22 octobre 2005

تكونت يوم الجمعة 21 أكتوبر 2005 أثناء اجتماع بمقر الحزب الديموقراطي التقدمي لجنة وطنية لمساندة المضربين عن الطعام انخرط فيها العشرات من الشخصيات والنشطاء من مختلف الحساسيات الفكرية والسياسية ومن مختلف الأجيال وأقر الاجتماع بيان تأسيسي وقرر الحاضرون تعيين الناشطة سناء بن عاشور منسقة للجنة. وقررت اللجنة تكوين لجان طبية وإعلامية وتنظيمية لمباشرة مهامها.

ان مواقف المساندة والتضامن من الخارج مع المضربين كثيرة وعديدة. وصدرت عن الجمعيات والشبكة الحقوقية وكذلك أيضا من طرف الفعاليات السياسية. فقد أصدر البارحة السيد هارلام ديزير وهو عضو من اليسار الفرنسي في البرلمان الأوروبي موقف مساندة وأصدر الحزب الاشتراكي الفرنسي موقفا في نفس الاتجاه.

تعلم الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان أن السجين المذكور والمحكوم بأربعة سنوات سجن بسبب الإبحار على الأنترنات والذي دخل في إضراب عن الطعام منذ يوم 16 سبتمبر 2005 مطالبا بإطلاق سراحه، أصبح مجهول المصير بالنسبة لعائلته ذلك أن إدارة السجن منعتها من زيارته في مناسبتين منذ يوم الجمعة 14 أكتوبر 2005 بدعوى أنه معاقب. وقد كانت آخر زيارة له يوم الجمعة 7 أكتوبر 2005 فلاحظوا أن حالته الصحية متدهورة. وقد كان هذا السجين شن إضرابا عن الطعام لما كان مقيما بسجن برج العامري دام عشرين يوما ثم علقه مدة عشرة أيام واستأنفه بنفس السجن يوم 16 سبتمبر الماضي فنقل إلى سجن برج الرومي ببنزرت.

وقد حاول شقيقه العديد من المرات مقابلة قاضي تنفيذ العقوبات بالمحكمة الابتدائية ببنزرت ولكن بقيت محاولاته بدون جدوى. وتخشى الرابطة جديا على حياته من جراء الإضرابات المتكررة عن الطعام ومن جراء سوء المعاملة والاعتداء بالعنف كما تعرض له لما كان بسجن برج العامري من طرف رئيس جناح

اللجنة الجهوية بقفصة لمناصرة حركة 18 أكتوبر 2005

Il voulait bâtir une grande mosquée pour la communauté musulmane de Montréal, il est plutôt menacé d’expulsion pour des irrégularités dans sa demande de statut de réfugié.

L’imam Saïd Jaziri, originaire de Tunisie et résident permanent canadien depuis 1999, a reçu des documents d’Immigration Canada lui reprochant d’avoir produit une fausse déclaration à son arrivée au pays.

Lors d’une conférence de presse, vendredi, l’imam a annoncé son intention de demeurer à la mosquée Al-Qods de la rue Bélanger, en guise de protestation jusqu’aux audiences devant les commissaires à l’Immigration, prévues les 1er et 2 décembre.

Plusieurs fidèles de la mosquée Al-Qods appuient M. Jaziri dans cette histoire.

Une mosquée de 20 millions de dollars

 Le 23 septembre dernier, Saïd Jaziri a annoncé son projet de faire construire une grande mosquée au centre-ville de Montréal. Évalué à au moins 20 millions de dollars, le projet serait financé aux trois quarts par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

La grande mosquée comprendrait une grande salle de prières pour 3000 fidèles, une salle de conférence et une bibliothèque islamique. Il demandait à la Ville de Montréal de céder un terrain du centre-ville à la communauté musulmane pour la construction. Il y a environ 200 000 musulmans dans la métropole, selon des chiffres fournis par M. Jaziri.

Avant d’officialiser leur participation, Riyad et Abou Dhabi exigaient que les autorités fédérales, provinciales et municipales donnent leur aval au projet. Saïd Jaziri ne craignait pas non plus d’affirmer qu’un refus de la part des gouvernements « serait axé sûrement sur des préjugés. »

(Source : le site de Radio Canada, le 21 octobre 2005 à 18 h 23)

Lien web: http://radio-canada.ca/regions/Montreal/2005/10/21/009-Jaziri-imam-Immigr.shtml

MIGRANTS DOCKED ON TUNISIAN TANKER ARRIVE IN LAMPEDUSA

(AGI) – Agrigento, Oct 20 – A group of forty-three migrants arrived in Lampedusa today at dawn. They were rescued off the Lampedusa coast by local Coast Guard patrol boats after their boat docked on a Tunisian tanker yesterday morning.

But while nearly 100 migrants originally on the boat agreed to be rescued by Tunisian authorities, the remaining 43 stubbornly refused to return to Africa. Some of them even dove into the sea to escape Tunisian authorities.

That’s why boat Cassiopea of the Navy was sent in to help, even though busy searching for another boat packed with migrants. Among the migrants who made it to Italy are seven women and one child.

One migrant who reported leg fracture was transferred to Palermo’s Villa Sofia hospital. (AGI) –

(Source : Agenzia Giornalistica Italia AGI, le 20 octobre 2005)

Le ministère des affaires exterieures allemand ne voit pas de changement dans l´évaluation de la situation sécuritaire pour les touristes en Tunisie depuis le 04.05.2005.   Sicherheitshinweise

LE VRAI SENS DU MESSAGE

PAS DE QUARTIER

(Source : http://elkhadra.over-blog.com/ )

Sortir de la léthargie

Par Taïeb Zahar

Il est un fait que depuis la Déclaration historique du 7 Novembre, qui a affirmé que le choix démocratique était irréversible, de nombreux acquis importants et significatifs ont été réalisés sur la voie de la démocratie pluraliste. Ce sont aujourd’hui des faits tangibles que les Tunisiens ont intégré dans leur vécu quotidien.

Il est également un fait que la vie politique dans notre pays n’est pas conforme à ce que l’on est en droit d’attendre d’elle. Pour la grande majorité des Tunisiens, elle demeure routinière, atone et souffrant d’une pauvreté idéologique consacrée par l’absence de débat ou dans le meilleur des cas par un débat de pure forme qui ne pose que très rarement les problèmes de fond, ceux qui préoccupent les citoyens et les interpellent dans leur quotidien et dans un monde qui change, un monde de création et d’innovation. Les Tunisiens reprochent aux acteurs de la vie politique nationale, et particulièrement aux partis politiques, de manquer d’originalité et de pluralité réelle et, en fin de compte, de ne pas leur offrir la possibilité de choisir entre des programmes et des projets différents.

Un tel sentiment génère des réactions de désintérêt de la politique et, de façon plus générale, de la chose publique. C’est d’ailleurs ce que l’on constate chez de larges franges de l’opinion, surtout parmi les jeunes qui sont focalisés sur d’autres centres d’intérêt, pas toujours très sains. Cette situation ne doit pas être occultée. L’ignorer ou la minimiser par auto- satisfaction serait rendre un mauvais service à la cause de la démocratie et à celle du pays.

Quelles sont les raisons de cette situation ?

Elle n’est certainement pas l’effet d’une volonté délibérée des pouvoirs publics car on ne peut que reconnaître que les textes promulgués depuis le 7 Novembre sont de nature à promouvoir un système pluraliste qui assure la libre compétition entre les différents partis politiques.

Les raisons sont autres.

Certaines sont d’ordre historique. Le régime de parti unique de fait, hégémonique et investissant tous les champs de l’activité politique, sociale et culturelle, a généré une culture faite de blocages, de tabous, d’inhibitions dont il n’est pas aisé de venir à bout. Il faut pour cela beaucoup de volonté et de courage et l’engagement des pouvoirs publics, certes, mais également de la classe politique, de la société civile, des médias et de tous les citoyens.

La seconde raison est en rapport avec les partis de l’opposition. Nous n’écrivons pas cela pour les accabler. Ce n’est ni dans notre éthique, ni dans nos traditions, mais parce que nous pensons qu’il s’agit d’un élément qu’il faut souligner. Ces partis vivent des crises régulières, le plus souvent marginales, qui accaparent le temps et l’énergie de leurs dirigeants et de leurs cadres et les dévient de leurs tâches essentielles. Ces facteurs, et bien d’autres sur lesquels nous reviendrons dans un prochain éditorial, contribuent à l’appauvrissement de la vie politique et la privent de cet apport idéologique sans lequel la politique ne serait qu’un jeu d’intérêts et d’ambitions.

Cette situation doit changer, et dans les meilleurs délais. Une telle action doit, certes, s’inscrire dans la durée, mais il ne faudrait pas, sous prétexte de laisser du temps, perpétuer le statu quo.

Des solutions doivent être envisagées et trouvées. Nous aimerions en proposer quelques-unes. D’abord, en ce qui concerne les partis politiques.

On ne peut pas nier que les partis politiques de l’opposition ne parviennent pas à “ décoller ” réellement. Il est temps d’analyser objectivement les raisons de cet état de fait et d’en tirer les conclusions, notamment en permettant la création d’autres partis politiques. La vie politique dans notre pays est régie par des lois—ce qui est un acquis— dont notamment celle sur les partis qui en définit les conditions de création et d’action. C’est l’application de la loi qui doit prévaloir. Tout parti qui répond aux conditions qu’elle a fixées a le droit d’exister et il est probable que ces nouveaux partis pourront s’affirmer et éviter les erreurs et les dérives de ceux qui les ont précédés et la vie politique en profitera sûrement.

Notre deuxième proposition est relative aux associations et s’inscrit dans le même esprit. Nous prendrons le cas de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, qui a acquis au cours des années un statut qui a fait d’elle un élément incontournable de la vie nationale. Elle n’a pas cependant échappé aux conflits et aux crises qui l’ont détournée de sa mission essentielle vers des problèmes marginaux. Les différends entre ses membres ont abouti à des actions en justice, situation qui n’est pas de nature à servir son image et à l’aider dans l’accomplissement de ses missions. La solution pourrait être, à notre sens, et toujours dans le cadre de la loi, de permettre la création d’une ou, le cas échéant, de plusieurs ligues qui exprimeraient des sensibilités et des conceptions qui n’ont pas pu cohabiter au sein d’une même organisation. Cette perspective ne pourra qu’enrichir la société civile et la démocratie pluraliste. Certains pourraient condamner le principe même d’une telle proposition. Ce serait un non sens et une contradiction, surtout de la part de ceux qui sont les premiers à défendre le pluralisme mais qui s’insurgent à l’évocation de la possibilité de l’existence d’un droit que la Constitution reconnaît à tout Tunisien.

Ce que nous avons écrit à propos de la Ligue des Droits de l’Homme est aussi valable pour les syndicats. L’extension du pluralisme au champ syndical, comme c’est le cas dans un pays tel que le Maroc, est conforme à l’idée même de la démocratie pluraliste et de son évolution. Que des syndicalistes et des militants des Droits de l’Homme s’y opposent, alors qu’ils sont prompts à le défendre sur la scène politique, est la survivance d’une culture que l’on croyait révolue.

Concernant les médias, autre élément essentiel de la vie politique et si les conditions définies par la loi sont remplies, il n’y a pas de raison valable pour refuser les demandes de lancement de journaux, de radios ou de chaînes de télévision. En créant les conditions de l’émulation, on favorise la promotion d’une information de qualité et, partant, d’une vie politique plurielle.

Ces quelques propositions, que nous faisons pour participer au débat et le susciter, peuvent contribuer à réconcilier le citoyen avec la vie politique et la vie publique. Ce sera, sans doute, une consolidation de la citoyenneté et le meilleur moyen de sortir de la léthargie.

(Source : Réalités N° 1034 du 20 octobre 2005)

C’est une victoire qu’Islamiya vient d’enregistrer grâce à vous chers lecteurs !

Souvenez-vous!

Notre site fut traîné en justice par plusieurs associations pour « incitation à la haine raciale » parce que nous «osâmes » comparer l’Armée de Sharon à celle des Nazis en illustrant par des photos curieusement similaires.

Cela nous valut quatre années de longues et coûteuses procédures.

Après une première victoire nous connûmes un échec en appel et nos ennemis nous demandèrent des dommages et intérêts.

Curieusement encore, les sites sionistes en totale harmonie avec les sites racistes crièrent victoire et nous accusèrent de ce dont nous n’étions pas coupables.

C’était, alors, la mode d’imputer l’antisémitisme à tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec la politique de Sharon cf. les affaires Boniface, Mermet, Dieudonné etc.

Toutefois, en dernier ressort, les juges nous ont donné raison en cassant le jugement et…. sans renvoi.

C’est-à-dire que nos adversaires ont été magistralement déboutés après avoir épuisé tous leurs recours.

Ce volet de l’affaire est donc clos à notre total avantage.

Reste la deuxième phase… qui consiste à traîner devant les tribunaux pour diffamation les associations qui nous ont attaqués.

L’affaire est encore longue et nécessite toujours votre appui tant moral que matériel, appui que nous sollicitons!

La victoire vous est due totalement chers lecteurs parce que vous nous avez aidés par vos prières, par vos encouragements, par votre argent.

Nous ne pouvons que vous remercier !

Malheureusement, dans les temps difficiles certains que nous croyions être nos amis nous ont lâchés afin de ne pas être éclaboussés par notre affaire.

Les circonstances leur ont donné tort mais nous sommes plus généreux qu’eux. Nous leur pardonnons leur manque de confiance et leur lâcheté.

Chers Islamynautes,

Notre victoire est la vôtre. Elle est grande et aura un impact certain car elle fait jurisprudence. Désormais, il sera possible de critiquer l’Etat d’Israël, comme tout autre Etat, sans se faire agresser et sans être mis à l’index ou traité d’antisémite.

Le tribunal a su faire la différence entre un racisme de bas étage et une lutte honorable contre un ennemi qui nargue la communauté internationale et martyrise le peuple palestinien.

Islamiya vient d’ouvrir une brèche importante dans le mur du Sionisme. Le dossier de justice sera prochainement mis en ligne.

Néanmoins, le nerf de la guerre reste encore et toujours l’argent. Nous comptons sur votre générosité en cette période de Ramadan pour nous aider, pour aider votre site.

Merci à tous, merci à vous chers Islamynautes pour votre soutien, pour votre confiance.

Arborons tous ensemble le « V » de la Victoire !!!

L’équipe islamiya

Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie

« L’Algérie n’est plus une dictature mais une pagaille despotique »

Vous êtes président du parti d’opposition Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Fin septembre, la population algérienne a approuvé par référendum une Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui assure l’amnistie aux islamistes ayant déposé les armes. Quelle leçon tirez-vous de ce scrutin ?

 Je retiens d’abord la désaffection qui a marqué ce référendum. Il n’y a pas eu plus de 20 % de taux de participation. Mathématiquement, il est impossible, avec le boycottage de l’électorat kabyle, qu’il y ait eu 80 % de votants comme le prétend le pouvoir. Cette fois-ci, l’Algérie profonde n’a pas voté. C’est une nouveauté. La mécanique des services spéciaux algériens n’a pas marché.

S’agit-il d’une décision globale de ce service ou de l’indiscipline de certains échelons qui ont rompu une chaîne de commandement jusque-là inébranlable ? La réponse est décisive : tant qu’on n’aura pas réglé le problème du DRS -département de renseignement et de sécurité, ex-sécurité militaire- qui est le coeur du pouvoir, l’Algérie ne s’en sortira pas. Le terrorisme continue et la Charte vise avant tout une révision de la Constitution pour une présidence à vie de M. Bouteflika.

Le président Bouteflika passe pour avoir réussi à écarter du pouvoir le commandement militaire. Il n’aurait donc rien réglé ?

En avril 2004, lors de sa réélection, M. Bouteflika a réussi à provoquer un schisme entre le DRS, qui l’a soutenu, et l’état-major. Il a ensuite éliminé les responsables de l’état-major, mais pas le DRS, qu’il garde à son service comme structure de contrôle de la société. En échange, il lui promet une protection sur la scène internationale -au sujet des exactions commises dans les années 1990- . Mais ce n’est pas parce qu’on empêche la justice algérienne de faire son travail qu’on empêchera les investigations internationales.

Restez-vous hostile à un règlement politique qui prendrait en compte l’islamisme ?

Ce que je pense, c’est qu’on ne peut pas à la fois brandir le kalachnikov et réclamer de concourir dans un jeu politique légal. Reste que l’islamisme radical est, à mon sens, très minoritaire dans le pays. Il n’y a donc même pas de raison tactique de l’empêcher de s’exprimer.

Bien cadré par la loi, il y a place pour ce courant que, pour ma part, j’appellerais conservatisme. Mais il faut être clair sur les règles du jeu. Celles-ci doivent être respectées.

Je ne crois pas à l’avenir d’une société théocratique en Algérie. Je suis originaire d’un village de Kabylie où l’on discute, en ce moment, de la restauration de la mosquée. Eh bien, même cette restauration échappe au chef religieux. Il n’y a jamais eu confusion entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux dans les villages. Cessez donc de présenter l’idée de laïcité comme un produit français ! C’est une exigence universelle.

Les partis islamistes agréés, El-Islah et le MSP, sont-ils attractifs pour la population ?

Non. Ces partis islamistes font partie de la clientèle du régime. A ce titre, ils ne peuvent être porteurs d’une contestation politique.

Le régime algérien vous paraît-il stable aujourd’hui ?

Bien au contraire, il entre dans une phase d’incertitude importante. La classe politique a vieilli. Imaginez un pays avec 75 % de jeunes et qui est géré par des gens en poste depuis un demi-siècle ! Le divorce est d’abord sociologique. Ces dirigeants ­ qui ont eu le mérite de libérer l’Algérie ­ n’ont aucune compétence pour construire. M. Bouteflika est un peu la caricature de cette génération.

Pour ces responsables, le pouvoir n’est pas un moyen au service d’un projet mais une finalité. Le chef de l’Etat n’a ni programme ni vision. Il se méfie de tout et de tous. Il dit tout et son contraire. Nous ne sommes pas dans une dictature mais dans une pagaille despotique, s’abîmant maintenant dans une dérive mystique.

L’incohérence qui règne actuellement révèle un climat délétère à l’intérieur du pouvoir, à un point jamais observé jusque-là. Il n’y a pas un seul dossier ouvert en six ans et demi ­ réforme de l’Etat, réforme de la justice, réforme de l’école, etc. ­ qui ait été achevé.

Comment jugez-vous la situation socio-économique ?

Le régime essaie de se défendre en réprimant tout : l’opposition, les syndicats autonomes, la presse, la justice. Il utilise la justice et le fisc comme instruments de répression. La corruption est institutionnalisée. L’arbitraire politique gangrène la gestion économique. La loi de finances de cette année a été établie sur la base du baril à 19 dollars. Or le baril se négocie à 60 dollars. Cela signifie que les deux tiers des recettes en devises de l’Algérie sont gérées dans l’opacité la plus totale. Il n’y a que M. Bouteflika pour croire que l’on peut continuer à gérer l’Algérie comme une république bananière.

Propos recueillis par Florence Beaugé

(Source : « Le Monde » du 22 octobre 2005)

خلافا لما تردّد:

* تونس ـ الشروق :

أكّدت مصادر وثيقة الاطلاعت بوزارة التربية والتكوين أن مصالح الوزارة قد انتهت وبشكل رسمي من كل ما يهم انتداب معلمين للتعليم الاساسي وأساتذة متعاونين من غير الناجحين في مناظرة «الكاباس».

ونفت مصادر الوزارة بشكل قاطع ما كان تردّد خلال الايام الماضية من نية الوزارة انتداب مئات المعلمين للتدريس بالتعليم الابتدائي.

وكانت عملية انتداب المعلمين والاساتذة المعاونين قد شغلت بال الرأي العام الوطني طيلة المدة الماضية.

ومنذ أشهر الصيف وعلى اثر انتهاء الامتحانات الجامعية والوطنية تولّت مصالح وزارة التربية استقبال عشرات الالاف من المطالب خاصة من حاملي الشهادات الجامعية.

لكن بعد تجربة انتداب المعلمين (من غير المتخرجين من المعاهد العليا لتكوين المعلمين) بشكل مباشر يبدو أن الوزارة تتجه مستقبلا نحو اقرار مبدأ المناظرة في كل ما يهم عمليات الانتداب.

كما تتجه النية الى منح الاولوية المطلقة في الانتداب الى حاملي شهادة الاستاذية نظرا لارتفاع عددهم وحاجة التعليم الاساسي لهم خاصة بعد احداث رتبة استاذ مدارس ابتدائية.

وتقول مصادر الوزارة ان المناظرة ستكون الآلية الاكثر شفافية وعدلا لكل عمليات الانتداب.

وكانت وزارة التربية والتكوين قد أعلنت فتح مناظرة «الكاباس» لانتداب اساتذة التعليم الثانوي بالنسبة الى السنة الدراسية القادمة حيث ينتظر انتداب حوالي ثلاثة آلاف استاذ في اكثر من 20 اختصاصا.

وينتظر ان يشارك في مناظرة «الكاباس» عشرات الالاف من المترشحين حيث شهدت الدورة السابقة ترشح اكثر من 40 ألفا من حاملي شهادة الاستاذية في اختصاصات مختلفة.

ويُعدّ قطاع التعليم بمختلف اصنافه اكثر القطاعات المشغلة لاصحاب الشهادات العليا وخريجي الجامعات الى جانب أنه القطاع الاكثر رغبة من طرف الباحثين عن شغل.

كما تعد مناظرة «الكاباس» اكبر مناظرات الوظيفة العمومية التي تنظم سنويا.

سفيان الاسود

(المصدر: صحيفة الشروق التونسية الصادرة يوم 21 أكتوبر 2005)

لندن ـ من كريستين ريدلي:

قالت مصادر علي صلة بمزاد بيع حصة 35 بالمئة من شركة اتصالات تونس التابعة للحكومة الجمعة ان أمام 13 شركة اتصالات من أوروبا والشرق الاوسط فرصة حتي 31 كانون الثاني (يناير) المقبل لتقديم عروضها لشراء الحصة.

وأضافت المصادر انه كان من المتوقع في بادئ الامر أن تقدم الشركات ومنها شركات رائدة في مجال الاتصالات عروضها للحصول علي موطئ قدم في أكثر الشركات التونسية ربحية في أوائل كانون الاول (ديسمبر) المقبل. لكن مددت فترة تقديم العروض.

ومن الشركات التي تأهلت لتقديم العروض في وقت سابق هذا الشهر فيفندي يونيفيرسال الفرنسية، وفرانس تليكوم، وتليفونيكا الاسبانية، واتصالات الاماراتية.

وبقية الشركات المشاركة في المزاد هي تليكوم ايطاليا، وبرتغال تليكوم، وبويج تليكوم الفرنسية، وبتلكو البحرينية، وام.تي.ان من جنوب افريقيا، والاتصالات المتنقلة الكويتية، وسعودي اوجيه تليكوم، والاتصالات السعودية، وكونسورتيوم من شركات اماراتية، ومجموعة لتكنولوجيا المعلومات من دبي، ودبي للاستثمار.

ونقلت مصادر عن تونس قولها انها تتوقع جمع مبلغ 1.7 مليار دولار من الصفقة.

لكن مازال يتعين علي المشترين المحتملين في أكبر عملية خصخصة في تاريخ تونس دراسة دفاتر أكبر شركة اتصالات في البلاد. ومع بدء الشركات المتقدمة اجراءات الفحص الفني ستبدأ كذلك في تكوين مجموعات لتقديم عروض مشتركة.

وقالت مصادر ان تليكوم ايطاليا قد تتحالف مع اوجيه السعودية والتي يجمعها بها بالفعل مشروع مشترك في تركيا، وان تليفونيكا قد تتحالف مع برتغال تليكوم.

ولدي شركة الاتصالات التونسية، وهي أكبر شركة من حيث الايرادات والارباح في تونس، نحو 4.2 مليون عميل للخطوط المحمولة والثابتة في بلد يبلغ تعداده عشرة ملايين نسمة، وتسيطر علي حصة 72 بالمئة من سوق الهاتف المحمول، وامامها فرص نمو لم تعد متاحة في أســــواق أوروبا.

وتحرص الشركات الفرنسية علي التوسع في تونس القريبة من المغرب حيث تسيطر فيفندي الفرنسية علي شركة اتصالات المغرب.

لكن الاوروبيين يواجهون منافسة ضارية من جانب شركات الشرق الاوسط. فقد امتلأت خزائن شركات عربية مثل اتصالات بسبب ازدهار اقتصادي اثاره ارتفاع اسعار النفط، وتتطلع العديد من هذه الشركات للتوسع في الخارج.

وبلغت الارباح الصافية لشركة الاتصالات التونسية 258 مليون دينار تونسي (192 مليون دولار) وبلغت مبيعاتها 1.136 مليار دينار العام الماضي وتحتكر الخطوط الثابتة. لكنها تنافس تونسيانا وهي مشروع مشترك بين الوطنية للاتصالات المتنقلة الكويتية وشركة اوراسكوم تليكوم المصرية علي عملاء المحمول.

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 22 أكتوبر 2005)

أنور هدام يقرر العودة الي الجزائر رغم حالة الطوارئ وتوفر الحد الادني

مساعد باول: عصبة تشيني ـ رامسفيلد غيرت السياسة الامريكية

المفوضية العليا للانتخابات بين سندان الإدارة الأمريكية ومطرقة كشوفات التزوير