في كل يوم، نساهم بجهدنا في تقديم إعلام أفضل وأرقى عن بلدنا، تونس Un effort quotidien pour une information de qualité sur notre pays, la Tunisie. Everyday, we contribute to a better information about our country, Tunisia |
AP: Tunisie: report au 4 juillet du deuxième procès de Ben Ali
Reuters: Tunisia cbank cuts interest rate to spur growth
Gnet: I.Ben Achour: « je suis pour la normalisation si les Palestiniens le veulent »
Le Nouvel Observateur: Tunisie: report au 4 juillet du deuxième procès de Ben Ali
Le Parisien: Une place Mohamed Bouazizi inaugurée à Paris
Bondy Blog: Des « experts » tunisiens dans l’antre du loup Ben Ali
Mediapart: Laïcité Inch’allah
Jeune Afrique: La révolution, une opportunité économique pour la Tunisie
Business News: Ennahdha et le PDP en tête des intentions de vote selon MediaScan
El Watan: Le vrai visage de Ghannouchi
Kaptalis: Tunisie. Ennahdha, ses vieux démons et ses perspectives républicaines (1/2)
Espace Manager: Tunisie : le vivre-ensemble à l’épreuve
Kiri John: Le gars des lumières ou la voix de son maître
Tunisie: report au 4 juillet du deuxième procès de Ben Ali
Tunisia cbank cuts interest rate to spur growth
I.Ben Achour: « je suis pour la normalisation si les Palestiniens le veulent »
la mentalite de ZABA encore
Ecrit par bbj 29-06-2011 23:49
la lil 5awana
Ecrit par Tounsi 30-06-2011 09:51
#7 Quelle Honte!!
#10 Plus royaliste que le ROI
Tunisie: report au 4 juillet du deuxième procès de Ben Ali
Prévu pour ce jeudi, le deuxième procès de l’ancien président tunisien Zine el Abidine ben Ali a été reporté au 4 juillet, a annoncé le président de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, Touhami Hafi.
Une place Mohamed Bouazizi inaugurée à Paris
« Les partisans de l’ancien régime empêchent la Tunisie d’avancer »
La soeur du commerçant ambulant qui s’était immolé par le feu en Tunisie s’est confiée au Point.fr.
Des « experts » tunisiens dans l’antre du loup Ben Ali
Laïcité Inch’allah
La révolution, une opportunité économique pour la Tunisie
Et si, loin d’être une catastrophe pour l’économie du pays, la révolution tunisienne était au contraire une opportunité ? C’est la thèse que défend l’économiste engagé et ancien directeur d’Amnesty International en Tunisie, Mahmoud Ben Habib Ben Romdhane.
La révolution tunisienne et les profondes mutations sociales qu’elle implique vont permettre à la Tunisie d’entreprendre de profondes réformes économiques, estime l’économiste Mahmoud Ben Habib Ben Romdhane. À terme, celles-ci conduiront la Tunisie à s’intégrer pleinement dans la mondialisation en lui donnant les moyens de traiter d’égal à égal avec ses partenaires internationaux.
Réformer l’éducation et la santé
Mais pour en arriver là, beaucoup reste à faire. L’État, acteur principal de cette « révolution économique » dont a besoin le pays, doit au préalable mener à bien les réformes nécessaires. Première étape : il faut initier « une révolution technologique » et encourager l’apparition d’une main-d’œuvre qualifiée en redonnant de l’importance et de la valeur aux diplômes. Les épineux dossiers de la santé et de l’éducation sont aussi une priorité. La Tunisie doit pouvoir offrir « des services de qualité, accessible à tous », dit Ben Romdhane.
Repenser le tourisme
Enfin, le tourisme, secteur-clé de l’économie tunisienne qui représente 7 % du PIB avec 400 000 emplois, est également en attente de profonds changements. « Il faut que nous revoyons de fond en comble notre politique touristique », précise l’économiste. En clair, il s’agit d’en finir avec le tourisme de masse cantonné aux plages du pays pour qu’enfin « ce secteur soit adossé aux villes et à la culture des Tunisiens ».
Si tout est question de temps, combien en faudra-t-il à l’économie tunisienne pour se remettre de la révolution ? De trois à quatre ans, estime Ben Romdhane. D’ici là, il estime que l’État doit mener à bien des politiques de transition pour que les Tunisiens n’aient pas le sentiment que rien ne change. Car « on ne peut pas demander aux jeunes d’attendre quatre ans », dit-il.
Ennahdha et le PDP en tête des intentions de vote selon MediaScan
Les résultats du sondage d’opinion réalisé par MediaScan et en partie financé par le Centre d’études d’Al Jazeera viennent confirmer les analyses d’autres bureaux d’études et les constatations des observateurs politics. Des résultats, présentés à la presse jeudi 30 juin 2011 par Hana Cherif directrice générale de MediaScan, et qui indiquent qu’une grande majorité des Tunisiens n’ont pas encore fait leur choix de vote (53% des personnes interrogées). Aucune surprise sur les partis et les hommes politiques qui jouissent de la plus grande notoriété auprès des Tunisiens, à savoir Ennahdha (21% des intentions de vote, 79% des sondés le citent spontanément à la question quels sont les 5 partis que vous pouvez citer) talonné par le PDP (8% des intentions de vote et cité par 29,3% des sondés). Rached Ghannouchi (45,7%), Béji Caïd Essebsi (35%) et Ahmed Nejib Chebbi (19,7%) viennent en tête des personnalités politiques dont l’action a un impact réel (qu’il soit positif ou négatif) sur la vie politique tunisienne. Interrogés sur les idéologies politiques qui les représentent et sur les cinq propositions qui leur a été faites : nationalisme arabe, islamisme, libéralisme, socialisme et communisme, les deux dernières ont été massivement rejetées par les personnes interrogées. Une réponse qui suggère un sentiment d’appartenance marqué à l’identité arabo-musulmane. Une explication renforcée par les 95% de oui à la question : faut-il conserver le premier article de la constitution ? 70% estiment, également, qu’il ne faille pas réviser le Code du statut personnel. Les 30% qui sont pour sa rectification avancent des raisons différentes : 20% pour diminuer les droits de la femme, 14% pour légaliser la polygynie, 13,5% pour garantir l’égalité hommes femme Une remarque s’impose en analysant les priorités qui ont été avancées par les personnes sondées : en top trois : réduction du chômage, lutte anticorruption et protection des personnes et des biens, ce sont des réactions aux abus du régime de Ben Ali. Cela nous ne surprend guère, donc, quand 86% des sondés affirment qu’ils ne voteraient pas pour un parti politique qui a un lien clair avec le RCD. 88% affirment être d’accord pour considérer que la recherche d’un consensus politique national est une priorité pour sortir le pays de la crise. 70%, par contre, estiment intempestif le débat idéologique entre les progressistes et leurs adversaires. 62% ne considèrent pas que la poursuite des sit-in et des grèves nécessaire à la poursuite des objectifs de la révolution. A la dernière question « savez-vous pour quel parti voteriez-vous », question qui a été aussi posé au début de l’entretien, le non initialement à 53% baisse à 23%. La frilosité des Tunisiens à parler spontanément de la chose politique n’a pas encore disparu. Source: « Business News » Le 30-06-2011
Le vrai visage de Ghannouchi
Le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, a averti qu’un futur gouvernement tunisien auquel sa formation ne participerait pas «serait très faible». Le «mouvement islamique modéré est le principal courant dans le monde arabe», a affirmé M. Ghannouchi dans un entretien avec l’AFP mardi soir. En conséquence, «tout processus démocratique honnête doit mener ce mouvement au pouvoir ou bien individuellement ou bien avec la participation» d’autres forces politiques, a-t-il ajouté, en soulignant que son mouvement «optait pour le partage» du pouvoir. «Ennahda est le plus grand parti» en Tunisie et «un gouvernement sans lui serait très faible», a-t-il lancé, mettant en garde contre l’éventuelle tentation de constituer après les élections un gouvernement qui réunirait «de petits partis» afin d’exclure Ennahda. Des élections doivent avoir lieu le 23 octobre en Tunisie pour désigner une Assemblée constituante, chargée d’élaborer une nouvelle Constitution. M. Ghannouchi, qui a vécu plus de 20 ans en exil à Londres, était rentré en Tunisie juste après la chute, le 14 janvier, du régime du président Ben Ali, qui avait durement réprimé les islamistes. Interrogé sur la question de savoir si sa formation présenterait un candidat si des élections présidentielles étaient organisées, M. Ghannouchi, qui s’exprimait en arabe, a déclaré que son parti «n’avait pas encore pris de décision». Il a d’autre part accusé des «forces rétrogrades», comme des partisans encore actifs du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) Source: « El Watan » Le 30-06-2011 Lien: http://www.elwatan.com/international/le-vrai-visage-de-ghannouchi-30-06-2011-130787_112.php
Tunisie. Ennahdha, ses vieux démons et ses perspectives républicaines (1/2)
Par Oualid Jaafar Le parti Ennahdha entre les actes et les paroles: absence d’autocritique et références politiques marquées par une filiation idéologique au mouvement islamiste mondial. Peut-on deviner la relation qui pourrait exister entre la révolution du 14 janvier et Ennahdha? Sans la moindre peine et sans le moindre doute: aucune. Le cri emblématique de cette révolution «Dégage», un mot étrange au référentiel arabo-musulman, est là pour nous le rappeler (pour toujours et à tout instant). Pourtant, une impression générale se dégage et se propage: Ennahdha est au centre des débats médiatiques et des ébats intellectuels. Des marabouts prédisent même que ce parti sera le grand vainqueur du prochain scrutin de la constituante et que des forces occultes en coordination avec certaines institutions de l’Etat vont lui spolier son raz-de-marée électoral! Fantasmagories, machinations, manipulations et contre-manipulations, réelles inquiétudes et profondes préoccupations; tout se mélange et se croise concernant Ennahdha. Mais pourquoi ce parti suscite-t-il tant d’intérêt, de polémiques et de craintes? Absence d’une autocritique sérieuse et crédible Le premier constat, c’est l’absence d’une autocritique officielle et approfondie. Les évènements graves qui ont émaillé les périodes 1985-1987 et 1989-1991 et qui ont déchainé la répression policière (ou servi d’alibi pour tenter d’anéantir Ennahdha) n’ont pas été, à ce jour, clairement élucidés du côté d’Ennahdha. Les éléments qui ont perpétré l’attentat de la cellule du Rcd à Bab Souika (18 février 1991) ont été considérés (à priori) comme des éléments incontrôlés et isolés qui ont agi de leur propre chef, et ce du moment qu’aucun haut responsable d’Ennahdha n’a vu sa responsabilité mise en cause directement ou indirectement par les instances du parti. Donnerions-nous crédit à une telle version alors que d’imminentes figures de la mouvance islamiste et des ex-militants ordinaires continuent à réclamer un éclaircissement à propos de cet acte grave? Autres images et autres faits: certains quartiers populaires étaient devenus, durant cette même période tumultueuse, de facto sous l’influence de militants d’Ennahdha qui commençaient à y dicter quelques paradigmes de leur vision de la religion, notamment en ce qui concerne les habitudes vestimentaires des citoyens. Les actes qui avaient aussi visé certains hôtels durant cette période, et au-delà de la polémique relative à la détermination des responsabilités impliquées, ont été portés par une idéologie réactionnaire fortement inspirée d’une lecture extrémiste du message religieux. Pis encore, Salah Karkar a reconnu dans un entretien en 20021 que le mouvement prodiguait des conseils à ses militants concernant leurs plans de carrière professionnelle au sein des administrations publiques. Salah Karkar précisait que ces conseils ne revêtaient pas de caractère obligatoire. Il ne faut pas être particulièrement avisé pour comprendre la logique sous-jacente à ces conseils: les intérêts stratégiques du parti et le noyautage de l’appareil de l’Etat. Et puis cette évolution qu’a connue le mouvement ou le passage du Mouvement de tendance islamiste (Mti) à Ennahdha ne s’est pas accompagnée d’abord d’une révision épistémologique claire et sans équivoque et elle n’a pas aussi levé les zones d’ombre concernant des aspects liés notamment aux libertés individuelles. Deux interrogations à ce niveau pour illustrer ces propos : d’abord, comment pourrions-nous comprendre ou interpréter l’existence sur le site officiel du parti d’aussi bien le statut d’Ennahdha que celui du Mti: le parti revendiquerait-il son passé (sans pour autant l’avoir critiqué franchement) ou bien s’agit-il de statuts à la carte en fonction de l’orientation intellectuelle du visiteur? Ensuite, des affirmations et des avis, exprimés par le passé et fondamentalement rétrogrades, n’ont pas fait l’objet d’une révision claire et précise. Il est important de rappeler que la doctrine d’un parti est faite certes du socle idéologique mais aussi des réflexions et des déclarations de ses principales figures et cadres, et Habib Mokni en était un et pas des moindres. En 1987, ce dernier, et en tant que représentant du Mti en France, déclarait2: «En ce qui me concerne, cela ne me gêne pas que, dans une société majoritairement musulmane, une femme sort dans la rue, le visage plus ou moins dévoilé, mais pas avec une mini-jupe ni la poitrine découverte (en décolleté-Ndla)…». Cette logique de confiscation et de privation trouve toujours son écho et son prolongement quand Rached Ghannouchi évoque sa position concernant les boissons alcoolisées et ses perspectives pour le tourisme ou quand les militants d’Ennahdha, discrètement séparés en fonction de leur genre (phénomène qui aurait été observé aussi dans certaines écoles maternelles), applaudissaient enthousiasmés Psycho-M en train de proférer des incitations à la haine en bonne et due forme visant notamment le réalisateur Nouri Bouzid. Ces dérapages ne sont pas des commérages mais ne constituent pas non plus un acte d’accusation. Néanmoins, ils nécessitent sans le moindre doute une autocritique profonde et sincère. Un parti politique sérieux et ambitieux se doit de faire cet exercice délicat et risqué mais qui ne peut être que bénéfique à long terme aussi bien pour Ennahdha que pour la Tunisie. Sans cette autocritique franche, ce parti se trouverait de facto conditionné par un discours contradictoire dans le temps, et variable en fonction des circonstances. Un tel discours ne peut que contribuer à attiser les craintes, à induire en erreur les partenaires et surtout à transformer Ennahdha en un parti hétérogène sans identité où des salafistes, des conservateurs voire même des progressistes se mélangent pour aboutir à un «melting pot» qui serait puissant à court terme mais fragile et éphémère à long terme; un remake du Rcd mais avec un arrière plan théocratique cette fois-ci. Et c’est cet équilibre de trapéziste qui explique le renvoi par les cadres de ce parti à des références politiques et historiques sans pour autant en vérifier la cohérence et la compatibilité. Des références tronquées Rached Ghannouchi ne cesse d’évoquer le modèle turc, Abdelfattah Mourou, co-fondateur d’Ennahdha, compare l’orientation politique de la mouvance islamique en Tunisie à celle de la démocratie chrétienne. En même temps, Noureddine Bhiri avoue l’existence de croisements intellectuels et conceptuels avec le Hamas et les frères musulmans. Un imbroglio de concepts, un labyrinthe de pistes politiques.L Concernant le modèle turc, Rached Ghannouchi va encore plus loin pour prétendre que «la réflexion que nous avons-nous-mêmes conduite sur l’enracinement des principes démocratiques dans la culture islamique a eu une influence sur d’autres mouvements, y compris l’Akp turc» (dixit). La référence au modèle turc n’est pas du tout appropriée. En effet, en visitant le site officiel d’Akp, on se rend compte de l’absence de toute référence religieuse. D’ailleurs l’héritage de Kamal Atatürk semble être clairement et complètement assumé par ce parti. En revanche, le même exercice aboutit à un résultat complètement différent concernant Ennahdha: les références à la religion sont multiples au niveau de son site officiel, une école islamique virtuelle y est proposée, etc. Ensuite, l’orientation politique de la Turquie vise clairement à intégrer l’Union Européenne. L’Akp n’a jamais remis en cause le statut de membre de l’Otan. D’ailleurs, ce n’est pas Ennahdha qui rejoint l’Akp sur ce point, mais c’est plutôt le 1er président de la république tunisienne, Habib Bourguiba, qui, à l’aube de l’indépendance, a exprimé clairement sa préférence de faire partie de l’Otan que d’intégrer naturellement la Ligue des Etats arabes! Quant à la référence à la démocratie chrétienne, il s’agit d’une énorme et triste tricherie intellectuelle et conceptuelle qu’il n’est même pas nécessaire de contre-argumenter dans cette contribution. Et puis, quid ce ces croisements avec les frères musulmans qui prônent que «l’islam est la solution» (et donc sémantiquement la solution unique et absolue)? Ce ne sont là que des exemples que nous citons, car les incohérences sont devenues nombreuses. Alors, il faut cesser de présenter des références tronquées car s’il est vrai qu’avant le 14 janvier il y avait un vide politique; il ne faudrait pas, non plus, le combler par des erreurs et des incomplétudes faute de connaissances approfondies ou par volonté préméditée d’induire en erreur (ce qui serait plus grave et pernicieux). Ennahdha, en tant que parti qui respecte ses militants et surtout le peuple tunisien se doit d’être plus professionnel et plus objectif dans l’exercice de comparaison et de renvoi à des références politiques et intellectuelles. Une telle exigence est urgemment requise aussi dans la communication de ce parti. Notes : 1 – «Le syndrome autoritaire: Politique en Tunisie de Bourguiba à Ben Ali»; par Michel Camau et Vincent Geisser, Presses de Sciences Po, Paris, 2003. 2 – Les cahiers de l’orient n°7, Troisième Trimestre 1987. Source: « Kaptalis » Le 30-06-2011 Lien: http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/4584-tunisie-ennahdha-ses-vieux-demons-et-ses-perspectives-republicaines-12.html
Tunisie : le vivre-ensemble à l’épreuve
L’attaque du cinéma »Afric’Art » par un groupuscule d’extrémistes religieux a mis la société tunisienne en émoi. En effet, les tunisiens sont habitués à vivre sereinement leur religion dans un esprit de modération et de tolérance. La Tunisie est un pays riche par sa diversité intellectuelle. La preuve en est le nombre important de partis politiques dans le pays. Il existe aussi des minorités intellectuelles telles que les athées ou les extrémistes religieux. Le rapport avec l’attaque du cinéma « Afric’Art » n’est pas tant la foi de certains ou l’athéisme des autres. Il s’agit du vivre ensemble et de la capacité des tunisiens de cohabiter avec des gens qui sont différents d’eux dans la paix et la sérénité. Et il y en a des différences même entre tunisiens… Toutefois, certains récalcitrants pensent qu’ils ont le droit de faire régner la loi et de se substituer à la police. Chose totalement inacceptable dans notre démocratie naissante… On peut ajouter à cela, que les fauteurs de troubles à la manifestation organisée par « Lam Echaml », font partie de la « mouvance salafiste » qui se sont déjà distingués par leurs actions ostentatoires (la prière en pleine rue dans la capitale) et xénophobes (manifestation anti-juive devant la synagogue de Tunis). Il est important que les Tunisiens restent unis et ne pas laisser des groupes ultra-minoritaires régner sur la conscience générale. Il est possible de se mettre d’accord sur un principe très simple : celui de la séparation de la sphère publique de la sphère privée. Comment cela va se traduire concrètement ?? La projection du film de Mme Feni est une initiative privée qui se passe dans une salle privée. Comme ils n’enfreignent aucune loi en vigueur en Tunisie, nul n’a le droit de s’opposer physiquement à cette manifestation. ET si quelqu’un a un grief contre eux, il a le droit de saisir la justice pour annuler la manifestation. C’est ainsi que cela se passe dans les pays démocratiques. Aux Etats-Unis d’Amérique, il existe des hommes et des femmes très puritains et qui veulent appliquer la religion chrétienne de la manière la plus stricte. Qui n’a pas entendu parler d’une manifestation anti-avortement aux USA ?? Cependant, ces gens qui sont opposés à l’avortement n’oseront jamais entrer dans une clinique pour empêcher une femme d’avorter car ils connaissent les conséquences dans un pays où la liberté individuelle est consacrée. En Tunisie également, on pourrait comprendre qu’un film puisse choquer certains puritains, mais il est totalement inadmissible qu’ils deviennent des justiciers et tentent d’imposer à autrui leur vision. Ils auraient pu manifester en nombre contre la cette manifestation, ils en avaient le droit et peut-être qu’un débat pouvait avoir lieu. Mais ces « barbus fanatiques » voient les choses autrement et n’ont pas d’autre argument que la force. La révolution Tunisienne est un événement historique, par son importance, par sa soudaineté, et par l’onde de choc qu’il a produit dans le monde arabe et au-delà. Les Tunisiens ont exprimé un désir énorme de dignité, de justice et de liberté. Si on veut un avenir meilleur pour nos enfants, il faut dés aujourd’hui que la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence soit une valeur fondamentale. Source: « Espace Manager » Le 30-06-2011 Lien: http://www.espacemanager.com/chroniques/tunisie-le-vivre-ensemble-a-lepreuve.html
Le gars des lumières ou la voix de son maître
Je suis laïque, j’aime les pédés
Pour moi l’holocauste c’est vraiment sacré
Mes droits de l’homme,je les aigravés
Au fond de mon inconscience, ils sont tatoués
Etant le plus intelligent, vous devez me voter
Ma démocratie, c’est toujours gagner
Gare à la dictature, si je suis recalé
Je suis votre choix même si vous l’ignorez
Il y a bien longtemps, que les jeux sont faits
Ma liberté de parole est mon droit divin
Je vous méprise et c’est pour votre bien
N’ayant pas d’Allah, j’ai plusieurs maîtres
Parmi l’espèce humaine, je ne sais où me mettre
Jadis on m’a formaté, je suis des plus purs
Ratant mon passé, je méprise mon futur
Le présent pour moi, c’est la seule vérité
L’holocauste aussi, ne jamais l’oublier
Jamais l’oublier, jamais l’oublier, jamais l’oublier, jamais l’oublier ………………
Mon problème parait très ambigu
Vous êtes souls et c’est moi qui ai bu
Je pense que vous êtes rétrogrades
De là où je vous observe, vous me semblez malades
N’étiez-vous pas avant dans le meilleur des mondes
Au temps où on vous arrachez la peau par bandes
Le temps de vos supplices, moi aussi j’ai souffert
Mon film a été censuré, juste une scène et çà été l’enfer
Mes amis d’outre-mer mon tous soutenu
Et on définitif on autorisa la scène du nu
Mes principes sont vraiment supérieurs
Moi aussi je le suis
Et dans votre sang, je m’essuie
Les mains, les pieds et tout le reste
Je suis civilisé, vous êtes des barbares
Moi quand je massacre, c’est du pur art
Le tout est de savoir tuer et de crier fort au loup
Y aller à petit feu et mettre l’autre à bout
Faire du grabuge pour des intérêts partisans
Le reste de l’humanité peut sombrer dans les fonds
Ma tolérance est sans partage et ne souffre aucune exception
Vous quittez les parages et je reste indéfiniment.
Kiri John