20 novembre 2004

Collectif international pour la libération de Jalel Zoghlami

Dans le cadre de la journée internationale pour le libération de Jalel Zoghlami des journalistes, des militant-e-s et des représentant-e-s de mouvements, d’associations, de syndicats, et de partis politiques se sont rassemblé-e-s aujourd’hui vendredi 19 novembre 2004 devant les locaux de la compagnie Tunis-Air  à Genève.

L’action s’est concentrée sur  un tournus  de distribution de tracts, voir ci-dessous, pendant toute la matinée, des collectes de signatures pour la pétition lancée par le collectif international et s’est achevée, à 13 heures, par un  rassemblement d’une heure.

Parmi les associations et les organisations participantes (classées par ordre alphabétique) :

–         CADTM- Genève :  Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde

–         CETIM : Centre Europe – Tiers Monde Genève

–         CTS : Comité Tunisie en Suisse

–         CUAE : Conférence universitaire des associations d’étudiant-e-s- Genève.

–         Marche mondiale des femmes- Genève

–         SolidaritéS, avec la présence remarquable du camarde Pierre Vanek, conseiller national

–         UTS : Union des tunisiens en Suisse

Genève le 19.11-04

Cette action s’inscrit dans le cadre de la journée internationale pour la libération de Jalel Zoghlami.

Le 4 novembre 2004 Ben Ali, via son appareil judiciaire, a condamné Jalel à 10 mois de prison ferme.

Jalel est le directeur de Kaws al Karama, journal contestataire du régime de Ben Ali. Jalel est une des figures emblématiques de la lutte pour la liberté d’_expression et pour les droits sociaux et humains en Tunisie.

Ce n’est pas la première fois que le régime de Ben Ali s’en prend à lui, mais il est aujourd’hui le prisonnier par excellence de la mascarade électorale qui a permis à Ben Ali de s’accaparer du pouvoir pour un 4^ième mandat.

Le procès monté de toutes pièces contre lui, est un jugement politique pour non seulement l’écarter de la scène politique tunisienne mais aussi pour l’empêcher de s’inscrire au Barreau de Tunis pour exercer le métier d’avocat.

Voilà la glorieuse façon que le régime de Ben Ali utilise pour s’en prendre aux militant-e-s tunisien-ne-s qui luttent pour une démocratie politique et sociale !

Le collectif international pour la libération de Jalel Zoghlami et de ses camarades, qui regroupe des partis politiques, des associations de défenses des droits humains et sociaux, plusieurs centaines de militant-e-s, tous-toutes issu-e-s de différents pays :

Journée internationale pour la libération de Jalel BEN BRIK ZOGHLAMI

Le régime de Ben Ali confirme son acharnement contre le camarade Jalel Zoghlami !

Cette action s’inscrit dans le cadre de la journée internationale pour la libération de Jalel Zoghlami.

Le 4 novembre 2004 Ben Ali, via son appareil judiciaire, a condamné Jalel à 10 mois de prison ferme.

Jalel est le directeur de Kaws al Karama, journal contestataire du régime de Ben Ali. Jalel est une des figures emblématiques de la lutte pour la liberté d’_expression et pour les droits sociaux et humains en Tunisie.

Ce n’est pas la première fois que le régime de Ben Ali s’en prend à lui, mais il est aujourd’hui le prisonnier par excellence de la mascarade électorale qui a permis à Ben Ali de s’accaparer du pouvoir pour un 4^ième mandat.

Le procès monté de toutes pièces contre lui, est un jugement politique pour non seulement l’écarter de la scène politique tunisienne mais aussi pour l’empêcher de s’inscrire au Barreau de Tunis pour exercer le métier d’avocat.

Voilà la glorieuse façon que le régime de Ben Ali utilise pour s’en prendre aux militant-e-s tunisien-ne-s qui luttent pour une démocratie politique et sociale !

Le collectif international pour la libération de Jalel Zoghlami et de ses camarades, qui regroupe des partis politiques, des associations de défenses des droits humains et sociaux, plusieurs centaines de militant-e-s, tous-toutes issu-e-s de différents pays :

• Tient pour responsable le Général président Ben Ali pour tout ce qui pourrait arriver à Jalel.
• Exige la libération immédiate et inconditionnelle de Jalel Zoghlami et de son frère.
• Exige l’arrêt des poursuites et l’acharnement que subissent Jalel et ses camarades.

Condamne les méthodes et les parodies de « justice » utilisées par le régime de Ben Ali contre les militant-e-s des droits humains et sociaux.

فرنسا تقدم قرضا لتونس قيمته تتجاوز 39 مليون دولار لقطاع الإسكان

Dr.SAHBI AMRI..

Tant que l’hypocrisie et le mensonge dominent toute action politique de l’opposition Tunisienne , personne ne devrait s’attendre à des reformes de fond ou initiatives sérieuses de changement  pour l’instauration d’un état de droit et d’institutions d’une démocratie dans un milieu réprimé qui ne dispose des conditions préliminaires de réceptivité et de promotion des libertés et du pluralisme politiques dans une société qui refuse la prostitution politique pour l’affirmation et la confirmation de soi sous n’importe quel titre de propagande formulée par l’autorité au pouvoir .

Tant que l’absence de qualités exceptonnelles d’un certain nombre de personnages de l’actuelle opposition politique qui sequestre les projecteurs avec une carence  d’un dénominareur commun de sauvegarde de la moralité de la lutte politique commune pour une Tunisie meilleure , tant que les efforts de ces personnages ne confluent vers l’unanimité des propos et des positions vis à vis de l’uniformité de leur attitude à l’égard de la dictature policière de Zine El Abidine Ben Ali , tant que les éfforts des militants sincères ne trouvent ni de l’écho ni du soutien actif pour démentir la pensée que tout est inutilement lent et compliqué sinon dérouté dans les propos et prise de positions claires et nettes sans stimulus , les moyens et methodes employées pour faciliter les rapports collectifs et resoudre la marginalisation des conflits aléatoires au niveau de l’opposition Tunisienne sont habituellement moins faciles à transferer que les connaissances moralistes , idéopolitiques et scientifiques .Le transfert des technologies modernes  entre les pays developpés et les moins developpés demeure beaucoup plus facile à réaliser relativement au transfert de mentalités . La conjugaison fertile des états d’esprits des opposants Tunisiens à l’étrangers avec ceux de l’interieur du pays reste tributaire de leur collaboration et leur accomodation avec la situation réèlle de l’évolution des évennements de la scene politique en Tunisie que chaque individu se reserve le droit de l’appréhender .

Cependant , la clé de tout processus de developpement démocratique revient à dementir et à éffacer cette conception de deformation et d’en prendre conscience avec l’art de maitrise pour faciliter ces rapports collectifs et resoudre ces conflits . Car , au fait , au sein de tout individu il y a un grain de bonté et de créativité dissimulés dans un milieu de méchanceté , de médiocrité et d’égoisme parfois fatal.L’art de réussir consiste à savoir détécter et exploiter au sein de chaque individu ce grain de bonté et de s’y interesser en négligeant et en oubliant tout le reste avec enthousiasme encourageant la conception et la réalisation de l’objectif supreme d’assainir l’atmosphère politique procurant une satisfaction , un bonheur et un bien-etre dans un esprit désinteressé avec une grandeur d’ame , dignité , competence , confiance et clairevoyance . Mais , les défis demeurent importants et multi-dimensionnels à surmonter sur la scene nationale et internationale .

Cependant , la terreur et la peur ne peuvent s’associer au climat démocratique de la vie politique. L’islam n’a jamais été une industrie de production de sectes, de partis, d’organisations, de groupes ou de groupuscules gérées par les crises de frustrations et de délires fanatiques.

De même, la démocratie n’a jamais été l’apanage des automates ou des téléguidés qui voudraient conditionner l’évolution de la co-existence sociopolitique par la fiction selon une conception qui ne respecte pas la diversité et la spécificité de chacun en se référant à des recettes idéo-théologiques et politiques dépassées par le développement de la science et du savoir de la civilisation humaine.

Par ailleurs , le paysage politique au niveau du globe terrestre demeure dominé et tendu par la séquestration de la grande puissance unipolaire de l’expression d’événements de dépression collective implantés dans des zones d’intérêts stratégiques de la planète .

Le developpement des sciences de la communication a bien servi la désinformation et au modelage de la propagande orientée qui déconnecte les peuples de leur réalité par le biais des gardiens desz anciennes colonies imposés comme présidents-gérants par la validation d’élections théâtrales toujours bénies par les tuteurs des scandales des dictateurs arabes maintenus au pouvoir par un soutien occidental manifesre.

Cependant, la Tunisie ne sort pas de ce contexte et ne fait pas l’exception aux pays arabes. Le destin de son peuple n’est pas tellement meilleur à celui de son voisinage. Les défis s’avèrent , en outres , importants et l’engagement de l’autorité au pouvoir devrait sortir de la coquille de la soumission et de la servitude des intérêts occidentaux au dépens de la dignité , de la fierté , de la bravour et de l’humanisme de l’Homme sur la terre de ses ancetres .

La misère , l’ignorance et la maladie sont restées depuis des décennies d’indépendance l’arme de choix et de provocation pour la compression des attitudes et comportements inflexibles avec les intérêts des pays occidentaux complices aux malheurs des Tunisiens .

Exploiter la misère de la socièté Tunisienne est devenu un atout politique de repression policière massive qui passe souvent sous un silence camouflé par les moyens de propagande officielle du régime dictateur .

Le principal crime  » de droit commun  » s’est rapidement transformé pénalement en la mise à découvert de ce type de violations des droits humanitaires dont les victimes sont toujours des citoyens qui revendiquent leurs droits à la différence et non à l’indifférence en jouissant de leurs droits de citoyenneté.

La replique du pouvoir policier en Tunisie est bien connue dans le monde entier qui se reserve le statu du temoin passif  qui a trainé à son camp des  » porte-paroles  » Tunisiens qui se disent represenbtatif du tissu socio-politique du pays avec un esprit selectif d’exclusion bien enraciné .

 De ce fait , les islamistes ne constituent pour cette entité d’opposants et defendeurs des droits humains qu’une marchandise utile pour l’animation des rapports et debats accablant l’ampleur de l’atrocité des violations des droits humains du regime policier Tunisien instauré sous forme d’une démocratie fétide depuis le 07 Novembre 1987.

Dévoiler la vérité et le vrai visage de nombreuses personnes qui contaminent surtout  l’opposition Tunisienne ressort dans le cadre des mises en scène médiatisées de l’ordre des diffamations nécessitant des révérences officialisées mettant à tort l’honnêteté et la sincérité de celui qui a raison.Le patriotisme est déja placé aux oscillations du marché de la bourse .

Les exemples à ce propos sont multiples et ne peuvent être expliqués par l’embargo infligé à mes publications par un journal électronique  » Tunisien  » de grande diffusion. Cette manipulation insidieuse de l’information n’est en mesure de promouvoir la liberté d’expression  et répandre la culture de l’honneteté , la sincerité ,  la vérité , de la transparence et de la crédibilité .

Ce journal préfère la demi-vérité et  la philosophie des thèses politiques dont la théorie est déconnectée de la réalité du peuple Tunisien mais en pratique il n’y a que ceux qui vivent et ont déja vecu la souffrance morale et physique qui sentent vivement la douleur preofonde de l’humiliation , du mépris , de l’exclusion socio-professionnelle , de la torture , de la privation de liberté , de l’injustice des magistrats , de la loi de l’arbitraire qui impose la multitude des formes et moyens de persecutions policieres , judiciaires et fiscales dont l’administration Tunisienne se charge de cette mission de destruction humaine lente non déclarée et dénoncée publiquement . Des milliers de victimes de la loi de l’anarchie souffrent entre les schizophrenes du pouvoirs et les restes des prisonniers politiques qui demeurent jusqu’à présent préservés derrière les barreaux . Mais ceux qui souffrent en silence sont déja à l’extrieurs des verrous et comptés hypocritement sur le compte des maigres victoires des défendeurs des droits de l’homme qui ne s’intereessent à ces cas que d’une façon purement selective et en dehors de l’horaire administratif . Les opposants tunisiens ou les personnages  qui se sont imposées sur la scene politique en tant qu’élites de la société Tunisienne n’ont jamais été une souche représentative de la population tunisienne dans toutes ses proportions et dimensions sociopolitiques .Du matérialiste ,  au profiteur ,  au menteur , au manipulateur , au grimpeur , au maniganceur , au malhonnête  … à tant d’autres souches de praticiens de dégoût politique ,.le champs d’action de l’opposition politique a été toujours perturbé par le marketing politique des porteurs de slogans qui n’ont pas de base populaire mais prétendent être infiltrés partiellement en profondeur . Ce ne sont ni les séjours et les billets d’avions gratuits et les discours stériles des micro-salons à l’étranger qui peuvent faire sortir la Tunisie de l’impasse politique dont la prolongation de l’actuelle situation est au profit de nombreuses personnes qui devancent en toute stérilité la scène de l’opposition en Tunisie. L’absence et l’éradication de cette crise tueraient ces farfelus de l’opposition qui ne peuvent vivre que dans les marécages et les conflits marginaux d’ordre chronique.

La réélection de Zine El Abidine Ben Ali pour un 4° mandat en est à la fois  la résultante et la conséquence des fantasmes de salons et du manque de confiance et de coordination catalysées par l’esprit d’exclusion  et de fuite vers l’avant.

 Une half-gauche au pouvoir associée à une moitié-gauche de soutien de la dictature dans l’opposition Tunisienne  jugulent les déséquilibres en équilibres sous l’effet Brownien pour étouffer la scène politique et désorienter les objectifs de brise-tabou pour l’instauration d’un véritable état de droit et d’institutions.

Le paysage politique demeure triste et effrayant en Tunisie .Aucune volonté de changement et de confirmation du refus de la situation confuse existante n’ont été notées par un travail et effort en profondeur  de l’opposition ( qui se dit représentative ) au niveau des classes laborieuses qui ignorent les noms et visages des « meneurs » des campagnes anti-Zine pour leur libération des griffes de la dictature policière  . L’absence de de programmes , de projets et de plans d’action a détourné l’attention des medias vers les refuges amères des moyens tortueux qui leur assurent le minimum vital en dehors des contraintes quotidiennes.

L’échec ou la déception ou même le manque de détermination par les candidats à la compétition électorale présidentielle à faire valider et promouvoir une action en justice contre l’abus de pouvoir du GPD Ben Ali instigateur illégal de la reforme constitutionnelle du 26 Mai 2002  n’étaient des paramètres de freinage aux dérives présidentielles dont l’initiative démocratique  » Al-Kotla  » n’a osé utiliser comme atout légal potentiel pour mettre en péril judiciairement la candidature de Ben Ali devant le tribunal administratif puis devant le conseil constitutionnel pour AVORTER           un 4° mandat présidentiel sans mérite par la reforme litigieuse de la constitution du 26 Mai 2002 où les résultats du referendum ne posaient aucun doute  ni sur la forme et le fond de leur réalisation ni sur leurs manipulations conséquentes dans les bureaux de votes opaques mis à part l’abus de pouvoir engagé dès le départ de la procédure éléctorale par abus d’ usage de prérogatives présidentielles non conformes à la loi et à la constitution . L’appel au referendum devait être engagé par une décision ou décret législatif et non par un décret présidentiel.

Ainsi, d’autres violations de forme et de fond ont été constatées pour établir une greffe synthétique d’intention de prolongation de séjour du couple présidentiel à Carthage en usant d’une légitimité artificielle trop fragile pour leur conférer le droit et la légalité mis à part le mépris des connaisseurs de la situation sociopolitique et économique en Tunisie. Le recours au tribunal administratif était un acte de civisme qui traduisait un certain aspect de maturité politique à la forme de lutte politique pacifique pour la liberté et la démocratie en Tunisie.

Mais , il semble que ce message n’a pas été bien compris ni par les hautes instances au pouvoir ni par l’opposition politique qui se dit reconnue . Le président en exercice devait en conséquent prêter la sourde oreille au procès qui mettait ses aspirations personnelles et familiales en péril, mais la déception était encore plus grande et amère sous une comédie électorale qui n’a pas failli aux critères de mise en scène quand elle a devoilé la complicité d’une competition-soutien du candidat de l’initiative démocratique.

L’instrumentalisation de la justice à tous les niveaux civile, administratif , militaire ou autres n’a nullement surpris les observateurs de l’évolution des événements en Tunisie. Mais , l’instrumentalisation d’un militant de la gauche tunisienne pour un usage-unique de décor politique plus humiliant que décevant ne constituait que l’issu de secours de l’embarras dans lequel se trouvait la dictature policière du parti unique et d’une opposition-maquette bien stérile  . Tous les candidats aux élections présidentielles du 24 Octobre 2004 étaient au courant du moindre détail du dossier judiciaire des dix plaignants qui ne réclamaient que le respect de la loi et de la constitution par leur action judiciaire et par conséquent le respect de leur droit de citoyenneté qui n’a cessé d’être piétiné par la loi de l’arbitraire imposée par la dictature policière.

Engagée depuis le 04 Juillet 2002, l’affaire des dix plaignants était conduite dans la déroute administrative préméditée à partir du bureau d’ordre du tribunal administratif où elle a bien séjourné à l’ombre sous les verrous des tiroirs et casiers dans le calme, l’obscurité et le malaise .

Selon la version des commanditaires des complots judiciaires, l’inattention des agents du bureau d’ordre  affectés  au tribunal administratif était à l’origine du mauvais chemin de la procédure judiciaire de la plainte des dix.

La conception de la mesquinerie des hautes instances du pouvoir policier a fait de ce sujet tabou une effervescence discrète au niveau du personnel et des cadres du tribunal administratif dénonçant la préméditation officielle à engager une procédure judiciaire à tort ouvrant la voie à :

1 –  la prolongation du temps de résolution judiciaire de cette affaire.

2 –  la légalisation ultérieure de la violation de la constitution du 26 Mai 2002 suite abus de pouvoir par vis de forme juridique.

3 – permettre à Zine El Abidine Ben Ali de briguer un 4° mandat dont il ne pouvait jouir légalement en dehors de la dernière manipulation orchestrée de la constitution  du 26 Mai 2002.

4 – Officialiser la course et la competition éléctorale avec des marionettes de l’opposition pour bien orchestrer la légitimité et la légalité de la candidature de   Zine Elm Abidine Ben Ali aux présidentielles du 24 Octobre 2004 . 

Le duel ne devait passer sous les tables officielles dans le noir.

Aussitôt informé , maître Abdelwahab Maatar a mis le Président du tribunal administratif devant ses responsabilités .Cependant , l’erreur administrative n’a pas été corrigée par une faute déjà préméditée par les barons de la justice et de la magistrature  instrumentalisée en Tunisie  . Mais , l’entrainement de ce dossier dans les trajectoires de l’oubli et du frigo n’était que la seule issue des autorités au pouvoir pour calmer le jeu en période pré-électorale .

 La procédure de la plainte des dix a été donc rétablie sur la bonne voie judiciaire après un sommeil profond et un  temps de latence au profit du GPD Ben ALI.

L’avocat Maître Abdelwahab Maatar n’y était pour rien. Il ne pouvait choisir la trajectoire du chemin judiciaire à suivre de ces dossiers de litige politico-judiciaire dont la tache revient aux compétences  » indépendantes  » du tribunal administratif uniquement .

Aucune fixation de date d’audience n’a été annoncée depuis le 04 Juillet 2002 à ce jour .

Aucun rapport et ni enquête judiciaire ou échange de rapports de plaidoiries n’ont été enregistrés dans le cours normal de cette affaire litigieuse épineuse depuis son dépôt au tribunal administratif en juillet 2002 jusqu’à ce jour .

L’indifférence du service contentieux de l’état a vraiment embarrassé la conduite-à-tenir judiciaire des magistrats du tribunal administratif à l’égard de ces dossiers qui ont purgé légalement et administrativement tous les délais de réponses pour fixer une date d’audience plénière et la délibération de verdict qui ne pouvait qu’annuler toute la procédure de reforme du referendum du 26 mai 2002 et par conséquent interdire et annuler toute candidature de Zine en Abidine Ben Ali à la présidence . Mais pour ceux qui ont déjà opté pour le soutien et le maintien de la dictature policière , ils ne pouvaient avorter la candidature de Ben Ali qui leur a permis de prendre le train en marche depuis sa descente nocturne en parachute au palais de Carthage .

Le jeu de simulation politique de l’opposition administrative était donc un moyen trop primate pour discréditer Ben Ali au pouvoir. Les rapports de force n’étaient pas en faveur des candidats présumés à la présidence qui étaient bien conscients de leur échec à promouvoir la démocratie et le processus électoral en Tunisie. Ils n’étaient donc que des complices et des  faux-témoins-obstacles à la promotion des aspirations du peuples Tunisiens .

Le manque de sérieux lucratif était une forme de soutien pour une mobilisation sans conception ni foi qui pouvaient  mettre à leur tour une saveur compétitive de suspens.Une fois engagés , ces pseudo-candidats à la présidence ne pouvaient plus reculer pour saboter les élections ou revendiquer des carences ou des  violations .

La virulence politique des candidats aux élections présidentielles pouvait mettre ultérieurement  leur pronostic personnel et familial en péril. Ils savaient bien que Ben Ali rumine bien sa rancune en silence et en douceur.

Le retrait ou la suspension du manifeste électoral de l’initiative démocratique n’était qu’un détournement d’attention et d’objectifs bien ciblés pour faire du complice une victime.

La manipulation et l’attente indéterminée à une date ultérieure ouverte du procès des dix plaignants étaient flagrantes. Leur avocat ne cherchait nullement à promouvoir sa clientèle à son cabinet ou avoir un nom commercial. Aussi , il n’est nullement en état de compétition ou de rivalité politique avec ces dossiers de plaintes purement judiciaire .

Aucun magistrat du tribunal administratif ne pouvait engager l’affaire sans consultation de la hierarchie supreme pour que la procédure prenne son cours normal avec transparence et crédibilité .La carrière du magistrat et son avenir professionnel seront cependant mis en péril avec tout les retentissements néfastes familiaux dépendant de cette attitude connue et devenue habituelle de l’état-bandit.

Le duel devenait de plus en plus aigu à l’approche des élections du 24 Octobre 2004 qui devaient dévoiler les masques des acteurs et des faux-temoins.

Le groupe des dix plaignants et leur avocat devaient se réunir depuis le début du mois de Septembre 2004 pour débattre la situation et coordonner leur action  .

Et voila , les obstacles surgissaient .

Certaines personnes de ce groupe étaient à l’étranger.

D’autres , au nom de leur «  militantisme » , ne pouvaient assister même une seule réunion et ce pour des obligations personnelles importantes  et même très importantes présumées .

Mais, en l’occurrence , un sous-groupe de plaignants a carrément montré par les actes et reproches son désistement à la poursuite de la procédure sans avoir le courage de le déclarer à haute voix et donner ses véritables raisons ou justifications . Des marchés de sous-tables étaient ben voie de négociations parallèles . N’optant pas pour la politique et la gouvernance de Ben Ali et ne voulant pas continuer le parcours judiciaire pour l’annulation des résultats du referendum du 26 Mai 2002 , alors que personne ne les a obliger à porter plainte contre le commanditaire de la violation de la constitution, ces personnes au sein du groupe ont manifestement montré leur désapprobation au cautionnement de ce chemin judiciaire .

Aucune pression de n’importe quel ordre n’a été exercée sur n’importe qui de ce groupe pour engager une telle procédure judiciaire en vue d’avorter la candidature du GPD Ben Ali  à ce 4° mandat extirpé par violation de la constitution le 26 Mai 2002.

Les prétextes des réticents se multipliaient au découragement de cette procédure judiciaire.

Les motivations se déprimaient par peur ou lâcheté ou désengagement inexpliqués pour des fins personnelles.

Mais une partie de ce groupe des dix a réussi à établir une seule réunion de coordination pour faire déclencher un mouvement  de sensibilisation , de mobilisation et de protestation au niveau des hommes de loi, des élites , des partis politiques , des ONG …puis en profondeur .

La volonté des trois plaignants présents en réunion avec leur avocat était parsemée par l’hésitation et les propos de recul de l’un d’entre eux qui faisait semblant d’être à l’avant-garde mais exprimait paradoxalement sa totale détermination et sa volonté à aller jusqu’au bout et participer à la chute de Ben Ali.

Il était cependant prêt à user de toutes ses connaissances personnelles à l’intérieur et à l’extérieur de la Tunisie et donner à notre requête l’intérêt nécessaire qui lui devrait être réservé pour la médiatisation de l’affaire.

Mais après cette réunion , ce militant « syndicaliste » déguisé en faux Anti-Zine et en faux demandeur de respect de la constitution s’est ensuite évaporé dans la nature jusqu’à ce jour . Son téléphone mobile ne répondait plus et aucun contact n’était possible pour le rejoindre .

Ses engagements et promesses de publications et de médiatisation de l’affaire d’opposition pour annulation des résultats du referendum ayant conduit Ben Ali à briguer un 4° mandat non conforme ni aux reformes antérieures de la constitution ni à son manifeste de coup d’état du 07 Novembre 1987 , n’étaient que des mensonges et une forme de mettre le bâton dans les roues au niveau de l’équipe des plaignants et leur avocat .

Un autre modèle de plaignant-carton contre Ben Ali avait pour but de détourner l’attention médiatique sur son défi et position en vue de faire bénéficier un proche parent de l’estime de l’opposition à sa prochaine candidature au parlement en tant qu’opposant de couleur fade. Mais, dommage …

Mais à priori, un avocat-porte-parole de l’Initiative Démocratique s’est chargé fermement à son tour de prendre l’affaire au sérieux afin de permettre à son cheval de course  à la présidence d’utiliser les dossiers judiciaires des dix plaignants au tribunal administratif pour contrecarrer et faire avorter légalement  la candidature litigieuse  de Zine El Abidine Ben Ali à la présidence au niveau du conseil constitutionnel après dépôt de sa candidature dans les délais  .

A ce jour après les déclarations des résultats des élections du 24 Octobre 2004  , les véritables raisons n’ont pas été dévoilées ni par les uns ni par les autres au non-usage d’un imminent atout judiciaire et politique qui mettait en péril la candidature d’un fraudeur-falsificateur président Ben Ali .

De ce fait , le doute sinon la confirmation de l’absence d’une compétition de rivalité et de concurrence électorale à la présidence ne faisait donc que  signifier  la synchronisation du décor pluraliste politiquement administratif de l’opposition-traitre sous une multitude de formes hypocrites et mensongères .

Personne des trois candidats à la présidence n’a osé soulever le sujet de la candidature litigieuse de Ben Ali dans ses meetings publics en confirmant et justifiant ses allégations par le dossier des dix plaignants qui a été aussi ignoré par le président du conseil constitutionnel après avis officiel.

Ces trois traîtres de candidats-karakouz étaient vraiment audacieux au cours de leur campagne électorale .

 Le peuple ne leur reserve que mépris et dégout bien que leurs partis politiques se sont accaparés des sièges au parlement pour ne défendre que les interets de la mafia politico-financière et policière des résidents du Palais de Carthage .

Leur voix s’est bien éteinte après avoir accompli le devoir de la contribution à la complicité à la propagande de la candidature du G.PD Ben Ali .

Personne d’entre eux n’a osé être honnête, sincère, homme de courage et homme de défi dans ses discours de meeting électoral pour critiquer au mopins en public Ben Ali et sa mafia du palais et dire franchement qu’il était vraiment un candidat-potentiel à la présidence ou simplement il a choisi ce moyen de contact pour  public pour marquer sa fausse candidature et faire parvenir sa voix en profondeur de la population et au niveau des classes laborieuses .

Mais, hélas, ils étaient unanimes à l’orchestration de la comedie-deception aux fausses éléctions du 24 Octobre 2004.

Personne d’entre eux n’a osé évoquer publiquement la gangrene de la mafia du Palais de Carhage et l’expansion de la pratique de la loi de l’arbitraire qui préserve les intérêts de la mafia politico-financière et policière qui a surgi après le 07 Novembre 1987.

Mais ensemble dans un discours purement hypocrite, ils ont choisi bêtement à promouvoir la démocratie des lâches par sous-estimation de la maturité du peuple Tunisien qui leur réserve toute son humiliation et mépris puis qu’ils ont prouvé qu’ils n’étaient que  des mercenaires qui ne cherchaient qu’un avenir personnel dans le monde des affaires puis que Ben Ali n’était que leur candidat dont la générosité est sensible aux actes de dévouement hypocrites .

Le fait de dénoncer actuellement les résultats des dernières élections n’est qu’un vieux jeu de préoccupation stérile qui ne mène nul part.

Le GPD Ben Ali a le don de l’humiliation de ses adversaires politiques pour les décourager à persévérer sur leur chemin de conduite des mercenaires dociles puis que ses concurrents-marionettes  sont déjà sortis de l’anonymat et risquent  de devenir virulents avec le temps . Le cas de Abderrahmène Tlili , ex-candidat à la présidence aux élections de 1999 , en est l’exemple type de l’expression de la rancune de Ben Ali et sa rage du pouvoir.

Dr.SAHBI AMRI..

Medecin privé de sa medecine.Tel :00.216.98.22.27.51

De Wassila à Leïla,

Premières dames et pouvoir en Tunisie

Sadri Khiari

Respectivement épouse de Habib Bourguiba et de Zine el-Abidine Ben Ali, Wassila Ben Ammar et Leïla Trabelsi ont occupé, et pour la seconde occupe toujours une place essentielle au sein de l’appareil d’État tunisien et des processus de légitimation/délégitimation. Alors que

Wassila a joué un rôle clé dans la construction et le maintien de certains équilibres sociopolitiques du régime bourguibien, Leïla, quant à elle, est plus impliquée dans les luttes de clans qui, au sommet de l’État, réalisent une sorte d’« accumulation familiale primitive ».

(Source: Politique africaine n° 95 – octobre 2004)