Petition internationale de soutien à Maya JRIBI et Ahmed Nejib CHEBB CNLT: Grève de la faim des dirigeants du PDP – La bataille des locaux, un enjeu politique majeur AISPP: 6 communiqués Appel de Temmam pour son père, Ali Asbaï Luiza Toscane: Abdellatif Bouhjila est « puni » Association des droits de la personne au Maghreb: Journée d’action – Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie Parti du Travail Patriotique et Démocratique: Soutien a Mohamed Jmour Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo AP: Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo La Croix: Tunis fait pression sur un journal indépendant Bakchich: L’appétit de M. Gendre Bakchich: Promotion pour l’ambassadeur de Tunis Webmanagercenter: Le Centre Porsche Tunis voit le jour Webmanagercenter:Automobile : Ennakl met un tigre allemand dans son moteur Ouertatani Noureddine: EVOLUTION DE LA CRISE SYNDICALE Slim Bagga: Réponse à Lyes Ben Chedly Tunisie info: Une touriste allemande visite la Tunisie pour la 101éme fois
AFP: Corruption: Classement mondial établi par Transparency International
Petition internationale de soutien à Maya JRIBI et Ahmed Nejib CHEBBI
Le Jeudi 20 Septembre 2007, Mme Maya JRIBI Secrétaire Générale du Parti Démocrate Progressiste Tunisien (PDP) et Maître Ahmed Nejib CHEBBI, directeur de l’hebdomadaire «El Mawkef », ont entamé, une grève de la faim illimitée.
Nous affirmons nôtre soutien aux grévistes et à leurs revendications :
– – L’arrêt de toute procédure d’expulsion du Parti Démocrate Progressiste (PDP) de ses locaux .
– – L’arrêt de la censure et de l’interdiction dont font l’objet le journal et les sites Internet du PDP
Nous signalons que le harcèlement qui cible le PDP est la manifestation d’une politique plus générale d’étouffement de toute voix divergente, qui cible, aussi, toutes les composantes de l’opposition et de la société civile indépendante tunisiennes
Et nous tenons le gouvernement tunisien pour responsable de toute éventuelle dégradation de l’état de santé des grévistes. Envoyez les signatures à petition.pdp@gmail.com Veuillez diffuser cette pétition SVP
International Petition in support of Maya Jribi & Nejib Chebbi
On Thursday 20th of September 2007, Ms Maya Jribi, Secretary General of the Progressive Democratic Party (PDP) and lawyer Nejib Chebbi director of the weekly paper “Al-Mawkef”, have started an unlimited hunger strike.
We affirm our full support to the strikers’ demands:
– Stop all procedures to expel the PDP from its office.
– Stop all censorship and blockage on all its Internet websites.
We note that these harassments that the PDP is subject to are part of a wider policy to silence all dissent targeting all components of the opposition and the independent civil society.
We also hold the Tunisian government responsible for any degradation in the health of the hunger-strikers.
Send your signature to petition.pdp@gmail.com
Queridos amigos,
Les agradecemos de difundir esta llamada de firmas a todos sus amigos y de mandar las firmas al correo electrónico que se encuentre a bajo.
Mande las firmas a :
Petición internacional de apoyo a Maya JRIBI & a Ahmed Nejib CHEBBI
El jueves 20 de septiembre 2007, la Sra. Maya JRIBI, Secretaria general del Partido Democratico Progressivo (PDP) y el Lic. Nejib CHEBBI, Director del semanal « El Mawkef » , han empezado una huelga de hambre ilimitada.
Afirmamos nuestro apoyo a las reivindicaciónes de los dos huelguistas :
– – – La interrupción de todo el procedimiento de expulsión del Partido Democratico Progressivo (PDP) de su local.
– – – La interrupción de la censura y de la prohibición aplicadas a los sitios Internet del PDP.
Señalamos que el acoso que apunte el Partido Democratico Progressivo (PDP) es la manifestación de una política más general que quiere acallar toda voz disidente, que sea de los componentes de la oposisión política o también de la sociedad civil independiente de Tunisia.
Tenemos responsable el gobierno tunisiano por toda eventual deterioración del estado de salud de los huelguistas.
Por favor, envie su firma a : petition.pdp@gmail.com
Conseil National pour les Libertés en Tunisie
Tunis le 26 septembre 2007
Grève de la faim des dirigeants du PDP
La bataille des locaux, un enjeu politique majeur
Le CNLT est vivement préoccupé par la dégradation de l’état des libertés en Tunisie et particulièrement par les attaques contre la liberté de réunion.
Suite à un harcèlement judiciaire visant leur expulsion du local central du parti démocratique progressiste, la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi ainsi que le délégué du parti pour les affaires politiques et les relations extérieures, Nejib Chabbi, ont été contraints d’entamer une grève de la faim depuis le 20 septembre courant pour préserver leur local. L’affaire vient d’être examinée ce lundi 24 septembre devant un tribunal civil à Tunis, avait été engagée pour « non-conformité de l’affectation du local au bail ». Le propriétaire, agissant à l’instigation des autorités, selon des sources PDP, prétend que le bail prévoit un usage de bureaux pour l’organe du parti, El Mawkif, à l’exclusion de toute autre activité du parti. La réalité est que ce local abritait les activités du parti depuis plus d’une dizaine d’années. Et cette procédure judiciaire vise à priver le PDP de son local central et restreindre les activités de ce parti à l’approche des élections générales de 2009.
Le CNLT qui assure les deux dirigeants grévistes de son entière solidarité dans leur combat légitime à défendre « leur dernier carré », après que des mesures d’intimidation aient abouti à la fermeture de certains de leurs locaux régionaux, tient à rappeler ce qui suit.
- Bien que garantie par la Constitution et les lois tunisiennes, la liberté de réunion n’a cessé d’être attaquée depuis deux décennies. Après avoir exclu toutes les ONG et partis indépendants des espaces publics, les autorités n’ont eu de cesse de restreindre l’usage des quelques espaces privés utilisés par la société civile. Divers stratagèmes ont été utilisés pour cela :
- La Justice a été instrumentalisée pour prononcer des jugements iniques expulsant des militants de leurs locaux ; comme ce fut le cas pour la section de Kairouan du mouvement Ettajdid en Août 2007. Ou encore pour le cabinet de maître Ayadi en juillet 2006, qui a abrité de nombreuses réunions de défenseurs durant les procès politiques, et cela sans aucune base légale.
- Des pressions sont exercés sur le propriétaire (intimidations, redressement fiscal, poursuites judiciaires…etc) pour qu’il résilie le bail, comme cela a été le cas pour le CNLT en 2001 (place du Leader à Tunis), pour les sections de la LTDH à Ksibet El Mediouni (2002), pour la section du Tajdid à Kelibia (sept 2007), et tout dernièrement pour le cabinet de maître Ayachi qui a abrité la grève de la faim du 18 octobre 2005 et qu’il doit quitter le mois prochain.
- Des barrages humains de policiers en civil sont placés devant les locaux interdisant l’accès aux usagers de façon provisoire, comme ce fut le cas pour le siège du CNLT durant un mois et demi en mai 2007 ; ou parfois de façon quasi permanente, comme c’est actuellement le cas pour nombre de sections de la LTDH (Bizerte, Jendouba, Kebili, Gabes, Nefta, Gafsa, Mahdia, Sousse, kairouan…etc). Quant au local central de la LTDH , il peut s’ouvrir ou se fermer, selon le bon vouloir des policiers chargés de le surveiller.
- Les espaces loués dans les hôtels sont déclarés « en travaux » ou « non fonctionnels », la veille de l’événement, comme cela s’est vérifié à plusieurs reprises pour la LTDH ou l’ATFD
- L’activité associative ou partisane indépendante a été confinée depuis longtemps dans des ghettos en vue de couper l’élite du pays de l’ensemble de la société. Et ce que le pouvoir appelle la « liberté de réunion » se limite à des réunions quasi privées qui n’ont jamais dépassé quelques dizaines de personnes dans le meilleur des cas. Ces restrictions touchent autant les associations ou les partis reconnus que les non reconnus ; Il est devenu courant de voir le spectacle de policiers placés à l’entrée des locaux, triant selon leur bon vouloir les participants aux réunions, agressant ceux qui insistent à exercer leurs droits, n’autorisant parfois que les membres dirigeants à accéder à leurs locaux, comme cela a été fréquemment le cas pour la LTDH , le FDTL ou le PDP.
Le CNLT
- Se félicite de la combativité de la société civile qui continue de défendre bec et ongles ces espaces de libertés, même s’ils ont été réduits à peau de chagrin.
- Il considère que la bataille des locaux est une grande bataille qui doit être poursuivie collectivement par l’ensemble de la société civile et appelle toutes les composantes de la société civile à se mobiliser pour ce combat.
- Il rappelle à l’Etat tunisien ses obligations internationales à protéger le droit des citoyens à disposer de ce droit fondamental et notamment l’article 21 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Pour le Conseil
La porte parole
Sihem Bensedrine
Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com
Sauvez l’avenir de Ouajih… ?
Liberté pour tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/Fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com Communiqué Tunis, le 18 septembre 2007
Appel de Temmam pour son père, Ali Asbaï
Abdellatif Bouhjila est « puni »
Association des droits de la personne au Maghreb
Journée d’action
Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie
La secrétaire générale du Parti démocrate progressiste, Mme Maya Jribi et le directeur du journal « Al Mawkif » et fondateur du parti, Maître Ahmed Néjib Chebbi ont entamé le jeudi 20 septembre à Tunis une grève de la faim illimitée. Ils protestent ainsi contre la décision politique sous couvert juridique du régime tunisien de priver le parti de son siège central à Tunis.
Au moment où ces locaux sont menacés de fermeture, d’autres ont déjà subi ce même sort les uns après les autres. Cette campagne du régime en place a également touché d’autres espaces libres à l’instar des locaux du Parti Ettajdid, du Forum démocratique pour le travail et les libertés, de l’Association des magistrats tunisiens ainsi que de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH). Celle-ci a vu ses activités paralysées et les sièges condamnés à l’exception de celui de Tunis où les accès sont filtrés par la police et limités aux seuls membres du Comité directeur.
Nous ne pouvons rester sans agir
Journée d’action
Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie
Le samedi 29 septembre 2007
L’Association des droits de la personne au Maghreb, appel a une journée d’action pour :
- exprimer notre totale solidarité avec la secrétaire générale du Parti démocrate progressiste (PDP), Mme Maya Jribi et le directeur du journal « Al Mawkif » Maître Ahmed Néjib Chebbi dans leur grève de la faim;
- mettre fin aux poursuites judiciaires à l’encontre du Parti démocrate Progressiste afin de le priver de son siège central à Tunis;
- exiger la garantie des libertés politiques et associatives à tous les partis et à toutes les organisations de la société civile.
Informations : 514-962-0521
Jamel Jani, porte parole Association des droits de la personne au Maghreb
Parti du Travail Patriotique et Démocratique Liberté Justice Progrès Egalité SOUTIEN A MOHAMED JMOUR
Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo
AFP, le 26 septembre 2007 à 13h51
TUNIS, 26 sept 2007 (AFP) – Le procès d’un Tunisien rapatrié du centre de détention américain de Guantanamo et accusé d’appartenance à un groupuscule islamiste s’est ouvert mercredi devant le tribunal militaire de Tunis, qui l’a aussitôt renvoyé au 31 octobre, selon une journaliste de l’AFP.
Durant une audience de quelque minutes, Abdallah Hajji Ben Omar, 51 ans, a été appelé par le président du tribunal, qui a immédiatement accédé à une demande de report de la défense et de la Cour ne disposant pas encore de dossier complet sur l’affaire.
Livré le 18 juin 2007 par les Etats-Unis et condamné par défaut en Tunisie à 20 ans de prison en 1995 pour adhésion à un « Front islamique tunisien », Abdallah Hajji Ben Omar doit être jugé de nouveau pour les mêmes charges, selon une source judicaire.
Dès son rapatriement, il a été interrogé par la police tunisienne et déféré au tribunal militaire devant lequel il a fait opposition à sa condamnation antérieure, avant d’être incarcéré à la prison de Mornaguia, près de Tunis.
Des correspondants de la presse étrangère et représentants d’ONG de défense des droits de l’Homme, dont la britannique Reprieve et le Conseil national des Libertés tunisien, ont assisté à l’ouverture du procès, avec les nombreux proches du prévenu.
Celui-ci est apparu brièvement à l’audience, rasé de près, portant des lunettes de fortune attachées avec des ficelles – sa famille a indiqué n’avoir pas été en mesure de lui procurer une paire adaptée en prison.
Son épouse Khadija, 38 ans, s’est surtout alarmée devant la presse d’un état psychique « lamentable » d’Abdallah, qui, selon elle « est harcelé et torturé dans sa cellule à coup de montages mettant en cause la moralité » de son épouse.
« Mon père est gravement atteint et refuse la visite de sa femme », a affirmé son fils, Zied, 20 ans, évoquant toutefois une amélioration de l’état physique du prisonnier depuis son rapatriement, sauf en ce qui concerne sa vue.
« Il était incapable de reconnaître les siens, en état de choc, hébété ou répétant sans arrêt des propos décousus », a-t-il raconté.
Les ONG de défense des droits de l’Homme affirment craindre d’éventuels mauvais traitements pour ce prisonnier disculpé et livré par les Etats-Unis après cinq années d’emprisonnement à Guantanamo.
Abdallah Hajji est le premier à comparaître en justice parmi les deux détenus remis en juin aux autorités tunisiennes. Dix autres Tunisiens sont encore détenus à Guantanamo.
Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo
Associated Press, le 26 septembre 2007 à 13h05
TUNIS (AP) — Le procès d’un Tunisien récemment rapatrié de la base américaine de Guantanamo, Abdallah Hajji, s’est ouvert mercredi devant le tribunal militaire de Tunis, en présence de délégués d’organisations non gouvernementales, dont l’organisation britannique Reprieve, de diplomates américaines et de représentants de la presse internationale.
Au début de l’audience, qui n’a duré que quelques minutes, le président de la cour a décidé le report du procès au 31 octobre, accédant à la demande de deux avocats de la défense, Mes Abderraouf Ayadi et Rim Ben Yacoub, pour prendre connaissance du dossier.
Condamné par défaut en 1995 par la même instance à 10 ans de prison pour appartenance au « Front islamique tunisien », un groupe inconnu, le prévenu a fait opposition à ce jugement aussitôt après son rapatriement en juin par les autorités militaires américaines.
Il doit être rejugé en état d’arrestation pour répondre du même chef d’inculpation. Selon son principal avocat, Me Samir Ben Amor, il nie avoir jamais adhéré à ce groupe ni à tout autre organisation terroriste.
Abdallah Hajji, 51 ans, avait été arrêté en avril 2002 à Lahore (Pakistan) où il tenait un commerce de textiles depuis 1990, selon son épouse, Khadija, qui a été rapatriée avec ses huit enfants par l’ambassade de Tunisie au Pakistan. Il avait auparavant effectué un séjour de deux ans en Arabie Saoudite.
Mercredi, l’ex-pensionnaire de Guantanamo semblait perturbé. Conduit sous escorte à la barre, il n’a pas lancé le moindre regard en direction des membres de sa famille présents dans la salle.
« Il est atteint moralement et psychiquement », explique son épouse, faisant état de harcèlement de la part de ses geôliers: selon elle, ces derniers ne cessent de lui affirmer avoir payé sa femme pour passer la nuit avec elle, et lui disent qu’ils peuvent en fournir la preuve.
« C’est normal qu’on soit démoralisé, quand on est atteint dans sa dignité, son honneur et l’honneur de sa famille », soupire son fils, Zeid, 20 ans, selon lequel son père ne veut même plus manger depuis
plus de deux semaines.
« Il est très préoccupé et perturbé par ce qu’on lui raconte sur sa famille », ajoute son frère Hamda Hajji, qui lui rend régulièrement visite à la prison de Mornaguia, près de Tunis.
Les autorités avaient auparavant démenti que M. Hajji ait subi de mauvais traitements ou fait l’objet de menaces. « Aucune menace n’a jamais été proférée contre sa personne et encore moins à l’encontre
de sa famille ». De mêmes sources, on ajoute qu’il est détenu « dans des conditions normales et reçoit régulièrement la visite de sa famille et de son avocat ».
Outre Abdallah Hajji, un autre ancien pensionnaire de Guantanamo, Lotfi Lagha, rapatrié dans le même avion, attend d’être jugé. Dix autres Tunisiens sont encore incarcérés sur la base américaine à
Cuba.
Tunis fait pression sur un journal indépendant.
Tunisie | feuilleton/2
L’appétit de M. Gendre
Gari John
Après avoir narré par Le menu, La semaine dernière, la brouille entre La veuve de Yasser Arafat et Leïla, la si prude femme du président tunisien, «Bakchich» poursuit les aventures du clan Trabelsi.
En juin dernier, un étrange encart publicitaire est apparu dans la presse (aux ordres) de Tunis : « félicitations à Sirine Ben Ali, fille de notre bienheureux président et de son épouse Leïla, pour avoir passé son bac avec succès » (sic). Le message était signé de la propre main du mari de Sirine, le
fils Materi, devenu ces dernières années un des piliers du clan Trabelsi. Et le tout-Tunis de s’esclaffer, la fille Ben Ali étant connue pour avoir été renvoyée du lycée français durant sa scolarité.
Peu importe ! Le gendre Materi peut poursuivre sa brillante carrière dans le pillage du pays.
C’est lui qui tient l’import-export de Volkswagen et de Porsche en Tunisie, lui qui est le bâtisseur de
plusieurs marinas dans la grande banlieue de la capitale; et lui, enfin, qui vient de mettre le
grappin sur la florissante société appartenant à Renault–matériel de travaux publics. Le patron de
cette entreprise qui rapportait plusieurs milliards de centimes par an a commis l’erreur de se montrer généreux avec les bonnes oeuvres de Leïla. Bien sûr il en fut remercié par le président lui-même, puis décoré ! Cette
générosité fut sa perte. Comme le dit un proverbe arabe, « il ne faut jamais ouvrir l’oeil du bédouin » et exciter sa convoitise.
Monsieur Gendre a convoqué le malheureux au printemps dernier : «désormais les 15 % de commissions sont pour moi, tu te contenteras du peu qui reste… » Depuis, le malheureux concessionnaire a perdu vingt kilos et ne dort plus la nuit. La bachelière, Sirine Ben Ali épouse Matéri, dort, elle, sur ses deux oreilles.
(Source: Bakchich (journal satirique – France), N°47 du 21 septembre 2007)
Lien: http://www.bakchich.info/IMG/pdf/bakchich47lite.pdf
Promotion pour l’ambassadeur de Tunis
par Gari John
Entre réceptions payantes et pub pour une école de « goufiats », la classe française de l’ambassadeur tricolore à Tunis Serge Degallaix.
L’ambassadeur et la brochure Difficile de se faire une place au soleil de Tunisie sans faire de l’ombre au régime en place, surtout pour une représentation diplomatique du pays des droits de l’homme. Chatouilleux sur la question, le régime de Zine Ben Ali, alias Bac moins trois, goûte peu qu’on parle trop de ses geôles ou de sa flicaille très portée sur la torture. Fort poliment l’ambassadeur de France Serge Degallaix ne s’y essaie pas trop. Fin diplomate, le sieur Serge préfère promouvoir le bon goût français. Et chaque année, l’homme se renouvelle. En 2006, son Excellence avait étonné tout son monde à l’occasion d’une petite sauterie organisée en la résidence de France, La Marsa. Soirée payante il s’entend, organisée par son fils dans les locaux d’une propriété étatique. Une certaine conception de l’État à la Française que le monde nous envie.
Pour 2007, l’ami Degallaix a choisi d’honorer une autre des mille facette qui constituent notre exception culturelle : les arts de la table. Bon gré mal gré, Son Excellence s’est mué tout bonnement en homme sandwich, comme l’atteste le document ci-dessous. En fait un joli encart publicitaire pour l’ « école internationale de commerce et de gestion hôtellerie tourisme » (privé et donc payant) Vatel, qui possède une antenne à Tunis. Une « école de goufiats », se moquent de jaloux tunisois. Cerise sur le baklawa, la promotion 2006-2007 porte le nom de son Excellence. Il est encore des hommes qui savent se sacrifier pour la grandeur de la France
(Source: Bakchich (journal satirique – France), N°45 du 12 septembre 2007)
Lien: http://www.bakchich.info/article1598.html
Le Centre Porsche Tunis voit le jour
Par Ghada Kammoun
«Nos ingénieurs n’ont écouté que leur instinct. Ecoutez le vôtre à partir du 19 septembre, rendez-vous dans votre Centre Porsche Tunis». C’est ainsi que la société «Ennakl» (Propriété de M. Mohamed Sakher El Materi, gendre du président Ben Ali, NDLR), distributeur officiel et exclusif de Porsche en Tunisie, a annoncé l’ouverture de son Centre Porsche Tunis.
Bien avant la date prévue, tout un dispositif de pointe était déjà mis en place dans le nouveau Centre Porsche. Au lieu du 19 septembre, l’ouverture officielle a eu lieu le 17 septembre, mais le centre a commencé à fonctionner deux semaines plus tôt.
En 10 jours (8 jours ouvrables), 17 clients ont déjà visité le centre. La capacité en croisière de cet espace est, selon Ennakl, de 7 à 8 entrées par jour. A titre indicatif, en France la capacité du Centre Porsche est de 3 à 4 entrées par jour.
Le coût total du Centre est de 200 mille dinars.
Selon le distributeur, toutes les réparations possibles et imaginables peuvent être faites au Centre Porsche Tunis, allant de la vidange à la révision totale. Le centre est doté d’équipements aux standards Porsche (Exemple : testeur Piwis).
Toujours d’après la société Ennakl, on compte actuellement 250 voitures Porsche en Tunisie, le parc Porsche est à créer. Mais pour le moment ce nombre est suffisant pour faire fonctionner le Centre.
Ce centre est provisoire, il contient juste un atelier. La société Ennakl envisage d’ouvrir un autre Centre, qui remplacera celui là, et qui sera éventuellement en banlieue nord. Le deuxième centre sera composé d’un atelier et d’un show room.
On note enfin que le Centre Porsche Tunis est le troisième dans la région, après ceux du Maroc et d’Egypte.
(Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 24 septembre 2007)
Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=33430
Automobile : Ennakl met un tigre allemand dans son moteur
Par Moncef Mahroug
Le groupe Princess El Materi Holding veut établir un partenariat stratégique avec Volkswagen en vue de faire d’Ennakl, rachetée fin 2006, le partenaire régional privilégié de la firme allemande.
Longtemps limités à de simples relations commerciales de constructeur automobile à cessionnaire, les rapports entre la société Ennakl –détentrice des cartes Audi, Volkswagen et, depuis peu, Porsche- ont pris une autre tournure et un caractère stratégique.
Ayant racheté Ennakl, dernière société publique du secteur automobile à être privatisée fin 2006, le groupe Princess El Materi Holding a fait le choix de nouer un partenariat stratégique avec Volkswagen, tigre aux dents longues de l’industrie automobile allemande et mondiale. Entamé en février 2007, avec l’organisation en Tunisie du lancement mondial de la Touareg, ce partenariat stratégique naissant s’est matérialisé avec le déplacement à Tunis, à l’occasion du Salon International de l’Automobile de Tunis (20-24 juin 2007), d’une délégation de la firme allemande conduite par M. Michael Kern, membre du Directoire de la marque Volkswagen [VP] et responsable des Ventes et du Marketing.
L’équipe de Volkswagen a notamment assisté à la conférence de presse organisée par la société Ennakl, mercredi 20 juin à l’hôtel «Résidence», et au cours de laquelle ont été dévoilées les grandes lignes du programme de développement d’Ennakl et de son partenariat stratégique avec la firme allemande.
Pour M. Mohamed Sakher El Materi, patron du groupe Princess El Materi Holding, principal personnage d’un film d’une dizaine de minutes présentant le programme de développement de l’entreprise, le rachat d’Ennakl vise à en faire «le leader du marché de l’automobile en Tunisie». Mais pas seulement, car M. El Materi a formulé le vœu, durant la conférence de presse, de voir Volkswagen choisir la Tunisie pour y implanter l’un des projets que la firme allemande compte délocaliser. Un projet auquel M. El Materi voudrait voir Ennakl associé, d’autant que l’entreprise est en train, depuis sa privatisation, de mener, tambour battant, un programme de mise à niveau qui a permis de mettre Ennakl «aux normes internationales, en quelques mois, et ce grâce au groupe Volkswagen», souligne M. El Materi.
En somme, le patron voudrait développer un «partenariat plus large et win-win avec Volkswagen». Et pas seulement sur le plan national, car «le groupe voit plus grand», affirme le jeune patron. Qui verrait bien la Tunisie, forte de ses infrastructures, devenir un «hub» en direction des pays de la région.
Cela tombe bien puisque Volkswagen aussi veut développer sa présence en Tunisie, et a besoin «d’une société comme Ennakl» pour le faire, répond en écho M. Michael Kern. Mais avant de s’engager dans un partenariat stratégique, Volkswagen a «besoin d’analyser les projets, d’évaluer la demande potentielle dans les différents pays de la région, puis d’établir un business plan», souligne le membre du Directoire de la marque Volkswagen [VP] et responsable des Ventes et du Marketing.
(Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 22 juin 2007)
Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=29943
Tunis le 25 septembre 2007
EVOLUTION DE LA CRISE SYNDICALE
Et
LES RESULATS DE LA MOLLESSE AFFICHEE PAR LA CENTRALE SYNDICALE FACE AUX ATTAQUES VISANT LES ACQUIS DES TRAVAILLEURS ET L’INDEPENDANCE DE L’UGTT
Par : Ouertatani Noureddine SG du SB des Enseignants Chercheurs Universitaires à Nabeul
· Liste des dernières destitutions des responsabilités syndicales dans l’Enseignement de Base :
1) Med Amer Baccar : Membre du syndicat régional de l’enseignement de base à l’Ariana 2) Lamine Elhaamdi : secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement de base à Sidi Hsine,
3) Souad El Inoubli : ex membre du syndicat de base de l’enseignement de base à Sidi Elbachir 4) Mokhtar El Abbassi : membre du syndicat de base de l’enseignement de base à Metlaoui 5) Ibrahim Essa i ( ain :comme ali) : secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement de base à Ksar Gafsa
Sans oublier la destitution de Med Lahbib Belhaj : secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement de base à Elkram qu’on a déjà annoncé.
· Evolution de l’affaire des retraits des mises en disponibilité :
1) Comme nous le savons, le SG de l’UGTT avait annoncé à Hfaidh Hfaidh membre du syndicat général de l’enseignement de base qu’il allait renouveler sa mise en disponibilité et qu’il allait écrire au Ministère dans ce sens. De même le SG de l’UGTT avait saisi le Ministère pour faire profiter le SG du syndicat général de l’enseignement de base (Med Halim) d’un congé spécial, d’un mois, pour s’occuper des affaires syndicales en cours. Toutefois, Dans une évolution inattendu des évènements, on vient d’apprendre que : a) le premier a reçu aujourd’hui un télégramme du Ministère le sommant de rejoindre son poste de travail,
b) le second vient d’apprendre que le Ministère a refusé de lui accorder ledit congé, 2) Par ailleurs, et concernant le syndicat général de l’enseignement secondaire l’on assiste presque au même scénario. Le SG de l’UGTT a annoncé, dans un revirement inattendu, qu’il allait renouveler la mise en disponibilité de Taib Bouaicha et Fraj Chabbaah et qu’il avait dans ce sens, et selon ses prétentions, écrit au Ministère pour entamer les procédures nécessaires et qu’en attendant il a demandé un congé syndical en faveur des deux membres du bureau national ci-avant cités. Cependant, on devrait s’attendre au même résultat que ceux qu’on a observé dans le secteur de l’enseignement de base:
a) Taib Bouaicha vient, depuis quelques jours en fait, de recevoir un télégramme de son Ministère lui demandant de rejoindre son poste de travail,
b) On s’attend à ce que les demandes de congés pour Taib Bouaicha et Fraj Chabbaah soient, à leurs tours, refusées par le Ministère.
· L’hésitation (ou la mollesse) à défendre l’indépendance de la Centrale Syndicale ne fait qu’encourager le Pouvoir à d’avantages d’intrusion dans nos affaires et à dépouiller les syndicalistes de leurs acquis :
On le disait, l’année dernière au moment où les Ministères avaient commencé à refuser de prendre en compte les congés syndicaux des élus même pour assister aux conseils administratifs, que ceci allait les encourager à bafouer d’avantage la loi et à renier les conventions qu’ils ont pourtant signé avec l’UGTT. Cependant, c’est surtout la mollesse montré par la Centrale Syndicale à défendre l’indépendance de l’UGTT au moment où le Pouvoir s’est entêté à mêler l’autorité judiciaire aux affaires internes de l’UGTT pour imposer un syndicat sectoriel qui lui est inféodée dans le secteur de l’enseignement supérieur qui a encouragé le Pouvoir a aller de plus en plus loin dans ces agressions. Une réponse ferme et catégorique faisant comprendre au Pouvoir que les syndicalistes et leur organisation sont prêts à l’affrontement, si elle s’impose, pour défendre leurs acquis et l’indépendance de l’UGTT est la seule politique tolérée actuellement et susceptible de préserver ce pourquoi des générations de syndicalistes ont milité et, éventuellement, de réconcilier la direction actuelle de l’UGTT avec sa base.
Ouertatani Noureddine SG du SB des Enseignants Chercheurs Universitaires à Nabeul
(http://fr.groups.yahoo.com/group/contre_tajrid/links)
REPONSE A LYES BEN CHEDLI
Une touriste allemande visite la Tunisie pour la 101éme fois
Corruption: Classement mondial établi par Transparency International
AFP, le 26 septembre 2007 à 11h20
LONDRES, 26 sept 2007 (AFP) – Voici le classement international du degré de perception de corruption, établi par l’organisation non-gouvernementale Transparency International et publié mercredi.
L’indice, établi grâce à des sondages réalisés auprès d’hommes d’affaires et de spécialistes, va de 10 pour un pays considéré comme « propre » à zéro pour un pays perçu comme en proie à la corruption.
=1. Danemark 9,4
=1. Finlande 9,4
=1. Nouvelle Zélande 9,4
=4. Singapour 9,3
=4. Suède 9,3
6. Islande 9,2
=7. Pays-Bas 9,0
=7. Suisse 9,0
=9. Canada 8,7
=9. Norvége 8,7
11. Australie 8,6
=12. Luxembourg 8,4
=12. Royaume Uni 8,4
14. Hong Kong 8,3
15. Autriche 8,1
16. Allemagne 7,8
=17. Irlande 7,5
=17. Japon 7,5
19. France 7,3
20. USA 7,2
21. Belgique 7,1
22. Chili 7,0
23. Barbade 6,9
24. Sainte Lucie 6,8
=25. Espagne 6,7
=25. Uruguay 6,7
27. Slovénie 6,6
=28. Estonie 6,5
=28. Portugal 6,5
=30. Israel 6,1
=30. Saint Vincent et Grenadines 6,1
32. Qatar 6,0
33. Malte 5,8
=34. Macao 5,7
=34. Taiwan 5,7
=34. Emirats Arabes Unis 5,7
37. La Dominique 5,6
38. Botswana 5,4
=39. Chypre 5,3
=39. Hongrie 5,3
=41. République Tchèque5,2
=41. Italie 5,2
=43. Malaisie 5,1
=43. Afrique du Sud 5,1
=43. Corée du Sud 5,1
=46. Bahrein 5,0
=46. Bhoutan 5,0
=46. Costa Rica 5,0
=49. Cap Vert 4,9
=49 Slovaquie 4,9
=51. Lettonie 4,8
=51. Lituanie 4,8
=53. Jordanie 4,7
=53. Maurice 4,7
=53. Oman 4,7
56. Grèce 4,6
=57. Namibie 4,5
=57. Samoa 4,5
=57. Seychelles 4,5
60. Koweit 4,3
=61. Cuba 4,2
=61. Pologne 4,2
=61. Tunisie 4,2
=64. Bulgarie 4,1
=64. Croatie 4,1
=64. Turquie 4,1
67. Salvador 4,0
68. Colombie 3,8
=69. Ghana 3,7
=69. Roumanie 3,7
71. Sénégal 3,6
72. Brésil 3,5
=72. Chine 3,5
=72. Inde 3,5
=72. Mexique 3,5
=72. Maroc 3,5
=72. Pérou 3,5
=72. Suriname 3,5
=79. Géorgie 3,4
=79. Grenade 3,4
=79. Arabie Saoudite 3,4
=79. Serbie 3,4
=79. Trinidad et Tobago3,4
=84. Bosnie 3,3
=84. Gabon 3,3
=84. Jamaïque 3,3
=84. Kiribati 3,3
=84. Lesotho 3,3
=84. Macédoine 3,3
=84. Maldives 3,3
=84. Monténegro 3,3
=84. Swaziland 3,3
=84. Thailande 3,3
=94. Madagascar 3,2
=94. Panama 3,2
=94. Sri Lanka 3,2
=94. Tanzanie 3,2
98. Vanuatu 3,1
=99. Algérie 3,0
=99. Arménie 3,0
=99. Bélize 3,0
=99. Rép. Dominicaine 3,0
=99. Liban 3,0
=99. Mongolie 3,0
=105. Albanie 2,9
=105. Argentine 2,9
=105. Bolivie 2,9
=105. Burkina Faso 2,9
=105. Djibouti 2,9
=105. Egypte 2,9
=111. Eritrée 2,8
=111. Guatemala 2,8
=111. Moldavie 2,8
=111. Mozambique 2,8
=111. Rwanda 2,8
=111. Iles Salomon 2,8
=111. Ouganda 2,8
=118. Benin 2,7
=118. Malawi 2,7
=118. Mali 2,7
=118. Sao Tome et Principe 2,7
=118. Ukraine 2,7
=123. Comores 2,6
=123. Guyane 2,6
=123. Mauritanie 2,6
=123. Nicaragua 2,6
=123. Niger 2,6
=123. Timor 2,6
=123. Vietnam 2,6
=123. Zambie 2,6
=131. Burundi 2,5
=131. Honduras 2,5
=131. Iran 2,5
=131. Libye 2,5
=131. Népal 2,5
=131. Philippines 2,5
=131. Yemen 2,5
=138. Cameroun 2,4
=138. Ethiopie 2,4
=138. Pakistan 2,4
=138. Paraguay 2,4
=138. Syrie 2,4
=143. Gambie 2,3
=143. Indonésie 2,3
=143. Russie 2,3
=143. Togo 2,3
=147. Angola 2,2
=147. Guinée-Bissau 2,2
=147. Nigeria 2,2
=150. Azerbaidjan 2,1
=150. Belarus 2,1
=150. République du Congo 2,1
=150. Côte d’Ivoire 2,1
=150. Equateur 2,1
=150. Kazakhstan 2,1
=150. Kenya 2,1
=150. Kyrgyzstan 2,1
=150. Liberia 2,1
=150. Sierra Leone 2,1
=150. Tadjikistan 2,1
=150. Zimbabwe 2,1
=162. Bangladesh 2,0
=162. Cambodge 2,0
=162. Rép. Centre Afrique 2,0
=162. Papouasie Nouvelle Guinée 2,0
=162. Turkménistan 2,0
=162. Venezuela 2,0
=168. Rép. Démocratique du Congo 1,9
=168. Guinée équatoriale 1,9
=168. Guinée 1,9
=168. Laos 1,9
=172. Afghanistan 1,8
=172. Tchad 1,8
=172. Soudan 1,8
=175. Tonga 1,7
=175. Ouzbékistan 1,7
=177. Haiti 1,6
=178. Irak 1,5
=179. Birmanie 1,4
=179. Somalie 1,4
AFP