu’elle lui avait menti, se souvient son avocat Xavier Labbée. Il m’a dit : “Je ne peux pas faire une union solide, basée sur un mensonge.”» Devant le tribunal, la jeune femme reconnut une fois de plus sa dissimulation. X, lui, voulait non seulement rompre, mais surtout effacer cette union. «Faire comme s’il n’y avait jamais rien eu.» Les juges lui ont donné raison. Ils ont estimé que le mariage avait été conclu «sous l’emprise d’une erreur objective» mais aussi qu’une telle erreur était «déterminante dans le consentement». En l’espèce, à leurs yeux, la virginité l’était. Des jugements précédents ont déjà retenu cet article de loi (le 180 du code civil), par exemple quand un époux a ignoré que son conjoint était divorcé ou prostitué, lorsqu’il s’est trompé sur son état mental ou son aptitude à avoir des relations sexuelles normales, note la revue. Salles d’attente. Ce jugement va-t-il servir d’instrument de menaces au service des fiancés musulmans (ou d’une autre religion prônant «le jamais avant le mariage») ? Va-t-il contribuer à remplir les salles d’attente des médecins qui pratiquent les reconstitutions d’hymen ? Ou, dernière hypothèse plus optimiste (et plus tordue), cela va-t-il permettre à des jeunes femmes poussées par leur famille dans les bras d’un mari dont elles ne veulent pas de s’en débarrasser ? (1) Dans le Recueil Dalloz, daté du 22 mai 2008. Source: http://www.liberation.fr

 

 

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