Ex-ministre tunisien accusé de torture:
La Suisse ne lui interdira pas de venir au sommet de Genève
ATS, le 23.09.2003 à 16h18
Berne (ats) La Suisse n’interdira pas à Habib Ammar, ancien ministre tunisien accusé de torture, de venir en Suisse en décembre pour le sommet mondial de la société de l’information à Genève. Il jouira du statut accordé aux délégués des pays membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Interrogé mardi par l’ats, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a expliqué qu’un accord de siège a été signé en 1971 entre Berne et l’UIT, qui garantit à cette dernière une liberté de réunion absolue, qui concerne son personnel ou les délégués des Etats. Ceux-ci bénéficient aussi d’une immunité d’arrestation et de détention, selon l’accord.
La Suisse ne peut ainsi pas refuser l’entrée sur son territoire à Habib Ammar, a indiqué Alessandro Delprete, porte-parole au DFAE. «Il appartient à la justice de déterminer s’il peut être donné suite à la plainte en application du droit suisse et au DFAE de déterminer si la personne objet de la plainte bénéficie d’une immunité», a souligné M. Delprete.
Convention contre la torture
Trial (Track Impunity always) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont saisi la semaine dernière la justice genevoise contre Habib Ammar alors qu’il se trouvait à Genève pour la préparation du sommet de décembre. Il est par ailleurs président du comité préparatoire du deuxième sommet qui se tiendra à Tunis en 2005.
Ces deux ONG accusent M. Ammar de torture alors qu’il était chef de la Garde nationale de 1984 à 1987 puis ministre de l’intérieur de 1987 à 1988. Elles invoquent la Convention de l’ONU contre la torture que la Suisse a ratifiée.
La convention demande à l’Etat contractant d’arrêter et de juger les personnes accusées d’avoir commis des actes de torture présentes sur leur territoire, «s’il estime que les circonstances le justifient, après avoir examiné les renseignements» dont il dispose.
Un précédent
Le procureur général genevois Daniel Zappelli n’a toutefois pas donné suite. L’ONG Trial a dès lors annoncé son intention d’interpeller le Conseil fédéral et de faire recours contre la décision du parquet genevois.
En février 2001, l’ancien procureur général genevois Bernard Bertossa avait tenté de faire arrêter Abdallah Kallel, ministre tunisien de l’Intérieur, alors hospitalisé à Genève. Une victime de la torture avait déposé plainte contre lui. M. Kallel avait toutefois réussi à prendre la fuite avant l’arrivée de la police.
(Source: www.edicom.ch, le 23 septembre 2003)
تون في 23سبتمبر 200
الحزب الاجتماعي التحرري
بيان
اجتمع المكتب السياسي للحزب الاجتماعي التحرري باغلبية اعضاءه وقرر ما يلي:
نظرا لممارسات بعض قيادات الحزب وعلى راسها رئيس الحزب ادت الى تدهور اوضاع هذا الحزب وعطلت نموه وافرغت هياكله واعدت البلاد الى وضعية ديمقراطية بدون حزب
ونظرا لسياسة سوء التصرف المالي والسياسي والاداري المتبعة من قبل رئيس هذا الحزب وبعض معاونيه
فان المكتب السياسي قرر اعفاء منير الباجي من رئاسة هذا الحزب وتجميد عضويته والاعداد لاحالته على مجلس التاديب في انتظار تقدمنا برفع شكوى الى العدالة في سوء التصرف .
كما تقرر ايقاف كل من السيدين المنجي الخماسي وبوجمعة اليحياوي عن النشاط واعفاءها من المسؤولية في المكتب السياسي في انتظار كذلك احالتهما على مجلس التاديب
لقد عانى الحزب طويلا من سياسة التهميش المتعمدة من قبل رئيسه وطالت مدة تعفن هذا الحزب الذي تحول بفعل الزمن الى جثة لا تصلح .ولا يمكننا باية حال ان نقبل بترشح رئيس هذا الحزب الى الانتخابات الرئاسية المقبلة 2004 لان الترشح الى مثل هذا المنصب يعتبر تتويجا طبيعيا لسياسات ناجحة وعمل سياسي كبير في عمق المجتمع . وهذا امر مخالف لوضعية الحزب الذي حوله رئيسه الى شئ لا يذكر. لذلك فان حرصنا على عدم مغالطة الراي العام يدعونا الى سحب ثقتنا في ترشح هذا الشخص الى انتخابات 2004 واعلام الاطراف المعنية بذلك .
كما ان حرصنا يتجه الى تجديد هذا الحزب فاننا قررنا تغيير اسمه واعادة النظر في القوانين التي تسيره تماما كما لو اننا نبعث حزبا جديدا.
الامجد الباجي
محسن النابلي
فاروق سطا علي
الهادي بن عافية
علي الشيخاوي
محمد علي النصراوي
Des morts sortent de leurs tombes…
Associated Press, le 22.09.2003 à 19h10 TUNIS (AP) — Un dogme religieux dit que « les morts sortiront de leurs tombes le jour du Jugement dernier ». Pourtant, en Tunisie, certains d’entre eux n’ont pas attendu cette échéance divine pour quitter leur dernière demeure… Selon le journal « Tunis-Hebdo », le cimetière de La Marsa, cité résidentielle située à environ 20km au nord de Tunis, a été « le théâtre de scènes dignes des films d’angoisse d’Alfred Hitchcock », suite au déluge qui a ébranlé la semaine écoulée tout le district de la capitale tunisienne. Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région pendant deux jours sans arrêt, ont charrié tombes et contenu, déjà menacés d’affaissement par les travaux d’un chantier malencontreusement ouvert à proximité du cimetière juché sur une colline. Aussi, une fois le calme climatique revenu, les familles des morts se sont-elles ruées sur les lieux à la recherche des morceaux des squelettes de leurs parents délogés de leurs tombes par dame nature et par la faute de l’homme aussi. « Sans perdre espoir, certains sont parvenus à reconstituer l’ensemble du squelette recherche et s’affairaient à trouver un emplacement plus sécurisé pour ré-enterrer leurs parents disparus », relate l’hebdomadaire, non sans un humour macabre. « Nous vivons un cauchemar. Enterrer son mort une deuxième fois est insupportable », s’est écriée une dame sous l’effet de l’émotion, en s’en prenant à la mairie locale pour n’avoir pas pris les mesures préventives nécessaires, alors qu’elle avait été alertée de la menace d’affaissement de la colline.
FLASH INFOS
Le programme du VI ème Forum International de Réalités : Vendredi 26 septembre
9h : Première séance plénière « la paix indivisible » Présidence de M. Habib Boularès M. Hubert Védrine : discours d’ouverture « Un ordre de paix » M. Sid Ahmed Ghozali « du bon usage du leadership » ; Mme Leila Shahid et M. Miguel Angel Moratinos « La centralité de la question palestinienne» 10h : Pause café 10h30 – 13h : Débats et conclusions de la présidence 13h00 : Déjeuner 15h00 : Deuxième séance plénière « L’élargissement et les nouveaux équilibres méditerranéens ». Présidence de M. Ilter Turkmen M. Habib Boularès : « le Maghreb et les nouveaux équilibres méditerranéens » M. Petre Roman « la PESC, la Méditerranée et le Proche Orient » M. Yves-Aubin de la Messuzière « le Partenariat après la guerre d’Irak » 16h30 – 18h30 : Débats et conclusions de la présidence. 18h30 : Cocktail de cloture (Source: Réalités N° 925 du 18 septembre 2003)
Diplômes étrangers : Le ministère de l’Enseignement met en garde les étudiants
L’équivalence des diplômes obtenus à l’étranger pose encore et toujours des problèmes puisque plusieurs candidats aux études sous d’autres cieux se laissent «arnaquer». C’est pour cette raison que le ministère de l’Enseignement supérieur vient de lancer une campagne vigoureuse pour sensibiliser les étudiants désirant terminer leurs études à l’étranger quant à l’importance de s’assurer de la reconnaissance des diplômes délivrés par telle ou telle université. Ainsi, le ministère a mis à la disposition des étudiants une «cellule d’information» qui dispose de tous les moyens pour vérifier la fiabilité et la reconnaissance des diplômes délivrés par toutes les universités du monde selon des critères bien définis. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés Le Quotidien du 23 septembre 2003) Municipales complémentaires Des municipales complémentaires à Carthage, Sidi Bou Saïd, Hammamet, Raoued et La Soukra auront lieu le dimanche 19 octobre. Les candidatures à ces élections municipales partielles peuvent être déposées à partir du dimanche 21 septembre 2003 jusqu’au samedi 27 septembre. La campagne électorale démarrera dimanche 12 octobre, et sera clôturée vendredi 17 octobre, 48 heures avant le passage aux urnes. (Source: Réalités N° 925 du 18 septembre 2003)
Important investissement dans la fabrication des médicaments
Après le projet de création d’unités de fabrication dans le domaine des biotechnologies entre l’Institut Pasteur de Tunis et Cuba pour la fabrication d’un vaccin contre l’hépatite B, un deuxième projet non moins ambitieux enrichira bientôt le paysage de l’industrie pharmaceutique tunisienne. Il s’agit d’un projet pour la mise en place d’une grande unité de fabrication des médicaments les plus récents en matière de lutte contre le cancer et contre la sclérose en plaques. Le coût de l’investissement représenterait, selon des sources dignes de foi, 40% du coût total des projets actuellement en place dans le milieu des industries pharmaceutiques. Les médicaments fabriqués seront destinés aux marchés local et international. (Source: Réalités N° 925 du 18 septembre 2003)
Le chiffre du jour/23 septembre : 150
Face au flux croissant d’étudiants, 9 nouvelles institutions ont ouvert leurs portes cette année portant ainsi le nombre total des établissements universitaires à 150. Et ce, en plus des 17 universités privées. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés Le Quotidien du 23 septembre 2003)
Secteur touristique : La vente à perte déclarée illégale
Désormais, la vente à perte dans le secteur touristique est considérée comme étant une pratique illégale, exposant ses auteurs à des sanctions sévères. C’est pourquoi, une proposition de tarification a été soumise afin de parer au bradage des prix. La question de la tarification a fait, samedi dernier, l’objet d’un débat franc et mouvementé, au cours d’une réunion de travail tenue à Monastir par M. Mondher Zenaïdi, ministre du Tourisme, du Commerce et de l’Artisanat, avec les professionnels du secteur. Afin de faire appliquer cette mesure, toutes les fédérations régionales de tourisme vont réunir leurs adhérents dans le but de fixer des prix plancher par catégorie d’hôtel mais aussi par région. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés Le Quotidien du 23 septembre 2003)
La Tunisie élue au Conseil des gouverneurs de l’AIEA
La Tunisie a été élue membre du Conseil des gouverneurs de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour un mandat de deux ans (2003-2005). Le Conseil des gouverneurs et la conférence générale sont les deux organes directeurs de l’AIEA. La conférence générale est composée de représentants de 137 Etats, alors que le Conseil des gouverneurs en compte 35. La Tunisie a adhéré à l’AIEA en 1957, date de création de cette agence qui a pour objectif le contrôle et le développement de l’utilisation. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés La Presse du 23 septembre 2003)
Un vol commémoratif atterrit à Tunis
Avant-hier dimanche atterrissait à l’aéroport Tunis-Carthage un avion pas comme les autres. Il s’agit d’un monomoteur piper Arrow 200 CV appartenant à l’Accb (Aéroclub de Coulommiers et de la Brie) et qui fête le 90ème anniversaire de la première traversée de la Méditerranée. Le vol commémoratif prévoit 4.100 km (2.200 miles nautiques) et consiste en une boucle : Paris-Cannes-Fréjus-Tunis-Malte-Catania-Rome-Cannes-Paris. Les deux pilotes ont présenté le colloque historique : «Garros, 8 heures seul sur la Grande Bleue» qui se déroulera du 3 au 5 octobre à Fréjus et auquel la Tunisie a été invitée avec une conférence intitulée : «Garros et l’aviation en Tunisie». Un colloque qui mettra l’accent sur les liens forts qui existent entre Fréjus et les régions visitées par Roland Garros. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés Le Renouveau du 23 septembre 2003)
femmes chefs d’entreprise rencontrent leurs homologues étrangers
Deux délégations de femmes chefs d’entreprise prendront part, au début du mois d’octobre prochain, à deux rencontres économiques. La première rencontre correspond au 51ème congrès international des femmes chefs d’entreprise qui se tient du 1er au 4 octobre, à l’Ile Maurice et dont le thème est : «FCEM : partenaires pour la paix et la prospérité partagée». La seconde manifestation est la tenue du 5 au 10 octobre, à Abou Dhabi, de la rencontre arabe des femmes chefs d’entreprise, sur le thème : «Les projets de la femme, entre la réalité et l’ambition». A noter que la Tunisie assure la présidence de l’Organisation mondiale des femmes chefs d’entreprise. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés La Presse du 23 septembre 2003)
Accident sur la corniche de Bizerte : Un mort, un blessé
Un accident s’est produit samedi, peu après minuit, sur la corniche de Bizerte. La force du choc entre un véhicule et une mobylette fut telle que nombre de riverains ont dû accourir sur les lieux du drame alors que la route de la corniche, qui longe la mer, était pratiquement déserte à ce moment-là. La mobylette était en feu alors que les deux jeunes qui la conduisaient étaient allongés sur la chaussée, à quelques mètres de distance, gisant dans leur sang. Une voiture de la Protection civile et une ambulance sont arrivées sur les lieux pour les transporter à l’hôpital de Bizerte. De source hospitalière à Bizerte, on a cependant appris hier matin que l’un d’eux est décédé et que l’autre a été transporté à l’hôpital Aziza-Othmana à Tunis. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés La Presse du 23 septembre 2003)
Après les dernières précipitations : Un pont à la Soukra
Les efforts de pompage de l’eau dans la zone de Sidi Frej à La Soukra, inondée suite aux dernières précipitations, se poursuivent depuis plusieurs jours. Les autorités régionales du gouvernorat de l’Ariana ont pu, grâce au concours du génie de l’armée nationale, installer un pont de trois cents mètres avec une charpente métallique, permettant ainsi aux habitants de vaquer à leurs occupations et aux élèves de se rendre à leurs écoles (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés La Presse du 23 septembre 2003)
La Maison de la poésie : Un cycle de formation et un concours en mémorisation
La Maison de la Poésie organise jusqu’au 18 octobre 2003 et avec le concours de la Fondation Prix Abdelaziz El Babitine pour la création poétique, à l’intention du public, un cycle de formation en métrique arabe et en procédés d’appréciation de la poésie, comportant des cours et des conférences présentés par des professeurs universitaires et des poètes de renom. Et ce, tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis après-midi à partir de 15h00. IL est à signaler que les intéressés peuvent s’inscrire et assister à ces cours gratuitement. En parallèle, la Maison organise, à l’intention des jeunes de moins de vingt ans, un concours de mémorisation de poésie portant sur trois Muallaqats (poèmes préislamiques primés et affichés, à l’époque, sur la Kâaba). Ce concours qui se déroulera le 17 octobre 2003 est doté de sept prix dont les montants varient entre 200 et 500 dollars et qui seront remis le lendemain au cours de la cérémonie de clôture, en présence de M. Abdelaziz El Babitine.
JTC : «Les jardins de l’Amour » à l’ouverture
Les Journées théâtrales de Carthage fêteront cette année leur vingtième anniversaire. La 11ème édition de cette manifestation bisannuelle se tiendra à Tunis du 9 au 18 octobre. C’est Ezzeddine Gannoun et le Théâtre Organique qui étaient pressentis pour assurer l’ouverture prévue le 9 août au Théâtre Municipal avec sa dernière création : Parlons en silence. Le metteur en scène ayant dû subir récemment une opération chirurgicale, les répétitions de la pièce ont enregistré un léger retard. La direction du Festival aurait décidé de remplacer cette création par une autre, «Les Jardins de l’Amour», une pièce produite par la Troupe de la Ville de Tunis (T.V.T.). Cette pièce réunit des extraits de trois pièces du poète et dramaturge espagnol Frederico Garcia Lorca, Yerma, La Maison de Bernarda Alba et Noces de Sang qui ont été créées par la même troupe il y a une trentaine d’années dans une mise en scène de feu Ali Ben Ayed. (Source: le portail www.bab-el-web.com, d’aprés Le Quotidien du 23 septembre 2003)
Le terrorisme, crime contre l’humanité ?
Une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont participé, lundi, à une conférence internationale sur le terrorisme, organisée dans un grand hôtel de New York par le premier ministre norvégien Kjell Magne Bonjevik et l’écrivain et Prix Nobel de la paix Elie Wiesel. En fin de discours, le président Chirac a rendu hommage à la ville de New York, qui « a su se redresser ». « Nous lui devons, nous devons aux victimes du 11 septembre, comme à toutes les victimes du terrorisme, une action résolue contre ce fléau. Et en hommage à leur destin tragique, je propose que le 11 septembre soit désormais « Journée mondiale contre le terrorisme » », a-t-il dit. Elie Wiesel, qui essaie de promouvoir l’idée de faire du terrorisme un crime contre l’humanité, a demandé au président français s’il soutenait cette idée. « Naturellement », s’est exclamé M. Chirac.
( Source: Le Monde du 24.09.03)
Tunis salue la contribution du Japon au développement de l’Afrique
AFP, le 23/09/2003 à 09h06 TUNIS (AFP) – – La Tunisie a rendu hommage au Japon pour son rôle dans la promotion du développement de l’Afrique à l’occasion de la Conférence internationale de Tokyo prévue du 29 septembre au 1er octobre 2003, apprend-on mardi de source officielle à Tunis. Lors d’un entretien avec son Premier ministre Mohamed Ghannouchi, chargé de représenter son pays à la Conférence de Tokyo, le président Zine El Abidine Ben Ali a rendu hommage au Japon et affirmé « l’entière disposition » de la Tunisie à renforcer sa coopération avec ce « pays ami ». M. Ben Ali s’était rendu en visite officielle en 1996 au Japon. La Tunisie a bénéficié depuis de crédits et dons du Japon pour des projets économiques et culturels d’un montant total de 125,8 milliards de yens (1 dollar = 115 yens), dont 1,5 milliard sous forme de dons. La coopération technique japonaise au profit de la Tunisie est estimée 10,8 milliards de yens. Cette année, le Japon a fait don de deux chalutiers au Centre de formation profesionnelle de pêche de Mahdia (centre-est), contribué au financement d’un projet d’adduction d’eau potable en zone rurale et aidé à l’équipement audi-visuel du Musée national du Bardo. Les échanges commerciaux, favorables au Japon, se situent autour de 7 milliards de yens, la Tunisie exportant des produits de la mer au Japon et lui achetant des équipements et voitures. La Tunisie dispose d’un quota de vente de 2.000 tonnes de thon par an au Japon, profitant essentiellement au secteur privé.
La Tunisie ne veut pas brader ses prestations touristiques
AFP, le 23.09.2003 à 12h19 TUNIS, 23 sept (AFP) – La Tunisie est opposée au bradage de ses prestations touristiques par des baisses de prix massives, malgré un environnement international de plus en plus concurrentiel dans ce domaine, a-t-on appris mardi de source officielle à Tunis. Une circulaire a été adressée par le ministère du Tourisme aux opérateurs du secteurs afin qu’ils évitent « tous dérapages tarifaires forcément nuisibles au secteur et à la destination Tunisie ». Le problème des tarifications hôtelières a été évoqué lors d’une récente rencontre entre le ministre du Tourisme, Mondher Zenaïdi et les professionnels de ce secteur, à Monastir (160 km au sud de Tunis). Les débats ont porté sur l’impact direct que pouvaient avoir de tels rabais sur le rendement du secteur hôtelier, d’une part, mais aussi sur l’image de la « destination Tunisie » dans son ensemble. Les professionnels ont été appelés à identifier eux-mêmes des tarifs hôteliers par catégorie d’hôtel et par région, avec des prix plancher à ne pas dépasser. Ces décisions ont été prises en prévision de plusieurs salons prévus en fin d’année et susceptibles d’attirer de nombreux visiteurs en Tunisie. L’activité touristique en Tunisie a subi les effets cumulés de la crise du tourisme et du transport aérien après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et d’avril 2002 devant une synagogue à Djerba (21 morts, dont 14 touristes allemands). La guerre en Irak avait également contrarié l’amorce de reprise en avril et mai derniers. Mais le secteur du tourisme a connu une « nette reprise » au cours des dernières semaines, de nombreux hôtels ayant affiché complet, note le ministère tunisien du Tourisme. Quelque cinq millions de touristes visitent chaque année la Tunisie où ils sont hébergés dans 777 hôtels d’une capacité totale portée à 220.000 lits. AFP
Tourisme-hôtellerie
Pas question de brader les prix !
Par: Anis SOUADI
L’environnement touristique international, de plus en plus concurrentiel, impose aujourd’hui à notre secteur hôtelier davantage de prudence au niveau de la politique tarifaire à adopter. Quoi qu’il en soit, il n’est pas question de brader les prix.
La tarification hôtelière a été récemment au centre d’un débat de fond à Monastir entre le ministre du Tourisme et les professionnels du secteur.
Une telle question est d’autant plus importante qu’elle a un impact direct sur le rendement du secteur et sur l’image de la destination Tunisie dans son ensemble.
Après un large échange de points de vue, il a été convenu, nous indique-t-on, que toutes les fédérations régionales se sont engagées à réunir leurs adhérents en vue d’identifier les mécanismes de nature à éviter le bradage des prix de l’offre touristique tunisienne. L’on reconnaît que cette option conservatoire est en mesure de préserver la compétitivité du produit tunisien et son image rayonnante sur le marché mondial.
En d’autres termes, les professionnels du secteur ont été appelés à identifier eux-mêmes des tarifs hôteliers par catégorie d’hôtel et par région. Un tel consensus permettrait d’éviter la vente à porte, laquelle est absolument interdite par la loi ! Il convient de noter, par ailleurs, qu’une note circulaire a été adressée par le ministère de tutelle, appelant les opérateurs du secteur à être plus vigilants et à éviter les dérapages tarifaires forcément nuisibles au secteur et à la destination Tunisie.
Dans ce même contexte, le ministre a appelé les professionnels à agir vite en ce sens, et ce, précisément à la veille des grandes manifestations internationales de fin d’année. Une telle disposition aurait pour mérite d’assurer à l’offre touristique une position bien concurrentielle. Il importe de rappeler par ailleurs que les professionnels sont totalement sensibles à cette question. En témoigne la récente décision d’engager une étude sur la tarification hôtelière. Afin d’accorder les violons.
(Source: www.lapresse.tn, le 23 septembre 2003)
Tourisme : Endetté et revendicatif
Par: Khaled Boumiza Ce n’est un secret pour personne (les hôteliers ne le cachent d’ailleurs pas eux même, sauf lorsqu’il s’agit des montants individuels) le tourisme a été fortement touché par la conjoncture internationale et il est maintenant l’un des secteurs les plus endetté. Avec une moyenne de 20% de baisse du trafic aérien mondial, une baisse de 20 % du taux moyen d’occupation, une considérable régression du marché allemand, une pression accrue des TO et une baisse inconsidérée (de l’aveu même de la fédération) des prix pratiqués, ils n’ont pas été gâtés. De source bancaire digne de foi, nous croyons savoir que les engagements du secteur hôtelier serait actuellement de l’ordre de 3292 MDT. Des groupes prestigieux du tourisme tunisien figurent sur une liste des cent entreprises (tous secteurs confondus) les plus endettés. Certains sont réputés pour être bons payeurs et la profession en est fière. D’autres, ne le sont pas et la profession en dégage sa responsabilité et demande aux banques de faire leur travail. « Nous défendons ceux qui, au 31 décembre 2001, étaient en règle avec leurs banquiers » nous dit M. Mounir Ben Miled président de la FTH (Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie). Et le patron des hôteliers de poursuivre par un appel aux banques « Agissez contre ceux qui dégagent un RBE positif et qui ne payent pas ». Le fait est cependant, que ce secteur totalise actuellement 806,6 MDT d’impayés. Il s’agit là bien sûr des dettes échues, de l’ensemble des 3292 MDT d’engagements, et qui n’ont pas été payées. Ont peut s’attendre donc que ce montant des impayés augmente avec l’arrivée à terme des échéances. Dans tout cela, il y a les cas des nouveaux promoteurs du secteur. Ils sont 60 et représentent une enveloppe de 180 MDT d’impayés. Le 27 juin dernier, le Président Zine El Abidine Ben Ali présidait un Conseil ministériel consacré à l’examen de la marche du secteur du tourisme. Les questions de l’investissement, du financement et de l’endettement étaient à l’ordre du jour. Consigne avait été alors donnée de veiller à parachever les programmes qui ont démarré et d’appeler les investisseurs à étudier, au cas par cas, les nouveaux engagements. Pour ce qui est de l’endettement, le Président de la République avait souligné la nécessité de traiter cette question au cas par cas et ordonné la constitution d’une commission chargée d’examiner l’endettement du secteur et de présenter des propositions pratiques. Deux réunions, au moins, se sont tenues entre hôteliers, ONTT, banquiers et ministère des finances, dont la dernière le 12 septembre de cette année. Les hôteliers y « sollicitent, selon l’expression de M. Ben Miled, deux faveurs ». La première serait de faire supporter les intérêts aux trois opérateurs économiques que sont les banques, les entreprises hôtelières et l’Etat; au tiers chacun. Ceci, tout en reportant le principal à la fin du parcours, comme si c’était un crédit complémentaire. La seconde faveur serait d’annuler les pénalités de retard pour les dettes des années 2002 et 2003 avec une consolidation de tous les crédits, échus et non échus, dans un même crédit supplémentaire étalé sur une période de 12 à 15 ans, avec 3 ans de franchise et un taux d’intérêt, toujours selon le président de la FTH, raisonnable. Dans le communiqué sanctionnant sa dernière réunion périodique avec les PDG des banques, le gouverneur de la BCT y fait référence et souligne « la nécessité de veiller à l’application des recommandations du conseil interministériel consacré à l’étude des problèmes des unités hôtelières en difficultés, de manière à consolider les efforts des différentes parties visant le soutien de ce secteur pour qu’il retrouve son cycle normal d’activité ». Les hôteliers auront-ils leurs faveurs, comme dans le cas il y a bien des années, du tourisme saharien ? Ce qui est certain, c’est que la directive d’agir au cas par cas, issue du conseil ministériel de juin, sera appliquée. (c) Webmanagercenter – Management & Nouvelles Technologies > 22-09-2003 à 07:00 Lien web: http://www.webmanagercenter.com/management/imprim.php?id=2830&id2=
Monoprix, Touta et Champion
Par: Khaled BOUMIZA, le 18-09-2003
A la fin du premier semestre de l’exercice 2003, le chiffre d’affaires de Monoprix était passé à 51,2 MDT, contre 38,2 MDT pour le premier semestre 2002, inscrivant une progression de 34%. Cette évolution du chiffre d’affaire de la 3ème (estimée à 19 %) grande surface de distribution, est essentiellement due à l’ouverture de nouveaux magasins. En termes de production, la valeur ajoutée s’est légèrement améliorée de 0,25 points, s’élevant à 6,876 MDT. Côté résultat d’exploitation, Monoprix enregistre une appréciation de 23,41%, totalisant 1,924 MDT et ce, en dépit de la hausse des dotations aux amortissements de 60,62% causée par l’intensification des investissements. Malgré une diminution de 17,6% des produits financiers, la chaîne en ressort avec un résultat net de 2,873 MDT au 30/06/2003 contre 2,720 MDT une année auparavant, soit une évolution de 6%. Indication d’importance, ces résultats intervenaient avant que le groupe Mabrouk n’annonce la prise de contrôle complète de la chaîne de distribution Touta (11 points de vente).
Avant cela aussi, les analystes financiers étaient optimistes et confiants quand à l’augmentation des résultats de la SNMVT. Ainsi, Cofib Capital Finances s’attend à une augmentation de 15 % du chiffre d’affaires, augmentation qu’il estime devoir se stabiliser entre 6 et 7 % pour les années 2004 et 2005. Axis, analyste de l’AFC prévoit un résultat net de 4,751 MDT pour la fin de l’année en cours et de 6,141 MDT pour 2004.
L’un et l’autre attiraient cependant l’attention sur certains points que l’importance des investissements, engagés sur fonds propres nous dit-on, pourrait renforcer. Les deux analystes semblent en tous cas d’accord sur la fragilité de la trésorerie de Monoprix et les effets que pourrait engendrer cette fragilité, sur les résultats de 2003. « La dégradation de la trésorerie nette en 2002, en raison des investissements réalisés » et qui a pu être limitée grâce à l’amélioration du BFR (Besoins en Fonds de roulement), note Axis dans le n° 5 du « Financial Digest ». Cofib d’ajouter, dans le n° de juillet de sa revue « Recherches et Analyses », « que l’expansion de Monoprix « a usé le niveau de trésorerie (…) et le fonds de roulement a baissé sous le poids des investissements, malgré un BFR favorable« .
L’importance des investissements pour le rachat de l’ensemble de la société Touta qui est de 11,256 MDT, aura-t-il une incidence directe sur les résultats de Monoprix. Selon certaines sources, généralement très bien informées, « ces investissements pourraient alourdir le poste des amortissements, mais ne devraient pas toucher les bénéfices de l’entreprise« . Nous apprenons d’un autre côté que suite au rachat de Touta, les plus importantes et les plus grandes en surface de ses 11 points de vente, devraient passer sous l’enseigne Monoprix. Il en résultera certainement une progression du CA de Monoprix, mais aussi de nouveaux investissements pour le relookage de ces surfaces à l’image du reste du réseau de Monoprix.
2003 pour Monoprix, c’est aussi l’année de deux affaires en justice. La première, révélé par la dernière AGE du groupe, est relatif aux suites que l’entreprise tient à donner au redressement fiscal dont elle avait fait l’objet pour les exercices 1998 – 2001.
La seconde affaire, selon des sources juridiques, devrait l’opposer à la société qui gère le nouveau parking de la région de Lafayette dans la capitale. Selon nos sources, Monoprix aurait conclu une promesse de vente pour le premier étage de ce complexe pour y déménager son point de vente de l’avenue de la liberté à Tunis. Contactés par la suite, par l’enseigne Champion, une filiale de Carrefour dont l’arrivée est par ailleurs confirmée par l’analyste financier Axis, les gérants du parking de Lafayette auraient essayé de résilier cette promesse de vente. Champion leur aurait offert, selon nos sources d’acheter une surface plus grande (Deux étages du complexe).
Une affaire qui, si elle se termine en faveur du groupe Mabrouk, devrait engendrer de nouveaux investissements. Dans le cas contraire, elle devrait constituer une nouvelle pression au niveau de la concurrence entre Monoprix et l’hypermarché Carrefour qui introduirait ainsi le segment du supermarché. Axis reste cependant confiant et le fait savoir dans sa dernière analyse des résultats de Monoprix, en affirmant que « Monoprix n’a pas de dettes et a la capacité de financer dans de bonnes conditions cette croissance externe« . (Source: http://www.webmanagercenter.com, le 19-09-2003 à 23:00)
Batam n’est pas tout à fait mort
Le groupe de distribution a certes été démembré. Mais l’essentiel de ses activités a été préservé.
Par: Abdelaziz Barrouhi C’en est fini du groupe Batam, leader de la grande distribution en Tunisie il y a encore deux ans. Depuis le 1er septembre, huit mois après la cessation de paiements et la nomination à sa tête d’un liquidateur judiciaire, il a été démembré. Mais ses deux fleurons, Hela-Batam (électroménager) et Bonprix (alimentaire), qui représentaient les cinq sixièmes de ses activités, sont sauvés : ils sont passés sous le contrôle de leurs créanciers, essentiellement des industriels de l’électroménager et des banques (voir l’encadré). Les anciens actionnaires (dont les frères Ben Ayed, promoteurs du groupe) ont perdu la totalité de leur mise. La première crise du capitalisme tunisien constitue un cas d’école qui ne manquera sûrement pas de se reproduire dans des pays économiquement comparables : comment sauver l’essentiel d’un grand groupe privé surendetté (300 millions de dinars, 206 millions d’euros), aux fonds propres limités (30 millions de dinars), et dont la cessation de paiements risque d’ébranler le système bancaire ainsi que le secteur industriel de l’électroménager ? La conjugaison des efforts entre pouvoirs publics, banques et fournisseurs a contribué à la réussite de l’opération de redressement pilotée par l’administrateur judiciaire, Ali Debaya (voir ci-contre). Ce dernier, qui a notamment dirigé la Société tunisienne de banque, le plus grand établissement de la place, est un professionnel apprécié par ses pairs et par les créanciers. Au départ, la plupart des fournisseurs étaient réticents à l’idée d’avoir à apporter de l’argent frais et se préoccupaient du sort de leurs créances. La force de persuasion de Debaya les a rassurés et le tour de table a finalement été bouclé. Grâce à une ingénierie financière ayant mobilisé les meilleurs experts de la place, on a sauvé l’essentiel des entreprises (dix sur les quatorze mises sous administration judiciaire), les emplois (sur les quelque 1 900 employés à fin 2002, 1 600 ont gardé leurs postes et 300 font l’objet d’un licenciement économique), la totalité des dettes financières et une partie des dettes fournisseurs. L’endettement global du groupe a été allégé de près du tiers, soit près de 100 millions de dinars, dont 35 millions d’abandons de créances, 20 millions de dinars à travers la résiliation de contrats (y compris d’achats immobiliers) et 45 millions de dinars par la conversion de créances. Au total, Debaya a eu besoin de près de 75 millions de dinars pour son programme de recapitalisation, dont environ 40 pour Hela-Batam, 25 pour Bonprix et 10 pour les autres entreprises, notamment celles distribuant du matériel de bureautique et du prêt-à-porter haut de gamme. Il a obtenu la moitié de la somme par conversion de créances, et l’autre moitié en argent frais avec déblocage immédiat ou progressif selon les besoins. Début septembre, l’argent frais a commencé à être versé sur les comptes de ces sociétés, et les fonds de roulement pour les prochains mois dans les cas de Hela-Batam et Bonprix étaient assurés. Le plan de redressement que Debaya a présenté comme un travail d’équipe n’a pas concerné le seul volet financier. Il a aussi porté sur la réorganisation, notamment celle du système d’information de gestion, les procédures, et surtout l’adaptation des concepts commerciaux de Hela-Batam et de Bonprix. Des business plans et des plans de trésorerie pluriannuels ont été élaborés pour baliser l’avenir et accroître la visibilité des nouvelles sociétés. Parallèlement à la recapitalisation qui ne pouvait suffire à elle-même, une opération de downsizing sur les sociétés du groupe a été entamée pour les alléger, les concentrer et réduire leurs charges. Avec l’adhésion des dirigeants et du personnel, les coûts ont été diminués de moitié, voire plus dans certains cas. En outre, des biens non nécessaires à l’exploitation seront mis en vente, tandis qu’une trentaine de magasins vont être redéployés pour améliorer leur rentabilité ou éliminer leurs surcoûts. Le groupe Batam a bel et bien vécu. Mais il n’est pas exclu qu’il finisse par renaître autour de deux ou trois grands nouveaux actionnaires (dont ABS et LG) dans les deux nouvelles entités Hela-Batam et Bonprix. (Source: JA/L’Intelligent N°2228 du 22 au 28 septembre 2003)
Ali Debaya
Administrateur judiciaire du groupe Batam
Propos recueillis par Abdelaziz Barrouhi Jeune Afrique/L’intelligent : On vous surnomme le « sauveur » de Batam. Comment le prenez-vous ? Ali Debaya : Franchement, le véritable sauveur est le président de la République. C’est lui qui a, dès le début, fixé les orientations pour la conception et la mise en place d’un programme de redressement. Son objectif était de préserver le maximum d’emplois, les équilibres financiers des banques, et d’éviter que les créanciers ne subissent les contrecoups d’une liquidation. À partir de là, tout a été plus facile, surtout que nous avons bénéficié, dès le début, de l’appui du gouverneur de la Banque centrale. J.A.I. : À l’exception d’un investisseur franco-tunisien, ce sont en fait les créanciers qui ont repris Hela-Batam et Bonprix. Sont-elles maintenant des affaires viables ? A.D. : Les repreneurs ont de bonnes raisons pour jouer un double rôle d’actionnaires d’une part et de fournisseurs d’autre part… Surtout, la structure du capital de Hela-Batam ne devrait pas rester figée. Rien n’empêche qu’un partenaire, probablement étranger, y fasse son entrée. Dans cette perspective, un nouveau rapprochement avec Bonprix dans le cadre d’un holding reste possible. Certains actionnaires, au début réticents à entrer dans le capital, sont maintenant demandeurs et négocient pour racheter les parts des banques et des petits porteurs. Ils ne le feraient pas s’ils n’étaient pas convaincus que le programme de redressement a des chances d’aboutir et sera en mesure de dégager des plus-values. J.A.I. : Dans les pays émergents, on choisit souvent de redresser au lieu de liquider. Pourquoi? A.D. : Dans les pays en développement, le tissu économique est tellement fragile, la classe des entrepreneurs tellement restreinte et les possibilités d’investissement si rares qu’on ne peut s’offrir le luxe de liquider à tout bout de champ. Sans oublier l’impact sur l’emploi. Pour ce qui est de Batam, les pertes financières auraient été immenses pour les banques et irrémédiables pour plusieurs fournisseurs. Le sauvetage a été réellement fait au moindre coût pour tous. J.A.I. : Comment éviter de telles crises ? A.D. : Les économies modernes s’accommodent très peu des entreprises fermées et familiales. Le développement du marché financier et d’un large actionnariat peut être le garant d’une certaine transparence. Mais au cas où les entreprises rechignent à ouvrir leur capital, comme cela a été le cas dans l’ex-groupe Batam, une condition doit être toujours respectée : le financement sain non seulement du haut de bilan, mais aussi de l’activité courante… Il est rare que les difficultés de l’entreprise proviennent d’une erreur du concept commercial. Mais il est prouvé que la mauvaise structure financière et l’insuffisance des fonds propres sont à l’origine des plus grands crashs. L’idéal, bien sûr, reste la prévention. On ne se lassera jamais de dire que c’est dans la fiabilité des chiffres et la transparence de l’information que résident les secrets de la réussite. Si l’on ajoute à cela un système bancaire prudent et équilibré, des autorités publiques et une Banque centrale vigilantes, vous avez les ingrédients de la bonne gouvernance. (Source: JA/L’Intelligent N°2228 du 22 au 28 septembre 2003)
Les nouveaux actionnaires
Bonprix Capital : 25,3 millions de dinars (dont 12 millions en argent frais) Groupe Zouari, gérant : 25,7 % ABS (Atef Ben Slimane, Samsung) : 25,7 % Electrostar (Groupe Hachicha, LG) : 25,7 % Divers fournisseurs et banques : 22,9 % Hela-Batam Capital : 38,6 millions de dinars (dont 20 millions en argent frais) ABS : 13,6 % Electrostar : 11 % Philips Whirlpool (Tarek Cherif) : 10 % Sony (Groupe Mzah) : 9,7 % Al Athir : 6,8 % Divers fournisseurs et banques : 48,9 % (Source: JA/L’Intelligent N°2228 du 22 au 28 septembre 2003)
Tunisie : les programmes arabophones en tête
Par: Samy Ghorbal En Tunisie, les chaînes arabophones ont damé le pion aux francophones. L’égyptienne ESC 1 (Egyptian Space Channel) caracole désormais en tête du classement des chaînes étrangères, avec une part d’audience de 14 %. Son auditoire, majoritairement féminin, apprécie sa grille généraliste et cohérente, et plébiscite notamment ses feuilletons à gros budgets, proposés en première diffusion. M6 (France) arrive en deuxième position, avec une audience de 10 % : la « petite chaîne qui monte » récolte les fruits de son excellent positionnement. Son offre, très « marketée », repose sur un cocktail de téléfilms et de séries qui séduit le public jeune. Les émissions de « télé-réalité », à l’instar de Loft Story, ont également fait de bons scores. Loana, la bimbo siliconée gagnante de la saison 2001, a d’ailleurs été la vedette d’une campagne de publicité pour une ligne tunisienne de vêtements signée Mabrouk. TF1, sur l’année, arrive en troisième position, avec une part d’audience entre 8 % et 9 %, grâce à ses fictions et à ses films, et grâce aussi aux matchs de football de la Ligue des champions. La « Une » est aussi jugée très crédible en matière d’information, pour les mêmes raisons qu’en France : la présence prolongée de Patrick Poivre d’Arvor aux commandes du 20 heures confère aux yeux du public une légitimité indiscutable à son journal. Al-Jazira se situe, en moyenne, entre la quatrième et la cinquième place, mais son audience connaît des fluctuations très importantes. De 25 % pendant la guerre en Irak, avec des pointes à 33 % dans la région de Sfax, elle est revenue pendant l’été à un étiage plus normal pour une chaîne d’information en continu, aux alentours de 5 %. Les autres chaînes arabes, généralistes comme MBC ou thématiques comme Mélodies (musique), Dream TV (divertissement et variétés) et Space Toons (dessins animés), réalisent aussi de bons scores, avec chacune entre 3 % et 4 % de part d’audience. « La percée des chaînes arabes thématiques, très récente, est spectaculaire, note Hassen Zargouni, directeur du cabinet Sigma Conseil, car elles ne sont accessibles qu’aux foyers équipés de récepteurs numériques. Or ces foyers ne représentent que 12,5 % de la population. » En revanche, France 2, avec des scores identiques (4 % d’audience), fait clairement les frais de la concurrence exacerbée. Longtemps diffusée sur le réseau hertzien, amputée du Journal de 20 heures et des émissions jugées « attentatoires aux bonnes moeurs », la chaîne publique française est la principale victime de la nouvelle donne audiovisuelle. Trop « franco-française », elle ne séduit plus que les inconditionnels. Les autres chaînes réalisent une part d’audience variant entre 13 % et 15 %. (Source: JA/L’Intelligent N°2228 du 22 au 28 septembre 2003)
Privatisation de Tunisie-Lait : Une surprise de taille !
Par: Ridha Lahmar La S.A. Tunisie-Lait, entreprise étatique s’il en est, est un magnifique exemple de développement régional puisque la centrale laitière est parfaitement intégrée dans son environnement social et économique ; n’a-t-elle pas créé un véritable bassin laitier qui s’étend sur pas moins de cinq gouvernorats ? Mise à niveau réussie, certification ISO 9002 (qualité) et ISO 14001 (environnement), partenariat technologique et marketing avec la fameuse marque d’ultra-frais Chambourcy. Alors pourquoi la privatisation ? C’est à croire que l’Etat, qui a décidé de se désengager des secteurs concurrentiels en vue d’une meilleure gestion financière, voudrait se démarquer de son rôle de producteur au profit de son rôle d’arbitre et de régulateur du marché, alors que le lait de boisson est un aliment de base pour la population. Dans l’Administration, on a pensé un certain moment à “amarrer les wagons de la STIL à la locomotive de Tunisie-Lait”, mais cela, vu la lourdeur des “casseroles” de la STIL aurait fait capoter l’ensemble. Alors la solution privatisation a prévalu. Assainissement du bilan Tunisie-Lait a procédé, au cours du premier semestre 2003, à l’assainissement de sa situation financière et au rééquilibrage de son bilan. D’abord il y a eu l’augmentation de capital du 7 juin 2002 pour le porter de 8.000.000 à 10.500.000 DT, qui s’est révélée insuffisante, ensuite celle du 26 février 2003 ; le capital est passé ensuite à 16.000.000 DT. Ce qui est remarquable, c’est que le personnel et les cadres ont consenti à participer au capital avec leurs primes et leur treizième mois, ce qui confirme leur appartenance et leur attachement à l’entreprise et consolide la symbiose qui existe par ailleurs entre les éleveurs, les centres de collecte et la centrale laitière. En outre, Tunisie-Lait a procédé à un allègement de ses charges de personnel en dégraissant 150 personnes, et renégocié avec les banques les dettes et les taux des frais financiers. Par ailleurs, Tunisie-Lait a cédé son portefeuille-titres pour mieux se concentrer sur son métier de base : la production et la distribution de lait et dérivés. Développement des activités et reconquête de parts de marché Après avoir obtenu en 2001 et 2002 des résultats financiers négatifs, engendrés par la lourdeur des investissements consentis dans la modernisation de l’outil de production et la diversification-extension de la gamme de fabrication avec la mise à niveau de l’usine, le développement de l’ultra-frais et l’implantation d’une nouvelle ligne d’embouteillage et d’un nouveau emballage type pack pour “Monlait” d’où la lourdeur des amortissements, la marque Elbène de Tunisie-Lait a réalisé un saut qualitatif et reconquis des parts de marché sensibles. Le partenariat avec Chambourcy a permis de mettre sur le marché une gamme diversifiée et innovante de yaourts aux fruits, crèmes-desserts et autres créations nouvelles. L’image de l’entreprise sur le marché a été sensiblement rehaussée et favorisée avec les certifications-qualité et la réalisation de la station d’épuration qui permet de recycler toutes les eaux usées de l’usine. L’obtention du Prix présidentiel pour la protection de l’environnement en 2002 est venue couronner le tout. Amélioration sensible des performances de Tunisie-Lait Au cours du premier semestre 2003, Tunisie-Lait a amélioré de façon très sensible ses performances techniques, commerciales et financières. En effet, au niveau de la production, il y a eu, en six mois, production de 36.000 millions de litres de lait, soit 20 % de plus qu’en 2002 ; le chiffre d’affaires de 20 millions de DT est passé à 24 millions, soit une croissance de 20 % ; les charges financières ont baissé, passant de 1,996 à 1,237 MDT, soit une baisse de 38 %. Le fonds de roulement, qui était négatif (-13,8 MDT), est devenu positif : 288.000 DT soit +102 %. Ainsi le redressement commercial et financier de Tunisie-Lait est très sensible. En conclusion, c’est une entreprise en parfaite santé financière, qui a modernisé ses outils de production, musclé sa force de vente, atteint le summum de la qualité de ses produits. Elle est parfaitement intégrée dans les bassins laitiers qu’elle a su créer dans les gouvernorats de Mahdia, Monastir, Kairouan et Sousse. L’expérience de création d’une filiale commerciale avec un capital de 1 million de DT s’étant révélée positive (la TDA : Tunisienne de Distribution Alimentaire, spécialisée dans la distribution auprès des détaillants), il ne reste plus que la création d’une centrale d’achat pour assurer la régularité des approvisionnements en lait frais et initier une véritable stratégie intégrée avec les éleveurs et centres de collecte, des cultures fourragères irriguées sur les 15 ha de terrains limitrophes de l’usine en exploitant les eaux épurées de la station d’assainissement. Tunisie-Lait a besoin d’un actionnaire stratégique qui puisse lui apporter une forte dose d’innovation technologique dans l’ultra-frais, où réside la valeur ajoutée et en même temps investir dans le fonds de roulement, très lourd pour une centrale laitière, et le marketing de façon conséquente. (Source: Réalités N°925 du 18 septembre 2003)
بمناسبة السنة الدراسية الجديدة :
يا فرسان العلم : مستقبل تونس تحت ظلال اقلامكم
بقلم: الهادي بريك ــ المانيا
كثيرا ما نغفل عن المعاني التي جعلت وحي السماء في اخر رسالة يفتتحها بقوله » اقرا » فاذا ما تيقظنا من غفلتنا تلك توقفنا عند معاني حيوية العلم وضرورته للحياة وللاخرة غير انه لو تدبرنا مليا لما توقفنا يوما عن صناعة الكلمة ومن ورائها الحقيقة المادية التي تحول حياتنا باسرها وفي كل شعابها ودروبها الى مخبر علمي في حديث النفس الغائر وفي الحياة الشخصية الخاصة وفي البيت وفي سائر البيئات المحيطة ليس باعتبار حيوية العلم وما شابه ذلك ولكن باعتبار ان مجدنا كامة عظيمة انما ارتبط بالعلم قولا وعملا كما ارتبط انحطاطنا ثم احتلالنا في القديم وفي الجديد بالعلم كذلك اذ الحرب اليوم علينا علمية بكل الوجوه غير انناعادة نتوقف عند جانبها العسكري والامني والاقتصادي والسياسي والثقافي وما تلك غير ظلالها وعناوينها وانعكاساتها .
وانه لمما يبشر حقا الاثر الصحيح الذي يقول فيه الرسول الكريم عليه السلام بان مداد العلماء يوزن يوم القيامة مع دماء الشهداء فيرجح ذاك . فاذا كان الشهداء اليوم يحملون ارواحهم الغالية عليهم طبعا بحكم الغريزة والجبلة فوق راحاتهم ملقين بها لاجل تحرير الاوطان في مهالك الردى وهي مرابع الجنة في الحقيقة فما على البقية غير حمل ارواحهم على راحات عقولهم طالبين العلم او باذلين له اما ان تكون لا شهيدا ولا عالما ولو طلبا فانت زائد على الدنيا كما يقولون .
فتونس مثلا لم تك شيئا قبل الحضارة الاسلامية القائمة على العلم بل على العلم وحده من العقيدة الى اماطة الاذى عن الطريق ولكم ان تقرؤوا التاريخ فسينبؤكم بان افريقية كانت مسرحا للتهارش الروماني البربري فتحولت بالزيتونة وجامع عقبة الى اول واعرق وارقى منارة في سائر اسيا وافريقيا بعد الحرمين المكي والمدني والاقصى ولا تظنوا ان الزيتونة كانت تعلم الدين او الفقه فحسب لا بل كانت تعلم سائر العلوم الدنيوية والطبيعية والكونية والنفسية والاجتماعية والسياسية أي ان مرتاد الزيتونة يفلح في حياته الدنيوية بعد تخرجه وفي حياته الروحية .
ولما تعرضت تونس للاحتلا ل فان العلماء بالدين وبالدنيا معا هم الذين عملوا على تحريرها وتم لهم ذلك بفضل الله اذ لا بد لقيادة حركات التحرير من علماء أي رواد ومثقفين واقرؤوا التاريخ مرة اخرى حتى تعلموا ان كل من تجشم قيادة حركة التحرير في تونس ضد الاستعمار هو من اهل العلم . ولما تعرضت تونس في عصرها الحديث الى الاحتلال الداخلي أي الفساد السياسي والجور الاقتصادي والتعدي على عروبتها واسلامها فان كل الذين تنادوا الى المقاومة علماء .
فالعلم في المحصلة هو صاحب الفضل على تونس انشاء وتحريرا ومقاومة لاعدائها ونهضة فيما تحقق لها . غير ان الذي مازال يلقي بظلال الريبة عند كثير من الناس كلما ذكر العلم هو ان العلم الديني هو المقصود هنا وهو خطا شائع وشنيع . فالعلم في المفهوم الاسلامي الذي يجب على كل المسلمين تمثله فهما وواقعا هو كل حركة عقلية ونشاط ذهني يحرر الانسان ويكرمه ويسعد حاله في دنياه واخرته اعتقادا وخلقا وعبادة ومعاملة . وكل علم يحتاجه الانسان في حياته لتحقيق رسالته في التحرر والتكرم والتعمير هو علم اسلامي وان انتجه غير مسلمين . ولا شك ان تاريخنا الاسلامي ينبض حياة بمثل هذا الربط الوثيق بين علوم الدين وعلوم الدنيا لذلك لن تجد صحابياواحدا سال يوما عن نوع العلم المنوه به من لدن الاسلام ولا سال يوما عما اذا كان هذا العلم او ذاك مما حولهم هو اسلامي او غير اسلامي ولا سال يوما عن علاقة العلم بالعمل اذ كان العلم يعني عندهم جميعا : العلم العقلي المؤيد بالعمل المادي . بل ان كل الذين برزوا في العلوم الكونية كالطب والهندسة وعلم الفلك والفيرياء والكيمياء والفلسفة وعلم النفس والاجتماع والتاريخ والقيافة والانساب والجغرافيا وكل مشارب العلم هم من البارزين كذلك في العلوم الدينية . فالاسلام بالخلاصة منهج شامل كامل متكامل فيه الدين وفيه الدنيا وفيه الارض وفيه السماء وفيه العاجلة وفيه الاجلة وفيه الروح وفيه البطن وفيه الذوق وفيه الفرج .
اريد ان ارسل هذه البرقية العاجلة الى سائر طلبة العلم واهله في تونس بمناسبة السنة الدراسية الجديدة من بحاثة وتلاميذ وطلبة ومعلمين واساتذة واولياء وبعد تلك المقدمة المختصرة لاحرضهم على التشبث بطلب العلم في كل اختصاص والتفاني في خدمته فهو جهاد في سبيل الله واحكام امره فتونس كسائر بلدان العرب والمسلمين لا تتقدم ولا تنهض بسوى العلم طلبا وتحقيقا واعلاء ورفعة ونشرا وترجمة وتاسيسا لسائر المناشط على اساسه فهو الحق الذي ليس وراءه سوىالباطل .
فبالعلم وحده يتغير الانسان : قناعاته واهتماماته وعلاقاته وسلوكياته واذواقه . اذ لو علم الناس مثلا بحق وبصدق مكانة الحرية في دنياهم لا في اخرتهم لبذلوا الغالي والنفيس من اجلها ولكن قيم الحرية ما زالت في مستوى عقلي ادنى من ذلك والامر نفسه بالنسبة لمكانة العدل الاقتصادي ومكانة العربية ومكانة المراة ومكانة الاسرة ومكانة المسجد ومكانة المرافق الاخرى كالمستشفى ولو علم الناس مكانة الجار ومكانة الزميل ومكانة القريب ومكانة الفقير ومكانة الطفولة ومكانة الشباب لما ترددوا لحظة في تحويل هذا العلم الى واقع ملموس . ولكن لما تاخر ذلك علمنا بداهة ان العلم بمكانتها منقوص او مشوش .
اريد ان اذكر طلبة العلم في تونس بان العالم اليوم لا يعترف بغير التخصص وبغير الشهادات الجامعية المرموقة وبغير الاسماء والعناوين الكبيرة وبغير الرجل متعدد الالسن أي اللغات ومتعدد الثقافات أي القدرة على الحوار والتعامل في شتى الظروف وبمختلف الاشكال المناسبة او غير المناسبة . فالعولمة مفروضةعلينا الى حين على الاقل ولن نواجه تحدياتها الكبيرة بغير التعولم أي القدرة على الحوار والتخاطب مع كل الناس حتى الاعداء منهم بمنطقهم ولغتهم وذلك يتطلب منا علما واسعا كبيرا وثقافة كونية عميقة واطلاعا شاسعا صحيحا وعملا جماعيا محكما .
امريكا مثلا تخصص 3% من ميزانيتها السنوية للبحث العلمي لدراسة الظواهر الاجتماعية والثقافية في العالم من اجل ضربها بالراي اولا ثم بالقوة ثانيا فالحرب علىافغانستان مثلا وعلىالعراق لا تقع دون انجاز دراسات اكاديمية معمقة ضمن الاف المجالس القومية والاف المراكز الدراسية الاستراتيجية في انحاء العالم ومراكز الامن القومي في كل بلد هو صمام الامان الفكري للبلد ويشتغل فيه نخبة القوم من اصحاب الشهادات الجامعية العليا والبحوث الاكاديمية المتميزة واصحاب الخبرات الكبيرة في كل مجال اطلاقا حتى النفسي والذوقي والعاطفي والامني … .
اريد ان اهمس في اذن كل طالب علم في بلدي العزيزتونس بانه مسؤول ورب الكعبة عشرا علم ام لم يعلم عن مستقبل تونس ومسؤوليته منحصرة هنا في احكام طلبه للعلم وصبره عليه واخلاصه فيه وتعاونه فيه مع اقرانه وخلانه واساتذته ولو كانوا كفارا ملحدين او عبدة عجول ونيران لانه يوم يصبح اطارا فاعلا في المجتمع او في مؤسسات الدولة او سائر المنظمات داخل البلاد او خارجها يقدر على جلب منفعة لتونس بفكره ورايه وحصافته وتنفذه ومركزه واشعاعه واذا ما تفانى الطلبة اليوم رغم الصعوبات الشديدة والكثيرة في طلب العلم وانجاز البحوث واحراز انفس الشهائد فان بلدنا بحول الله تعالى يتغير حالها بعد عقود قليلة فيومها ترحل الزمرة المتنفذة اليوم وكثير منها من الذين بحكم تكوينهم الفكري العقيم يكرهون لتونس التقدم والعزة وتتحول القيادة الثقافية والاعلامية والتعليمية والتكوينية والتربوية والاجتماعية الى هؤلاء المكافحين اليوم من اجل طلب العلم .
اريد ان اذكر ان اكبر ثروة تونسية على الاطلاق اليوم هي شبابها من نساء ورجال واقسم لكم بان اهل الراي والعقل هنا في اروبا انما يحسدون بلاد العرب والمسلمين على معطى وحيد كبيروهو ان نسبة الشباب في فسيفسائنا الديمغرافية تفوق الثلث وفي بلدان اخرى تفوق الثلثين وهو امر يبشر بالخير والمستقبل حقا اذ ان المجتمعات الاروبية مهددة بالانقراض حقا بحكم فلسفتهم الحياتية القائمة على » راس ورويس » كما نقول بالتونسي بل ان كلابهم هي شبابهم .
شرطان لا بد لكم منهما للتزود على طلب العلم وصناعة المستقبل وتطوير الحياة وتحويل تونس الى جنة يطيب فيها العيش وهما : الايمان بدور العلم في تكريم الانسان وتحرير البلاد وتيسير نهضتها وتقدمها والصبر على ذلك صبرا جميلا فان فعلتم فانكم مجاهدون في سبيل الله ورب الكعبة حقا وعدلا وصدقا وليس دغدغة للمشاعر .
مازلنا نلاقي هنا في اروبا اخواننامن المشرق يزدرون العقل التونسي بحسن نية فلو صلى التونسي او صام رمضان فقزت الى اذهانهم فكرة خبيثة مفادها ان التونسي اقرب الى الكفر والالحاد وسوء الاخلاق منه الى الطهر والعفة بل ان كثيرا منهم يتعجبون من تونسي يؤم الناس او يعلمهم في شتى ضروب المعرفة . اقول لكم ذلك لعله يزيدكم حرقة على طلب العلم والتفاني فيه وانتم اعلم الناس بان تونس كانت محضنا للعلم والعلماء من كل الاختصاصات في القديم والحديث والمجال لضيقه هنا لا يسمح بذكر الاسماء .
بعض طلبة العلم في تونس ربما يتسلل اليهم الشيطان قاذفا في روعهم ان طلب العلم اليوم دونه عقبات كثيرة منها ما يردده الناس كثيرا » تقرا والا ما تقراش ... المستقبل ما ثماش » وهي كلمة كاذبة او جاهلة اذ ان الربط المباشر الاني بين الشهادة العلمية وبين المركز الوظيفي الذي يدر المال على صاحبه هو ربط لا مصلحة فيه ولا يزيد بحكم سيادة البطالة والمديونية والاحتلال الاقتصادي لبلادنا وتوجيه نموها من لدن المؤسسات المالية الظالمة لغير صالح التونسيين معنويات طالب العلم غير ياس . فطلب العلم عبادة في حد ذاتها وفريضة في الحياة سواء انجر عنها كسب مالي او مزيد من الفقر والحاجة . اذ لوتجند الجميع لطلب العلم وحيازة المستويات المتقدمة فيه وصبروا على ذلك سنوات وعقود لتخرجوا واحدثوا ثورة فكرية ونهضة ثقافية في البلاد تؤدي الى الضغط على الحكومة وارغامها على تغيير سياساتها المالية والبنكية والتنموية وتوفير مواطن الشغل للمتخرجين ولغيرهم . فبالنتيجة لا تحل مشكلة بطالة الخريجين باشاعة مثل هذه المقولات المخطئة ولا بمغادرة مقاعد البحث والعلم ولكن بالصبر على العلم وعلى الكفاح بعده لفرض التشغيل بدل البطالة . كما ان بعض الناس ربما يغادرون مقاعد الدراسة متعللين بفساد المنهج او مصادمته للهوية او لهبوط المستوى التعليمي او ما شابه ذلك وكلها لا تصب في غير صالح اعداء تونس على فرض صحتها او صحة بعضها .
اريد ان اقول كذلك لطلبة العلم في تونس بان طلب العلم لا يقتصر على قاعة الدرس النظامي المعروف او الحر وانما لا بد من تغذية ذلك وتوسيعه بحمل هم البحث والاطلاع والكشف عن الحقيقة في كل مجال خارجه ما امكن ذلك ومن ذلك مثلا بالنسبة لطلبة العلوم الصحيحة التزود باقدار كافية مناسبة من العلوم الانسانية كالتاريخ والنفس والاجتماع والفلسفة وغيرها كثير باعتبار ان العلوم الانسانية تزود الانسان بخلاف العلوم الصحيحة على جلالة قدرها وعظم اثرها ببوصلة الحياة الهادية أي بمنهج المسير او قبلة الوجهة الصحيحة والاوفق دائما ان يكون الطالب على معرفة بالحد الادنى من ذلك علىالاقل بل ان التخصص من لدن شريحة كبيرة منهم في ذلك مطلوب لانهم هم الذين سيقودون البلاد في المستقبل .
كما اريد ان اقول الى طلبة العلم في تونس بالمشاركة كلما كان ذلك ممكنا في الحياة العامة للبلاد عبر الانخراط في الحياة الجمعياتية فمن شان ذلك تدريبهم على القيادة والحوار والمشاركة والفعالية والتسيير ومن شان ذلك كذلك وهو الاهم ربما التعرف عن قرب عن المجتمع وعن علاقاته بالدولة وبسائر المجتمعات وبذلك يجمع طالب العلم بين الدرس وبين الدربة وبين الواقع وبين التسلح بالعلم المنهجي الذي يقود الانسان ويغيره ويؤثر فيه .
وفي الختام فاني اهيب بالاولياء لتوفير كل الشروط الممكنة المادية والمعنوية لنجاح طالب العلم في مهمته الكبيرة والصبر على ذلك صبراجميلا كما اهيب بالاثرياء واصحاب اليسار ان يستثمروا في طلب العلم باعانة الطلبة والتلاميذ والمدارس الخاصة وسائر مواقع العلم والرقي العقلي الملتزم بما تيسر لهم من مال فهو جهاد في سبيل الله بالمال وهو مقدم في كل أي ا لقران على الجهاد بالنفس فلا صلاة ولا صيام ولا ذكر ولا حياة لجار غني لا يعين جاره على تدريس ولده المحتاج كما اهيب باصحاب المدارس الحرة الا ينسوا انهم اهل علم قبل ان يكونوا تجارا فلا تغرنكم الصفقات التجارية الخاسرة وان ربحت كثيرا فاسوا التجارة تجارة تبيع العلم النفيس باثمان باهظة لا يقدر عليها المحتاج والفقير وابن السجين واهيب بالاساتذة ورجال العلم عامة ان يكونوا معلمين لا مشاحنين ومربين لا منفرين واباء حنونين على طلبة العلم وان صدر منهم ما يغضب واهل حوار وامل وجهاد فما تجدونه من راتب شهري لا يساوي شيئا لو احكمتم الصنعة واخلصتم في ميزان ما اعد الله لكم يوم القيامة من اجر .
اسوق هذا اليكم جميعا والقلب ورب الكعبة يتحرق على بلد كان الاعرق في العلم والحداثة فغدا الاسوا في كرامة الانسان وامتهان العلم حتى قال البهائي الشقي علي الشابي وزير الشؤم يومها عام واحد وتسعين وهو يتفرج بكبرياء المتعالي على ربه وحضارة بلاده على مسبح مختلط بقلب الزيتونة تلتقي فيه الابدان العارية للفتيان والفتيات في غمرة الشباب وجذوةالمراهقة » اليوم تخلصت الزيتونة من عقدتها » فلا خلص الله لك عقدة في الدنيا ولا في الاخرة .
اسود هذه الصفحات اليكم جميعا والله وحده يعلم اني لا اريد لتونس بالذات غير الازدهار والنمو والتقدم والنهضة ولكم يعتز الواحد مناهنا في اروبا يوم يلتقي استاذا جامعيا تونسيا يعمل هنا او أي اطار عال من تونس اذ يرى فيه ان التونسي من اقدر الناس على التفوق والنبوغ حتى لو لم تكن الظروف سانحة من فقر وظلم وارتشاء وانتقاء فما بالك لو كانت الحرية تزين اجواءنا .
اهتف اليكم يا فرسان العلم الذي هو طريق الحرية والكرامة والعدل والامن والتقدم بلوعة المتحرق وامل المسلم وثقة العامل الا يشغلنكم امر مهما كان عظيما عن طلب العلم فبالعلم وحده تكونون رجالا تسعد بكم تونس ولا تشقى .
وفي الاخير لا تتحسروا كما افعل انا على حرمان زميلاتكم الطالبات التلميذات وغيرهن من حقهن بسبب خرقة قماش على رؤوسهن ضمن ما كفل لهن دوليا ودستوريا وحقا طبيعيا ولكن ليكن كل واحد منكم طالبا للعلم مرتين مرة لنفسه ومرة لاخته المحرومة منه كما اقول لهن في حرقة لا يعلم سخطها غير ربي والله اذا ما تعذر التوفيق بين ممارسة حقكن في ازيائكن ولو بتعديل الزي بما يرضي الحمقى البلهاء من مديري المدارس والمعاهد والكليات فان الله اباح لكن في هذه الحالة تقديم الفرض الاكبر الذي هو طلب العلم على الفرض الاقل منه الذي هو زي المراة فكن فقيهات في دينكن عالمات بالمصالح والموازنات والاولويات والله ياجركن وانتن غير مرتديات لزيكن كانكن مرتديات له اذ ان الله لا يكلف نفسا الا وسعها والامر اذا ما ضاق اتسع والضرورات تبيح المحظورات واصبرن على ذلك وسيجعل الله بعد عسر يسرا ولا ريب ويومها يندم اعداء الحل الاسلامي وسيعلم الظالمون أي منقلب ينقلبون .
واتمنى لكم جميعا سنة دراسية مملوءة بالفوز والنجاحات وتحقيق احسن النتائج وحصد اغلى الشهادات فلا تبخلوا على ابائكم وامهاتكم باهدائهم اغلى امنية عندهم وهي نجاحكم وتفوقكم وهو بر ليس بعده بر لو تعلمون ولا تبخلوا على انفسكم بما يصنع منكم رجالا عظماء مهابين كرماء منكم يصدر الفضل واليكم يعود ولا تبخلوا على تونسكم العزيزة عليكم ولو ذاق الواحد منكم حنظل الغربة القسرية لازداد لها حبا وبها هياما باغلى ما تطلبه منكم أي اهداءها نجاحاتكم فهي اغلى ثمنا من الميداليات الذهبية التي يحصدها الرياضيون ويهدونها تونس ولهم هم كذلك الاجر العظيم .
الهادي بريك ــ المانيا
23 سبتمبر 2003
LES FAUX DEBATS AVEC ISLAMISTES
Par : BALHA BOUJADI
Quand j’ai écrit quelques lignes le 18/9/03 sur cet espace libre qu’est Tunisnews, et j’y ai commenté librement l’énoncé d’un communiqué d’une association contre la torture qui s’élève contre le harcèlement sexuel du pouvoir envers des jeunes femmes en les obligeant à enlever le voile islamique, et j’ai signalé qu’il y’a un problème sémantique entre la torture, le harcèlement sexuel, le voile et la liberté individuelle.
A propos de cette liberté individuelle qui est la base de toute législation moderne j’ai demandé aux gens qui la revendiquent incessamment dans le cas de voile islamique s’ils sont prêts à respecter la liberté individuelle le jour où ils auraient le pouvoir (espérons que ça ne serait pas avant la fin du XXVº siècles) que des filles sortent dans la rue librement à tête découverte.
J’ai dis que la liberté revendiquée par les islamistes est à sens unique car, en voyant comment ils gouvernent en Iran, par exemple ou en Afghanistan ou au Soudan, et d’après leur littérature, ils sont hypocrites et n’ont aucune intention de respecter la liberté individuelle des femmes ainsi que celle des hommes. Les femmes en Iran et dans la conception islamique (je ne dis pas musulmane) sont obligées à porter le voile dès leur jeune age et que mêmes les chrétiennes et les touristes doivent être voilées pour pouvoir circuler dans la rue.
Je pense que mes idées étaient claires, et si quelqu’un n’est pas d’accord il devrait me montrer des photos de la rue en Iran où la moitié des femmes sont voilées ou même plus que la moitié. Il suffirait qu’il me montre une seule femme dans la rue iranienne sans le voile pour démentir mes propos.
Au lieu de le faire, j’ai eu droit à des réponses de M. Ferjani et de M. le prolétaire qui ne cherchaient qu’à savoir à quel parti j’appartiens, staliniste, charfiste, rcdiste, fasciste, watadiste, colonialiste… Voilà comment ça commence le débat chez les islamistes, on ne cherche pas à argumenter mais à flanquer une étiquette idéologique et de la lancer dans la figure de l’interlocuteur qu’il est traître et qu’il est mécréant. Ces gens-là sont tellement sûrs de leurs principes divins qu’ils ont perdu la capacité de juger les gens comme des personnes qui pensent et qui peuvent ne pas être d’accord avec leur idéologie.
Je n’ai jamais aimé parler de moi, mais pour assurer ces gens-là qui cherchent à savoir qui se cache derrière ce pseudonyme de Balha Boujadi, je leur dis que j’ai choisi bien mon pseudonyme, Balha c’est l’idiot et Boujadi c’est le maladroit.
Je suis, avant tout, idiot et maladroit dans cette jungle des politiciens, politologues et commerçants d’idéologies. Je n’ai jamais adhéré à un parti, je suis un simple citoyen qui se lève chaque jour à sept heures du matin pour aller travailler comme tous les tunisiens de cette classe moyenne affaiblie et torturée par le souci quotidien de savoir comment joindre les deux bouts du mois.
Je suis idiot et maladroit mais je me suis rendu compte qu’en Tunisie il y’a des progressistes et des archéo conservateurs traditionalistes qui ont peur du progrès, de la Liberté et de la Démocratie. Les traditions que les islamistes appellent « patrimoine culturel » sont le cumul d’une dizaine de siècles de sous-développement culturel, social, politique et moral, et pour eux c’est ça qui fait notre « gloire » et qu’il faut défendre contre vent et marée.
Je suis idiot et maladroit mais je constate que toutes les religions ont suivi la modernité, elles se sont adaptées aux exigences de l’époque qui fait de l’homme et de la femme des individus libres de choisir, de penser, de s’exprimer et même de commettre des erreurs car ils sont des humains avec leur faiblesse et leurs contradictions complexes. Or, la conception islamiste de l’Islam est restée figée au Moyen Age. Ils ont claqué la porte à la modernité et se sont enterrés dans le passé à la recherche des quelques gloires des ancêtres.
Je suis idiot et maladroit mais je crois à la Liberté et à la Démocratie et aux Droits de l’Homme, voilà mon parti politique. Est-ce que c’est un crime?
Vous allez me dire que dans l’Islam il y’a tout ça, oui j’aime bien, mais il faut en discuter, est-ce que vous êtes prêts à discuter avec un idiot et un maladroit sur la liberté et la démocratie en Islam? Je ne suis pas un érudit ni un intellectuel, je suis un simple ouvrier idiot et maladroit, mais dans l’Islam des islamistes, je le sais, ce sujet est tabou, indiscutable.
Je répète ce que j’ai dit l’autre fois. Il n’y a pas mieux que la Démocratie pour gouverner les peuples, l’Humanité n’a pas encore inventé un système aussi proche de la perfection. Et pour construire une société démocratique, il faut qu’il y’ait des hommes et des femmes libres, émancipés, épanouis, cultivés, conscients, informés, instruits, respectueux, tolérants…etc.
Malheureusement entre les vampires qui nous gouvernent depuis le palais de Carthage et les gardiens des consciences barbus et voilés qui nous gouvernent depuis le Moyen Age, nous avons une société composée des sous hommes et des sous femmes, opprimés, frustrés, torturés, violés, incultes, sans aucune conscience politique ni morale, intolérants, irrespectueux…etc. Notre vie paraît surréelle, notre culture folklorisée, notre futur hypothéqué, notre passé pèse lourdement et les morts dirigent nos actes et ils nous obsèdent: Abou Bakr, Omar Ibn El Khattab, Saied Kotb, Khomeiny…
Tandis que les autres construisent jour après jour, pierre par pierre la muraille du progrès pour nous laisser en dehors de l’Histoire plongés dans nos faux débats sur le sexe des anges.
BALHA BOUJADI, 23/9/2003
ردّ على السيد " Balha"
بقلم: ثامر التونسي
بسم الله الرحمان الرحيم والصلاة والسلام على اشرف الانبياء والمرسلين سيدنا محمد وعلى اله وصحبه اجمعين
قرات في رسالة من احد المشاركين يدعي فيها انه طرح سؤالا هذا نصه او بالاحرى هذه قراءة اخرى له مع تحويل في التركيب لكن المعنى يبقى هو نفسه: "اليست الحرية في خطر في حال ما استلم الحزب الاسلامي مقاليد السلطة ؟"
ثم اطلق صاحبنا العنان ليكيل سيلا من التهم لكل من اجابه او بالاحرى لكل من حاول اجابته وانا هنا لا ادافع عن احد ولكن اثارني رد صاحبنا هذا الذي اتهم فيه خصومه ان صح التعبير باستعمال عبارات غير لائقة حتى ان البعض وصفه بالكلب الذي لا يضر نباحه السحاب؟؟
اقول انه لا يليق ابدا مثل هذه الاوصاف ثم ان الهدف اولا و اخيرا هو الحوار البناء ومحاولة الاقناع بالحجة والمنطق.
اعود الى السائل لاقول له انه ربما يحمل افكارا مخطئة عن الفكر الاسلامي ثم ان المقارنة بالنظام الايراني حسب رايي مقارنة ليست في محلها بل ان الفكر الاسلامي لا يمكن الحكم عليه من خلال تطبيق قد يكون مخطئا او صحيحا لاحد الاحزاب الاسلامية.
كما انك لا تستطيع ان تحكم على الاسلام كدين من خلال افعال بعض المنتسبين اليه لكني اعود لاقول اني قرات في مقالك تحاملا ليس على الحركات الاسلامية التي لا اعصمها من الخطإ بل ان الامر يتعدى ذلك بكثير.
إنك سيدي تتحدث عن الاسلام كدين لا يعطي حرية للمراة كي تختار لنفسها اللباس الذي تراه هي او بالاحرى تراه انت مناسبا لها هذا ما فهمته منك ولعلي ضعيف الفهم؟؟؟ في الحالتين سيكون جوابي كالاتي:
الاسلام دين لا يحكمه الاهواء فالحلال والحرام بين والحديث عن حرية المراة وبالتالي حريتها. فارتداء مثلا الحجاب الذي ادعيت انت ظلما وعدوانا انه ليس من الاسلام وانه دخيل عنه بل وادعيت انه من صنع الاخوان و و .. ليس الا تعديا وافتراءأ
يا اخي انا لست سياسيا ولا عالما دينيا بل مواطنا بسيط وكأي مسلم اقرأ القران ولست بحاجة للفتاوى لأفهم ان الله فرض علينا الصلاة والزكاة والصوم.
فاذا علمت هذه فاعلم ايضا انه جل شانه جعل الرجال قوامين على النساء بما فضل الله بعضكم من بعض وجعل الجنة تحت اقدام الامهات وأوصى خيرا بالوالدين و ذوي القربى واليتامى والمساكين.
أوبعد هذا تقول على الاسلام ما تقول؟؟؟
ثم اعلم هدانا واياك الله ان الحجاب فُـرض على النساء المسلمات شئت ذلك أم كرهت.
اخيرا اريد ان اقول لك كفانا حديثا عن حرية زائفة التي تدعي فيها انك حر وزوجتك حرة وابناؤك احرار. أتكذب علينا ام على نفسك؟؟؟؟؟
لو كنت كما تقول فدع من اختارت الحجاب وشأنها، ودع المساجد حرة، واتق الله الذي يقول:
"أرايت الذي ينهى عبدا إذا صلى؟ أرأيت إن كان على الهدى؟ أو أمر بالتقوى؟ كلا لئن لم ينته لنسفعا بالناصيه، ناصية كاذبة خاطئة. فليدع ناديه سندع الزبانية. كلا لا تُـطعه واسجد واقترب"
صدق الله العظيم
نظم علي أحـمد تونس متلك مين بالـتكوين ريـحة ترابك شافية العـنّات الزيتونات ضمن الغاب منصانين وسهّر جـنودو الرب عالـحبّات من شط فقش1 الموج لَ قصرين2 مزروع بأرضك أجـمل الوردات من حبق من منـتور من نسرين عم يشربوا من دمعة الغيـمات الغيـمات يعـنـي مدروشين تَ المرج يلبس أجـمل البدلات أخضر وأحـمر بتوب ملـتفين وتغاريد طيور موزّعة الـنغمات ول يقصدك تونس مشتاقين عيونو ت تقشع3 أخلص العادات أهلك ع ملقى الضيف معـتادين مهما الزمان يـجور بالوهلات شباب وشابات متعلمين مثقفين حافظين بذهنن كامل الآيات عاملين للـحياة مطالعة وتـمرين الـتكريـم بـيلبق إلن والبسمات أغـنـى الدني تونس يا سامعين مـحبوب شعبا بـخفة الدمّات مرتب أنيق وجازب الـحلوين متل الـحواري الساكـنة الـجـنّات نظم علي أحـمد 1 . فقش = تكسّر 2 . قصرين = بلدة تقع عند الـحدود الـجزائرية 3 . تقشع = ترى
مدينة الدجاج شعر : مختار اليحياوي بجع دجاج و القبة من عاج الورق زجاج بحر لجاج حبيبتي سكون الجسد مسكون في يده القلم يمضي فألتزم. سأعده للنّار و المحبرة للعار فليرفع الستار الثأر ثار و ما أثار أمسك الألم زجاجة النقم فينتشي القلم ويرسم علم. بجع طروب ينق في الدروب تتبعه القلوب لأغنية الغروب بالخز و الديباج دجاج ونعاج تساق كالعجاج لكوفة الحجاج و الوتد المهجور في وسط الصخور تلطمه الأمواج البحر هاج شراع على حضك اليوم ينشره الطقس مثل الغمام في صحف اليوم القديمة سخطا تعلّى الفوج تلو الفوج منصرف يسمسرني و الكل مندحر ليس يدري أيلد هذا الهوان زمانا أمن عقم ليل يشرق الفجر إن ليل الظالمين ظلمة قبر ما أثقل الأيام تنجر جرا هيا أغربي ولـّي سيدي آن الأوان لتسقط أتوق إلى الحرب و كل الدجاجات مثلي حتى نفرّ كفاك نهبي و تلصص سمعي خانك العصر ما فهمت حقيقة أمري كم لي على الأقدار أقداح سكبتها تنصبّ صبّي و ها هي لازالت الأقدار تغلي يا صاحب الكلب المبكر نحو نزهته نزهتك نزهة كلب لكلب اليوم أغضب فلا تؤذنوا فجري قل للمصلي و الغرب قبلته أيّ قرد تولّى في مدينتنا و من حثالته لعلي أتنكر و أصلي أيقظتها مدينة تبكي لا تحل الصلاة بها ذروا المطيعة لا تلووا أعناقها إن لم تسقط لها التاج ما انفتح الفكر دمى أحلامنا و المراد زجاجة خمر هذه فلسطينكم و هذا العراق و أنا وأنتم و المدينة ثكلى بعقر أبنائها و عهدكم عهد عهر 27 أوت 2003 (المصدر: العدد 103 من مجلة تونيزين الألكترونية الصادرة يوم 22 سبتمبر 2003)
Le festival de Saint-Sébastien jette un pont entre l’Espagne et le Maghreb
AFP, le 21.09.2003 à 13h15
Par Romain RAYNALDY
SAINT-SEBASTIEN (Espagne), 21 sept (AFP) – Le Festival international de cinéma de Saint-Sébastien (Pays Basque, nord) jette avec succès, cette année, un pont entre le Maghreb et l’Espagne à travers une grande rétrospective de films algériens, tunisiens et marocains, sous le titre « Entre amis et voisins ».
A travers trente films et des tables rondes, cette rétrospective veut faire « découvrir une culture parfois assombrie par de commodes lieux communs ».
« Si les cinématographies du Maghreb sont assez fréquemment diffusées en France, elles restent très méconnues en Espagne », relève Diego Galan, l’un des responsables du festival de Saint-Sébastien, chargé de la programmation du cycle « Entre amis et voisins ».
Jeudi soir, lors de la soirée la soirée inaugurale du festival, Mohamed Lakhdar-Hamina, réalisateur du célèbre « Vent des aurès » et vétéran de la rétrospective, s’était déclaré « content que l’Espagne s’ouvre enfin à son versant sud ». « Car si je connais tous les films espagnols, je ne crois pas que tous les Espagnols connaissent nos films », avait-il déploré.
« Il nous a semblé que c’était le bon moment pour mettre sur pieds cette rétrospective », précise Diego Galan. « Il y a en ce moment en Espagne un changement social, notamment en raison de l’immigration ».
« L’an dernier a aussi vu le conflit diplomatique entre l’Espagne et le Maroc autour de l’îlot que nous appelons Perejil (pour des problèmes d’occupation de l’îlot, ndlr) et cette année a été marquée par la guerre en Irak », rappelle-t-il. « Tout cela a encouragé les clichés sur le monde islamique et nous avons pensé que le moment était venu de mieux connaître ces cultures. Et le cinéma peut y aider ».
Selon Diego Galan, l’idée « a été bien accueillie » et le pari est réussi car « les projections sont pleines. J’ai l’habitude de faire un tour dans les salles et j’ai été heureux de constater qu’en raison de l’affluence, des gens sont assis par terre ou doivent rester debout ».
La rétrospective balaie tous les styles et toutes les époques. « Nous n’avons pas voulu d’une sélection destinée aux spécialistes mais au contraire à tous ceux qui ne connaissaient rien ou presque au cinéma maghrébin ».
Se côtoient donc les grands classiques, comme « Le Vent des aurès », les succès internationaux, tel le film tunisien « Halfaouine, l’enfant des terrasses » de Ferid Boughedir, ou les découvertes récentes — « Mille mois » du jeune Faouzi Bensaidi.
Avec, pour fil conducteur, « la thématique sociale ». Mais cela « n’a pas été difficile car presque tous les films maghrébins abordent des thèmes sociaux », remarque Diego Galan.
Les thèmes récurrents sont la guerre, l’émigration, la place de la femme dans la société. Voire la sexualité. Le festival projette ainsi le film franco-marocain de Nabil Ayouch « Une minute de soleil en moins », toujours interdit au Maroc pour une scène de sexe explicite.
AFP
LES DERNIERES NOUVELLES DE LA FONDATION TEMIMI
Activités de la Fondation du 26 septembre au 25 octobre 2003
Par : Professeur Abdeljelil Temimi
Parmi les activités de la Fondation au cours de la période allant du 26 septembre au 25 octobre 2003, on note :
1 – La visite du Prof. Temimi, le 26 septembre, au Conseil Européen à Strasbourg et ce pour participer aux côtés de six experts à une conférence sur les archives ottomanes ; conférence qui a pour objectif délaborer un projet d’études de faisabilité pour adopter un plan pour l’indexation, la traduction et la publication des documents ottomans.
2 – Séminaire mensuel de la Mémoire Nationale, le 11 octobre sur :
Rôle de la diplomatie tunisienne dans les mouvements de libération en Afrique
et ce avec la participation de trois ambassadeurs qui ont joué un rôle important dans l’action diplomatique tunisienne : nos invités sont MM. Mahmoud Mestiri, Slaheddine Abdellah, Béchir Gueblaoui et la liste est encore ouverte pour d’autres qui souhaiteraient prendre la parole sur ce dossier.
3 – Le IIe dialogue hispano-maghrébin à Séville du 16 au 18 octobre 2003.
Parmi les 74 manifestations scientifiques, congrès, conférences et séminaires organisés par notre Fondation, trois congrès à l’échelle maghrébine et internationale se sont tenus en dehors de la Tunisie, à l’Université de Meknès (au Maroc), à Istanbul (Turquie) et à l’Université d’Exeter (Grande Bretagne). Cette fois, c’est avec la coopération de l’Université Mondiale d’Andalousie et la Fondation des Trois Cultures Méditerranéennes que notre Fondation participera à l’organisation à Séville en Espagne au deuxième dialogue hispano-maghrébin sur :
La transition démocratique et l’essor économique de l’Espagne :
Quels enseignements pour le Maghreb ?
avec la participation d’experts maghrébins et espagnols.
4 – Journée d’études à l’occasion du 30e anniversaire de la Revue d’Histoire Maghrébine (RHM) en date du 24 octobre ; nous célébrons le 30e anniversaire de ce premier périodique à l’échelle maghrébine et qui a publié régulièrement des centaines d’études scientifiques en arabe, en français et en anglais, c’est le premier périodique spécialisé à l’échelle internationale sur l’histoire du Maghreb aux époques moderne et contemporaine. Le séminaire traitera des nouvelles approches et méthodologies historiques, avec la participation d’un nombre d’historiens et chercheurs tunisiens, qui constituent aujourd’hui le pilier de la recherche scientifique dans notre pays, et dont la revue a publié leurs études au cours des trente dernières années.
5 – Séminaire de la Mémoire Nationale :
L’invité du séminaire programmé pour le 25 octobre, sera une personnalité tunisienne qui a joué un rôle de soutien à la lutte nationale et fut le symbole d’une dynastie. Nous attendons sa réponse à l’invitation.
* * *
C’est un travail continu que nous menons pour le rayonnement scientifique de la Tunisie, car les institutions, centres de recherche et universités doivent oeuvrer pour consolider la place de la Tunisie voire du Maghreb et du monde arabe sur la scène scientifique internationale.
Les 30 bougies de La Revue d’Histoire Maghrébine :
UN EVENEMENT SCIENTIFIQUE MAGHREBIN
Prof. Abdeljelil Temimi
Avec la parution du numéro 112, la Revue d’Histoire Maghrébine (RHM) fête ses trente ans d’existence ; cet événement scientifique et culturel tant sur la scène tunisienne que maghrébine, arabe et internationale, offre l’occasion d’évaluer son bilan et concevoir les perspectives d’avenir de ce premier périodique maghrébin s’intéressant à la promotion des études historiques sur le Maghreb aux époques moderne et contemporaine, ce qui permet par ailleurs de parler de son rôle dans l’émergence d’une école historique maghrébine ouverte sur les espaces arabe et international.
Le lecteur relèvera dans l’itinéraire de la RHM, qu’il y a des éléments de continuité et des éléments de changement. Au premier plan, la revue a respecté sa périodicité et sa régularité, car aucun retard n’a été enregistré depuis la parution du premier numéro en janvier 1974, ce qui a aidé à la réussite de ce périodique scientifique et à sa mise au diapason des évolutions et des orientations de la recherche. La RHM a respecté également sa spécialité à savoir l’histoire maghrébine, mais elle a ouvert ses pages aux différents chercheurs maghrébins ; d’ailleurs 75 % des textes sont axés sur ce thème, avec 1210 titres sur 1595, ce qui permet à notre revue d’occuper une place de choix, tant sur le plan national que maghrébin ou international. La RHM a opté pour le multi-linguistisme pour faciliter la communication entre chercheurs de différents centres et institutions de recherche et pour mettre en valeur le rôle des chercheurs maghrébins quant à l’écriture de l’histoire de leur pays. Il faut noter que le terrorisme intellectuel exercé au début de nos indépendances, par nombre d’universitaires à l’égard d’intellectuels, était destructeur. Notons par ailleurs que la plupart des contributions ont été rédigées par des Maghrébins qui croient en la recherche scientifique : Tunisie 728 contributions, Algérie 158, Maroc 142, Libye 31.
Par ailleurs, nous observons qu’un changement a touché le volume de la RHM, car les numéros 109-110, 111 et 112 de 2003 comptent 1365 pages dues à une soixantaine de participants. La Revue s’est ouverte donc à d’autres spécialités en sciences humaines et sociales ; cette orientation est due aux évolutions et orientations de la recherche à l’échelle internationale.
Le tableau suivant retrace le bilan de la Revue d’histoire maghrébine sur trente ans :
Répartition des textes selon leur langue et rubriques :
|
Arabe
|
Français
|
Anglais
|
Espagnol
|
Autres
|
Etudes
|
440
|
416
|
100
|
13
|
2
|
Thèses
|
50
|
53
|
8
|
1
|
–
|
Notes et documents
|
234
|
192
|
15
|
1
|
–
|
Compte-rendus
|
31
|
137
|
15
|
6
|
–
|
Résumés
|
384
|
265
|
98
|
2
|
1
|
On peut ajouter également que le total des pages publiées par la RHM est d’environ 27 mille dont 14 559 en arabe et 12 363 en français, anglais et espagnol, ce qui confirme notre option pour le multilinguisme. Si l’on considère le nombre de participants, le français occupe le premier rang avec 46.55%, au second rang l’arabe 44.05 % et l’anglais 7.93%.
On peut noter également que les participants à la RHM appartiennent à trente nationalités, ce qui traduit l’étendue de notre communication avec les sociétés scientifiques et met en relief le dialogue scientifique, culturel et civilisationnel entre peuples et individus pour promouvoir la recherche scientifique en sciences humaines et sociales, loin des slogans lancés par des responsables à la tête des institutions universitaires maghrébines.
La RHM est plus qu’un projet, c’est une conception scientifique et de recherche ; c’est le miroir du développement de la recherche maghrébine et de surcroît elle est un espace et un laboratoire qui a participé à l’encouragement de nombreux jeunes chercheurs tunisiens et maghrébins qui y ont publié leurs travaux. C’est une école historique dont la rigueur, le renouveau, la multi-disciplinarité et l’interchange entre les différentes sociétés de recherche, font foi. La collection de 112 numéros de la RHM est une véritable encyclopédie quant à l’étude de l’histoire du Maghreb aux époques moderne et contemporaine.
* * *
C’est ainsi que nous organiserons le vendredi 24 octobre prochain une journée d’études, avec la participation de chercheurs et historiens tunisiens pour étudier le rôle de la revue dans la promotion des études Maghrébines ; l’invitation est ouverte à tous pour participer à cette journée ; comme nous souhaitons recevoir, le cas échéant, vos réflexions sur notre périodique et merci d’avance !
(Source: la lettre d’information de la foundation TEMIMI diffuse le 23.09.2003)
11 صحيفة جزائرية تحتجب عن الصدور احتجاجا علي الحكومة واتحاد الصحافيين العرب يعرب عن قلقه
الجزائر ـ القاهرة ـ القدس العربي ـ رويترز: احتجبت امس الاثنين 11 صحيفة جزائرية خاصة احتجاجا علي ما تقول انه محاولات من جانب الحكومة لاسكاتها قبل انتخابات الرئاسة في نيسان/أبريل القادم. ونشرت صحف جزائرية واسعة الانتشار في الشهور الماضية اتهامات للرئيس عبد العزيز بوتفليقة ومسئولين كبار بالفساد واساءة استعمال السلطة. وخضع مسؤولو أربع صحف لتحقيقات أجرتها الشرطة والمدعي العام في الاسابيع الماضية بتهم القذف والسب. لكن ملاحظين سياسيين قالوا ان الاتهامات الموجهة الي بوتفليقة وحاشيته تدخل ضمن حرب المواقع وصراع التكتلات داخل الحكم تحسبا للانتخابات الرئاسية. وقال فريد عليات مدير صحيفة ليبرتيه المشاركة في الاحتجاب لرويترز هدفنا هو الاحتجاج علي تحرشات السلطات بالصحف المشتركة في الاحتجاج .. ويستمر الاحتجاب الاحتجاجي يوما واحدا. وكان ناشرو صحف مطلوبون للتحقيقات اتخذوا في السادس من أيلول/سبتمبر الجاري قرارا بعدم الاستجابة لاستدعاءات الشرطة قائلين ان قضايا الصحافة تختص بها العدالة وليس مصالح الامن. وألقت الشرطة القبض علي مديري صحف لوسوار دالجيري و الرأي و لوماتان و ليبرتيه ورسام كاريكاتير بصحيفة لوماتان ، لرفضهم الذهاب الي مركز الشرطة بعد أربعة استدعاءات متتالية. ووضعت السلطات القضائية مدير لوماتان محمد بن شيكو رهن الرقابة القضائية، وصدر أمر بمنعه من مغادرة البلاد. وأوقفت المطابع الحكومية في آب/أغسطس الماضي طبع ست صحف يومية لعدم دفع ديونها في اجراء قالت الصحف انه انتقامي. لكن الحكومة نفت وجود دوافع سياسية وراءه، وقال رئيس الحكومة احمد أويحيي الاشكالية تكمن في العلاقات الاقتصادية .. وتمكنت صحف ليبرتيه و الخبر و لوماتان و لوسوار دالجيري و لكسبريسيون من تسوية الخلاف المالي، لكن صحيفة الرأي لاتزال غائبة عن أكشاك البيع بسبب الاجراء. وانضم ناشرو صحف الوطن و اخر ساعة و الفجر لاجتماع عقده الاسبوع الماضي مسؤولو الصحف الست وأصدروا بيانا قالوا فيه انه أمام استمرار الاعتداءات ضد الصحافة وحرية التعبير تقرر تنظيم يوم بلا صحافة في 22 ايلول/سبتمبر الجاري. وسينظم منتدي للحريات تشارك فيه القوي الاجتماعية والسياسية قريبا. وانضمت صحيفتا سوار انفو و لاديباش دو كابيلي اللتان لم توقعا البيان لليوم الاحتجاجي. وقال يوسف رزوق رئيس تحرير صحيفة لوماتان لرويترز هذا جزء من تحرك يشمل مبادرات أخري.. انها معركة ضد محاولات اسكات الصحافة المستقلة .. وأضاف الصحف التي عانت من ضغوط المطابع تتعرض الان لتحرشات قضائية وسياسية قبل الانتخابات الرئاسية .. وفاز بوتفليقة في انتخابات الرئاسة عام 1999، وكان مرشحا وحيدا بعد انسحاب منافسين عددهم ستة اتهموا الحكومة بالتدبير لتزوير الانتخابات. ومن المتوقع أن يسعي بوتفليقة لاعادة انتخابه في الانتخابات القادمة. وتصدر في الجزائر حوالي 40 صحيفة يومية و80 صحيفة ومجلة أسبوعية. وينظر الي الصحافة الجزائرية علي أنها من الاقل تعرضا للقيود في العالم العربي، لكن خصومها يقولون انها لا تخرج عن الادوار المرسومة لها الهادفة الي الانتقام وتصفية الحسابات بين دوائر الحكم الذي يمسك العسكر بالقبضة الاقوي فيه. في غضون ذلك، اعرب اتحاد الصحافيين العرب امس الاثنين عن قلقه ازاء تدهور الاوضاع الصحافية في الجزائر مؤكدا انها تهدد حرية الرأي والتعبير .. وافاد بيان للاتحاد تلقت القدس العربي نسخة منه، ان الاتحاد يتابع بقلق شديد التطورات المتسارعة في اوضاع الصحافة الجزائرية علي ضوء العراقيل القانونية والادارية التي تتعرض لها الصحف والصحافيين .. واعتبر الاتحاد ان توقف الصحف عن الصدور يشكل منعطفا خطرا وجرس انذار لجميع المسؤولين بان الامر تدهور الي حافة الخطر .. ورأي ان العلاقات بين الصحافة والسلطات في الجزائر بلغت حد الصدام مؤخرا بسبب المضايقات التي يتعرض لها الصحافيون وخصوصا كثرة استدعاءات الشرطة لهم .. وحذر امين عام الاتحاد صلاح الدين حافظ من ان ما يجري في الجزائر ما هو الا صورة مكررة لما يجري في عدد من الدول العربية الاخري، الامر الذي يهدد اي امل في الاصلاح الدستوري والتطور الديمقراطي .. ووجه انتقادات الي الحكومات العربية التي تعمل في اتجاه التضييق الاداري والسياسي والقانوني علي الصحافة بدلا من مسايرة التطورات الديمقراطية في العالم اجمع مؤكدا ان هذا وضع معكوس يجب ان ينتهي فورا .. (المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
صحافي مغربي حوكم بمقتضى قانون الإرهاب يبدأ إضرابا مفتوحا عن الطعام
الرباط: علي انوزلا
بدأ الصحافي المغربي محمد الهرد، المحكوم بالسجن مدة 3 سنوات، امس اضرابا مفتوحا عن الطعام. وقال الهرد في اتصال هاتفي مع «الشرق الاوسط» من داخل زنزانته بالسجن المركزي في مدينة سلا المجاورة للرباط، ان قراره خوض اضراب مفتوح عن الطعام يهدف الى رفع الظلم الذي لحق به طيلة مدة اعتقاله واثناء محاكمته.
وكان الهرد، مدير جريدة «الشرق» التي تصدر في مدينة وجدة (شرق المغرب)، قد اعتقل في يونيو (حزيران) الماضي على اثر نشره مقالا لاحد منظري «السلفية الجهادية» في المغرب، وحوكم بموجب قانون الارهاب امام محكمة الاستئناف بالرباط التي قضت بحبسه ثلاث سنوات نافذة. وبشأن ظروف اعتقاله ومحاكمته، روى الهرد لـ «الشرق الاوسط» ملابسات اعتقاله وما صاحب ذلك من «تجاوزات» في نظره حتى عندما صدر الحكم عليه خلال جلسة واحدة استغرقت يوما واحدا.
وتعود قضية اعتقال الهرد الى بداية يونيو (حزيران) الماضي، على خلفية اعادة نشره مقالا لاحد منظري السلفية الجهادية يدعى زكريا بوغرارة (يقضي عقوبة بالسجن مدتها 15 سنة) يتحدث فيه عن تاريخ الحركات الاسلامية في مصر وافغانستان والمغرب، وهو ما اعتبرته المحكمة إشادة بالاعمال الارهابية، وبناء على هذه التهمة التي يصنفها قانون الارهاب المغربي «عملا اجراميا»، تم تقديم الهرد ورئيس تحرير الصحيفة، عبد المجيد بن الطاهر، وصحافي آخر هو مصطفى قشنني مدير صحيفة «الحياة المغربية»، الذي سبق لصحيفته الشهرية ان نشرت المقال نفسه يوم 5 مايو (ايار)، اي عشرة ايام قبل احداث الدار البيضاء التي عجلت بتبني قانون الارهاب في المغرب.
وتحدث الهرد عن «الارتباك» الذي صاحب اعتقاله وزميله، اذ تم استدعاؤهم لاول مرة من قبل المدعي العام بمدينة وجدة الذي اطلق سراحهم بعد الاستماع اليهم، وقرر متابعتهم في حالة سراح كما ينص على ذلك قانون الصحافة المغربي، لكن الصحافيين الثلاثة اعيد اعتقالهم من جديد بناء على «تعليمات»، كما ابلغ بذلك الهرد وزميلاه، وتم نقلهم مكبلي الايدي بالاصفاد من وجدة الى الدار البيضاء (600 كلم) بدون توقف، ليعاد فتح التحقيق معهم من جديد وسط ظروف اعتقال، يقول عنها الهرد، بانها «كانت مرعبة، حيث منعنا من الاتصال بذوينا وبدفاعنا، وتغيير ملابسنا مدة استمرت 10 ايام» بعدها جاء القرار باطلاق سراحهم، لكن اثناء تسليمهم لحاجاتهم الشخصية وقبل مغادرتهم لمخفر الشرطة الذي احتجزوا فيه، اعيدوا من جديد الى زنزانتهم، واخبروا بان «التعلميات من فوق اقتضت تقديمهم للمحاكمة بمقتضى قانون الارهاب». وهنا يعلق الهرد قائلا «كانوا يريدون تجريب القانون الجديد، واستعملونا كفئران تجارب».
ويضيف الهرد انه بعد ذلك تم نقلهم الى السجن المركزي بسلا لمحاكمتهم بالرباط، وعندما وقفوا لاول مرة امام قاضي التحقيق، اكتفى بتحديد موعد جلسة محاكمتهم دون استجوابهم وفي غياب دفاعهم، ومكثوا بالسجن زهاء 20 يوما. وقبل موعد محاكمتهم تم استدعاؤهم من جديد بناء دائما على «التعليمات»، حسب قول الهرد، من طرف قاضي التحقيق، الذي افرج على زميلي الهرد وقرر متابعتهما في حالة سراح. ودائما حسب رواية الهرد فقد وعده قاضي التحقيق بان يجد له مخرجا للافراج عنه لانه مقتنع ببراءته، لكن الهرد سيجد نفسه بعد ذلك امام المحكمة بصفته اول صحافي مغربي يحاكم بموجب قانون الارهاب، وخلال جلسة ماراثونية استغرقت يوما واحدا صدرفي حقه حكم بالسجن مدة ثلاث سنوات، وغرامة مالية قدرها 10 الاف درهم.
واليوم بعد مرور اربعة اشهر على اعتقاله ما زال الهرد يتساءل عن الجرم الذي ارتكبه، ويقول انه بعد احداث الدار البيضاء خرجت صحيفته بعنوان عريض يقول «لا مكان للارهاب والارهابيين على ارض المغرب»، كما يقول انه حضر مراسم دفن وتأبين احد ضحايا تلك الهجمات من ابناء مدينته، ويتساءل «كيف يمكن اذن الحكم علي بتهمة الاشادة باعمال ارهابية».
ويبقى امل الهرد هو انه توصل اخيرا في سجنه باستدعاء من المحكمة الابتدائية بمدينة وجدة، لكن استدعاء المحكمة يقول ان التهمة موجهة اليه حسب قانون الصحافة المنصوص عليها في الفصلين 38 و39 اي «التحريض عن طريق المنشورات والمطبوعات، التي من شأنها المس بالسلامة الداخلية للدولة»، وهي نفس التهمة التي بموجبها حوكم الهرد قبل شهر امام محكمة الاستئناف بالرباط لكن بمقتضى قانون الارهاب.
(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
المغرب: ارتفاع حرارة انتخاب رؤساء المجالس البلدية والأحزاب تصف الحالة الانتخابية في المواقع التي أخفقت فيها بأنها «كارثية»
الرباط : منصف السليمي
ارتفعت حرارة الأجواء التي تحيط بانتخاب رؤساء المجالس البلدية والمدن في المغرب، وبات من المتوقع أن تزداد حدتها مع الانتخابات الحاسمة التي تجري في كبريات المدن مثل الرباط والدار البيضاء وفاس وطنجة. وشهدت مدن مراكش والقنيطرة ومكناس والناظور وتطوان، أحداث عنف وشغب في المراكز التي جرت فيها عمليات انتخاب مكاتب مجالس هذه المدن، وتبادلت أحزاب مختلفة الاتهامات بالوقوف وراء أحداث العنف والقيام بعمليات إغراء لـ«الناخبين الكبار» (الاعضاء المنتخبين في المجالس البلدية).
واعتمدت السلطات إجراءات أمنية إضافية أمام المراكز التي تجري فيها عمليات انتخاب رؤساء المجالس، وهو ما لوحظ أمس أمام قاعة المؤتمرات التابعة لولاية الرباط منذ ساعة مبكرة قبيل انطلاق عملية انتخاب عمدة المدينة. ولوحظ أن أحزابا رئيسية مثل الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية و«الاستقلال» و«العدالة والتنمية» الاصولي المعارض، وجهت بدورها انتقادات للمسار الذي تأخذه انتخابات رؤساء المجالس، وبدا ان كل حزب يصف الحالة الانتخابية في المواقع التي يخفق فيها بأنها «كارثية».
ووصفت صحيفة «التجديد» القريبة من حزب العدالة والتنمية ظروف انتخاب مجلس بلدية القنيطرة (شمال الرباط) بأنها «مؤامرة على الديمقراطية» واتهمت مرشح أحزاب الكتلة الديمقراطية، الذي فاز برئاسة المجلس، بمحاولة اختطاف عضو في المجلس البلدي.
من جهته، حذر حزب الاستقلال، من ظاهرة استخدام المال لشراء ذمم «الناخبين الكبار» وتغيير ملامح الخارطة السياسية التي افرزها اقتراع 12 سبتمبر الحالي والتي تصدر فيها الحزب الفائزين، وتحدثت صحيفة «العلم» الناطقة باسم الحزب عن ظاهرة استخدام المال، وقالت ان قيمة الصوت الواحد تراوحت بين 40 ألفا الى 400 ألف درهم مغربي (الدولار يعادل 10 دراهم مغربية).
ووجهت مصادر حزب الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية بدورها انتقادات لسير عمليات انتخاب رؤساء المجالس البلدية في مدن الناظور ومراكش ومكناس ومجالس قروية.
ويفسر المتتبعون حالة القلق التي تنتاب الأحزاب الرئيسية من مجريات انتخابات رؤساء المجالس، بظهور مؤشرات تراجع ملحوظة في عدد من المدن الكبيرة والمتوسطة. وبالمقابل أظهرت النتائج ان أحزابا حصلت على ترتيب متأخر في نتائج اقتراع يوم 12 سبتمبر، تمكنت من تحقيق نتائج مثيرة في انتخابات رئاسة مجالس مدن كانت الأحزاب الرئيسية تعتبرها مجالا حيويا لها. ففي مراكش، ظفر حزب الاتحاد الدستوري (معارضة) برئاسة مجلس المدينة، بعد ان كان قد حصل على الرتبة الثامنة في اقتراع يوم 12 سبتمبر، ولا يزال الحزب ذاته يكثف حملته من أجل الظفر بعمدية الدار البيضاء.
وفي الرباط، بدا امس حزب الحركة الشعبية الذي احتل الرتبة الرابعة في نتائج اقتراع يوم 12 سبتمبر الجاري، وهو يستعد للظفر بمجلس المدينة، بعد أن فاز بعمدية مدينة سلا الاسبوع الماضي.
(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
Conférence « Quel avenir pour Israël? »
Dialogue sur fond de confrontation
Louis-Denis Ebacher
ldebacher@hotmail.com
Un représentant de l’organisme Québec-Palestine se dit victime d’avoir été délibérément ignoré lors de la conférence présentée par le Cercle inter universitaire d’études sur le Proche-Orient, le 18 septembre dernier.
Pendant la période de questions qui a suivi la conférence d’Éli Barnavi, ex-ambassadeur d’Israël en France, Taïeb Moalla, porte-parole de l’organisme Québec-Palestine, levait la main pour exprimer son désaccord sur la politique israélienne. D’autres auditeurs, levant la main après lui, obtenaient le droit de parole plus rapidement. « On m’a remarqué, mais le keffieh (foulard aux couleurs de la Palestine: voir photo de droite) que je portais n’a pas aidé », a-t-il confié à Impact Campus pour expliquer l’attitude du modérateur.
Les trois dernières minutes de cette rencontre ont été les plus intenses. M. Taïeb a finalement pu s’exprimer, mais n’a obtenu qu’une très courte réponse de la part de l’ex-ambassadeur. Il était 12h27 et il fallait libérer le local pour permettre aux étudiants de l’utiliser. L’échange, aussi court qu’émotif, s’est produit devant la quarantaine d’auditeurs, mais aussi sous le regard intéressé des étudiants qui attendaient pour s’installer.
Lors de sa courte intervention, M. Taïeb a accusé le gouvernement israélien de vouloir commettre un geste illégal qui va à l’encontre du droit international en tentant d’extrader unilatéralement le leader palestinien Yasser Arafat. M. Barnavi répond: « Ce que vous dites est peut-être vrai, mais il y a tant de choses illégales… Arafat est dangereux ». Joint plus tard par téléphone, le porte-parole de Québec-Palestine s’interroge : « Les preuves contre Arafat, elles sont où? ».
Éli Barnavi est d’avis que l’avenir d’Israël (et de sa politique étrangère) dépend de l’affrontement entre les partis religieux et laïcs au sein du gouvernement de l’état hébreu. « Il faut délaisser la vieille conception religieuse pour régler le conflit », a-t-il précisé. Selon lui, les mouvements religieux plus radicaux dictent depuis trop longtemps l’agenda national. Il croit que l’opinion publique israélienne est politiquement mal représentée, car une majorité désirerait ouvrir davantage les négociations avec les Palestiniens. Ce que refuse pour l’instant le gouvernement actuel.
(Source: Impact Campus, Journal des étudiants et des étudiantes de l’Université Laval (Québec), mardi 23 septembre 2003.)
Henri Rossi, militant de la Ligue des Droits de l’Homme (France)
Mission civile de la LDH PACA en Israël-Palestine
Chers amis, Le Jerusalem Post, jeudi 11 septembre, dans un éditorial intitulé « Assez! » écrit : « Nous devons tuer Yasser Arafat, car le monde ne nous laisse pas d’autre alternative ». Pour l’instant, le gouvernement Sharon dit seulement vouloir l’expulser. Mais nous pouvons facilement imaginer que c’est un autre scénario qu’ont bâti les militaires et les dirigeants israéliens, ainsi que le souligne notre amie Marie-Alix et le souhaite le Jérusalem Post. Politique du pire
Il est pourtant évident pour l’opinion internationale, outre l’aspect scandaleux qui consiste à expulser de sa terre le dirigeant élu d’un peuple, que ce n’est pas cela qui apportera la sécurité pour les Israéliens et même bien au contraire. Le pouvoir politico-militaire israélien le sait, qui depuis plusieurs années a pu constater son incapacité à éradiquer le terrorisme. Pire que cela même, ce dernier tue dans une proportion à peu près égale à la dureté des mesures imposées au peuple palestinien, mesures toujours censées pourtant juguler ou empêcher le terrorisme. Sont-ils cons ? Bien sûr que non. Le prix à payer
Alors, pourquoi une mesure de plus, toujours dans le même sens de la radicalisation, qui va, elle, littéralement embraser le Moyen-Orient ? Une seule explication : depuis leur accession au pouvoir les sionistes du Likoud appliquent la méthode du « prix à payer ». Peu importe les conséquences de leur politique de terreur, d’humiliation et d’épuisement appliquée à la population palestinienne si cela la conduit à quitter ce qui est devenu, en Cisjordanie et à Ghaza, un enfer au quotidien. Oui, peu importe, et sans doute tant mieux, si cette politique entraîne d’autres attentats du Hamas, dont il ne faut jamais oublier, que, comme pour les Taliban nés des oeuvres états-uniennes, ils furent dans les années 80 suscités par le gouvernement israélien. Car grâce à ces attentats l’opinion internationale et les médias sont moins regardants sur les exactions d’Etat qui terrorisent les Palestiniens, et la population israélienne, elle, se mobilise toujours plus massivement derrière ses chefs : 60% approuvent la mesure d’expulsion d’Arafat. L’erreur stratégique des attentats
On ne dira jamais assez, au-delà de l’approche morale et philosophique concernant l’assassinat de civils, au-delà de l’horreur, l’erreur stratégique et tragique des intégristes musulmans qui, avec leurs attentats, auront permis à Sharon et à ses acolytes de conduire à bon terme ce qui est sans aucun doute dès l’origine, dans les cartons de l’aile dure des Sionistes : faire main basse sur toute la Palestine du mandat … quel qu’en soit le « prix à payer ». Sharon n’a-t-il pas avoué être revenu au pouvoir pour finir la guerre de 48 ? Quelques rappels historiques Sacrifice des Juifs allemands … Car dès le départ le « prix à payer » pour la création d’un Etat juif s’est affiché sans fard. Au tout début de la deuxième guerre mondiale par exemple, Yitzhak Grinbaum, « ministre du sauvetage des Juifs », haut responsable de l’Agence juive proclamait : « Nous aurions assez d’argent pour ce faire, mais nous devons garder ces moyens financiers pour notre (propre) lutte. Le sionisme passe avant tout : voilà quelle est notre réponse à ceux qui s’aviseraient de s’écarter de notre mission première afin de sauver les Juifs d’Europe”. « Bien sûr, les Juifs d’Allemagne seront ceux qui paieront : mais que faire ?” Lire “La crise du sionisme post-ougandais aux jours de la catastrophe des années 1938-1945″, cité par l’historien israélien Dina Porat, écrit par Sabbataï Beit-Tsvi, vieux juif russe, qui a travaillé toute sa vie aux archives de l’Agence juive à Tel Aviv. … et de réfugiés européens… Et lorsque un bateau le “Patria”, qui abritait pas moins de deux mille fugitifs, pour l’essentiel des Juifs de Tchécoslovaquie et d’Allemagne, mouillait dans le port de Haïfa, en novembre 1940, les Anglais refusant que ces réfugiés débarquent en renvoyant le navire vers d’autres cieux, un commando sioniste le fit sauter et couler entraînant la mort de 250 passagers. Attentats sionistes anti-juifs de Bagdad Tout le monde connaît l’épisode des bombes dans la synagogue de Bagdad, déposées par les agents des services de renseignement israéliens pour faire accuser les Arabes et surtout pour créer la panique chez les Irakiens juifs qui refusaient jusque là de quitter leur pays pour la Palestine. “ Ainsi, le sionisme avait démontré, une fois de plus, son visage brutal, conclut David Cherst. Lire Tom Segev, dans son ouvrage intitulé “1949 », auquel il faut ajouter le livre “Le Fusil et le rameau d’olivier “, écrit par le correspondant au Moyen-Orient du journal britannique Le Guardian’, David Cherst (éditions Faber & Faber, 1977). La spirale de l’horreur Aujourd’hui le « prix à payer » est celui de la mort de « quelques » israéliens par la folie des dirigeants intégristes du Hamas et du Djiad , la population palestinienne représentant une ressource inépuisable de jeunes et de moins jeunes qui voient trop souvent la mort comme une délivrance … et dans ce cas, comment ne pourraient-ils pas penser : “pourquoi ne pas entraîner avec moi dans la mort ces civils qui, de l’autre côté du « mur », profitent de notre malheur ? (« Ce sont les fripons qui conduisent les fanatiques, et qui mettent le poignard entre leurs mains » – Voltaire). Déjà la mission civile PACA… La mission civile de la LDH PACA en Israël-Palestine l’avait compris qui, en juin 2002 déjà, dans son communiqué avait constaté : … « Aujourd’hui c’est une guerre d’usure et de désespoir mais demain ce sera, en Palestine, l’élimination de toute trace d’une société palestinienne en capacité de construire un Etat viable. » … … En avait eu la perception Pour ces gens-là, Oslo, l’Autorité palestinienne, la feuille de route, un Etat palestinien, Arafat ont représenté ou représentent autant d’obstacles à leur “plan insensé”. Ils ont été ou devront être éliminés, ces obstacles, au moyen de l’habileté politique, du machiavélisme, du cynisme et/ou de la brutalité … et encore une fois quel qu’en soit le “prix à payer”. Quand on défend les droits de l’homme, et nous étions tous au coeur de la Mission empreints de cette obsession, il n’est pas forcément réjouissant d’avoir raison trop tôt.
Amitiés à tous Henri ROSSI, Président de la section LDH Cannes-Grasse
Source: LDH LIGUEURS INFO
Objet : Le prix à payer
Par: Catherine Simon A Strasbourg, Lille et Sarcelles, juives et musulmanes ont obtenu des créneaux horaires pour se baigner loin du regard des hommes. L’idée fait des émules, pas forcément pour raisons religieuses. Il y a quelque chose d’inhabituel. Mais quoi ? Est-ce la piscine elle-même, avec ses vieilles cabines en bois, son bassin blanc et ses hauts murs en voûtes d’où tombe une lumière froide ? Les Bains municipaux de Strasbourg, construits entre 1904 et 1908 par l’architecte Fritz Beblo, ont été « traités à l’image des palaces de plage des mers du Nord », note Denis Durand de Bousingen (Strasbourg architecture 1871-1918, Le Verger, 1991). Certes. La piscine du boulevard de la Victoire, classée aux Monuments historiques, est sans doute une des plus belles d’Europe. Mais ce n’est pas ça. Non. Il faut quelques minutes pour comprendre. Pour entendre, plutôt. Pas de voix qui se heurtent, pas de « splash » brutal, pas de cris : l’extraordinaire vient du bruit ou, plus exactement, de la quasi-absence de bruit. C’est d’abord à l’oreille qu’on reconnaît une piscine pour dames. « Moi, j’aime pas être mélangée, explique une solide brunette, en maillot noir une pièce, les cheveux retenus par une barrette. Entre femmes, on est plus à l’aise. On n’a pas besoin de faire toujours attention. Si le maillot est trop haut ou qu’on a une bretelle qui glisse, on s’en fiche ! » Accrochée à la barre, de l’eau jusqu’au menton, elle « fait du pédalo » pour se dérouiller les jambes. Elle ne peut guère faire plus : elle ne sait pas nager. Native d’Algérie, cette mère de famille musulmane (« Je fais mes cinq prières ») souligne pourtant que ce n’est « pas tellement à cause de la religion » qu’elle est là. « En Algérie, il y a le choix. Soit on va à la piscine mixte, soit à la pas mixte. Par exemple, si le mari ne veut pas que sa femme soit en maillot devant les autres hommes, au moins, la pauvre, elle n’est pas privée. Elle peut aller à la piscine avec les femmes », assure-t-elle avec aplomb. Serait-ce donc son mari qui l’oblige, à Strasbourg aussi, à ne fréquenter que la piscine pour femmes du lundi ? « Ah, non ! c’est moi. En France, ce n’est pas comme en Algérie. Ici, les maris ne sont pas pareils ! », lance-t-elle, le sourire malin. Ses filles, deux adolescentes, écoutent leur mère d’un air las. « Tiens maman, essaie de nager avec ça », dit l’une, en lui tendant une planche en mousse. « Tu veux me noyer ou quoi ? », proteste la mère. Toutes trois éclatent de rire. Arrivant à leur hauteur, une grosse fille aux cheveux nattés, une ceinture de pains flottants attachée autour du ventre, rit avec elles. Plus loin, au pied des escaliers qui descendent dans l’eau, une vieille dame aux cheveux blancs, au corps très long et maigre, fait des mouvements d’assouplissement. Une de ses jambes est posée, bien droite, sur une marche de l’escalier. Personne ne la dérange. Elle se courbe lentement, tête tendue vers le genou. Elle sent qu’on la regarde. « Cela fait du bien, vous savez ! », murmure-t-elle, l’œil joyeux. A l’autre bout du bassin, côté nageurs, Marcelline se repose, une main agrippée à la barre qui court le long de la piscine. Elle aussi a l’air détendu. Yeux bleus, un trait de rose sur les lèvres, elle ne perd pas son élégance, en dépit de ses 70 ans passés. « Je nage depuis que je suis toute petite », dit-elle avec orgueil. Si elle vient le lundi, c’est d’abord, explique-t-elle, « à cause de la température », voisine des 29 °C. Les femmes enceintes – et il peut s’en trouver, bien évidemment, parmi les nageuses du lundi – ont droit à une eau légèrement plus chaude que celle des baigneurs ordinaires. Pour Marcelline, c’est pain bénit. « Moi aussi, je suis frileuse », intervient une jeune femme qui a entendu la conversation. « Même 29 degrés, pour moi qui viens du Maroc, ça ne fait pas beaucoup… Si j’amène le petit, vous ne croyez pas qu’il aura froid ? » Marcelline répond par une moue prudente. Il y a celles qui barbotent et qui papotent et les autres, les sportives, qui additionnent les longueurs de bassin sans s’arrêter. Une lueur d’admiration mêlée d’envie au fond des yeux, Gazal, Eren et Fatma (ce sont les prénoms qu’elles se donnent) regardent l’une des supernageuses fendre l’eau d’un crawl rapide et régulier. La crawleuse a des cheveux blonds, coupés courts, et porte des lunettes de natation. Gazal soupire puis se remet à l’exercice : les mains accrochées à la planche, elle essaye d’avancer en battant des jambes et des pieds. « Je n’y arrive pas, j’ai les genoux qui s’enfoncent ! », s’esclaffe-t-elle. Ses copines rient comme des folles. On leur donnerait 25 ans au maximum, à les voir chahuter comme ça. Chacune a pourtant dépassé la trentaine et est mère de deux ou trois enfants. « C’est la première fois de ma vie que je viens à la piscine », avoue Eren. Toutes trois ont grandi à Strasbourg, mais elles retournent « chaque été » en vacances dans leur Turquie natale. « La piscine, quand c’est mixte, on n’a pas le droit d’y aller : la religion l’interdit, explique Gazal. Si je mets le foulard dans la rue, ce n’est pas pour l’enlever devant les hommes à la piscine ! » Quand elle était gamine, Gazal est allée à l’école, mais elle n’a pas suivi les cours de natation dispensés au collège : « Dès qu’on a ses règles, c’est fini, il faut se voiler. Du coup, je n’ai pas pu apprendre à nager. Mais je voudrais que mes enfants s’y mettent. Que ma fille, elle, sache nager. » Assise sur une chaise au bord du bassin, la maître nageur confirme : « Les jours où il y a du monde, vous avez les israélites d’un côté, les musulmanes de l’autre. Les premières savent généralement bien nager. Les secondes, pas du tout. » Les frontières ne sont sans doute pas aussi nettes. Ce lundi de septembre, en tout cas, l’une des nageuses se remarque de loin, à cause de son bonnet de bain noir, volumineux, semblable à un turban. Elle nage la brasse, tranquillement. Juive ou musulmane ? Cette question, comme celle de la bretelle qui glisse, tout le monde « s’en fiche ». Les seules baigneuses qu’on retrouvera voilées à la sortie de la piscine, ce sont les trois jeunes amies turques. Toutes les autres, « bonnes nageuses » comprises, quitteront les Bains municipaux tête nue. A l’évidence, le respect des contraintes religieuses ou de la « tradition »varie en fonction des personnes et des villes – selon que l’on soit à Strasbourg, à Sarcelles ou à Lille… C’est à l’initiative d’une association religieuse juive, en 1996, que le créneau horaire féminin du lundi strasbourgeois a été choisi : « La municipalité -alors dirigée par Catherine Trautmann- a donné son accord. Mais à la condition expresse que ce créneau ne soit pas réservé à une communauté particulière. Depuis, toutes les femmes qui veulent se baigner à l’écart des yeux masculins peuvent le faire », ont récemment rappeléLes Dernières Nouvelles d’Alsace. Cette même année 1996, il y a sept ans, la piscine de Mons-en-Barœul, dans les faubourgs de Lille, acceptait, elle aussi, que soient organisées, sous la responsabilité d’une association locale, des séances de gym aquatique et autres cours de natation réservés aux femmes. « Quand on a démarré, personne n’a rien dit. Pourquoi, aujourd’hui, nous montre-t-on du doigt ? Parce que je porte un nom musulman ? Nous sommes une association laïque ! s’exclame le président de l’Association culturelle et éducative de Mons (ACEM), Abdesslam Azrou. Et la formule a toujours bien marché : parmi les femmes qui viennent, il y a de tout – des jeunes, des vieilles, des voilées, des pas voilées, des Françaises de souche, des musulmanes. Il nous est souvent arrivé de refuser du monde… », ajoute ce dynamique Lillois, qui avoue « en avoir un peu marre, parfois », de ces accusations « malsaines ». A l’en croire, « on a tout mélangé : le foulard, la piscine, l’école musulmane, les islamistes… ». Cet automne, pour la première fois, la piscine pour dames de Mons-en-Barœul n’a pas rouvert ses portes. Officiellement, à cause des « difficultés »que rencontre l’ACEM « à trouver des femmes maîtres nageurs »… Chantal est une belle blonde aux yeux bleu clair, le sourire doux. Comme plusieurs autres femmes de cette banlieue lyonnaise qui ont accepté de nous recevoir à condition que les lieux ne soient pas nommés, Chantal rêve d’une piscine pour dames. Pourquoi ? « Parce que je suis grosse », répond-elle simplement. Agée de 37 ans, assistante maternelle, Chantal est venue avec une poussette et l’un des petits dont elle a la garde. D’ailleurs, la piscine municipale, quand elle y va, « c’est seulement à cause des enfants ». Les moqueries, les « regards », ça fait longtemps qu’elle les subit. « Un jour, je suis allée à la piscine avec un copain. Un type a lancé : « Tiens, regarde l’obèse ! » Le copain, il a eu honte. On ne s’est plus revus. Entre femmes, il n’y a pas ces problèmes. » Quand elle a entendu parler de ce projet dans sa cité, elle a signé. Le projet, à vrai dire, n’en est qu’à ses balbutiements. Mais les signatures sont là : 100 à 150 femmes, avec nom et adresse. Elles demandent un créneau horaire pour elles, à la piscine municipale. « C’est les reportages à la télé sur Lille-Sud qui ont fait déclic. Elles se sont dit : pourquoi pas nous ? », estime Aïcha, médiatrice de quartier. L’accord donné en 2000 par Pierre Mauroy, alors maire de Lille, puis reconduit par Martine Aubry, pour qu’un créneau horaire soit réservé aux femmes, là encore sous la responsabilité d’une association locale, a été diversement accueilli par la classe politique. Dans les cités populaires, en revanche, l' »exemple »de Lille-Sud a suscité d’immédiates vocations. « Dans les quartiers, les mères de famille et les filles de quinze ans n’ont aucune place à elles dans l’espace public. La piscine pour les femmes, c’est un moyen de corriger les carences de la mixité, souligne l’un des membres de l’association lilloise Lazare-et-Garreau. Les cafés où il n’y a que des hommes, personne ne s’en offusque. Quand un groupe de garçons joue au foot, dans un stade, ça forme un espace masculin, mais, là non plus, personne n’est choqué. Bien sûr, officiellement, une fille peut jouer au foot avec les garçons. Mais essayez pour voir : soit la fille, au bout d’un moment, elle s’en va ; soit elle se met à ressembler à un garçon. Les lieux mixtes, bien souvent, sont dominés par le masculin. Les femmes aussi ont besoin d’espace. A Lille-Sud, le vendredi soir, on refuse du monde ! » Dans la banlieue lyonnaise, le projet avance à petits pas. Les femmes craignent de ne pas aboutir. Il faut trouver les mots. Elles n’ont pas l’habitude. « Depuis qu’elles sont adolescentes, mes filles ne vont plus à la piscine municipale. A cause des gars du quartier. Elles ont besoin d’avoir leur intimité. Comme nous, d’ailleurs… », explique Aïcha. Intimité ? « Notre idée, ce n’est pas d’avoir une piscine pour les musulmanes, mais pour toutes les femmes du quartier. C’est une question de genre, pas de religion », insiste Selma, 29 ans, mère de trois enfants, dont le foulard blanc encadre strictement le visage. Elle aussi répète ce sentiment de « gêne » à l’idée d’être « en maillot devant des hommes ». Mais pourquoi, alors qu’elle vit depuis huit ans dans cette cité, désire-t-elle aujourd’hui brusquement profiter de la piscine ? Aucune femme de sa famille n’y est jamais allée. « Ma mère, elle est au bled. Sa piscine à elle, c’est une bassine en plastique. Là-bas, il n’y a rien. Alors qu’ici, en France, on regorge de tout : on a des droits, de la liberté, des moyens. Au nom de quoi devrais-je en être privée ? » Des trois piscines pour dames en activité, la plus ancienne est celle de Sarcelles, au nord de Paris. Chaque dimanche, depuis huit ans, les fidèles d’une association juive dans la mouvance des Loubavitchs disposent d’un créneau horaire pour utiliser la piscine. « Si vous n’êtes pas juive, je ne pense pas que vous puissiez y aller », lâche un membre du personnel du centre nautique Nelson-Mandela. Comme chez les musulmanes rigoristes, les juives loubavitchs « n’ont pas le droit de se montrer déshabillées devant les hommes, hormis leur mari », ajoute l’employé. Le maire de Sarcelles, François Pupponi, parfois accusé de faire de la discrimination religieuse, se défend : « Toutes les mairies de France prêtent ou louent des salles municipales. C’est fréquent, par exemple, au moment de la fête musulmane de l’Aïd, durant laquelle, chacun le sait, femmes et hommes sont séparés. Si une association musulmane veut louer un créneau horaire privé pour utiliser la piscine, je ne verrai pas de raison de le leur refuser ! », conclut l’édile. Chiche ? Dans la banlieue lyonnaise, les pétitionnaires s’impatientent. « Si Dieu le veut, on aura la prochaine ! », s’écrie Selma. « Inch Allah ! », murmure, gentiment ironique, une « de souche ».
(ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU JOURNAL “LE MONDE” DATEE LE 24.09.03 )
علامات الأبيض والأسود في واقع عرب اليوم
بقلم: عبد الرّحمان المرساني (*) تسعفنا ذاكرة الاعلام المرئي وتحيلنا الي تلك الحقبة من الزّمن التّي كان فيها البثّ التّلفزي بالأبيض والأسود، وهيّ فترة تجاوزها الزّمن بتجاوز تقنيّات البثّ الرّقمي كلّ ماهوّ مستحيل لتبثّ بالألوان، وتتجاوز عبر التّكنولوجيا الرّقميّة كلّ حدود مهما كان نوعها أو طبيعتها. فالأبيض والأسود كرمز للبثّ التّلفزي في فترة من تاريخنا العربي، قد يعني في رمزيّته عند الكثيرين اختيّار الشّعوب لمنهج من مناهج الحياة. امّا أن تكون مع القضيّة العربيّة المركزيّة وتساندها بفكرك ومواقفك وسلوكيّاتك… أو أن تكون ضدّها (يا أبيض يا أسود) مثلما درج اللّسان العربي علي استعماله عند طلب تحديد المواقف اذ لا وجود لمزج بين اللّونين، لكن تفرّعات القضيّة المركزيّة أخذت مناحي عدّة وبات كلّ فرع منها يشكّل قضيّة في حدّ ذاته فقضيّة الفقر لم تعد معزولة عن قضيّة التّجزئة، وقضيّة الديمقراطيّة لم تعد بمعزل عن قضيّة الحريّة وتقرير المصير، وقضيّة التنميّة العرجاء المنتهجة في كلّ بلدان الوطن العربي لم تعد معزولة عن قضيّة الاختيّارات الخاطئة للنّخب المسيّرة التّي أودعت قرارها السيّاسي والاقتصادي والاجتماعي بين يدي الدّوائر الهيمنيّة العالميّة (صندوق النّقد الدّولي، البنك العالمي، الشّركات المتعدّدة الجنسيّات). لقد أصبح تعداد قضايا الوطن العربي بتعداد ألوان الطّيف التّلفزي. اذن هيّ قضايا لا عدّ ولا حصر لها قد يكون للمثقّف رأي منها وللسيّاسي دور كبير للفعل فيها، وبين رأي المثقّف النّاقد ودور السيّاسي العملي مساحات كبيرة للتّفكير في واقعنا العربي الرّاهن ومستقبل أجيالنا التّي لها الحقّ في العيش بسلام والتمتّع بمناخ الحريّة الديمقراطيّة والرّفاه الاقتصادي والاجتماعي. المثقّف والسيّاسي ووليّ النّعم يبقي السّؤال المحيّر في كلّ هذا الخضمّ هوّ: أين المثقّف العربي من التّحولات التّي تعيشها المنطقة وهل من دور توجيهي يقوم به لفائدة أمّته وللأجيال القادمة يضاهي ما قام به المثقّف الأوروبّي في سنين منصرمة؟ كان هذا السّؤال الجريء والخطير في آن محور البرنامج التّلفزي الذّي بثّته قناة العربيّة والتّي تقدّمه كوثر البشراوي (منارات) عند استضافتها للمفكّر العربي والوزير السّابق غسّان سلامة عبّر خلاله بصراحة متناهيّة عن تدمير استقلاليّة المثقّف العربي معتبرا أنّ المثقّف الشّريف تمّت معاقبته مرّتين، مرّة لأنّه لم ينتفع كما انتفع رجل السيّاسة ومرّة لأن السّلطة تدمجه عادّة ضمن صفوف أعدائها وتحتسبه خائنا كلّما بدر منه نقد للواقع وتشريح لأسباب الأزمات. ومن ثمّ محاربته في مناطق تواجده وتسحب منه ذرائع تأثيره. وهيّ حقيقة فعليّة لا ينكرها منصف لدور المثقف وتستبدّ بنا الدّهشة ونحن نتابع هذا البرنامج الاّ أنّ نفس الاشكاليّات التّي كانت مطروحة زمن روّاد النّهضة والاصلاح العرب، هيّ نفسها المطروحة اليوم ولم تجد خارطة واقعيّة لتنفيذها. نفس الأسئلة بقيت تطرح الي يوم النّاس هذا، لماذا تقدّم الغرب وتأخّرنا نحن؟ لماذا وقع استعمارنا مباشرة، ولماذا التّهديد بعودة الاستعمار من جديد؟ لماذا تحاك المؤامرات ضدّ هذا الشّعب؟ لقد كانت الأجوبة في القرن 19 ميلادي التّي ساقها عبد الرّحمان الكواكبي ورفاعة رافع الطّهطاوي، وخيرالدّين التّونسي وأحمد ابن أبي الضيّاف ، كلّها تحوم حول فكرة الحريّة والتخلّي عن الاستبداد لما للاستبداد من مثالب تكبّل العقل وتسجن الابداع وتغتال الفكر وتقمع الرّأي وتفتح الباب واسعا أمام الاستعباد والتحكّم في مصائر النّاس والتملّك العيني للأفراد والمجموعات، وأصبح التّبشير بسيّادة القانون وتقييد سلطة الحاكم أمرا واقعا، فخاضت مصر تجربة اصلاحيّة انتهت الي التّراجع وخاضت تونس كذلك تجربة مماثلة أصلحت علي هديها مناهج التّعليم ودواليب الدّولة والمؤسّسة العسكريّة وتوّجت بمنح الباي (وليّ النّعم) رعيّته دستورا يقيّد صلاحيّاته ويضمن حقوق الشّعب ليتوّج العهد الذّي قطعه وليّ النّعم علي نفسه باحترام رعايا المملكة علي اختلاف أصولهم ومللهم، وضمان أمنهم علي ذواتهم المصانة وتجارتهم وأنفسهم وأعراضهم وأموالهم… فكانت لقيا جيّدة بين المثقّف والسيّاسي وليّ النّعمة الذي سرعان ما تراجع عن كلّ هذا ليفسح المجال أمام سطوة الانكشاريّة وقوّات المحلّة (القوّة العسكريّة التّي تجمع الضّرائب)، ليستبدوا بمصائر النّاس وبأرزاقهم لتعود الحالة من جديد الي ما كانت عليه ووجد في ذلك بعض الوزراء وخادمي البلاط ممّن ساءهم مشاركة العامّة في الوصول الي بعض المناصب ورؤية الآفّاقين أمثال ابن أبي الضيّاف يتولّون مراتب متقدّمة في مؤسّسة الحكم فعاثوا في خزينة الدّولة فسادا وارجاسا انتهت الي بروز عصور الانحطاط والاستعمار الأولي، لأنّ الحكم المستند الي مؤسّسة القانون المنبثق عن ارادة الأمّة كان غائبا ممّا أحدث فراغا كان من البديهيّات أن يعوّض باستبداد الحاكم… كلّ هذا التّاريخ يمثل أمامنا بكلّ ثقله ونقف مندهشين عند بروز نفس تفاصيل الأسئلة لتطرح نفس معاني الأجوبة. لماذا يكره العرب أمريكا؟ وهل يكره العرب أمريكا فعلا؟ بثّت قناة أبوظبي برنامجا أشرف علي اعداده الصّحافي الأمريكي توماس فريدمان، يحوم محتوي هذا البرنامج حول لماذا يكره العرب أمريكا؟ ونحن اذ نستغرب مثل هذا السّؤال من صحافيّ متمرّس وعارف بأدقّ تفاصيل المتغيّرات العالميّة ودور الولايات المتّحدة الأمريكيّة كقوّة عظمي مالت الي اسلوب التوحّش في علاقاتها الدوليّة ، لنقول له أنّ العرب لايكرهون أمريكا كشعب وكمجتمع وكجامعات ومراكز بحوث علميّة… من منّا لايحلم بالذّهاب الي أمريكا أو الدّراسة بها أو اقامة علاقات صداقة علميّة أو بحثيّة أو اجتماعيّة مع زملاء أمريكيّين. العرب وكلّ شعوب العالم يكرهون التوجّهات الأمريكيّة وسيّاساتها الدّاعمة لاسرائيل دون حدود، هم يكرهون السّلاح الأمريكيّ الصّنع الذّي تجود به الادارة الأ مريكيّة علي الصهاينة ليمعنوا تقتيلا في الفلسطينيّين شيبا وشبابا. وتقطيعا لأوصال الأطفال والرضّع، ويتركون الجثث ملقاة في المزابل والطّرقات ينخرها الدّود و تنبعث منها رائحة الموت والعفن في صوّر من البشاعة والدّونيّة يخجل لها ضمير الحرّ ويرأف ولا يتركون من يواريها التّراب أمام أنظار صنّاع القرار في واشنطن، الذّين لا يحرّكون ساكنا لذلك. يغضب العرب كثيرا من المحيط الي الخليج ويستبدّ بهم الحنق عندما يقول الرّئيس الأمريكي وعلي الملء أنّ شارون حمامة سلام، وهم أعلم بمجازره في حقّ عرب فلسطين ولبنان… هم يكرهون الصّلف الأمريكي في تحويل الحقائق الي ضدّها واعتبار حركات المقاومة الفلسطينيّة واللّبنانيّة حركات متطرّفة وارهابيّة، ولايستثنوا من ذلك الفصائل المختلفة لمنظّمة التّحرير الفلسطينيّة وياسر عرفات، الرّئيس المنتخب التّي تعتزم اسرائيل محاصرته من جديد والتّلويح بقتله أو طرده… لايكره العرب أمريكا بل يكرهون ادارتها المنحازة وسيّاساتها المتجبّرة في حقّ الشّعوب والأمم، فالكلّ أجمع علي أنّ الادارة الأمريكيّة الحاليّة تجاوزت كلّ الحدود الأخلاقيّة المتعارف عليها وهذه التّصريحات وردت علي ألسنة مسؤولين سابقين بالادارة الأمريكيّة ذاتها. فأمريكا تعتمد سيّاسة المكيالين دائما فهيّ تبشّر بالحريّة وحقوق الانسان وتتطيح بالأنظمة الدّيمقراطيّة وتقيم أخري عوضا عنها، تفتقد لأيّ مشروعيّة وتنتهج الدّيكتاتوريّة اسلوبا في ادارة الشّأن العام، لتنتشر الفوضي وتعولمها تارة باسم الرّسالة الدّيمقراطيّة الكاذبة التّي ترمي الي تخليص الشّعوب من حكّامها، وتارة أخري باسم الحرب النّظيفة لاعادة الأمل الي أقليّات هنا أو هناك، وكلّها غايات معلومة لبسط النّفوذ واستغلال خيرات الأمم المقهورة… هم يكرهون الاعتقالات العشوائيّة التّي تقوم بها الشّرطة الفدراليّة الأمريكيّة كلّما رأت عربيّا يحمل حقيبة ويتجوّل في أحد شوارع نيويورك أو شيكاغو، أو يعتزم السّفر بالطّائرة. هم يكرهون أن تسقط الادارة الأمريكيّة رئيسا منتخبا من شعبه بصفة ديمقراطيّة وتدعم رئيسا أتي علي ظهر دبّابة وتبارك قمعه. هم يكرهون الاستغلال الفاحش لخيراتهم والتّلاعب بمصائرهم وبمستقبل أبناءهم. هم يكرهون أن يعتقل أحد الصحافيّين العرب لأنّه قام بواجبه كما ينبغي بحرفيّة متناهيّة في الدقّة، كاشفا بشاعة الحرب النّظيفة التّي يسوّقها جنرالات الحرب الأمريكان في أفغانستان والعراق ومعرّضا نفسه للمخاطر في ايصال الحقيقة للنّاس دون كذب أو بهتان. في المحصّلة، انّ الشّعوب العربيّة والافريقيّة وشعوب أمريكا اللاتينيّة وآسيا والعالم بأسره لاتكره أمريكا وانّما أجمعت علي كره سيّاساتها ورموز اداراتها وخاصّة ادارتها الحاليّة. السّؤال المضحك المحيّر هل الكره الشّخصي بين عرفات وشارون، هوّ السّبب فيما يحــصل اليـوم داخل الأراضي المحتلّة؟ انّ هذا السّؤال المضحك والمحيّر، طرحته علي نفسي وأنا أتابع اللّقاء الذّي أجرته القناة الثّالثة الفرنسيّة مع الرّئيس المصري حسني مبارك والذي حصر الأحداث في الأراضي المحتلّة بالكره الدّفين بين ياسر عرفات وارييل شارون منذ سنة 1982، وأنّ الشّعبين يعانيّان تبعات هذا الكره! انّها ديبلوماسيّة الكلام اذ لم يبق للعرب الاّ هذا بعد أن قيّدوا الفعل السيّاسي عبر اتّفاقيّات غير عادلة وركنوا العمل المجدي جانبا. فأصبح الفعل والعمل حكرا علي اسرائيل بعد تجريدهم من كلّ امكانيّات الحركة لأنّ اسرائيل وأمريكا أعلم بطموحات هذا وانتظارات ذاك من الزّعماء العرب. فالصّراع العربي الاسرائيلي لا شأن له بمعاني الحبّ والكراهيّة بين رمزين، رمز لثورة شعب اغتصبت أرضه وهوّ ياسر عرفات الذّي يحاول بكلّ الطّرق المشروعة الحصول علي ما وعدته به الأسرة الدوليّة بعد اتّفاقيّات أشرف عليها رعاة السّلام من الأوروبييّن والأمريكييّن والرّوس. أمّا الثّاني فهوّ رمز للاحتلال وله استراتيجيّة خطرة تمسّ الوجود العربي برمّته ولا يقتنع باتّفاقيّات أو تسويّات مهما كان نوعها أو القائمين عليها. انّ موقف الرّئيس المصري يجعلنا في حيرة من أمرنا، عندما يصرّح بأنّه علي استعداد لاستقبال ياسر عرفات في أرض الكنانة اذا ما عقدت اسرائيل العزم علي طرده خارج الأراضي المحتلّة، وتناسي أنّ ياسر عرفات زعيم ثورة، صلب الشّكيمة حتّي في أحلك ظروف الحصار ولا يرضي لنفسه الاّ أن يذكره التّا ريخ بكلّ احترام (شرفه في ذلك أنّه لم يكن من باع أو خان الوطن). كنّا ننتظر تصريحات شديدة اللّهجة من مصر تجاه اسرائيل علي الأقلّ لأنّها أبرمت معها اتّفاقيّات أمنيّة بموجب الاتّفاقيّة الكبري كامب ديفيد الأولي وما سيسبّبه طرد ياسر عرفات أو تصفيّته جسديّا لا قدّر اللّه من فقدان للأمن والسّلام في المنطقة. انّ موقف لطيف دوري داعيّة السّلام الاسرائيلي من حركة ميريتس، المؤيّد لياسر عرفات وزيارته في رام اللّه وتصريحاته الواضحة واعترافه بأنّ ياسر عرفات هوّ الضّامن للسّلام وأنّ شارون بسيّاساته الرّعناء سيفتح باب جهنّم علي المنطقة بأسرها لايمكن فهمه الاّ في ظلّ التّخاذل المصري والعربي المفضوح. (*) كاتب وباحث من تونس (المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
بقلم: فهمي هويدي صحيح أن أفغانستان اصبحت في المرآة الامريكية مجرد ورقة في انتخاباتها الرئاسية، لكنها في الاصل شيء مختلف تماما. هى عالم مضطرب مسكون بعوامل التوجس والاحباط. التى تكاد تسد افق المستقبل. الامر الذى يشكك كثيرا في احتمال وقوفه على قدميه في الأجل المنظور. وهو ما لن يخيب آمال اهله المتعبين فحسب، ولكن الشواهد تدل ايضا على انه سيخيب حتى امل الذين راهنوا عليه كورقة انتخابية. «1» منذ بداية العام الحالى ظهرت في اسواق كابول مجلة شهرية ساخرة باسم « زنبيل غم ». والزنبيل كلمة فارسية شاعت في بعض البلاد العربية معناها « سلة ». ولا اظنها مصادفة، انه بعد18 شهرا من « تحرير » أفغانستان من نظام طالبان تصدر في العاصمة الافغانية مجلة ساخطة على كل شئ، وساخرة من كل شئ، ويكون اسمها « سلة غم »، ذلك ان قراءة تاريخ الافكار تعلمنا انها لا تأتى من فراغ، ولكنها في الاغلب تولد عادة من رحم الواقع فتعكس شيئا فيه او تعبر عن شوق له. وهو ما عبر عنه احد مثقفي البشتون قائلا إن « سلة الغم » هو عنوان لحال وطن اكثر منه عنواناً لمجلة. غلاف عدد اول اغسطس من المجلة ظهر عليه رسم للرئيس بوش، وقد وقف متحدثا من على منبر الامم المتحدة، بينما كانت ساقاه المختفيتان وراء المنصة عبارة عن مطرقة ومنجل (رمز الشيوعية والاتحاد السوفييتي). الصورة جاءت بغير تعليق، ولكن الرسالة فيها واضحة، ذلك ان كثيرين يعتبرون الاجتياح الامريكى لأفغانستان مماثلا للاحتلال السوفييتي، مع فارق اساسى هو ان السوفييت غزوا أفغانستان في عام1979 م بناء على ترتيب مع بعض قادة الحزب الشيوعى (بابراك كارمل) في حين جاء الامريكيون في اطار تحالف دولى، ومحتمين بعلم الامم المتحدة. جرعة الغم الاولى ظهرت على الغلاف، واعادت الى الاذهان صورة الاحتلال السوفييتي. لكن الجرعات في الداخل طالت مختلف جوانب الحياة، خصوصا الفساد المالى والاخلاقى. والاول « ابطاله » كبار موظفي الحكومة واعضاء الجمعيات الاهلية. والاولون لا ينجزون شيئا إلا بالرشوة، وتتضخم ثرواتهم حينا بعد حين، والآخرون يبتلعون لحسابهم الخاص نسبة غير قليلة من المساعدات والمنح التى تأتى من الخارج، « وبطونهم كبيرة » لا تشبع، كما ذكرت المجلة. اما الفساد الاخلاقى فيركز على مظاهر التغريب والتحلل في العاصمة، خصوصا تلك التى شاعت بين بعض النساء. في هذا الصدد كتبت المجلة تقول ان « النقاب » يمثل حلا امثلا للواقع الافغانى، من حيث ان يخفي وجهه الحقيقى، الملئ بالمثالب والكآبة. واذا ما رفع ذلك النقاب فسوف تحدث الصدمة، وينقلب كل شئ رأسا على عقب. اضافت انه بسبب من ذلك فإن خلع النقاب والسفور الذى يدعو اليه البعض، خصوصا اولئك القادمين من الغرب، ليس من مصلحتهم في شئ. لانه سوف يتحول الى سلاح ضدهم، يشهد عليهم وليس لهم. روت المجلة في احدى صفحاتها ان افغانيا ضاقت به موارد العيش، فبعث الى قريب له يعمل في الخليج راجيا منه ان يقرضه حفنة دولارات تساعده على فتح محل تجارى يتعيّش منه. فرد عليه قريبه قائلا انه سيبعث اليه بما يريد، لكنه يشترط عليه ان يؤسس حزبا او ينشئ جمعية اهلية بدلا من المحل التجارى، لان ربحه من ذلك مضمون بامتياز، في حين ان المحل التجارى بمثابة مغامرة، الكسب فيها قليل، فضلا عن انه قد يكسب او يخسر، وهو يكرر النصيحة كتب يقول : انك اذا صرت رئيسا لحزب او لجمعية اهلية، فسوف تتدفق عليك الاموال بغير حساب. وسوف تنضم الى شريحة الاثرياء والطبقة العليا باسرع مما تتصور. تساءلت المجلة في موضع آخر : لماذا نفرح بالاستقلال والامريكيون يسيرون البلد على هواهم، ونحن عاجزون لايد لنا ولا رجل، ولا يتوفر لنا رأس نعتمد عليه، او ريش نطير به؟ «2» المجلة ترسم بامتياز صورة لحالة الاحباط المخيم. وهو امر مبرر لأن البلد لم يستقر له حال منذ الانقلاب على الملك ظاهر شاه في عام 73، ودخل في دوامة الحرب بعد الغزو السوفييتي في عام79 ، ثم تحولت الحرب الى اقتتال اهلي (بين المجاهدين) عام 92 وانتهى الاقتتال باستيلاء طالبان على السلطة في عام96 ، ثم انهيار نظامهم بالاجتياح الامريكى في اعقاب حوادث سبتمبر 2001، المهم ان حصيلة ذلك كله كانت تدميرا شاملا للبلاد وافقارا وانهاكا للعباد. ولا غرابة والامر كذلك في ان نصبح في نهاية المطاف بصدد « زنبيل غم » يورث الاحباط باكثر مما يشع منه الامل. حيث القدر المتيقن ان الامر يتطلب وقتا طويلا، وجهدا هائلا حتى يرى بصيص ذلك الامل. فما بالك به لو انه كان جهدا عاديا، تواصل على مدى اقل من سنتين فقط؟! منذ اسقط نظام طالبان في خريف عام 2001 والناس يسمعون عن « الاعمار » ولا يرونه. صحيح ان فندق « كونتننتال » الرئيسي والوحيد في كابول قد تم تجديده بواسطة احدى شركات القطاع الخاص في دبى، وتوفرت له المياه والمصاعد والتيار الكهربائى (الذى ينقطع اربع مرات في اليوم)، وزودت غرفه بمراوح – وذلك انجاز عظيم – الا ان الفندق لا هو كابول ولا هو أفغانستان. وسكانه في افضل احوالهم يظلون من الاجانب الذين لا علاقة لهم بالشعب الافغانى. ولاننى واحد من الذين سكنوا فيه حين لم يكن متوفرا له شئ مما ذكرت (كان ذلك في عز الشتاء!)، فاننى استطيع ان ألمس التقدم الذى طرأ عليه، بحيث انتقل من طور المأوى او اللافندق، وترقى حتى صار فندقا من نجمتين مع المجاملة، الا ان شيئا من ذلك لم يلمسه المواطن الافغانى في حياته اليومية، التى مازالت على بؤسها. في اجتماع طوكيو ديسمبر2001 وعدت الدول المانحة بتوفير 5.2 مليار دولار لاعادة اعمار أفغانستان خلال الفترة من 2002 وحتى 2006 وهو مبلغ متواضع اذا ما قورن بالمساعدات الدولية التى تقررت لحالات اخرى كان التخريب فيها اقل، فقد كان نصيب الفرد فيما قدم من مساعدات الى رواندا مثلا 193 دولارا، وفي البوسنة كان نصيب الفرد326 دولارا، وفي كوسوفا 288 دولارا، وفي تيمور الشرقية192 دولارا، اما في أفغانستان فلم يتجاوز نصيب الفرد43 دولارا فقط. وحتى ندرك مدى تهافت المبلغ الذى خصص لاعادة اعمار أفغانستان، فلا مفر من التذكير بأن تكاليف الاعمار في مؤتمر بون (الذى عقد في بداية عام 2002 قدر تكلفة العملية بمبلغ 23 مليار خلال خمس سنوات، ولكن الرقم المعلن عنه15 مليارا. اما مصادر البنك الدولى وبنك التنمية الآسيوى فقد قدرت المبلغ المطلوب بحوالي10.2 مليار من الدولارات خلال خمس سنوات. ولكن مؤتمر طوكيو لم يستطيع ان يدبر اكثر من المبلغ سابق الذكر (5.2 مليار). قال لي السيد الاخضر الابراهيمي ممثل الامين العام للامم المتحدة ان أفغانستان تلقت حتى اول اغسطس عام2003 مبلغا يقترب من ثلاثة مليارات دولار من الدول المانحة، تحت حساب عملية الاعمار. واضاف الدكتور عبدالله عبدالله وزير الخارجية ان 60% من ذلك المبلغ تتسلمه الجمعيات الاهلية التى تباشر الاشراف على الاعمار. وكان نصيب المشاريع الاعمارية 29% من المبلغ، في حين استحوذت المساعدات الانسانية على 45% منه. اما الحكومة الافغانية فهى تتسلم فقط حصة لرواتب الوزراء والموظفين والمصاريف الادارية الاخرى، وهذه في حدود 16% من قيمة المساعدات. خلاصة كل ذلك ان مسيرة الاعمار تعثرت، ولم يتحقق فيها شئ يذكر، الامر الذى كان له صداه القوى على صعيدى الاقتصاد والامن. «3» بدا الافيون هو الحل. اذ وجد الناس في زراعته مصدرا يحل لهم مشكلاتهم الاقتصادية، ويؤمن لهم احتياجاتهم دون عناء كبير. وقد اصبح ذلك خبرا عاديا تسمعه على كل لسان في العاصمة، بل عاد امرا مقبولا ومسكوتا عليه من جانب الحكومة ومختلف المنظمات الدولية العاملة في أفغانستان. وهو ما كان تهمة لوحق بها نظام طالبان وضغط عليه، حتى تم في آخر عهدهم تحريم زراعة الافيون وتجريم زراعته فضلا عن تعاطيه. سمعت من البروفيسور برهان الدين ربانى ان زراعة الافيون اتسع نطاقها حتى شملت مناطق لم تعرفها في تاريخها، وهو ما حدث في ولايتى فارياب وبادغيس في الشمال والغرب، كما انها عممت في ولاية بدخشان الشمالية. وكادت تجارة المخدرات تكتسب شرعية، وتتحول الى ركيزة للنشاط الاقتصادى، في غيبة الموارد الاخرى. ويلفت النظر في هذا الصدد ان بعض الوكالات الدولية مازالت تدعو الى وقف زراعة الافيون، وتقدم للسكان تعويضات اذا هم اقتلعوا اشجاره وزرعوا محاصيل اخرى. وهو ما كان عنصرا مشجعا للبعض على اللجوء الى الاقدام على زراعة المخدرات، لكى يحصلوا على التعويض. ويتوقفون لبعض الوقت ثم يعودون لزراعته مرة اخرى. لقد حاول مرافق لى كان جامعيا ومتعلما ان يقنعنى بالمزايا التى تترتب على زراعة الافيون، قائلا ان له اربع مزايا على الاقل، واولها انه يؤمن للناس مصدرا للدخل في ظروف شحت فيها موارد العيش الاخرى، وثانيها انه يوفر لهم ما يحتاجونه من حطب للوقود في الصيف للطبخ وفي الشتاء تنضاف التدفئة. ثالثهما انهم يستخلصون منه زيتا يستخدمونه في الطعام، ورابعهما ان رماده يستخدم في صناعة صابون يستخدمه الناس. يوافق الاخضر الابراهيمي على ان مشكلة زراعة الافيون استفحلت بصورة مؤرقة، لكنه يضيف ان ذلك لن يؤدى الى زيادة انتاج الافيون هذا العام، بسبب خارج عن ارادة المجتمع، هو ان المحصول ضربته آفة اثرت على نموه وقللت من انتاجيته، حتى إشعار آخر على الاقل. «4» حين لم يعد للحكومة دور رئيسى في عملية الاعمار، ولا تأثير في الاقتصاد، فان ذلك ارخى من قبضتها من نفوذها وهيبتها، فانفلت عيار الامن في بلد لايزال مدججا بالسلاح. وكان لذلك الانفلات تجلياته خصوصا في خارج العاصمة. اذ كثرت حوادث السطو والسرقة وقطع الطرق، واهم من ذلك ان حكام الولايات صاروا اكثر استقلالا، واحيانا اكثر استعدادا لتحدى الحكومة والتمرد عليها. اما الاخطر فهو ان تلك الاجواء وفرت مناخا مواتيا لتنشيط وتأمين منسوبى حركة طالبان، بعد ان اصبحت الحركة نقطة جذب للساخطين على الحكومة واليائسين منها، والغاضبين من سيطرة الطاجيك على مقدرات البلاد، وتراجع حظوظ البشتون الذين حكموا البلاد منذ تأسيس الدولة قبل 250 عاما. تجلى ذلك التنشيط في توسيع نطاق الاشتباك بين عناصر طالبان وبين ممثلى الحكومة والوحدات العسكرية الامريكية، خصوصا في الولايات الجنوبية (زابل مثلا) المتاخمة للحدود مع باكستان. بسبب هشاشة وضع الحكومة، فان احدى اولوياتها الراهنة هى كيف تبسط سلطانها على الاقاليم، بحيث تمد نفوذها من كابولستان (الاشتقاق من العاصمة الحالية كابول) الى بقية انحاء أفغانستان « الشقيقة »، كما يقول البعض في العاصمة متندرين. من ناحية تحاول الحكومة اقامة جيش وطنى وشرطة، وهى العملية الجارية الآن ببطء، تحت اشراف امريكى وفرنسى. لكن الاهم من ذلك ان الحكومة تريد ان تتخلص من مشكلة استقلال حكام الاقاليم وتفردهم بادارتها وتحصيل مواردها، بعيدا عن سلطان الحكومة، وهم الذى يستمدون قوتهم من قبائلهم او تاريخهم الجهادى. وابرز هؤلاء اسماعيل خان والي هرات وقائد الفيلق العسكرى فيها، وصاحب العلاقات الوثيقة مع ايران. وجول أغا شيرزى والي قندهار وصاحب النفوذ والعلاقات الحميمة مع باكستان، وحاجى دين محمد والي ننجزهار وعاصمته جلال اباد ذات المردود التجارى الكبير، والقائدان الجنرالان عبدالرشيد دوستم الاوزبكى وعطا محمد الطاجيكى في الشمال الافغانى. في محاولة للحد من نفوذ هؤلاء القادة والولاة اجتمع مجلس الامن القومى الافغانى في شهر مايو الماضى، بحضور اثنى عشر واليا يمثلون الولايات الحدودية، وطلع على الناس بقرارات حاسمة منها عدم جواز الجمع بين منصبين مدنى وعسكرى في الولايات، وعدم سفر الولاة الى الدول المجاورة إلا بإذن من الحكومة المركزية، ومنع الولاة من توقيع اتفاقيات منفردة مع تلك الدول، ودفع اموال الجمارك كلها الى الحكومة المركزية، ذلك اضافة الى قرارات اخرى اريد منها قص اجنحة هؤلاء الزعماء الموالين ظاهرا او المتمردين باطنا. كان اصدار القرارات مهما، ولكن تنفيذها هو الاهم. وهو ما سعى له الرئيس كرازى بهدوء وحذر. فبعد شهرين نجح في اقناع والي قندهار بتولى وزارة الاسكان. وعين مكانه وزير الإسكان وهو من رجاله (اكاديمى من خريجى الجامعة الامريكية ببيروت ). في الوقت ذاته ارغم رجل ولاية هرات القوى اسماعيل خان على التخلى عن منصب قائد الفيلق الرابع في ولايته، وعين من جانبه احد الجنرالات على رأس ذلك الفيلق. ومازالت مساعيه تتحرك ببطء لضمان ولاء بقية حكام الاقاليم للحكومة المركزية، وتلك بدورها مهمة ليست سهلة وتحتاج الى وقت طويل نسبيا. «5» التشققات والتصدعات ليست مقصورة على الولايات البعيدة وحدها، ولكنها ظاهرة للعيان في العاصمة ذاتها، ذلك اننى بعدما امضيت اسبوعا في كابول هذه المرة، وقابلت كثيرين من القياديين والناشطين والمثقفين، ادركت ان المدينة التى تبدو هادئة على السطح، هى في حقيقة الامر ساحة تتجاذبها وتتصارع فيها عدة معسكرات متفاوتة القوة. ذلك طبعا غير اللاعبين الذين يقفون في الظل وفي المقدمة منهم السفيران الامريكى والبريطانى، وممثل الامين العام للامم المتحدة الاخضر الابراهيمي. اما المعسكرات فعددها سبعة تتفاوت في الاهمية، هي: < معسكر قادة التحالف الشمالي الطاجيك، الذين كان يقودهم الشهيد احمد شاه مسعود، وهم من عارضوا حركة طالبان وحاربوا نظامها على مدى 5 سنوات على الاقل. وهذا المعسكر يقوده ثلاثة هم الجنرال فهيم نائب الرئيس ووزير الدفاع، ووزير الخارجية الدكتور عبدالله عبدالله، ووزير التعليم (الداخلية سابقا) يونس قانونى. < معسكر قادة الحركات الجهادية التى حاربت السوفييت، الذى يرمز له البروفيسور ربانى والاستاذ عبدالرسول سياف وصبغة الله مجددى وآية الله محسنى وغيرهم، ولكل من هؤلاء حزبه وجماعته. < معسكر الملك محمد ظاهر شاه، وهو يضم جماعته وبعض احفاده، الذين يعتبرونه ابو الافغان، ولهم تأييدهم النسبي في اوساط البشتون. < معسكر القيادات الافغانية التى عادت من الغرب بعد غيبة اكثر من عقدين من الزمان، وهؤلاء لهم حضورهم في السلطة، ويدعون الى الليبرالية والعلمانية وتقليص دور الاسلام في النظام الافغانى. < معسكر طالبان، الذى سبقت الاشارة الى العناصر المكونة له، والتى تراوحت بين بقايا منسوبى الحركة، وبعض المتمردين على الحكومة، اضافة الى قطاعات البشتون الرافضين لهيمنة الطاجيك. < معسكر الشيوعيين من بقايا مرحلة الانقلاب على الملكية والحكم الموالى للسوفييت، وهو يضم عددا من الجنرالات والقياديين السابقين، الذين تقدموا لانشاء حزب باسم « الاتحاد القومى ». ووافق لهم الرئيس كرزاي على ذلك، الأمر الذي أثار اعتراض العلماء والمجاهدين. هؤلاء يتصارعون على الحاضر والمستقبل الافغانى، وسط الاجواء المخيمة على البلاد، التى توحى بأن أفغانستان خرجت من نفق طالبان ودخلت في نفق آخر لا تعرف له نهاية، ولا يكاد يرى في آفاقه ضوء يذكر – الامر الذى يضع كل المراهنات على الاستقرار والنموذج فيها في مهب الريح. ترى، لو ان المراهنة الامريكية على ورقة أفغانستان في الانتخابات الرئاسية لم تنجح، فهل يمكن ان تبحث واشنطن عن ورقة اخرى بديلة، سوريا أو إيران مثلا؟! (المصدر: صحيفة الشرق القطرية الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
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تجارة الافيون تشكل 40 ـ 60% من ناتجه المحلي
صندوق النقد الدولي يحذر من خطر تحول افغانستان الي دولة مخدرات
كابول ـ اف ب: حذر صندوق النقد الدولي في تقرير نشر امس الاثنين من خطر تحول افغانستان الي دولة مخدرات تعتمد علي تجارة الافيون. وقال صندوق النقد الدولي ان هناك احتمالا خطيرا من ان تنحدر افغانستان تدريجيا لتصبح دولة مخدرات بحيث تخترق قوة وثروة تجار المخدرات كافة المؤسسات القانونية .. واشاد الصندوق في تقريره بالتقدم الذي حققته البلاد في مجال الادارة الاقتصادية وتحقيق استقرار في الاقتصاد الكلي تحت ظروف بالغة الصعوبة في الاشهر الـ 18 الاخيرة. الا ان التقرير كشف عن ان انتاج الافيون، المادة الخام التي يستخرج منها الهيروين، يشكل ما بين 40 و60 في المئة من اجمالي الناتج المحلي في افغانستان. واضاف التقرير ان كبح النمو المتسارع بشكل كبير لاقتصاد الافيون يتطلب التزاما كبيرا وطويل الامد من قبل السلطات والمجتمع الدولي .. واشار التقرير الي انه مع استثناء انتاج الافيون فان النمو الاقتصادي في العام 2002 ـ 2003 بلغ حوالي 30 في المئة، واضاف ان هذا النمو يجب ان يستمر بنسبة حوالي 20 في المئة في العام 2003 ـ 2004. وبلغ اجمالي الناتج المحلي في افغانستان للعام 2002 ـ 2003 حوالي اربعة مليارات دولار يرتفع الي حوالي 6.6 مليار دولار اذا اضيفت اليه صادرات الافيون. وحث صندوق النقد الدولي افغانستان علي توفير مصادر رزق بديلة لمزارعي الافيون عن طريق تطوير الاقتصاد. ومنذ الاطاحة بنظام طالبان علي يد التحالف الذي قادته الولايات المتحدة في اواخر عام 2001 استعادت افغانستان موقعها بين اكبر الدول المصدرة للمخدرات في العالم حيث تنتج حوالي 75 في المئة من الافيون في العالم. وتعد زراعة الخشخاش الذي ينتج منه الافيون مربحة للغاية بالنسبة للمزارعين الافغان الفقراء الذين يستطيعون تحقيق عوائد تفوق بـ38 مرة العوائد التي يجنونها من محاصيل القمح التقليدية. وتقدر قيمة صادرات افغانستان من الافيون بحوالي 2.5 مليار دولار الا ان سعر تلك الصادرات يتضاعف باكثر من عشر مرات في سوق المخدرات العالمية، طبقا لصندوق النقد الدولي. وقدر مكتب الامم المتحدة للمخدرات والجريمة انه في اوروبا لوحدها فانه يتم انفاق 20 مليار دولار علي الافيون الافغاني. ونبه وزير المالية الافغاني اشرف غاني مرارا الي ان افغانستان تحتاج الي مساعدات واستثمارات بقيمة 30 مليار دولار علي مدي خمس سنوات للحيلولة دون ان تتحول البلاد الي دولة مافيا ـ مخدرات . (المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 23 سبتمبر 2003)
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