29 juin 2002

برلين – صرح رئيس لجنة السياحة في البرلمان الألماني إيرنست هينسكين اليوم بأن السياحة في تونس انخفضت بمعدلات كبيرة وصلت إلى 40 في المائة منذ الهجوم الذي تعرض له معبد يهودي في إبريل بجزيرة جربة السياحية والذي أسفر عن مقتل 19 شخصا. وفي كلمته أمام اللجنة عقب اجتماعه مع وزير الخارجية التونسي الحبيب بن يحي، قال هينسكين إنه قبل كل شيء فإن السائحين الألمان ابتعدوا عن تونس منذ الهجوم الذي أعلنت تنظيم القاعدة مسئوليتها عنه , كما نقلت وكالة الأنباء الألمانية . وكان بين الذين قتلوا في الهجوم، الذي نتج عن انفجار شاحنة بعد اصطدامها بحائط المعبد لتاريخي، 14 سائحا ألمانيا. وقد سافر حوالي مليون ألماني إلى تونس في العام الماضي، مما جعل ذلك البلد الافريقي من أهم المناطق العربية التي يذهب إليها الالمان بعد مصر.

(المصدر: موقع محيط الإخباري)

Exclusif

Les réactions des milieux politiques français aux résultats du référendum du 26 mai n’ont pas dérogé à la règle qui veut que les forces de gauche crient au scandale et à la dérive tandis que les partis de droite se terrent dans un silence sibyllin.

Si le Parti socialiste s’est tout de suite distingué par un communiqué sans ambiguïté aucune, ni le RPR, ni l’Élysée ne se sont signalés de leur côté par une réaction quelconque ni dans un sens ni dans un autre. Mais pour ceux qui savent décrypter le langage élyséen, cette non-réaction, aussi paradoxal que cela puisse paraître, n’équivaut pas à un satisfecit pour Ben Ali .En effet, l’Elysée se serait bien empressé de saluer les résultats du référendum et d’en féliciter Ben Ali si les choses lui avaient paru plausibles et expressives d’une certaine décence. Or, les échos qui nous sont parvenus de milieux proches de l’Elysée et du Quai d’Orsay laissent entendre que les Autorités françaises auraient accueilli les résultats du référendum avec une certaine indignation. Les taux de 99% leur paraissent relever “d’un autre âge ». L’indignation de ces mêmes milieux serait d’autant plus vive que, ce faisant, Ben Ali n’a pas cru devoir ménager la crédibilité de ses propres alliés. “Mais cette fois les choses ne se passeront plus  ainsi ! « ,  entend-t-on ici et là dans les couloirs des ministères concernés. Le Président Chirac, dont on affirme l’entière conscience de la vraie nature du régime de Ben Ali, et qui avait tendance jusque-là à être plutôt indulgent à son endroit, eu égard à l’échelle des priorités stratégiques actuelles de l’Occident et de la France en particulier, -une échelle qui donne la priorité à la lutte contre le terrorisme- aurait été “surpris” (sous-entendu désagréablement) par les chiffres, invraisemblables qui ont consacré l’approbation d’un référendum qui, de surcroît, confère à Ben Ali des pouvoirs quasi-divins. Le chef de l’Etat français aurait pris le fait comme une marque d’irrespect et de désinvolture à l’égard de sa propre personne, lui à qui il est suffisamment  reproché, y compris parmi les militants du RPR, son soutien « excessif au dictateur tunisien”.

Au Quai d’Orsay, une tendance se dessine en faveur d’un réajustement de l’approche diplomatique de la France à l’endroit du régime tunisien. « Il y va désormais de la crédibilité de notre diplomatie, précise-t-on, de ne plus avoir à soutenir inconditionnellement un homme qui ne se soucie même pas de respecter ses alliés”.

Ce réajustement d’approche était déjà latent au temps du gouvernement Jospin. Les relations entre les deux gouvernements étaient franchement mauvaises. On se souvient que pour marquer sa mauvaise humeur contre ce qu’il considérait comme des ingérences intolérables dans les affaires tunisiennes de la part du PS et du gouvernement français, Ben Ali avait laissé vacant pendant plusieurs mois le poste d’ambassadeur de Tunisie à Paris avant d’y désigner une personnalité de second plan, Faiza Kefi, en l’occurrence. Avec l’air de laisser entendre qu’il peut très bien se passer du traditionnel partnership politique avec Paris.

Mais contrairement à ce que les Tunisiens attendaient après la victoire aux présidentielles de “l’ami Chirac”, les choses ne semblent pas devoir prendre une direction moins tendue. Les Tunisiens seraient dans une phase de désenchantement selon les échos qui nous parviennent de Carthage. La présence, dans l’équipe de Chirac, d’hommes de poids qui n’ont jamais fait secret de leurs sentiments peu amènes à l’endroit de Ben Ali, comme, c’est de notoriété publique, le cas des Juppé, Sarkozy et de Villepin n’est pas pour tranquilliser Carthage.

L’ensemble de ces échos ne peuvent évidemment que redonner espoir aux démocrates tunisiens,   qui souffraient de voir le Président Chirac, un homme pour lequel ils ont du respect, voire de l’affection, en raison de ses sincères sentiments d’amitié à l’égard des Tunisiens et du Monde arabe en général, continuer inexplicablement à cautionner un homme dont il ne peut être dupe, par ailleurs, des turpitudes. En attendant que ces heureuses prémices d’un changement d’attitude des Autorités françaises se confirment par des actes, nous ne pouvons que saluer le Parti socialiste français pour le communiqué clair et sans appel qu’il a publié au lendemain du putsch constitutionnel du 26 mai dont voici le texte intégral :

« Le référendum constitutionnel du 26 mai va permettre au président Zine El Abidine Ben Ali, qui exerce un pouvoir sans partage sur la Tunisie depuis 1987, de perpétuer celui-ci pendant encore une dizaine d’années et de bénéficier à vie d’une immunité judiciaire.

Le Parti socialiste, qui n’a cessé de condamner l’arbitraire et les pratiques autoritaires, dénonce avec la plus grande fermeté la confiscation des procédures démocratiques en faveur d’un seul homme.

Le Parti socialiste souligne en particulier les conditions dans les quelles s’est déroulée la « campagne »: interdiction de parole des opposants au référendum, actes de brutalité contre des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes étrangers, arrestations arbitraires.

Le Parti socialiste demande au gouvernement français, à l’Union européenne et à l’ensemble de la communauté internationale de prendre une position claire par rapport à cette nouvelle dérive de la démocratie en Tunisie et de redoubler de vigilance dans les mois à venir.

Il réaffirme sa confiance dans le peule tunisien et exprime son soutien à toutes les Organisations, forces et personnalités démocratiques tunisiennes qui, en refusant de cautionner ce référendum, ont sauvegardé les chances des futurs combats démocratiques.”

“L’Audace”

Ben Ali: un tonton gâteau

Que ne ferait-on pas pour un neveu, surtout lorsqu’il vous rappelle votre propre frère et que tout porte à croire qu’il en est le digne héritier?

Sofiène Ben Ali, fils du défunt Moncef, et par conséquent neveu du Généralissime président se marie ce mois-ci avec la cadette des Jilani, comme nous vous l’avions annoncé dans nos précédentes éditions. On ne va pas revenir sur cette alliance: on sait que tous les dictateurs issus des bas-fonds de la société cherchent par tous les moyens, au besoin par la force, à s’allier aux grandes familles et à la bourgeoisie, pour conquérir une certaine respectabilité. Mais cela est une autre histoire.

Sofiène Ben Ali, donc, vient d’obtenir en cadeau de mariage, 150 000 dinars (750 000 francs ou 115 000 euros) de son oncle royal. Il est vrai que le petit est démuni et qu’il faut l’aider à commencer ses pas dans la vie. Comme si son mafieux de père n’avait pas déjà saigné à blanc les banques publiques tunisiennes. Mais ce n’est pas tout.

Puisque, raconte-t-on révoltés, il y a en plus dans la corbeille du marié la villa située à Gammarth, appartenant à l’Etat, occupée il y a quelques années par le haut responsable palestinien Hakam Balaaoui, et naguère par le compagnon de Bourguiba et son ministre de la Défense feu Mongi Slim.

Au sujet de cette luxueuse villa, des grincements de dents s’étaient déj0 fait entendre puisque Leila Trabelsi envisageait depuis belle lurette de l’attribuer à sa mère, l’honorable “Hajja Nana”.

Parions que ce feuilleton se terminera dans le sang, comme dans toutes affaires de Cosa nostra.

En Tunisie, les familles régnantes se disputent les propriétés de l’Etat, les marchés publics et l’argent du contribuable.

Bien que je n’aie jamais donné un seul millime au Fonds  26-26, je continue néanmoins  à le   considérer comme la plus grande création humaine depuis la fondation du « Royaume des Pauvres » par Jésus. La générosité légendaire de ce fonds sans fond n’est plus à démontrer. Pour illustrer la noble mission de  cette caisse aussi transparente que la personnalité de son créateur, je me contenterai de deux exemples, pris au hasard. J’ai interrogé deux heureux bénéficiaires des largesses de la « caisse des pauvres ». Ce sont un Tunisien et une Tunisienne qui ont deux  points en commun :

–         leur origine sociale très modeste

–         leur infinie gratitude envers le Fonds de la générosité infinie

Pour préserver leur anonymat, nous leur avons donné deux noms imaginaires : Marie-Lila Benghazi et Ezzeddine Bou Ali. Je les remercie d’avoir accepté d’être interviewés par TUNeZINE.

Omar Khayyâm : Racontez-nous votre histoire avec le Fonds 26-26.

Marie-Lila : Ce fonds a carrément changé ma vie. Je vais commencer par le début. J’ai commencé ma vie professionnelle en tant qu’apprentie coiffeuse chez Madame Fadwa [nom modifié par la rédaction] au début des années quatre-vingt à Tunis. Puis, j’ai ouvert mon  propre salon de coiffure. Mais, vu les charges sociales et les impôts, mes revenus n‘étaient  pas suffisants pour l’acquisition ou la construction d’un logement décent.

O.K : Le 26-26 vous a aidée à construire votre propre maison ?

M.L. : Oui, c’est grâce à ce fonds que j’ai pu acheter un petit lot de terrain situé dans la banlieue populaire de Sidi Bou Saïd et y  construire un logement social.

O.K : Je suppose que le Fonds 26-26 ne vous a pas donné la possibilité de choisir la banlieue et le quartier?

M.L : Non, mais quand même ! Il ne faut pas être très exigeant. Pour moi, l’important c’était de posséder mon propre logement.   

O.K : Et le remboursement du prêt, comment ça se passe ?

M.L : Les responsables du 26-26 sont les gens les plus cool que j’aie jamais connus. Parfois j’oublie de rembourser pendants des années et le Fonds ne m’envoie même pas une petite lettre de rappel. Le 26-26 n’est pas un fonds social pour rien. Ils savent que si un citoyen ne paie pas c’est qu’il est dans le pétrin et eux  ils ne veulent en aucun jouer le rôle d’usuriers sans âme.

O.K : Est-ce vrai que le Fonds 26-26 vous a aidée même à meubler votre modeste maison de Sidi Bou Said?

M.L : En effet, le Fonds m’a aidé à acheter quelques meubles à Paris, mais c’est mon mari qui s’est chargé du transport aérien. Comme le dit le proverbe tunisien : « Si ton ami est fait de miel, ne le mange pas en entier ». J’essaye de ne pas abuser de la générosité de cette caisse populaire.

O.K : Votre dernier mot aux lecteurs de TUNeZINE.

M.L : Je suis fière d’appartenir à ce pays qui ne souffre d’aucun préjugé social et qui offre une égalité totale et absolue entre tous les citoyens. Que vous soyez une modeste coiffeuse ou l’épouse du Président de la République, l’Etat vous garantit la dignité et l’égalité des chances… [profondément émue et ne pouvant plus contrôler ses larmes,  Mme Marie-Lila me pria de mettre fin à l’interview.]

Je dois avouer aux lecteurs de TUNeZINE que j’ai été profondément touché par la modestie, la spontanéité et la sincérité de Mme Marie-Lila. Je suis fier, exactement comme elle, d’pppartenir à un pays où le rêve de changer de vie n’est pas interdit et où la mobilité sociale a atteint une vitesse qui donnerait de vertige à toute personne qui ne connaît pas la réalité tunisienne.

Mon deuxième interlocuteur a du mal à s’exprimer. Certes, il est sorti de la pauvreté économique, mais sa pauvreté linguistique reste intacte. J’ai essayé de simplifier les questions au maximum et je l’ai parfois aidé à trouver le mot juste pour exprimer ses pensées, un peu confuses. Malgré les cours de lecture, de compréhension et de diction [financés par le 26-26] qu’il a suivis, il trouve encore des difficultés énormes à répondre aux questions posées.

O.K : Vous êtes le caporal Ezzeddine Bou Ali, n’est ce pas ?

E.B.A : Oui, tout à fait.

O.K : Le 26-26 ça vous dit quelque chose ?

E.B.E : Oui, bien sûr c’est lui qui a construit mon logement social à Hammamet. Mon salaire de caporal ne m’aurait jamais permis de posséder mon propre logement.

O.K : Vous êtes content ?

E.B.E : Oui, ma femme aussi.

O.K : Est ce vrai que le 26-26 a construit pour vous un raccourci relié à l’autoroute Tunis-M’saken pour vous éviter les embouteillages de Barraket Essahel ? 

E.B.E : C’est une agréable surprise du 26-26. J’ai rien demandé. J’étais profondément ému le jour où le Fonds National de Solidarité me manifesta sa solidarité par ce geste… [Le caporal Ezzeddine Bou Ali était incapable de contrôler ses larmes, j’étais obligé de mettre finn à l’interview]

Omar Khayyâm 

بقلم: ماهر عبدالجليل

سيبقى يوم 23 حزيران (يونيو) خالداً في ذاكرة فاطمة التونسية. ففيه نالت شهادة البكالوريا بامتياز وقطعت تذكرة العبور الى الآفاق الجامعية.
23 حزيران يوم استثنائي في حياة التوانسة, هو اليوم الاطول والأجمل يبدأ الصباح رتيباً. وفي المساء حركة مجتمعية عابقة بالحياة والفرح… يومها تحطم كل الارقام القياسية: اكثر من 3 ملايين اتصال هاتفي, مقاهي الانترنت ومواقع (اتصالات تونس) المعلنة نتائج البكالوريا تصبح عاجزة عن الاحتفاء بروادها, حركة السير, محال المشروبات والحلويات, باعة السجائر ومؤجرو الديسكو للعائلات, صفحات التهاني في الصحف, الاذاعات المحلية والتلفزيون الرسمي… كلها تسابق الحدث الشعبي, وأغنية العندليب عبدالحليم حافظ تصبح النشيد الرسمي في ذلك اليوم (الناجح يرفع ايدو… من الثانوية للكلية…) حناجر النساء تحقق رقماً خيالياً في الزغاريد. سهرات عائلية راقصة الى ساعات الفجر الاولى وبينها تنساب دمعات ساخنة على خدي فتاة حزينة رسبت في الامتحان. انه يوم البكالوريا في تونس. ربما بدا في الوصف شيء من الفنتازيا, ولكن الحقيقة الثابتة في حياة التوانسة منذ اكثر من 4 عقود.
السلطات ادركت اهمية الانتباه الى هذا المعطى الشعبي ولم تتجاوز بعد الخطوط الحمر في التعليم غير آبهة بتوصيات البنك الدولي وحافظ يوم (الباك) على اهميته الشعبية حتى وإن تغيرت طقوسه مع بداية الالفية الثالثة. في الستينات وبداية السبعينات كانت النتائج تعلن في اهم صفحات الصحف وعبر امواج الاذاعة التونسية, وما زالت عائلات كثيرة تحتفظ بنسخ نادرة من هذه الصحف. كانت الخمسة دنانير جائزة رفيعة بكل المقاييس للناجحين, واليوم مع تراجع العملة المحلية صارت الـ100 دينار اضعف الايمان. اما شباب الضواحي الراقية فليس اقل من حاسوب مضاف اليه اشتراك سنوي في الانترنت.
غابت تلك التجمعات الشعبية الهائلة امام المعاهد الثانوية في انتظار اعلان النتائج واحتل الهاتف النقال والموزعات الصوتية وشبكة الانترنت مكان مديري الثانوية بأصواتهم المبحوحة. اولى النتائج الرسمية تحدثت عن نسبة نجاح فاقت الـ52 في المئة من قرابة 117,500 مرشح الى امتحان البكالوريا, وهي نسبة جيدة وفرحتها مضاعفة… بعد خيبة امل في المونديال.
تدرك فاطمة اهمية هذا المنعطف الرئيس في حياتها, غداً ستلج عالمها الجديد لتلتحق مع اكثر من 54 في المئة من بنات جنسها بالجامعات التونسية التي تحفل بأكثر من 210 آلاف طالبة وطالب… بعد حصولها على شهادة النجاح في (الباك) ستذهب الى نقطة الشرطة في محلتها لتستخرج اول بطاقة هوية وجواز سفر في انتظار بطاقة الطالبة التي تمتعها بخفوضات مهمة, وتوفر لها مكاناً في السكن الجامعي.
يصعب عليها وداع رفيقات الحي وبنات الجيران, ولكنها تستريح من عناء السؤال وكتم الانفاس ومراقبة الوالدين وسيطرة الاخوة الذكور. هناك في فضاء الجامعة ستودع منديلة الثانوية الاجبارية لتلبس على ذوقها ومزاجها, لن تتبرج فاطمة كما قالت ولكن لا احد بعد اليوم سيفرض مقاييسه عليها. ستتفتح موهبتها للبحث والمطالعة والنهل من الثقافة العالمية. وما بين محاضرتين ربما تكتشف اول فصول علاقتها العاطفية وربما فازت بفارس الاحلام.
وأبرزت احصائيات لوزارة التعليم العالي في تونس ان نسبة الطالبات في الجامعات التونسية تمثل 54 في المئة من اجمالي الطلاب, وهي نسبة اكبر مما هي عليه في بلدان اوروبية متطورة: فنلندا 52,9 في المئة وبريطانيا 51,7 في المئة واسبانيا 52,9 في المئة وبلجيكا 50,4 في المئة والنمسا 48,8 في المئة وألمانيا 45,8 في المئة… وكذا في ارلندا وهولندا واليونان, فإن صوت بنات تونس هو الاعلى جامعياً.
ولعل اللافت ان طالبات تونس يمثلن ثلثي طلبة الدراسات القانونية والاقتصادية والادارية مع توجه نحو اختصاصات دقيقة مثل تقنيات الاتصال والطب والصيدلية… ربما تدفع هذه الارقام الرسمية الى البحث عن الاسباب الاجتماعية والنفسية لهذه السيطرة النسوية على الجامعات التونسية في بلد يتساوى فيه تقريباً عدد الإناث وعدد الذكور… ولكن شيئاً من الملاحظة وربط المقدمات بالنتائج ربما فسر بعض زوايا هذه الظاهرة. ينتظر ان يبلغ عدد الطلاب في تونس في افق 2010 اكثر من 500 ألف طالب وطالبة مع نسب نجاح محترمة, ولكن التحدي الاصعب في مرحلة حساسة من انفتاح الاقتصاد التونسي على الضفاف الشمالية في نطاق الشراكة الاوروبية والاندماج العالمي يبقى توفير فرص عمل لهذا الجيش المتعلم في بلد يعاني اليوم نسبة بطالة تبلغ 20 في المئة وأصبح العمل هو الفرحة الكبرى في حياة كل شاب تونسي.
النجاح اليوم لم يعد مرتبطاً في الذهنية التونسية بالشهادة الجامعية بقدر ما يرتبط بالحصول على عمل. لم يعد الطبيب او المحامي او المهندس فارس احلام بنات تونس بل لاعب كرة القدم ورجل الاعمال والفتى المهاجر في اوروبا… غادر الطلاب مواقعهم الاولى وصاروا يبحثون عن فرصة الحياة في الحرفة والهجرة السرية وعالم البزنس, وبقي التعليم والجامعات للبنات حيث الحرية والشهادات الجامعية…

 (نقلا عن صحيفة الحياة الصادرة يوم 29/6/2002 )

 TUNIS, June 28 (Reuters) – Tunisian stocks closed the week to Friday higher, with soft drinks group SFBT leading the bounce from recent lows, traders said.

The bourse’s benchmark index Tunindex <.TUNINDEX> rose 28 points, or 2.44 percent, to 1,188.99 points in a turnover of 5.96 million dinars from 3.62 million last week.

SFBT, the bourse’s biggest stock in terms of market capitalisation, was the most traded share accouting for 25 percent of the total turnover in the week.

It soared 10.55 percent to 37.90 dinars in a trading value of 1.5 million dinars.

« There was no particular news to spur the buying and the rise of SFBT except the low levels it has reached so far this year, » a broker said.

SFBT had fallen 30 percent this year to date.

Telecommunications engineering firm Sotetel gained 5.89 percent to 52 dinars in a trading value of 1.01 million dinars.

Societe Tunisienne de banque gained 3.56 percent to 10.40 dinars after a turnover of 200,670 dinars.

Banque Internationale Arabe de Tunisie closed unchanged 21.26 dinars in thin trade of 30,810 dinars.

($1= 1.362 dinars)

Reuters