TUNISNEWS
Nr 500 du 29/09/2001 |
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Ni jihad , ni croisade, la solidarité obstinément
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Parmi les nombreux »effets collatéraux » de cette catastrophe humaine et politique qu’est l’attentat terroriste de New-york et de Washington, le plus potentiellement dangereux me parait être ce slogan chuchoté puis vite refoulé de guerre des civilisations. Un tel concept, faisant l’amalgame entre le politique et le culturel, entre les innocents et les coupables, entre l’Islam et l’Islamisme, entre l’Islamisme et le terrorisme, manipulé par des politiciens sous pression, Mais qu’est-ce que la civilisation aurait à faire dans des colères rancies par un trop long conflit politique ? S’agit-il de soumettre les sociétés civiles arabes. Mais elles jouent le jeu, non de la guerre des civilisations, mais de leur rencontre, de leur osmose, de leur mutuel enrichissement ? La prise position de « Human Rights Watch » rejetant les amalgames faciles, est le prototype même de cette attitude que crée la connaissance approfondie de l’autre si semblable bien qu’apparaissant si différent. Aujourd’hui la priorité est d’éteindre les dangereux brasiers par ces remèdes de fond et non d’allumer des contre-feux qui ne feront qu’étendre et renforcer l’incendie. C’est là notre seule vraie protection les uns et MONCEF MARZOUKISousse, le 28 SEPTEMBRE 2001. |
NOUS IRONS TOUS AU PARADIS ! Noura BORSALI
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Le monde, aujourd’hui, ne se divise guère en « monde civilisé » porteurs de valeurs « humanitaires » et « démocratiques », apanage du seul Occident, et un autre « barbare » transmettant des valeurs conservatrices et rétrogrades, génératrices de terrorisme. Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen, n’a-t-elle pas, en regrettant la mort de Massoud, affirmé qu’il partageait leurs valeurs ? Pour cette simple et importante raison, il aurait fallu que l’Europe lui apportât son soutien. Quant à nous, nous demeurons convaincu-es que les vraies raisons de l’affrontement imminent ne sont pas tant « civilisationnelles » que fondamentalement politiques et économiques. Toutefois, je voudrais montrer qu’il n’y a pas de fondamentalisme qu’islamique et que cette guerre annoncée pour « éradiquer » toutes formes de fondamentalisme se fait, elle aussi, au nom d’un certain fondamentalisme…protestant. Car quoique cela puisse paraître paradoxal à certains, ce qui rapproche les deux « ennemis jurés »,Bush et Ben Laden, c’est leur fondamentalisme religieux. Tous deux, à l’origine hommes d’affaires, fondent leurs mêmes visions sur une idéologie religieuse, des visées expansionnistes et l’emploi de la force armée pour régler les conflits. Sauf que dans le cas de Ben Laden, et sans toutefois prendre sa défense, il s’agit – selon lui- d’une simple attitude belliqueuse en réaction à une hégémonie, celle de l’Amérique. Ben Laden, que nous avons écouté et vu sur la chaîne Al jazira tout récemment, dans une rediffusion d’un entretien datant de décembre 1998, apparaît comme un fondamentaliste farouche, un combattant déterminé et un fanatique enfermé dans son idéologie panislamique, anti-américaine et israélienne. Son discours étoffé de références religieuses et de verstes du Coran dont il ne retient que les extraits qui lui conviennent, appelle au Djihad contre « les juifs » et « les chrétiens » et contre toute présence de ces derniers sur le sol musulman. Il évoque avec mépris les femmes par l’emploi de métaphores puisées dans la basse-cour (volailles..). Pour lui, le sacrifice des combattants est un devoir de tout musulman pour libérer la Umma’ islamique de l’occupation étrangère et de l’hégémonie occidentale. Dieu les en récompensera et ils iront tous au paradis. Il ne reconnaît de monde que musulman, de valeurs qu’islamiques et de combat que « djihadique ». Les jeunes, révoltés par tant d’injustices, ne peuvent demeurer insensibles à son anti-américanisme et à son anti-israélisme. Dans ce climat de revanche, nombreux sont ceux qui brandissent ses photos car il demeure pour tant de jeunes islamistes ou autres celui qui a défié l’Amérique et sa puissance. Défier l’ennemi en se transformant en « bombes humaines » et en « martyrs » séduit tant de combattants qui deviendront « mythiques » grâce à un double combat politique et religieux. Des images télévisées nous ont fait découvrir la détermination des milliers de manifestants islamistes radicaux à Karachi, armes à la main et déterminés à s’acquitter de leur devoir en se sacrifiant à la Umma’ islamique. L’emploi de la force anéantirait-il leur farouche détermination ?
De l’autre continent, de l’Amérique nous vient une autre version, républicaine, du conservatisme, celui du « cœur », une sorte de « conservatisme de la compassion » dont « l’essence, dira Bush, sera le fondement de notre administration ». Président issu du « sérail méthodiste »(Eglise évangélique méthodiste), il se réfère, lui aussi, à sa foi et ses convictions religieuses qui détermineront une partie de son programme. A la veille des élections de novembre 2000, dans un talk-show télévisuel d’Oprah, il a fait le récit de sa rédemption en disant qu’il avait trouvé Dieu en 1986. Après avoir prêté serment sur la Bible à la suite de sa « victoire », il a commencé sa première journée de président par un office à la Cathédrale nationale et décrété le 21 janvier 2001 journée nationale de prière et d’action de grâce. On connaît son engagement contre l’avortement et pour la peine de mort. Gouverneur du Texas, il fut critiqué pour la sévérité accrue de la justice et du processus judiciaire. Russel Banks, écrivain américain, a exprimé, dans un entretien publié par Télérama (30/07/2001), son inquiétude de voir son pays gagné par le fondamentalisme. Il dit : « La religion aux USA est une façon de penser. Chaque président clôt ces interventions par un rituel : « Dieu bénisse l’Amérique ». G.W. Bush a déclaré, lors de sa campagne électorale, que son livre préféré était la Bible et son philosophe préféré Jésus…Ce qui domine aujourd’hui, c’est le fondamentalisme protestant. La culture américaine a ainsi plus d’accointances avec les fondamentalistes islamistes qu’avec une république laïque d’Europe ». Pour saluer la victoire de Bush, un pasteur, dans un serment, a fait une flamboyante comparaison biblique : Bush et Moïse, même combat pour conduire le peuple. D’autre part, Bush, gouverneur, était resté indifférent aux appels en faveur de la réduction du nombre des armes à feu en circulation dans les communautés et à l’interdiction également du port de pistolets, d’armes d’assaut et de toute autre arme non détectable. Quant à la politique étrangère de Bush, comme celle de ses prédécesseurs, elle demeure imprégnée du rêve d’expansion mondiale et de l’emploi, au mépris des règles internationales, de la force militaire pour régler les conflits. Dans un entretien au quotidien Le Monde du 18 juillet 2001, défendant son projet antimissile NMD, il note que « de nouvelles formes de terreur sont nées : cyberterrorisme, extrémistes fondamentalistes, un extrémisme qui nous menace, menace Israël, notre proche allié et ami de la Russie. …Nous devons nous doter de la capacité de débarrasser le monde des forces de chantage et de terrorisme ». Propos qui seront commentés avec dérision par un universitaire occidental, « …Du coup, il paraîtra plus naturel que les USA poursuivront leur expansion mondiale sous la bannière des valeurs ». Aujourd’hui, des télévisions nous préparant à une riposte armée imminente, nous montrent de jeunes militaires américains partis en « Croisades » pour combattre « le Mal » au nom du « Bien » et de « Dieu miséricordieux », et la « barbarie », au nom de la défense de leur patrie. Alors, n’y a-t-il de fondamentalisme qu’islamique ? Pour le moment, ne s’incrustent dans nos mémoires que les images de cette sacro-sainte famille: en 1990, ce fut le père Bush qui « incendia » le Golfe et en 2001, c’est le fils Bush qui menace le même monde de représailles exemplaires… au nom d’un certain fondamentalisme… anti-islamique !! N.B. REALITES, du 27/09 au 03/10/2001 |
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Le philosophe français Roger Garaudy rapatrié en France |
AFP, Le 28 Septembre 2001 à 16:48
CORDOUE (Espagne), 28 sept (AFP) – Le philosophe français Roger Garaudy, 88 ans, ancien intellectuel communiste converti à l’islam, a été rapatrié vendredi en avion de Cordoue (sud de l’Espagne) vers Paris où il sera hospitalisé, a-t-on appris de source aéroportuaire. Roger Garaudy avait été admis en soins intensifs à l’hôpital de la Croix Rouge de Cordoue, le 20 septembre dernier, à la suite d’une crise d’hypertension. Le philosophe, contesté pour ses prises de position sur l’Holocauste, s’est senti indisposé à l’issue d’une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté un projet de bibliothèque d’Al-Andalus (nom de l’Espagne musulmane du 8e au 15e siècle). De source hospitalière, l’amélioration de son état de santé a permis son rapatriement en France, à bord d’un avion bimoteur à destination de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle. AFP
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UN NOUVEL ARTICLE DU JOURNALISTE ANGLAIS ROBERT FISK..
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THIS IS NOT A WAR ON TERROR. IT’S A FIGHT AGAINST AMERICA’S ENEMIESby Robert Fisk
The Independent (London), Tuesday, September 25, 2001
WHILE COVERING the Russian occupation of Afghanistan, I would, from time to time, drive down through Jalalabad and cross the Pakistan border to Peshawar to rest. In the cavernous, stained interior of the old Intercontinental Hotel, I would punch out my stories on a groaning telex machine beside an office bearing the legend « Chief Accountant » on the door. On the wall next to that office – I don’t know if it was the Chief Accountant who put it there – was a framed piece of paper bearing four lines of Kipling that I still remember:
Or, I suppose today, a Kalashnikov AK-47, home-produced in Quetta, or one of those slick little Blowpipe missiles that we handed over to the mujahedin with such abandon in the early Eighties so that they could kill their – and our – Russian enemies. But I’ve been thinking more about the defiles, the gorges and overhanging mountains, the sheer rock walls 4,000 feet in height, the caves and the massive tunnels which Osama bin Laden cut through the mountains. Here, presumably, are the « holes » from which the Wes is going to « smoke out » Mr bin Laden, always supposing that he’s been obliging enough to run away and hide in them. For there is already a growing belief – founded on our own rhetoric – that Mr bin Laden and his men are on the run, seeking their hiding places.
I’m not so certain. I’m very doubtful about what Mr bin Laden is doing right now. In fact, I’m not at all sure what we – the West – are doing. True, our destroyers and aircraft carriers and fighter aircraft and heavy bombers and troops are massing in the general region of the Gulf. Our SAS boys – so they say in the Middle East – are already climbing around northern Afghanistan, in the region still controlled by the late Shah Masoud’s forces. But what exactly are we planning to do? Kidnap Mr bin Laden? Storm his camps and kill the lot of them, Mr bin Laden and all his Algerian, Egyptian, Jordanian, Syrian and Gulf Arabs?
Or is Mr bin Laden merely chapter one of our new Middle Eastern adventure, to be broadened later to include Iraq, the overthrow of Saddam Hussein, the destruction of the Lebanese Hezbollah, the
humbling of Syria, the humiliation of Iran, the reimposition of yet another fraudulent « peace process » between Israel and the Palestinians? If this seems fanciful, you should listen to what’s coming out of Washington and Tel Aviv. While The New York Times Pentagon sources are suggesting that Saddam may be chapter two, the Israelis are
trying to set up Lebanon – the « centre of international terror » according to Israeli prime minister Ariel Sharon – for a bombing run or two, along with Yasser Arafat’s little garbage tip down in Gaza where the Israelis have discovered, mirabile dictu, a « bin Laden cell ». The Arabs, of course, would also like an end to world terror. But they would like to include a few other names on the list. Palestinians would like to see Mr Sharon picked up for the Sabra and Chatila massacre, a terrorist slaughter carried out by Israel’s Lebanese allies – who were trained by the Israeli army – in 1982. At 1,800 dead, that’s only a quarter of the number killed on 11 September. Syrians in Hama would like to put Rifaat Al-Assad, the brother of the late president, on their list of terrorists for the mass killings perpetrated by his Defence Brigades in the city of Hama in the same year. At 20,000, that’s more than double the 11 September death toll.
The Lebanese would like trials for the Israeli officers who planned the Israeli invasion of Lebanon in 1982, which killed 17,500 people, most of them civilians – again, well over twice the 11 September statistic. Christian Sudanese would like President Omar al-Bashir arraigned for mass murder.
But, as the Americans have made clear, it’s their own terrorist enemies they are after, not their terrorist friends or those terrorists who have been slaughtering populations outside American « spheres of interest ». Even those terrorists who live comfortably in the US but have not harmed America are safe: take, for example, the pro-Israeli militiaman who murdered two Irish UN soldiers in southern Lebanon in 1980 and who now live in Detroit after flying safely out of Tel Aviv. The Irish have the name and address, if the FBI are interested – but of course they’re not.
So we are not really being asked to fight « world terror ». We are being asked to fight America’s enemies. If that means bagging the murderers behind the atrocities in New York and Washington, few would object. But it does raise the question of why those thousands of innocents are more important – more worthy of our effort and perhaps blood – than all the other thousands of innocents. And it also raises a much more disturbing question: whether or not the crime against humanity committed in the US on 11 September is to be met with justice – or a brutal military assault intended to extend
American political power in the Middle East. Either way, we are being asked to support a war whose aims appear to be as misleading as they are secretive. We are told by the Americans that this war will be different to all others. But one of the differences appears to be that we don’t know who we are going to fight and how long we are going to fight for. Certainly, no new political initiative, no real political engagement in the Middle East, no neutral justice is likely to attend this open-ended conflict. The despair and humiliation and suffering of the Middle East peoples do not figure in our war aims – only American and European despair and humiliation and suffering.
As for Mr bin Laden, no one believes the Taliban are genuinely ignorant of his whereabouts. He is in Afghanistan. But has he really gone to ground? During the Russian war, he would emerge, again and
again, to fight Afghanistan’s Russian occupiers, to attack the world’s second superpower. Wounded six times, he was a master of the tactical ambush, as the Russians found out to their cost. Evil and wicked do not come close to describing the mass slaughter in the US. But – if it was Mr bin Laden’s work – that does not mean he would not fight again. And he would be fighting on home ground. There are plenty of dark defiles into which we may advance. And plenty of cheap rifles to shoot at us. And that wouldn’t be a « new kind of war » at all. |
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