26 novembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3839 du 26.11.2010  archives :www.tunisnews.net 


Liberté et Equité: Répression d’Irien Lambazaa, ex prisonnier politique AISPP: Riadh Chaïbi, professeur de philosophie renvoyé en raison d’un rapport de la Sûreté FTCR: Mise au point Luiza Toscane: Bosnie : l’Europe interdite aux Arabo-musulmans Business News:  Tunisie – La chaîne de Sami Fehri s’appellera Carthage TV Magharebia: Les jeunes Tunisiens attirés par les partis d’opposition AFP: Egypte: les pressions des USA pourraient amener une théocratie (responsable égyptien)

AFP: France: une enseignante musulmane licenciée pour refus d’ôter son voile


Liberté  pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation Indépendante de Droits Humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com

Répression d’Irien Lambazaa, ex prisonnier politique


L’ex prisonnier politique Irien Lambazaa, fait face à une répression programmée depuis sa sortie de prison […]. Il est interdit de déplacements car soumis à une peine complémentaire de contrôle administratif ; il est convoqué à toute moment par des instances différentes qui finalisent des fiches de renseignements à son sujet et il est contacté par téléphone pour savoir dans quel lieu il se trouve. Dernièrement, son domicile a fait l’objet d’une descente nocturne et aux questions sur la raison de cette intrusion, on s’est contenté de répondre en confisquant sa carte d’identité. Quant à son passeport, monsieur Irien Lambazaa, a présenté à quatre reprises des demandes de ce document, un droit qui lui est garanti par la Constitution, la loi et toutes les conventions et pactes internationaux, mais en vain. Irien Lambazaa a travaillé longtemps à l’étranger par le passé et il veut voyager à nouveau pour pouvoir faire valoir ses droits à la retraite. Monsieur Irien Lambazaa a été emprisonné le 23 Janvier 1992 et il est sorti le 23 février 2006 après avoir passé plus de quatorze ans en prison auxquelles il faut ajouter cinq années de contrôle administratif. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques Aispp.free@gmail.com 43 rue Eldjazira, Tunis Tunis, le 26 novembre 2010

Riadh Chaïbi, professeur de philosophie renvoyé en raison d’un rapport de la Sûreté


Les mobilisations des professeurs du lycée Nadhor à Zaghouan ne sont pas parvenues à faire revenir le ministère de l’enseignement sur sa décision de licencier Riadh Chaïbi, ex prisonnier politique, de sa fonction de professeur de philosophie […]. En dépit des promesses des autorités régionales s’engageant à trouver une solution au problème du professeur Chaïbi, le ministère a temporisé puis a feint d’ignorer les revendications du syndicat général de l’enseignement secondaire et n’a pas réagi aux mobilisations qui ont atteint le stade de la grève pendant une semaine des collègues du professeur renvoyé et une grève régionale, puis un rassemblement et un sit in devant l’administration régionale de l’enseignement de Zaghouan. Le professeur Riadh Chaïbi est un ancien prisonnier politique. Il a été condamné en 1991 en raison de son activité au sein de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants puis il a été condamné une seconde fois en 1997 pour maintien d’une association non autorisée. Il a passé plus de 15 ans entre la prison, les poursuites et le contrôle administratif. Ensuite il a été recruté, en 2006, pour enseigner la philosophie après avoir obtenu sa licence de philosophie et un master en philosophie politique contemporaine. Il prépare sa thèse de doctorat dans sa spécialité […] Pour l’association Le Président Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Paris le 26 NOVEMBRE 2010  

MISE AU POINT


 Suite à l’assaut donné par les forces de l’ordre marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik, proche de Laayoune ayant entrainé de violents affrontements, des arrestations et des décès y compris dans les forces de l’ordre, la FTCR a réagit en participant à l’élaboration et la signature d’une déclaration commune datée du 12 novembre, d’associations autonomes de l’immigration maghrébine en Europe et aussi à la signature d’un appel à un rassemblement le 2O  novembre à Paris en solidarité avec le peuple sahraoui. En réponse à l’interpellation d’amis marocains concernant ce dernier appel nous souhaitons apporter les précisions suivantes : La signature de cet appel ne constitue pas pour la FTCR un changement de positionnement politique, nous sommes toujours attachés au principe d’une solution pacifique concertée et validée par les acteurs concernés par le conflit et par les instances internationales juridiquement habilitées à le faire et bien sur pour le respect des droits de l’Homme dans la région. Si la solution reste aux mains des acteurs : Autorités marocaines, Polisario et Autorités Algériennes et Mauritaniennes comme observateurs, la FTCR demeure attachée avec l’ensemble des acteurs de la société civile de la région à la résolution pacifique et démocratique du conflit au Sahara conformément à la législation internationale. La FTCR se considère toujours lié et solidaires des efforts entrepris dans ce au sein du forum social maghrébin. Ce conflit reste une entrave réelle à l’édification de l’unité du Maghreb désirée par tous les maghrébin, sa résolution est un devoir pour tous les maghrébins-es.   Tarek BEN HIBA président de la FTCR


 Bosnie : l’Europe interdite aux Arabo-musulmans


vendredi 26 novembre 2010 Dorénavant les ressortissants de Bosnie et d’Albanie seront exemptés de visa pour se rendre en Europe. Cette mesure est toutefois réversible. En Bosnie, elle concerne les seuls musulmans, les Serbes et les Croates ayant souvent la double nationalité. Et les autorités bosniennes ont dû, au préalable, prendre diverses mesures pour se conformer aux exigences de la communauté internationale. Les accords de Dayton de 1995 ont placé la Bosnie sous tutelle de la communauté internationale et donné 30 jours aux combattants étrangers pour quitter le pays. Pour beaucoup d’entre eux, ces combattants n’étaient plus étrangers, mais Bosniens. Promulguée en 2005, la loi portant révision de la nationalité prévoit d’examiner les modalités de son obtention pour ceux qui l’auraient acquise entre avril 1992 (début de la guerre) et 2006. C’est donc avec l’assentiment de l’Europe et des États-Unis que le pouvoir de Bosnie Herzégovine a concocté une loi ad hoc lui permettant de se débarrasser des ressortissants venant de pays arabes ou musulmans et vivant depuis 10 ou 30 ans sur son sol. Officiellement, la nationalité a été ôtée à 441 ressortissants bosniens, les Turcs, les Égyptiens, les Syriens, les Soudanais, les Tunisiens, les Algériens et les Jordaniens en constituant l’essentiel. Nombre d’entre eux, originaires de pays dans lesquels ils seraient en danger d’être tués ou torturés, ont demandé l’asile ou le droit au séjour qui leur ont été refusés, alors que leurs épouses et leurs enfants sont bosniens. Devenus sans-papiers alors qu’ils avaient été reçus à bras ouverts, ils ont multiplié les manifestations à Zenica et Sarajevo et engagé des procédures devant la Cour suprême de Bosnie, puis devant la Cour européenne des droits de l’homme. En parallèle, des dizaines d’autres ont pris la fuite, souvent avec leurs familles bosniennes, pour demander l’asile en Europe ou continuent d’errer à la recherche d’un pays d’accueil. Certains de ces pays n’ont pas hésité à les renvoyer dans leur pays d’origine où ils ont été immédiatement arrêtés, torturés et emprisonnés. Quant aux personnes placées au centre de rétention de Lukavica, soudainement considérées comme une menace pour la sécurité du pays, si trois d’entre elles ont été expulsées, cinq autres y sont depuis plus d’un an et une depuis deux ans, la rétention s’avérant de facto illimitée. Luiza Toscane (Source:  » Pour un Nouveau Parti Anticapitaliste  » le 26 novembre 2010) http://www.npa2009.org/content/bosnie%E2%80%89-l%E2%80%99europe-interdite-aux-arabo-musulmans


Tunisie – La chaîne de Sami Fehri s’appellera Carthage TV


Nous évoquions, il y a plus d’un an, le projet d’une chaîne de télévision qu’ambitionne de lancer le producteur tunisien Sami Fehri en 2010. Ce projet est sur la bonne voie et devrait voir le jour, bientôt. Très bientôt même, selon une source proche de Cactus Productions. Elle nous offre même la primeur du nom de cette chaîne qui sera Carthage TV. Un nom bien mythique et on ne peut plus symbolique. Le capital de ce futur nouveau-né du paysage médiatique tunisien sera détenu par Cactus Productions, elle même détenue par Sami Fehri et l’homme d’affaires tunisien Belhassen Trabelsi. Quant à la programmation, notre source précise qu’elle sera généraliste destinée au grand public, avec un contenu semblable à celui produit actuellement par Cactus. Peut-on la décrire en cinq mots ? Réponse en trois lettres : comparable à TF1 ! (Source: “Business News” Le 25-11-2010) Lien; http://www.businessnews.com.tn/Tunisie—La-cha%C3%AEne-de-Sami-Fehri-s%E2%80%99appellera-Carthage-TV,520,22462,1  

 


 Les jeunes Tunisiens attirés par les partis d’opposition


Un nombre de plus en plus important de Tunisiens affichent leur préférence pour les partis de l’opposition plutôt que pour la coalition au pouvoir. Mais certains voient cette adhésion plus comme une opportunité de satisfaire des ambitions personnelles et d’assumer des fonctions de leadership, que comme un moyen d’exprimer ses opinions politiques. « Le concept de la lutte au nom des principes a peut-être perdu de sa signification dans certains partis, et il est désormais remplacé par l’idée de la lutte pour l’intérêt personnel plutôt que pour l’intérêt collectif, selon l’adage « la fin justifie les moyens ». C’est cela qui me rend sceptique quant au travail des partis et me fait hésiter à adhérer à l’un d’eux », explique Maher Missaoui. Il ajoute que l’adhésion de plus de deux millions de personnes au parti au pouvoir a poussé les jeunes à se tourner vers les partis de l’opposition « de manière à pouvoir atteindre des postes à responsabilité au sein ou en-dehors du parti, et ce aussi rapidement que possible ». Selon le député du Parti unioniste d’opposition Abdel Salam Bouaicha, « adhérer à un parti pour des raisons personnelles est une pratique courante, notamment dans la mesure où la mentalité opportuniste est devenue la règle dans la société tunisienne ». « L’intérêt personnel a pris le pas sur l’intérêt collectif », a-t-il expliqué. « La scène politique en Tunisie, et notamment dans les partis de l’opposition, a besoin de ceux qui donnent, non de ceux qui prennent pour satisfaire des intérêts personnels étroits, pour éviter qu’ils ne deviennent une passerelle permettant d’assurer leurs intérêts égoïstes », a conclu Bouaicha. Mohamed Sfina, membre du Parti pour l’unité populaire, a pour sa part expliqué à Magharebia que « la longueur des files d’attente pour réaliser ses ambitions personnelles au sein du parti au pouvoir, du fait du grand nombre de ses adhérents, a poussé certains jeunes à se tourner vers les partis de l’opposition pour s’assurer un accès à des postes de responsabilité importants d’une manière pragmatique qui est jugée négative et destructrice pour l’intégrité d’un bon travail politique ». Walid, un autre membre d’un parti d’opposition, rétorque à cet argument en soulignant que « la mentalité pragmatique des jeunes n’est pas toujours négative, elle peut parfois s’avérer positive ». « Il est naturel pour un homme de suivre ses idées de réussite au sein de son propre parti et de réaliser ainsi ses ambitions politiques », explique-t-il. « La pression du parti au pouvoir en termes de quantité est un point positif au crédit des autres partis. Nous devrions donc encourager l’ambition et non la convoitise ; c’est le droit de toute personne engagée dans un parti politique, notamment dans ceux de l’opposition », a-t-il affirmé. Selon Aymen Rezgui, membre du Mouvement pour le renouveau, les jeunes n’ont en revanche rien à gagner à adhérer aux blocs de l’opposition. « La scène politique en Tunisie est connue pour être presque exclusivement contrôlée par le parti au pouvoir dans toutes les institutions de l’Etat. Ceux qui entrent en politique pour des motifs personnels ne pourront donc les satisfaire au sein des partis de l’opposition. Les nouveaux riches, qui ont fait une apparition soudaine au sommet de la pyramide économique, sont engagés dans le parti au pouvoir ou ils sont proches des sphères d’influence, ce qui déforme l’image de la politique et a poussé des jeunes non politisés à entrer dans le monde de la politique pour satisfaire un intérêt personnel. Quant à l’ambition politique, c’est le droit de chaque citoyen et de chaque personne politiquement consciente qui tente de trouver un cadre politique qui corresponde à ses idées et favorise ses projets, et les fait passer en direction de l’opinion publique. Mais le travail reste difficile à ce moment, caractérisé par la réticence des jeunes à s’engager dans l’action et à développer un intérêt pour les affaires publiques, et par la contamination qui frappe la scène politique du fait de la propagation du favoritisme aux dépens des valeurs et du combat politique », a-t-il conclu (Source : « Magharebia » Le 25-11-2010) Lien :http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2010/11/25/feature-01


Egypte: les pressions des USA pourraient amener une théocratie (responsable égyptien)


AFP, le 26 novembre 2010 à 14h38    LE CAIRE, 26 Nov 2010 (AFP) – Un haut responsable parlementaire égyptien a prévenu vendredi que les pressions de Washington en faveur de réformes en Egypte pourraient conduire cet allié des Etats-Unis à basculer dans un régime théocratique islamique.   « Toute pression des Etats-Unis est susceptible de provoquer un renversement du système de séparation de la religion et de l’Etat au profit d’un Etat religieux », a déclaré à l’AFP le président de l’Assemblée du peuple Fathi Sorour, en faisant allusion aux Frères musulmans, première force d’opposition.   Les Etats-Unis, proche allié et important bailleur de fonds de l’Egypte, ont à plusieurs reprises manifesté leur inquiétude sur les conditions dans lesquelles se déroule la campagne pour les élections législatives égyptiennes, dont le premier tour a lieu dimanche.   Washington a demandé en vain la présence d’observateurs internationaux, une perspective vivement rejetée par Le Caire, qui y voit une « ingérence étrangère ». L’Egypte a également rejeté la semaine dernière les critiques figurant dans le dernier rapport annuel du département d’Etat américain sur la liberté religieuse dans le monde.   Ce rapport évoque particulièrement des « discriminations » contre les minorités en Egypte, notamment les chrétiens et les bahaïs, et relève que les membres des Frères musulmans « subissent toujours des détentions arbitraires et des pressions du gouvernement ».   La confrérie islamiste dénonce actuellement une vaste offensive du pouvoir, avec plus d’un millier d’arrestations et des invalidations de candidatures, destinée à l’empêcher de renouveler son succès de 2005, quand elle avait remporté un siège de député sur cinq.   


France: une enseignante musulmane licenciée pour refus d’ôter son voile


 

AFP, le 26 novembre 2010 à 12h43    TOULOUSE, 26 Nov 2010 (AFP) – Une enseignante musulmane, qui refusait d’enlever son voile islamique devant ses élèves près de Toulouse (sud-ouest de la France), a été licenciée vendredi par le responsable local de l’Education nationale au nom de la défense de la laïcité à l’école publique.   Cette enseignante venait de prendre ses fonctions dans une école primaire comme stagiaire et refusait de retirer le voile qui lui couvrait les cheveux malgré les demandes des responsables de l’établissement.   « Elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses », a expliqué à l’AFP Olivier Dugrip, recteur de l’académie de Toulouse et responsable à ce titre des établissements de cette zone.   Le recteur a donc décidé de son exclusion définitive en invoquant « le principe de neutralité qui s’impose aux agents publics dans l’exercice de leurs fonctions et qui leur interdit d’exprimer, de matérialiser, d’extérioriser leurs croyances religieuses ».   Il a suivi l’avis d’une commission disciplinaire composée de responsables syndicaux et de l’administration qui ont entendu la jeune femme.   « Elle a constamment affirmé ses convictions religieuses, elle a admis les conséquences de sa position, cela n’a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu’ils se sont prononcés à l’unanimité », a-t-il dit.   La jeune enseignante, qui avait passé le concours en 2001, n’avait pris ses fonctions qu’à la rentrée de septembre après de multiples congés maternité. Elle s’était convertie entre temps à l’islam, selon des informations concordantes.   Cette affaire intervient alors que la laïcité à l’école fait l’objet de débats récurrents en France, où les signes religieux ostentatoires sont interdits dans les établissements publics. Une loi récente interdit aussi le port du voile intégral (burqa, niqab) dans les espaces publics. La France compte 5 à 6 millions de musulmans, la communauté la plus importante d’Europe.
 

 

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