. LES TITRES DE CE JOUR:
LE CID-UIDH INTERPELLE LE MINISTRE TUNISIEN DE LA JUSTICELe Monde: POUR HAMMA HAMMAMI |
DE BONNE SOURCE..
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CLARIFICATION
Mr MOHAMED MOADA, a tenu dans une interview accordée à la revue AL JORA 3éme numéro, avril 2001, à clarifier la nature de <l’alliance> conclue récemment avec le mouvement ENNAHDHA. Voilà des propos qui ont le mérite de la clarté. |
PRAGMATISME POLITIQUE PERSAN
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La lune de miel entre Carthage et Téhéran se poursuit
Les autorités iraniennes ont refusé catégoriquement la présence de personnalités tunisiennes opposantes (surtout islamistes) au gouvernement tunisien au grand meeting qu’elle organise ces jours à Téhéran en |
COURRIER DES ABONNES
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Nous avons reçu quelques réactions à la nouvelle concernant le refus de certains de permettre à Cheikh Abdelfattah MOUROU de signer la pétition initiée par le Dr. Mustapha Ben JAAFAR dite des 265. Réaction N°1 Je souhaiterai rappeler que les doits de l’homme comme les religions ou les droits concernant l’intégrité de l’etre humain, sont universels et personne n’a le droit de les utiliser pour faire valoir son appartenance Réaction N°2.
La réponse est claire et nette: Il y a des gens qui militent pour le bien de la Tunisie, pour la sortir du gouffre où elle s’enfonce jour après jour et pour le respect des droits de l’Homme et il y en a d’autres (tel le cas)qui profitent des circonstances pour se faire une image de marque, une posture de faux militants et qu’en réalité ne pensent et ne planifient que pour leur intérêt personnel. |
VISITE DU PREMIER MINISTRE TUNISIEN EN IRAN SUITE ET FIN
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NEJIB HOSNI N’EST QU’UN PRISONNIER PARMI D’AUTRES CENTAINES MAIS PARLER DE SON CAS EST TRES UTILE POUR LA CAUSE DE TOUS LES EMMURES VIVANTS DANS LES GOULAGS TUNISIENS.
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Samedi 28 avril 2001
journee internationale pour la liberation de Maître Nejib Hosni
Maître Nejib Hosni, un avocat persecute !
REUNION DE SOLIDARITE Le samedi 28 avril 2001 a 18heures Espace Generique Avec la participation de Maître Henri Leclerc,
Maître Laurence Morisset,
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LE CENTRE D’INFORMATION ET DE DOCUMENTATION DE L’UNION INTERAFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME INTERPELLE LE MINISTRE TUNISIEN DE LA JUSTICE SUITE AUX AGRESSIONS SUBIES PAR LES MILITANTS DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE.
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L’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH) a appris avec consternation les agressions inacceptables dont à été victime Mme Souhayr Belhassen, vice-Présidente de la LTDH, à Tunis, le 14 avril 2001 de retour d’une rencontre avec la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève et des représentants de l’Union européenne.
Ces violences sont le fait des éléments des forces de sécurité tunisienne. Cette agression vient une fois de plus allonger la liste des nombreux défenseurs, victimes de graves entorses à leur liberté. L’Union Interafricaine une fois de plus dénonce l’attitude des autorités tunisiennes et les exhorte à : – adopter les mesures nécessaires afin que les documents confisqués à Mme Belhassen lui soient rendus au plus vite et qu’une enquête complète et impartiale soit menée, afin d’identifier, juger et condamner les auteurs des faits mentionnés ci-dessus, selon la législation en vigueur ; Acceptez, Excellence Monsieur le Ministre de la Justice, l’expression de nos sentiments de haute considération. Halidou OUEDRAOGO Copie : ******************************************************* |
RETOUR A L’ARME SUPREME CONTRE L’ARBITRAIRE ET L’INCIVILITE.
LE CAS DU JEUNE TUNISIEN HAROUN M’BAREK, DEPORTE PAR LE CANADA, TORTURE ET EMPRISONNE EN TUNISIE SOUMIS PAR UN AVOCAT AU COMITE CONTRE LA TORTURE DES NATIONS UNIES A GENEVE. UN AUTRE PAS, CIVILISE ET EFFICACE, EST FRANCHI POUR LE RECOUVREMENT DES DROITS SPOLIES DES TUNISIENS. |
COMMUNICATION AU COMITÉ CONTRE LA TORTURE DES NATIONS UNIES
Montreal, le 17 avril 2001
Centre pour les droits humains United Nations Office at Geneva Palais des Nations CH-1211, Genève, SUISSE
IDENTIFICATION DE LA VICTIME:
Nom: Haroun Ben Hadj Mbarek
ADDRESSE: détenu par les autorités tunisiennes à Tunis
NATIONALITÉ: tunisien
ÉTAT CONTRE LEQUEL LA PLAINTE EST DIRIGE: CANADA ET TUNISIE
REPRÉSENTANT LEGAL: Mr. Stewart Istvanffy, Avocat 1070 Bleury, Suite 503 Montréal, Quebec H2Z 1N3 CANADA Tel. : (514) 876-9776 Fax : (514) 876-9789
COMMUNICATION SUR UNE VIOLATION DE L’ARTICLE 3 DE LA CONVENTION CONTRE LA TORTURE PAR LE CANADA ET UNE VIOLATION DE L’ARTICLE 2 DE LA CONVENTION CONTRE LA TORTURE PAR LA TUNISIE
1. Nous vous soumettons par la présente une communication relative à la violation de l’article 3 de la Convention contre la Torture par le Canada dans le cas de M. Haroun Ben Hadj Mbarek, un étudiant tunisien expulé par le Canada envers la Tunisie au début du mois de janvier 2001. M. Mbarek a été détenu et torturé sévèrement après son arrivée à Tunis et nous craignons pour sa santé physique et psychologique au moment de vous adresser ces lignes.
2. M. Mbarek était un leader régional de l’Union générale tunisienne des étudiants, l’organisation principale des étudiants tunisiens qui a été banni par le régime au début des années 90. Il était également un sympathisant du parti poltique de l’opposition, Ennadha, un parti à tendance islamiste qui a également été banni par le régime actuel.
3. M. Mbarek a fait une demande de statut de réfugié ici au Canada après qu’il a réussi à décrocher un visa d’étudiant. Il poursuivait une maîtrise en droit à l’Université Laval de la ville de Québec au moment qu’il a été détenu pour sa déportation en décembre 2000. Il n’a pas de dossier criminel et il a vécu de manière paisible depuis sa venue au Canada.
4. M. Mbarek a été refusé comme réfugié devant la Commission d’immigration et de statut de réfugié le 9 javnier 1997 malgré des preuves très claires sur le danger de torture et de détention arbitraire pour lui dans son pays. Il a essayé de prendre un recours contre cette décision à la Cour fédérale du Canada, demandant une révision judiciare de la décision de refus du statut de réfugié. Cela a été refusé vers le milieu de l’année 1998.
5. M. Mbarek a également été refusé dans la classe PDRCC, une classe dans les règlements pour les révisions post-détermination sur la risque de retour dans son pays. Il a reçu cette décision en janvier 1998. Comme nous vous l’avons déjà souligné dans le passé, ce recours est refusé à un taux de 98% ou 99% au Canada à l’heure actuelle. C’est un recours administratif présenté aux autorités d’immigration, les mêmes autorités qui veulent le déporter. C’est un recours illusoire qui n’a presque aucune chance de fonctionner parce que les agents d’immigration qui étudient ces recours sont enseignés seulement comment dire non, ce ne sont pas des gens qui ont une indépendence quelconque par rapport au gouvernement.
6. M. Mbarek a également présenté deux recours pour motifs humanitaires, un autre recours très aléatoire que le gouvernement canadien prétend régulièrement être un recours qu’il faut épuiser pour pouvoir épuiser les recours internes canadiens. Ces recours sont également décidés par des agents d’immigration de très bas niveau qui n’ont aucune indépendence réelle, ils sont présentés en vertu de l’article 114(2) de la Loi sur l’immigration et ils sont complètement discrétionnaires.
7. La deuxième demande pour raisons humanitaires a été refusé le 29 novembre 2000 malgré des preuves fortes et concluantes sur le danger pour M. Mbarek dans son pays. Il y a des appuis d’une grande organisation de droits humains du Maghreb, un appui d’Amnesty International, de plusieurs professeurs de l’Université Laval ainsi que des associations étudiantes de l’Université Laval.
8. Le cas de M. Mbarek représente un exemple flagrant de l’ineffacité des recours canadiens pour éviter une déportation qui est l’équivalent d’un crime contre l’humanité. Tous les recours qui suivent l’audience à la C.I.S.R. et la révision judiciaire sont d’une inutilité remarquable. Le fait qu’on dépouille ces pauvres personnes vulnérables de $500.00 pour l’étude de leurs raisons humanitaires avant de leur renvoyer à la mort ou à la torture est d’une hypocrisie flagrante.
9. Nous ne disposons pas de tous les documents soumis à l’attention d’Immigration Canada au moment que nous vous écrivons ces lignes, mais nous soumettons avec cette communication le dossier de presse qui a été présenté aux journalistes lors d’une conférence de presse à Québec relatif au cas de M. Mbarek. Les faits principaux figurent dans ce dossier de presse, et nous allons vous envoyer plus d’information aussitôt que nous ayions accès au dossier d’Immigration Canada. Il y a un très grand intérêt dans les médias francophones au Canada pour ce qui s’est passé et nous attendons d’avoir le rapport de la mission d’observation en Tunisie très bientôt.
10. Le Comité d’aide aux réfugiés de Montréal, ainsi que d’autres organisations non-gouvernementales de Montréal, ont endossé ce dossier et on nous a solicité pour présenter ce recours au Comité contre la Torture. Nous croyons que la violation par le Canada est clair et que ceci est un exemple d’un système qui ne fonctionne pas de tout.
VIOLATION PAR LA TUNISIE
11. Nous aimerions également déposé notre demande contre le gouvernement tunisien qui a détenu et torturé M. Mbarek à son arrivée dans son pays le 7 janvier 2001. Il y a des preuves claires sur ce point qui figurent dans les articles que nous avons présenté, et nous nous attendons à recevoir des preuves supplémentaires en provenance de la Tunisie.
12. Nous sommes informés que M. Mbarek est en prison actuellement et qu’il ne reçoit pas de soins médicaux appropriés. Il est très mal sur le plan physique et psycholgique. Nous croyons qu’il y a une certaine urgence à intervenir pour lui.
13. Nous sommes convaincus que M. Mbarek est une autre victime du régime tortionnaire au pouvoir en Tunisie. Il est emprisonné et torturé seulement à cause de son expression libre de ses opinions dans son pays. Il n’est pas un danger pour la sécurité de la Tunisie ni pour celle du Canada.
14. Nous demandons au Comité contre la Torture de prendre des mesures urgentes pour assurer que M. Mbarek reçoive des soins médicaux appropriés et pour qu’il soit protégé de la torture. Nous demandons également que le Comité interpelle le Canada en quant à l’inefficacité et l’inutilité des recours administratifs canadiens qui ont permis une violation flagrante de l’article 3 de la Convention contre la Torture.
15. Nous vous enverrons dans un proche avenir d’autres preuves relatives au traitement du dossier au Canada et la faillite générale du système canadien qui résulte actuellement dans des violations systématiques de l’article 3 de la Convention contre la Torture.
16. Nous vous remercions d’avance pour tout ce que vous pourriez faire pour essayer de protéger la vie et l’intégrité physique de M. Mbarek dans sa prison en Tunisie. Il n’y a personne d’autre qui peut l’offrir l’espoir d’une protection contre ses tortionnaires.
Le 17 avril 2001
_____________________ Stewart Istvanffy Attorney |
DES PERSONNALITES FRANCAISES RENOUVELLENT LEUR SOUTIEN A HAMMA HAMMAMI.
APPEL PUBLIE SUR LE JOURNAL « LE MONDE » DU 23 AVRIL 2001. |
Pour Hamma Hammami
LE MONDE | 23.04.01 | 14h28 | analyse EST-IL une seule prison tunisienne que Hamma Hammami n’ait pas fréquentée ? Son parcours carcéral commence en 1972. Il a vingt ans et participe au mouvement étudiant. En 1974, militant d’une association non reconnue, Amal Tunsi, il est arrêté, sauvagement torturé et condamné à huit ans de prison. Il en purgera six. Libéré, il fonde le Parti communiste ouvrier tunisien (PCOT). Arrestations, condamnations et incarcérations ne cessent plus. L’arrivée au pouvoir du général Ben Ali aggrave la répression. Les procès pleuvent sur Hamma Hammami, poursuivi à présent en sa qualité de directeur du journal El Badil. Il échappe à la prison en plongeant dans la clandestinité. Arrêté le 14 février 1994, minutieusement torturé pendant des heures, il est condamné par une justice aux ordres à neuf ans et sept mois de prison ferme. On l’envoie au bagne de Nadhour dans une cellule minuscule, dépourvue de toute ouverture, sans eau. Il y est maintenu durant près de deux ans dans un isolement absolu, sans aucun contact avec les autres prisonniers, avec un droit de visite familiale réduit à dix minutes par semaine. A sa libération, il reprend son action militante. Les épreuves ne l’ont pas entamé. « La vie d’un être humain n’est-elle pas quelque chose de précieux ? écrit-il. Pourquoi alors la gâcher dans des futilités ? Ne vaut-il pas mieux la consacrer à quelque chose de noble, telle que la cause de la liberté, de la justice sociale et du progrès ? » Il dénonce les atteintes toujours plus graves aux libertés, une répression tous azimuts. Ses protestations ne font pas le tri entre les victimes de la dictature : membres du PCOT, militants des droits de l’homme, avocats, islamistes, qui sont arrêtés, torturés et emprisonnés par centaines. Poursuivi, il passe de nouveau à la clandestinité. On le condamnera par contumace à neuf ans et trois mois de prison, tout comme ses camarades Samir Taamallah et Abdeljabbar Maddouri, eux aussi en fuite. Sa femme, l’avocate Radhia Nasraoui, sera aussi condamnée. La répression crée des hommes symboles. Ainsi de Nelson Mandela en Afrique du Sud, qui a apporté son soutien public à Hamma Hammami lors de sa dernière détention. Hamma Hammami incarne pour la Tunisie la résistance indomptable à la dictature. Il n’a jamais renoncé et ne renoncera jamais. Son combat est strictement démocratique. Cet homme qui a été condamné pour « maintien d’une association qui appelle à la haine » revendique pour le peuple tunisien l’accession aux libertés d’association et d’expression, le droit à l’engagement politique au sein d’un parti, la possibilité pour chacun de jouir des droits définis par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il refuse l’exil et sa sécurité car il veut continuer à lutter parmi les siens. Le 27 février dernier, cela a fait trois ans que Hamma Hammami vit dans cet enfermement volontaire qu’est la clandestinité. Traqué par toutes les polices de la dictature, la solidarité internationale est son seul oxygène, son essentiel soutien. Gilles Perrault est écrivain.Jean-François Poirier est enseignant.Léon Schwartzenberg est cancérologue. par Gilles Perrault, Jean-François Poirier et Léon Schwartzenberg |
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ÈÞáã: ÚÈÏÇááå ÇáãÏäí* ßäÊ æãÇÒáÊ ÇÑí Çä ÞäÇÉ ÇáÌÒíÑÉ ÇáÝÖÇÆíÉ¡ ÑÛã ßá ãÇ íÈÏíå ÇáÈÚÖ ãä ÊÍÝÙÇÊ Úáí ÚÏÏ ãä ÈÑÇãÌåÇ æÇÓÇáíÈåÇ æãÐíÚíåÇ¡ ÞÏ ÏÔäÊ ÝÌÑÇ ÌÏíÏÇ Ýí ÇáÇÚáÇã ÇáÚÑÈí ÇáãÑÆí ÞæÇãå ÇáÕÑÇÍÉ æÇáãßÇÔÝÉ æÇáÍÏíË Úä ÇáãÓßæÊ Úäå æÇáÍæÇÑ ÈáÇ ÍÏæÏ æÛíÑ Ðáß ããÇ ÊÌÇåáäÇå ØæíáÇ ãäÐ Çä ÚÑÝ ÇáÚÑÈ ÇáÕäÏæÞ ÇáÓÍÑí ÇáãßÚÈ ÈÏÁÇ ãä ÙåæÑå áÇæá ãÑÉ Ýí ÇáÚÑÇÞ æãä Ëã Ýí ÇáãäØÞÉ ÇáÔÑÞíÉ ãä ÇáããáßÉ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÓÚæÏíÉ Ýí ÓäÉ ¡1957 æíßÝí ÇáÌÒíÑÉ ÝÎÑÇ ÇäÊÇÌåÇ æÈËåÇ áÐáß ÇáÚÏÏ ÇáßÈíÑ ãä ÇáÈÑÇãÌ ÇáæËÇÆÞíÉ æÇáÍæÇÑíÉ ÛíÑ ÇáãÓÈæÞÉ Ýí ÇáÇÚáÇã ÇáÚÑÈí ÇáãÑÆí æÇáÊí áÇ íãáß Çí ãÔÇåÏ ãäÕÝ ÇáÇ æÇä íËäí Úáí ãÖÇãíäåÇ æÚáí ÇáÌåæÏ ÇáãÊÞäÉ áãä íÞÝæä ÎáÝåÇ ÈÕÝÉ ÚÇãÉ. áßä ÇáãÄÓÝ ÈÚÏ åÐÇ ßáå Çä äÑí ÇáÞäÇÉ ÐÇÊåÇ ÊÌÇãá ÍÑßÉ ÝÇÔíÉ ÖíÞÉ ÇáÇÝÞ æßËíÑÉ ÇáÌÑÇÆã ßÍÑßÉ ØÇáÈÇä ÇáÇÝÛÇäíÉ ÝÊÓÊÌíÈ áØáÈ ÑãæÒåÇ ÈÃä íßæä áåã ÍÞ ÇÎÊíÇÑ ãä íæÇÌååã Ýí ÇáÈÑÇãÌ ÇáÍæÇÑíÉ ßí íÖãäæÇ ÚÏã ÌáæÓåã ÇãÇã ãä íÓÊØíÚ ÝÖÍåã ÈÇáÇÏáÉ æÇáÈÑÇåíä ÇáãæËÞÉ. Ýåá íÇ ÊÑí æÞÚÊ ÞäÇÉ ÇáÌÒíÑÉ ÇíÖÇ Öãä ÞÇÆãÉ ãä ÊãßäÊ ÍÑßÉ ØÇáÈÇä ãä ÇÈÊÒÇÒåã¿ æÈÚÈÇÑÉ ÇÎÑí åá ÊäÇÒáÊ ÇáÌÒíÑÉ Úä ÔíÁ ãä ãÈÇÏÆåÇ ßËãä áÇÓÊãÑÇÑíÊåÇ æÈÞÇÆåÇ ßÞäÇÉ ÇÎÈÇÑíÉ ÇÌäÈíÉ æÍíÏÉ Úáí ÇÑÖ ÏæáÉ áÇ íÄãä ÞÇÏÊåÇ ÈÇáÇÚáÇã ÇáãÑÆí æíÑæäå ßÝÑÇ íÌÈ ÊÍØíã ÇÏæÇÊå¿ ÓÄÇá áÇ íÚäíäÇ ßËíÑÇ Ýí åÐÇ ÇáãÞÇã¡ áßääÇ äæÌåå Úáí Çí ÍÇá ááÇÎ ÇáÕÏíÞ ÇáÇÓÊÇÐ ãÍãÏ ÌÇÓã ÇáÚáí¡ Úáí ÖæÁ ãÇ ÇÚáãå ÔÎÕíÇ ãä ãáÇÈÓÇÊ ÍÏËÊ Úáí åÇãÔ ÇáÇÚÏÇÏ áÍáÞÉ íæã 27 ãÇÑÓ ÇáÝÇÆÊ ãä ÈÑäÇãÌ ÇáÇÊÌÇå ÇáãÚÇßÓ æÇáãÎÕÕ áÊÞííã ÇáäãæÐÌ ÇáØÇáÈÇäí ÓííÁ ÇáÕíÊ. ÍíË ÇØá ÇáÈÑäÇãÌ ÇáãÐßæÑ æÇáÇßËÑ ÔåÑÉ æÇËÇÑÉ Öãä ÈÑÇãÌ ÇáÌÒíÑÉ ÇáÍæÇÑíÉ ááãÑÉ ÇáÇæáí ÎáÇÝÇ áÕæÑÊå ÇáãÚåæÏÉ æÍÑÕ ãÚÏå æãÞÏãå ÇáÏßÊæÑ ÝíÕá ÇáÞÇÓã Úáí ÇÓÊÖÇÝÉ ØÑÝíä äÞÖíä Ýí ÇáÑÄí æãÊÓÇæííä Ýí ÇáÍÌÌ. æÈÚÈÇÑÉ ÇÎÑí ÇÓÊÖÇÝÊ ÇáÍáÞÉ ÇáãÐßæÑÉ ããËáÇ Úä ÍÑßÉ ØÇáÈÇä íÌíÏ ÇáÚÑÈíÉ ÇáÝÕÍí áíÏÇÝÚ Úä ÓíÇÓÇÊ æäåÌ ãÇ íÓãí ÈÇãÇÑÉ ÇÝÛÇäÓÊÇä ÇáÇÓáÇãíÉ¡ Ýí ãæÇÌåÉ ÖíÝ ÑæÓí áÇ ÊÓÇÚÏå áÛÊå ÇáÚÑÈíÉ Úáí ÓÈÑ ÇÛæÇÑ ÇáäÞÇÔ æáÇ íãÊáß ÎáÝíÉ æÇÓÚÉ ãÏÚãÉ ÈÇáæËÇÆÞ æÇáÔæÇåÏ Úä ÍÑßÉ ØÇáÈÇä æÌÑÇÆãåÇ Ýí ÍÞ ÇáÇäÓÇä ÇáÇÝÛÇäí ÇáÇÚÒá æÝí ÍÞ ÇáÇÓáÇã æÇáãÓáãíä ßí íÊÕÏí áãÍÇæÑå ÈÌÏÇÑÉ æåÐÇ ÊÍÏíÏÇ ãÇ ßÇäÊ ÊÊãäÇå ÍÑßÉ ØÇáÈÇä¡ Èá ãÇ ØÇáÈ Èå ããËáåÇ Ýí ÇáÈÑäÇãÌ ßËãä áÙåæÑå Úáí ÔÇÔÉ ÞäÇÉ ÇáÌÒíÑÉ. æåßÐÇ ÑÇÍ ÇáããËá ÇáØÇáÈÇäí íØáÞ ÌãáÉ ãä ÇáÇÏÚÇÁÇÊ æíÊÞãÕ áÍÑßÊå ÏæÑ ÇáÍãá ÇáæÏíÚ ÇáãÓÊåÏÝ ãä Þæí ÇáÔÑ ÇáÇãÈÑíÇáíÉ ÇáÚáãÇäíÉ ÇáßÇÝÑÉ¡ ãßÐÈÇ ÈÇáßáãÉ ÇáÓåáÉ ÇáãÌÑÏÉ ãä ÇáÇÏáÉ æÇáÈÑÇåíä ßá ãÇ åæ ãÚÑæÝ Úä ÇáäåÌ ÇáØÇáÈÇäí ÇáÇÓÊÆÕÇáí¡ Ïæä Çä íÌÏ ãä íÏÍÖ ÇÞÇæíáå æíßÔÝ Úä ÚæÑÇÊ ÍÑßÊå ÈÇáÏáíá ÇáãÓÊãÏ ãä ÝÑãÇäÇÊ ÇáãáÇ ãÍãÏ ÚãÑ æÊÕÑíÍÇÊ ÑÝÇÞå ÇáãíÇãíä ÇäÝÓåã¡ Çæ Ïæä Çä íÌÏ -Úáí ÇÞá ÊÞÏíÑ- ãä íÔåÑ Ýí æÌåå æËíÞÉ æÇÍÏÉ ÊÏíä ÌãÇÚÊå ÈÇáÛáæ æÇáÇÌÑÇã ÇáÍÞíÞí æáíÓ ãÇ ÑßÒ Úáíå ÖíÝ ÇáÈÑäÇãÌ ÇáÑæÓí ãä ãÓÇÆá ËÇäæíÉ ßÊÍÑíã ØÇáÈÇä ááÊÕÝíÞ Ýí ãÏÑÌÇÊ ßÑÉ ÇáÞÏã æáÇÑÊÏÇÁ ÇáÓÑÇæíá ÇáÞÕíÑÉ æáÍáÇÞÉ ÇááÍí. æåßÐÇ ÇíÖÇ Çäåí ÇáããËá ÇáØÇáÈÇäí ãÔÇÑßÊå Ýí ÇáÈÑäÇãÌ ÇáãÐßæÑ æåæ Ýí ÇÝÖá ÍÇáÇÊ ÇáÒåæ áÇäå Êãßä ãä ÇÓÊÛáÇá ÔÇÔÉ ÇÍÏí ÇßËÑ ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÚÑÈíÇÊ ÌãåæÑÇ áÕÇáÍ ÍÑßÊå ÇæáÇ æáÇäå áã íÌÏ ãä íÊÓÈÈ áå Ýí ÇÏäí ÇÍÑÇÌ ËÇäíÇ¡ Ëã áÇäå æÌÏ ÏÚãÇ æãÓÇäÏÉ ãä ÇáãÊÕáíä åÇÊÝíÇ ÈÇáÈÑäÇãÌ æÌáåã ãä ÇáÇÕæáííä Çæ ãä Ýí ÎÇäÊåã ãä ÇæáÆß ÇáÐíä ÇÊÎÐæÇ ãä ÈáÇÏ ÇáÛÑÈ ÇáßÇÝÑÉ ãÞÑÇ áßäåã íßÑåæä åÐÇ ÇáÛÑÈ æíÕÝÞæä áØÇáÈÇä áãÌÑÏ Çäå íÔÇßÓ ÇáÛÑÈ æíÑåÈå¡ Çæ ãä ÇæáÆß ÇáÐíä ÇíÏæÇ ãÒÇÚã ÇáããËá ÇáØÇáÈÇäí äßÇíÉ ÈãÍÇæÑå ÇáÑæÓí æãÇ ßÇä áÈáÇÏå ãä ÏæÑ ÓÇÈÞ Ýí ÇÝÛÇäÓÊÇä¡ Çæ ãä ÇæáÆß ÇáãÚÌÈíä ÍÞÇ ÈÇáäåÌ ÇáØÇáÈÇäí ØÇáãÇ Çäåã ÎÇÑÌ ÏÇÆÑÉ ÊØÈíÞÇÊå ÇáÊÚÓÝíÉ æÛíÑ ãØÇáÈíä ÈÇáÇäÊÞÇá ãä ÇáÛÑÈ Çáí ÌäÉ ØÇáÈÇä. æíßÝíäÇ ÈÏÇíÉ ßÑÏ Úáí ãÇ ÞÇã Èå ããËá ØÇáÈÇä ÇáÏÈáæãÇÓí ÚÒíÒ ÇáÑÍãä ãä ãÍÇæáÇÊ áÊÈííÖ ÕÝÍÉ ÍÑßÊå æÇãÇÑÊå ÚÈÑ äÝí ßá ãÇ ææÌå Èå Çä äÓÊÚÑÖ ÈÇáäÕ ÇáãÊÑÌã Çáí ÇáÚÑÈíÉ ÊÑÌãÉ ÇãíäÉ ãÇ ÌÇÁ Ýí ÞÇÆãÉ ÇáãÍÙæÑÇÊ ÇáØÇáÈÇäíÉ æÇáÕÇÏÑÉ Ýí ßÇÈæá Ýí ÓäÉ 1996 ãä ÞÈá åíÆÉ ÇáÇãÑ ÈÇáãÚÑæÝ æÇáäåí Úä ÇáãäßÑ ÇáÊÇÈÚÉ ááÍÑßÉ æÇáããåæÑÉ ÈÎÊãåÇ æÊæÇÞíÚ ÑãæÒåÇ ÍíË äÌÏ Ýí åÐå ÇáÞÇÆãÉ ãä ÇáÊÔÏÏ æÇáÊØÑÝ æÇäÊåÇß ÇáÍÞæÞ ÇáÔÎÕíÉ ãÇ áã íÔåÏå ÇßËÑ ÇáÚÕæÑ ÙáÇãíÉ æÇáíßã ÈÚÖ ÇáäãÇÐÌ. 1- Úáí ÇáäÓÇÁ ÇáÇ íÚÊÈä ÎÇÑÌ ãäÇÒáåä ØÈÞÇ áÊÚÇáíã ÇáÇÓáÇã ÇáÐí ÌÇÁ ãäÞÐÇ áßÑÇãÊåä æáÇä æÇÌÈÇÊåä ÊäÍÕÑ Ýí ÇÏÇÑÉ ÔÄæä ÇáÇÓÑÉ ÝÞØ ÇãÇ ÊÒæíÏåä ÈÇáßÓÇÁ æÇáØÚÇã Ýåæ ãä æÇÌÈÇÊ ÇáÒæÌ Çæ ÇáÇÎ Çæ ÇáÇÈ. æÝí ÍÇáÇÊ ÇáÖÑæÑÉ ÇáÞÕæí ááÎÑæÌ ãä ÇáãäÒá ãä ÇÌá ÇáÚáÇÌ ãËáÇ¡ ÝÚáíåä ÇáÇáÊÒÇã ÈÇáÛØÇÁ ÇáÇÓáÇãí æÇáÇÈÊÚÇÏ Úä ÇáÒíäÉ Çæ ÇÑÊÏÇÁ ÇáãáÇÈÓ ÇáãÊÝÞÉ ãÚ ÎØæØ ÇáãæÖÉ Çæ ÇáßÔÝ Úä Çí ÌÒÁ ãä ÇØÑÇÝåä¡ æãä ÊÝÚá ÎáÇÝ åÐÇ ÊÚÊÈÑ ãä æÌåÉ ÇáÔÑÚ ãáÚæäÉ æíÌÈ ÇáÇ ÊÊæÞÚ ÏÎæá ÇáÌäÉ¡ æÚáí ßÈíÑ ÇáÇÓÑÉ ÊÞÚ ßÇãá ÇáãÓÄæáíÉ Ýí ãÑÇÞÈÉ æÖÈØ ÔÄæä äÓÇÆåÇ ãäÚÇ áÍÏæË ÇáãÔÇßá ÇáÇÌÊãÇÚíÉ æÇáÇ ÝÇäå æäÓÇÁå ÓæÝ íÊÚÑÖæä ááÊÍÞíÞ æÇáÌÒÇÁ ÇáÑÇÏÚ ãä ÞÈá ÇáÔÑØÉ ÇáÏíäíÉ (ÔÑØÉ ÇáãäßÑÇÊ) ÇáÊí ãä ãÓÄæáíÇÊåÇ ÊØÈíÞ åÐÇ ÇáÇãÑ Çáí Çä íõÞÖí Úáí ÇáÔíØÇä ÇáãÒíä áÃÚãÇá ÇáäÇÓ. 2- Úáí ÇáäÓÇÁ ÇáãÑÖ Çä íÊÚÇáÌä Úáí ÇíÏí ÇáØÈíÈÇÊ ÝÞØ. æÝí ÍÇáÉ ÚÏã ÊæÝÑ ØÈíÈÇÊ ãÚÇáÌÇÊ íÓãÍ ááãÑÃÉ ÇáÇÓÊÔÝÇÁ Úáí ÇíÏí ÇáÇØÈÇÁ áßä ÈÍÖæÑ ãÍÑã ãä ãÍÇÑãåÇ æÔÑØ Çä Êßæä åí æØÈíÈåÇ Ýí ßÇãá ãáÇÈÓåãÇ ÇáÔÑÚíÉ ßãÇ íäÈÛí Úáí ÇáØÈíÈ ÇáÇ íßÔÝ ÇáÇ Úä Ðáß ÇáÌÒÁ ãä ÌÓÏ ÇáãÑíÖÉ ÇáãÕÇÈ ÈÇáÇáã Çæ ÇáÚØÈ æÝí ÇÖíÞ ÇáÍÏæÏ. æÇÐÇ ãÇ ÇÖØÑÊ ÇáãÑÃÉ ááãßæË Ýí ÇáãÓÊÔÝí áÇÌÑÇÁ ÚãáíÉ Çæ áãÊÇÈÚÉ ÇáÚáÇÌ¡ áÇ íÓãÍ áØÈíÈåÇ ÇáÏÎæá ÚáíåÇ Ýí ÛÑÝÊåÇ ÇáÇ ÈØáÈ ãäåÇ. æÚáí ÇáÇØÈÇÁ æÇáØÈíÈÇÊ Ýí ÇáãÓÊÔÝíÇÊ æÇáÚíÇÏÇÊ ÚÏã ÇáÇÎÊáÇØ Çæ ÊÈÇÏá ÇáÇÍÇÏíË ÇáÇ Ýí ÇáÍÇáÇÊ ÇáÖÑæÑíÉ ßãäÇÞÔÉ ÍÇáÉ ãÑÖíÉ ãÚíäÉ¡ æåäÇ íÌÈ Çä íÏæÑ ÇáäÞÇÔ ãä ÎáÝ ÇáÓÊÇÑ¡ ßãÇ Çä Úáí ÇáÝÑíÞ ÇáØÈí äÓÇÁ æÑÌÇáÇ Çä íÊæÞÝ Úä ÇáÚãá Ýí ÇæÞÇÊ ÇáÕáÇÉ æíÓÇÑÚ Çáí ÇáãÓÇÌÏ áÃÏÇÁ ÇáÕáæÇÊ ÌãÇÚÉ æÝí ÇæÞÇÊåÇ. æãä ÍÞ ÑÌÇá ÔÑØÉ ÇáãäßÑÇÊ ãÏÇåãÉ ÇáÚíÇÏÇÊ æÇáãÓÊÔíÇÊ Ýí Çí æÞÊ æÏæä ÇÓÊÆÐÇä ááÊÍÞÞ ãä ÊäÝíÐ åÐå ÇáÇæÇãÑ (ÇäÙÑ ÇÍßÇã ÇáÚãá Ýí ÇáãÓÊÔÝíÇÊ æÇáÚíÇÏÇÊ ÇáÚÇãÉ æÇáÎÇÕÉ ØÈÞÇ áãÈÇÏíÁ ÇáÔÑíÚÉ ÇáÕÇÏÑÉ ãä ÇãíÑ ÇáãÄãäíä ÇáãáÇ ãÍãÏ ÚãÑ Ýí äæÝãÈÑ 1996). 3-ãäÚÇ ááÝÊäÉ æÇáÊÍÑÔ ÈÇáäÓÇÁ¡ áÇ íÓãÍ áÞÇÏÉ ãÑßÈÇÊ ÇáÇÌÑÉ æÓæÇåÇ äÞá Çí ÇãÑÃÉ ÊÑÊÏí ÇáÔÇÏæÑ ÇáÇíÑÇäí Çæ Çí ÇãÑÃÉ áÇ íÑÇÝÞåÇ ãÍÑãåÇ¡ æÝí ÍÇáÉ ãÎÇáÝÉ åÐÇ ÇáÇãÑ íÚÇÞÈ ÓÇÆÞ ÇáãÑßÈÉ ÈÇáÓÌä¡ ßãÇ íÌÑí ÇáÊÍÑí Úä Êáß ÇáãÑÃÉ æíÞÈÖ Úáí ÒæÌåÇ Çæ æáí ÇãÑåÇ æíæÖÚ Ýí ÇáãÚÊÞá¡ (ÇäÙÑ ÇáÇãÑ ÇáÕÇÏÑ ãä åíÆÉ ÇáÇãÑ ÈÇáãÚÑæÝ æÇáäåí Úä ÇáãäßÑ áÇãÇÑÉ ÇÝÛÇäÓÊÇä ÇáÇÓáÇãíÉ Ýí ÏíÓãÈÑ 1996). 4- íãäÚ ãäÚÇ ÈÇÊÇ ÇáÇÓÊãÇÚ Çáí ÇáãæÓíÞí æÊÏÇæá ÇÔÑØÉ ÇáßÇÓíÊ ÇáÎÇÕÉ ÈåÇ Ýí ÇáãäÇÒá æÇáãÊÇÌÑ æÇáÝäÇÏÞ æÇáãÑßÈÇÊ æÝí ÍÇáÉ ãÎÇáÝÉ ÇÕÍÇÈ ÇáãÊÇÌÑ áåÐÇ ÇáÇãÑ íáÞí ÇáÞÈÖ Úáíåã æíæÏÚæä ÇáÓÌä æÊÛáÞ ãÍÇáåã ãÇ áã íßÝáåã ÎãÓÉ ÇÔÎÇÕ ÊÞÇå. ÇãÇ Ýí ÍÇáÉ ÇÓÊÎÏÇã ÇáßÇÓíÊ Ýí ÇáãÑßÈÇÊ ÝÇäå íÊã ÍÌÒ ÇáãÑßÈÉ æÓÇÆÞåÇ æáÇ íÝÑÌ Úä ÇáÇæáí ÇáÇ ÈÖãÇä ÎãÓÉ ÇÔÎÇÕ ÊÞÇå æáÇ íÝÑÌ Úä ÇáËÇäí ÇáÇ ÈÇáÖãÇä æÇáÚÞæÈÉ ÇáÑÇÏÚÉ ãÚÇ. (ÇäÙÑ ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ). 5- íãäÚ ãäÚÇ ÈÇÊÇ ÊÑÈíÉ ÇáÍãÇã æããÇÑÓÉ åæÇíÉ ÌãÚ ÇáØíæÑ ÎáÇá ÚÔÑÉ ÃíÇã ãä ÊÇÑíÎå¡ æãä áÇ íáÊÒã ÓæÝ ÊÊã ãÕÇÏÑÉ ØíæÑå æÞÊáåÇ. ßãÇ íãäÚ ããÇÑÓÉ åæÇíÉ ÇØáÇÞ ÇáØÇÆÑÇÊ ÇáæÑÞíÉ æÊÛáÞ ãÍáÇÊ ÈíÚåÇ æÕäÇÚÊåÇ ÈÇáÞæÉ. (ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ). 6 – áÇ íÓãÍ ááÇäÇË ÈãÒÇæáÉ ÛÓá ÇáãáÇÈÓ Úáí ÖÝÇÝ ÇáÇäåÇÑ æÇáíäÇÈíÚ¡ æÇí ÇäËí ÊÎÇáÝ ÇáÃãÑ íÊã ÇíÞÇÝåÇ æäÞáåÇ ãÚÒÒÉãßÑãÉ Çáí ãäÒáåÇ ØÈÞÇ ááÊÞÇáíÏ ÇáÇÓáÇãíÉ áßä íÞÈÖ Úáí æáí ÃãÑåÇ æíÚÇÞÈ ÈÔÏÉ. 0(ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ). 7 – áÇ íÓãÍ ÈÇáÑÞÕ æÚÒÝ ÇáãæÓíÞí Ãæ ÖÑÈ ÇáÏÝæÝ Ýí ÍÝáÇÊ ÚÞÏ ÇáÞÑÇä æÇáÒæÇÌ¡ æãä íÎÇáÝ ÝÊÊã ãÍÇÓÈÊå ÈÇÞÕí ÇáÚÞæÈÇÊ (ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ). 8 – áÇ íÓãÍ áãÍáÇÊ ÇáÎíÇØÉ ÎíÇØÉ ãáÇÈÓ ÇáäÓÇÁ Ãæ ÞíÇÓ ÇÌÓÇÏåä æãä íÎÇáÝä Ðáß íÊÚÑÖä ááÓÌä æÇáÇÛáÇÞ¡ æÇáÃäËí ÇáÊí ÊÔÇåÏ æÈÍæÒÊåÇ ãÌáÇÊ æßÊÈ ÎÇÕÉ ÈÇáÇÒíÇÁ æÇáÒíäÉ ÊæÏÚ Ýí ÇáÓÌä ãÚ ÇÍÑÇÞ ãÌáÇÊåÇ æßÊÈåÇ Ýí ÓÇÍÉ ÚÇãÉ. (ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ). 9 – íãäÚ ãäÚÇ ÈÇÊÇ ÊÚáíÞ ÇáÕæÑÉ æÇááæÍÇÊ ÇáÝäíÉ æÚãá ÇáÌÏÇÑíÇÊ Ýí ÇáÛÑÝ æÇáãÊÇÌÑ æÇáÝäÇÏÞ æÇí ÇãÇßä ÇÎÑí¡ æÓæÝ íÌÑí ãÑÇÞÈÉ åÐå ÇáÇãÇßä ÈÏÞÉ ááÞÈÖ Úáí ÇáãÎÇáÝíä æÊÏãíÑ ÕæÑåã æÊãÒíÞåÇ ÇÑÈÇ. (ßÇä ãä äÊíÌÉ åÐÇ ÇáÍÙÑ ÇÚÊÞÇá ÇáÑÓÇã ÇáÇÝÛÇäí ÇáÃÔåÑ ãÍãÏ ãÔÚá ÇáÈÇáÛ ãä ÇáÚãÑ 82 ÚÇãÇ ÈÊåãÉ ÑÓã áæÍÉ ÌÏÇÑíÉ ÒíÊíÉ ÖÎãÉ ÊÍßí ÞÕÉ 500 ÚÇã ãä ÊÇÑíÎ ÇÞáíã åíÑÇÊ¡ Èá æÇÞÊíÇÏå Çáí ãßÇä áæÍÊå áíÑí ÈäÝÓå ßíÝ íÏõãÑÇáÍãÞí ÚãáÇ æÌåÏÇ ÇÓÊÛÑÞ ÔåæÑÇ ÚÏÉ Ýí ÇÛãÖÇÖÉ Úíä ÑÛã Çä ÇáÚãá ßÇä äÇÈÚÇ ãä ÈíÆÉ ÇáÈáÏ æíÚßÓ ÔÃäÇ ÇÝÛÇäíÇ ÎÇáÕÇð). æÍíäãÇ äÊÌÇæÒ ÝÑãÇäÇÊ ØÇáÈÇä ÇáãÖÍßÉ ÇáãÈßíÉ Ýí Âä æÇáÊí ÊßÔÝ ÈÌáÇÁãÏí ÇáÚÏÇÁÇáÐí Êßäå åÐå ÇáÝÆÉ ááÊÇÑíÎ æÇáËÞÇÝÉ æÇáÝäæä æßá ãÇ íÊÕá ÈåÇ¡ Èá ÇíÖÇ áÊäÙíã ÇáÔÚÑ æÍÝÙå æÇáÞÇÆå (ÈÏáíá ãÍÇÑÈÊåã áÞÕÇÆÏ ÇáÔÇÚÑÉ ÇáÇÝÛÇäíÉ ÇáÞÏíãÉÑÇÈíå ÈáÎí æÊÍØíã ÞÈÑåÇ Ýí ãÒÇÑ ÔÑíÝ) Çáí ÇáÊÈÑíÑÇÊ ÇáÊí íÓæÞæäåÇ áÇÖÝÇÁ ÇáãÕÏÇÞíÉ Úáí ÇÚãÇáåã ÇáÞÈíÍÉ¡ ÝÇääÇ äÑí ÇáÚÌÈ ÇáÚÌÇÈ. ÝåÐÇ ãæáæí Ìáíá Çááå ãæáæí ÒÇÏå ÇáãÏÚí ÇáÚÇã ááÅãÇÑÇÉ ÇáÇÓáÇãíÉ íÞæá Ýí ãÞÇÈáÉ ÕÍÝíÉ ÇÌÑÇåÇ ãÚå ÇáÕÍÇÝí ÇáÈÇßÓÊÇäí ÇÍãÏ ÑÇÔÏ Ýí ßÇÈæá Ýí íæäíæ1997 ÊÝÓíÑÇ áÞÑÇÑãäÚ ÇáÇäÇË ãä ÇáÊÚáíã Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÇáãÚÇåÏ¡ Çä ÇáãÑÃÉ ÇÐÇ ÓõãÍ áåÇ ÈÇáÎÑæÌ æÇáÇáÊÍÇÞ ÈÇáãÏÇÑÓ ÓæÝ ÊÒäí Ãæ ÓæÝ ÊØÇáÈ ÈÇáãÒíÏ ãä ÇáÍÞæÞ ÏÇÎá ÇáÇÓÑÉ æÈãÇ íÞáÈ ÇáãæÇÒíä ÝÊÕÈÍ ÇáãÑÃÉ ÑÌáÇ æÇáÑÌá ÇãÑÃÉ ãËáãÇ íÍÏË Ýí ãÌÊãÚÇÊ ÇáÛÑÈ ÇáßÇÝÑÉ¡ ÇãÇ áãÇÐÇ ÊãäÚ ÇáãÑÃÉ ãä ÇáÊÒíä æÇáÊÚØÑ æÇÑÊÏÇÁ ÎØæØ ÇáãæÖÉ ÝáÃäåÇ .. æÇáÍÏíË áÓÚÇÏÉ ÇáãÏÚí ÇáÚÇã – ÓæÝ ÊÈÏæ ÈÐáß ÌãíáÉ Ýí äÙÑ ÒæÌåÇ æÈÇáÊÇáí íäÕÑÝ ÇáÃÎíÑ Úä ÇáÌåÇÏ Çáí ÇáÇÓÊãÊÇÚ ÈåÇ.æßÇä ãä äÊíÌÉ åÐå ÇáåæÇÌÓ æÇáÔßæß ÇáÊí ÊÝíÖ ãä ÇáÑÄæÓ ÇáØÇáÈÇäíÉ Çä Êã ãäÚ ÇáäÓÇÁ ãä ÇáÚãá æÇáÊÚáíã æÈãäÚåä áã ÊÛáÞ ãÏÇÑÓ ÇáÈäÇÊ ÝÍÓÈ æÇäãÇ ÚÏÏ ßÈíÑ ãä ãÏÇÑÓ ÇáÈäíä áÃä ÇáÊÚáíã ÝíåÇ ßÇä íÊã Úáí íÏ ãÏÑÓÇÊ ÇÝÛÇäíÇÊ¡ æåßÐÇ ÍØãÊ ÍÑßÉ ØÇáÈÇä ÈÌÑÉ Þáã ÌåæÏ ÓäæÇÊ ØæíáÉ Ýí ãÌÇá ãÍæ ÃãíÉ ÇáÇÝÛÇäíÇÊ æÊÍÏíÏÇ Êáß ÇáÌåæÏ ÇáÊí ÈÇÔÑåÇ ÇÍÏ ÇãÑÇÁ ÇáÌåÇÏ ÇÓãÇÚíá ÎÇä Ýí ÇÞáíã åíÑÇÊ. Ëã åÐÇ åæ ÇáãáÇ ãÍãÏ ÍÓä ÃÍÏ ÑãæÒØÇáÈÇä ÇáßÈÇÑ íÞæá Ýí ãÞÇÈáÉ ÇÎÑí ãÚ ÇáÕÍÇÝí ÇáÈÇßÓÊÇäí ÇáãÐßæÑ ÇäÝÇ ÑÏÇ Úáí ÓÄÇá Íæá ãäÚ ÇáäÇÓ ãä ÇáÊÑÝíå Úä ÇäÝÓåã ÈÇáÛäÇÁ æÇáãæÓíÞí æãÔÇåÏÉ ÇáÇÝáÇã¡ äÍä äÞÑ ÈÖÑæÑÉ ÊÑÝíå ÇáäÇÓ Úä ÇäÝÓåã áßä ãä íÑíÏ Ðáß íÓÊØíÚ ÇáÐåÇÈ Çáí ÇáãäÊÒåÇÊ ÇáÚÇãÉ æÇáÊØáÚ Çáí ÇáæÑæÏ ÇáÌãíáÉ ÇãÇ æÒíÑ ÊÑÈíÉ ØÇáÈÇä ÇáãáÇ ÚÈÏ ÇáÍäíÝ ÝÞÏ ÑÏ ÈÞæáå: Çä ÇáãæÓíÞí ÊÔæÔ Úáí ÇáãÓáã æÊÏãÑ ÚÞáå æÊÕÑÝå Úä ÇáÐßÑ æÇáÚÈÇÏÉ æÇáÊÃãá Ýí ãÚÌÒÇÊ ÇáÎÇáÞ æÐáß Ýí ÊÕÑíÍ áæßÇáÉ ÇÓæÔíÊÏ ÈÑÓ Ýí 8 ÏíÓãÈÑ 1996. æÝí ãÞÇÈáÉ ÇÌÑÊåÇ ãÌáÉ ÝÇÑÇíÓÊÑä Çíßæäæãß ÑíÝíæ ÇáÕÇÏÑÉ Ýí åæäÛ ßæäÛ Ýí ãÇíæ 1997 ÚÈÑ ãÑÇÓáåÇ ÇáãÓáã Ýí ÈÇßÓÊÇä ãÚ ÇáãÏÚæ ÚÈÏ ÇáÑÔíÏ ÇÍÏ ÑãæÒ ØÇáÈÇä ÇáãßáÝ ÈÞíÇÏÉ ÞæÉ ãÍÇÑÈÉ ÇáãÎÏÑÇÊ Ýí ÞäÏåÇÑ¡ íÞæá ÇáÃÎíÑ ãÊÍÏËÇ ÈÝÎÑ Úä ØÈíÚÉ Úãáå – æåí ÝÑíÏÉ ÍÞÇ- Çäå ãßáÝ ÈãäÚ ÒÑÇÚÉ ÇáÍÔíÔ Úáí ÇÚÊÈÇÑ Çäå íÓÊåáß ãä ÞÈá ÇáÇÝÛÇä ÇáãÓáãíä¡ áßäå ÛíÑ ãÚäí ÈÍÙÑ ÒÑÇÚÉ ÇáÇÝíæä áÇäå íÕÏÑ Çáí ÇáÎÇÑÌ æíõÓÊåáß ãä ÞÈá ÇáßÝÇÑ æíÏÑ ÏÎæáÇ ßÈíÑÉ Úáí ÇáãæÇØä¡ æãÇáã íÞáå ÇáãÓÄæá ÇáØÇáÈÇäí åæ Çä ÍÑßÊå åí ÇáãÓÊÝíÏÉ ÇáÃæáí ãä ÊÌÇÑÉ ÇáÇÝíæä áÇäåÇ ÊÝÑÖ ÚáíåÇ ÒßÇÉ ÇáÏÎá æÈäÓÈÉ ÊÊÌÇæÒ ÇáäÓÈÉ ÇáÔÑÚíÉ (2¡5 ÈÇáãÇÆÉ) Çáí ÍæÇáí 20 ÈÇáãÇÆÉ ÈÍÓÈ ãÇ íÎÈÑäÇ ÇáÕÍÇÝí ÇáÈÇßÓÊÇäí ÇáãÓáã ÇÍãÏ ÑÇÔÏ Ýí ßÊÇÈÉ ÇáÞíã ÇáÕÇÏÑ ÍÏíËÇ ÊÍÊ ÚäæÇä ØÇáÈÇä ÇáÇÓáÇã æÇáÈÊÑæá æÇááÚÈÉ ÇáßÈÑí ÇáÌÏíÏÉ Ýí ÂÓíÇ ÇáæÓØí (ÕÝÍÉ 118) æãä åäÇ áã íßä ÛÑíÈÇ ÈÑæÒ ÇÝÛÇäÓÊÇä Ýí Ùá Íßã ØÇáÈÇä Çáí ÇáãÑÊÈÉ ÇáÃæáí Ýí ÞÇÆãÉ ÇáÏæá ÇáãäÊÌÉ æÇáãÕÏÑÉ ááÃÝíæä Ýí ÇáÚÇáã æÈÝÇÑÞ æÇÖÍ Úä ÇáÏæá ÇáÊí ÚÑÝÊ ÊÞáíÏíÇ Ýí åÐÇ ÇáãÌÇá ãËá ÈæÑãÇ æÈáÏÇä ÇáãËáË ÇáÐåÈí æåí áÇæÓ æßãÈæÏíÇ æÊÇíáÇäÏ. ÍíË ÞÏÑÊ ÇáÇÍÕÇÆíÇÊ ÇáÕÇÏÑÉ ãä ÇáãäÙãÇÊ ÇáÏæáíÉ ÇáãÚäíÉ ÍÌã ÇáÇäÊÇÌ ÇáÇÝÛÇäí (ÅäÊÇÌ ÇãÇÑÉ ØÇáÈÇä ÈÇÚÊÈÇÑåÇ ÊÓíØÑ Úáí 90 ÈÇáãÇÆÉ ãä ÇÑÇÖí ÇÝÛÇäÓÊÇä) ãä ÇáÓãæã Ýí ÇáÚÇã ÇáãÇÖí æÍÏå ÈÍæÇáí 4600 Øä ãÊÑí Çí ãÇ íÚÇÏá 75 ÈÇáãÇÆÉ ãä ÇÌãÇáí ÇáÇäÊÇÌ ÇáÚÇáãí ÈÚÏ Çä ßÇä ÇáÑÞã áÇ íÊÌÇæÒ 2200 Øä ãÊÑí Ýí ÓäÉ 1996 ÇáÐí ÔåÏ æÕæá ØÇáÈÇä Çáí ÇáÓáØÉ. æÝí åÐÇ ÏÍÖ áÇÝÊÑÇÁÇÊ ÚÒíÒ ÇáÑÍãä æÛíÑåÇ ãä ÇáØÇáÈííä æÇäÕÇÑåã ÇáÚÑÈ ÇáÐíä íÞæáæä Çä ãÇ íÏÚí ÈÇáÇãÇÑÉ ÇáÇÓáÇãíÉ ÍÙÑÊ ÇäÊÇÌ æÊÕÏíÑ ÇáÓãæã. æÈÇáÇãßÇä ÇíÑÇÏ ÇáãÒíÏ ãä ÇáÃÏáÉ Úáí ÌÑÇÆã ØÇáÈÇä æÃÚãÇáåÇ ÇáãÎÌáÉ ÈÍÞ ÈáÏ ßÇä Ãåáå Úáí ÇáÏæÇã ãÓáãíä ãáÊÒãíä æÊÞÇå æßÇäÊ áÊÚÇáíã ÇáÇÓáÇã æÊØÈíÞÇÊåÇ Ýíå ãßÇä Úáæí Ïæä Ûáæ æÊÔÏÏ æÇåÏÇÑ áßÑÇãÇÊ ÇáäÇÓ¡ Çáí Çä ÌÇÁÊ Êáß ÇáÍÑßÉ ÇáÈÇÆÓÉ Çáí ÇáÓáØÉ áÊÊÕÑÝ æßÃäãÇ ÇáÇÓáÇã æõáÏ Úáí íÏåÇ Ýí ÓäÉ ¡1996 áßääÇ äßÊÝí ÈåÐÇ ÇáÞæÉ æäÞæá áÇÎæÊäÇ ÇáÇÝÛÇä ÇáØíÈíä ÇáÕÇÈÑíä Çä ÚãÑ ÇáÙáã ÞÕíÑ æÓæÝ íäÌáí ÇáÙáã ÞÑíÈÇ æÃä ÇáÚÇáã ßáå íÚÑÝ Çä ãÇÊÊÔÏÞ Èå ÍÑßÉ ØÇáÈÇä ãä ÇäåÇ ÇÓÊØÇÚÊ ÊÃãíä ÇáÇÓÊÞÑÇÑ Ýí ÈáÇÏßã æÇÎÖÇÚåÇ áÓáØÉ ãÑßÒíÉ æÇÍÏÉ áã ÊÓÊÝÊæÇ Ýíå æÇäãÇ ÌÇÁ ßäÊíÌÉ ááÞãÚ ÇáÐí æáÏ ÇáÎæÝ æÇáÑÚÈ Ýí äÝæÓßã¡ æáÇÓíãÇ ÞãÚ ÇÎæÇäßã ÇáÔíÚÉ Ýí ãÒÇÑ ÔÑíÝ æÛíÑåÇ æÈÕæÑÉ ÊæÇÒí ÞãÚ ÇáÕÑÈ áãÓáãí ÇáÈæÓäÉ æßæÓæÝæ ØÈÞÇ áÔåÇÏÇÊ ÇáÂáÇÝ ãä ÇáãåÌÑíä æÇáãÔÑÏíä Ýí Ïæá ÇáÌæÇÑ æÃæÑæÈÇ.
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