26 septembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2682 du 26.09.2007

 archives : www.tunisnews.net

Petition internationale de soutien à Maya JRIBI et Ahmed Nejib CHEBB CNLT: Grève de la faim des dirigeants du PDP – La bataille des locaux, un enjeu politique majeur AISPP: 6 communiqués Appel de Temmam pour son père, Ali Asbaï Luiza Toscane: Abdellatif Bouhjila est « puni » Association des droits de la personne au Maghreb: Journée d’action  – Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie  Parti du Travail Patriotique et Démocratique: Soutien a  Mohamed Jmour Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo AP: Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo La Croix: Tunis fait pression sur un journal indépendant Bakchich: L’appétit de M. Gendre Bakchich: Promotion pour l’ambassadeur de Tunis Webmanagercenter: Le Centre Porsche Tunis voit le jour Webmanagercenter:Automobile : Ennakl met un tigre allemand dans son moteur Ouertatani Noureddine: EVOLUTION DE LA CRISE SYNDICALE Slim Bagga: Réponse à Lyes Ben Chedly Tunisie info: Une touriste allemande visite la Tunisie pour la 101éme fois

AFP: Corruption: Classement mondial établi par Transparency International


 

Petition internationale de soutien à Maya JRIBI et Ahmed Nejib CHEBBI

 

     Le Jeudi 20 Septembre 2007, Mme Maya JRIBI Secrétaire Générale du Parti Démocrate Progressiste Tunisien (PDP) et Maître Ahmed Nejib CHEBBI, directeur de l’hebdomadaire «El Mawkef », ont entamé, une grève de la faim illimitée.

Nous affirmons nôtre soutien aux grévistes et à leurs revendications :

L’arrêt de toute procédure d’expulsion du Parti Démocrate Progressiste (PDP) de ses locaux .

– – L’arrêt de la censure et de l’interdiction dont font l’objet le journal et les sites Internet du PDP

Nous signalons que le harcèlement qui cible le PDP est la manifestation d’une politique plus générale d’étouffement de toute voix divergente, qui cible, aussi, toutes les composantes de l’opposition et de la société civile indépendante tunisiennes

Et nous tenons le gouvernement tunisien pour responsable de toute éventuelle dégradation de l’état de santé des grévistes. Envoyez les signatures à petition.pdp@gmail.com Veuillez diffuser cette pétition SVP

 

International Petition in support of Maya Jribi & Nejib Chebbi

 On Thursday 20th of September 2007, Ms Maya Jribi, Secretary General of the Progressive Democratic Party (PDP) and lawyer Nejib Chebbi director of the weekly paper “Al-Mawkef”, have started an unlimited hunger strike.

 

We affirm our full support to the strikers’ demands:

 

–         Stop all procedures to expel the PDP from its office.

–         Stop all censorship and blockage on all its Internet websites.

 

We note that these harassments that the PDP is subject to are part of a wider policy to silence all dissent targeting all components of the opposition and the independent civil society.

 

We also hold the Tunisian government responsible for any degradation in the health of the hunger-strikers.

 Send your signature to petition.pdp@gmail.com

 

 Queridos amigos,

Les agradecemos de difundir esta llamada de firmas a todos sus amigos y de mandar las firmas al correo electrónico que se encuentre a bajo.

Mande las firmas a :

petition.pdp@gmail.com

 

Petición internacional de apoyo a Maya JRIBI & a Ahmed Nejib CHEBBI

El jueves 20 de septiembre 2007, la Sra. Maya JRIBI, Secretaria general del Partido Democratico Progressivo (PDP) y el Lic. Nejib CHEBBI, Director del semanal « El Mawkef » , han empezado una huelga de hambre ilimitada.

Afirmamos nuestro apoyo a las reivindicaciónes de los dos huelguistas :

– –       – La interrupción de todo el procedimiento de expulsión del Partido Democratico Progressivo (PDP) de su local.

– –     –  La interrupción de la censura y de la prohibición aplicadas a los sitios Internet del PDP.

Señalamos que el acoso  que apunte el Partido Democratico Progressivo (PDP) es la manifestación de una política más general que quiere acallar toda voz disidente, que sea de los componentes de la oposisión política  o también de la sociedad civil independiente de Tunisia.

Tenemos responsable el gobierno tunisiano por toda eventual deterioración del estado de salud de los huelguistas.

Por favor, envie su firma a : petition.pdp@gmail.com

 


 

 

Conseil National pour les Libertés en Tunisie

 

 

Tunis le 26 septembre 2007

Grève de la faim des dirigeants du PDP

La bataille des locaux, un enjeu politique majeur

 

Le CNLT est vivement préoccupé par la dégradation de l’état des libertés en Tunisie et particulièrement par les attaques contre la liberté de réunion.

 

Suite à un harcèlement judiciaire visant leur expulsion du local central du parti démocratique  progressiste, la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi ainsi que le délégué du parti pour les affaires politiques et les relations extérieures, Nejib Chabbi, ont été contraints d’entamer une grève de la faim depuis le 20 septembre courant pour préserver leur local. L’affaire  vient d’être examinée ce lundi 24 septembre devant un tribunal civil à Tunis, avait été engagée pour « non-conformité de l’affectation du local au bail ». Le propriétaire, agissant à l’instigation des autorités, selon des sources PDP, prétend que le bail prévoit un usage de bureaux pour l’organe du parti, El Mawkif, à l’exclusion de toute autre activité du parti. La réalité est que ce local abritait les activités du parti depuis plus d’une dizaine d’années. Et cette procédure judiciaire vise à priver le PDP de son local central et restreindre les activités de ce parti à l’approche des élections générales de 2009.

 

Le CNLT qui assure les deux dirigeants grévistes de son entière solidarité dans leur combat légitime à défendre « leur dernier carré », après que des mesures d’intimidation aient abouti à la fermeture de certains de leurs locaux régionaux, tient à rappeler ce qui suit.

  • Bien que garantie par la Constitution et les lois tunisiennes, la liberté de réunion n’a cessé d’être attaquée depuis deux décennies. Après avoir exclu toutes les ONG et partis indépendants des espaces publics, les autorités n’ont eu de cesse de restreindre l’usage des quelques espaces privés utilisés par la société civile. Divers stratagèmes ont été utilisés pour cela :
    • La Justice a été instrumentalisée pour prononcer des jugements iniques expulsant des militants de leurs locaux ; comme ce fut le cas pour la section de Kairouan du mouvement Ettajdid en Août 2007. Ou encore pour le cabinet de maître Ayadi en juillet 2006, qui a abrité de nombreuses réunions de défenseurs durant les procès politiques, et cela sans aucune base légale.
    • Des pressions sont exercés sur le propriétaire (intimidations, redressement fiscal, poursuites judiciaires…etc) pour qu’il résilie le bail, comme cela a été le cas pour le CNLT en 2001 (place du Leader à Tunis), pour les sections de la LTDH à Ksibet El Mediouni (2002), pour la section du Tajdid à Kelibia (sept 2007), et tout dernièrement pour le cabinet de maître Ayachi qui a abrité la grève de la faim du 18 octobre 2005 et qu’il doit quitter le mois prochain.
    • Des barrages humains de policiers en civil sont placés devant les locaux interdisant l’accès aux usagers de façon provisoire, comme ce fut le cas pour le siège du CNLT durant un mois et demi en mai 2007 ; ou parfois de façon quasi permanente, comme c’est actuellement le cas pour nombre de sections de la LTDH (Bizerte, Jendouba, Kebili, Gabes, Nefta, Gafsa, Mahdia, Sousse, kairouan…etc). Quant au local central de la LTDH , il peut s’ouvrir ou se fermer, selon le bon vouloir des policiers chargés de le surveiller.
    • Les espaces loués dans les hôtels sont déclarés « en travaux » ou « non fonctionnels », la veille de l’événement, comme cela s’est vérifié à plusieurs reprises pour la LTDH ou l’ATFD

 

  • L’activité associative ou partisane indépendante a été confinée depuis longtemps dans des ghettos en vue de couper l’élite du pays de l’ensemble de la société. Et ce que le pouvoir appelle la « liberté de réunion » se limite à des réunions quasi privées qui n’ont jamais dépassé quelques dizaines de personnes dans le meilleur des cas. Ces restrictions touchent autant les associations ou les partis reconnus que les non reconnus ; Il est devenu courant de voir le spectacle de policiers placés à l’entrée des locaux, triant selon leur bon vouloir les participants aux réunions, agressant ceux qui insistent à exercer leurs droits, n’autorisant parfois que les membres dirigeants à accéder à leurs locaux, comme cela a été fréquemment le cas pour la LTDH , le FDTL ou le PDP.

 

Le CNLT

  • Se félicite de la combativité de la société civile qui continue de défendre bec et ongles ces espaces de libertés, même s’ils ont été réduits à peau de chagrin.
  • Il considère que la bataille des locaux est une grande bataille qui doit être poursuivie collectivement par l’ensemble de la société civile et appelle toutes les composantes de la société civile à se mobiliser pour ce combat.
  • Il rappelle à l’Etat tunisien ses obligations internationales à protéger le droit des citoyens à disposer de ce droit fondamental et notamment l’article 21 du pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Pour le Conseil

La porte parole

Sihem Bensedrine

 


 

Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com

 

Tunis, le 12 septembre 2007 L’AISPP informe que monsieur Ali Asbaï, ex-membre du Conseil de la Choura du mouvement En Nahdha, qui a passé en prison six ans et six mois au début des années quatre vingt dix du siècle passé et a été libéré il y a dix ans se voit interdire de voyager, le ministère de l’Intérieur ne lui ayant pas délivré de passeport et ayant opposé un refus à sa demande. Monsieur Ali Isbaï est né le 15 janvier 1932. Il est atteint de diverses pathologies, dont certaines ne peuvent être traitées qu’à l’étranger. Il souhaite aussi s’acquitter de l’obligation du pèlerinage dans les temps. L’AISPP, qui n’a cessé de réclamer pour les prisonniers libérés leur droit à circuler et voyager, considère que l’interdit de voyage opposé à monsieur Ali Asbaï est une atteinte à ses droits élémentaires. Cet interdit fait que ce dernier se sent toujours en prison bien qu’il soit sorti depuis plus de dix ans. L’AISPP exige que son passeport lui soit remis dans les plus brefs délais et appelle les citoyens à se solidariser de sa revendication. Pour l’Association, Le Président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 
Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya 1001, Tunis Tel/ fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com Tunis, le 13 septembre 2007 Communiqué

Sauvez l’avenir de Ouajih… ?

 
(…) Les épreuves ne s’abattent pas sur les prisonniers politiques libérés seulement, qui ont perdu leur emploi du fait de leur incarcération (…), ces injustices visent aussi leurs familles (…) Parmi ces jeunes, Ouajih Chourou qui a grandi en l’absence de son père, le militant et prisonnier politique Sadok Chourou, dans une atmosphère qui a porté préjudice à son équilibre psychologique, allant jusqu’au repli sur soi et la fuite de la société. Sous le choc, il a arrêté ses études et a fait l’objet d’un long suivi médical. Il a un besoin criant d’assistance et de soutien moral. L’AISPP exige que soit mis un terme à ces tragédies, que les prisonniers politiques et leurs familles aient droit à la liberté, au travail, aux soins, aux voyages et aux études. Elle exige que soit mis un terme à la peine complémentaire de contrôle administratif dans l’attente de la libération de tous les prisonniers politiques. Pour l’Association Le président, maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 
Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com Communiqué Tunis, le 17 septembre 2007  
 
Taoufik Zaïri, ex-prisonnier politique, nous a informés qu’il s’était vu interdire de se rendre à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis pour des soins. Il souffre de plusieurs pathologies dont la tubercoluse pulmonaire, l’occlusion de l’artère de la jambe gauche et d’oedème sur sa partie gauche, ainsi qu’entre le coeur et la plèvre, ainsi que d’une fracture sous l’épaule droite. Il a présenté une demande à cet effet au poste de la garde de Bouaouane, dans la délégation de Bou Salem (gouvernorat de Jendouba) le 2 septembre 2007 et n’a pas reçu d’accord jusqu’à aujourd’hui en dépit de la détérioration de son état de santé, de son incapacité totale à marcher. Il fait endosser aux autorités sécuritaires la responsabilité des complications qui pourraient survenir du fait de cette interdiction de voyager pour se soigner. Monsieur Taoufik Zaïri est originaire de la région de Bouaouane, dans la délégation de Bou Salem (gouvernorat de Jendouba). Il a effectué plus de seize ans d’emprisonnement pour son appartenance au mouvement de la Nahdha. Il a été affecté par toutes ces maladies du fait de la torture et de la négligence sanitaire. Pour l’Association Le Président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com Communiqué
Tunis, le 17 septembre 2007 Monsieur Ahmed Ghazouani nous a informés que son fils, monsieur Ghaith Ghazouani, incarcéré à la prison de Mornag en vertu de la loi sur le terrorisme et qui a été condamné à dix ans d’emprisonnement par le Tribunal de Première Instance de Tunis, avait été frappé par un agent pénitentiaire, un dénommé « Salah », ce qui lui avait occasionné des blessures à l’épaule gauche. Il lui avait déchiré ses vêtements, avait attenté à sa pudeur et avait blasphémé le deuxième jour du mois sacré de Ramadhan. Il convient de noter que monsieur Ghaith Ghazouani est connu pour son affabilité, sa sociabilité et son respect du règlement pénitentiaire. Il a déposé une plainte auprès du Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Ben Arous contre l’agent précité, espèrant qu’elle donnerait lieu à une enquête et qu’il serait soumis à un examen médical qui déterminerait que l’agression lui avait bien laissé de nombreuses séquelles. Pour l’Association Le Président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Libérez tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com Tunis, le 17 septembre 2007
 
Le docteur Ahmed Labiadh, ex prisonnier politique, qui a passé plus de dix sept ans en prison dans les prisons tunisiennes pour son appartenance au mouvement En Nahdha, nous a informés qu’à sa sortie de prison le 24 juillet 2007, il s’était rendu au domicile de sa famille à la cité Hidhab dans la capitale. C’est là qu’habitait son épouse décédée et ses enfants lorsqu’il était emprisonné. Là, il a été informé qu’il était soumis au contrôle administratif à cette adresse par la police de l’endroit, mais il eut une autre surprise lorsqu’il a rendu visite à sa mère qui vit à Zriba, à Zaghouan : on lui a dit qu’il était soumis au contrôle administratif là aussi. Il a protesté considérant que le décret qui lui avait été remis, par écrit et signé par le ministre de l’Intérieur fixait le contrôle administratif à la cité Hidhab dans la capitale. Le docteur Ahmed Labiadh considère qu’il est assigné à résidence et qu’il ne peut rendre visite à ses enfants qui habitent à la première adresse. Pour l’Association Le Président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/Fax : 71 354 984 Email : aispptunisie@gmail.com                   Communiqué Tunis, le 18 septembre 2007

L’AISPP informe que le prisonnier politique Ouahid Ben Ahmed Ben Mohammed Ibrahimi, incarcéré actuellement à la prison de Mornaguia où il effectue une peine de deux ans et quatre mois d’emprisonnement pour son appartenance salafiste, a été transféré de la prison de Gafsa à la prison actuelle après avoir mené une grève de la faim pendant quarante jours pour protester contre l’agression perpétrée contre lui par trois agents de la prison de Gafsa. Sa famille n’a pu lui rendre visite depuis le début du mois d’août jusqu’au 18 septembre 2007, date à laquelle elle a pu le voir. Le calvaire de sa famille s’est trouvé accru du fait de son transfert de la prison de Gafsa vers une prison inconnue : elle l’a cherché dans toutes les prisons jusqu’à ce qu’elle le découvre aujourd’hui à la prison de Mornaguia quinze jours après son transfert. Le prisonnier politique Ouahid Ben Ahmed Ben Mohammed Ibrahimi est originaire de la région d’Hichria à Sidi Bouzid ; il est étudiant à la faculté des langues de Gafsa (section français). Il est considéré comme un membre actif du Parti Démocratique Progressiste de de Gafsa. Son arrestation a eu lieu au début de février 2007 et il a été jugé sans que sa famille n’en ait été informée. Il n’a donc pas eu d’avocat. Pour l’Association, Le Président, Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 


 

Appel de Temmam pour son père, Ali Asbaï

 
Durant l’été 1986, mon père, Ali Asbaï, a déposé une demande de renouvellement de son passeport, et depuis lors, il ne l’a jamais obtenu, en dépit de ses tentatives réitérées et de ses demandes présentées à cet effet. Ali Isbaï est actuellement âgé de 75 ans, il a passé une partie non négligeable de sa vie à lutter que ce soit à travers le comité de la Voix de l’Etudiant Zitounien à l’époque de la colonisation ou au sein de l’UGTT durant l’ère bourguibienne, il a été membre du Conseil consultatif du mouvement En Nahdha et responsable de son bureau social. Il a été condamné en 1992 à six ans d’emprisonnement par le tribunal militaire. Il a été soumis aux persécutions et à la torture en prison et a passé de longues périodes en cachot individuel, privé de visites. Il a aussi été transféré continuellement d’une prison à l’autre. Il aura connu toutes les prisons tunisiennes. Lors de sa sortie de prison en 1997, il a été soumis au contrôle administratif pour une durée de cinq ans. Il était tenu de se présenter quotidiennement à la police pour émarger, prouver sa présence. Son lieu de résidence lui a été imposé. En dépit de toutes ces sanctions infligées pour un crime qu’il n’avait pas commis, et au terme de cette période, les autorités tunisiennes ont refusé de lui délivrer son passeport. Malgré son grand âge, il a été informé oralement il y a deux ans environ que l’administration de la Sûreté Nationale n’était pas d’accord pour le lui délivrer. Quel danger peut bien représenter pour la Sûreté Nationale un passeport pour un homme de 75 ans ? Je lance cet appel dans l’espoir que soit mis un terme à cette injustice imposée à mon père depuis 21 ans, et exigeant son droit à recouvrer son passeport et la liberté de circulation. Pour soutenir et demander des détails à Ali Isbaï : 216 17 586 159 Stockholm, le 2 Ramadhan 1428 Temmam Isbaï : temmama@gmail.com 705094007 46 (traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT)

 


 

Abdellatif Bouhjila est « puni »

 

 
Grèves de la faim, courriers, protestations, Abdellatif Bouhjila, prisonnier politique, continue inlassablement son combat depuis sa cellule. A deux reprises ce mois-ci, les mardi 11 et 25 septembre, Abdellatif Bouhjila n’a pas été extrait de sa cellule pour se rendre au parloir. La raison : l’administration pénitentiaire a dit à son père hier que le prisonnier était « puni ». Car Abdellatif Bouhjila tente de faire parvenir au ministère de tutelle un courrier dans lequel il dénonce les coups que lui a assénés le lieutenant dénommé « Tarek ». Abdellatif Bouhjila ne cédera pas, et Abdelmajid Bouhjila, son père, ne renoncera pas non plus : il se rendra mardi prochain à la prison comme il le fait depuis plus de huit ans pour tenter de voir son fils. Abdellatif Bouhjila a été condamné dans un procès politique entâché d’irrégularités à une peine de onze ans d’emprisonnement. Luiza Toscane Ecrire à Abdellatif Bouhjila : Abdellatif Ben Abdelmajid Bouhjila N° 40 533, Prison de Mornaguia, 1110 Mornaguia, Gouvernorat de Mannouba Tunisie.


 

Association des droits de la personne au Maghreb

 

Journée d’action

Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie

 

La secrétaire générale du Parti démocrate  progressiste, Mme Maya Jribi et le directeur du journal « Al Mawkif » et fondateur du parti, Maître Ahmed Néjib Chebbi ont entamé le jeudi 20 septembre à Tunis une grève de la faim illimitée. Ils protestent ainsi contre la décision politique sous couvert juridique du régime tunisien de priver le parti de son siège central à Tunis.

Au moment où ces locaux sont menacés de fermeture, d’autres ont déjà subi ce même sort les uns après les autres. Cette campagne du régime en place a également touché d’autres espaces libres à l’instar des locaux du Parti Ettajdid, du Forum démocratique pour le travail et les libertés, de l’Association des magistrats tunisiens ainsi que de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH). Celle-ci a vu ses activités paralysées  et les sièges condamnés à l’exception de celui de Tunis où les accès sont filtrés par la police et limités aux seuls membres du Comité directeur.

Nous ne pouvons rester sans agir

 

Journée d’action  

Pour les libertés politiques et associatives en Tunisie  

 

Le samedi 29 septembre 2007

 

L’Association des droits de la personne au Maghreb, appel a une journée d’action pour :

 

  • exprimer notre totale solidarité avec la secrétaire générale du Parti démocrate progressiste (PDP), Mme Maya Jribi et le directeur du journal « Al Mawkif » Maître Ahmed Néjib Chebbi dans leur grève de la faim;
  • mettre fin aux poursuites judiciaires à l’encontre du Parti démocrate Progressiste afin de le priver de son siège central à Tunis;
  • exiger la garantie des libertés politiques et associatives à tous les partis et à toutes les organisations de la société civile.

 

Informations : 514-962-0521

 

 

Jamel Jani, porte parole Association des droits de la personne au Maghreb

 


 

Parti du Travail Patriotique et Démocratique Liberté   Justice   Progrès   Egalité SOUTIEN A  MOHAMED JMOUR

 
Notre camarade, Maître Mohamed Jmour, est soumis actuellement à de graves mesures coercitives ; en effet, les autorités tunisiennes ont initié à son encontre une procédure de redressement fiscal- totalement infondée- et menacent maintenant de procéder à la saisie de ses biens. Ceci vient s’ajouter aux pressions exercées sur ses clients pour qu’ils se passent de ses services. Le camarade Mohamed Jmour est bien connu pour ses activités dans le domaine juridique :il a occupé le poste de secrétaire général de l’Association des Jeunes Avocats, puis celui  du Conseil National de l’Ordre des Avocats de Tunisie ; tout au long de ses mandats, il a défendu fermement et dans un esprit responsable, les revendications et l’ indépendance de la profession. Il est connu aussi pour ses activités politiques dans le cadre du Parti du Travail Patriotique et Démocratique, et pour son engagement dans le mouvement démocratique et progressiste dans le monde arabe et dans plusieurs pays du monde. Le Parti du Travail Patriotique et Démocratique dénonce avec vigueur ces pratiques qui touchent l’un de ses dirigeants, et demande au gouvernement tunisien de revenir sur ces mesures arbitraires. Le Parti appelle toutes les forces démocratiques et progressistes à exprimer leur solidarité avec Maître Mohamed Jmour, et à demander la levée des mesures coercitives qui pèsent sur lui. Tunis, le 26 Septembre 2007 PARTI DU TRAVAIL PATRIOTIQUE ET DEMOCRATIQUE. Pour joindre Me Jmour : Tél : 00 216 22 32 43 93 Email :mohamedjmour@yahoo.fr

 


 

Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo

AFP, le 26 septembre 2007 à 13h51

 

TUNIS, 26 sept 2007 (AFP) – Le procès d’un Tunisien rapatrié du centre de détention américain de Guantanamo et accusé d’appartenance à un groupuscule islamiste s’est ouvert mercredi devant le tribunal militaire de Tunis, qui l’a aussitôt renvoyé au 31 octobre, selon une journaliste de l’AFP.

 

Durant une audience de quelque minutes, Abdallah Hajji Ben Omar, 51 ans, a été appelé par le président du tribunal, qui a immédiatement accédé à une demande de report de la défense et de la Cour ne disposant pas encore de dossier complet sur l’affaire.

 

Livré le 18 juin 2007 par les Etats-Unis et condamné par défaut en Tunisie à 20 ans de prison en 1995 pour adhésion à un « Front islamique tunisien », Abdallah Hajji Ben Omar doit être jugé de nouveau pour les mêmes charges, selon une source judicaire.

 

Dès son rapatriement, il a été interrogé par la police tunisienne et déféré au tribunal militaire devant lequel il a fait opposition à sa condamnation antérieure, avant d’être incarcéré à la prison de Mornaguia, près de Tunis.

 

Des correspondants de la presse étrangère et représentants d’ONG de défense des droits de l’Homme, dont la britannique Reprieve et le Conseil national des Libertés tunisien, ont assisté à l’ouverture du procès, avec les nombreux proches du prévenu.

 

Celui-ci est apparu brièvement à l’audience, rasé de près, portant des lunettes de fortune attachées avec des ficelles – sa famille a indiqué n’avoir pas été en mesure de lui procurer une paire adaptée en prison.

 

Son épouse Khadija, 38 ans, s’est surtout alarmée devant la presse d’un état psychique « lamentable » d’Abdallah, qui, selon elle « est harcelé et torturé dans sa cellule à coup de montages mettant en cause la moralité » de son épouse.

 

« Mon père est gravement atteint et refuse la visite de sa femme », a affirmé son fils, Zied, 20 ans, évoquant toutefois une amélioration de l’état physique du prisonnier depuis son rapatriement, sauf en ce qui concerne sa vue.

 

« Il était incapable de reconnaître les siens, en état de choc, hébété ou répétant sans arrêt des propos décousus », a-t-il raconté.

 

Les ONG de défense des droits de l’Homme affirment craindre d’éventuels mauvais traitements pour ce prisonnier disculpé et livré par les Etats-Unis après cinq années d’emprisonnement à Guantanamo.

 

Abdallah Hajji est le premier à comparaître en justice parmi les deux détenus remis en juin aux autorités tunisiennes. Dix autres Tunisiens sont encore détenus à Guantanamo.


 

Tunisie: ouverture du procès d’un ex-détenu de Guantanamo

 

Associated Press, le 26 septembre 2007 à 13h05

 

TUNIS (AP) — Le procès d’un Tunisien récemment rapatrié de la base américaine de Guantanamo, Abdallah Hajji, s’est ouvert mercredi devant le tribunal militaire de Tunis, en présence de délégués d’organisations non gouvernementales, dont l’organisation britannique Reprieve, de diplomates américaines et de représentants de la presse internationale.

 

Au début de l’audience, qui n’a duré que quelques minutes, le président de la cour a décidé le report du procès au 31 octobre, accédant à la demande de deux avocats de la défense, Mes Abderraouf Ayadi et Rim Ben Yacoub, pour prendre connaissance du dossier.

 

Condamné par défaut en 1995 par la même instance à 10 ans de prison pour appartenance au « Front islamique tunisien », un groupe inconnu, le prévenu a fait opposition à ce jugement aussitôt après son rapatriement en juin par les autorités militaires américaines.

 

Il doit être rejugé en état d’arrestation pour répondre du même chef d’inculpation. Selon son principal avocat, Me Samir Ben Amor, il nie avoir jamais adhéré à ce groupe ni à tout autre organisation terroriste.

 

Abdallah Hajji, 51 ans, avait été arrêté en avril 2002 à Lahore (Pakistan) où il tenait un commerce de textiles depuis 1990, selon son épouse, Khadija, qui a été rapatriée avec ses huit enfants par l’ambassade de Tunisie au Pakistan. Il avait auparavant effectué un séjour de deux ans en Arabie Saoudite.

 

Mercredi, l’ex-pensionnaire de Guantanamo semblait perturbé. Conduit sous escorte à la barre, il n’a pas lancé le moindre regard en direction des membres de sa famille présents dans la salle.

 

« Il est atteint moralement et psychiquement », explique son épouse, faisant état de harcèlement de la part de ses geôliers: selon elle, ces derniers ne cessent de lui affirmer avoir payé sa femme pour passer la nuit avec elle, et lui disent qu’ils peuvent en fournir la preuve.

 

« C’est normal qu’on soit démoralisé, quand on est atteint dans sa dignité, son honneur et l’honneur de sa famille », soupire son fils, Zeid, 20 ans, selon lequel son père ne veut même plus manger depuis

plus de deux semaines.

 

« Il est très préoccupé et perturbé par ce qu’on lui raconte sur sa famille », ajoute son frère Hamda Hajji, qui lui rend régulièrement visite à la prison de Mornaguia, près de Tunis.

 

Les autorités avaient auparavant démenti que M. Hajji ait subi de mauvais traitements ou fait l’objet de menaces. « Aucune menace n’a jamais été proférée contre sa personne et encore moins à l’encontre

de sa famille ». De mêmes sources, on ajoute qu’il est détenu « dans des conditions normales et reçoit régulièrement la visite de sa famille et de son avocat ».

Outre Abdallah Hajji, un autre ancien pensionnaire de Guantanamo, Lotfi Lagha, rapatrié dans le même avion, attend d’être jugé. Dix autres Tunisiens sont encore incarcérés sur la base américaine à

Cuba.

 


 

 

 

Tunis fait pression sur un journal indépendant.

 
Deux responsables du Parti démocratique progressiste ont entamé une grève de la faim pour s’opposer à une tentative de faire déménager leur hebdomadaire. FICATIER Julia La secrétaire générale du Parti démocratique progressiste (PDP), Maya Jribi, 47 ans, et son prédécesseur, l’avocat Nejib Chebbi, 64 ans, directeur de l’hebdomadaire Al Mawfek, le journal du PDP, ont commencé le 20 septembre une grève de la faim illimitée, dans les locaux d’Al Mawfek, au centre de Tunis. Ils ont déclenché leur mouvement en raison d’une procédure judiciaire d’expulsion engagée en urgence par le propriétaire du bâtiment. « Depuis vingt-trois ans le journal a son siège là, sans que cela ait posé un problème. Le parti, reconnu par le président Ben Ali en 1988, s’y est installé aussi depuis treize ans, souligne Nejib Chebbi, joint par La Croix au téléphone. Or du jour au lendemain, on nous a accusés d’avoir dans ce lieu une activité partisane et une activité de presse, ce qui serait «incompatible» selon le mot du propriétaire. Il n’a pas trouvé cela tout seul ! La vérité c’est que les autorités veulent interdire le dernier espace de liberté d’expression et de réunion en Tunisie. » Avant-hier, la décision du tribunal de Tunis a été mise en délibéré et reportée au 1er octobre. Dans un communiqué, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FILDH) « a dénoncé ce nouvel acte d’instrumentalisation de la justice par les autorités tunisiennes visant à asphyxier la liberté d’expression et de réunion ». Et de rappeler que, depuis 2006, les forces de police empêchent toute personne d’entrer dans les locaux de la Ligue tunisienne des droits de l’homme à Tunis… exception faite de ses directeurs. De même les autorités ont-elles fermé l’accès des locaux d’unions régionales de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), lesquels étaient utilisés par des associations indépendantes du pouvoir. Depuis le début de la grève de la faim de Maya Jribi et Nejib Chebbi, le bâtiment est encerclé par des forces de police antiémeute et des policiers en civil. Toute personne, y compris les médecins qui viennent surveiller l’état de santé des deux grévistes de la faim, est contrôlée par la police. Plusieurs avocats, défenseurs d’associations des droits de l’homme et de prisonniers politiques, ont été refoulés. Maya Jribi et Me Nejib Chebbi dénoncent « une affaire éminemment politique ». Le Parti démocratique progressiste, qui s’est d’abord appelé, à sa création en 1984, le Rassemblement socialiste progressiste, fait partie des sept formations de l’opposition. De centre gauche, il est reconnu « indépendant du pouvoir », avec deux autres, Tajdid (le Renouveau, ex-Parti communiste) et le Forum démocratique pour le travail et les libertés. Les quatre autres sont qualifiés, à Tunis, « d’opposition de décor » et sont en fait très proches du pouvoir. Le journal du PDP, un hebdomadaire, est très lu : il tire à 10 000 exemplaires, ce qui est important pour la Tunisie. Vendredi, jour de sa parution, et alors que la grève de la faim de son directeur avait débuté la veille, les kiosquiers auraient reçu l’ordre de le retirer des étalages afin qu’aucun numéro ne soit vendu. « L’intimidation a marché, les vendeurs de journaux ne voulant pas perdre leur travail », note Me Nejib Chebbi. Derrière cette affaire d’expulsion, il y a « une préoccupation des autorités de faire disparaître notre revue, non pas pour des articles tendancieux, mais en prévision de 2009, année de l’élection présidentielle, et de la décision du chef de l’État d’annoncer sa présidence à vie, poursuit Me Chebbi. Dans cette perspective, on veut faire taire toute voix critique, discordante, en Tunisie. » (Source: La Croix (Quotidien -France), mercredi 26 septembre 2007)


 

Tunisie | feuilleton/2

L’appétit de M. Gendre

Gari John

 

Après avoir narré par Le menu, La semaine dernière, la brouille entre La veuve de Yasser Arafat et Leïla, la si prude femme du président tunisien, «Bakchich» poursuit les aventures du clan Trabelsi.

 

En juin dernier, un étrange encart publicitaire est apparu dans la presse (aux ordres) de Tunis : « félicitations à Sirine Ben Ali, fille de notre bienheureux président et de son épouse Leïla, pour avoir passé son bac avec succès » (sic). Le message était signé de la propre main du mari de Sirine, le

fils Materi, devenu ces dernières années un des piliers du clan Trabelsi. Et le tout-Tunis de s’esclaffer, la fille Ben Ali étant connue pour avoir été renvoyée du lycée français durant sa scolarité.

Peu importe ! Le gendre Materi peut poursuivre sa brillante carrière dans le pillage du pays.

 

C’est lui qui tient l’import-export de Volkswagen et de Porsche en Tunisie, lui qui est le bâtisseur de

plusieurs marinas dans la grande banlieue de la capitale; et lui, enfin, qui vient de mettre le

grappin sur la florissante société appartenant à Renault–matériel de travaux publics. Le patron de

cette entreprise qui rapportait plusieurs milliards de centimes par an a commis l’erreur de se montrer généreux avec les bonnes oeuvres de Leïla. Bien sûr il en fut remercié par le président lui-même, puis décoré ! Cette

générosité fut sa perte. Comme le dit un proverbe arabe, « il ne faut jamais ouvrir l’oeil du bédouin » et exciter sa convoitise.

 

Monsieur Gendre a convoqué le malheureux au printemps dernier : «désormais les 15 % de commissions sont pour moi, tu te contenteras du peu qui reste… » Depuis, le malheureux concessionnaire a perdu vingt kilos et ne dort plus la nuit. La bachelière, Sirine Ben Ali épouse Matéri, dort, elle, sur ses deux oreilles.

 

(Source: Bakchich (journal satirique – France), N°47 du 21 septembre 2007)

Lien: http://www.bakchich.info/IMG/pdf/bakchich47lite.pdf


 

  

Promotion pour l’ambassadeur de Tunis

par Gari John

 

Entre réceptions payantes et pub pour une école de « goufiats », la classe française de l’ambassadeur tricolore à Tunis Serge Degallaix.

 

L’ambassadeur et la brochure Difficile de se faire une place au soleil de Tunisie sans faire de l’ombre au régime en place, surtout pour une représentation diplomatique du pays des droits de l’homme. Chatouilleux sur la question, le régime de Zine Ben Ali, alias Bac moins trois, goûte peu qu’on parle trop de ses geôles ou de sa flicaille très portée sur la torture. Fort poliment l’ambassadeur de France Serge Degallaix ne s’y essaie pas trop. Fin diplomate, le sieur Serge préfère promouvoir le bon goût français. Et chaque année, l’homme se renouvelle. En 2006, son Excellence avait étonné tout son monde à l’occasion d’une petite sauterie organisée en la résidence de France, La Marsa. Soirée payante il s’entend, organisée par son fils dans les locaux d’une propriété étatique. Une certaine conception de l’État à la Française que le monde nous envie.

 

Pour 2007, l’ami Degallaix a choisi d’honorer une autre des mille facette qui constituent notre exception culturelle : les arts de la table. Bon gré mal gré, Son Excellence s’est mué tout bonnement en homme sandwich, comme l’atteste le document ci-dessous. En fait un joli encart publicitaire pour l’ « école internationale de commerce et de gestion hôtellerie tourisme » (privé et donc payant) Vatel, qui possède une antenne à Tunis. Une « école de goufiats », se moquent de jaloux tunisois. Cerise sur le baklawa, la promotion 2006-2007 porte le nom de son Excellence. Il est encore des hommes qui savent se sacrifier pour la grandeur de la France

 

(Source: Bakchich (journal satirique – France), N°45 du 12 septembre 2007)

Lien: http://www.bakchich.info/article1598.html


 

 

 

Le Centre Porsche Tunis voit le jour

Par Ghada Kammoun 

          

 «Nos ingénieurs n’ont écouté que leur instinct. Ecoutez le vôtre à partir du 19 septembre, rendez-vous dans votre Centre Porsche Tunis». C’est ainsi que la société «Ennakl» (Propriété de M. Mohamed Sakher El Materi, gendre du président Ben Ali, NDLR), distributeur officiel et exclusif de Porsche en Tunisie, a annoncé l’ouverture de son Centre Porsche Tunis.

 

Bien avant la date prévue, tout un dispositif de pointe était déjà mis en place dans le nouveau Centre Porsche. Au lieu du 19 septembre, l’ouverture officielle a eu lieu le 17 septembre, mais le centre a commencé à fonctionner deux semaines plus tôt.

 

En 10 jours (8 jours ouvrables), 17 clients ont déjà visité le centre. La capacité en croisière de cet espace est, selon Ennakl, de 7 à 8 entrées par jour. A titre indicatif, en France la capacité du Centre Porsche est de 3 à 4 entrées par jour.

 

Le coût total du Centre est de 200 mille dinars.

 

Selon le distributeur, toutes les réparations possibles et imaginables peuvent être faites au Centre Porsche Tunis, allant de la vidange à la révision totale. Le centre est doté d’équipements aux standards Porsche (Exemple : testeur Piwis).

 

Toujours d’après la société Ennakl, on compte actuellement 250 voitures Porsche en Tunisie, le parc Porsche est à créer. Mais pour le moment ce nombre est suffisant pour faire fonctionner le Centre.

 

Ce centre est provisoire, il contient juste un atelier. La société Ennakl envisage d’ouvrir un autre Centre, qui remplacera celui là, et qui sera éventuellement en banlieue nord. Le deuxième centre sera composé d’un atelier et d’un show room.

 

On note enfin que le Centre Porsche Tunis est le troisième dans la région, après ceux du Maroc et d’Egypte.

 

(Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 24 septembre 2007)

Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=33430


 

 

Automobile : Ennakl met un tigre allemand dans son moteur

 Par Moncef Mahroug

 

Le groupe Princess El Materi Holding veut établir un partenariat stratégique avec Volkswagen en vue de faire d’Ennakl, rachetée fin 2006, le partenaire régional privilégié de la firme allemande.

 

Longtemps limités à de simples relations commerciales de constructeur automobile à cessionnaire, les rapports entre la société Ennakl –détentrice des cartes Audi, Volkswagen et, depuis peu, Porsche- ont pris une autre tournure et un caractère stratégique.

 

Ayant racheté Ennakl, dernière société publique du secteur automobile à être privatisée fin 2006, le groupe Princess El Materi Holding a fait le choix de nouer un partenariat stratégique avec Volkswagen, tigre aux dents longues de l’industrie automobile allemande et mondiale. Entamé en février 2007, avec l’organisation en Tunisie du lancement mondial de la Touareg, ce partenariat stratégique naissant s’est matérialisé avec le déplacement à Tunis, à l’occasion du Salon International de l’Automobile de Tunis (20-24 juin 2007), d’une délégation de la firme allemande conduite par M. Michael Kern, membre du Directoire de la marque Volkswagen [VP] et responsable des Ventes et du Marketing.

 

L’équipe de Volkswagen a notamment assisté à la conférence de presse organisée par la société Ennakl, mercredi 20 juin à l’hôtel «Résidence», et au cours de laquelle ont été dévoilées les grandes lignes du programme de développement d’Ennakl et de son partenariat stratégique avec la firme allemande.

 

Pour M. Mohamed Sakher El Materi, patron du groupe Princess El Materi Holding, principal personnage d’un film d’une dizaine de minutes présentant le programme de développement de l’entreprise, le rachat d’Ennakl vise à en faire «le leader du marché de l’automobile en Tunisie». Mais pas seulement, car M. El Materi a formulé le vœu, durant la conférence de presse, de voir Volkswagen choisir la Tunisie pour y implanter l’un des projets que la firme allemande compte délocaliser. Un projet auquel M. El Materi voudrait voir Ennakl associé, d’autant que l’entreprise est en train, depuis sa privatisation, de mener, tambour battant, un programme de mise à niveau qui a permis de mettre Ennakl «aux normes internationales, en quelques mois, et ce grâce au groupe Volkswagen», souligne M. El Materi.

 

En somme, le patron voudrait développer un «partenariat plus large et win-win avec Volkswagen». Et pas seulement sur le plan national, car «le groupe voit plus grand», affirme le jeune patron. Qui verrait bien la Tunisie, forte de ses infrastructures, devenir un «hub» en direction des pays de la région.

 

Cela tombe bien puisque Volkswagen aussi veut développer sa présence en Tunisie, et a besoin «d’une société comme Ennakl» pour le faire, répond en écho M. Michael Kern. Mais avant de s’engager dans un partenariat stratégique, Volkswagen a «besoin d’analyser les projets, d’évaluer la demande potentielle dans les différents pays de la région, puis d’établir un business plan», souligne le membre du Directoire de la marque Volkswagen [VP] et responsable des Ventes et du Marketing.

 

(Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 22 juin 2007)

Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=29943


 
 
 

 


 

 Tunis le 25 septembre 2007

 

 

EVOLUTION DE LA CRISE SYNDICALE

Et

LES RESULATS DE LA MOLLESSE AFFICHEE PAR LA CENTRALE SYNDICALE FACE AUX ATTAQUES VISANT LES ACQUIS DES TRAVAILLEURS ET L’INDEPENDANCE DE L’UGTT

 

Par : Ouertatani Noureddine SG du SB des Enseignants Chercheurs Universitaires à Nabeul

 

 

·         Liste des dernières destitutions des responsabilités syndicales dans l’Enseignement de Base :

 

1) Med Amer Baccar : Membre du syndicat régional de l’enseignement de base à l’Ariana 2) Lamine Elhaamdi : secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement de base à Sidi Hsine,

3) Souad El Inoubli : ex membre du  syndicat de base de l’enseignement de base à Sidi Elbachir 4) Mokhtar El Abbassi : membre du syndicat de base de l’enseignement de base à Metlaoui 5) Ibrahim Essa i ( ain :comme ali) : secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement de base à Ksar Gafsa

   Sans oublier la destitution de Med Lahbib Belhaj : secrétaire général du  syndicat de base de l’enseignement de base à Elkram qu’on a déjà annoncé.

·         Evolution de l’affaire des retraits des mises en disponibilité :

 

1) Comme nous le savons, le SG de l’UGTT avait annoncé à Hfaidh Hfaidh membre du syndicat général de l’enseignement de base qu’il allait renouveler sa mise en disponibilité et qu’il allait écrire au Ministère dans ce sens. De même  le SG de l’UGTT  avait  saisi le  Ministère  pour  faire profiter  le  SG du  syndicat général  de l’enseignement de base (Med Halim) d’un  congé  spécial, d’un mois,  pour  s’occuper des  affaires  syndicales en  cours. Toutefois,  Dans une évolution inattendu des évènements, on vient d’apprendre que :    a) le premier a reçu aujourd’hui un télégramme du Ministère le sommant  de rejoindre son poste de travail,

  b) le second vient d’apprendre que le Ministère a refusé de lui accorder ledit congé, 2) Par ailleurs, et concernant le syndicat général de l’enseignement secondaire l’on assiste presque au même scénario. Le SG  de l’UGTT  a annoncé, dans un revirement inattendu, qu’il allait renouveler la mise en disponibilité de Taib Bouaicha et Fraj Chabbaah et qu’il avait dans ce sens, et selon ses prétentions, écrit au Ministère pour entamer les procédures nécessaires et qu’en attendant  il a demandé un congé syndical en faveur des deux membres du bureau national ci-avant cités. Cependant, on  devrait s’attendre au même résultat que ceux qu’on a observé dans le secteur de l’enseignement de  base:

  a) Taib Bouaicha vient, depuis quelques jours en fait, de recevoir un télégramme de son Ministère lui demandant de rejoindre son poste de travail,

  b)  On s’attend à ce que les demandes de congés pour Taib  Bouaicha  et  Fraj  Chabbaah soient, à leurs  tours, refusées par le Ministère.

·         L’hésitation (ou la mollesse) à défendre l’indépendance de la Centrale Syndicale ne fait qu’encourager le Pouvoir à d’avantages d’intrusion dans nos affaires et à dépouiller les syndicalistes de leurs acquis :  

  On le disait, l’année dernière au moment où les Ministères avaient commencé à refuser de prendre en compte les congés syndicaux des élus même pour assister aux conseils administratifs, que ceci allait les encourager à bafouer d’avantage la loi et à renier les conventions qu’ils ont pourtant signé avec l’UGTT.  Cependant, c’est surtout la mollesse montré par la Centrale Syndicale à défendre l’indépendance de l’UGTT au moment où le Pouvoir s’est entêté à mêler l’autorité judiciaire aux affaires internes de l’UGTT pour imposer un syndicat sectoriel qui lui est inféodée dans le secteur de l’enseignement supérieur qui a encouragé le Pouvoir a aller de plus en plus loin dans ces agressions. Une réponse ferme et catégorique faisant comprendre au Pouvoir que les syndicalistes et leur organisation sont prêts à l’affrontement, si elle s’impose, pour défendre leurs acquis et l’indépendance de l’UGTT est la seule politique tolérée actuellement et susceptible de préserver ce pourquoi des générations de syndicalistes ont milité et, éventuellement, de réconcilier la direction actuelle de l’UGTT avec sa base. 

 

 

Ouertatani Noureddine SG du SB des Enseignants Chercheurs Universitaires à Nabeul

 

(http://fr.groups.yahoo.com/group/contre_tajrid/links)

 


 

REPONSE A LYES BEN CHEDLI

 
Lyes Ben Chedly, neveu de Bourguiba?
Et moi…le descendant non grata du pape
 
 
par Slim Bagga
 
Certains Tunisiens sont pathétiques.Il suffit d’un lien de parenté avec telle ou telle personnalité en vue pour qu’ils en deviennent les neveux, les oncles ou les cousins. Il suffit d’une poignée de main ou d’une rencontre fortuite avec un homme (ou femme) public pour qu’ils s’en improvisent l’ami….
Si je considère, à mon tour, que ma grand mère née Turki, affiliée à la famille husseinite, je serais ainsi petit neveu du Bey de Tunis. Que Dieu m’en préserve!!! Malgré mon sang royal!
Si je rends publics mes tutoiements avec l’actuel ministre des Affaires étrangères, ex-porte parole de Ben Ali, Abdelwaheb Abdallah; ou avec Abderrahim Zouari, ou mes engueulades au Conseil constitutionnel avec Abdelaziz Ben Dhia, qui est le théoricien de Carthage, je serais donc ami de ces derniers. Et que Dieu m’en préserve encore une fois. Ils ne me font pas honneur. Ce sont les hommes d’une dictature.
Lyes Ben Chedli, neveu de Raouf Zaanoun, celui-ci étant l’époux de Mounira, fille de Saida Sassi est selon lui, sans rire, neveu de la défunte et de Bourguiba. Drôle de recoupement. Mais après tout, j’en ai vu d’autres…Suivez moi chers lecteurs: le neveu du mari de la fille de Saida Sassi se présente comme le neveu de Bourguiba à l’AFP. Avouez qu’en terme d’imposture, il y a mieux.
Et ce qui effarouche « l’obscur neveu », c’est avant tout d’avoir été dénoncé par « L’Audace ». Rien de plus et rien de moins. Il n’y a pas de limite à l’ambition phénoménale…
J’avoue que j’ai été surpris par la mise au point de Lyes Ben Chedli sur Tunisnews du 25 septembre. Ce monsieur m’a en effet téléphoné dans la soirée du 24 mais aussi (ce qu’il ne dit pas) le 25 au matin. Il m’a fait bonne impression, et je l’ai trouvé poli, plutôt cultivé et bien éduqué. Il protestait contre le fait que j’ai écrit sur lui (page 21 de « L’Audace » de septembre) « obscur neveu ». Pour dire la vérité sur ces termes, je ne voulais pas entrer dans les détails concernant ce personnage. Il m’importait peu. L’article voulait rétablir des vérités historiques concernant Saïda Sassi. Je lui ai ainsi expliqué que « obscur neveu » n’avait rien de diffamatoire et que les colonnes du journal lui étaient ouvertes pour un droit de réponse que je me ferais le devoir de publier.
Le lendemain, il me proposa d’écrire moi-même pour me dédire à son sujet, juste lui, et non Saida Sassi. J’ai refusé.
Il a aussi soutenu que j’ai sali la mémoire de « sa tante », que toute la famille était exaspérée, qu’ils ont le bras long en France, qu’ils peuvent m’envoyer un contrôle fiscal, ordonner une perquisition chez moi etc. « Faites, » lui-ai je répondu. En tout état de cause, la mort de Saïda Sassi ne l’absoudrait jamais de ses méfaits. Et que lui-même, âgé de 35 ans aujourd’hui, était encore en couche-culottes en 1986, lorsque Saïda Sassi a fini de participer à l’instauration de la dictature.
Je précise encore une fois que « L’Audace » n’a rien contre la personne de Lyes Ben Chedli. Mieux, malgré ses attaques sur Tunisnews (et j’en tairai d’autres sur mon mail personnel), je le plains et je ne commenterai pas son offre de service au tyran Ben Ali. Les initiés sont à même de déceler entre les lignes son texte et l’objectif à atteindre.
Quant à moi, je suis depuis des années édifié sur le fait que, pour se rapprocher de Ben Ali, il est presque d’usage d’attaquer « L’Audace » et son fondateur. « Frappez, voici l’ostie ». Pour cela, je le laisserai avec sa conscience, comprenant en passant une ambition conjuguée à une immaturité.
Cependant, Lyes Ben Chedli a décidé de mettre sur la place publique une affaire qui , à priori, ne le concerne pas et qu’il me demande avec arrogance « d’éteindre le feu que j’ai moi-même allumé », je l’informe publiquement que je vais souffler sur la braise. Et que je n’aurai plus aucune retenue en évoquant la tante éloignée de Monsieur.
En attendant, qu’ils répondent publiquement à ces questions:
 
1/ Pourquoi Lyes Ben Chedli a pris lui-même les devants pour annoncer la mort de « sa tante » et défendre son parcours? Ou sont ses filles? Où est son fils aîné? Où sont ses gendres?, y compris Raouf Zaanoun, oncle direct de Lyes Ben Chedli, et époux de sa fille, qui doit pourtant tout à Saïda Sassi?
 
2/Pourquoi Ben Ali n’a-t-il pas dépêché un membre du gouvernement ou l’un de ses conseillers aux obsèques de Saïda Sassi?
 
3/ Pourquoi n’y a-t-il eu au cimetière El Jellaz qu’à peine 30 personnes et que la police et les « Ninja » se comptaient par plusieurs dizaines?
N’est-ce pas une volonté de Ben Ali d’éluder sinon de tourner la page Saïda Sassi qui doit lui rappeler quelque chose?
 
4/ Ben Ali n’a-t-il pas envoyé des émissaires à la mort de la soeur de Saïda Sassi il y a 2 ans, Chedlia Bouzgarrou, une femme honnête, véritablement militante et au dessus de toute compromission. Pourquoi pas Saïda? Psychanalyse…
 
5/ Lyes Ben Chedli peut-il contredire les énormes cadeaux offerts par Ben Ali dans une autre vie
à une autre fille de Saïda Sassi quyi se mariait avec Ben Ayed avant de divorcer? Et pourquoi tant de révérence?
 
6/ Pourquoi la presse locale n’a soufflé mot sur le décès de cette « figure emblématique du mouvement national », si ce n’est parce qu’elle en a reçu l’ordre?
 
7/ Pourquoi Raouf Zaanoun, enseignant qui a raté sa vocation ou même sans vocation, oncle de Lyes Ben Chedli que Saïda Sassi a « engraissé » et rendu riche se tait-il? Pourtant Ben Ali l’ avait bien fait déchoir de sa nationalité tunisienne au lendemain du 7 novembre lorsqu’il a appris que le gendre de Saïda a obtenu la nationalité française sur instruction d’Edgard Faure et sur recommandation de sa défunte belle-mère…
 
8/En ce qui concerne la preuve au sujet des 50000 francs que percevait Saïda Sassi de la caisse noire du ministre de l’Intérieur Ben Ali, je conseillerai à Lyes d’enquêter au sein de sa propre famille. A part Mohamed Chokri, sa famille, « les vieux » comme l’on dit le savent. Et c’est à son honneur de douter…
 
Enfin, pour conclure, je dirais la tête haute que je ne crains rien de la famille de Saïda Sassi, ni de ses ventriloques ni des amitiés au sein du pouvoir français dont ils se prévalent. Je ne suis pas impressionnable. Et je suis dans un pays de droit.
Je considère que le débat est clos à partir de cet instant.
Mais si on me cherche, on va me trouver. Ben Ali ne sera pas du tout content.
Car il sera encore éclaboussé…
Comprenne qui pourra…
 
Slim Bagga

 

 


 

 

Une touriste allemande visite la Tunisie pour la 101éme fois

 

 
Une touriste allemande, Mme glass Wiltraut (65 ans ) est arrivée mardi à l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir pour passer ses vacances, pour la 101éme fois, en Tunisie . Un accueil très chaleureux lui a été consacré en présence du gouverneur de la région et du directeur général de l’office national du tourisme. Un bouquet de fleurs et un cadeau de l’artisanat tunisien lui ont été offerts à cette occasion. Mme glass Wiltraut a exprimé aux représentants de la presse son admiration pour la chaleur des tunisiens et leur mentalité, le paysage du pays, la cuisine tunisienne, le dialecte tunisien et l’olivier: elle a plante, des sa première visite en Tunisie, un olivier devant sa chambre d’hôtel à el Kantaoui ou elle réside à chaque visite du pays. M.raouf jomni, le directeur général de l’office national du tourisme a, de son coté, souligné que la visite de la Tunisie par cette touriste pour la 101 éme fois confirme la fidélité de nombreux touristes étrangers pour la destination tunisienne et leur satisfaction pour le climat de sécurité et de stabilité qui y règne, la beauté de son paysage, et la qualité de son produit touristique que les services concernés s’appliquent, d’ailleurs, à enrichir et à varier afin de garantir davantage la promotion de la Tunisie. Notons que l’aéroport de Monastir avait accueilli, au cours du premier trimestre de cette année, un touriste allemand M. Paul Schneidermann en visite en Tunisie pour la 107 è fois. (Source: Tunisie info « officiel » le 25 septembre 2007)

 


 

 

Corruption: Classement mondial établi par Transparency International

 AFP, le 26 septembre 2007 à 11h20

LONDRES, 26 sept 2007 (AFP) – Voici le classement international du degré de perception de corruption, établi par l’organisation non-gouvernementale Transparency International et publié mercredi.

L’indice, établi grâce à des sondages réalisés auprès d’hommes d’affaires et de spécialistes, va de 10 pour un pays considéré comme « propre » à zéro pour un pays perçu comme en proie à la corruption.

 

=1. Danemark          9,4

=1. Finlande          9,4

=1. Nouvelle Zélande  9,4

=4. Singapour         9,3

=4. Suède             9,3

6. Islande           9,2

=7. Pays-Bas          9,0

=7. Suisse            9,0

=9. Canada            8,7

=9. Norvége           8,7

11. Australie         8,6

=12. Luxembourg        8,4

=12. Royaume Uni       8,4

14. Hong Kong         8,3

15. Autriche          8,1

16. Allemagne         7,8

=17. Irlande           7,5

=17. Japon             7,5

19. France            7,3

20. USA               7,2

21. Belgique          7,1

22. Chili             7,0

23. Barbade           6,9

24. Sainte Lucie      6,8

=25. Espagne           6,7

=25. Uruguay           6,7

27. Slovénie          6,6

=28. Estonie           6,5

=28. Portugal          6,5

=30. Israel            6,1

=30. Saint Vincent et Grenadines 6,1

32. Qatar             6,0

33. Malte             5,8

=34. Macao             5,7

=34. Taiwan            5,7

=34. Emirats Arabes Unis   5,7

37. La Dominique      5,6

38. Botswana          5,4

=39. Chypre            5,3

=39. Hongrie           5,3

=41. République Tchèque5,2

=41. Italie            5,2

=43. Malaisie          5,1

=43. Afrique du Sud    5,1

=43. Corée du Sud      5,1

=46. Bahrein           5,0

=46. Bhoutan           5,0

=46. Costa Rica        5,0

=49. Cap Vert          4,9

=49  Slovaquie         4,9

=51. Lettonie          4,8

=51. Lituanie          4,8

=53. Jordanie          4,7

=53. Maurice           4,7

=53. Oman              4,7

56. Grèce             4,6

=57. Namibie           4,5

=57. Samoa             4,5

=57. Seychelles        4,5

60. Koweit            4,3

=61. Cuba              4,2

=61. Pologne           4,2

=61. Tunisie           4,2

=64. Bulgarie          4,1

=64. Croatie           4,1

=64. Turquie           4,1

67. Salvador          4,0

68. Colombie          3,8

=69. Ghana             3,7

=69. Roumanie          3,7

71. Sénégal           3,6

72. Brésil            3,5

=72. Chine             3,5

=72. Inde              3,5

=72. Mexique           3,5

=72. Maroc             3,5

=72. Pérou             3,5

=72. Suriname          3,5

=79. Géorgie           3,4

=79. Grenade           3,4

=79. Arabie Saoudite   3,4

=79. Serbie            3,4

=79. Trinidad et Tobago3,4

=84. Bosnie            3,3

=84. Gabon             3,3

=84. Jamaïque          3,3

=84. Kiribati          3,3

=84. Lesotho           3,3

=84. Macédoine         3,3

=84. Maldives          3,3

=84. Monténegro        3,3

=84. Swaziland         3,3

=84. Thailande         3,3

=94. Madagascar        3,2

=94. Panama            3,2

=94. Sri Lanka         3,2

=94. Tanzanie          3,2

98. Vanuatu           3,1

=99. Algérie           3,0

=99. Arménie           3,0

=99. Bélize            3,0

=99. Rép. Dominicaine  3,0

=99. Liban             3,0

=99. Mongolie          3,0

=105. Albanie          2,9

=105. Argentine        2,9

=105. Bolivie          2,9

=105. Burkina Faso     2,9

=105. Djibouti         2,9

=105. Egypte           2,9

=111. Eritrée          2,8

=111. Guatemala        2,8

=111. Moldavie         2,8

=111. Mozambique       2,8

=111. Rwanda           2,8

=111. Iles Salomon     2,8

=111. Ouganda          2,8

=118. Benin            2,7

=118. Malawi           2,7

=118. Mali             2,7

=118. Sao Tome et Principe 2,7

=118. Ukraine          2,7

=123. Comores          2,6

=123. Guyane           2,6

=123. Mauritanie       2,6

=123. Nicaragua        2,6

=123. Niger            2,6

=123. Timor            2,6

=123. Vietnam          2,6

=123. Zambie           2,6

=131. Burundi          2,5

=131. Honduras         2,5

=131. Iran             2,5

=131. Libye            2,5

=131. Népal            2,5

=131. Philippines      2,5

=131. Yemen            2,5

=138. Cameroun         2,4

=138. Ethiopie         2,4

=138. Pakistan         2,4

=138. Paraguay         2,4

=138. Syrie            2,4

=143. Gambie           2,3

=143. Indonésie        2,3

=143. Russie           2,3

=143. Togo             2,3

=147. Angola           2,2

=147. Guinée-Bissau    2,2

=147. Nigeria          2,2

=150. Azerbaidjan       2,1

=150. Belarus          2,1

=150. République du Congo 2,1

=150. Côte d’Ivoire    2,1

=150. Equateur         2,1

=150. Kazakhstan       2,1

=150. Kenya            2,1

=150. Kyrgyzstan       2,1

=150. Liberia          2,1

=150. Sierra Leone     2,1

=150. Tadjikistan       2,1

=150. Zimbabwe         2,1

=162. Bangladesh       2,0

=162. Cambodge         2,0

=162. Rép. Centre Afrique 2,0

=162. Papouasie Nouvelle Guinée 2,0

=162. Turkménistan     2,0

=162. Venezuela        2,0

=168. Rép. Démocratique du Congo 1,9

=168. Guinée équatoriale 1,9

=168. Guinée            1,9

=168. Laos              1,9

=172. Afghanistan       1,8

=172. Tchad             1,8

=172. Soudan            1,8

=175. Tonga             1,7

=175. Ouzbékistan       1,7

=177. Haiti             1,6

=178. Irak              1,5

=179. Birmanie          1,4

=179. Somalie           1,4

 

AFP

 


 

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