20 avril 2001

البداية

 

 

 

 
TUNISNEWS
Nr 350 du 20/04/2001
 

 .

LES TITRES DE CE JOUR:

  1. LA GREVE DE FAIM S’ETEND AUX PRISONS DE TUNIS ET D’AL HAOUEREB.

  2. Journée Québécoise Canadienne pour la libération de maître Néjib Hosni
  3. C.R.L.D.H.Tunisie: Déchaînement de la police tunisienne  contre les défenseurs des droits de l’homme

  4. Khaled BEN M’BAREK:L’étau se reserre autour de Maître Anouar KOUSRI
  5. Dr SALAH KARKER :Oh ! Démocrates de mon pays, Laissez moi parler librement !

  6. Appel de la « Direction Légitime » du PSL aux Partis et Organisations Membres de l’Internationale Libérale

  7. MOHAMED TALBI  ISLAM & DEMOCRATIE

  8. ãÍãÏ ÈæÞãÑÉ ÇáãÓÊÔÇÑ ÇáÅÚáÇãí Ýí ÇáÓÝÇÑÉ ÇáÊæäÓíÉ ÈáäÏä íÑÏ Úáì ÑÔíÏ ÎÔÇäÉ Ýí ÈÑíÏ ÇáÞÑÇÁ ÈÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ  !

   

MALGRE LES DENEGATIONS DU DIRECTEUR DES SERVICES PENITENTIERS SUR LE CANAL AL JAZEERA, LE CDPPT AFFIRME QUE LA GREVE DE FAIM S’ETEND AUX PRISONS DE TUNIS ET D’AL HAOUEREB.

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 áÌäÉ ÇáÏÝÇÚ Úä ÇáãÓÇÌíä ÇáÓíÇÓííä Ýí ÊæäÓ Comité de Défense des Prisonniers Politiques en Tunisie 

Tel : 00 33 1.48.35.49.80    GSM : 00 33 6.20.48.57.73بريدك الالكتروني: cdppt@hotmail.com

 
ASSOCIATION DES DROITS DE LA PERSONNE AU MAGHREB
330 –2660 Southvale Cres. Ottawa, ON K1B 4W5 Canada


26 avril 2001

Journée Québécoise Canadienne pour la libération de maître Néjib Hosni

Maître Nejib HOSNI purge, aujourd’hui à la prison du Kef en Tunisie, une peine d’emprisonnement de 5 ans et demi pour avoir défendu avec intransigeance le droit et les libertés en Tunisie.

Membre dirigeant du Conseil National pour les Libertés en Tunisie depuis sa fondation, il subit une persécution systématique depuis 1992 pour ses activités de défense des droits humains alors qu’il était secrétaire général de la section du Kef de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme et membre de la section tunisienne d’Amnistie International,

Âgé de 47 ans et père de cinq enfants, cet avocat s’est toujours battu avec beaucoup de courage et de détermination contre les dérives du pouvoir policier tunisien et particulièrement contre la torture. Il fut l’un des rares avocats tunisiens en 1991 à  se constituer dans la vague de procès politiques et à dénoncer les tortures systématiques pratiquées sur les prisonniers politiques et leurs familles qui ont visé particulièrement les islamistes.

Il était surtout fiché par les autorités tunisiennes pour être la cheville ouvrière de nombreux rapports sur l’état des libertés en Tunisie, de 1991 à 1994, repris par les organisations internationales des droits de l’homme, principalement AMNISTIE INTERNATIONAL ».

Il est l’otage pris par Ben Ali pour punir les défenseurs des droits humains de leur témoignage sur les violations systématiques du droit et de la loi en Tunisie.

Me HOSNI risque de ne pas connaître la liberté avant juin 2OO6 si nous ne réagissons pas avec fermeté

.

Nous appelons tous les Avocats Québécois et Canadiens, tous les hommes épris de liberté à se mobiliser le 26 avril 2001 pour la libération de maître Néjib Hosni – Afin d’exiger sa libération inconditionnelle et immédiate.

Une délégation composée de personnalités d’avocats membres du barreaux de Québec et des ONG vont soumettre l’appel international au consul général de Tunisie à Montréal.

rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal

511, Place d’arme

le Jeudi 26 avril 2001 à 12h30

INFORMATION : 613 – 736 8349

 
C.R.L.D.H.  Tunisie
COMMUNIQUÉ


 

C.R.L.D.H.  Tunisie
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
 

Déchaînement de la police tunisienne  contre les défenseurs des droits de l’homme

.

Souhayr Belhassen,  victime d’une nouvelle  agression policière,  Anwar Kosri physiquement menacé 

La violence policière est-elle devenue l’unique moyen de « dialogue » avec les défenseurs des droits humains en Tunisie ?

 

La réponse vient d’être donnée pas plus tard qu’aujourd’hui, à 19 heures françaises, 18 heures tunisiennes. A l’occasion d’une réunion de solidarité avec le peuple palestinien appelée par le CNLT, un impressionnant dispositif policier s’est déployé dans le quartier, à l’entrée du local du CNLT qui se trouve en plein centre de Tunis, à Bab Jédid,. Munis, pour certains, de caméras et d’appareils photos pour ficher les militants, des groupes composés d’une dizaine de policiers en civil chacun,  ont pris en chasse les militants pour les empêcher par la force d’accéder au lieu prévu de la réunion. Souhayr Belhassen, vice-présidente de la LTDH,  a été violemment prise à partie par un groupe de policiers qui, dans un pays où le régime prétend à grands renforts de propagande être « le protecteur» de la femme, se sont mis, pour la deuxième fois en une semaine, à la rouer de coups. Khédija Cherif pour sa part a reconnu l’agent qui l’a sauvagement agressée et dont le ministre des Droits de l’homme et de la Communication a prétendu, dans son interview au quotidien Le Monde du 6 avril 2001, qu’il a été sanctionné. Les autorités tunisiennes démontrent ainsi, encore une fois, qu’ils ont érigé le mensonge et le cynisme au rang d’une politique d’Etat.

Anwar Kosri, vice-président de la LTDH et défenseur infatigable des droits de l’homme a été lui aussi pris en chasse par des agents des services de renseignements avec à leur tête, Mounir Khalafoui, le chef local des services de renseignements à Bizerte (60 km de Tunis. Ce dernier entouré de plusieurs agents n’a cessé de proférer des menaces persistantes contre Anwar Kosri  qui a plaidé, hier en appel, dans l’affaire de Ridha Jeddi, un jeune, décédé dans les locaux de la police de Menzel Bourguiba. Deux agents ont été condamnés, en première instance à 2 ans de prison ferme. Les policiers n’ont à l’évidence pas admis que leurs collègues tortionnaires soient poursuivis et condamnés par la justice, pourtant, connue pour sa soumission au pouvoir. Cet harcèlement s’est étendu aux clients de Maître Kosri dont certains sont littéralement traumatisés par des agents qui veulent les contraindre à ne plus faire appel à l’avocat.  C’est, entre autres, le cas  du frère et de la mère ( âgée de 70 ans ) de Mounir Chouchane détenu politique en grève de la faim depuis quatre jours comme de dizaines d’autres détenus appartenant au mouvement En Nahdha.

Le climat oppressant et traumatisant que les autorités imposent aux défenseurs des droits de l’homme est devenu une menace réelle sur la vie même des personnes. Une autre illustration s’il en est besoin est le décès, le mardi dernier suite à une crise cardiaque, de Abdelkarim El Farjani président de la section de la LTDH à Hammamet. Agé de 46 ans, père de quatre enfants, il a assisté à une réunion syndicale houleuse pendant laquelle il a été pris à partie par des policiers.

Encore une fois, le régime tunisien dévoile sa véritable intention de faire de la  violence policière un choix constant destiné à faire taire toute opinion différente ou critique.

Cette politique n’entame en rien la détermination des défenseurs des droits humains. Mokhtar Trifi, président de la LTDH, Sihem Ben Sedrine , porte-parole du CNLT, Bochra Bel Haj Hamida, présidente de l’ATFD entourés des militants de leurs associations respectives l’ont démontré en étant présents et en affirmant haut et fort, à l’instar de Khédija Cherif, qu’ils continuent leur lutte pour le respect des libertés et les droits de l’homme. Le CRLDHT tout en saluant le courage de ces militants dénonce avec force la violence policière et exige qu’il soit mis fin à cette dérive  lourde de tous les dangers.

Paris, le 20 avril 2001

 
 
UN COMMUNIQUE URGENT DE KHALED M’BAREK COORDINATEUR DU CIDT-TUNISIE

 L’étau se reserre autour de Maître Anouar KOUSRI

Maître KOUSRI est président de la Section de Bizerte de la Ligue tunisiennes des Droits de l’Homme. Il est également le défenseur de la famille de Ridha Jeddi, jeune homme décédé lors de sa farde à vue à Menzel Bourguiba il y a quelques mois.
Dans ses plaidoiries, suivies de près par la police politique et la milice du parti au pouvoir, Maître KOUSRI a refusé de faire preuve de la moindre complaisance à l’égard des policiers assassins et de leur hiérarchie.
L’audience devant la cour d’appel a vu défiler, autre Maître KOUSRI, les avocats Abbou, Jmour et Ziadi, qui ont plaidé dans le même sens que leur confrère.
Mais c’est surtout Anouar KOUSRI qui est visé par la milice locale menée par le dénomméMounir Khalfaoui, chef du poste de police de Bizerte.
Maître KOUSRI, dont les locaux privés et de travail sont sous surveillance constante, subit une filature de tous les instants, de jour comme de nuit. Il a dit craindre une AGRESSION PHYSIQUE IMMINENTE.On voudrait l’amener à laisser tomber la cause des victimes. Mais il n’est pas le genre à céder.
Tous ceux et celles qui peuvent l’appeler, signifieront aux « grandes oreilles » qu’il n’est pas isolé et qu’ils s’exposent à la réprobation internationale s’ils venaient à attenter à son intégrité physique.
Maître KOUSRI est (difficilement) joignable au (00 216 9) 441 165 (Portable)
                                    ou au (00 216 2) 436 534 (Bureau)

Merci à tous ceux qui appelleront Anouar KOUSRI. Il en vaut la peine.

Khaled BEN M’BAREK, Coordinateur du CIDT-TUNISIE   

 
Dr SALAH KARKER 

Oh ! Démocrates de mon pays.

Laissez moi parler librement !


          Ce qu’on reproche au Général, entre autres, c’est qu’il n’est pas fait pour gouverner un pays. On lui reproche aussi la dictature, le totalitarisme, la pensée unique dans le pays, le piétinement de toute sorte de droit de l’homme, et bien sûr et surtout la corruption qui a ravagé tout le pays.

          Une opposition, digne de ce nom, doit être complètement saine de toutes ces maladies, Elle doit être l’antithèse de ce qu’est le Général et son régime corrompu jusqu’à la moelle. Pour cela, il ne suffit pas de tenir seulement des beaux discours comme le régime tunisien. En effet il est passer maître dans ce domaine. Ceci montre bien aussi que les beaux discours seuls, ne constituent pas une preuve d’honnêteté et intégrité politique.

          Une opposition qui croit vraiment aux libertés, à la démocratie, à l’alternance du pouvoir, au respect d’autrui, à la différence du discours et au respect des droits de l’homme; ne doit pas se contenter de revendiquer ces nobles valeurs et d’en faire l’éloge. Elle serait bien plus crédible en les appliquant et en les respectant au quotidien aussi bien public que dans ses relations internes. Plutôt que d’appeler à la démocratie, une opposition doit l’appliquer d’une façon complètement transparente lors de constitution de ses institutions, et la prise de ses décisions importantes. Au lieu d’appeler à l’alternance sur le pouvoir, elle doit elle-même vivre cette conviction dans le choix de ses dirigeants, chaque fois que l’occasion se présente à elle pour le faire. Quant à son attachement au droit à la différence, elle doit le concrétiser à l’intérieur de ses rangs par la reconnaissance effective de ce  droit. Comment peut-on réclamer au régime de Ben Ali d’accepter l’existence d’une opposition, si au sein même de celle-ci tout discours autre que celui de sa direction est violemment combattu ?

          Il est extrêmement facile de tenir un discours alléchant promettant le paradis sur terre, mais il est certainement plus difficile de le traduire dans la réalité. Notre chère Tunisie n’a pas besoin aujourd’hui de beaux discours car elle en a trop entendu, mais elle a besoin d’un changement radical dans les pratiques. Ce qui va changer la réalité répressive et dictatoriale dans le pays ne sont pas les beaux discours mais c’est la capacité d’instaurer une nouvelle réalité démocratique et de liberté. Ceci n’est possible certes que pour ceux qui en sont très bien convaincus et très bien rodés et expérimentés. 

          Moralité de l’histoire, rien ne doit nous empêcher d’affronter la réalité en face et de se poser avec toute audace la question suivante : Dans notre chère Tunisie, où tout le monde réclament maintenant les libertés et la démocratie, est ce qu’il y a une composante de l’opposition, à part le Conseil National des Libertés et la Ligue Tunisienne de la Défense des Droits de l’Homme, qui a appris à ses membres et à ses sympathisants une vraie culture démocratique, ou qui a fait preuve d’un vrai comportement démocratique digne de ce nom ou qui a donné le bon exemple en la matière.

          Il en découle de cet article, que la position selon laquelle pour qu’une soi-disant unité de l’opposition dans son combat contre le régime dictatorial soit sauvegardée, toute attitude critique, vis à vis d’elle, même objective et positive, doit être totalement évitée. Une telle vue ne peut pas être constructive et ne peut jamais servir ses vrais intérêts, encore moins ceux du pays, car rien ne vaut l’esprit critique objectif.

 

                                                                   Salah KARKER

                                                                      14 avril 2001

 

Parti Social Libéral

Direction Légitime

Membre de l’Internationale Libérale

partisocialliberal@free.fr


 

                                                         Paris, 19 Avril 2001 

Appel de la Direction Légitime du PSL aux Partis et Organisations Membres de l’Internationale Libérale.

 

Démocrates libéraux, 

La Direction Légitime du Parti Social Libéral, élue démocratiquement le 21 Mars 1998 suite à un mouvement de réforme amorcé le 27 Septembre 1997, vous appelle de toute urgence à agir auprès du Bureau Exécutif de l’Internationale Libérale afin que la rencontre imminente annoncée par la presse officielle tunisienne entre l’un de ses membres à Bruxelles et le nommé Mounir el Beji soit confinée, si elle doit avoir lieu, dans ses limites d’initiative privée qui n’engage en rien l’Internationale libérale.

La présidence de l’Internationale libérale a été saisie par nos soins à maintes reprises, de manière très explicite, des raisons politiques qui nous ont contraints, en tant que Direction Légitime du PSL, à l’exil et à la clandestinité. L’absence de prise de position solonnelle, de la part du Bureau Exécutif de l’Internationale Libérale concernant l’état de délabrement total des libertés fondamentales ainsi que la situation critique des militants authentiques de la famille politique libérale en Tunisie, nous préoccupe au plus haut point.

Au moment où la quasi totalité des Organisations Internationales engagées dans la défense des Droits Humains, où le Parlement Européen, les Institutions Onusiennes, la presse internationale et même certains alliés historiques du Parti au pouvoir marquent très nettement leur distance à son égard par la condamnation de sa politique répressive, le nommé Mounir el Beji invite l’opposition, dans les colonnes de la presse tunisienne, à une alliance avec le Parti-Etat criminel(2).

Au même moment où plus d’un millier de prisonniers d’opinion sont à leur cinquième journée de grève de la faim, en protestation notamment contre les conditions inhumaines dans lesquelles ils sont incarcérés depuis 1990, les défenseurs des Droits Humains sont l’objet de toute sorte de brimades et autres mesures coercitives, la presse, la magistrature et les associations sont totalement baillonnées .

Recevoir l’émissaire et l’allié inconditionnel du Général Zine el Abidine Ben Ali serait une erreur politique, grave de conséquences non seulement sur l’avenir de la dynamique libérale authentique en Tunisie mais aussi et surtout sur le combat que mènent les forces de progrés tunisiennes, toutes tendances confondues, depuis une décennie, pour une Tunisie laïque, démocratique et républicaine.

 

Démocrates libéraux,

Il vous appartient d’agir de la manière la plus fidèle aux principes et idéaux qui nous rassemblent en :

– adressant à la présidence de l’Internationale libérale le texte du présent appel assorti de votre aval,

– demandant à la Présidence de l’Internationale libérale de convoquer le Bureau Exécutif pour une réunion urgente qui décidera de :

·        dépêcher en Tunisie une Commission d’enquête qui aura à statuer sur la situation des Droits de l’Homme,

·        prendre une position solonnelle et claire par rapport à la dérive policière du régime en Tunisie,

·        mettre en place un dispositif de suivi en faveur de la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers d’opinion en Tunisie.

·        exiger la libération et la réhabilitation en leurs droits des Défenseurs des Droits Humains

·        exiger la traduction des tortionnaires du Parti-Etat ainsi que leur commanditaires devant un tribunal pénal international.

(1)Echourouk du 19 Avril 2001

(2)Echourouk du 10 Avril 2001

 

Pour la Direction Légitime du PSL :

Le Porte Parole :

Adel ZITOUNI

Pour information copie à

HCDHNU

FIDH

LDH

LTDH

Amnystie Internationale

Human Right Watch

RSF

                                                                                       

 
MOHAMED TALBI  ISLAM & DEMOCRATIE

Le docteur Mohamed talbi sera l’invite de la chaine Al Mustakillah ce dimanche  22 avril, a 13,30 heure de Tunis.
 
Dr. Mohamed talbi will talk about the future of Democracy and Islam in Tunisia this coming sunday 22 april.
He will be the guest of « al-Maghrib al-Kabir » in Al Mustakillah Television from London.
This rare and unique interview will be on air at 13,30 Tunis time.
 

 
ãÍãÏ ÈæÞãÑÉ ÇáãÓÊÔÇÑ ÇáÅÚáÇãí Ýí ÇáÓÝÇÑÉ ÇáÊæäÓíÉ ÈáäÏä íÑÏ Úáì ÑÔíÏ ÎÔÇäÉ Ýí ÈÑíÏ ÇáÞÑÇÁ ÈÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ áíæã 20 ÃÝÑíá 2001 !


ÇáÏíãæÞÑÇØíÉ ÇáÊæäÓíÉ
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ÇÍÊæì ãÞÇá ÑÔíÏ ÎÔÇäÉ ÇáæÇÑÏ Ýí ÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ Ýí 12 äíÓÇä (ÇÈÑíá) ÇáÌÇÑí Úáí ÚÏíÏ ÇáãÈÇáÛÇÊ æÇáãæÇÞÝ ÇáÈÚíÏÉ ßá ÇáÈÚÏ Úä ãÞÇííÓ ÇáãæÖæÚíÉ æÇáäÒÇåÉ ÇáÕÍÇÝíÉ. Ýåæ íÍÇæá ÊÞÏíã ÇáæÖÚ ÇáÓíÇÓí Ýí ÊæäÓ ßãÇ áæ ßÇä Úáí ÍÇÝÉ ÇáÇäÝÌÇÑ. æåæ íÊÍÏË Úä ÊÚÇáí ÃÕæÇÊ ÇáÇÍÊÌÇÌ ãÊæÞÚÇð ãÒíÏÇð ãä ÇáÇÍÊÞÇä Úáí ÃÓÇÓ ÈíÇä íÕÏÑ ãä åäÇ æÂÎÑ ãä åäÇß áãÌãæÚÇÊ ãÌåÑíÉ áÇ ÊãËá Ãí ËÞá ÏÇÎá ÇáãÌÊãÚ ÇáÊæäÓí.
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ãóä áÇ íÊãäí ãä ÇáÊæäÓííä Çä íßæä ÇáæÖÚ Ýí ÈáÏå Úáí ÇáÕæÑÉ ÇáæÑÏíÉ ÇáÊí ÊÖãäåÇ ÑÏ ÇáÓÝÇÑÉ ÇáÊæäÓíÉ Ýí áäÏä¿ áßä ÇáæÇÞÚ ÛíÑ Ðáß ÈÏáíá Ãä ÇáÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí ÇäÊÞÏ ÚáäÇð ÇáÅÚáÇã ÇáãÍáí æÇÚÊÈÑ Ãä ÞÑÇÁÉ ÕÍíÝÉ æÇÍÏÉ íÛäí Úä ÞÑÇÁÉ ÌãíÚ ÇáÕÍÝ ÇáÃÎÑí áÊØÇÈÞ ãÖÇãíäåÇ. æÇáÓÈÈ Ãä ÃÕæÇÊ ÇáÇÍÊÌÇÌ ÇáÊí ÃÔÇÑ ÅáíåÇ ÇáÑÏ áÇ ÊÌÏ ØÑíÞåÇ ááÊÚÈíÑ Ýí ÈáÏåÇ ÝÊáÌà Çáí æÓÇÆá ÇáÅÚáÇã ÇáÎÇÑÌíÉ¡ Ýåá åÐå ÚáÇãÉ ÕÍÉ ¿
æåá ãä ÚáÇãÇÊ ÇáÕÍÉ ÃíÖÇð Ãäå áÇ ÕÍíÝÉ ãÚÇÑÖÉ ÊÕÏÑ Ýí ÊæäÓ Úáí ÑÛã æÌæÏ ÓÊÉ ÃÍÒÇÈ ãÚÇÑÖÉ ãÑÎÕ áåÇ¿ æÇáÕÍíÝÉ ÇáæÍíÏÉ ÇáÊí ÐßÑåÇ ÇáÑÏ ÕæÏÑ ãäåÇ ÚÏÏÇä ÇÎíÑÇð Ýí ÇáãØÈÚÉ ÞÈá Çä ÊÚÇæÏ ÇáÕÏæÑ ÇáÃÓÈæÚ ÇáãÇÖí¡ áßäåÇ ãÍÑæãÉ ãäÐ ÓäÉ 1998 ãä ÇáÍÕæá Úáí ÇáÏÚã ÇáÚãæãí¡ ÎáÇÝÇð áãÇ ÌÇÁ Ýí ÇáÑÏ¡ æãä ÇáÅÚáÇäÇÊ ÇáÊí ÊÍÊßÑ ÊæÒíÚåÇ Úáí ÇáÕÍÝ ÇáãÍáíÉ ÇáæßÇáÉ ÇáÊæäÓíÉ ááÇÊÕÇá (ÇáÅÚáÇã) ÇáÎÇÑÌí ¡ æãä ÇáÊÚæíÖ Úä ÇÓÊíÑÇÏ æÑÞ ÇáØÈÇÚÉ.
æÃßÏÊ ÇáÊÕÑíÍÇÊ ÇáÃÎíÑÉ áãÓÄæáíä Ýí ÇáÍßæãÉ Çä ÇáæÖÚ ÛíÑ ãÑÖò Ýí ãÌÇáí ÇáÍÑíÇÊ æÇáÅÚáÇã¡ æåí ÃÊÊ ÍÇãáÉ æÚæÏÇð ÈÇáÊÛííÑ ÎÕæÕÇð ÊÍÑíÑ ÇáÅÚáÇã ¡ æãÇ äÔÑÊå ÇáÍíÇÉ ßÇä ãä ÈÇÈ ÇáÊÔÌíÚ Úáí ÇáÓíÑ Ýí åÐÇ ÇáÎíÇÑ¡ áÃäåÇ áíÓÊ ØÑÝÇð Ýí ÇáÌÏá ÇáÊæäÓí – ÇáÊæäÓí ÇáÐí íõÝÊÑÖ Çä íÌÑí Ýí æÓÇÆá ÅÚáÇã ÇáÈáÏ

 
 

äÔÑÊ ÕÍíÝÉ ÇáÊÌÏíÏ ÇáãÛÑÈíÉ Ýí ÚÏÏåÇ ÑÞã 61 ÇáÕÇÏÑ íæã ÇáÃÑÈÚÇÁ 16ãÍÑã 1421 ÇáãæÇÝÞ á11ÃÈÑíá ãä ÚÇã 2001  ÇáãÞÇá ÇáÊÇáí:

 

 

ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÇáÊæäÓíÉ ÊÚÞÏ ãÄÊãÑåÇ ÇáÓÇÈÚ ÈÈÑíØÇäíÇ

ÊÌÏíÏ ÇáËÞÉ Ýí ÇáÔíÎ ÑÇÔÏ ÇáÛäæÔí æÇáÏÚæÉ Åáì ÇáãÕÇáÍÉ ÇáæØäíÉ ÇáÔÇãáÉ

ÚÞÏÊ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÊæäÓíÉ ãÄÎÑÇ ãÄÊãÑåÇ ÇáÓÇÈÚ ÈÇáÏíÇÑ ÇáÈÑíØÇäíÉ ÊÍÊ ÔÚÇÑ: «ÊÍÞíÞ ÇáÇäÝÊÇÍ ÇáÓíÇÓí Úáì ÞÇÚÏÉ ÇáãÕÇáÍÉ ÇáæØäíÉ ÇáÔÇãáÉ». æßãÇ ÌÇÁ Úáì áÓÇä Ð. ÚÇãÑ ÇáÚÑíÖ ÑÆíÓ ÇáãßÊÈ ÇáÓíÇÓí áÍÑßÉ ÇáäåÖÉ Ýí ÇáäÏæÉ ÇáÕÍÝíÉ ÇáÊí ÃÚÞÈÊ ÇäÊåÇÁ ÃÔÛÇá ÇáãÄÊãÑ ÇáãÐßæÑ ÈÇáÚÇÕãÉ áäÏä¡ ÝÅä åÐÇ ÇáÃÎíÑ ÞÏ ÃÞÑ ãÌãæÚÉ ãä ÇáæËÇÆÞ ÇáÃÓÇÓíÉ æÃÏÎá ÊÚÏíáÇÊ Úáì äÕæÕåÇ ÇáÞÇäæäíÉ¡ æÃäå ÌÇÁ ÈÚÏ äÍæ ÚÇãíä ßÇãáíä ãä ÇáÍæÇÑ ÇáÏÇÎáí æÇáãÑÇÌÚÇÊ ÇáÝßÑíÉ æÇáÓíÇÓíÉ¡ ÇáÊí ÌÑÊ Ýí ÃÌæÇÁ ÔæÑíÉ æÏíãÞÑÇØíÉ¡ ÈãÇ íÑÓÎ ãæÞÚ ÇáÔæÑì æÇáÏíãÞÑÇØíÉ Ýí ÊÓííÑ ÇáÍÑßÉ¡ æÈãÇ íËÈÊ ãæÞÚåÇ ÇáÑíÇÏí Ýí ÇáÓÇÍÉ ÇáÓíÇÓíÉ.

æÌÏÏÊ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÇáãÍÙæÑÉ Ýí ÊæäÓ¡ ÇáÊÒÇãåÇ ÈÇáÚãá ÇáÓáãí ÇáãÏäí ÃåÏÇÝÇ ææÓÇÆá. ÍíË ÌÇÁ Ýí ÇáÈíÇä ÇáÕÇÏÑ Úä ÇáãÄÊãÑ ÈÃä «ÇáÓáãíÉ ÌÒÁ áÇ íÊÌÒà ãä ÇáÊÒÇã ÍÑßÊäÇ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌí ÈÃãä ÃãÊäÇ æÔÚÈäÇ¡ æÈÃæáæíÉ ÇáãÕÇáÍÉ ÇáÓíÇÓíÉ ÇáÔÇãáÉ¡ Úáì ÞÇÚÏÉ ÅÕáÇÍ ÝßÑí ÔÇãá¡ íÛáÞ ÃÈæÇÈ ÇáÚäÝ ÇáÓíÇÓí¡ æíÓÏ ÇáØÑíÞ Úáì ÃÓÈÇÈå æãÓÈÈÇÊå ãåãÇ ßÇäÊ».

ßãÇ ÍÑÕ ÇáÈíÇä Úáì ÇáÊÃßíÏ ÈÃä «ÇáÚáäíÉ ÎíÇÑ ÃÓÇÓí áÝÚá ÇáÍÑßÉ¡ æÕÈÛÉ ËÇÈÊÉ áåÇ¡ ÊÊãÇÔì æØÈíÚÉ ãÔÑæÚåÇ ÇáãäÝÊÍ Úáì ÇáãÌÊãÚ ÈãÎÊáÝ ÝÚÇáíÇÊå¡ Åä Ýí ãÓÊæì ÇáÎØÇÈ Ãæ ÇáÊäÙíã». ãÖíÝÇ ÈÃä ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÚáäíÉ áÔÃäåÇ «ÊÄÓÓ áÞíã ÇáÔæÑì¡ æÊÌäÈ ÇáÇÒÏæÇÌíÉ ßããÇÑÓÉ ÓáÈíÉ¡ æÊÌÚá ÝßÑ ÇáÍÑßÉ æßÓÈåÇ ãáßÇ ááãÌÊãÚ æÝÚÇáíÇÊå».

æÃÚÑÈÊ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ãä ÌÏíÏ Úä ÊÔÈËåÇ «ÈÇáÏíãÞÑÇØíÉ ßÅØÇÑ áããÇÑÓÉ ÇáÍÞæÞ ÇáÃÓÇÓíÉ ááãæÇØäÉ¡ æáÅÏÇÑÉ æÍá ÇáÎáÇÝÇÊ Èíä ÇáÃØÑÇÝ ÇáÇÌÊãÇÚíÉ æÇáÓíÇÓíÉ¡ æßÂáíÉ ááÊÏÇæá ÇáÓáãí Úáì ÇáÓáØÉ»¡ ãÈÏíÉ ÇÓÊÚÏÇÏåÇ áÊÞÈá ÊÍÞíÞ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æáæ ÈÔßá ãÊÏÑÌ.

æÃÚÇÏÊ ÇáÍÑßÉ ÇáÊäÈíå Åáì «ÖÑæÑÉ ÇáÊäÓíÞ ãÚ ÇáãÚÇÑÖÉ ÇáæØäíÉ ÇáÌÇÏÉ¡ æÇáÊßÇãá ãÚåÇ Úáì ÞÇÚÏÉ ãØáÈ ÇáÍÑíÇÊ¡ æÅäÖÇÌ ÇáÈÏíá ÇáæØäí ÇáãÔÊÑß». ãäæåÉ Åáì Ãä ãØÇáÈåÇ ÓÊßæä «ãäÏÑÌÉ Öãä ãØÇáÈ ÇáÍÑßÉ ÇáÓíÇÓíÉ Ýí ÇáÈáÇÏ».

ßãÇ ÃÏÇäÊ ÇáäåÖÉ «ßá ÃÕæÇÊ ÇáÅÞÕÇÁ æÇáÇÓÊÆÕÇá ÓæÇÁ ÏÇÎá ÇáÓáØÉ Ãæ ÎÇÑÌåÇ¡ ÇáÏÇÚíÉ Åáì ÍÑãÇä Ãí ØÑÝ ÓíÇÓí ãä ÍÞå ÇáØÈíÚí Ýí ÇáÊÚÈíÑ æÇáÊäÙíã ÇáÓíÇÓí». æÏÚÊ Ýí ÇáãÞÇÈá Åáì «ÇáÇáÊÒÇã ÈÞíãÉ ÇáÇÚÊÏÇá¡ æÇáÈÍË Úä ÇáÞÏÑ ÇáãÔÊÑß ãÚ ÔÑßÇÆäÇ ÇáÓíÇÓííä æÞæì ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí».

æãä ÌÇäÊ ÂÎÑ ÑÝÖÊ ÇáäåÖÉ ÇáãÍÇæáÇÊ ÇáÑÇãíÉ Åáì ÇáÊÌÏíÏ ááÑÆíÓ Òíä ÇáÚÇÈÏíä Èä Úáí áæáÇíÉ ÃÎÑì ÖÏÇ Úáì ãÇ ÊÞÖí Èå äÕæÕ ÇáÏÓÊæÑ ÇáÊí æÖÚåÇ ÈäÝÓå¡ æÎáÇÝÇ áãÇ ÊÚåÏ Èå ÃãÇã ÇáÔÚÈ ãä Ãä «áÇ ãÌÇá áÑÆÇÓÉ ãÏì ÇáÍíÇÉ». æØÇáÈÊ ÍÑßÉ ÇáäåÖÉ ÈÃä «Êßæä ÇáãÍØÉ ÇáÇäÊÎÇÈíÉ áÓäÉ 2004 ãæÚÏÇ ÊÇÑíÎíÇ¡ íãÇÑÓ ÇáÔÚÈ ãä ÎáÇáå ÍÞå ÇáßÇãá Ýí ÇÎÊíÇÑ ÑÆíÓ ÏæáÊå ÈÕæÑÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ÍÑÉ æäÒíåÉ».

æÈÎÕæÕ ãáÝ ÇáÇÚÊÞÇá ÇáÓíÇÓí ÌÏÏÊ ÇáÍÑßÉ ãØÇáÈÊåÇ ÈÇØáÇÞ ÓÑÇÍ ÌãíÚ ÇáãæÞæÝíä æÝí ØáíÚÊåã ÞÑÇÈÉ ÇáÃáÝ ãä ÃÚÖÇÆåÇ æÞÇÏÊåÇ ÇáÞÇÈÚíä Ýí ÛíÇåÈ ÇáÓÌæä ãäÐ ÈÏÇíÉ ÇáÊÓÚíäÇÊ.

æáã íÝÊ ÇáÈíÇä Ãä íÄßÏ Úáì «ãßÇäÉ ÇáãÑÃÉ Ýí ãÔÑæÚ ÇáÍÑßÉ ÇáÊÛííÑí æÇáÍÖÇÑí¡ æÊÚÒíÒ ÍÖæÑåÇ æÊãËíáåÇ Ýí ãÎÊáÝ ÇáãÄÓÓÇÊ ÇáÞíÇÏíÉ¡ æÅäÒÇáåÇ ÇáãäÒáÉ ÇáÑÝíÚÉ¡ ÇáÊí ÎÕåÇ ÈåÇ ÏíääÇ ÇáÅÓáÇãí»¡ ãÔíÏÇ «ÈÏæÑåÇ ÇáãÊÞÏã Ýí ãÚÑßÉÇáßÑÇãÉ æÇáÍÑíÉ Ýí ÊæäÓ æÝí ÇáÔÊÇÊ æÇáãåÇÌÑ».

ÊÌÏÑ ÇáÅÔÇÑÉ Åáì Ãä ÇáãÄÊãÑ ÇáÕÍÇÝí ÔåÏ ÍÖæÑ äÎÈÉ ãä ÑãæÒ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÚÇáãíÉ¡ åÐÇ ÅÖÇÝÉ Åáì ÇáÓíÏ ãÍãÏ ãæÇÚÏÉ ÑÆíÓ ÍÑßÉ ÇáÏíãÞÑÇØííä ÇáÇÔÊÑÇßííä ÇáÊæäÓíÉ ÇáãÚÇÑÖÉ¡ ßãÇ ÃÑÓá ÇáÓíÇÓí æÇáÍÞæÞí ÇáãÚÑæÝ ãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí ÈÈÑÞíÉ ÑÞíÞÉ Åáì ÇáãÄÊãÑ ÇáÕÍÇÝí ÃÑÓáåÇ ãä ÊæäÓ æÍãáÊ ÚäæÇä: «ÈÑÞíÉ ãä ÑåíäÉ Åáì ãäÝíí仡 ÍíË ÌÇÁ ÝíåÇ: «ÃæáÇ: ÇáÊåÇäí ÈÇäÚÞÇÏ ÇáãÄÊãÑ¡ ËÇäíÇ: ÇáæÌÚ ãä ÇäÚÞÇÏå ÎÇÑÌ ÇáæØä. ËÇáËÇ: ÇáÊÃßíÏ Úáì Ãä ÇáÇÎÊáÇÝ áÇ íÝÓÏ ááæÏ ÞÖíÉ¡ ÑÇÈÚÇ: ÇáÅíãÇä ÈÃä ÊæäÓ áßá ÃÈäÇÆåÇ æÈäÇÊåÇ Ýí Ùá ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÍÞæÞ ÇáÅäÓÇä¡ ÎÇãÓÇ: ÇáËÞÉ Ýí ÚæÏÉ ÇáÓíÇÏÉ ááÔÚÈ æÇáåíÈÉ ááÏæáÉ æÇáßÑÇãÉ ááãæÇØä». æÎÊã ÇáãÑÒæÞí ÈÑÞíÊå ÈÔØÑ ãä ÇáÈíÊ ÇáÔÚÑí ÇáãÔåæÑ ááÔÇÚÑ ÇáÊæäÓí ÇáãÚÑæÝ ÃÈí ÇáÞÇÓã ÇáÔÇÈí: «æáÇÈÏ ááíá Ãä íäÌáí».

ÈÞí ÇáÅÚáÇã Ãäå¡ æßãÇ ßÇä ãäÊÙÑÇ¡ ÝÞÏ ÃÚÇÏ ÇáãÄÊãÑ ÇáÓÇÈÚ ÇäÊÎÇÈ ÇáÔíÎ ÑÇÔÏ ÇáÛäæÔí ÑÆíÓÇ áÍÑßÉ ÇáäåÖÉ¡ æÐáß ÈäÓÈÉ %75,63 ãä ÇáÃÕæÇÊ.

 

 

äÔÑÊ ÕÍíÝÉ ÇáÑÃí ÇáÚÇã ÇáßæíÊíÉ Ýí íæã 19 ÃÝÑíá 2001 ÇáÍÏíË ÇáÊÇáí ãÚ ãÏíÑ ãåÑÌÇä ÞÑØÇÌ ÓãíÑ ÈáÍÇÌ 


  

ÓãíÑ ÈáÍÇÌ: ÇáÃÚãÇá ÇáÓíäãÇÆíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÊØá Úáì ÇáÓÇÍÉ ÇáÚÑÈíÉ… «ãÓÊÍíÉ»

 

ßÊÈ ãÏÍÊ ÚáÇã:

 

ÊÚãÑ ÇáÓÇÍÉ ÇáÝäíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÈÇáÇäÌÇÒÇÊ ÇáÊí ÊÄßÏ Úáì Çä ÇáÝäÇä ÇáÊæäÓí íæáí ááÝäæä ÚÇãÉ ÃåãíÉ áÇ ÊÞá Úä Êáß ÇáãæÌæÏÉ Ýí Ãí ÏæáÉ ÚÑÈíÉ ÃÎÑí¡ ÑÛã ãÇ äáÍÙå ãä äÏÑÉ ÇáÃÚãÇá ÇáÊæäÓíÉ Úáì ÇáãÍØÇÊ ÇáÊáÝÒíæäíÉ ÇáÚÑÈíÉ¡ ßãÇ Çä ãåÑÌÇä «ÞÑØÇÌ» ÇáÓíäãÇÆí æÇáãÓÑÍí ÃÎÐ ÍíÒÇð ßÈíÑÇð ãä ÇåÊãÇã ÇáÇæÓÇØ ÇáÝäíÉ æÇáËÞÇÝíÉ áÌÏíÊå æÔãæáíÊå ÇáÚÑÈíÉ æÇáÚÇáãíÉ¡ Çáì ÌÇäÈ ÇáãÔÇÑßÇÊ ÇáÊæäÓíÉ Ýí ÇáãåÑÌÇäÇÊ ÇáÝäíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÈÃÚãÇá ãÊãíÒÉ áãÓäÇ ÝíåÇ ãÏì ÊÞÏã ÇáÝä ÇáÊæäÓí æãÓÇíÑÊå áßá ÇáãÓÊÌÏÇÊ¡ ÝÝí ãåÑÌÇä «ÃíÇã ÇáÓíäãÇ ÇáÚÑÈíÉ ÇáããíÒÉ» ÇáÐí ÇÍÊÖäÊå ÇáÈáÇÏ ÇÎíÑÇ ÊÚÑÝäÇ Úáì ÇáãÎÑÌÉ ßáËæã ÈÑäÇÒ ãä ÎáÇá ÝíáãåÇ «ÛÇÈÉ ÇáãÏÝæä» æåæ Ýíáã ÊÓÌíáí íÍßí ÞÕÉ ÇáØíæÑ æÇáÍíæÇäÇÊ ÇáÊí ÊÚíÔ Ýí «ÛÇÈÉ ÇáãÏÝæä» æåí ãäØÞÉ Ýí ÔãÇá ÇáÓÇÍá ÇáÊæäÓí ÊÈÊÚÏ ÞáíáÇ Úä ÈÍíÑÉ ÓíÏí ÎáíÝÉ¡ Çáì ÌÇäÈ ÇáÝíáã ÇáÑæÇÆí ÇáÞÕíÑ «ßÓæÉ» Èßá ãÇ Ýíå ãä ãÝÇÑÞÇÊ æØÑÇÆÝ ÚÇÔÊåÇ «äÒåÉ» ÇáÊí ÚÇÏÊ Çáì ãÏíäÊåÇ ÈÚÏ ÛíÇÈ Øæíá æÈÚÏ ÇÑÊÏÇÆåÇ áßÓæÉ ÇáÒÝÇÝ ÊÊæå Úä ÃÓÑÊåÇ ÝíÞÇÈáåÇ ÓÇÆÞ ÊÇßÓí íÈÍË ãÚåÇ Ýí Ìæ ãä ÇáÇÍÏÇË ÇáØÑíÝÉ Úä ÃÓÑÊåÇ Ýí ßá ÃÚÑÇÓ ÇáãÏíäÉ¡ æÚáì åÐÇ ÇáÇÓÇÓ ÇáÊÞíäÇ ãÚ ÓãíÑ ÈáÍÇÌ íÍíì Ããíä ÚÇã ÇááÌäÉ ÇáËÞÇÝíÉ ÇáæØäíÉ Ýí ÊæäÓ ãÏíÑ ãåÑÌÇä ÞÑØÇÌ ÇáÓíäãÇÆí æÇáãÓÑÍí¡ áíÍÏËäÇ Úä ÇáÝä ÇáÓíäãÇÆí ÎÇÕÉ æÇáÝäæä ÇáÊæäÓíÉ ÚÇãÉ.
ÃÌÇÈ ÓãíÑ ÈáÍÇÌ íÍì Úä ÓÄÇá íÊÚáÞ ÈäÏÑÉ ÇáÃÝáÇã ÇáÓíäãÇÆíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇáãÔÇåÏÉ Ýí ÏæÑ ÇáÚÑÖ æÇáãÍØÇÊ ÇáÝÖÇÆíÉ ÇáÚÑÈíÉ ÈÞæáå: ÇáÝíáã ÇáÓíäãÇÆí ÇáÊæäÓí íØá Úáì ÇáÓÇÍÉ ÇáÚÑÈíÉ Úáì ÇÓÊÍíÇÁ ÑÛã ÇäÊÔÇÑå ÇáÚÇáãí æÇáÓÈÈ íÚæÏ Çáì ÔÞíä¡ ÇáÃæá ÊæäÓí æÇáËÇäí ÚÑÈí ÇãÇ ÇáÔÞ ÇáÊæäÓí ÝíÊÚáÞ ÈÇááåÌÉ ÇáÊí íÊÍÏË ÈåÇ ÇáÝíáã æåí ÛíÑ ãÝåæãÉ Çáì ÍÏ ãÇ Ýí ÈÚÖ ÇáÈáÏÇä ÇáÚÑÈíÉ¡ ÃãÇ ÇáÔÞ ÇáÚÑÈí¡ ÝíÊãËá Ýí ÚÏã ÝÊÍ ãÌÇáÇÊ ÇáÇÔÊÑÇß æÇáÊÚÇæä ãä ÞÈá ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ ÈÚÖåÇ ÈÈÚÖ Úáì ßá ÇáãÓÊæíÇÊ ÇáÝäíÉ «ÓíäãÇ Ü ãÓÑÍ Ü ÈÑÇãÌ ÊáÝÒíæäíÉ,,,Çáλ.
ÝÍíäãÇ ÊäÊÞá ÇáÃÚãÇá ÇáÊæäÓíÉ Åáì ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí ÓÊßæä ÇááåÌÉ ÇáÊæäÓíÉ æÞÊåÇ ãÝåæãÉ ææÇÖÍÉ æÇáÏáíá Úáì Ðáß Çä ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ ÇáãäÊÔÑÉ æÇáãßÊÓÍÉ ÇáÝÖÇÆíÇÊ ãäÐ ÓäæÇÊ åí ÇáÊí ÊÊãíÒ ÈáåÌÉ ãÝåæãÉ¡ æäÍä äÝåã ÇááåÌÉ ÇáßæíÊíÉ ÈÝÖá ÇáãÓáÓáÇÊ æÇáÈÑÇãÌ ÇáÊí äÔÇåÏåÇ Úáì ÇáÝÖÇÆíÇÊ ÇáÎáíÌíÉ æÇáÚÑÈíÉ¡ ÇÐä ÇáÇäÊÔÇÑ ÇáÝÖÇÆí åæ ÇáÐí íÓÇåã Ýí ÊÞÑíÈ ÇááåÌÇÊ ÇáÚÑÈíÉ æÓåæáÉ ÝåãåÇ áÇäåÇ Ýí ÇáÇÓÇÓ áåÌÇÊ ÚÑÈíÉ Çáì ÍÏ ãÇ.
ßãÇ ÊÍÏË ÈáÍÇÌ íÍíì Úä ãåÑÌÇä ÞÑØÇÌ ãÔíÑÇ Çáì Çäå íäÙã ãÑÉ ßá ÓäÊíä æåæ ÊÙÇåÑÉ ÃÝÑíÞíÉ ÚÑÈíÉ ÝíåÇ ãÌÇáÇÊ ááÍæÇÑ ãÚ ÇáËÞÇÝÇÊ ÇáÚÇáãíÉ ÇáÃÎÑì æÇä åäÇß ÞÑØÇÌ ÇáÕíÝí íäÙã Ýí ÔåÑ íæáíæ æÇÛÓØÓ ãä ßá ÓäÉ ãä ÃÌá ÇÈÑÇÒ æÊÊæíÌ ÇáÇäÊÇÌ ÇáÝäí æÇáËÞÇÝí ÇáÊæäÓí¡ æãä Ëã ÌÚá ÇáãæÇØä ÇáÊæäÓí íÊÎÇØÈ ãÚ ÇáÝäæä ÇáÃÎÑì ÈÅÏÑÇß æÑæíÉ¡ æÇä ÇáãåÑÌÇä íãÊÇÒ ÈÓíÇÓÉ ÊäÙíãíÉ Úáì ãÓÊæì ÚÇá¡ ÍíË íÊã ÇáÊäÓíÞ áå ÞÈá ÓäÉ ßÇãáÉ ãä ÈÏÇíÊå¡ ãÚ ãÍÇæáÉ ÇÏÑÇÌ ÇáÇÓãÇÁ ÇáãÊãíÒÉ Úáì ÇáãÓÊæì ÇáÚÇáãí áÇÔÑÇßåÇ Ýí ÝÚÇáíÇÊå¡ ßãÇ Çä ÇáÊæÌå ÇáÚÑÈí ÇáÇÓáÇãí ãæÌæÏ Ýí ßá ÝÞÑÇÊ ÇáãåÑÌÇä¡ æÇä ãÇ íÌÚá ãäå ÃåãíÉ ßæäå Ýí ÝÕá ÇáÕíÝ æåæ ÝÕá ÑÇÍÉ æãä Ëã ÊÍæíáå Çáì ÝÕá ÊÝßíÑ æÚãá ãä ÎáÇá ãÖÇãíä ÇáÃÚãÇá ÇáÝäíÉ ÇáãÞÏãÉ æÃäÔØÉ ÇáãåÑÌÇä ÊÎÇØÈ ßá ÇáãÓÊæíÇÊ ÈãÇ Ýíå ãä ãÓÑÍ æÓíäãÇ æãæÓíÞì¡ ãä ÎáÇá ÊæÙíÝ ÝÖÇÁ ãÓÑÍ ÞÑØÇÌ ÇáÐí íÊÓÚ áÜ 15 ÃáÝ ãÊÝÑÌ¡ ãÄßÏÇð Úáì Çä åÐÇ ÇáãåÑÌÇä åæ ãÍØ ÇäÙÇÑ ßá ÇáÊæäÓííä.
æÃæÖÍ ÈáÍÇÌ íÍíì Ýí ÍÏíËå Úä ÇáÑÞÇÈÉ ÈÞæáå: «ÇáÑÞÇÈÉ ãæÌæÏÉ Ýí ßá ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ æáßä åäÇß ÊÝÇæÊÇ Ýí ãÓÊæÇåÇ¡ æãä ÇáØÈíÚí Çä Êßæä åäÇß ÑÞÇÈÉ áÇääÇ Ïæá ÇÓáÇãíÉ áÇ äÞÈá ÇáãÔÇåÏ ÇáÇÈÇÍíÉ Ýí Ãí Úãá Ýäí¡ ÝÇáÑÞÇÈÉ áíÓÊ ãäÚ ÈÚÖ ÇáÇÝáÇã ãä ÇáÚÑÖ Çæ ÞÕ ãÔÇåÏ ããäæÚÉ ÇäãÇ ÇáÑÞÇÈÉ åí ÇÍÊÑÇã ÇáÛíÑ æÊÞÏíÑ ãÔÇÚÑåã Ýáæ ßäÊ ãÚ ÒæÌÊß Çæ ÇÈäÇÆß ÞÏ ÊÎÌá ãä ÑÄíÉ ãÔåÏ Ýäí ÑÈãÇ íÓíÁ Çáì ãÔÇÚÑß æíÌÚáß ÊÔÚÑ ÈÇáÞáÞ ãä ÊÃËíÑ åÐÇ ÇáãÔåÏ Úáì ÇÓÑÊß.
æÚä ãÏì ÇãßÇäíÉ ÇäÌÇÒ Ýíáã ÓíäãÇÆí ÚÑÈí íÔÊÑß Ýí ÇäÊÇÌå ßá ÇáÓíäãÇÆííä ÇáÚÑÈ ÃßÏ ÈáÍÇÌ íÍìì Çä åÐÇ ÇáÇäÌÇÒ ãÈÊÛì ßá ÚÑÈí¡ ÑÛã ÕÚæÈÉ ÊÍÞíÞå æÇä ÇáÈÏíá áãËá åÐÇ ÇáãÈÊÛì ÊãËáå ÇááÞÇÁÇÊ ÇáÚÑÈíÉ Úáì åÇãÔ ÇáÊÙÇåÑÇÊ ÇáËÞÇÝíÉ æÇáÝäíÉ æÇáÊí ÊÞÇã Ýí ßá ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ ãä ÃÌá ÊÈÇÏá æÌåÇÊ ÇáäÙÑ æÇáÇØáÇÚ Úáì ãÇ åæ ãÊæÇÝÑ Úáì ÇáÓÇÍÉ æßÐáß ÇáÊÞäíÇÊ ÇáãÚÊãÏÉ Ýí ÇáãÌÇá ÇáÓíäãÇÆí¡ æÇä ÇáÚãá ÇáÝäí ÇáÚÑÈí ÇáãÔÊÑß Çä áã íäÝÐ ÝÇä åÐå ÇááÞÇÁÇÊ ÇáÊí ÊÔåÏåÇ ÇáãåÑÌÇäÇÊ ÇáÚÑÈíÉ åí ÎíÑ ÈÏíá áäÇ ßÚÑÈ ãä ÃÌá ÇáÊÞÇÑÈ ÇáÝßÑí æÇáæÌÏÇäí¡ æãä Çáãåã ÇíÖÇ ÚÞÏ ÇáäÏæÇÊ æÍáÞÇÊ ÇáäÞÇÔ ææÑÔ ÇáÚãá ÇáÊí ãä ÎáÇáåÇ íÍÏË áÇäÊÇÌäÇ ÇáÚÑÈí äæÚ ãä ÇáÊÞÇÑÈ æÇáÊæÇÕá.
æÇÔÇÏ ÈÇáÍÇÌ íÍíì ÈÇáÍÑßÉ ÇáËÞÇÝíÉ æÇáÝäíÉ Ýí ÇáßæíÊ ãÄßÏÇð Úáì Çä ÇáãÌáÓ ÇáæØäí ááËÞÇÝÉ æÇáÝäæä æÇáÂÏÇÈ íæáí åÐå ÇáãÌÇáÇÊ ÇáÇäÓÇäíÉ ÇáÇåÊãÇã ÇáÃæÝÑ ãä ÎáÇá ãÇ ÔÇåÏå ãä ÃÚãÇá ÊáÝÒíæäíÉ ÊÑÊÞí Çáì ãÓÊæíÇÊ ÚÇáíÉ Çáì ÌÇäÈ ÇáÇÝáÇã ÇáÓíäãÇÆíÉ ÇáæËÇÆÞíÉ ãËá «ÇáãåáÈ» ááãÎÑÌ ÍÈíÈ ÍÓíä æÇáÝíáã ÇáÑæÇÆí ÇáÞÕíÑ «ÇáÓÏÑÉ» ááãÎÑÌ æáíÏ ÇáÚæÖí¡ ßãÇ ÃÔÇÏ ÈÏæÑ ÇáßæíÊ ÇáËÞÇÝí æÇáÝäí Úáì ÇáãÓÊæì ÇáÚÑÈí æÇáÚÇáãí ãä ÎáÇá ÏÚãåÇ áßá ÕäæÝ ÇáËÞÇÝÉ æÇáÝä¡ æÇä ãåÑÌÇä ÇáÓíäãÇ ÇáãÊãíÒÉ áåÐÇ ÇáÚÇã ÍÞÞ äÌÇÍÇð ØíÈÇ æãáãæÓÇ äÊíÌÉ ááÍÔÏ ÇáÐí ÔåÏå ãä ÔÊì ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ æÇáÚÑæÖ ÇáÓíäãÇÆíÉ ÇáãÊãíÒÉ ÇáÊí ÔÏÊ ÇáÌãåæÑ ÇáßæíÊí ÇáÍÑíÕ Úáì ãÊÇÈÚÉ ÇáÇÚãÇá ÇáÚÑÈíÉ ÇáÃÎÑì.
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