TUNISNEWS
Nr 493 du 22/09/2001 |
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Nous informons nos chers telespectateurs que la frequence sur laquelle nous diffusons nos programmes a change pour l’emission de ce samedi. La nouvelle frequence est: 11061 au lieu de 11021 Merci Pour plus d´informations voir : www.zeitounatv.com |
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21.09.2001 13:00, Reuters Agence REUTERS, le 21 septembre 2001 à 14h50.
Tunisia pledges support for coalition on terrorism
LONDON, Sept 21 (Reuters) – Tunisian Foreign Minister Habib Ben Yahia pledged his nation’s support for a global coalition to fight international terrorism on Friday and said he hoped any action would try to spare human lives. Islam is a religion of moderation and peace, he said, adding that Tunisia would back any resolution put forward by the U.N. Security Council. but the terrorist network is all over the world, including Western capitals, » he told reporters. REUTERS |
Plusieurs pays faisant face à l’islamisme radical se sentent confortés |
AFP, le 21 Septembre 2001 à 14h56
PARIS, 21 sept (AFP) – Plusieurs pays faisant face depuis des années à une montée en puissance de l’islamisme radical se sentent confortés dans leur combat contre ce mouvement par la condamnation quasi unanime du terrorisme islamiste après les attentats à New York et à Washington. Certains de ces Etats, en particulier l’Algérie et la Russie, accusés de réprimer avec brutalité une insurrection islamiste, ont manifesté leur intention de se joindre à la « croisade » antiterroriste prônée par le président américain George W. Bush. Ainsi, juste après les attentats aux Etats-Unis, l’Algérie, quotidiennement confrontée à l’islamisme radical –qui, depuis 1992, a fait plus de 100.000 morts, selon des sources officielles–, a affirmé la nécessité d' »une action universelle organisée » contre le terrorisme. Une source informée algérienne a souligné que « l’évocation d’une lutte internationale contre le terrorisme depuis les attentats du 11 septembre ne peut qu’être +accueillie favorablement par l’Algérie+, confrontée depuis plus de dix années aux affres de ce fléau qui a prouvé plus que jamais son caractère transnational ». Deux groupes commettent actuellement attentats et massacres : le Groupe Islamique Armé (GIA) d’Antar Zouabri et son rival et dissident le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) d’Hassan Hattab officiellement créé en octobre 1998 et qui est l’une des dix-neuf organisations gravitant dans la nébuleuse d’Oussama ben Laden. La Tunisie, également en présence d’un mouvement islamiste très dynamique au début des années 1990, se trouve de même raffermie dans sa volonté de lutter de façon implacable contre les islamistes radicaux. Le régime tunisien a appliqué une option dite du « tout sécuritaire » pour venir à bout de cet islamisme radical représenté par le parti Ennahdha (La renaissance). Et Ennahdha a été décapité. Certains leaders sont parvenus à s’exiler en Europe comme le chef du mouvement Rached Ghannouchi, qui réside à Londres. Au Maroc, pays où existe un mouvement islamiste actif, le ministre des Affaires étrangères Mohamed Benaissa s’est dit convaincu que « la communauté internationale saura faire front commun pour combattre le terrorisme avec pour objectif final l’établissement d’une véritable paix et justice ». De son côté, Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie, où les forces fédérales combattent notamment les islamistes radicaux en Tchétchénie, est intervenu à la télévision pour appeler la communauté internationale à s’unir dans la lutte contre le terrorisme, « peste du 21e siècle », après les attentats perpétrés aux Etats-Unis. Ces attentats soulignent « l’actualité de la proposition russe d’unir les efforts (de la communauté internationale) pour lutter contre le terrorisme », a lancé M. Poutine. La Russie affirme être intervenue militairement dans la république indépendantiste de Tchétchénie au nom de la lutte contre le terrorisme. Elle est également l’un des pays les plus critiques envers le régime des taliban afghans qu’elle accuse d’alimenter le terrorisme. D’autres pays de l’ex-URSS suivent cette même ligne. Le président tadjik Emomali Rakhmonov a déclaré que son pays n’était « pas prêt » à accueillir des afghans et souligné qu’il redoutait la présence parmi ces réfugiés « d’émissaires d’organisations extrémistes » islamistes. L’Ouzbékistan, qui partage une frontière avec l’Afghanistan, accuse cet Etat dirigé par les milices islamistes des taliban d’abriter les fondamentalistes qui avaient attaqué sa frontière sud en août 2000. Enfin, le parlement du Kazakhstan a voté une résolution octroyant au président Noursoultan Nazarbaïev le pouvoir d’envoyer les forces armées nationales dans les pays d’Asie centrale menacés par les incursions d’islamistes venus d’Afghanistan. AFP
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Tunis le 20septembre 2001-09-2001 Le comité directeur de la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme a tenu le mardi 18 septembre 2001 une reunion d’urgence en vue d’examiner les graves accusations portées par la secrétaire de la LTDH Mlle Sonia Labidi , contre Mr Khmais Ksila secretaire genéral de la LTDH accusations précédées d’une large compagne médiatique diffamatoire. |
NON A LA DIFFAMATION ET AUX PROPOS FALLACIEUX
Par Noura BORSALI |
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DROIT DE REPONSE
A la suite de la publication par Tunisnews d’un texteportant préjudice à ma personne et à celle de moncollègue Abdéjelil Bédoui, je voudrais apporter cettemise au point à l’intention des lecteurs et lectricesassidu-es de Tunisnews Dans notre pays, nous avons toujours été scandalisé-es par une certaine presse propageant des propos diffamatoires à l’encontre des défenseurs de droits de l’Homme. Et nous nous sommes toujours élevé-es contre ces procédés que nous avons toujours jugés comme étant inacceptables et inadmissibles. Parce que nous demeurons convaincu-es que les divergences ou les contradictions existant entre les différentes parties ne doivent en aucun cas se régler par de telles méthodes qui portent préjudice à la dignité et à la crédibilité de ceux ou celles qui osent tenir un discours autre. Convenons-en : il ne peut y avoir de
démocratie sans éthique. Tunisnews a publié dans sa livraison du 06-09-2001 un communiqué signé par Féthi Chamkhi en réponse à une pétition que nous, plus d’une quarantaine d’adhérents de RAID, avons signée (Tunisnews du 26/08/01) pour protester contre un « congrès constitutif » de RAID et attirer l’attention sur quelques dysfonctionnements. Notre texte ne contenait aucun propos diffamatoire. En le signant, nous avons voulu exprimer une position différente qui devrait relancer le débat au sein de RAID. Que ces communiqués soient publiés, cela relève du droit de chacun à l’expression. Mais ce qui relève de l’inacceptable, c’est que Féthi Chamkhi au nom de son « comité de coordination » joint à leur communiqué du 06/09/01 un démenti signé par six des signataires de notre pétition (voirP.J.1) qui se sont attaqués injustement, sciemment et nommément à ma personne et à celle de Abdejelil Bédoui, mon collègue professeur d’économie à la Faculté de Tunis, nous accusant d’avoir mis leurs noms au bas d’une liste sans qu’ils en aient pris connaissance et tout en sachant que Abdejelili Bédoui et moi-même, nous ne les connaissons pas et nous ne les avons jamais vus. Nous avons tous les deux signé cette pétition qui nous a été proposée par ses initiateurs (voir P.J.3) parce qu’elle reflète les points de vue que nous portons. Mais nous avons été désagréablement surpris par la pire des manipulations qu’ait connue notre vie associative : débiter des mensonges et tenir des propos diffamatoires à l’encontre de nous autres en allant jusqu’à aboutir à cette phrase honteuse relative à une éventuelle poursuite légale. Quand bien même le comité de coordination composé entre autres membres de son porte-parole et de Sadri Khiari ( à qui nous n’avons jamais manqué d’apporter notre soutien dans toutes les actions qu’il a entreprises pour défendre ses droits en tant que citoyen et à qui me lie une amitié de longue date) ne seraient pas au courant de cela -ce qui relève de l’improbable- on n’a pas le droit de joindre au communiqué un démenti diffamatoire et mensonger. De qui relève ce genre de pratiques ? Heureusement, un démenti signé par deux militants de RAID (voir P.J.2) , signataires de notre pétition et assumant pleinement la responsabilité du contact avec les six concernés qui savent pertinemment que ce sont ces camarades-là qui les ont contactés, est venu rendre justice et éclairer sur la réalité des faits. Des excuses nous ont été présentées. Je voudrais apporter ces démentis et rectificatifs aux lecteurs et lectrices de Tunisnews qui ont dû être surpris par de tels propos diffamatoires et fallacieux que je regrette que ces propos diffamatoires aient été publiés par Tunisnews que nous suivons quotidiennement et sur les colonnes desquels nous avons eu l’occasion à maintes reprises de nous exprimer en maintenant le niveau qui lui est requis. P.J.1 Démenti 1 (diffusé le 05/09/01 par Féthi Chamkhi) Le comité de coordination de Raid (Attac Tunisie) a reçu les communiqué suivants à la suite de la diffusion massive sur internet d’un communiqué intitulé « Déclaration à propos du -congrès- du RAID » : Nous sous-signons, exprimons notre extrême étonnement et notre grande surprise à la suite des comportements tutélaire, moyenâgeux et illégaux de Noura Borsali, Abdeljelil Bédoui et leurs amis qui ont cité nos noms au bas d’une pétition dont nous ignorons le contenu. Nous demandons à ceux-là de cesser ces comportements et de s’en excuser publiquement. Dans le cas contraire, nous prendrons les mesures légales qui s’imposent. Signataires : 1-AMOURI BOUBAKER, 2– SOUISSI SOUAD, 3-CHEMINGUI NOUREDDINE, 4 AOUALI MOHAMED, 5-MANAI MEHREZ, 6-LAOUINI ABDENNACER P.J.2 Réponse à ce démenti diffusé sur internet le 10/09/01
P.J. 3
13/09/2001 01:19 « Quel con ! »
N.B. Voilà comment on résout les divergences !! J’apporte tout mon soutien à Salah Hamzaoui dont aucun de nous ne peut nier l ‘engagement et le militantisme. |
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Soyez patients, nous allons faire un peu de logique. Le FBI a dit formellement que « Ben Laden » est impliqué dans l’attaque du 11 septembre. Pour ceci, il faut des preuves. Effectivement, le FBI a identifié ceux qui ont commis l’acte. Il s’agit de 19 pirates dont les noms figurent sur le site officiel du FBI : http://www.fbi.gov/pressrel/pressrel01/091401hj.htm Maintenant, il faut prouver le lien entre ces pirates et « Ben Laden ». En d’autres termes, il faut un fil de connexion pour que la preuve s’allume. Faut-il prouver qu’il y a un lien entre tous les 19 pirates et Ben Laden pour désigner ce dernier coupable ? Non bien entendu, il suffit de trouver la connexion entre Ben Laden et certains de ces pirates pour le déclarer coupable. Que fait-on du reste des pirates dans ce cas ? Il sont bien entendu coupables puisqu’ils ont commis l’acte. Et de ce fait le lien de ces criminels avec Ben Laden est déduit implicitement du lien de leurs co-acteurs, dont le lien avec cet homme est prouvé. Résumons ce que l’on a dit jusqu’à présent et supposons que le FBI a prouvé le lien entre Ben Laden et l’attentat terroriste du 11 septembre. Pour déclarer une personne coupable dans cet attentat, il y a deux voies : 1) prouver qu’il a un lien avec Ben Laden ou 2) prouver qu’il a commis l’attentat. Donc le FBI, doit prouver l’un de ces deux éléments de pr! Un problème ! Il s’avère que 5 personnes n’ont pas commis l’acte puisque 4 parmi eux sont vivants et le cinquième est mort depuis 2 ans. Donc l’élément de preuve numéro 2 n’est pas possible. Il reste donc l’élément de preuve numéro 1, c’est-à-dire qu’ils ont des liens avec Ben Laden. Donc le FBI doit lancer un mandat d’arrestation international contre les 4 vivants. Le fait qu’il soient vivants n’annule pas l’accusation. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ! Aujourd’hui le FBI nous invente un autre langage. Il dit que les pirates ont volé les pièces d’identité de gens innocents, voir « Chicago Tribune » : Là, le FBI sort d’un problème pour rentrer dans deux autres. D’une part, est-ce que cette naïveté est acceptable de la part du FBI ! Lorsqu’on a des pièces d’identité en main, avant d’accuser les gens gratuitement et publier leurs noms dans les masses médias et Internet, on prend le téléphone pour s’assurer de l’identité des personnes auprès des consulats et des autorités concernés. On pose des questions du type «Monsieur le consul, Saïd Alghamdi, dont les données sont telles et telles, est-ce qu’il est bien un citoyen Saoudien, et savez-vous où il est actuellement ». Le consul peut rependre dans même pas un demie heure, « Effectivement, il est Saoudien, il travaille chez nous, nous l’avons envoyé en stage en Tunisie il y a 9 mois. Tout est correcte avec lui. ». Mais, l’Arabie Saoudite n’existe pas pour le FBI, d’ailleurs il ne veut pas qu’elle existe encore. Le deuxième problème est le suivant. Le fait que les pièces d’identité soient volées ne résout pas le problème. En effet, l’accusation de la part du FBI est basée sur les identités. C’est à dire que le FBI, qui a les papier de Abdel-Aziz Oumari en main, a fait ses investigations en utilisant les données qui figurent sur la pièce d’identité, date de naissance etc. Il a enfin prouvé que cette personne, qui est né tel jour et qui est pilote, est bien un criminel minable. Il n’a pas prouvé que celui qui a utilisé ses papiers est un criminel parce qu’il ne le connaît pas. Donc pour le FBI qui croit que le pilote Abdel-Aziz Oumari était à bord, cette personne ne peut être qu’un pirate et non pas un simple passager. Pourtant le FBI dit qu’il y a plus qu’un pirate pilote sur le même avion. De plus, il s’est avéré que Abdel-Aziz Oumari est un ingénieur en télécommunications et pas un pilote. Le pire est que CBS News affiche encore aujourd’hui après ce scandale la liste des pirates selon la version du FBI : Massoud |
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ãäÔæÑ 108: ãäÔæÑ ÇáÌÍæÏ æÇáÚäÇÏ Ï.ÃÍãÏ Èä ÇáØíÈ – ÈÇÑíÓ Ýí 22 ÓÈÊãÈÑ 1982 ÃÞÏã ÇáæÒíÑ ÇáÃæá ÇáÓÇÈÞ ÇáÓíÏ ãÍãÏ ãÒÇáí Úáì ÅÕÏÇÑ ãäÔæÑ æÒÇÑí ÚÑÝ ÈãäÔæÑ 108¡ æÇáÐí ãäÚÊ ÈãæÌÈå ÇáÊæäÓíÇÊ ãä ÇÑÊÏÇÁ ÇáÍÌÇÈ Ýí ÇáãÚÇåÏ æÇáÌÇãÚÇÊ æÇáÅÏÇÑÇÊ ÇáÑÓãíÉ. áã ÊÔåÏ ÐÇßÑÉ ÇáÃíÇã ÊÚÏ Úáì ÇáÍÑãÇÊ ãËáãÇ ÃÞÏã Úáíå ÇáæÒíÑ ÇáÃæá áÍßæãÉ ÈæÑÞíÈÉ ÞÈá ÇáÃÎíÑÉ. Åäå ÊÍÏ ÕÇÑÎ æãÓÊåÊÑ ÈÇáÞíã æÇáãÍÇÑã æÇáÍÏæÏ. áã íÑÚ Ýí ÇáÅÓáÇã æáÇ Ýí ÇáãÓáãíä¡ æÇáãÓáãÇÊ ÈÇáÊÎÕíÕ¡ ÅáÇ æáÇ ÐãÉ. ÇÓãÚ¡ íÇ ÓíÇÏÉ ÇáæÒíÑ ãÇÐÇ ÞÇá ÇáäÈí ÇáãÕØÝì Ýí ÇáÃÚÑÇÖ æÇáÍÑãÇÊ: « ËáÇËÉ ááãÄãä Úáì ÇáãÄãä ÍÑÇã: Ïãå æÚÑÖå æãÇáå » (ÍÏíË). æÃÈÕÑ ãÇÐÇ ßÇä ÌÒÇÁ ãä ÚÑì ÇãÑÃÉ ãä äÓÇÁ ÇáãÓáãíä : « æÇááå áÇä íÌÇæÑääÇ ÈÚÏ Çáíæã ÃÈÏÇ » (ÍÏíË). åßÐÇ ßÇä ÌÒÇÁ íåæÏ Èäí ÞíäÞÇÚ áãÇ ÔÏ ÃÍÏåã áÈÇÓ ÃÍÏ ÇáãÓáãÇÊ ÈÏÈæÓ (ãÓÇß)¡ æáãÇ åãÊ ÈÇáÍÑßÉ ÊãÒÞ ËæÈåÇ æåÊß ÓÊÑåÇ.. ÝÕÇÍÊ æÇãÍãÏÇå .. æÇãÍãÏÇå. æãÇ Ãä ÇäÊåì äÏÇÄåÇ ááÑÓæá ÍÊì ÃÞÓã æÃÈÑ ÞÓãå ÈÊØåíÑ ÇáãÏíäÉ ãä ÇáÑÌÓ. 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Úáì ÇÚÊÈÇÑ Ãäå íãäÚ ÇáäÇÓ ÇáÊãÊÚ ÈÍÞæÞåã (ãÇ áåã) æÇáÞíÇã ÈæÇÌÈÇÊåã (ãÇ Úáíåã) ¡ ßãÇ ÌÇÁ Ýí ÊÚÑíÝ ÇáÝÞå áÃÈí ÍäíÝÉ[2]. æÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Úáíå æÓáã: « íÇ ÃÓãÇÁ Åä ÇáãÑÃÉ ÅÐÇ ÈáÛÊ ÇáãÍíÖ áã ÊÕáÍ Ãä íÑì ãäåÇ ÅáÇ åÐÇ æ åÐÇ¡ æÃÔÇÑ Åáì ßÝå ææÌåå » (Óää ÃÈæ ÏÇæÏ¡ Ì.2¡ Õ383) áÞÏ Ùä ÈæÑÞíÈÉ æÇáÌÇåá ÇáãÊæÍÔ ãä ÈÚÏå æÇáãÑÊÒÞÉ ãä Íæáå ÃäåÇ ÍÇãíÊåã ÍÕæäåã ãä ÚÐÇÈ Çááå: ßáÇ .. ÞÇá ÊÚÇáì: « æÙäæÇ Ãäåã ãÇäÚÊåã ÍÕæäåã ãä Çááå » (ÇáÍÔÑ/2). áÞÏ ÇÚÊÏí Úáì ÍÏæÏ Çááå¡ ÃãÇ ÓãÚÊ ÈÚÞÇÈ ãä íÝÚá Ðáß ÙáãÇ æ ÚÏæÇäÇ[3]: ÞÇá ÊÚÇáì: « æ ãä íÊÚÏ ÍÏæÏ Çááå ÝÞÏ Ùáã äÝÓå » (ÇáØáÇÞ/1) æÞæáå ÊÚÇáì: » æ ãä íÚÕí Çááå æ ÑÓæáå æíÊÚÏ ÍÏæÏå íÏÎáå äÇÑÇ ÎÇáÏÇ ÝíåÇ » (ÇáäÓÇÁ/14) Ãáã ÊÚáã ÈÃä Çááå íÑì æßá ßÈíÑÉ æÕÛíÑÉ ÅáÇ ÃÍÕÇåÇ. Åä Çááå íãåá æáÇ íåãá .. ÅäåÇ ÓÊæÝì ÇáÃÚãÇá Ýí ßÊÇÈ áÇ íÃÊíå ÇáÈÇØá áÇ ãä ÃíÏíå æáÇ ãä ÎáÝå: « ÇÞÑà ßÊÇÈß ßÝì ÈäÝÓß Çáíæã Úáíß ÍÓíÈÇ » (ÇáÅÓÑÇÁ/14) æ áä íÓÊØíÚ ÃÍÏ íæãåÇ ÇáÊÎáÕ ãä ÃÚãÇáå Ãæ ÇáÊåÑÈ ãä ãÓÆæáíÊå¡ íÇ ÃíåÇ « ÇáÍÇßã-ÇáãÍßæã » ÇáÓÇÈÞ æÇáãÚÇÑÖ ÇáÌÏíÏ æáÑÈãÇ ÇáÓÇÈÞ ÃíÖÇ. áÞÏ ÞÇá Çááå ÊÚÇáì ááãÄãäíä æÇáãÄãäÇÊ: « ÇÞÑà » ÝÞÇá ÈæÑÞíÈÉ¡ ÈãäÔæÑ 108¡ « áÇ ÊÞÑà » .. ÞáÊ æÈöãó ÞÇá¡ ÍßãÊ Úáì ÚÔÑÇÊ ÇáÂáÇÝ ãä ÇáÝÊíÇÊ ÇáãÍÌÈÇÊ ÈÇáÚÑí Ãæ ÈÇáØÑÏ ÇáÊÚÓÝí æÍÑãÊåä ãä ããÇÑÓÉ ÍÞæÞåä Ýí ÇáÊÚáíã æÝí ÇáÞíÇã ÈÇáÔÚÇÆÑ ÇáÏíäíÉ æÇáÊÚÈÏíÉ. áÞÏ ÃÊíÊ ÔíÆÇ äõßÑÇ áã íÃÊå ãä ÞÈáß Ýí ÇáÚÇáãíä Ýí ÈáÇÏäÇ ÃÍÏÇ¡ ÅáÇ ãä ÇÊÈÚ ÎØæÇÊ ÇáÔíØÇä ãä ÃãËÇá ÃÊÇÊæÑß Ýí ÊÑßíÇ æÊáãíÐå ÈæÑÞíÈÉ. ÍÊì ÇáÇÓÊÚãÇÑ áã íÊÌÑà ÎáÇá ÃßËÑ ãä 80 ÚÇãÇ Úáì ÇáãÓÇÓ ÈÇáÍÑãÇÊ ÈãËá ÓæáÊ áßã ÃäÝÓßã. áÞÏ åÊßÊ ÇáÍÑãÇÊ æ ßÔÝÊ ÓÊÑ ÍÝíÏÇÊ ÇáÓíÏÉ ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ¡ ÞÑÉ Úíä ÇáãÕØÝì¡ ÝÍÓÈí Çááå æäÚã Çáæßíá Ýí ßá ÊáãíÐÉ ÇØÑÏÊ æ ßá ãÚíáÉ áÃåáåÇ ÍÑãÊ ãä ÇáÚãá¡ ÃíÚØíåä Çááå æÊÍÑãåä¿ ÃíÑÒÞåä Çááå æ ÊãäÚåä ÝÖáå¿. Åäåä ÈãËÇÈÉ ÂÓíÇ ÒæÌÉ ÝÑÚæä Ýí ÑÝÖåÇ ááÑßæÚ áÛíÑ Çááå Ííä ÃÓáãÊ æÌååÇ ááå ÑÈ ÇáÚÇáãíä æÞÇáÊ : »ÑÈ ÇÈä áí ÚäÏß ÈíÊÇ Ýí ÇáÌäÉ æäÌäí ãä ÝÑÚæä æÚãáå æäÌäí ãä ÇáÞæã ÇáÙÇáãíä » (ÇáÊÍÑíã/11). Åä ÇáãÊÍÌÈÇÊ ÊÔßíäß Åáì Çááå áãÇ áÍÞ Èåä æÃåÇáíåã ãä ÞÐÝ Ýí ÇáÃÚÑÇÖ æÇÝÊÑÇÁ æÊÔæíå æÍÑãÇä ãä ÍÞ ÇáÍíÇÉ ÇáØÈíÚíÉ æÍÞ ÇáÍíÇÉ ÇáÒæÌíÉ æÍÞ Êßæíä ÇáÚÇÆáÉ ÇáãÓáãÉ. áßä Çááå íÏÇÝÚ Úä ÇááæÇÊí Âãä æØåÑåä ßãÇ ØåÑ ÓíÑÉ ãÑíã ÇÈäÉ ÚãÑÇä: « íÇ ãÑíã Åä Çááå ÇÕØÝÇß æØåÑß æÇÕØÝÇß Úáì äÓÇÁ ÇáÚÇáãíä » (Âá ÚãÑÇä/42). Åä ÇáãÑÃÉ ÇáãÓáãÉ ÍíäãÇ ÊÍÌÈÊ ÅäãÇ ÊÞÊØÚ ãä ÓÊÑ Çááå áÊÑÝÚ Èå ãä ÔÃä ÇáÊßÑíã ÇáÐí ÍÈÇåÇ Çááå Èå æáÊÈáÛ ÃãÇäÉ Çááå: ÇáÅÓáÇã. Åä ÇáãÑÃÉ ÇáãÓáãÉ ÅÐÇ ãÇ ÊÍÌÈÊ ÊäÊÞá ãä ØæÑ ÇáÅäÓíÉ-ÇáÅäÓíÉ Åáì ØæÑ ÇáÅäÓíÉ-ÇáÍæÑíÉ .. ÃáÇ ÊÚáã æÃä ÌÏÊåä ÇáÓíÏÉ ÇáÒåÑÇÁ ÅäãÇ åí ËãÑÉ ãä ËãÇÑ ÇáÌäÉ ÇÞÊØÝåÇ ÇáÑÓæá áãÇ ÃÚÑÌ Èå ááÓãÇæÇÊ ÇáÚáÇ æßÇä Íãá ÎÏíÌÉ ãä ÈÚÏ ÈÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ .. æãÇ Ðáß Úáì Çááå ÈÚÒíÒ. æáßã ÊÓÇÁáÊ ßíÝ ÎæáÊ áå äÝÓå¡ æåæ ÑÌá áÇ ÈÇáÚáãÇäí æáÇ ÈÇáãÓÊåÊÑ ÈÇáÞíã ÇáÅÓáÇãíÉ¡ Èá Ãäå ßÇä ÏæãÇ íÊÈÌÍ ÈÃäå ÑÌá ÝßÑ!!¡ Ãä íÓÊÕÏÑ Ãæ Ãä íÓÇåã Ýí ÇÓÊÕÏÇÑ æãÈÇÑßÉ ÞÇäæä ÎÈíË æÔäíÚ ßãäÔæÑ 108¿ à Åáì åÐÇ ÇáÍÏ ÊÚãí ÇáÓíÇÓÉ æÍÈ ÇáÓáØÉ ÇáÈÕÑ æÇáÈÕíÑÉ ÚäÏ ÕÇÍÈåÇ¿ ÃáíÓÊ ÇáãÓÄæáíÉ æÇáÅãÇÑÉ ÊßáíÝ áÇ ÊÔÑíÝ .. æÃãÇäÉ áÇ Úáæ æÇÓÊßÈÇÑ Ýí ÏíääÇ æÃÎáÇÞäÇ æÃÚÑÇÝäÇ: « ÅäÇ ÚÑÖäÇ ÇáÃãÇäÉ Úáì ÇáÓãÇæÇÊ æÇáÃÑÖ æÇáÌÈÇá ÝÃÈíä Ãä íÍãáäåÇ æÃÔÝÞä ãäåÇ æÍãáåÇ ÇáÅäÓÇä. Åäå ßÇä ÙáæãÇ ÌåæáÇ » (ÇáÃÍÒÇÈ/72). Åä ãäÔæÑ 108 íÊÚÇÑÖ ãÚ ÊÚÇáíã ÇáÏíä ÇáÅÓáÇãí ÇáÐí ÇÚÊÈÑ Ãä « ØáÈ ÇáÚáã ÝÑíÖÉ Úáì ßá ãÓáã æãÓáãÉ »¡ ßãÇ íÊÚÇÑÖ ãÚ äÕ ÇáÏÓÊæÑ æÇáÞæÇäíä Ýí ÇáÈáÇÏ. áÞÏ ÊÙÇåÑÊ ÇáÂíÇÊ æÊæÇÊÑÊ ÇáÃÍÇÏíË æÇáÂËÇÑ Úáì ÝÖá ÇáÚáã æÇáÍË Úáì ÊÍÕíáå æÇáÇÌÊåÇÏ Ýí ÊÚáíãå[4]: æ ãä ÇáÂíÇÊ ÇáÞÑÂäíÉ Þæáå ÊÚÇáì: « åá íÓÊæí ÇáÐíä íÚáãæä æÇáÐíä áÇ íÚáãæä » (ÇáÒãÑ/9) æ Þæáå ÊÚÇáì: « æ Þá ÑÈí ÒÏäí ÚáãÇ » æÞæáå ÊÚÇáì: « ÅäãÇ íÎÔì Çááå ãä ÚÈÇÏå ÇáÚáãÇÁ » (ÝÇØÑ/28) æ ÇáÂíÇÊ Ýí Ðáß ßËíÑÉ æ ãÚáæãÉ. æãä ÇáÍÏíË Þæáå: « ãä íÑÏ Çááå Èå ÎíÑÇ íÝÞåå Ýí ÇáÏíä » (ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí) æ Þæáå: « ÅÐÇ ãÇÊ ÇÈä ÂÏã (æáÇ íÚäí ÇáÑÌá ÝÞØ) ÇäÞØÚ Úãáå ÅáÇ ãä ËáÇË: ÕÏÞÉ ÌÇÑíÉ Ãæ Úáã íäÊÝÚ Èå Ãæ æáÏ ÕÇáÍ íÏÚæ áå ». æ ãä Ç áÂËÇÑ Úä ÇáÅãÇã Úáí ßÑã Çááå æÌåå « ÇáÚáã ÎíÑ ãä ÇáãÇá , ÇáÚáã íÍÑÓß æÃäÊ ÊÍÑÓ ÇáãÇá , æÇáãÇá ÊäÞÕå ÇáäÝÞÉ æÇáÚáã íÒßæ ÈÇáÅäÝÇÞ« . æÚä ÇáÔÇÝÚí ÑÖí Çááå ÊÚÇáì Úäå: « ãä áÇ íÍÈ ÇáÚáã áÇ ÎíÑ Ýíå¡ ÝáÇ íßä Èíäß æÈíäå ãÚÑÝÉ æáÇ ÕÏÇÞÉ , ÝÅäå ÍíÇÉ ÇáÞáæÈ æãÕÈÇÍ ÇáÈÕÇÆÑ« . æÚä ÇáÔÇÝÚí ÃíÖÇ: « ØáÈ ÇáÚáã ÃÝÖá ãä ÕáÇÉ ÇáäÇÝáÉ » . æÚä ÇÈä ÚãÑ ÑÖí Çááå ÊÚÇáì ÚäåãÇ ÞÇá: « ãÌáÓ ÝÞå ÎíÑ ãä ÚÈÇÏÉ ÓÊíä ÓäÉ« . æÍÊì æÅä ÃÌãÚÊ ßá ÇáãÏÇÑÓ ÇáÝÞåíÉ Úáì Ãäå « áÇ íÚÐÑ ÇáÌÇåá ÈÌåáå » Ýí ãÌÇá ÇáÃÍßÇã æÇáÃæÇãÑ¡ Ãí Ãä ÇáãÚÑÝÉ ÈÇáÏíä æÇáÃÍßÇã ÇáÔÑÚíÉ ÝÑíÖÉ Úáì ßá ãÓáã æãÓáãÉ æãä ÇáãÓáãÇÊ æÇáÝÑÖíÇÊ ÃãÇã ÇáÞÖÇÁ. ÝÅä ØáÈ ÇáÚáã íÕÈÍ ãÐãæãÇ æãäåíÇ Úäå ÅÐÇ ãÇ ÇÞÊÑä ÈãÚÕíÉ Çááå æÇáÇÓÊåÊÇÑ ÈÇáÞíã æÇáÊÚÇáíã ÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ÇáãäÇåÌ æÇáÈÑÇãÌ æÇáãÍÊæì ÔßáÇ æãÖãæäÇ: « Ëã ÇÚáã Ãä ãÇ ÐßÑäÇå Ýí ÝÖá ÇáÚáã ÅäãÇ åæ Ýíãä ØáÈå ãÑíÏÇ Èå æÌå Çááå ÊÚÇáì, Ýãä ÃÑÇÏå áÛÑÖ Ïäíæí ßãÇá Ãæ ÑíÇÓÉ Ãæ ãäÕÈ Ãæ ÌÇå Ãæ ÔåÑÉ Ãæ äÍæ Ðáß Ýåæ ãÐãæã: ÞÇá ÊÚÇáì: « ãä ßÇä íÑíÏ ÍÑË ÇáÂÎÑÉ äÒÏ áå Ýí ÍÑËå æãä ßÇä íÑíÏ ÍÑË ÇáÏäíÇ äÄÊå ãäåÇ æãÇ áå Ýí ÇáÂÎÑÉ ãä äÕíÈ » æÞÇá: « ãä ÊÚáã ÚáãÇ íäÊÝÚ Èå Ýí ÇáÂÎÑÉ íÑíÏ Èå ÚÑÖÇ ãä ÇáÏäíÇ áã íÑÍ ÑÇÆÍÉ ÇáÌäÉ » Ãí áã íÌÏ ÑíÍåÇ æÞÇá r: »ÃÔÏ ÇáäÇÓ ÚÐÇÈÇ íæã ÇáÞíÇãÉ Ãí ãä ÇáãÓáãíä ÚÇáã áÇ íäÊÝÚ ÈÚáãå »[5]. ÃÈÚÏ åÐÇ ãä ÍÌÉ ÍÊì Êáæí ÑÞÇÈ ÇáãÍÌÈÇÊ Úáì ÎáÚ ÍÌÇÈåä ßÔÑØ ÃÓÇÓí áØáÈ ÇáÚáã¿ æáÞÏ Öãä ÇáÏÓÊæÑ ÇáÊæäÓí « ÍÑãÉ ÇáÝÑÏ æÍÑíÉ ÇáãÚÊÞÏ æÊÚåÏ ÈÍãÇíÉ ÍÑíÉ ÇáÞíÇã ÈÇáÔÚÇÆÑ ÇáÏíäíÉ » ( ÇáÝÕá)5¡ ÈÇÚÊÈÇÑ Ãä « ÊæäÓ ÏæáÉ ÍÑÉ¡ ãÓÊÞáÉ¡ ÐÇÊ ÓíÇÏÉ¡ æÏíäåÇ ÇáÅÓáÇã » (ÇáÝÕá 1) .. ßãÇ äÇÏÊ ßá ÇáÊÔÑíÚÇÊ æÇáÞæÇäíä ÈÍÞ ÇáÊÚáíã áßá ãæÇØä æãæÇØäÉ ÞÇÏÑ Úáì Ðáß Ïæä ÊãííÒ ÚÑÞí Ãæ ÌäÓí Ãæ Ïíäí. ÝáãÇÐÇ ßá åÐÇ ÇáÙáã ÇáãÓáØ Úáì ÇáãÓáãíä æáãÇÐÇ íÍÇÑÈ ÇáÅÓáÇã Ýí ßá ÊÌáíÇÊå æÝí ßá Ííä¿ Èßá ÕÑÇÍÉ .. ÊÃáãÊ ßËíÑÇ áãÇ ÓãÚÊ ÈÃä ÃæáíÇÁ ÈÚÖ ÖÍÇíÇ « ãäÔæÑ 108″ æÃÞÇÑÈåã ÇáãåÌÑíä Ýí ÝÑäÓÇ¡ ÎÇÕÉ¡ áã íÊÑÏÏæÇ Ýí ãÄÇÒÑÉ ÇáÓíÏ ãÍãÏ ãÒÇáí æÍÓä ÞÈæáå æ »ÑÍãÉ ÚÒíÒ Þæã Ðá ». ßäÊ ÃæÏ áæ ÊÑßæå íÊÌÑÚ ãÑÇÑÉ ÇáßÃÓ ÇáÐí ÓÞÇå áÒåÑÇÊ ÇáÔÚÈ æÇáßæÇÑË ÇáÔÎÕíÉ æÇáÚÇÆáíÉ ÇáÊí ÊÓÈÈ ÝíåÇ æÇáÊí áÍÞÊ ÈÚÔÑÇÊ ÇáÂáÇÝ ãä ÇáãæÇØäíä ÃíÇã ßÇä « ãÓÊÃÓÏÇ » Ýí ÇáÈáÇÏ. æßäÊ ÃÊãäì Ãä áÇ íÎÇáØäÇ ÍÊì íÍßã Çááå ÈíääÇ æÈíäå ÈÇáÍÞ æåæ ÎíÑ ÇáÍÇßãíä. æáßä áÇ ãáÇã Úáì ÇáÇÎæÉ¡ Åä ÇáÐí ÑÈÇåã æÃÏÈåã åæ ÇáÐí Úáãåã ÇáÚÝæ ÚäÏ ÇáãÞÏÑÉ. áÞÏ Ôãá ÍÓä ÎáÞ æÍáã ÇáÑÓæá ÇáÚÏíÏ¡ ããä ÍÇÑÈæå æÂÐæå ãä Ãåá ÞÑíÔ¡ Ýí ÝÊÍ ãßÉ: « ÏÚæåã ÝÅäåã ÇáØáÞÇÁ ». ÝÇááåã Õá æÓáã Úáì ÇáäÈí ÇáãÕØÝì ÇáØÇåÑ ÇáÃãíä. æáÚá ÇáÓíÏ ãÒÇáí Ùä Ãä ÇäÞáÇÈ ÇáÓÍÑ Úáì ÇáÓÇÍÑ ÇáßÈíÑ¡ Ýí 7/11/1987¡ ÞÏ ÃÐåÈ ÇáÑÌÓ Úä ÈæÑÞíÈÉ æÕÍÈå æãä æÇáÇåã¡ Åäå ãÎØÆ Åä ßÇä íÃãá ÃääÇ äÓíäÇ ÝÚáå ÇáÞÈíÍ æÇáÔäíÚ Ãæ ÃääÇ ÓäÓßÊ Úä ÇáÙáã æÇáÞåÑ æÇáÅåÇäÉ .. ßáÇ .. Åääí ÃÍãá ÕÇÍÈ ãäÔæÑ 108 ãÓÄæáíÉ ßá ãÇ ÊÑÊÈ Úáíå¡ ÎáÇá ÇáÚÞÏíä ÇáãÇÖííä¡ ãä ÞãÚ ááÍÑíÉ ÇáÏíäíÉ æØÑÏ ÊÚÓÝí æÎÇÕÉ ÇáÚãá ÇáÅÌÑÇãí ÇáÐí ÃÞÏã Úáíå¡ ÝíãÇ ÈÚÏ¡ « Òãíáå » ææÒíÑ ÇáÊÚáíã¡ ÇáÚáãÇäí ãÍãÏ ÇáÔÑÝí¡ ãä ãÓÍ áÊÚÇáíã ÇáÅÓáÇã ãä ÈÑÇãÌ ÇáÊÚáíã Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÇáãÚÇåÏ. æÊÍæíá ÇáÊÚáíã ÇáÏíäí Ýí ÇáßáíÉ ÇáÒíÊæäíÉ Åáì ãÌÑÏ ÏÑæÓ Ýí ÇááÇåæÊ æåæ ÇáÇÓã ÇáÐí ÃÕÈÍ íØáÞ Úáì ÇáßáíÉ!. Åä ßáÇ ÕäíÚåãÇ ÔÑ áÍÞ ÈÇáãÓáãíä æÊÚÏ Úáì ÇáÍÑãÇÊ æÃÚÑÇÖ ÇáäÇÓ æÍÞæÞåã ÇáØÈíÚíÉ Ýí ÈáÏ ãÓáã ßÊæäÓ: ÇáÓÊÑÉ æÇáÊÚáíã æÇÍÊÑÇã ÚÞíÏÉ ÇáÃãÉ æÇáÞíã æÇáÃÎáÇÞ ÇáÅÓáÇãíÉ. Åä Êáß ÇáÃíÇÏí ÇáÞÐÑÉ ÇáÊí ÃãÖÊ åÐÇ ÇáãäÔæÑ – ÇáÃãÑ ÇáÎÈíË¡ æÇáÊí ÎØÊ ÈÑÇãÌ ÊÛÑíÈ ÇáÊÚáíã æÚáãäÉ ãäÇåÌ ÇáÊÑÈíÉ æÇáÊÏÑíÓ¡ áÇ íÌæÒ áÇ ãÕÇÝÍÊåÇ æáÇ ÇáÊÚÇãá ãÚåÇ ÝÖáÇ Úä ÇáãØÇáÈÉ ÈãÞÇÖÇÉ ÃÕÍÇÈåÇ æãÑÊßÈíåÇ. æÍÊì ÊÓÊÚíÏ ÂÎÑ ÝÊÇÉ Ãæ ÇãÑÃÉ ÍÞæÞåÇ ÇáãÓáæÈÉ Ýí ÇááÈÇÓ ÇáÔÑÚí æÇáãÍÊÔã æÍÞ ÇáÚãá æÇáßÓÈ ÇáÍáÇá¡ áÇ ÈÏ ãä ÏÚã ÇáÚÏíÏ ãä ÖÍÇíÇ åÐÇ ÇáÅÌÑÇÁ ÇáÚÏÇÆí ááÏíä æÇáÇÞÇäæäí æÇáÊÚÓÝí ÇááÇÊí Êäæíä ãÞÇÖÇÉ ÇáãÓÄæáíä æÇáãØÇáÈÉ ÈÇáÊÚæíÖÇÊ ÇáãÚäæíÉ æÇáãÇÏíÉ æÇáÇÚÊÐÇÑ ÇáÚáäí æÇáÚíäí ÈÇÓã ßá ÖÍíÉ. æãÑÉ ÃÎÑì .. áÇ ÊÍÊá ÞÖÇíÇ ÇáÍÑãÇÊ æÇáÃÚÑÇÖ æÊÚÇáíã ÇáÅÓáÇã æÇáÚÞíÏÉ Ãí ÇåÊãÇã íÐßÑ áÏì Ìá ÃÍÒÇÈ ÇáãÚÇÑÖÉ¡ ÚÏÇ ÇáÍÑßÇÊ ÐÇÊ ÇáÇäÊãÇÁ ÇáÓíÇÓí ÇáÅÓáÇãí¡ ÓæÇÁ Ýí ÈíÇäÇÊåÇ Ãæ äÖÇáÇÊåÇ Ãæ ÊÕÑíÍÇÊ ÞíÇÏÇÊåÇ ÚáÇæÉ Úáì ÇáãßÇäÉ ÇáÊí ÃæáíÊ ÅáíåÇ Ýí Óáã ÃæáæíÇÊåÇ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÇÌÊãÇÚíÉ. æÑÛã íÞíäí ÈÃä ßá ÇáÃÍÒÇÈ áÇ ÊÚãá ãä ÃÌá ÇáÇÕØáÇÍ ãÚ Çááå¡ Åääí ÃÏÚæåã¡ æÞÈá ÝæÇÊ ÇáÃæÇä¡ Åáì ÇíáÇÁ ÇáãÞæãÇÊ ÇáÏíäíÉ æÇáÚÞÇÆÏíÉ ãÑßÒ ÇåÊãÇãÇÊåÇ ÍÊì áÇ ÊÊÚãÞ ÚÒáÊåÇ Úä ÇáÔÚÈ ÇáÊæäÓí ÇáãÓáã. æÃÎÊÕ ÈÇáÐßÑ Ýí åÐå ÇáãäÇÓÈÉ ÇáÍÒíäÉ ãäÔæÑ ÇáÌÍæÏ æÇáÚäÇÏ¡ ãäÔæÑ 108 æÅÕáÇÍ ÈÑÇãÌ ÇáÊÑÈíÉ æÇáÊÚáíã. æÃæÏ Ýí ÇáÎÊÇã ÇáÅÔÇÑÉ Åáì Ãääí ÃÚáã Ãä ßËíÑÇ ãä ÇáÚáãÇÁ ÇáÃÔÑÇÝ ÝÖáæÇ ÚÏã ÇáÊÕÑíÍ Ýí ÞÖíÉ « ÌÍæÏ æÚäÇÏ » ÇáæÒíÑ ÇáÃæá ÇáÓÇÈÞ¡ ãËáãÇ æÞÝæÇ Èßá ÍÒã ææÖæÍ Ýí ÞÖíÉ « ÝÓæÞ ÈæÑÞíÈÉ » ÚäÏãÇ äÇÏì ááÅÝØÇÑ Ýí ÔåÑ ÑãÖÇä¡ áÚáãåã ÈÃä ÓíÇÏÉ ÇáæÒíÑ ÇáÃæá ÇáÓÇÈÞ áã íÊäßÑ ááåæíÉ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÅÓáÇãíÉ. Ýåæ ãÓáã ÊÞáíÏí æáã íÚÑÝ ÈÚÏÇÆå ááÏíä¡ ÑÛã ÊæÑØå Ýí ÅÚáÇä ãäÔæÑ 108. ÈÞí Ãäå ãä ÍÓä Ùä ÇáãÓáã ÈÃÎíå ÇáãÓáã Ãä ÃÏÚæ ÇáæÒíÑ ÇáÃæá áÊÞÏíã ÇÚÊÐÇÑÇÊå æÇáÚÒã Úáì ÚÏã ÇáÚæÏÉ ááÅÓÇÁÉ ááÅÓáÇã æááãÓáãíä. ÛÝÑ Çááå áí æáå. ÞÇá ÊÚÇáì: » Ýãä íÑÏ Çááå Ãä íåÏíå íÔÑÍ ÕÏÑå ááÅÓáÇã » (ÇáÃäÚÇã/125) [1] Ýí ÇáÌÇãÚÉ ÇáÊæäÓíÉ ÝÞØ¡ Ýí ÈÏÇíÉ ÚÇã 1982¡ ßäÇ ÍæÇáí 17000 ØÇáÈ æ ØÇáÈÉ¡ Ýí ÕÝæÝ ÇáÍÑßÉ ÇáØáÇÈíÉ ÇáÅÓáÇãíÉ¡ æßÇäÊ äÓÈÉ ÇáãÍÌÈÇÊ ÊÑÇæÍ ÇáÎãÓ Ãí ãÇ íÚÇÏá 5500 ØÇáÈÉ. [2] « æÇáÝÞå ãÚÑÝÉ ÇáäÝÓ ãÇ áåÇ æãÇ ÚáíåÇ » .. ÝÇáãÚÑÝÉ ÅÏÑÇß ÇáÌÒÆíÇÊ Úä Ïáíá ÝÎÑÌ ÇáÊÞáíÏ. æÞæáå ãÇ áåÇ æãÇ ÚáíåÇ íãßä Ãä íÑÇÏ Èå ãÇ ÊäÊÝÚ Èå ÇáäÝÓ æãÇ ÊÊÖÑÑ Èå Ýí ÇáÂÎÑÉ ßãÇ Ýí Þæáå ÊÚÇáì: »áåÇ ãÇ ßÓÈÊ æÚáíåÇ ãÇ ÇßÊÓÈÊ » (../..). åÐÇ ÇáÊÚÑíÝ ãäÞæá Úä ÃÈí ÍäíÝÉ. [ÃäÙÑ: ÓÚÏ ÇáÏíä ãÓÚæÏ Èä ÚãÑ ÇáÊÝÊÇÒÇäí: « ÔÑÍ ÇáÊáæíÍ Úáì ÇáÊæÖíÍ« ¡ ãßÊÈÉ ÕÈíÍ¡ ÇáÞÇåÑÉ¡ ÇáÌÒÁ 1¡ ÈÏæä ÊÇÑíÎ] [3] (ÇáÈÞÑÉ/229-230) æ (ÇáãÌÇÏáÉ/4) æ (ÇáÊæÈÉ/112)¡ ÇáÎ. [4] ãÍãÏ Èä ãÝáÍ ÇáãÞÏÓì ÇáÍäÈáí : « ÇáÂÏÇÈ ÇáÔÑÚíÉ« ¡ ÚÇáã ÇáßÊÈ¡ ÇáÞÇåÑÉ¡ ÈÏæä ÊÇÑíÎ. [5] ÓÚÏ ÇáÏíä ãÓÚæÏ Èä ÚãÑ ÇáÊÝÊÇÒÇäí¡ ÇáãÑÌÚ ÇáÓÇÈÞ¡ ÃäÙÑ ÃíÖÇ: áãæÓæÚÉ ÇáÝÞåíÉ¡ ÈÇÈ: ØáÈ ÇáÚáã¡ æÒÇÑÉþ þÇáÃæÞÇÝþ þÇáßæíÊíÉ¡ ÇáßæíÊ |
ÇáãÊåãæä ÇáÓÚæÏíæä: 5 ãæÌæÏæä Ýí ÈáÇÏåã ææÇÍÏ ÈÊæäÓ æÂÎÑ ÊæÝí ÞÈá ÓäæÇÊ ÈÃãíÑßÇ |
ÃÎÈÇÑ ËãÇäíÉ ãäåã ÇäÞØÚÊ æÃÓÑåã ÊÄßÏ æÌæÏåã Ýí ÇáÔíÔÇä ÇáÑíÇÖ: «ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ» |
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