2 janvier 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2416 du 02.01.2007

 archives : www.tunisnews.net


O.F: Silence criminel des « responsables de notre sécurité »

Webmanagercenter: Les prix de l’ADSL vont-ils baisser ?

Le  Temps: Harcèlement sexuel : une pure affabulation ?

The Daily Star : 2006, year of crackdowns on blogging


Droit de savoir, principe de précaution svp !

Silence criminel des « responsables de notre sécurité »

Peu importe la nature et le degré de gravité de la menace à la quelle s’expose très particulièrement les habitants passifs, apathiques, en somme les sujets de la république de zaba (zine abedine ben ali)  ces derniers jours et qui perdure jusqu’aujourd’hui. Peu importe pour moi que le régime et ses souteneurs soient menacés. De toute les manières ils s’enfichent pleinement, ils dépensent sans compter les énormes moyens financiers et humains pour se protéger et se réfugier derrière leur sanctuaire. Peu importe pour moi que c’est une menace salafiste-jihadiste. Peu importe pour moi que c’est une menace de grand banditisme. Peu importe pour moi que c’est un complot contre ben ali. De toute les manières dans une dictature tout est possible même se faire coloniser comme ce fut le cas pour l’Irak en 2003. Car une dictature est très fragile, elle peut disparaître d’un clin d’œil. Peu importe ceci ou cela, mais j’ai besoin au moins de savoir pour sauver ma peau. Moi qui circule sur les routes jonchées de militaires et bien armés qui peuvent rater leurs cibles et causer des dégâts collatéraux. Je me serai cru dans un champ de bataille. Moi, qui prends, aussi,pour me déplacer les transports publics et collectifs ; bus, train voitures de louages et que le comble, je pourrai être assis à côté d’un Kamikaze qui peut à tout moment se faire sauter et moi avec.  Peu importe ceci ou cela, mais au moins j’ai besoin de savoir au vu du grand déploiement des forces de zaba qui m’ont jamais inspirés aucune quiétude et aucune sécurité, car depuis longtemps que je me suis à l’évidence que ces forces ne servent qu’à garantir et sécuriser le régime et surtout le grand-petit manitou en la personne de ben ali. Peu importe ceci ou cela, mais au moins j’ai besoin de savoir pour qu’enfin je goûterai à la vraie peur, à la vraie terreur, pas celle que je subi sournoisement tous les jours. Vous les prétendus journalistes, vous les prétendus responsables de ma sécurité, j’ai besoin de savoir, car je suis comme la majorité de mes compatriotes un trouillard ou plutôt on a fait de moi une poule mouillée pour que pendant 19 ans la racaille puisse faire de moi tous ce qu’elle voulait. A moins que toute cette mise en scène sécuritaire et militaire, n’est qu’un leurre. Juste pour justifier aux tunisiens et aux étrangers que zaba veille bien aux grains et que tant qu’il est aux commandes, vous dormiriez bien sur vous deux oreilles. A moins que toutes ces opérations sécuritaires et militaires, se soient des manœuvres grandeur nature pour sécuriser et parer contre les menaces qui peuvent ébranler le régime. Et ce  en analysant les failles, les insuffisances et toutes autres choses. Pas de problème ; zaba ne fait jamais de restriction sur les moyens pour garder le pouvoir, sa sécurité et la sécurité de ses courtisans ne connaît pas la crise et l’austérité que subit le peuple tunisien . O.F

Les prix de l’ADSL vont-ils baisser ?

 
Les prix de l’ADSL vont-ils baisser ? Selon quelques observateurs bien au fait des choses de l’Internet en Tunisie, il est difficile de prévoir une baisse quelconque dans les mois, voire dans les années à venir. Pire encore, selon cet observateur, l’opérateur serait même déficitaire au vu des prix actuels ! C’est la meilleure ! Avoir le monopole et se permettre d’être déficitaire alors que ses prix sont nettement supérieurs à ceux du Nord de la Méditerranée ou encore à ceux du Maroc.

Notre interlocuteur nous invite à de simples réflexions que nous allons partager avec vous. Chacun analysera de son côté et dans son coin ces réflexions.

Première réflexion : Un internaute européen navigue dans des sites européens, essentiellement, et ne consomme pas la bande passante internationale facturée à un prix hyper élevé. Ce qui n’est pas le cas des internautes tunisiens qui, non seulement font l’essentiel de leur navigation à l’international, mais en plus sont des champions du téléchargement. Et comme chacun le sait, il n’y a rien qui concurrence autant que le téléchargement dans la consommation de bande passante.

Deuxième réflexion : les Européens paient leur bande passante en euros et se font payer par leurs clients en euros. Chez nous, la bande passante est payée en euros, mais le client final la paie en dinars ; dinar qui, comme chacun le sait également, s’est très fortement déprécié par rapport à l’euro, notamment ces deux dernières années. Désavantagés par le cours du change et par le niveau du dinar, nous ne pourrions réclamer une baisse comme celle dont profitent les Européens.

Troisième réflexion : Les opérateurs européens et notre Tunisie Télécom achètent leur matériel chez les mêmes équipementiers en général (Nokia, Siemens, Alcatel, Huaweï, ZTE, Ericsson, etc.). Or, au vu du parc d’abonnés en Tunisie et de la superficie de notre pays, Tunisie Télécom n’achète pas ce matériel au même prix que l’achèterait France Télécom, Telefonica ou encore T-Mobile et Vodafone. Il est clair que plus on achète de matériel, plus les prix baissent. Tunisie Télécom se retrouve donc désavantagée à la base par rapport à ses homologues européens. Pire encore, les perspectives ne sont même pas roses puisqu’il est inimaginable d’avoir un parc d’abonnés ADSL supérieur au parc d’ordinateurs dans le pays (moins de 600.000) ou encore du nombre de lignes fixes (1,2 million). Et comme le nouveau partenaire stratégique de notre opérateur n’a pas de filiales internationales d’envergure, il n’est pas permis d’espérer quelque chose de ce côté.

Quatrième réflexion : pour faire face à ses différentes dépenses et amortir ses charges, l’opérateur se doit de faire payer les 12 FSI tunisiens (privés et étatiques) des services qu’ils reçoivent. Or, ces FSI ne seraient pas en train de payer Tunisie Télécom le prix réel de ces services et ce pour des considérations d’ordre politique et social. En fait, ils bénéficient de prix fort avantageux (on croit savoir que même certains ne paient rien) qu’ils font répercuter sur le client (établissements d’enseignement supérieur, établissements de santé, écoles, particuliers, etc.). Avec un partenaire privé qui n’a pas les mêmes objectifs qu’une entreprise étatique, les enjeux changent considérablement, et ces FSI se retrouvent, du coup, dans l’interrogation. Vont-ils continuer ou non à pratiquer des prix somme toute avantageux pour le client ?

Cinquième réflexion : dans les coulisses de Tunisie Télécom, on prépare actuellement des packs incluant un abonnement ADSL et un forfait de consommation téléphonique sur le fixe. Or, ce genre de packs est contraire au Code du commerce en Tunisie puisqu’il impose à l’acheteur un produit pour pouvoir acheter un autre. C’est comme si vous entreriez chez un épicier pour acheter des œufs, mais qu’il exige que vous achetiez avec du lait !

Avec ces réflexions, il est utile aussi de rappeler que l’opérateur national possède la bande passante internationale et la bande passante nationale, qu’il bénéficie du monopole sur le réseau fixe et qu’il commande, en somme, toute l’infrastructure. De même, il faut rappeler le changement de politique commerciale observé chez l’opérateur lorsqu’il a décidé, du jour au lendemain, de stopper l’ADSL pour les abonnés du prépayé (alors que c’est justement là que l’on a observé le grand boom en matière d’abonnements) et de lancer une politique de migration du fixe prépayé vers le fixe post-payé dont les Tunisiens ne veulent plus en entendre parler à cause des frais qu’il engendre.

Comment sera l’avenir de l’ADSL en Tunisie ? Comment sera l’avenir du fixe ? Comment seront les prix ? Bénéficiera-t-on de baisses à l’instar des consommateurs européens ? Autant de questions qui nous titillent, et nous avons beau être proches de notre opérateur et du ministère de tutelle, nous avouons ne pas avoir de vision claire sur l’avenir de ce secteur en Tunisie.

 (Source: webmanagercenter.com l2 02/01/2007 05:40 )


Harcèlement sexuel : une pure affabulation ?

Tunis  – Le  Temps : La victime dans cette affaire qu’a eu à juger la Chambre criminelle  près le tribunal de  première instance  de Grombalia, a prétendu que deux jeunes gens en état  d’ébriété, l’avait abordée, alors qu’elle était sur le chemin du retour à son domicile,  pour l’obliger sous la menace  et la violence à les accompagner,dans un lieu  retranché où ils abusèrent d’elle. L’un d’eux, affirma-t-elle, muni d’une lame de rasoir,  l’obligea de se donner à lui par  deux fois, pour laisser le tour à son acolyte qui procéda  de la même. Et ce, malgré ses cris et ses multiples appels  au secours,  que personne n’avait entendu, cependant, les rues  de la ville de  Grombalia était  désertes à l’heure tardive à laquelle l’incident  eut lieu. Toutefois, les versions des deux accusés  devant la  Chambre criminelle  étaient tout à fait autres. Ils  ne nièrent pas, en effet, d’avoir eu des relations avec la prétendue victime, mais avec le  propre gré de celle-ci et sans avoir  eu à procéder à la violence ou à la menace. Leurs déclarations  étaient corroborées   par celles  d’un témoin qui affirma avoir vu la jeune  fille en question avec les deux accusés. Elle était en train de fumer ajouta-t-il  et de discuter tranquillement avec eux. Il n’y avait aucun indice indiquant qu’elle était menacée. L’avocat de la défense soutint que l’accusation à l’encontre de ses clients était dénuée de tout fondement. En réalité,  poursuit  l’avocat, une ronde de police avait interpellé  les deux jeunes en compagnie de la prétendue victime. Celle-ci  prise de panique, inventa  cette histoire de toutes pièces, afin de  justifier sa  présence à pareille heure tardive, dans  un endroit retranché. Il plaida, de ce fait,  l’absence  de preuve et demanda  l’acquittement de ses clients. Ce fut  la décision prise par la  Chambre criminelle qui ayant  suivi la thèse de la défense a ainsi  a disculpé les deux accusés.
 
(Source: Le  Temps  mardi 02 janvier 2007)


2006, year of crackdowns on blogging

By Alexandra Sandels First Published: December 28, 2006 CAIRO: « Blogger arrested for spreading malicious rumors », “Rights groups say government is limiting Internet freedom », and « Activists argue ‘deteriorating state’ of civil society in Arab nations ».
Headlines like the above have become common features in both national and international mass-media. 2006 has arguably witnessed enhanced intimidation of civil society activists in Egypt as well as other Arab countries. One of the increasingly targeted groups appears to be “online activists”, who use Internet blogs to express their views on religion, society, and politics.   “Bloggers are being intimidated and targeted by state authorities because they provide truthful accounts of events in contrast to state-owned media and press outlets, which often distort the real story,” Egyptian blogger and journalist Hossam El-Hamalawy told The Daily Star Egypt. On December 13, the Arabic Network for Human Rights Information released a disturbing report entitled « Implacable Adversaries: Arab Governments and the Internet », which discusses blocking of websites and arrests of online activists in 18 Arab countries.
While Tunisia is the leading Arab country in regards to Internet restrictions, Saudi Arabia, Syria, and Egypt are not lagging far behind according to the report. Radhia, a well-known Tunisian blogger and activist, claims to be constantly harassed by the Tunisian authorities for her online advocacy. « The authorities have tried to force me into exile numerous times, but I refuse to leave.  They have confiscated my computer equipment and prevented me from visiting Internet cafes, she told The Daily Star Egypt during a Cairo seminar.
« I often find police cars following me on the street when I am out with my friends. It’s ridiculous, » she continued. Egypt’s answer to Radhia may well be Hala Helmy Botros (also known as Hala El Masry) a Coptic blogger who was forced to discontinue her online writings about the alleged persecution of the Coptic Christian minority in Egypt on her blog Aqbat Bela Hodood (Copts Without Borders). Since the shutdown of her blog, the authorities have reportedly kept a watchful eye on Botros’ activities.
In a November interview with The Daily Star Egypt, Botros claimed that state security had confiscated all the computer equipment at a cyber café she had frequented in her home area. As a result, the owners of nearby Internet cafes denied Botros access to their facilities for fear of receiving an unannounced visit from state security and having their expensive computer equipment taken.
Botros has, since then, filed a lawsuit to have her name removed from the government’s “blacklist”. Her Dec. 24 hearing was postponed till Jan. 30 2007. Concurrently, Human Rights Watch is strongly denouncing repeated detention and alleged torture of numerous bloggers in Iran. “The Iranian judiciary is trying to prosecute government critics using vague laws whose very terms restrict free expression,” said Sarah Leah Whitson, director of the Middle East division at Human Rights Watch. “Iran should be prosecuting the officials accused of torture, not the bloggers accused of holding opinions.” 
On Dec. 3,  Tehran’s Judiciary commenced the trial against bloggers Roozbeh Mirebrahimi, Shahram Rafizadeh, Omid Memarian, and Javad Gholam Tamimi, on charges including  “participation in formation of groups to disturb national security,” “propaganda against the state,” “dissemination of disinformation to disturb public opinion by writing articles for newspapers and illegal Internet sites,” and “interviews with foreign radio broadcasts.”   Held behind closed doors, the trial is expected to resume in late December.   The report, « Implacable Adversaries: Arab Governments and the Internet » which was to be presented at a workshop on Dec. 23 at Cairo’s Shepherd Hotel does not appear to be popular with state security. According to a press release issued by HRinfo on Dec. 20, the hotel allegedly cancelled the agreement to host the seminar after State Security Intelligence (SSI) officers reportedly threatened to close down its facilities and arrest its officials if they held the workshop.
« The pressure to prevent our workshop on the freedom to use the Internet from taking place is both ridiculous and outrageous. Have the Egyptian government’s fears reached that level? These pressures significantly resemble the police-like practices of the government, and clarify the extent to which SSI acts as a ghoul against freedoms in Egypt, particularly freedom of speech, » HRinfo Executive Director Gamal Eid stressed. Due to the incident, HRinfo has now decided to hold its workshop at the Egyptian Journalists’ Syndicate instead.
Bloggers such as Botros, expressing their thoughts on sectarian issues on the web, seem to have become a thorn on the side of the authorities in past months. On Nov. 7, Kareem Amer, a student blogger, was detained for his secular online writings in which he criticizes Islam. A former student at Al-Azhar University, Amer was reportedly expelled from the school in March 2006 because of his secular thoughts. Following interrogations between Amer and his professors at Al-Azhar, the school filed a communiqué against Amer to the office of the public prosecutor demanding he be tried for his online writings.
« Freedom of expression is a basic human right. We believe that Kareem Amer has the absolute right to express his personal views. This case is a clear violation of universal human rights principles, » Amer’s lawyer Rawda Ahmed, told The Daily Star Egypt. Since the initial arrest, Amer’s detention has been renewed four times. Accused of « Spreading data and malicious rumors that disrupt public security », « defaming the president of Egypt », « incitement to overthrow the regime upon hatred and contempt », and « incitement to hate Islam”, the 22-year old is currently awaiting prosecution in Al-Hadra prison in Alexandria.
On Dec. 19, Amer detention was renewed 45 days pending investigation. According to his lawyer, Amer is held incommunicado and is forbidden from receiving any family visits.
Moreover, activists and bloggers became subject to arrest and systematic abuse when showing their support for the event known as the “Judges Sit-in” in April 2006. Demanding complete independence of the judiciary and an investigation into the alleged rigging of parliamentary elections, activists had organized a sit-in at the Judges Club. On April 24, police reportedly assaulted a judge, a court president and arrested bloggers Malek Mostafa, Mohammed Sharkawy, Kareem El Sha’er, and Mohammed Adel along with 50 other activists who joined the demonstration. El-Sharkawi was reportedly tortured and severely abused by police officers at Qasr El Nil police station before his release.
« His lips were cut, his eyes were swollen, his clothes were torn, his chest was full of shoe marks, his neck was bruised, and his underwear was missing, » Eid wrote in a report published by HRinfo. Approximately two weeks later, Alaa Abd El-Fatah, one of the first political activist bloggers in Egypt and winner of the “DW Best of Blogs award” by Reporters Without Borders in 2005, was arrested by state security with ten fellow activists at another protest during the judges sit-in. Wael Abbas, Egyptian photojournalist and blogger (misrdigital.blogspirit.com), claims to have shot one of the few videos of the event.
« A lot of the videos that were shot of the clash were confiscated by police from the activists, but I managed to film the whole event from inside the judges club. Then I hid my camera. I was even able to document the assault of a judge by police on tape. I hid my camera from the police and ran to the nearest Internet café and uploaded the video to my blog immediately, » Abbas told The Daily Star Egypt. Most recently, blogger Rami Siyam and a number of activists were stopped and rounded up by state security on Nov. 19, after leaving a party at Mohamed El-Sharkawy’s place in Downtown Cairo.
“They were leaving my house when they were randomly stopped by police in the street. There was no obvious reason for their arrest, » Mohamed El-Sharkawy said in an interview with The Daily Star Egypt. All the activists were released following questioning at the notorious Qasr El-Nil police station except for Siyam who was transferred to the Belbeis prosecutor’s office in the Sharqeya governorate due to instructions from “higher orders”. After more than five days in custody, Siyam was released. The exact reason for his arrest and detainment still seems to be unknown.
« Nobody should step down. This is a game we are playing with the authorities. Sometimes we win and sometimes we lose. But we will never give in and we will continue to expose the truth on our blogs, » Abbas stresses. Eid adds: “Arab government’s war on the Internet is merely part of their war on freedom of expression. Here we do not stand impartial. We advocate freedom of expression and we are strong defenders of the Internet. » Despite numerous attempts by The Daily Star Egypt to contact officials, the Ministry of Interior was unavailable for comment and did not return calls at press time
 
(Source: The Daily Star Egypt le 28 decembre 2006)


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