1 octobre 2003

البداية

TUNISNEWS

  4 ème année, N° 1229 du 01.10.2003

 archives : www.tunisnews.net


تونسي مقهور: خبر أسود

أ.ف.ب: الفيفا يرفض طلب تونس وليبيا المشترك لاستضافة مونديال 2010.. أ.ف.ب: «انتحاري» يصدم بسيارته جدار السفارة الأميركية في تونس لعدم منحه التأشيرة الشرق الأوسط : بروكسل: السجن 10 سنوات للاعب الكرة الطرابلسي وإدانة آخرين في قضية خلية «القاعدة» واغتيال شاه مسعود أم زياد : من ينقذ تونس من منقذ جديد؟

أمّ زياد : أضواء على الأنباء

الطاهر العبيدي:  في ذكرى العدوان الصهيوني على حمام الشط بتونس أكتوبر 1985 –  في صدري قدس مستعمــــر

الشيخ طارق الشامخي: أهازيج حيارى آخر الليل

عبدالحميد العدّاسي :  نــصيـحة مهدي الهاشمي: هل لشيعة تونس الحق في الوجود والاختلاف؟ أبويعقوب الجنوبي : من هذا الباب دخل التشيع على شبابنا

فهمي هويدي: مقال بورج أطلق شرارة «هرولة» جديدة


 

Reporters sans frontières s’inquiète des mesures de harcèlement dont est victime la journaliste Néziha Rejiba
La FIJ condamne la Tunisie pour le harcèlement d’une journaliste et militante des droits de l’Homme ATS: SMSI – Le maire de Genève a demandé le remplacement d’Habib Ammar La Ville de Genève: Nomination inacceptable au SMSI – la Ville de Genève pourrait renoncer à se rendre à Tunis AP: Tunisie: une vingtaine de personnes atteintes du virus « West Nile » Omar Khayyam: Un médecin tunisien interviewé par TUNeZINE parle du virus du Nil occidental AFP: Championnat de Tunisie – Sanctions après des incidents lors d’un match ATS: Droit d’asile: mise en garde du HCR à l’UE Non à une liste de «pays sûrs» Editorial de Kalima: Un régime en délabrement face à une opposition essoufflée
Editorial du Résistant: Au profit de qui joue lepourrissement ? Le Résistant: Réponse au communiqué de la LTDH: La légitimité doit être redéfinie à tous les niveaux dans le pays.

Sayyid Ferjani: Réponse à la LTDH – Est-ce que vous refusez le sacré et vous demandez de le substituer par vos amis pour devenir au dessus de la critique?! Abdel Wahab Hani: Il y a 18 ans, le Conseil de Sécurité cond amnait l’agression israélienne
Abdessalem Bouchadekh: pour la récupération d’un passeport confisqué depuis le 20 Mai 1990

Balha Boujadi: Une histoire  des  « Historiens »

Libération: Ne pas émanciper les filles de force


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خبر أسود
بقلم: مواطن تونسي مقهور     أمام الناس وبكل عنجهية وسط منطقة العمران الأعلى، إعتدى أعوان البوليس بالزي المدني على فدوى (17 سنة) عندما كانت تقف أمام باب منزلها .   وقصة الحادثة أن الاعوان كانوا يقومون بجولة على متن سيارتهم – مكتوب عليها شرطة – وعندما شاهدوا الفتاة التي ترتدي الحجاب تقف أمام منزلها أوقفوا السيارة وتوجهوا لها آمرين إياها بنزع الزي الطائفي فورا:

 » ألا تعرفين ان الحجاب ممنوع؟ .. هذا لباس أعداء الله والوطن « 

  وآمتدت يد أحدهم الى حجاب فدوى لنزعه بالقوة، عندها حاولت الفتاة الدفاع عن نفسها وحاولت الهرب الى منزلها الذي يبعد عدة أمتار فقط. ولم يتركها الوحوش (ثلاثة) فهجموا عليها وأسقطوها أرضا أمام دهشة المواطنين الذين تجمعوا أمام محل « المصري للتصوير الشمسي ».   وقد تدخل والد الفتاة وأمها محاولين إنقاذها ولكن بدون جدوى فقد وقع تعنيفهم جميعا. وعند تفطن الاعوان الى أن الامر تطور الى فضيحة أمام خوف ورهبة المواطنين، طلبوا من أفراد عائلة فدوى جميعا التوجه فورا الى مركز الشرطة بالعمران الاعلى لأنهم يخالفون القانون حسب زعمهم ويشجعون إبنتهم على اللباس الطائفي.   وهناك أجبروا الفتاة على إمضاء إلتزام وهددوا بقية أفراد العائلة « بتطور الأمور الى ما لا تحمد عقباه. »   (تلقت « تونس نيوز » هذا الخبر يوم 1 أكتوبر 2003 على الساعة 19:54:51)

 

 
 

Reporters sans frontières s’inquiète des mesures de harcèlement dont est victime la journaliste Néziha Rejiba

 
Tunisie1er.10.2003

La journaliste Néziha Rejiba, plus connue sous son nom de plume Om Zied, subit des menaces préoccupantes. La dernière en date est sa convocation, le 25 septembre 2003, par la direction des enquêtes douanières, bureau des infractions de change, qui lui reproche d’avoir donné à un jeune Tunisien 170 euros en devises, ce qui risque de lui coûter cinq ans de prison ferme et une amende. Pourtant, Om Zied n’a commis aucune infraction, puisque la loi lui donne une semaine pour changer le reste de ses devises de voyage.

 » Cette mesure relève d’une nouvelle pratique de harcèlement destinée à entretenir une pression permanente sur cette journaliste dont les écrits et les prises de positions sur les chaînes satellites étrangères dérangent le pouvoir. La Tunisie maintient une chape de plomb inadmissible sur la liberté de la presse et parvient à trouver tous les stratagèmes pour harceler les journalistes indépendants et bâillonner toute liberté d’expression. Nous demandons au gouvernement tunisien, très fier d’organiser le Sommet mondial sur la société de l’information en 2005 à Tunis, de donner enfin des garanties à la liberté d’information et d’expression et de cesser immédiatement toute forme de pression sur Madame Néziha Rejiba « , a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières.

Om Zied, militante des droits de l’homme, est journaliste au magazine en ligne Kalima (www.kalima.com), interdit en Tunisie dès sa parution en octobre 2000. Alimenté depuis l’étranger, ce site est toujours inaccessible en Tunisie, mais le titre est parvenu à diffuser une version imprimée qui circule sous le manteau. Om Zied subit depuis deux ans des persécutions sans relâches. Agressée et harcelée régulièrement depuis 2000 par des policiers à la sortie de réunions du Comité national pour les libertés, elle est constamment surveillée à son domicile. Son téléphone est sur écoute, quand il n’est pas coupé, comme c’est le cas en ce moment

(Source: www.rsf.fr)


International Federation of Journalists

 

La FIJ condamne la Tunisie pour le harcèlement d’une journaliste et militante des droits de l’Homme

 

01/10/2003 

La Fédération Internationale des Journalistes a condamné aujourd’hui le harcèlement politique des autorités tunisiennes à l’encontre de la journaliste et militante des droits de l’Homme, Néziha Rejiba, plus connue sous le nom de “Om Zied”. A son retour d’un séjour à l’étranger, Om Zied, rédactrice en chef du magazine interdit Kalima et membre du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT) a été interrogée par des agents de la Direction des enquêtes douanières et accusée d’infraction à la réglementation des changes. Cependant, des sources tunisiennes indiquent qu’Om Zied n’a en fait commis aucune irrégularité au regard de la loi. “Cela ressemble à un acte évident d’intimidation et de harcèlement à l’encontre d’une militante des droits civils élémentaires en Tunisie,” a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Aidan White, “Il s’agit d’une tentative flagrante de faire taire les voix dissidentes.” La FIJ ajoute que la police tunisienne surveille en permanence la résidence d’Om Zied et que sa famille est victime d’actes de provocation. La décision de la Direction des enquêtes douanière concernant Om Zied n’a toujours pas été rendue publique, mais la journaliste risque cinq années de prison ferme et une amende pour l’infraction dont elle est accusée. Pour plus d’informations : +32 2 235 22 00 La FIJ représente plus de 500,000 journalistes dans plus de 100 pays


 

Sommet mondial sur la société de l’information:

Le maire de Genève a demandé le remplacement d’Habib Ammar

 
 ATS, le 01.10.2003 à 15h21     Genève (ats) Le maire de Genève Christian Ferrazino a demandé à  la Tunisie de remplacer le général Habib Ammar à la tête du comité  d’organisation du sommet mondial sur la société de l’information  (SMSI). A défaut, la ville de Genève ne se rendra pas à Tunis en  2005.      Cette demande a été faite lors d’un entretien avec l’ambassadeur  de Tunisie auprès de l’ONU, a indiqué mercredi un communiqué du  Conseil administratif de la ville de Genève.      La semaine dernière, le Conseil administratif avait jugé  inacceptable la nomination du général Ammar, accusé d’avoir été  responsable d’actes de torture comme ministre tunisien de  l’Intérieur.      Lors de cet entretien, affirme le communiqué, «le maire a  précisé que si cette nomination était confirmée et qu’une  personnalité attachée au respect des droits de l’homme en Tunisie  n’était pas désignée pour remplacer le général Ammar, la ville de  Genève pourrait renoncer à se rendre à Tunis en 2005».      Les autorités de la ville ajoutent qu’elles se réservent la  possibilité de lancer un appel à d’autres villes afin qu’elles  adoptent la même position. Le général Ammar devrait également  participer à la première partie du SMSI, prévue à Genève du 10 au  12 décembre.   (Source: www.romandie.com, le 1er octobre 2003)


  En fait, le site de la ville de Genéve vient de publier le communiqué suivant :

Nomination inacceptable au Sommet mondial sur la société de l’information :

la Ville de Genève pourrait renoncer à se rendre à Tunis

A la suite de la prise de position du Conseil administratif relative à la nomination du Général Habib Hammar à la tête du Comité d’organisation de la session de Tunis du Sommet mondial sur la société de l’information, l’ambassadeur de Tunisie a demandé à être reçu par le Maire de Genève. A cette occasion, le Maire a précisé que si cette nomination jugée inacceptable par le Conseil administratif était confirmée et qu’une personnalité attachée au respect des droits de l’homme en Tunisie n’était pas désignée pour remplacer le Genéral Hammar, la Ville de Genève pourrait renoncer à se rendre à Tunis en 2005. En outre, la Ville de Genève se réserve dans ce cas-là la possibilité de lancer un appel à d’autres villes afin qu’elles adoptent la même position. Pour toute information complémentaire : Secrétariat général de la Ville de Genève Tél. 022 418 29 00

 

رسالة مشتركة للقائد معمر القذافي والرئيس زين العابدين بن علي الى لجنة الاتحاد الدولي لكرة القدم

دعما للترشح المشترك بين تونس وليبيا لاستضافة كأس العالم لكرة القدم 2010 وجه القائد معمر القذافي والرئيس زين العابدين بن علي الى لجنة الاتحاد الدولي لكرة القدم رسالة مشتركة في ما يلي نصها :  » تتطلع ليبيا وتونس بفخر واعتزاز الى ان ينالهما شرف التنظيم المشترك لكأس العالم لكرة القدم لسنة 2010 تحت إشراف لجنة واحدة لكلا البلدين. وإننا بقدر ما نحرص على ان تتضافر جهودنا وتتجمع إمكانياتنا لاحتضان هذا الموعد الرياضي العالمي الكبير وتوفير ما يتطلبه من ملاعب وتجهيزات ومؤسسات وحسن تنظيم بقدر ما نؤكد استعدادنا التام للتعاون مع الاتحاد الدولي لكرة القدم لإثبات أهلية قارتنا الإفريقية بالثقة الممنوحة لها في هذا المجال ولإبراز قدرة بلدينا على تجسيم التعاون والتكامل بينهما من خلال تنظيمهما المشترك لهذا الحدث العالمي الشهير وتعهدهما بان يضمنا له افضل حظوظ النجاح والتميز ». لكن رسالة « الزعيمين » غير كافية ..  

الفيفا يرفض طلب تونس وليبيا المشترك لاستضافة مونديال 2010

 
زيوريخ ـ أ.ف.ب: رفض الاتحاد الدولي لكرة القدم امس الطلب المشترك المقدم من ليبيا وتونس لاستضافة مونديال 2010 وقال الفيفا انه لن يقبل الا الطلبات الفردية. وبهذا انحصر السباق على استضافة نهائيات كأس العالم المقررة في افريقيا بين 3 دول هي مصر والمغرب وجنوب افريقيا بعد ان انسحبت نيجيريا اول امس. من جهة اخرى، يرأس رئيس الاتحاد البلجيكي لكرة القدم يان بيترس وفد التفتيش التابع للاتحاد الدولي لكرة القدم المكلف زيارات المراقبة والتقويم للدول الافريقية المرشحة لاستضافة نهائيات كأس العالم المقررة عام ..2010 ويضم هذا الوفد، الذي ستستمر زياراته حتى يناير (كانون الثاني) المقبل، الحارس الدولي الفنلندي السابق في كرة القدم كرة اليد بيرتي الايا، والفرنسي جاك بويون، العضو السابق في لجنتي تنظيم الالعاب الاولمبية في ألبرفيل، ومونديال فرنسا 98، والبلجيكي ميشال سابلون، المدير السابق لبطولة امم اوروبا لعام ..2000 وسيكون التشيلي هارولد ماين نيكول، المسؤول عن برنامج «غول» في اتحاد اميركا الجنوبية، مكلفا التنسيق. وسيبدأ الوفد اعماله بزيارة الى المغرب من 8 الى 14 اكتوبر (تشرين الاول) المقبل حيث سيزور على الخصوص المنشآت الرياضية بطنجة والرباط واغادير وفاس ومراكش والدار البيضاء. وسيعد الوفد بعد ختام زياراته تقريرا فنيا سيقدم الى اعضاء اللجنة التنفنيذية للاتحاد الدولي والذين سيعلنون قرارهم في 24 مايو (أيار) المقبل في باريس.   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 1 أكتوبر 2003)


 

تونسي يحاول تفجير سيارته في مبنى السفارة الأميركية

تونس ـ رشيد خشانة      في أول حادثة من نوعها منذ انتقال مكاتب السفارة الأميركية في تونس من وسط المدينة الى الضاحية الشمالية في الخريف الماضي، حاول شاب تونسي ليل الاثنين ـ الثلثاء تفجير سيارته بالسفارة صادماً سياجها الخارجي. وأفادت مصادر مطلعة لـ »الحياة » ان الشاب ويدعى نبيل بن جاء بالله (39 عاماً) أصيب بجروح طفيفة بعدما قاد سيارته من طراز « فورد رنجر » في اتجاه مبنى السفارة وأضرم النار في قنينة غاز كانت على متنها ما أدى الى احتراق السيارة من دون إلحاق أضرار بالمبنى المحاط باجراءات أمن مشددة. وأضافت المصادر ان رجال الأمن التونسيين الذين يحرسون المبنى على مدى أربع وعشرين ساعة ألقوا القبض على المهاجم ونقلوه للتحقيق معه. وأظهر الاستجواب ان بن جاء بالله كان يدرس في كندا وانتقل منها الى الولايات المتحدة في السنة 1997 حيث تزوج من الأميركية دنيز أيكينز يونغ في بوسطن قبل أن ترحله السلطات في أعقاب أحداث الحادي عشر من أيلول (سبتمبر) العام 2001. وشكك مصدر في السفارة الأميركية في صحة الرواية وقال ان بن جاء بالله حاول مراراً الحصول على تأشيرة دخول الى الولايات المتحدة زاعماً انه يريد الالتحاق بزوجته، إلا أن القسم القنصلي رفض استجابة طلبه استناداً الى دخوله الأراضي الأميركية في صورة غير شرعية سنة 1997. وعزا المصدر إقدام الشاب على تفجير سيارته عند سور السفارة الى رد الفعل على رفض منحه التأشيرة في المحاولة الأخيرة التي تعود الى أيام قليلة. وذكرت مصادر تونسية أن بن جاء بالله كان يعاني من اضطرابات نفسية وتلقى علاجاً من أحد الأطباء المتخصصين في تونس جراء اصابته بالاحباط بعد عجزه عن اللحاق بزوجته التي زارته في بلده العام الماضي، لكنها عادت الى أميركا لمحاولة تسوية ملفه وتيسير حصوله على الوثائق اللازمة للتأشيرة. وأضافت انه توجه بسيارته الى مبنى السفارة في ساعة متقدمة من مساء أول من أمس في أعقاب مكالمة هاتفية مع زوجته تراجعت من خلالها فرص حصوله على التأشيرة. يذكر أن السفارة كانت خالية من الموظفين في تلك الساعة، ولا يوجد سفير أميركي حالياً في تونس بعد إحالة السفير راست ديمينغ الى التقاعد فيما لم يتسلم السفير المعين وليم هادسون مهماته بعد.   (المصدر: صحيفة الحياة الصادرة يوم 1 أكتوبر 2003)  


«انتحاري» يصدم بسيارته جدار السفارة الأميركية في تونس لعدم منحه التأشيرة

 
تونس ـ أ.ف.ب: افاد مصدر رسمي ان تونسيا «حاول الانتحار» عندما صدم بسيارته سور السفارة الاميركية في تونس الليلة قبل الماضية. وقال المصدر ان نبيل بن جاب الله، 39 عاما، «اضرم النار في عبوة غاز كان ينقلها لكنه لم يصب الا بجروح طفيفة». وحسب عناصر التحقيق الاولى فان بن جاب الله قال «انه اراد الانتحار لانه لم يتمكن من الحصول على تأشيرة دخول كانت ستتيح له العودة الى الولايات المتحدة والانضمام الى زوجته الاميركية». واخرجه عناصر قوات الامن من سيارته التي اشتعلت فيها النار لكنها لم تتسبب باضرار في سور السفارة. واكدت السفارة الاميركية ردا على اسئلة صحافية ان حادثا وقع على مدخل السفارة ليل الاثنين/ الثلاثاء، بدون اي توضيحات اخرى. واوضح المصدر الرسمي التونسي ان بن جاب الله اكد انه دخل الولايات المتحدة بطريقة غير شرعية عام 1997 عبورا من كندا واستقر في بوسطن ثم تزوج من اميركية في مارس (آذار) 2001 لكنه لم ينظم اقامته بشكل قانوني. وعندما حاول ذلك بعد اعتداءات 11 سبتمبر (ايلول) 2001 رفضت سلطات الهجرة الاميركية طلباته وعاد الى تونس في مارس 2002. والتحقت به زوجته دنيز ايكنس ـ يونغ بعد ذلك بقليل لكنها عادت الى بلادها «سعيا الى اضفاء الشرعية على وضع زوجها». وطلب هذا الاخير تاشيرة دخول الى الولايات المتحدة لدى القنصلية الاميركية في تونس فرفضت مرتين. ويبدو ان المعني اكد للمحققين بعد اعتقاله انه «اصيب بازمة نفسية خطيرة خضع اثرها لعناية طبية». ويبدو ايضا انه حاول الانتحار قبل اسبوع بفتح قارورة غاز في سيارته واغلاق النوافذ لكنه عاد واوقف هذه المحاولة. واكد بن جاب الله انه كان «متأثرا ومصدوما» اول من امس بعد مكالمة هاتفية مع زوجته. وبعد ان يئس من الالتحاق بها حاول الانتحار مجددا بالتوجه الى السفارة الاميركية في الساعة الحادية عشر ونصف ليلاً في سيارته. وقالت المصادر الرسمية في تونس امس انها تحقق في الحادثة. وصباح امس نقلت الشاحنة الصغيرة ولم تظهر آثار اضرار مادية على سور السفارة، لكن كانت هناك سيارتان للشرطة وعناصر الحرس الوطني على دراجات امام مدخل السفارة بالاضافة الى الحرس المعتاد الموجود في محيط السفارة. وتضم السفارة الاميركية الجديدة في تونس التي دشنت في ديسمبر (كانون الاول) 2002 عدة مبان ضخمة بنيت في الضواحي الشمالية للعاصمة   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 1 أكتوبر 2003)   


Man crashes car into U.S. embassy in Tunis

 Reuters, le 30.09.2003 à 19h35  (Updates with U.S. official’s comment paragraph 2)             TUNIS, Sept 30 (Reuters) – A Tunisian crashed his car into the outside wall of the U.S. Embassy in Tunis on Tuesday and set fire to it in an apparent suicide attempt, officials said.             U.S. and Tunisian authorities appeared to rule out terrorism as a motive.             « It doesn’t appear to be a terrorist incident, » a U.S. State Department official said in Washington.             Tunisia’s official TAP news agency said the man was apparently in despair after failing to obtain a visa for the United States to be with his American wife.             The man, identified as Nabil Ben Jaballah, 39, was slightly hurt by the impact and the fire caused by a gas canister. Security agents detained him at the scene.             The U.S. Embassy issued a statement giving the same version of events as TAP and said there was no damage to the embassy perimeter wall after the incident, which occurred early on Tuesday.             The embassy is in the residential district of Les Berges du Lac, about 15 km (10 miles) from downtown Tunis.             TAP said the man confessed to having tried to kill himself in desperation over his failure to be reunited with his wife, identified as Denise Aikens-Young. It said he entered the United States illegally in 1997 from Canada and settled in Boston.             In April last year a tanker truck carrying cooking gas smashed into El Ghriba synagogue on the southern Tunisian island of Djerba, killing 21 people including 14 German tourists, five Tunisians, a Frenchman and the truck driver.             That explosion, which Tunisian authorities called a suicide attack after initially insisting it was an accident, was claimed by Osama bin Laden’s al Qaeda network.     REUTERS  


 

Tunis-Une voiture s’écrase contre un mur de l’ambassade US

 
 Reuters, le 30.09.2003 à 20h16     TUNIS, 30 septembre (Reuters) – Un Tunisien de 39 ans a écrasé mardi sa voiture contenant une bonbonne de gaz contre le mur d’enceinte de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis avant d’y mettre le feu, ont rapporté des autorités, qui évoquent une tentative de suicide.             Les autorités tunisiennes et américaines ont repoussé la thèse d’un acte terroriste.             « Il ne semble pas s’agir d’un incident terroriste », a déclaré à Washington un représentant du département d’Etat.             L’auteur de l’accident, Nabil ben Djaballah, a été immédiatement arrêté. Il n’est que légèrement blessé. Selon l’agence officielle tunisienne Tap, il entendait ainsi protester contre le refus du visa qu’il avait sollicité pour aller rejoindre sa femme américaine aux Etats-Unis.             Toujours selon Tap, il a avoué être entré illégalement aux Etats-Unis en 1997 en provenance du Canada et s’être installé à Boston.             L’ambassade américaine se trouve dans le quartier résidentiel Les Berges du Lac, à une quinzaine de km du centre de Tunis.             L’ambassade a publié un communiqué dans lequel elle confirme les informations de Tap et précise que le mur visé n’a subi aucun dommage.   REUTERS

 

بروكسل: السجن 10 سنوات للاعب الكرة الطرابلسي وإدانة آخرين في قضية خلية «القاعدة» واغتيال شاه مسعود

بروكسل: عبد الله مصطفى
اصدرت محكمة بروكسل الجنائية امس احكاما بالسجن تتراوح ما بين 5 و10 اعوام على عدد من الاشخاص حوكموا على مدى اربعة اشهر في قضيتي الانتماء لتنظيم «القاعدة» ومقتل القائد الأفغاني أحمد مسعود شاه. وفي جلسة النطق بالحكم داخل محكمة الجنح ببروكسل اشارت هيئة المحكمة الى ان لاعب كرة القدم السابق التونسي نزار الطرابلسي متورط فعليا في التحضير لتنفيذ هجوم ارهابي على قاعدة عسكرية أميركية في كلاين بروغل بجنوب بلجيكا، وانه قام بكل الخطوات التحضيرية لتنفيذ ذلك المخطط. ثم قضت المحكمة العسكرية بانزال اقصى عقوبة في هذا الشأن وهي السجن لمدة 10 سنوات وغرامة مالية قدرها ألف يورو بحق الطرابلسي البالغ، 32 سنة. وقال رئيس المحكمة كلير دي غرايس انه تم انزال اقصى عقوبة طالبت بها النيابة العامة ضد الطرابلسي لأن هذا الاخير تورط في التخطيط لتنفيذ انفجار في بلجيكا وكان مصدر تهديد للحرية والسلام والأمن في البلاد. واضاف القاضي ان الانفجار الذي خطط له الطرابلسي كان سيكون ذا نتائج لا يمكن ان يصدقها عقل لو نفذ. ووصف القاضي المتهم الأول الطرابلسي بأنه من «أشرس المجرمين الذين عرفتهم بلجيكا منذ استقلالها، ولهذا لم تجد المحكمة أي مبرر لتخفيف الحكم او استعمال الرأفة معه». وقضت المحكمة ايضا بسجن التونسي طارق معروفي لمدة ست سنوات وغرامة مالية مقدارها ألف يورو بعد ان طالبت النيابة بسجنه عشرة اعوام، وذلك بعد ان اتهمته بقيادة شبكة لتجنيد اشخاص وارسالهم الى أفغانستان. اما الجزائري عمر سليطي والمغربي عبد الكريم الحدوثي، فقد كان نصيب كل منهما خمس سنوات سجنا.   ووصفت المحكمة سليطي باليد اليمنى للطرابلسي، وقررت اطلاق خمسة اشخاص آخرين، وقالت ان الأدلة التي قدمت لا تثبت تورطهم في منظمات او اعمال ارهابية، ومن بين الذين اطلق سراحهم من داخل المحكمة مليكة العروض (مغربية) زوجة أحد منفذي حادث اغتيال الزعيم الأفغاني السابق أحمد شاه مسعود. وكان الطرابلسي قد اعتقل في الرابع عشر من سبتمبر (أيلول) 2001 برفقة المغربي الحدوثي. وقالت الشرطة انها عثرت بحوزتهما على كميات كبيرة من المتفجرات كان الغرض منها التحضير لتنفيذ عدة عمليات ارهابية في أوروبا ومنها السفارة الأميركية في باريس و القاعدة العسكرية الأميركية في كلاين بروغل.    والى جانب ذلك اعتقلت الشرطة عمر سليطة وعددا آخر من المشتبه في انتمائهم لتنظيم «القاعدة». ثم ألقي القبض على الآخرين الذين قالت الشرطة انهم يشكلون شبكة يرأسها التونسي طارق معروف على اتصال بتنظيم «القاعدة» من خلال تجنيد اشخاص لارسالهم الى أفغانستان وتزوير مستندات وجوازات سفر ومنها جوازا سفر استخدمهما منفذو حادث اغتيال الزعيم الأفغاني أحمد شاه مسعود في التاسع عشر من سبتمبر 2001. وقد نفى كل المتهمين التهم التى وجهتها النيابة اليهم. وبدا الحزن على وجوه عدد من أقارب المتهمين وأصدقائهم الذين كانوا داخل المحكمة في اعقاب صدور الحكم. ولم يعرف بعد ما اذا كانت النيابة العامة ستستأنف قرار البراءة الذي صدر بحق بعض المتهمين حيث يتيح لها القانون البلجيكي ذلك قبل انقضاء 24 ساعة على صدور الحكم.   (المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 1 أكتوبر 2003)
 

 

Tunisie: une vingtaine de personnes atteintes du virus « West Nile »

 
            Associated Press, le 30.09.2003 à 22h20             TUNIS (AP) — Une vingtaine de cas d’infection par le virus « West Nile » provenant d’oiseaux migrateurs ont été enregistrés en Tunisie, a rapporté mardi le quotidien « Le Temps » de Tunis.             Selon le journal, les personnes atteintes par ce virus ont été recensées dans certaines régions du littoral du centre et du sud-est du pays.             Le virus provient à l’origine des oiseaux migrateurs, essentiellement la tourterelle, qui en sont porteurs. En piquant ces oiseaux, les moustiques sont eux aussi contaminés, puis contaminent à leur tour les êtres humains.             Sans être contagieuse, la maladie peut être mortelle au bout de quelques jours, si la personne infectée n’est pas prise médicalement en charge à temps.             Interrogée par l’Associated Press, une source du ministère tunisien de la Santé publique, ayant requis l’anonymat, a confirmé l’information, précisant que les personnes atteintes ont été immédiatement prises en charge par les hôpitaux universitaires de ces régions où elles reçoivent actuellement les soins nécessaires.             « Nos services hospitaliers et nos laboratoires sont bien outillés pour traiter et circonscrire la maladie selon la sérologie appropriée », a assuré la même source selon laquelle aucun cas de décès n’a été enregistré.             « La situation est maîtrisée » dans la mesure où aucun nouveau cas n’a été signalé depuis plusieurs jours. Un comité de veille a été par ailleurs mis sur pied pour suivre la situation qui est « maîtrisée », selon les autorités.             Au demeurant, celles-ci affirment avoir procédé, à titre préventif, à une campagne de « démoustiquation » pour éliminer les foyers à risque.             Après leur passage sur la Tunisie, les oiseaux migrateurs en question, venus d’Afrique orientale, se sont dirigés vers l’Europe.   Associated Press  


Un médecin tunisien interviewé par TUNeZINE parle du virus du Nil occidental

Par : Omar Khayyam   TUNeZINE a interviewé en exclusivité un médecin exerçant dans la région du Sahel tunisien au sujet de la maladie du virus du Nil occidental qui avait déjà fait des victimes dans le gouvernorat de Monastir. Nous resterons en contact avec ce médecin, qui préfère garder l’anonymat, pour suivre l’évolution de cette situation qui préoccupe toute la population du Sahel. 1- Comment avez-vous eu connaissance de l’existence de la maladie du virus du Nil en Tunisie? Il y a quelques semaines, un de mes confrères de la région du Sahel me téléphone pour me demander si j’ai eu récemment des cas de méningite virale parmi mes patients. Cette affection ne courant pas les rues, j’ai manifesté mon étonnement quant à sa question. C’est ainsi qu’il m’a mis au courant de cette pathologie. Peu après, le ministère de la santé publique nous a mis au courant, à travers un communiqué, de cette épidémie (début septembre). 2- Avez-vous soigné des malades souffrant de cette maladie? Non, personnellement je n’ai pas eu à en traiter ici mais plusieurs confrères hospitaliers et libéraux du Sahel en ont eu. 3- Radio Monastir a-t-elle informé et mis en garde les habitants de la région du Sahel contre le virus du Nil? Tout à fait, j’ai su qu’il y a eu des mises en garde pour faire attention aux moustiques mais sans pour autant donner des précisions quant à la maladie, son danger et ses manifestations ou sur le nombre de personnes atteintes. Il y a eu, par exemple, des mises en garde des apiculteurs de la région pour qu’ils protègent leurs ruches en raison d’un épandage d’insecticides. 4- Quels conseils donneriez-vous aux Tunisiens en général et aux Sahéliens en particulier? Il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est se protéger contre les piqûres des moustiques en portant des manches longues et des pantalons, en installant des moustiquaires, en pulvérisant des insecticides, en évitant les eaux stagnantes, en s’enduisant de répulsifs si nécessaire. Car il n’y a pas de vaccin efficace ni de traitement à part un traitement symptomatique. Heureusement aussi que les autorités s’y sont prises à temps pour déverser des insecticides là où il faut. 5- Le dernier mot est à vous, Docteur… Il est inutile de se laisser aller à la panique. Il faut savoir que les cas les plus graves sont enregistrés chez les personnes âgées et c’est chez cette tranche d’âge qu’on enregistre le plus de cas mortels. Les enfants développent en général une maladie assez bénigne qui guérit pratiquement sans séquelles, sauf exception. Je déplore néanmoins le manque de transparence des autorités sanitaires qui gagneraient à mieux informer les citoyens. Figurez-vous que jusqu’à maintenant le conseil de l’ordre des médecins n’a pas été mis officiellement au courant de cette épidémie et que ses membres en ont eu vent de bouche à oreille, souvent suite aux questions de leurs patients qui ont de la famille au Sahel! Il en est de même pour les médecins libéraux qui auraient du être informés de la même façon que leurs confrères de la santé publique. Ca me rappelle que l’un de mes confrères libéraux faisait constamment la remarque que le nom du Ministère de la Santé Publique devrait changer en Ministère de la Santé tout court! (Propos recueillis par Omar Khayyâm le 30 septembre 2003) (Source : Forum Tunezine le 1er octobre 2003 à 04h24)


 

Championnat de Tunisie – Sanctions après des incidents lors d’un match

 AFP, le 30.09.2003 à 17h33             TUNIS, 30 sept (AFP) – Plusieurs sanctions ont été décidées à la  suite de troubles qui ont eu lieu dimanche lors de la rencontre de  la 6e journée du Championnat de Tunisie de football entre  l’Espérance Tunis et le Club Africain (0-0), a-t-on appris mardi de  source officielle à Tunis.             Des jets de pierre avaient été échangés pendant et après la  rencontre entre les supporteurs des deux équipes, provoquant des  dégâts matériels.             Le ministre tunisien de l’Intérieur, Hédi M’henni, le directeur  général de la sûreté nationale, les représentants de la Fédération  tunisienne et de la Ligue nationale de football non-amateur, réunis  lundi soir à Tunis, ont décidé d’engager des poursuites judiciaires  contre les fauteurs de troubles, de priver d’accès au stade pendant  cinq ans toute personne dont la participation aux troubles serait  établie et d’infliger une amende de 10.000 dinars (6900 euros) à  chacune des deux associations de supporteurs.             Il a également été décidé de faire disputer à huis clos les deux  prochaines rencontres qui opposeraient les deux équipes dans le  cadre du championnat, cette décision étant assortie du sursis,  d’infliger un blâme aux comités de supporteurs des deux clubs pour  avoir fait preuve de négligence dans l’encadrement du public sportif  et de faire supporter par les deux associations tous les frais de  réparation des dégâts occasionnés par les troubles.                    

 

Droit d’asile: mise en garde du HCR à l’UE Non à une liste de «pays sûrs»

 ATS, le 01.10.2003 à 12h26     Genève (ats) Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés  (HCR) a lancé mercredi une sévère mise en garde à l’Union  européenne (UE) dans le domaine du droit d’asile. L’ONU conteste  l’établissement d’une liste de pays considérés comme «sûrs».      Le HCR a fait part aux pays membres de l’UE de son «extrême  préoccupation» à la veille de la réunion du Conseil des affaires de  la justice et de l’intérieur qui aura lieu jeudi et vendredi à  Bruxelles, a indiqué l’agence de l’ONU dans un communiqué.      La réunion examinera deux notions différentes sur les «pays  sûrs»: premièrement, l’idée que le demandeur d’asile peut être  renvoyé dans un autre pays où il aurait pu présenter une demande –  le concept du «pays tiers sûr»; et, deuxièmement, la notion que  certains pays d’où proviennent les demandeurs d’asile sont sûrs, et  qu’on peut donc présumer qu’ils ne sont pas des réfugiés.   Manque de garanties      Le HCR est inquiet du fait que la directive sur les procédures  d’asile pourrait permettre l’établissement d’une liste de «pays  tiers sûrs». En raison du manque de garanties ou d’une terminologie  vague, ceci pourrait mener au renvoi sans appel des demandeurs  d’asile vers des pays où ils ne jouiraient d’aucune garantie quant  au traitement correct de leur demande d’asile.      Il pourrait s’agir des pays de transit, avec lesquels le  demandeur d’asile n’a aucun lien, ou même d’un pays où le demandeur  d’asile n’a jamais mis le pied. «Si ceci devait arriver, il  s’agirait nettement de se soustraire à ses responsabilités», a  déclaré Raymond Hall, directeur du bureau pour l’Europe du HCR, à  l’occasion de la réunion du comité exécutif de l’agence de l’ONU  cette semaine à Genève.      «Pire encore, si ceci se réalise sans l’accord du pays tiers,  des gens pourraient se trouver bloqués dans des aéroports, sans  possibilité d’accéder à aucun système d’asile, ou même aboutir au  renvoi des gens vers une situation dangereuse dans leur pays  d’origine», a-t-il ajouté.   Conditions à remplir      Dans une série de commentaires sur les projets des textes  juridiques, à présent sous examen à Bruxelles, le HCR a fait part  aux pays membres de l’UE de son point de vue selon lequel certaines  conditions doivent être remplies avant de transférer d’un pays à  l’autre la responsabilité d’un demandeur d’asile.      Tout d’abord, il ne peut s’agir d’une décision unilatérale: le  «pays tiers sûr» devrait être informé du transfert du demandeur  d’asile et accepter explicitement la responsabilité de l’examen de  la demande.      Le pays lui-même ne devrait pas être sûr seulement en théorie –  c’est-à-dire parce qu’il a signé la Convention relative aux  réfugiés de 1951 et possède un système d’asile national. Ce ce  système d’asile devrait fonctionner pleinement dans la pratique, ce  qui, souvent, n’est pas le cas.       L’appréciation du caractère sûr d’un pays tiers peut seulement  dépendre de l’analyse au cas par cas, et ne peut être déterminée  sur base de listes, affirme le HCR. La procédure qui détermine  quels sont les pays d’origine «sûrs» devrait être suffisamment  flexible pour prendre en compte aussi bien les changements soudains  que les changements graduels dans un pays d’origine donné.   (Source: www.edicom.ch, le 1er octobre 2003)

 KALIMA

Numéro 17 – septembre 2003 

العدد 17 سبتمبر 2003

Partie française

  • Bozoura Gandi : Le Togo, encore une dictature amie

لقسم العربي 

  •  رحيل إدوارد سعيد
  •  الحرقان داخل الوطن
  • وثاؤق
 

 
 

EDITORIAL

Un régime en délabrement face à une opposition essoufflée

Par : Sihem Bensedrine Cette rentrée politique n’est pas la plus aisée qu’ait vécu le régime de Ben Ali. La nature s’est mise de la partie pour lui compliquer la tâche, avec ces inondations qui ont sinistré la capitale à deux reprises charriant leur lot de morts, de sans-abris et de dégâts matériels touchant les couches les plus fragiles de la population. Par delà la tragédie humaine, cette catastrophe aura eu la vertu de mettre à nu les conséquences criminelles de la corruption et de la complaisance quant elles s’appliquent aux infrastructures et à l’urbanisme, aux domaines vitaux de la communauté. Ben Ali devra également faire face à une grogne sociale qui ne manquera pas de se manifester après les augmentations tous azimut des denrées de première nécessité, effectuées « en contrebande » cet été, conjugués au chômage endémique qui touche de plus en plus les franges les plus éduqués de la jeunesse.
L’année 2003 n’a pas été de tout repos pour le pouvoir qui a vu son édifice se fissurer et un début de course à la succession fébrile s’engager, à l’initiative de la propre femme du président, Leila Ben Ali. Celle-ci tente de  placer ses fidèles, déjà puissants dans l’appareil de la police, dans les structures du parti au pouvoir, le RCD. Elle s’affiche publiquement comme la first lady et s’insère dans le paysage politique officiel insidieusement. Une première dans l’histoire politique de la Tunisie, c’est elle qui a prononcé le traditionnel discours officiel de la présidence du 13 août, à l’occasion de la journée de la femme.
Le congrès du RCD de cet été sera l’occasion pour Ben Ali de clore l’épisode de la rumeur qui persiste à Tunis sur sa maladie – qui l’empêcherait de se maintenir dans sa charge – et de déclarer sa candidature pour les élections du printemps 2004. Une candidature qui n’a surpris personne, après la manipulation de la constitution opérée en mai 2002 et qui lui ouvre désormais les portes du palais de Carthage pour le restant de sa vie. En vérité, cette reprise en mains de l’initiative publique, pour dissiper ce climat d’incertitude néfaste aux affaires,  cache mal la fragilisation du pouvoir. C’est l’affaire Tlili qui va être le révélateur de ce délabrement interne. En septembre, Abderrahmane Tlili est limogé de son poste de PDG de l’Office des ports aériens, passé à tabac par un commando qui lui vole des documents confidentiels, puis déféré devant la justice et incarcéré pour corruption. Ce vieux compagnon de Ben Ali, en mission commandée dans l’opposition de décor où il crée un parti unioniste arabe ; chargé des missions délicates aux dernières présidentielles où il joue le rôle de concurrent de complaisance et qui partage avec Ben Ali non seulement ses soirées, mais quelques affaires juteuses, est sacrifié par son propre ami à l’autel de la sauvegarde du régime. Un remake d’un scénario désormais rodé. Souvenons-nous, trois ans en arrière, en septembre 2000, Ben Ali sacrifiait un autre fidèle, Ismail Sahbani, le SG de l’UGTT, qui avait réussi à maintenir en laisse la centrale syndicale et favorisé une paix sociale inespérée pour le pouvoir durant plus de 10 ans. Il subissait lui aussi le même sort et pour les mêmes motifs officiels, la corruption. Est-ce vraiment une frénésie de propreté qui saisit le pouvoir, souvent épinglé pour sa mal gouvernance et l‘absence de transparence dans la gestion des deniers publics par les institutions financières internationales ? Aucune personne de bon sens en Tunisie ne peut le croire. Les tenants et aboutissants de l’affaire Tlili restent à élucider. Une chose est sûre, ce révélateur ne trompe pas sur la mauvaise santé du régime. Une autre épreuve de la rentrée : La réunion du Conseil d’association UE-Tunisie, qui soulignait dans sa dernière déclaration en janvier 2002 : «  Nous restons préoccupés par l’absence de progrès dans certains domaines. Dans ce contexte, nous jugeons nécessaire de continuer à travailler au respect des droits de l’homme, notamment concernant la liberté d’expression, la liberté d’assemblée et d’association ainsi que la mise en œuvre effective des engagements que la Tunisie a pris par le biais de conventions internationales de l’ONU. » L’ouverture politique tarde à pointer le nez et la tactique du « step by step » mise en avant pour justifier le retard démocratique ne convainc plus. Bien sûr, la lutte contre le terrorisme aura encore une fois bon dos, mais les responsables tunisiens n’échapperont pas aux critiques sévères formulées à cette occasion par les ONG de droits humains. Des critiques qui ont fait la une des journaux à l’occasion de la réunion préparatoire du sommet mondial des sociétés de l’information (SMSI) qui se réunit à Genève en décembre prochain et dont la seconde phase se déroulera en principe à Tunis en 2005. Le SMSI a également suscité un tollé des ONG et focalisé l’attention sur ce pays d’accueil du sommet, qui s’illustre par la criminalisation de la navigation sur Internet et l’emprisonnement des internautes. Qu’on ne s’y trompe pas, l’arsenal répressif du pouvoir s’épuise, même s’il donne le sentiment d’être encore le maître des lieux en refusant d’amnistier les prisonniers politiques, en emprisonnant de jeunes internautes, en persécutant le journaliste Abdallah Zouari. Il trahit encore sa vulnérabilité lorsqu’il accuse de  « trafic de devises » la célèbre écrivaine Om Zied ou en persécutant ses fils, en guise de réponse à sa plume incisive qui use à merveille de la dérision et le met à nu avec humour. La résistance de la société civile se maintient tant bien que mal, même si elle manifeste des signes d’essoufflement et gagnerait à rénover ses méthodes de combat. En dépit de tout, 2004 sera l’année du sacre du roi, non pas que ce pouvoir aura réussi à redorer son blason auprès d’une opinion publique qu’il tient en respect par la matraque, mais faute d’une opposition de taille, capable de s’unir pour lui faire face au lieu de s’autodétruire par le jeu de la concurrence.
(Source : l’e-mag tunisien “Kalima” N° 17, Septembre 2003) Site : www.kalimatunisie.com


من ينقذ تونس من منقذ جديد؟

بقلم: أم زياد   تحوّلت شوارع تونس في المدّة الأخيرة إلى ما يشبه شوارع « شيكاغو » بما اشتهر عنها من عنف وتصفيّة حسابات مفيوزيّة « بالخنيفري » والضارب والمضروب، ولكن الضارب والمضروب في الوضع التونسي الحالي ليسا من المجرمين التقليديين الذين يطاردهم البوليس مع رجال الجهاز الدكتاتوري الذي طالما قام عليه هذا البوليس حارسا يقظا يحميه من هجمات « الشرذمة الضالة » التي لم تقبل بالخضوع للدكتاتوريّة البوليسيّة والتسليم بها كأمر واقع والتي كانت تحتكر الضربات البوليسيّة واللكم والركل والجروح والكدمات وغير ذلك من الأضرار البدنيّة التي تخلفها اللمسة البوليسيّة المشهور بها هذا العهد الجديد المشؤوم.   من مدّة غير بعيدة صارت « الشرذمة الضالة » من مناضلي الحريّات تقتسم مع بعض جلاّديها ضربات كبير الجلاّدين حتّى أنّه تحقق بينها وبين زعانف جلاّديها نوع غريب عجيب من التضامن والاشتراك في المحنة عبّرت عنه بعض البيانات التي تصدر هنا وهناك في مؤسسات المجتمع المدني منددة بالاعتداء على زيد أو عمرو من أركان النظام الذين دار عليهم النظام بعد طول العشرة وأكل الماء والملح وغيرهما من المأكولات الشهيّة الأخرى التي تقاسمها النظام بالأمس من مضروبيّة اليوم.   بعدما تناقلت وكالة « قالوا » وهي في تونس أكثر مصداقيّة من وكالة تونس أفريقيا للأنباء من أخبار تعرّض السيدين الهادي الجيلاني (كبير الأعراف) وسليم شيبوب (الصهر الرئاسي) للاعتداء بالعنف الشديد من طرف « مجاهيل » هاهو دور رموز « المعارضة الوطنيّة » يأتي في تلقّي الضرب المبرح المبني للمجهول وذلك بالاعتداء بالعنف الشديد الذي تمّ على شخص السيد عبد الرحمن التليلي بعد مدّة قصيرة من « تمتيعه » بالتقاعد من وظيفته كرئيس مدير عام لديوان المواني التونسيّة… وقد قيّدت القضيّة ضد مجاهيل.   غير أنّ المجاهيل الذين اعتدوا على التليلي لم يبقوا مجاهيل إلى هذا الحد فقد تعاقبت الأحداث سريعا لتكشف هويّاتهم والأيدي التي تحركهم: فمنع أحد نجليه من مغادرة البلاد التونسيّة وتفتيش بيت والدته واستدعاؤه للمثول أمام قاضي التحقيق يوم 2-9-2003 . كلّها مؤشرات تقول إنّ السيد عبد الرحمن التليلي حبيب الأمس صار مغضوبا عليه.   السيد التليلي أمين عام الاتحاد الديمقراطي الوحدوي المعروف بولائه المطلق واللامشروط للسلطة التونسيّة التي من المفروض أن يعارضها ولرئيسها السيد بن علي الذي تربطه به صداقة شخصيّة علاوة على « التعاطي السياسي » صار يضرب على قارعة الطريق ويجرّ أمام المحاكم لمساءلته فيما نجهله إلى حدّ الآن… فكيف يجب أن نقرأ هذا المعطى؟   أعتقد أنّه من غير الوجيه أن نلتفت الآن إلى المآخذ الحقيقيّة أو غير الحقيقيّة التي سيؤاخذ بها عبد الرحمن التليلي لأن ذلك يعني الوقوع في مصيدة السلطة التي تريد أن تلهي الرأي العام عن المأزق الخانق الذي تعيشه البلاد. بإلقائها بأحد حلفائها إلى أنياب الصحافة الفضائحيّة ومطاحن النقاش السياسي في بلادنا التي تهوى الدوران في الفراغ وهكذا تضرب عصفورين بحجر فتوهم بحرصها على تتبع « المفسدين » أيّا كانوا وربّما تتخلّص من حليف بات محرجا لها لأسباب بعضها معروف وبعضها غير معروف وقد نعرفه يوما أو لا نعرفه أبدا.   إنّ قضيّة التليلي يجب أن تلفت انتباهنا إلى أبعاد أخرى أكثر خطرا على البلاد ومنها:   البعد الأول: أن العنف الشوارعي في طريقه إلى أن يصبح مؤسسة حكوميّة –هذا إن لم يصر بعد- وأنّه عوّض نهائيّا الحوار بأصنافه النقابي والسياسي والحقوقي لإخماد أي صوت من أصوات الاحتجاج مهما كان يسيرا أمام سلطة لم تعد تطيق ظلّ أي معارض ولا حتّى ظلال أعوانها وشركائها وهذا يعني أننا أصبحنا حيال سلطة فاقدة لأيّ صفة من صفات السلطة السويّة ولم تعد لها إلاّ القبضة والعصا لتصفيّة خلافاتها مع المجتمع الذي من المفروض أن تسوسه بالحوار والتطبيق العادل للقانون… وسلطة مثل هذه هيّ سلطة شديدة الخطورة على سلامة المجتمع وقادرة بإعطائها المثل السيء أن تحوّل البلاد إلى « خنقة » يتآكل فيها الناس ويقتتلون بعد أن أصبحت تلك الوسيلة الوحيدة للاتصال بالحقوق أو تحقيق الغلبة… وهذا اسمه فوضى وهمجيّة بل هو أسوأ من الفوضى والهمجيّة لأن مصدره السلطة التي تبقى رغم كل فسادها ترفع شعار دولة القانون والمؤسسات مضيفة إلى معايبها المذكورة عيب الكذب والتزييف والتغرير بالمواطن والاستهتار بعقله.   أمّا البعد الخطير الثاني في هذه القضيّة فهو يتمثّل في أنّ العنف وتصفيّة الحسابات عبر الاهانات أو باستخدام القضاء كانت في هذه المرّة مسلطة على رجل يعدّ من أهمّ الركائز التي قام عليها نظام بن علي ناهيك أنّ التليلي كأغلب الأمناء العامين للأحزاب المعترف بها وربّما أكثر قد لعب دورا هاما في توفير ديكور تعدّدي لديكتاتوريّة بوليسيّة ارتكبت في كواليس هذا الديكور المزيّف أخطر التجاوزات في حق السياسة وحريّات الناس وأبسط حقوقهم. وضربت التونسيين بعصاها الغليظة  تحت غطاء التأييد المطلق وشهادات الزور التي أدلى بها التليلي كغيره من قادة الأحزاب السياسيّة الموالية للسلطة… والآن إذ انقلب السحر على الساحر. وضرب من كان يتستّر على ضرب غيره من أبناء بلده يجب ألاّ يلهمنا ما حدث الشماتة والتشفّي فيمن تواطئوا مع ضاربنا بل يجب أن ننبههم وخاصة من لم يضرب منهم بعد إلى أنّ هذا النظام لا أحباب له ولا أصدقاء ولا حلفاء. وأنّه إذا قرّبهم اليوم سيبعدهم في أوّل فرصة يرى فيها مصالحه مهددة وإذا ربّت على أكتافهم اليوم فلن يلبث إذا احتاج إلى كبش فداء منهم أن يلقي بهم بين فكّي الضارب « المجهول » ليدمي وجوههم ويكنس بهم الأرض وأنّه إذا أدناهم اليوم من رياض خيراته وامتيازاته وسمنهم فهو لن يتردد غدا وأمام أي طارئ طرأ في محاسبتهم على ما ربوّه من الشحم واللحم مخرجا لهم « الملفّات » التي ربّاها هيّ الأخرى وسمدها وسكت عليها وتجاهلها ليتذكّرها فجأة وبقدرة قادر اسمه تشبّث السلطة بالبقاء وعلى حساب أيّ كان ولعلّه من المفيد ونحن بهذا الصدد أن نهمس في آذان الآخرين أولئك السياسيين المعتدلين المتزنين أنصار الحوار مع السلطة وتحقيق « المكاسب » تدريجيّا… أن ما وقع ماضيا ويقع اليوم يدلّ على أن هذه السلطة لا تحاور ولا يرجى معها تحقيق مكاسب مهما قلّت بل هيّ تدجّن وترشو لتغدر وتعاقب من دجّنته وتحاسبه على الرشوة التي أعطته. وقد تعاقب من يقف منها هذا الموقف ولكّنه لن يكون عقابا كالذي تلحقه باتباعها… فانظروا أيّها السياسيون ماهوّ أشرف لكم وأضمن لنظافة سجلّكم السياسي والأخلاقي باعتبارهما رأس مال قد يتاح لكم استثماره في المستقبل.   بقي البعد الثالث لهذه القضيّة وهو دلالتها إضافة إلى غيرها من السوابق والمؤشرات على أننا حيال نظام دكتاتوري يفقد تماسكه يوما بعد يوم ويضيع منه توازنه وشرع بعضه في أكل بعضه وكثر نقضه في يومه لما كان غزله في أمسه وهذا الواقع يذكّرنا قليلا –بل كثيرا- بأواخر الثمانينات وما ميّزها من تدخل غير المؤهلين في الشأن السياسي وثقافة التآمر وتعدد الكتل المتصارعة على الخلافة ويضاف إلى هذا ما تميّز  به الواقع الحالي من استشراء الفساد… إنّ كل هذه توابل لطبخة كريهة قد تفوح بها قدر بلادنا في وقت أقرب ممّا نتصوّر. ولا اتصوّر –حسب رأيي المتواضع- أن يحدث انفجار في الشارع فالانفجار لا يأتي إلاّ إذا سدّت المنافذ تماما وشعبنا الكريم لا تسدّ أمامه المنافذ تماما لأنّه من أكثر الشعوب براعة في استخدام الـsystème D ويستطيع أن يعيش بفضله قرنا آخر على الأقل… إنّ ما أتوقّعه وأخشاه في نفس الوقت هو أن تصبح تونس قريبا في حاجة إلى عهد جديد آخر يأتي به إليها « منقذ » آخر.. لن تنقذها منه « لا المعارضة الإسلاميّة التي تعتبر حادثة سقيفة بني ساعدة اجتماعا انتخابيّا ديمقراطيّا حقق التداول السلمي على السلطة ولا اليسار المتداعي الذي يفعل مثل جحا فيضرب الحمار المقيّد ويترك الحمار الطليق يعيث في الرزق ولا العروبيون الذين انتهى اجتهادهم إلى حتميّة الاختيار بين الطاعون والكوليريا وتفضيل المقابر الجماعيّة الصدّاميّة على المجازر البوشيّة ولا معارضة الصالونات والاجتماعات في مقرّات أفضل منها قنن الدجاج لتحقيق مكاسب سياسيّة لا وجود لها إلاّ في خيالهم… ولا حفنة المعارضين الصدّاميين والكتّاب الصارخين في الفراغ ومناضلي الحريّات الانتحاريين الذين ينفر منهم « الأصدقاء » قبل الأعداء… لأنهم الصوت الأصدق والرأي المؤهّل حقّا لإنقاذ تونس من منقذ جديد… ولكن « لا رأي لمن لا يطاع » … وهذه قالها علي بن أبي طالب الذي لم ير في اجتماع سقيفة بني ساعدة اجتماعا ديمقراطيّا.   (المصدر: مجلة كلمة الألكترونية، العدد 17 لشهر سبتمبر 2003)   


كلمة أم زياد

هل التليلي قضية وطنية؟

   

قبل أشهر قليلة من الآن رفعت ضد عبد الرحمن التليلي الأمين العام للاتحاد الديمقراطي الوحدوي قضية فساد. حفظها القضاء و رفض نشرها في آجال قياسية. و الآن ينشط نفس القضاء في آجال قياسية أيضا ليسائل نفس الشخص في تهم مشابهة للتهم التي وجّهت إليه في القضية الأولى المرفوضة. وبعد أن نتجاوز الدلالات الباعثة على القلق في ازدواجية موقف القضاء من القضيتين، فإنّنا نلاحظ بقلق أيضا ما أثارته قضية التليلي في صفوف بعض من الرأي العام السياسي من ضجة وردود فعل تراوحت بين استنكار العنف الواقع على هذا الرجل من باب الإنسانية وبين التشفي فيه بسبب موالاته للسلطة وهو رئيس حزب معارض وبسبب ما أشيع عنه من الإثراء الفاحش بطرق غير مشروعة. ومبعث القلق من ردود الفعل هذه هو دلالتها مرّة أخرى على أنّ بعض الناس في تونس ما يزالون يخطئون مرماهم وغير دقيقين في تحديد أهدافهم ذات الأولوية. فمحاكمة التليلي لن تكون كما قد يتوهّمون أو بالأحرى كما تريد السلطة أن توهمهم دليلا على أنّ هذه السلطة التي ترعى الفساد في أعلى مستوى هي التي ستحارب الفساد وتشنّ عليه حملة من حملات الأيادي النظيفة. وأغلب الظنّ أنّ التليلي – حتى ولو تورّط في الفساد كما يشاع – سيكون مجرّد كبش فداء وطعم يلقى إلى المتحمّسين للقضاء على دابر الفساد في تونس ويفترض فيه أن يجعل من محنة التليلي قضية « وطنية » تقيم الدليل على صلاح السلطة ومحاربتها الفساد و »تضحيتها » في سبيل تلك الغاية النبيلة حتى بأقرب أصدقائها. إذا كانت لتنين الفساد في تونس رؤوس كثيرة فلنعلم أنّ التليلي حتى وإن ثبت فساده لن يكون من الرؤوس التي يجب البداية بها. وإذا كانت السلطة قد تابت عن رعاية الفساد وقرّرت مقاومته فإنّه سيكون عليها البداية بما حولها ومن حولها مباشرة. ولكنّها لن تفعل شيئا من ذلك لأنّه يعني انتحارها.   (المصدر: مجلة كلمة الألكترونية، العدد 17 لشهر سبتمبر 2003)   


أضواء على الأنباء

إضاءة أمّ زياد

   

أحذروا التلقيب يرحمكم الله

ياسر عرفات – شدّ الله أزره – معروف بشيئين كريهين : كثرة التقبيل والولوع بالتلقيب. فحسني مبارك عنده هو الرئيس المبارك و زين العابدين بن علي عنده هو زين العرب… « زعيم » عربي آخر سار على خطى عرفات في الولوع بالتلقيب لا في النضالية والثبات على المبدأ وهو عبد الرحمن التليلي أمين عام الاتحاد الديمقراطي الوحدوي في تونس الذي لقّب مؤخّرا « منافسه » السابق في الانتخابات الرئاسية بزين الرائدين. لا نريد أن نقع في التطيّر ولكنّ أليس من غريب الصدف أن يكون مصير هذين المولعين بالتلقيب مصيرا متشابها… فعرفات قد ضربت مقاطعته و حوصر داخلها وهاهو مهدّد بالطرد من بلده. والتليلي قد ضرب هو شخصيا وفُتّش بيته وبيت والدته وحتى مقرات بعض شركاته وهاهو دخل السجن الحقيقي مؤخّرا ولعلّه الآن يتمنّى الخروج من بلده… خلاصة القول أن التلقيب فعل مذموم ومشؤوم خاصة إذا ما كانت الألقاب في غير موضوعها. وننتهز هذه الفرصة لنحذّر منه بقية زعماء الأحزاب « الوطنية »… صحيح أنّ ميدالية التعدّدية (وهي أيضا لقب) التي أسندها السيد بوشيحة إلى رئيس يكره رائحة التعدّدية قد مرّت بسلام… ولكنّ ما كلّ مرّة تسلم الجرة يا « سي محمد يا بوشيحة » !  

الصحافة القضاء… المبرم

كعادتها في تصيّد البقرات « الطايحة » انقضت صحافة الزمن الرديء في تونس على السيد عبد الرحمن التليلي الذي تمّ اعتقاله مؤخّرا لتقيم محاكمته على صفحاتها وتدينه قبل أن ينبس القضاء فيه ببنت شفّة… فقد ردّدت كلّ من جرائم « الشروق » و »الصباح » و »لابريس » بصوت واحد لا يخفى مصدره حتى على أبله البلهاء أنّ إدانة التليلي بالتدليس ومسك المدلّس ثابتة. التساؤل المنطقي الذي يخطر على الأذهان حيال هذه « الحالة الحليلة » هو : هل طالع القضاة المكلّفون بالقضية هذه الجرائد الجرائم ؟ وما الذي ينوون فعله أمام تدخّل « السلطة الرابعة » في أمور يجب أن لا تتعدّى سلطتهم في الوقت الحاضر ؟ إنّنا ننتظر… وسيطول انتظارنا إلى أن يزهر الملح !  

القضية سياسية… وإن أجرم المتهم

كثرت التساؤلات – على إثر اعتقال السيد عبد الرحمن التليلي – حول طبيعة القضية التي رفعت ضدّه. ولئن وجد قسم من الرأي العام يجرّم التليلي… وحتى يتشفى فيه، فإنّ ذلك لا يمنع من تصنيف هذه القضية ضمن القضايا السياسية. فالسيد التليلي الذي لم تثبت في حقّه إلى الآن أية تهمة من التهم الموجّهة إليه عومل كمغضوب عليه سياسيا كما يدلّ على ذلك السيناريو الذي سبق إيقافه من تعرّض للضرب « السياسي » المعروف بأنّه صار عندنا منذ مدّة الطريقة الوحيدة للحوار السياسي وهذا ما لا يقع في العادة لسائر المتهمين في قضايا الحقّ العام ! إنّ قسما كبيرا من مناضلي الوحدوي يؤكدون على أنّ القضية – و إن كانت سياسية – فهي غير مرتبطة بمواقف حزبه التي كانت دائما مواقف « متزنة » وليس من شأنها أن تغضب السلطة…   القاضي والسجان بناء على طلب من السيد عبد الرحمن التليلي أعلن الأستاذ محمد المختار الجلالي عن نيابته عنه في القضية المرفوعة في شأنه… وحصل المحامي في هذا الإطار على إذن من قاضي التحقيق لزيارة السيد التليلي بالسجن المدني بتونس يوم السبت 20 سبتمبر الحالي… غير أنّه منع من زيارته من قبل حراس السجن بتعلّة أن التليلي لا يزوره إلاّ ثلاثة محامين ليس الجلالي من ضمنهم! ! ! وأمام احتجاج المحامي على هذا التعدّي على حقّ الدفاع وعلى استخفاف إدارة السجن بكلمة القضاء المخوّل الوحيد للسماح بالزيارة أو منعها جوبه الجلالي بالردّ التقليدي… « إنّها التعليمات »… هذا أيضا يؤكّد أن القضية سياسية  وهذا ما يبعث على القلق على مصير التليلي الذي ستحدّده إرادة السلطة التنفيذية أكثر ممّا يحدّده قضاء مستقلّ.  

تونس تحت الماء

مؤخّرا وبعد جفاف جعلنا نخشى على اقتصاد البلاد ومخزونها المائي نزل الغيث النافع بغزارة جعلته ضارا في المناطق المحيطة بالعاصمة مثل أريانة وقصر السعيد ومنّوبة وقد كان من مخلّفات هذه الفيضانات انقطاع الطرق وهدم المنازل وغرق منازل أخرى ومحلات تجارية ممّا أضطرّ أهلها إلى الرحيل عنها وسبّب لهم خسائر جسيمة في المكتسبات والبضائع. وقد وقعت جراء هذه الفيضانات خسائر في الأرواح أعلنت السلط – في هذه المرّة – عن وقوعها. إذا كان الفيضان أو الجفاف من قضاء الله وتقلّبات الطبيعة فإنّ غير الطبيعي أن تغرق العاصمة بالتحديد في كلّ مرّة ينزل فيها المطر بغزارة والسبب في ذلك يرجع حصرا إلى هشاشة البنية التحتية وضيق صدر القنوات المستعملة التي تزفر في وجوهنا صيفا أنفاسها الكريهة وتعجز خريفا وشتاء عن بلع ما تجود به السماء من مياه فتغرق وتغرقنا معها في خليط فظيع من الماء والوحل والفضلات… هذا في حين نرى على امتداد السنة أشغال الحفر والردم والمدّ والقلع وهذا يعني صرف فلوس كثيرة. والسؤال هنا هو لماذا لا تأتي هذه الفلوس الكثيرة بنتائج وتحمي الناس من الفيضان والبيئة من التلوّث؟ … أم ترى بالوعات أخرى – غير مسدودة – هي التي تبلع الفلوس وتدع التونسيين يدفعون من أنفسهم ومن أموالهم ثمن كلّ مطر تجود به السماء ؟  

الفيضان واحد ومكاييل النجدة عديدة

في يوم الخميس 18 سبتمبر وعلى امتداد الأيام التي تلته نشطت وسائل التدخّل من جرافات ومضخات وشاحنات لتضخّ المياه المتجمّعة وتنظّف الطرقات وترفع الأوحال من أحياء المنازه والمنارات وما شابهها في حين بقيت الحال على صعوباتها في أحياء أخرى ومن أكثرها تضرّرا حيّ قصر السعيد2 الذي لحقت الأضرار الجسيمة سكانه ومنهم من ماتوا وطرقاته المعبّدة التي اقتلعت المياه ألواحا هائلة منها ونشرتها كالأشلاء. سكان هذا الحي (قصر السعيد 2) بالذات شعروا بكثير من الغبن لما لاحظوه من تجاهل السلط لهم وتصاممها عن صرخاتهم المستنجدة. ولكنّهم خافوا من التعبير عن احتجاجهم كخوف التونسيون جميعا من التعبير عن أي شيء. ما يمكن استخلاصه – بأسف – من هذا الواقع هو ألاّ خير يرجى من بلاد تدار أمورها بالغشّ في البناء و الصفقات المشبوهة وتصرف فيها الأموال الطائلة لعبادة الشخص ومراقبة معارضيه ومنتقديه… ويخاف أهله السلطة الظالمة أكثر ممّا يخافون الجوائح الطبيعية.  

الثروة العربية القادمة

 تناقلت وسائل الإعلام في العالم المكتوبة والمسموعة والمرئية نبأ ظهور بدعة تجارية جديدة في إسبانيا تتمثل في فتح محلات لبيع النوم تستهدف زبائن من الموظّفين ورجال الأعمال والعمال والحرفيين الذين يحتاجون إلى نومة القيلولة ويحرمون منها بسبب عملهم وسط المدن الكبرى بعيدا عن محال سكناهم التي لا يستطيعون العودة إليها إلاّ في المساء. هذه المحلات هي عبارة عن قاعات تمّ عزلها عن الضجيج بوسائل تقنية معينة ويتوفّر فيها متكآت معدّة للغرض وأعوان يقومون بتدليك الزبائن لإعانتهم على الاسترخاء. إذا كتب النجاح لهذه المتاجر الجديدة فإنّ ذلك سيكون بشرى خير للبلاد العربية بعد نضوب الثروة البترولية لأن النوم سيكون هو الثروة الجديدة التي نصدّرها إلى العالم بما أنّ العالم العربي لا يحتاج في بيع النوم أي تجهيزات خاصة فهو عبارة عن محل عملاق يتوفّر فيه النوم بما فيه نوم القلوب والعزائم.  

يوم بلا صحافة

 كردّ فعل على التعطيلات التي تضعها السلط الجزائرية أمام حرية الصحافة شنّت الصحف الجزائرية المستقلّة يوم الاثنين 22 سبتمبر 2003 إضرابا عن الكتابة والنشر سمّي « يوم بلا صحافة » وهذا لايمكن أن يتمّ بالصحافيين وحدهم بل يلزمه انخراط أصحاب الصحف في هذه الحركة. متى « سيسترجل » المسؤولون عن الصحف التونسية « المستقلة » عشر هذا القدر ؟؟؟   (المصدر: مجلة كلمة الألكترونية، العدد 17 لشهر سبتمبر 2003) 


 

 

Le Résistant

Mensuel tunisien d’information et d’analyse politique

 

Editorial :

Au profit de qui joue le pourrissement ? S. Karker

Z. Yahyaoui chez sa famille                      S. Yahyaoui

Informations commentées     Rédaction

Réponse au communiqué de la LTDH     S. Karker

Troisième opposition et opposition…      S. Karker

Le Comble                                                  F. Jerbi

Pas d’orchidées pour Miss…                    Darbali

Inondations : Qui paiera la facture ?      N. Bahloul

Où allons-nous Messieurs les…               TIZ

Ici tout est calme, mais ça risque…         Citoyen ano

Les pays en développement réclament..   B. Starn

Les occupants de l’Irak soupçonnés…     R. Fisk

Un mystère que les Etats-Unis ne…          R. Fisk

 

http://www.elmounaadil.ifrance.com/elmounaadil/

elmounaadil@libertysurf.fr

 

Numéro 21                        septembre 2003

 

Editorial :

Au profit de qui joue  le pourrissement ?

 

 

 par Salah Karker  

 

            Pas le moindre changement, de la part de personne, dans le pays. Le régime continue sa répression sauvage contre tout ce qui bouge, tout en faisant la sourde oreille. On dirait un très vieux Monsieur très méchant, mais encore en très bonne santé, qui passe l’hiver de sa vie très paisiblement !!!

            L’opposition, comme toujours, trop divisée, très faible, n’a aucun pouvoir d’initiative, par manque de confiance en elle-même, par manque de motivation, de vigueur et de courage. Elle souffre aussi d’un manque horrible de soutien populaire. Le peuple, lui aussi, reste sous l’effet de la peur, incapable de faire quoi que ce soit. Chacun attend que l’initiative vienne de la part des autre. Chacun se sent très faible pour faire quoi que ce soit, parce que chacun se sent seul devant l’injustice et la répression du régime. Le peuple est encore atomisé, il est encore un ensemble d’individu, chacun est séparé matériellement et moralement des autres. La volonté collective n’existe pas encore chez nous.

            Alors que tout ce qui nous entoure dans la région est en changement continu sur tous les niveaux. Dans notre pays, nous vivons tous, régime et opposition, dans l’immobilisme et le vide.

            En Algérie, les prisonniers islamistes sont relâchés, des élections présidentielles et parlementaires semi démocratiques se préparent dans un climat assez tendu entre les différents protagonistes. Toute la société algérienne, du coté du régime en place comme du coté de l’opposition, a l’air de bouger. La réaction, de l’ensemble de la société civile algérienne contre la tentation de museler les médias indépendants par le régime, a été très forte. Bref, la société algérienne est une société politiquement vivante.

            Encore, un peu plus loin, au Maroc, la vie politique est encore meilleure. Malgré que le pays a été secoué ces derniers temps par des événements regrettables et condamnables, la vie politique a gardé sa vigueur, son pluralisme et son dynamique équilibre. Une bonne partie des islamistes est intégrée dans le jeu démocratique, malgré les mauvais conseils de l’Europe et des Américains. La démocratie, au Maroc, continue de frayer son chemin et d’avancer à des pas sûrs. La société marocaine, elle aussi, est une société, politiquement, en vie et dynamique même.

            La Mauritanie, qu’on a pas l’habitude d’entendre parler d’elle, elle aussi, ces derniers temps a fait bien parler d’elle. Le régime a libéré les prisonniers politiques. Leur leader est actuellement une figure de premier plan, incontournable dans le pays. La Mauritanie, elle-même, vient d’inaugurer sa première expérience démocratique.

            L’Egypte ou la Chine du monde arabe, vient d’annuler certaines mesures d’exception pour ramollir la vie politique. Une page d’une vraie guerre civile, entre le régime et la Jama’a islamia, qui a coûté la vie à plusieurs milliers de victimes de tous les bords, vient d’être tournée par la libération du chef de la Jama’a. L’Egypte, elle aussi, loin de se transformer en paradis de la démocratie, est loin, non plus, de vivre l’immobilisme politique dictatorial, à la stalinienne comme à la tunisienne.

            Le dictateur de Carthage n’a voulu rien comprendre de tous ces changements dans la région. Il vit encore un peu plus d’un quart de siècle en arrière. Il continue bel est bien, contre vent et tempête, à mener sa sale guerre d’éradication de l’Islam et des islamistes dans le pays. Presque un millier de prisonniers d’opinion continuent à moisir et à subir la mort lente dans les prisons. En même temps, ses 130.000 policiers continuent à courir derrière les jeunes filles et femmes fragiles, porteuses du voile, leur interdisant études et travail et même le simple déplacement dans la rue. C’est pour rester fidèle à son anti-Islam et anti-islamisme, que le dictateur mène sa sale croisade qui a rongé complètement notre société et l’a réduit à l’immobilisme. C’est pour plaire aussi cette fois-ci au fameux trio qui lui as demandé secours contre le redoutable voile qui a fait peur à cette célèbre et bizarre association de femmes démocrates, à la section tunisienne d’Amnesty international et surtout au fameux défenseur des droits de l’homme, Maître Mokhtar Trifi, président de la Ligue tunisienne des droit de l’homme !!! Ce n’est pas seulement dans la tête de ZABA que ça ne pas, c’est surtout dans la tête de ces pseudos opposants du genre de Maître Trifi que ça ne va pas non plus. Maître Trifi doit démissionner pour préserver la Ligue, sinon, il n’y a plus de Ligue de droit de l’homme en Tunisie. C’est à l’Association Internationale pour le Soutien des Prisonniers Politiques (AISPP) d’assumer ses responsabilités et de lui prendre la relève.

            Tout en continuant cette injuste croisade, la corruption dans les sphères de ceux qui gouvernent et leurs proches, continue de faire rage. L’économie du pays est laissée par eux, la peau sur les os. Malgré ça, cette bande de minables voleurs trouve toujours de quoi voler encore et encore. A coté de la corruption, la délinquance a battu tous les records, le crime à main armée s’est banalisé et se pratique pour les raisons le plus futiles. Les 130.000 policiers ne sont utiles que pour courir derrière les femmes qui portent le voile, les jeunes gens qui font la prière le matin de bonne heure dans les mosquées et derrière tous ceux accusés d’islamisme ou d’hostilité au régime. Les procès politiques restent une monnaie courante dans le pays et moyen pour continuer à intimider le peuple.

            Les dernières inondations, dans le pays, ont bien démontré que l’Etat n’est d’aucune utilité pour secourir le citoyen. Les 130.000 policiers, les dizaines de milliers de garde national, les sapeurs pompiers et même l’armée, tous ont été incapables de secourir même les habitants des quartiers chics de la capitale.

            La faillite est totale et sur tous les niveaux !!!

            Rien à l’exception du pourrissement n’avance dans le pays. Mais au profit de qui joue le pourrissement de la situation dans le pays ? Va-t-il permettre la longévité du régime, faute d’une opposition capable de secouer le régime jusqu’à le faire chuter ?  Ou contraire, ce pourrissement va-t-il aider à la désintégration du régime et à son rongement de l’intérieur, puis à son implosion.

            Pour le moment, tout le monde sont des spectateurs dans un match où les joueurs sont tous absents ou presque. Même l’opposition, au lieu d’agir, somnolente, elle se contente de regarder et d’attendre à ce que le pourrissement fasse son effet… !!!  Dans cette situation déplorable, même si le régime succombe à sa vieillesse et faiblesse, le problème de la Tunisie ne se résoudra pas.

            C’est pour cette raison, que je me trouve obligé, encore une fois, de lancer un vibrant appel à toutes les bonnes consciences dans le pays, pour serrer la ceinture, doubler d’effort, en se rapprochant les uns des autres dans le but de constituer un front commun fort pour faire face à l’état de délabrement total où se trouve, actuellement, le pays.               

 

                                                                                                            Salah Karker

                                                                                                               30/09/2003

 
 

Informations commentées

 

Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme Tunis, le 06 septembre 2003 Communiqué (traduit de l’arabe)

 

La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, ainsi que les différentes composantes des forces démocratiques et nationales ont été surprises par le nombre d’ articles et communiqués publiés sur le réseau Internet réagissant violemment au communiqué daté du 13 août 2003 et signé par la LTDH, l’ATFD et la Section Tunisienne d’Amnistie Internationale à l’occasion de la commémoration du 47ième anniversaire de la promulgation du code tunisien du statut personnel.

Ces articles et ces communiqués médiocres et de bas niveau vont jusqu’à atteindre l’ignominie et la diffamation des militantes et militants des droits humains et dénigrant des personnalités nationales en les traitant d’hérétiques et de traîtres tentant de manipuler ainsi l’opinion publique contre ceux qui ne partagent pas leurs idées et calomniant les associations signataires du cummuniqué.

La LTDH qui a pour principe de défendre le droit à la différence et à la liberté d’expression considère qu’autant il est du droit de toute personne de critiquer ses positions et de défendre ses propres opinions, refuse catégoriquement que l’on s’écarte des règles du débat constructif et qu’on use de méthodes méprisables, contraires aux principes élevés que nécessite la culture des droits humains.

La LTDH exprime son indignation devant le niveau abject par lequel se sont distinguées les réponses et réactions au communiqué du 13 août visant et diffament de façon ignoble des militantes féministes leur consacrant un vocabulaire bien particulier.

La LTDH condamne également les atteintes contre les personnalités et militants des droits humains, femmes et hommes, de la part des auteurs de ces articles et communiqués qui font appel à la diffamation et au discrédit.

La LTDH considère que cette campagne diffamatoire a touché les institutions de la société civile connues pour leur militantisme et leur combat pour les libertés et l’égalité.

Pour le Comité Directeur

Le Président

Mokhtar Trifi

 

Réponse au communiqué ci-dessus :

La légitimité doit être redéfinie à tous les niveaux dans le pays.

 

Tout en attendant que la ligue reconnaisse son erreur, rectifie son tir et change de président, j’étais surpris par sa persistance dans l’erreur, au moment même où des dizaines de milliers de femmes tunisiennes sont en train d’endurer les pires des répressions et des représailles, dues essentiellement au communiqué tripartite du 13 août 2003 qui a balancé la montée du voile de la femme auprès du dictateur. N’oublions pas que le trio a demandé au dictateur de Carthage de venir en secours pour qu’il mette fin à cette montée dans le port de la femme tunisienne du voile, chose qui n’a pas trop tardé à se produire !!!

Messieurs, cessez de tromper le peuple tunisien par vos méthodes et votre discours, mensongers. Nous ne sommes pas opposés à votre fameux communiqué parce qu’il a voulu célébrer le 47ième anniversaire de la promulgation du code du statut personnel, mais parce que vous vous êtes opposés farouchement au port du voile par la femme tunisienne et parce que vous avez attaqué publiquement et dans toute la clarté à la culture et aux traditions, musulmanes, qui ne sont rien d’autre que la culture et les traditions du peuple tunisien qui, par votre communiqué, vous l’avez méprisé et humilié.

Quant au code du statut personnel, promulgué depuis 47ans, sachez Messieurs que vous n’êtes ni les seuls ni les premiers, à le défendre et à fêter son anniversaire. Nous sommes aussi bien que vous rattachés à ce code, sinon plus et plus honnêtement et fidèlement à notre culture et notre identité. A cette occasion précise, et pour votre information, vous pouvez vous référer au chapitre débattant de la femme tunisienne dans notre programme culturel et politique. Pour nous, nous allons pousser encore plus loin le code du statut personnel en Tunisie. Sachez que pour nous, la femme aussi bien que l’homme, est un Etre humain qui est honoré par le Grand Islam que nous sommes très chanceux et très fiers de lui appartenir et à ses grandes valeurs. La femme, pour nous, n’est pas une marchandise, ni un décore, ni un produit commercial très attirant à exhiber et à troquer. La femme est un Etre humain, elle est le pilier de toute la société, capable et ayant le droit d’accéder à tous les postes, sans exception dans la vie société. Alors Messieurs cessez-nous SVP vos surenchères gratuites.

Messieurs, nous n’avons pas des leçons de morale à apprendre de la part de personne, surtout, lorsqu’il s’agit, de personnes qui croient très peu à la morale et à la bonne éducation dans leur vie personnelle de tous les jours, sans parler des toutes les nuits…, et dans la vie de la société, toute entière. A cette occasion, je trouve très bizarre, qu’on se hasarde de lancer des pierres sur les maisons des autres, tout en ayant soi-même une maison en verre très fragile !!!

Messieurs vous avez l’air de parler d’un ton solennel, en vous accordant, peut être gratuitement, le titre de personnalités nationales !!! Cessez-nous SVP cette rigolade, et cessez d’utiliser avec nous ce genre de discours périmé. Ceux sont des vraies personnalités nationales, cette fois-ci, plus légitimes, plus crédibles, qui sont, en train, de vous adresser la parole et de l’adresser au peuple. Alors, essayez SVP, d’être plus corrects et plus sérieux, que vous le faites maintenant. Nous savons très bien que vous vous considérez, d’une façon irresponsable, comme les tuteurs autoproclamés, n’acceptant ni reproches ni critiques ni opposition, dans une société tunisienne, que vous considérez, comme la considère votre allié le régime pourri d’ailleurs, comme une société d’orphelins… C’est bizarre que d’avoir cette mentalité humiliante. Réveillez-vous Messieurs, cette ère est révolue, la société tunisienne est plus mûre que vous la croyez, et elle sait très bien à qui elle accorde sa confiance. Regardez un peu aux alentours de nous vous allez bien le comprendre…

Messieurs, vous vous êtes permis de parler aux noms de toutes « les composantes démocratiques et nationales dans le pays » !!! Félicitations pour le plébiscite fallacieux, pouvez-vous nous les citer toutes ces différentes composantes démocratiques et nationales ? Sinon, prière de respecter vos limites. Personne dans le pays ne vous a chargé de rien.

Maître Trifi, vous persistez toujours dans l’erreur. Vous avez bien choisi votre camp, c’est votre plein droit, bien sûr. Vous avez choisi de vous opposer à l’écrasante majorité de la femme tunisienne, de la balancer auprès du dictateur, pour défendre une faible minorité qui n’a aucune représentativité dans le pays. Vous avez choisi de déclarer votre hostilité à la religion, à la culture, et à la morale, qui guide le peuple tunisien. Vous avez l’entière liberté de faire et d’agir, comme vous voulez. Seulement, accordez-nous le droit d’agir en conséquence, chose qui nous appartient de plein droit d’ailleurs.

Maître Trifi, vous êtes avocat, je ne le suis pas. Seulement, je vais essayer de défendre, de mon mieux, la cause juste du peuple, avec toute sincérité et transparence, devant le tribunal du peuple lui-même et je m’inclinerai devant son verdict final.

Alors et par voie de conséquence, je lance un vibrant appel solennel au peuple tunisien de boycotter la « Ligue tunisienne des droits de l’homme », tant qu’elle persiste dans l’erreur, maintienne ses déclarations contre le port du voile et contre la culture et les traditions musulmanes et ne se dissocie pas des position du président de son comité directeur, Maître Mokhtar Trifi. Rappelons qu’il est demandé de ladite Ligue de s’excuser auprès du peuple tunisien pour sa signature du communiqué du 13 août 2003, de révoquer le président de son comité directeur, Maître Trifi,  et d’élire un nouveau président. Avant que ces revendications ne soient pas respectées, la ligue doit être considérée comme inexistante dans le pays.

 
(Surce: le Résistant Numéro 21 septembre 2003)

 

Est-ce que vous refusez le sacré et vous demandez de le substituer par vos amis pour devenir au dessus de la critique?!

Par : Sayyid Ferjani

 

Suite au dernier communiqué de la LTDH paru aujourd'hui (30 septembre 2003) à Tunisnews, je

suis obligé de reproduire l'un des articles  en question (lire ci-dessous).

 

Il est à noter que l'expression de l'attaque virulente de la part  de M. Trifi au nom de la LTDH contre ses critiques est très étrange, puisque l'expression de la différence ou de la critique est un droit inaliénable que tout le monde est en train de militer pour l'avoir en Tunisie et ailleurs et surtout par les défenseurs des droits de l'homme.

 

D'autre part, dans le communiqué du 13 Août 2003, il s'est permis d'attaquer ou à critiquer (selon les interprétations) les traditions sacrées de l'Islam, et quoique selon plusieurs c'est un droit considéré inaliénable pour lui et les femmes démocrates ou même de la gauche éradicatrice Tunisienne, mais à la seule condition qu'ils/elles ne sont pas en train de substituer le sacré chez les musulmans par leur égocentrisme devenu le plus sacré pour eux: en se révoltant contre ceux/celles qui refusent d'accepter l'instrumentalisation des principes des droits de l'homme en faveur des intérêts personnels et groupusculaires "des soi-disant défenseurs des droits de l'homme".

 

De ce fait je voudrais que vous me répondiez aux questions suivantes:

 

- Est-ce que vous êtes les sacrés modernes substituant les personnalités religieuses sacrées de l'Islam ou des autres religions?

 

- Est-ce que la critique est acceptable seulement lorsqu'elle est anti-islamique en Tunisie ou en Europe?

- Comment parlez-vous de la liberté d'expression, alors que vous refusez le droit des autres d'interpréter ou même d'attaquer des idées considérées (à tort ou à raison) par une large frange de l’opinion comme incitant à la haine contre les musulmans traditionnels et au mépris des valeurs de leur religion?

 

- Comment vous vous permettez d'exprimer des points de vue perçues par une bonne partie des tunisiens comme étant contre l'esprit du respect des croyances  des autres, et sont même diffamatoires contre le choix de certaines filles ou femmes ayant choisi de porter le voile et qui ont été l'objet d'une incitation de l'état policier en Tunisie de mettre fin au port du voile, ce qui

est bien évidemment un appel à utiliser la force par la police contre ce choix individuel (et puis c'est ce qui s’est passé exactement 4 semaines seulement après le communiqué du 13 aout)?!.

 

- Est-ce que les droits de l'homme et ses principes sont une propriété privée de ces "Femmes Démocrates!" et de la gauche éradicatrice?, et puis est-ce que la société civile est seulement les siens/siennes, alors que les autres différents en leurs valeurs et convictions ne pourront jamais être considérés des éléments appartenant à cette société civile?

 

- Enfin, est-ce que c’est seulement le régime qui mériterait d'être critiqué ou bien c’est tout le monde (y compris vous, moi et les autres et sans exception aucune), et que lorsqu'on critique un groupe ou une personne dans un sujet donné, ceci est limité à un cas bien précis et à une affaire donnée et cette critique ne veut pas dire qu’elle est dirigée contre tout autre sujet ou question traitée par cette personne ou ce groupe.

 

Cependant, je ne critique pas la LTDH, la section d'Amnesty en Tunisie ou même les"Femmes Démocrates!" dans tous les domaines et les sujets soulevés auparavant par ces derniers, mais dans un sujet spécifique et mentionné.

 

- La LTDH est certainement un bastion des droits de l'homme et elle continuerait de l'être à condition que Mr Trifi et certains appartenants à sa famille idéologique perçoivent que les droits de l'homme sont pour tous les êtres humains et non pas seulement pour la gauche éradicatrice; et que la liberté d'expression, même si elle est parfois mal utilisée selon

certains, elle demeure le rempart le plus important pour protection de notre société et de la future démocratie en Tunisie.

 

- Nous avons besoin du dialogue franc et des discussions approfondies des différents points de vue et de leurs validité selon les principes des droits de l'homme ou du bon sens afin d'obtenir des résultats concrets en la matière de la réconciliation nationale entre les différents de la Tunisie.

 

Sayyid Ferjani

Londres, le 1/10/2003

 

(*) Félicitations aux "femmes démocrates!" d'avoir réussi leur coup avec la police!

 

Par : Sayyid Ferjani

 

Après les campagnes atroces et sans merci déclenchées ces derniers jours par les sbires du régime et par les agents de la police et de l'état de non droit en Tunisie, je voudrais en ma

qualité de simple Tunisien à féliciter Les "Femmes Démocrates!" pour leurs efforts  exceptionnels afin que l'état "Tunisien" persiste (et radicalise) dans sa politique éradicatrice et liberticide à l'encontre de mes concitoyennes qui ont fait des choix personnels différents de ceux du régime en place !

 

Mes félicitations vont aussi à la LTDH, à la section tunisienne d'Amnesty International et de nouveau aux "Femmes Démocrates!" pour l'expression de leur hostilités aux traditions musulmanes dans leur communiqué commun daté le 13 Août 2003, ce qui parait pour eux/elles ne pas être contradictoire à la déclaration universelle des droits de l'homme qui appelle

solennellement et sans équivoque au respect total des croyances des autres!.

 

Félicitations encore pour le respect de l'arrogance des unes en luttant contre les libertés des autres différentes des siennes dans leurs convictions et leurs croyances, alors qu'elles ne reculent pas devant l'expression de leur mépris total des droits et du libre choix des autres, tout en persistant à crier haut et fort qu'elles sont encore des championnes de la cause des droits de l'homme et de la démocratie.

 

Le fond du problème avec toutes les dictatures potentielles ou en exercice: ce n'est pas qu'est-ce que vous pensez, mais est-ce que vous êtes prêts ou pas à respecter et co-exister avec l'autre, le différent.

 

Et le test le plus important  de votre engagement à la cause des droits de l'homme et de la démocratie est celui de votre capacité à défendre effectivement les droits de  “l'autre” et du  “différent” afin de protéger et garantir l'obtention de ses droits, tous ses droits.

 

Mais malheureusement les "Femmes Démocrates!" dans leur communiqué du 13 Août 2003 ont bien précisé d'être anti-Islam! Je respecte leurs choix (quoique j'en diffère totalement), mais il faut bien constater que leur appel à l’état  policier en Tunisie à recourir à l'oppression contre les  dizaines de milliers de leurs concitoyennes porteuses du voile a été exaucé et/ou exécuté (?) avec une vitesse .. foudroyante!

 

Londres, le 21 SEPTEMBRE 2003

 


 

Il y a 18 ans, le Conseil de Sécurité cond amnait l’agression israélienne

 
 
 
1er Octobre 1985 – 1er Octobre 2003:
Les victimes du raid israélien ont droit au souvenir et à la réparation. Hammam-Chatt, ville martyre n’a pas oublié ses enfants… Et ce malgré les efforts du Dictateur d’effacer, en 1985, les traces du crime et 18 ans après, celles du souvenir. Que les victimes, leurs familles, le peuple tunisien et le peuple palestinien frère, trouvent ici l’hommage et la compassion dignes de leur sacrifice. Au nom de la ville meurtrie de Hammam-Chatt et de ses habitants. Les hommages qui vous sont dus seront rendus dès la chutte de la dictature et du dictateur…
 
A W Hani, habitant exilé de Hammam-Chatt
 
 
 
Conseil de Sécurité de l’ONU / UN Security Council
 
Resolution 573 (1985)
4 October 1985
 
 
The Security Council,
 
Having considered the letter dated 1 october 1985 (95), in which Tunisia made a complaint against Israel following the act of agression which the latter committed against the souvereignty and territorial integrity of Tunisia,
 
Having heard the statement by the Minister of Foreign Affairs of Tunisia (96),
 
Having noted with concern that the Israel attack has caused heavy loss of human life and extensive material damage,
 
Considering that, in accordance with Article 2, paragraph 4, of the Charter of the United Nations, all States Members shall refrain in their international relations from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any States, or acting in any other manner inconsistent with the purposes of the United Nations,
 
Gravely concerned at the threat to peace and securtiy in the Mediterranean region posed by the air raid perpetrated on 1 October 1985 by Isralel in the area of Hammam Plage, situated in the southern suburb of Tunis,
 
Drawing attention to the serious effect which the agresson carried out by Israel and all acts countrary to the Charter cannot but have on any initiative designed to establish an overall, just and lasting peace in the Middle East,
 
Considering that the Israeli Covernement claimed resposability for the attack as soon as it had been carried out,
 
1. Condemns vigourisly the act of armed agression perpetrated by Israel against Tunisia territory in flagrant violations of the Charter of the United Nations, international law and norms of conduct;
 
2. Demands that Israel refrain from preparating such acts of agression or from tgreating to do so;
 
3. Urges Member States to take measures to dissuade Israel from resorting to such acts against the souvereignty and territorial integrity of all states;
 
4. Considers that Tunisia has the right to appropraite reparation as a result of the loss of human life and material damage which it has suffered and for which Israel has claimed responsability;
 
5. Requests that Seretary-General to report to the Security Council an the implementation of the present resolution by 30 November 1985 at the latest;
 
6. Decides to remain seized of the matter.
 
 
Adopted at the 2615 th meeting
by 14 votes to none, with 1
abstention (United States
of America)
 
 
95: Official Records of the Security Council, Forteith Year, Supplement for October, November and December 1985, Document S/17509
 
96: Ibid, Forteith Year, 2610 meeting
 
 
Source: http://www.un.org/Docs/sc, Existe aussi en Arabe, Français, Espagnol, Portugais, Russe, Chinois, mais la version française est introuvable. Texte retrascrit, conformément à l’origine, par A W Hani


Résolution 573 et déclarations des Etats / Merci à NA de TUNeZINE (A W Hani)
 

Le Conseil de sécurité adopte la résolution suivante :

(http.//www.un.org./french/document/sc/res) : Résolution 573 (1985) Le Conseil de sécurité Ayant examiné la lettre en date du 1er octobre 1985, par laquelle la Tunisie a porté plainte contre Israël à la suite de l’acte d’agression commis par ce dernier contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Tunisie Ayant entendu la déclaration du ministre des affaires étrangères de la Tunisie, Ayant noté avec préoccupation que l’attaque israélienne a causé de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Considérant que, aux termes du paragraphe 4 de l’article 2 de la Charte des Nations Unies, les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit d’agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Gravement préoccupé par la menace à la paix et à la sécurité dans la région méditerranéenne causée par l’attaque aérienne perpétrée le 1er octobre 1985 par Israël dans la zone d’Hammam Plage, dans la banlieue sud de Tunis, Appelant l’attention sur les graves conséquences que l’agression menée par Israël et tous les actes contraires à la Charte ne peuvent manquer d’engendrer pour toute initiative ayant pour objectif l’instauration d’une paix d’ensemble juste et durable au Moyen-Orient, Considérant que le gouvernement israélien a revendiqué la responsabilité de l’attaque dès que celle-ci s’est produite, · Condamne énergiquement l’acte d’agression armée perpétrée par Israël contre le territoire tunisien, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et du droit et des normes de conduite internationaux ; · Exige qu’Israël s’abstienne de perpétrer de tels actes d’agression ou de menacer de le faire ; · Demande instamment aux Etats Membres de prendre des mesures pour dissuader Israël de recourir à de tels actes contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les Etats ; · Estime que la Tunisie a droit à des réparations appropriées comme suite aux pertes en vies humaines et aux dégâts matériels dont elle a été victime et dont Israël a reconnu être responsable ; · Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité le 30 novembre 1985 au plus tard sur l’application de la présente résolution · Décide de rester saisi de la question Adoptée par 14 voix contre zéro et une abstention (Etats Unis d’Amérique) · Les positions officielles des Etats · Israël considère que son action est licite dès lors qu’elle visait exclusivement le siège de l’OLP et se défend des critiques avancées en ces termes : « Pour ce qui est de la souveraineté…, l’OLP a une base extraterritoriale en Tunisie à partir de laquelle elle mène ses opérations de terrorisme. Nous n’avons visé que cette base et aucune autre installation, bâtiment ou zone. Mais, à part cela, un pays ne peut prétendre à la protection de sa souveraineté lorsqu’il offre sciemment une partie de son territoire à des terroristes qui vont agir contre d’autres nations, et c’est exactement ce qui s’est passé en l’occurrence. La Tunisie savait fort bien ce qui se tramait dans cette base extraterritoriale, la planification qui s’y faisait, les missions qui étaient lancées à partir de ce siège et l’objet de ces missions, à savoir des attaques répétées contre mon pays et contre des civils innocents partout dans le monde… Aucun gouvernement ne saurait prétendre à la protection de sa souveraineté quand il fournit de telles installations, spécialement quand elles sont consacrées à des activités dirigées contre l’Etat qui doit se protéger. […] Si donc la question de la proportionnalité est soulevée, nous devons tenir compte non seulement des milliers de victimes déjà tombées mais encore des milliers d’autres victimes qui tomberont » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 193 – 194) · La Tunisie « Premièrement, ce n’est pas l’état-major militaire de l’OLP qui a été attaqué … mais bien une zone urbaine… Quant à la prétendue Force 17, à laquelle on a imputé l’attentat de Lanarca, elle stationnerait ailleurs, de l’aveu même des officiels israéliens. […] Deuxièmement, il est exact que la direction palestinienne bénéficie de l’hospitalité de la Tunisie…La Tunisie n’est pas devenue pour autant une base militaire, à fortiori une base terroriste. Aucun acte de terrorisme n’a été perpétré à partir de son territoire. Aucun ressortissant tunisien n’a été impliqué. […] Troisièmement, il est pour le moins abusif d’invoquer un article de la Charte dans un sens diamétralement opposé à celui qui est indubitablement le sien. En effet, l’article 51 accorde à un Etat membre le droit naturel de légitime défense dans le cas précis où il est « l’objet d’une agression armée ». De quelle agression armée s’agit-il en l’occurrence ? est-ce une agression armée tunisienne contre Israël ? il est évident qu’en l’état actuel des rapports de force, cela ne peut être qu’exclu. Mais il s’agit bien d’une agression armée israélienne, revendiquée officiellement par le gouvernement israélien, contre laquelle malheureusement la Tunisie n’a d’autre moyen de riposter que dans le cadre du droit que lui concède la Charte pour sa légitime défense » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 183 à 185) · Nigeria « Le raid aérien israélien contre la Tunisie montre clairement la volonté impulsive du gouvernement de Tel-Aviv de recourir à la force brutale dans la poursuite de ses objectifs sans se préoccuper de savoir si une telle mesure contredit ou non les normes reconnues du comportement des Etats civilisés et si elle est ou non conforme aux principes de la Charte. Nous condamnons sans réserve les vaines tentatives du gouvernement israélien de justifier cette attaque sordide et cette violation des principes de la souveraineté d’un Etat en insistant sur le fait que cette attaque visait non pas les Tunisiens mais le siège de l’OLP. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 8 – 9) · République démocratique allemande « Comme le président de notre groupe régional, l’ambassadeur Oudovenko, l’a justement souligné hier, cette nouvelle attaque israélienne n’est qu’un maillon de plus dans la chaîne des nombreux actes d’agression et de terrorisme d’Israël et une nouvelle preuve de son mépris flagrant de toutes les normes de droit international et des principes de la Charte des Nations Unies. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 21) · Yougoslavie « On nous dit que cette attaque a été menée dans le cadre de la légitime défense. Il faut rappeler à notre avis que la Charte ne saurait être interprétée en fonction de l’inspiration du moment ou des intérêts ou des fantaisies d’une puissance quelle qu’elle soit. Pareille logique conduirait à l’anarchie, car cela justifierait le recours à la force et nous ramènerait à la politique de « la force prime le droit » avec toutes les conséquences qui en découleraient pour l’indépendance de tous. Je dirai une fois encore que toute agression est illégale et qu’on ne saurait accepter des concessions à cet égard pour quelque puissance que ce soit ou introduire des règles nouvelles dans quelque région que ce soit. Le bombardement non provoqué de Tunis, capitale d’un Etat non aligné et épris de paix qui, depuis son accession à l’indépendance, a donné la preuve de son attachement aux principes de la coexistence pacifique, est le démenti le plus frappant apporté à l’idée selon laquelle des changements positifs seraient apportés à la politique d’Israël. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 31 à 33) · Indonésie « La question est dès lors de savoir si la communauté internationale est disposée à s’accommoder d’une politique d’agression contre n’importe quel Etat où pourraient résider des palestiniens. Ni les circonstances ni le caractère des événements ne sont contestés, pas plus que ne le sont d’ailleurs les normes de droit international et de comportement civilisé qui ont été violées de manière flagrante. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 61 – 62) · Nicaragua « Pour essayer de justifier cette attaque le président Reagan a déclaré que les nations avaient le droit de commettre des actes de représailles contre les terroristes, justifiant ainsi le terrorisme d’Etat et faisant fi du droit qu’on les peuples de décider de leur propre destin en dépit de ceux qui refusent de reconnaître les changements exigés par l’histoire et la réalité. […] Le concept de légitime défense existe depuis bien longtemps et a été dûment défini par la jurisprudence et le droit international. Aujourd’hui, hélas pour tout le monde, quelques avocats sans grand talent prétendent, par leurs sophismes et leurs interprétations fantasques, justifier juridiquement et moralement les actes barbares comme ceux qui se sont produits en Tunisie en Angola et au Nicaragua. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 75 – 79) · Organisation de la Conférence islamique (OCI) « Le faible prétexte selon lequel cette attaque n’était qu’une mesure de représailles en raison de l’assassinat de trois israéliens à Chypre ne résiste à aucun examen objectif. Il suffit de noter que l’OLP a décliné toute responsabilité pour ces assassinats… Il est donc clair que l’incident de Chypre a servi de prétexte pour justifier une attaque préméditée et planifiée contre la souveraineté d’un Etat membre afin de faire obstacle à tout progrès vers la paix au Moyen-Orient […] Le crime sioniste d’agression flagrante et non provoquée sape la base même du droit et de la morale internationaux. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, §§ 87 – 93) · Malte « Enfin, aucun pays ne peut prétendre se faire justice à lui-même ni justifier de tels actes d’agression. Aucune exception aucune justification ne saurait être acceptée. Les renseignements dont nous disposons ne permettent pas que l’on invoque de telles excuses. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, § 110) · Mauritanie « Le Conseil se réunit aujourd’hui à la demande de la Tunisie, pays frère, afin de débattre d’une agression israélienne traîtresse contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays. La Tunisie est Etat membre indépendant, un Etat connu pour sa sagesse, son pacifisme et sa neutralité positive. La Mauritanie condamne avec la plus grande vigueur cette agression israélienne et estime qu’elle est contraire aux règles et coutumes internationales. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, § 120) . Bengladesh « L’attaque israélienne non provoquée contre un Etat Membre épris de paix et souverain ne peut se fonder sur aucune justification morale ou juridique. Elle témoigne au contraire, de l’intransigeance et de l’arrogance d’Israël et de son total mépris des buts et principes de la Charte. Nous ne saurions accepter l’argument d’Israël, étayé sur sa propre conception de la légitime défense, selon lequel il a le droit d’attaquer tout Etat à tout moment» (4 octobre 1985, S/PV.2615, § 134) · Arabie saoudite « Le motif invoqué est un faux prétexte et les justifications avancées ont secoué la conscience de l’humanité. Un Etat Membre a attaqué avec des appareils de guerre la terre et la population d’un autre Etat Membre sous prétexte de se venger d’actes qui se sont produits dans un pays tiers. Existe-t-il même dans la loi de la jungle, règle plus dangereuse pour la communauté internationale ? ». (4 octobre 1985, S/PV.2615, § 145) · Vietnam « Le monde entier est consterné et indigné devant le raid de bombardements effectué de sang-froid et sans provocation aucune par Israël contre un quartier populeux de Tunis, capitale de la République Tunisienne, pays indépendant et souverain, Membre de l’Organisation des Nations Unies. Rien ne saurait justifier un tel acte, commis en violation flagrante des règles du droit international et des principes de la Charte. En dépit d’une opinion lamentablement isolée et discordante le qualifiant de légitime défense et d’acte d’autodéfense, l’opinion internationale clairvoyante l’a, quant à elle, unanimement qualifié d’acte criminel d’agression et de terrorisme international. » (4 octobre 1985, S/PV.2615, § 175) · Canada « Canada has been, through the years, a strong and good friend of the State of Israel and we always will be….It is precisely because of the strength of that friendship that we feel compelled to deplore the bombing in Tunis.» (déclaration du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères au cours des débats devant la House of Commons, cité in Maureen Irish, et A.L.C. de Mestral, “Canadian Practice in International Law during 1985/ La pratique canadienne en matière de droit international public en 1985”, C.Y.I.L., 1986, p. 441) · Etats-Unis « Despite our deep and abiding friendship for the Tunisian government and people, my government cannot support this resolution […] We must be absolutely explicit in identifying the real threat all civilized peoples are facing. That threat is terrorism… […] We, however, recognize and strongly support the principle that a state subjected to continuing terrorist attacks may respond with appropriate use of force to defend against further attacks. This is an aspect of the inherent right of self-defense recognized in the United Nations Charter. We support this principle regardless of attacker and regardless of victim. It is the collective responsibility of sovereign states to see that terrorism enjoys no sanctuary, no safe heaven, and that those who practice it have no immunity from the responses their acts warrant. Moreover, it is the responsibility of each state to take appropriate steps to prevent persons or groups within its sovereign territory from perpetrating such acts. In view of the number of countries in this organization that have suffered from the scourge of terrorism, we find it surprising that this Council has not forthrightly censured other acts of terrorism that have resulted in violent responses. Until the world community is prepared to resolutely face and eliminate the problem of terrorism, the pattern of violence will continue» (déclaration du représentant permanent des Etats-Unis auprès des Nations Unies, cité in Marian Nash Leich, « Contemporary practice of the United States relating to International Law», A.J.I.L., 1986, vol. 80 n°1, pp. 166 et 167)

 


في ذكرى العدوان الصهيوني على حمام الشط بتونس أكتوبر 1985

 

لكي لا تموت الذاكرة العربية الموجوعة بكثير من الأحداث والمآسي المحفورة في وجدانيات الضمير العربي المثقل بأوزار الهموم والأحزان والذي لا شك سوف لن يظل هكذا طريح الفراش بحكم إرثه وتاريخه الحضاري اليانع الذي لا بد أن يستيقظ في يوم ما لتكون العاصفة من هنا فإني أقلّب بعض صفحات كتاب حفريات ذاكرة الزمن لأجد هذه القصيدة…

 

في صدري قدس مستعمــــــر (*)

شعر: الطاهر العبيدي


 

لا تدسني

إني إنسان تذكّر

لا تتهمني

إني بشر أحسّ وأشعر

أومن بالحبّ وبالإهانة أكفر

لا تحتقرني

إني مثل جميع الفقراء أتأثّر

مثل ملايين البسطاء أكره التكبّر

أرفض الحبل وأبغض التجبرّ

لا تقيّدني

فإني رغم الجرح أبحر

رغم القيد أصرخ وأعبّر

رغم الليل والظلمة أبصر

لا تتهمني

فإني لوطني لن أتنكّر

ولكن لهزائمي سأثـار

وجدران الذلّ أكســّر

لا تحبسني

فإني سأظلّ أكــرّر

أني مثلك ولدت متحرر

لا تراوغني

 

فواقعي المهزوم لم يتغير

فهذي إسرائيل تبني وتعمّر

ونحن على نخب الوطن المسلوب نسكــر

بيريز عن أنيابه يكشّر

ونحن تحت اللوائح نتستـــّـــــــر

إسرائيل ترسم وتفكّر

ونحن نجتمع ولا شيء نقرّر

إسرائيل لإخراجنا من التاريخ تسطـــــــــــّر

ونحن لا زلنا من حدودنا العربية نتذمّر

 

 فلا تقمعني

 

ففي الجرح براكين تزمجر

وفي صدري قدس مستعمــر

وفي أعماقي لبنان متضــرر

وفي داخلي جسم يودّ أن يتفجّر

فلا تسكتني

فمأساة « حمام الشطّ » لا شك تتكــــــرّر

فلا تناقشني ولا تفسّر

فلن أصلّي فلغير الله أبدا لن أكــــــــبّر

وأقسم أني لن أسجد للهزيمة ولن أركـــع

ولن أستسلم للذلّ ومن الموت لن أخشـــــــع

ولكني سأحمل نزيفي والمدفع.

(*) نشرت هذه القصيدة للمرة الأولى في مجلة حقائق التونسية العدد 94 / 22 – 11- 1985 / تونس


*القصيدة من كتاب « حفريات في ذاكرة الزمن » للطاهر العبيدي


 

أهازيج حيارى آخر الليل

 

إهداء : إلى أبناء الحركةِ الإسلاميةِ في تُونس..الذين شرّدوا في الأرض مشرقها ومغربها.. والذين هم في تلك السجون..لجميع (الذين قال لهم الناسُ إنَّ الناسَ جمعُوا لَكُم فاخشَوهُم فزادهُم إيماناً وقالُوا حسبُنَا الله ُونعمَ الوكيل..) !

الشيخ طارق الشامخي

*********************

 

حيارى..

في دياجي الوجود!

يتنسّمون آثار الخلود..

وعلى شطآن النجاة سرٌ لا يعود!

..وبحّارة وسمسارة وجنود!!

يقتفون خطى الليالي .. والنجود..

خطى أتباع صالح..ونوح..  وهود..

حيارى..

في فيافي هذا الوجود..

متردّدين: .. نعود أو لا نعود؟؟؟

*****

 

(والضُّحى.والليل إذا سَجَى. مَا ودّعك ربُّك وما قَلَى

وللآخرةُ خيرٌ لكَ منَ الأولَى..)[1]

نعود وربي .. سنعود..

ونملأ البحر سلاحاً وجنود..

والبرَّ أهازيجَ وتجارةً ووجود!!

ونغنِّي…

أهازيجَ التمنِّي..

والحبور.. والسرور.. والطيور..

وأناشيد الخلود!..

حيارى .. في هذا الوجود

يقسمون.. سنعود ربي..

سنعود!

ونعمرُ الأرضَ .. ونجتثُّ الجمود!

********

حيارى .. في آخر الليل..

يترنّمون أهازيج الخلود..

ويتفرّسون في نُجيمات السماء..

   ..وتباشير النجاح.

       ..خلان الصلاح

         ..واعاصير الرياح

    ..وبواكير الصبّاح

.. ونوافير ماء ..

في سويعات الشرود!

 

حيارى وليسوا بحيارى!!..

يحاكون أمانيَّ العذارَى

وألحان الحياة

وأسرار النجاة

خُفية!

 عن فراعنة هذي الحدود

وتلك القيود ..

*******

 حيارى وما هم .. بحيارى

مهطعين رؤوسهم

لرب هذا الوجود..

مرتّلين..

(ولا تهنوا ولا تحزنوا وأنتم الأعلون إن كنتم مؤمنين..

إن يمسَسكُم قرحٌ فقد مسّ القومَ قرحٌ مثلُه

وتلك الأيّام نداولها بين الناس..!)[2]

سنعود يا ربي ..سنعودإ

ونملؤُها عدلاً.. وخلود!

وبحارةً وتجارةً.. وشُهود!!

المهجر في 17 مارس 1997



[1] سورة الضحى:1-3

[2] سورة آل عمران:139-140


 نـــصيـــحة

 

كتبه : عبدالحميد العدّاسي

 

 » تمنينا أن نراك على أعواد نعشك و لا نراك في هذا المنصب  » كلمات تضمّنتها رسالة تهنئة ، بعث بها كريم بارّ إلى صديق له عزيز عليه ، و قد بلغه خبر تعيينه بسلك القضاء .  هنّأه أو عزّاه بهذه الكلمات لفرط حبّه له و إشفاقا عليه من هذه المهمّة الخطيرة التّي إمّا أن تسوق صاحبها إلى الجنّة إذا هو عرف الحقّ و قضى به ، و إمّا أن تسوقه إلى النّار إذا هو عرف الحــــقّ و جار في الحكم بخلافه .

كلمات وجّهها لحبيبه الذي كان على نهج الصالحين ( وهو ما أهّله لتولّي هذا المنصب ) و الذي كان يعلم أنّ القضاء أمانة و إنّها يوم القيامة خزي و ندامة إلاّ من أخذها بحقّها و أدّى الذي عليه كما أخبر بذلك الصادق الأمين e :  » إنّما أنا بشر و إنّكم تختصمون إليّ ، و لعلّ بعضكم أن يكون ألحن بحجّته من بعض فأقضي بنحو ما أسمع . فمن قضيت له من أخيه شيئا فلا يأخذه . فإنّما أقطع له قطعة من النّار  » .

و عجبت للصّديقين المتحابين ، و غبطتهما على ما هما فيه من الخير و البرّ و الصلاح و الصّفاء ،  و تمنّيت نفسي ناصحا لأهل بلدي و خاصّة للقضاة أو الحكّام منهم و هم يخوضون – هذه الأيّام – بحرا لجّيا من الأباطيل و الضلال .

تمنّيت أن أنبّههم إلى أنّهم بالغوا في أذى الخلائق و تفنّنوا في معصيّة الخالق .

تمنّيت ألآّ تتجاوز معصيتهم لربّهم معصية إبليس لربّه : فقد ظلّ إبليس بعد – المعصيّة و اللعنة التي لحقته – معترفا لربّه بالقدرة     و الربوبيّة و العزّة و لم يزد على ذكر السبب الذي منعه من السجود ، و لكنّ أهل بلدي  ( البعض منهم ) يشتركون مع إبليس في عدم السجود و يزيدون عليه مناقشة و ردّ أو إبطال كلّ ما جاء في الشرع ممّا له علاقة بالميراث و الزواج و اللباس و غيره .       

تمنّيت أن أسجّل صحوتهم و رجوعهم إلى الحقّ  ، فإنّ الحقّ قديم ، و مراجعة الحقّ خير من التمادي في الباطل ، و أنّ الحقّ في مواطن الحقّ يُعَظِّمُ الله به الأجر و يحسِّن به الذخر ( كما قال سيّدنا عمر الفاروق رضي الله عنه ).

تمنّيت أن يعلموا أنّ أهل الجنّة ثلاثة : ذو سلطان مقسط متصدق موفق ، ورجل رحيم رقيق القلب لكل ذي قربى ومسلم ، وعفيف متعفف ذو عيال . و تمنّيت أن يكونوا منهم .

تمنّيت أن يعلموا أنّ أهل النار خمسة : الضعيف الذي لا زبر له ، والخائن الذي لا يخفى له طمع وإن دق ، ورجل لا يصبح ولا يمسي إلا وهو يخادعك عن أهلك ومالك ، و البخيل أو الكذّاب ،  والشنظير الفحّاش . و تمنّيت أن ينأوا بأنفسهم عن هؤلاء .

و تمنّيت … و تمنّيت …. و تمنّيت .

و تمنّيت أن يعلموا ، في الختام ، أنّ من تخلّق للنّاس بما يعلم الله أنّه ليس من نفسه شانه الله . 

 

 

 

بسم الله الرحمان الرحيم

هل لشيعة تونس الحق في الوجود والاختلاف؟

بقلم: مهدي الهاشمي

 

تابعت في الأيام الأخيرة بعض المقالات التي كتبت على صفحات  TUNISNEWS ردا أو تعقيبا على ما كان الشيخ راشد الغنوشي قد أشار اليه من دور للسلطة في تشجيع ما أسماه التطرف السلفي والتشيع في البلاد التونسية. وقال في ما معناه الظاهر أو الخفي أن بروز تلك العناوين انما كان الغرض منه و لا يزال هو ضرب عامل هام من عوامل وحدة و تماسك المجتمع التونسي.

 

ولعل الشيخ قد أخطأ في ما قاله على غير صعيد. فمن ناحية المبدأ أذكر ويذكر معي الجميع كم بذل الشيخ من جهود مضنية لاقناع العدو قبل الصديق بأنه يؤمن حقا وصدقا بحق الاختلاف وبشمول هذا الحق حتى لأولئك الذين لا يشاركون الشعب التونسي في عقيدته. ولقد قالها مرارا و تكرارا ان النهضة سوف تقبل بما يختاره الشعب حتى وان كان هذا الاختيار حزبا شيوعيا.

 

و الأكيد هو أنه للشيخ ومريديه كل المصلحة في اثبات مصداقية ما يدعو اليه فكان من الأجدر أن يعطي المثال في قبوله بحق الاختلاف داخل الساحة الاسلامية ذاتها.

 

كما يذكر الجميع كيف كان الشيخ ضيفا على واحدة من حصص قناة الحوار حيث لعب فيها الطاهر بن حسين دور المحقق وجر الشيخ الغنوشي الى مقعد المتهم المُدان الى أن تثبت براءته وينال صك الغفران الديمقراطي ممن تربى على موائد الستالينية وما سار في ركابها من تجارب الاستبداد اليساري.

 

يومها رد الغنوشي على القائلين ان الحركة الاسلامية بعثت الى الوجود في تونس على يد السلطة وتحت اشرافها من أجل ضرب المد اليساري والقومي. ولقد أحسن الشيخ عندما فـنّـد هذه الأطروحة من أساسها مبرئا كل التيارات من هذا التفسير الأمني التآمري العليل لظهور وتطور الأفكار، خاصة في وقت قيل لنا فيه ان العالم أصبح قرية صغيرة تهاوت فيها الحدود والمسافات.

 

لكن راعني تراجع الشيخ عما دعا اليه وها هو يلصق بالشيعة والسلفيين ما برأ منه الشيوعيين والقوميين والعلمانيين عامة. فهل هي سياسة الكيل بالمكيالين يا شيخ؟ وهل من لا يؤمنون بالله واليوم الآخر أحق من المسلمين ممن يخالفونك فهم الاسلام في الوجود على الساحة والتحرك فيها؟

 

ولقد سمعتك آنفا ترتكب أفظ من هذا الخطأ الجسيم وأنت تقول لأتباعك في شريط مسجل بعد أن اشتكوا اليك انتشار التشيع أ هؤلاء يلتقطون كل من تنبذه الحركة لسقطة أخلاقية ويجعلونه زعيما وتذكرت يومها ما حاق بك وببعض صحبك من نفس التشويه الأخلاقي حين آتُّهمتم كذبا بشرائط الفيديو المزورة. فهل من خلق المسلم يا شيخ أن يتهم غيره من أهل التوحيد بمثل هذه التهم المخزية؟

 

أنا لا أزعم أن الشيعة ملائكة. هم كغيرهم من الناس فيهم المحسن و فيهم المسيء فهل نأخذ كلهم بجريرة بعضهم؟ بل انني أجزم وأنا المسلم على منهج أهل بيت النبوة أن في السلفيين الذين يكفروننا ويبيحون دمنا تقاة غيارى على الاسلام لكن سوء فهمهم للاسلام  قادهم الى ارتكاب الأخطاء والإنحرافات وهم يحسبون أنهم يحسنون صنيعا.

 

و لو شئنا أن نؤاخذ اخوتنا في النهضة بما فعله بعضهم  لذكرناهم بما كان صرح به الشيخ مورو سابقا على أعمدة جريدة الصباح من أن الحركة لفتت أنظار النظام لخطر المد الشيعي، لكن السلطة لم تحرك ساكنا ؟؟؟؟؟؟.

 

لقد كان أجدر بمن أنفق ردحا من عمره في إقناعنا بأهمية الاختلاف وبركاته على الوطن أن يفرح لتوسع قاعدة هذا التنوع وكان عليه أن يغتنم فرصة ظهور الشيعة ليثبت أن الثقافة الاسلامية هي ثقافة التنوع والقبول بالآخر عوض التبجح بالتطهير المذهبي الذي أنهى بحد السيف والارهاب وجود الشيعة في أرض تونس.

 

وإنني لأعلم أن الحل السهل لتشويه الأطروحة الشيعية سيكون ربطها بايران واتهامها بأنها فكر مستورد وماضوي  وما اليه من التهم الجاهزة وكأن الماركسية تونسية المولد أو أن الفكر الحركي الاسلامي أرسى دعائمه التونسيون من المثقفين. إذا ما أرادت النخب التونسية أن تختبر مصداقيتها في الايمان بالتعدد والاختلاف فان التعامل السليم مع الأطروحات المتباينة مضمونا ومولدا يعد المحك الحقيقي لذلك كي لا يبقى الشعار مجرد شعار.

 

و لقد وددت في المقابل لو كان خطاب الأخ الذي سمى نفسه أبا ذر أكثر مرونة اذ أن الحماس لأهل البيت عليهم السلام يحسن أن يكون بالحكمة والموعظة الحسنة كما علمنا الاسلام وعلمنا النبي والأئمة عليهم السلام. وليعلم أن المؤمنين اخوة يتجاوز بعضهم عن الاخر وليس من الحكمة في شيء أن يجري الحوار مع المخالفين في الأجواء المتشنجة.

 

أما الأخ الذي سمى نفسه « مراقب » فلي معه حديث آخر. اذ لم أجد له في ما كتبه غفر الله له أثرا لأدب ولا لعلم أو دليل وانما هي الشتيمة والتكفير والاهانة حتى لقد تخيلته قادما من غياهب عصور الفتنة والاقصاء يلوح بسيفه يقطع رؤوس الشيعة الكفرة دون رحمة ولا حجة ولا برهان وهذه طامة كبرى أشتم من ورائها رائحة السلفية التكفيرية التي لم تُـبـق لديننا ولم تذر.

 

عيب أيها « المراقب » أن تتهم شيعة أهل البيت بالكفر وهم مؤمنون موحدون يؤمنون بالله ربا وبمحمد رسولا وبالقرآن كتابا منزلا الا أن تصدق تلك التهم الباطلة التي تشاع عن مذهب العترة الطاهرة والتي لا اساس ثابتا تقوم عليه وأغلبها مما يوجد مثله في مصادر المسلمين بمختلف مرجعياتها وهي التي جمعت الغث والسمين ككل جهد بشري ناقص حتما.

 

ولست في هذا المقام أجد ما قلته سامحك الله من تلويثنا لاسم الصحابي الكريم أبي ذر ولا في ما اتهمت به ايران بالشعوذة ولا ما عاتبت به اخوانا لنا بمجاملة الشيعة أو وصفك التيجاني السماوي بالمعتوه ما يستحق الرد لأنها أقوال لمن جمحت به فرس الهوى بعيدا.

 

فـعُـد أصلحك الله الى أدب الاسلام وسماحته تجد متسعا ودعك من حديث السباب وتعال نؤمن ساعة نتباحث في ما نختلف فيه نتعقب الحجة والبرهان ولا نتعقب الأعراض أو نحاكم النوايا ولا نكفر أهل القبلة ما داموا يقولون لا اله الا الله محمد رسول الله. ولي عودة في هذا السياق بما يشفي صدور قوم مؤمنين والصلاة على محمد وأهله الطاهرين وصحبه الغر الميامين.

 

1 أكتوبر 2003

 

 

من هذا الباب دخل التشيع على شبابنا

بقلم: ابن بلد الزيتون، أبو يعقوب الجنوبي

تحية طيبة لأسرة تونس نيوز وبعد، فقد نشرت قائمتكم الاخبارية طوال المدة الماضية بعض التصريحات لشيخ حركة النهضة في تونس راشد الغنوشي تراوحت هذه التصريحات بين اتهام للنظام التونسي بتشجيع التشيع أو غض الطرف عنه لمصلحة الانحراف بالصحوة التي تشهدها البلاد واتهام النظام الايراني بمنح قروض لتونس بغية غض النظام التونسي الطرف عن النشاط الشيعي في ارض الزيتونة.   وباعتباري من المتابعين للصحوة الاسلامية في تونس ومن المهتمين بشكل عام بالحركة الاسلامية في بلدي تونس ارض عقبة واسد بن الفرات، أرى أن نضع الأيدي على سبب وجود بذرة شيعية في تونس وأستعير في هذا المقام بكلمات للباحث الاسلامي عبدالله سفيان نشرتها مجلة « نداء الاسلام ».   يقول الاستاذ سفيان في فصل تحت مقال « تونس الجريحة بين ظلام العلمانية وضلال الديمقراطية » على هذا الرابط: www.islam.org.au/articles/62/atn.htm
  الثورة الشيعية في ايران وتأثيرها على المسار الفكري للحركة الاسلامية:   ان الثورة الشيعية في ايران بقيادة الخميني قد كان لها التأثير البالغ في توجهات الحركة وتصوراتها وظهر  ولاء قيادات وشباب الحركة لايران من خلال تعاملهم مع السفارة الايرانية بتونس العاصمة التي كانت تغدق عليهم الكتب الفاخرة والمجلات والصحف والأشرطة. فساهم ذلك في تغلغل الفكر الشيعي الخبيث وانحراف المنهج الشرعي لدى بعض المثقفين من أبناء الحركة وصل بهم الى الصلاة وراء الشيعة في الأعياد بساحة السفارة بل وتبني بما يسمى بالخط الإمامي الذي يمثل عقيدتهم في الجامعات التونسية.   وقد ساهمت مقالات الغنوشي بمجلة المعرفة في التعريف بالثورةالشيعية والاشارة بها كنموذج يقتدى به وكحدث تاريخي فريد يجب الاستفادة منه والنسج على منواله كما وصل هوس الغنوشي بهذه التجربة الى أن يعتبر الخميني من أكبر الزعماء المجددين للدين الاسلامي في القرن العشرين مع حسن البنا وأبو الأعلى المودودي رحمهما الله.   ولم يقتصر تفسير المجلة للثورة على أنها انتصار على الديكتاتورية بل نهجوا لتأصيلها من داخل السنة النبوية باشارتها للحديث الذي رواه مسلم في صحيحه » لو كان العلم معلقا بالثريا لناله قوم من أهل فارس » على أنه يثبت صدق هذه الثورة المباركة ويعزز دولتها. وهذا لاشك تجن على السنة النبوية وتعسف في تفسير الحديث. وأصبحت مجلة المجتمع التي حلت محل المعرفة تدعوا علنا لتبني أفكارالثورة الشيعية على أساس أنها ترسم الخلاص للشعوب الاسلامية، بالاضافة لاستمرارها في استفزاز النظام الذي جعل لها حدا نهاية 1979.   إن استمرار العلاقة الحميمة بين الحركة الاسلامية والشيعة الايرانيين الى هذا اليوم يؤكد على ثقافة المستقبل والتي تريد حركة النهضة أن تفرضه على الأمة ولن تجني منه الحركة الا ضلال أبنائها وافساد عقائدهم كما يدل ذلك على غياب التربية السليمة والمنهج القويم في اعداد النشء وعدم استيعاب مسألة الولاء والبراء داخل منظومتها الفكرية. ولاشك أن قراءة سريعة في كتب التاريخ الاسلامي تكشف لنا ضلال وبدع هذه الفرقة وجرائمها في حق المسلمين » .. انتهى كلام الاستاذ سفيان.   والان يلاحظ المراقب في المدة الأخيرة ظهور التبرم من خلال مقالين للغنوشي للجهود الدعوية التي يبذلها الرافضة في تونس وبغض الطرف من قبل النظام عنهم في اطار صفقة ايرانية حسب تلميحات الغنوشي لكن السؤال هنا هو: هل أن هذا التبرم هو نتيجة ادراك الغنوشي مؤخرا لخطورة مذهب الشيعة وانحرافه عن الاسلام الصحيح وبالتالي سنرى قريبا أدبيات لحركة النهضة تعنى ببيان عقيدة وتاريخ هذه الفرقة وتظهر في صفوف حركة النهضة صحوة عقدية تغير انطباع المراقبين لمسيرة الحركة المتهمة من قيل بعض الأوساط بالميوعة العقدية.   لكن في المقابل يرى البعض أن هذه التصريحات ما هي الا شعور بالاحباط من قبل الغنوشي بعد ظهور اللامبالاة من قبل النظام التونسي لدعواتالمصالحة والتي وجد بسببها الغنوشي نفسه محروما من الجلوس الى شباب الصحوة في تونس واحتضانهم وتجديد نشاطه في ظل الصحوة العارمة التي تشهدها البلاد خاصة وأن غريم الغنوشي والنهضوي السابق مبارك البعداش والزعيم الشيعي يصول ويجول في طول البلاد يجمع حوله الأتباع والغنوشي في منافي عاصمة الضباب.   لكن البعض يرى أن الشباب الاسلامي التونسي الجديد تجاوز النهضة وشيخها ولم تعد الا مرحلة عفا عليها الزمن وهذا ما جعل النظام لا يأبه بدعوات المصالحة. على كل الايام حبلى بالمفاجآت.   والسلام  1 أكتوبر 2003

 


 

 

De la bonne gouvernance et au Droit de citoyenneté

pour la récupération d’un passeport confisqué depuis le 20 Mai 1990

Noisy-le-Grand, le 1° Octobre 2003 Je soussigné BOUCHADEKH Abdessalem lance un appel de soutien et de solidarité, pour récupérer mon passeport confisqué par les autorités tunisiennes, pour le seul crime est la défense de mes compatriotes Tunisiens, pour la liberté et la dignité en Tunisie, Les faits sont les suivants : Je suis le dénommé BOUCHADEKH Abdessalem, résidant en France depuis1978, exilé depuis 1981(58 ans), porteur d’une carte Nationale Tunisienne d’Identité N° 0419633 délivrée par les services de police de Tunis depuis le 13 0ctobre1975, je me suis présenté au Consulat général de Tunisie à Paris, le 19 Mai 1990, où j’ai déposé mon passeport qui porte le N°156867, fait à Tunis depuis le 22 juillet 1976, renouvelé le 21 juillet 1981 et dont la validité est valable jusqu’au 21 juillet 1986. Le responsable des services consulaires M. Tahar Ameur m’a demandé d’écrire une lettre de demande de nouvellement du dit passeport, ce que  j’ai fait, le jour même. Le 14 Décembre 1990 m’informe que des instructions émanant du Ministère de l’Intérieur lui refusant de me délivrer le titre de voyage Porteur d’un reçu de dépôt de passeport qui porte le N°008750 du 20 Mai 1990, avec une date de retrait prévue pour le 20 Juin 1990, mais depuis, aucune nouvelle de la part des services consulaires. Le samedi 20 septembre 2003, treize années après, convaincu de vouloir tourner la page, je reviens aux services consulaires à Paris , je rencontre M Faycal ben Mustapha qui retrouve le dossier et me demande de s’adresser au Consulat de Nanterre sis à Pantin auquel je dépend, puisque j’habite à Noisy le Grand (93160). Le Dimanche 21 septembre 2003, je reviens au consulat de Nanterre, je rencontre le responsable M. Hichem Dhaoui qui refuse d’accepter ma demande de renouvellement de passeport Le 29 Septembre 2003 un nouvel ambassadeur à Paris, est nommé en la personne de Moncer Rouissi. qui a été dans l’opposition du temps de Bourguiba serait-il capable de traiter ce dossier qui a trop trainé Le 17 juillet 1989, j’ai fait une déclaration parue dans l’Hebdomadaire « Jeune Afrique » N°1493-1494 Du 16à23 Août 1989 intitulé « Démocratisation à la Tunisienne » reconnaissant qu’il y a des choses positives ont été faites depuis 1987 et qu’il reste beaucoup à réaliser pour la Tunisie. Un article parue à l’Hebdomadaire de Tunisie « Réalités » dans ses parutions N°217 du 13 au 19 Octobre 1989 et N° 218 du 20 au 26 Octo1989 dans la rubrique « Le Forum de Réalités » intitulé « Des idées simples pour que la Tunisie avance » dans lequel j’ai émis quelques réflexions constructives pour le bien de la Tunisie. Depuis le 15 Mars 1991, à l’occasion de l’affaire de Bab Souika, j’ai fait une déclaration dans laquelle, j’ai condamné cet acte irresponsable de la part de jeunes égarés. En solidarité avec Abdelfattah Mourou et ses camarades qui ont décidé de geler leur situation à l’intérieur du Mouvement. Le 24 Octobre 1998, j’ai fait une déclaration soutenant l’initiative Mohamed El Hachemi El Hamedi pour une réconciliation Nationale. De La bonne gouvernance Politique ne peut être que par un gouvernement politiquement responsable devant un Parlement élu librement dans la transparence et avec la participation de tous les citoyens dans un climat Démocratique où l’administration soit neutre qui ne s’implique pas dans le jeu politique et où l’opposition joue son véritable rôle Sans exclusion aucune De la bonne gouvernance la lutte contre la corruption, de la bonne gouvernance limiter le nombre de siéges Maximum au Parlement au tiers à tout Parti politique quel qu’il soit Une crise profonde de confiance de mal de gouvernance secoue notre beau pays qui est ternie par la présence de centaines de prisonniers politiques La bonne gouvernance est celle qui sépare les pouvoirs exécutif de celui du judiciaire ainsi que celui du législatif, malheureusement il a choisi la solution sécuritaire  qui n’a pas donné de résultat positif. Qu’il est du devoir de tous les citoyens d’œuvrer pour un processus de démocratisation en vue d´apporter un véritable changement Mettre en ouvre la séparation entre les appareils de l’Etat et le parti au pouvoir quel qu´il soit et pour abroger les lois qui étouffent les libertés publiques et individuelles.  J’Appelle à une Amnistie générale, la libération des prisonniers politiques et le retour de tous les exilés dans la dignité. Noisy-Le-Grand, le 1° Octobre 2003 Signé BOUCHADEKH Abdessalem Pour visiter notre page ou pour publier vos réactions contactez-nous, participez au Forum http://membres.lycos.fr/tounesna/index.php nous avons besoin de vos réactions en direct, de vos propositions, de vos idées et de vos suggestions E-Mail DLMMAbdess@hotmail.com


 
OPINION

UNE HISTOIRE  DES  « HISTORIENS »

Par: BALHA BOUJADI   Je viens de lire un article en arabe publié par Tunisnews nº 1228 du 30/9/03 écrit par le Docteur Heni Sebai, Directeur du Centre « Makrisi » des Etudes Historiques de Londres, donc historien chevronné qui devait être un expert dans son domaine, et il est vrai qu’il a voulu exposer des larges connaissances sur le « terrorisme espagnol » au……… XVº siècles.   En visant l’histoire espagnole avec toutes ses dérives sanguinaires  à l’époque colombine et le massacre des indiens et pendant l’époque de l’Inquisition à l’encontre des mauresques, cet historien a voulu montrer aux lecteurs que ce juge Baltazar Garzón qui vient d’inculper Tayssir Allouni, devrait lire l’histoire de son pays avant d’inculper un journaliste arabe.    Moi je ne suis pas historien, je suis un simple citoyen sans grande culture, mai mon professeur d’histoire au secondaire m’a appris qu’un historien doit être le plus objectif possible, c’est l’une des règles de ce « métier » sinon ça sera de la manipulation de l’histoire au service d’une idéologie. Et en lisant cet article, je n’aurai pas réagi si son auteur était un simple citoyen comme moi, mais venant d’un « historien » de métier, ça m’a paru très grave.   Voyons ce que raconte ce monsieur. Au début il fait un peu de littérature sur la situation des arabes au passé et au présent avec des citations poétiques, donc tout à fait loin de l’objectivité historique. Ensuite, il a passé à l’histoire de l’Espagne Musulmane, là où tout allait très bien: prospérité, tolérance… jusqu’au moment où les espagnols avaient décidé de chasser les arabes de leur pays. Pour cet « historien » la rébellion des espagnols contre les envahisseurs n’avait pas de sens, c’est à dire ils devraient accepter leur sort puisque les envahisseurs étaient des arabes et de musulmans… Je pense que tout peuple a le droit de chasser ses envahisseurs. Un historien objectif doit penser comme ça sinon il n’est pas historien il n’est qu’un marabout.    Ensuite, notre érudit « historien » nous fait un étalage de ses connaissances historiques en citant le « De las Casas » et même le linguiste américain Chomsky, pour nous impressionner, et nous montrer les pages noires de l’histoire « américaine » des espagnols avec des « massacres » dont étaient victimes les indiens de New York (alors que les espagnols n’ont jamais été à New York au XVºS, toutes leurs conquêtes étaient en Amérique de Sud jusqu’au Florida), ça ne veut pas dire qu’il n’y avait pas des massacres au Pérou et au Mexique.   Finalement, cet « historien » tombe dans le délire arabe d’interpréter toujours l’actualité comme une série de complot qui vise notre nation, et que ce sont les américains qui ont donné l’ordre au juge espagnol pour donner une leçon à Al Jazeera qui a osé démasquer les horreurs commises par les envahisseurs de lrak.   Voilà presque tout, cet « historien » du métier, a voulu dire au juge Garzon qu’il n’est pas apte à juger Tayssir Allouni car il appartient à un peuple barbare, comme tous les peuples européens d’ailleurs, qui veulent maquiller aujourd’hui la sauvagerie de leurs aïeux par des théories sur la démocratie et les droits de l’homme.   Comme ça nos historiens sont en train d’écrire l’histoire de notre nation. C’est vraiment misérable. Un centre d’études historiques dirigé par un Docteur d’histoire (je suppose), parle d’un juge que personne ne peut douter de son honnêteté et son intégrité, condamné à mort par tous les terroristes du monde entier, l’homme le plus surveillé du monde, qui a jugé Pinochet et a fait trembler tous les despotes du monde… D’après notre docteur d’histoire il est manipulé par les américains… comme si les juges espagnols étaient comme  les juges de chez nous.   D’ailleurs ça m’a fait rire (ou pleurer) quand deux dictateurs arabes, le libyen et le yéménite ont déclaré qu’ils allaient parler avec le président du gouvernement espagnol José María Aznar pour qu’il intervienne en faveur de Tayssir Allouni. Les pauvres, avec leur mentalité de dictateurs ils voulaient influencer la justice espagnole indépendante.   Avec ces dictateurs qui nous gouvernent, avec ces historiens qui nous manipulent, nous n’allons pas très loin. Nous serons toujours des adolescents de la politique en dehors de l’histoire.   Un petit mot, avant de finir,  à notre « historien »: combien des massacres ont perpétré les arabes, les turques  et les musulmans dans leurs  « grandioses » batailles en Orient et en Occident? Je peux vous donner une liste. Ça c’est de l’objectivité.   Et encore un petit mot, combien de gens parlent l’espagnol comme langue maternelle dans le monde? 400 millions. 40 en Espagne et le reste en Amérique Latine. Ça veut dire que les espagnols n’ont pas commis tant des massacres, mais ils se sont intégrés dans la société et la culture indienne, au contraire des français et des anglais qui n’ont jamais voulu se mélanger avec les peuples conquis, mais ça c’est une autre histoire.     J’espère que Tayssir Allouni est innocent, mais il doit le prouver, et au lieu d’écrire des railleries pareilles il faut que des bons avocats l’aident à prouver son innocence. Mais s’il est coupable il doit payer pour ses actes et nous devons accepter le fait que les arabes ne soient pas tous des terroristes mais ils ne sont pas tous des anges non plus. Hier deux tunisiens ont été inculpés dans des affaires terroristes en Belgique (Trabelsi et Maaroufi), ça ne veut pas dire que tous les tunisiens sont des terroristes.   L’objectivité nous a toujours fait défaut car nous sommes très passionnés et nous pensons par le cœur au lieu de la tête.       Balha Boujadi, le 1er/10/2003  


 

 

 

LES ECHOS DU DEBAT SUR LE VOILE EN FRANCE

Il faut réintégrer les deux lycéennes d’Aubervilliers exclues pour port du voile. Ne pas émanciper les filles de force
Par Irène JAMI et Anne-Sophie PERRIAUX et Yves SINTOMER et GIlbert WASSERMAN   Irène Jami est professeure d’histoire dans le secondaire. Anne-Sophie Perriaux est maître de conférencesà l’université de Rouen. Yves Sintomer est professeur de sciences politiques à Paris-VIII. Gilbert Wasserman est rédacteur en chef de la revue «Mouvements».   l a question du foulard islamique à l’école revient sur le devant de la scène. Des voix s’élèvent pour demander son interdiction pure et simple. Au lycée d’Aubervilliers, Alma et Lila ont été provisoirement exclues car elles n’entendaient pas renoncer à couvrir leurs cheveux (Libération du 24 septembre). Cette mesure est illégale au regard de la jurisprudence du Conseil d’Etat comme de la charte européenne des droits de l’homme. Rappelons les faits : Alma et Lila ont décidé librement de porter le voile islamique contre l’avis de leur père. Au lycée, elles ont accepté d’ôter leur hijab, tout en continuant de se couvrir discrètement la tête. A la rentrée de septembre, elles ont été exclues provisoirement et vont être traduites en conseil de discipline alors qu’elles ne posent pas de problème pédagogique particulier, qu’elles ne font pas de prosélytisme, qu’elles n’ont pas un comportement provoquant. Adossée à certains enseignants, l’administration a recouru à des manoeuvres hélas habituelles en refusant aux élèves l’accès à certains cours pour leur reprocher ensuite leur absentéisme. Cette décision est scandaleuse sur le plan des principes et pragmatiquement absurde. La liberté religieuse constitue un acquis fondamental des sociétés occidentales. Elle implique la possibilité de manifester publiquement sa foi, y compris dans les lieux publics. Elle figure en bonne place dans les programmes d’histoire et d’éducation civique. Il est vrai qu’un droit peut être légitimement limité par d’autres principes. En l’occurrence, la laïcité imposerait une interdiction stricte du foulard. L’argument ne tient pas : la laïcité doit s’interpréter aujourd’hui comme une neutralité de l’Etat à l’égard des diverses religions, et non comme une morale se posant en rivalité avec elles. D’ailleurs, la laïcité est invoquée de façon bien unilatérale : jamais un élève n’a été exclu pour le port de la croix ou de la kippa, et ceux-là même qui sont pour l’interdiction ne s’indignent pas que Noël, Pâques ou l’Ascension soient des jours fériés. Le fondamentalisme laïque cache au fond un véritable communautarisme d’Etat. Faudrait-il alors s’opposer au foulard au nom de l’égalité hommes/femmes ? Cet argument est autrement plus fort (mais n’est guère évoqué sur le plan juridique). Le foulard n’est-il pas dans certains pays le signe d’un ordre patriarcal et autoritaire ? Ne fait-il pas reposer sur les femmes un impératif de pudeur ? Certains pensent qu’il est toujours symbole d’inégalité. D’autres avancent qu’il ne saurait être réduit en tout temps et en tout lieu à un symbole d’oppression, et que les trajectoires qui amènent une jeune fille à le porter dans un pays occidental sont extrêmement diverses. C’est ce que soulignent toutes les enquêtes sociologiques et ce que vient de rappeler la Cour constitutionnelle allemande. En tout état de cause, il est bien d’autres symboles qui mani-festent une inégalité entre hommes et femmes, par exem-ple dans les modes et les publicités vestimentaires. Dans le contexte français, enfreindre sur ce point un droit aussi fondamental que la liberté religieuse des jeunes filles en voulant les émanciper autoritairement au nom de l’égalité hommes/femmes n’est pas justifié. Comme le disait John Stuart Mill, on prend de grands risques à imposer aux autres un comportement en matière de moeurs au nom de leur propre bien. Une interrogation pragmatique aboutit à la même conclusion. Dans des circonstances très particulières, le maintien de l’ordre public peut justifier une restriction de l’exercice des droits. Mais la gêne de certains enseignants ne saurait, à elle seule, constituer un trouble à l’ordre public : avec cette logique, il faudrait interdire l’homosexualité là où elle dérange. Tout au plus peut-on plaider pour un comportement mesuré. On peut aussi demander à ce qu’un foulard discret soit porté de préférence à un véritable voile : c’est exactement ce à quoi Alma et Lila étaient prêtes à se plier. Au-delà, l’argument incontournable demeure que, s’il faut favoriser l’émancipation de ces filles, le meilleur moyen consiste à les accueillir à l’école publique. Il faut bien sûr éviter que le port du foulard soit imposé à quiconque : si de tels cas existent indéniablement, l’Education nationale s’est donné les moyens de les traiter, notamment avec l’institution d’une médiatrice nationale qui peut vérifier la libre volonté des concernées. Il est également nécessaire de lutter contre les pratiques sexistes, quelles qu’elles soient. Mais de même qu’une telle lutte ne doit pas aboutir à jeter l’opprobre sur la sexualité, il serait dangereux d’aboutir dans le contexte français à pénaliser une religion. Est-il possible de fréquenter l’école publique en manifestant de profondes convictions islami-ques ? Il en va de la crédibilité de l’école laïque de répondre positivement et sans ambiguïté à cette question. Le fantasme d’un péril islamiste masque les véritables problèmes : la situation sociale des banlieues, la crise d’une école en manque d’un nouveau modèle, les discriminations dont souffrent les populations d’origine immigrée, les inégalités entre hommes et femmes qui persistent dans toute notre société. C’est moins l’islam politique que le racisme et les discriminations ethniques qui constituent aujourd’hui le véritable danger.
(Source : Libération du 1er octobre 2003)


Pour le port du maillot short

Nous voudrions attirer l’attention des pouvoirs publics sur un problème vestimentaire ignoré, qui concerne la population masculine, et qui porte atteinte au respect des libertés individuelles. Il s’agit de l’interdiction généralisée du port du maillot de bain short dans les piscines municipales. Elle est devenue systématique, sans que l’opinion publique ne s’en émeuve. Le maillot slip est obligatoire, alors que de nombreux hommes préfèrent ne pas dévoiler en public les formes de leurs parties intimes. Pour ceux qui sont habitués à porter en public un maillot plus couvrant, la gêne est grande. Il n’est pas tolérable que ces hommes, parmi lesquels se trouvent de nombreux adolescents, se trouvent ainsi exclus. Ils sont obligés de demeurer cloîtrés chez eux et seuls les plus riches, qui possèdent des piscines privées, ont alors accès aux joies de la natation. Certains de ces exclus rêvent de pouvoir émigrer aux Etats-Unis afin d’exercer librement leur choix vestimentaire. Outre-Atlantique en effet, la situation est différente. Les autorités publiques, qui ont su «garder un sens moral fort», ont imposé le port du maillot de bain short dans les piscines publiques, entre autres parce que les hommes ne doivent pas exciter en public l’appétit sexuel d’autrui. Pour les Etatsuniens, le maillot de bain slip pour les hommes est le symbole de la décadence et son utilisation est fermement condamnée. Seuls les exhibitionnistes ou les représentants de certains pays de la vieille Europe dépravée, peuvent souhaiter les porter. Il nous apparaît que ces règlements contraignants ne sont pas acceptables. L’interdiction de port de l’une ou l’autre de ces tenues vestimentaires, maillot de bain slip ou short, est contraire aux libertés individuelles défendues dans les sociétés démocratiques. Nous demandons donc aux plus hautes autorités politiques d’organiser une consultation nationale et de légiférer sur ce sujet brûlant, dans le sens d’une plus grande tolérance et respect de la diversité culturelle et individuelle.<P< P> >François Ploye (Châtenay-Malabry)
(Source : Courrier des lecteurs, Libération du 1er octobre 2003)


مقال بورج أطلق شرارة «هرولة» جديدة

بقلم: فهمي هويدي يبدو أننا بازاء مشهد جديد من مشاهد الهرولة صوب اسرائيل ـ فما أن ظهر في صحيفة «لوموند» مقال ابراهام بورج، رئيس الكنيست السابق، الذي نعى فيه الحركة الصهيونية، حتى تناقلته الصحف العالمية لما تضمنه من جرأة ونقد حاد لشارون والطغمة العسكرية الحاكمة في اسرائيل. وإذ أيده في ذلك بعض الكتاب الاسرائيليين، إلا أن صداه في بعض الكتابات العربية كان مختلفاً، اذ تعلق به عدد من الكتاب، وتعاملوا مع المقال وكأنه طوق نجاة وباب للخروج من الأزمة الراهنة. فاعتبره البعض يقظة للضمير الأخلاقي في اسرائيل، وتعبيراً عن العقلانية التي يتعين على العرب أن يمدوا يد العون لها. ودعا آخرون إلى المراهنة على تلك العقلانية المفترضة، ومن ثم اهتبال الفرصة والعودة إلى العمل على جبهة اسرائيل الداخلية، وصب آخرون جام غضبهم على فصائل المقاومة الفلسطينية ـ الجهادية بوجه أخص ـ التي أفسدت بممارساتها الأجواء، وأراقت دماء الاسرائيليين الأبرياء، الأمر الذي حول البلاد إلى «جحيم دنيوي» شاعت فيه ما سمي بآيديولوجيا الانتحار.. إلى غير ذلك من الأصداء التي بالغت كثيراً، سواء في حجم المقال أو أهميته، بقدر ما بالغت في جلد الذات الفلسطينية. لست أريد أن أقلل من أهمية المقال، وأرجو أن تكون قد لاحظت أنني قلت ان الكتابات العربية التي أعنيها «بالغت» في تلك الأهمية. لم أستغرب حفاوة الصحافة الغربية به وابرازها له، لكنني أفهم أن القراءة العربية له لا بد أن تكون مختلفة عن «لوموند» الفرنسية، و«نيويورك تايمز» الأميركية وغيرها من الصحف العالمية، لا بد أن يستوقفها مثلاً تحذير سياسي اسرائيلي محترم مثل ابراهام بورج من احتمال نهاية الحلم الصهيوني، ودعوته للعودة إلى السمات التي اتسم بها المشروع الصهيوني منذ بداياته، وفي مقدمتها النهج العادل والقيادة الأخلاقية. وربما ترحمت على أيام ديفيد بن جوريون، الذي وصفه الكاتب، بأنه «كان مستقيماً مثل السهم»، فيما شكك في استقامة شارون وعصبة الأشرار المحيطة به، غير أنني أتصور أن قراءة العين العربية لهذا الكلام تولد لديه انطباعاً مغايراً تماماً. وهو من يدرك جيداً أن المشروع الصهيوني منذ بداياته ـ أي منذ قرار انتزاع فلسطين من أهلها وطردهم وابادتهم ـ أسقط من حسابه كل ما يتعلق بقيم العدالة والأخلاق. وهم أيضاً يعرفون بن جوريون ودوره في «الهاجاناه»، وكونه أحد القتلة الذين يحفل سجلهم بالعديد من الجرائم التي ارتكبت بحق الانسانية، وليس ذلك الذي امتدحه بورج، واعتبره مستقيماً كالسهم. ان اعتبار كلام ابراهام بورج دلالة على يقظة الضمير الأخلاقي في اسرائيل يعد تقييماً مبالغاً فيه، لأن الرجل يدافع عن المشروع الصهيوني بكل جذوره الوحشية وجرائمه التاريخية، ويركز انتقاده على سياسة شارون. نعم، اننا لا نتوقع منه أنه يتبنى خطاب الشيخ أحمد ياسين لكنه كان يمكن أن يصبح تعبيراً عن يقظة الضمير الأخلاقي حقاً لو أنه تبنى موقف يهودي آخر هو اسرائيل شاحاك مثلاً، (لن أتحدث عن يهودي آخر محترم هو نعوم تشومسكي) الذي كان أكثر شجاعة، وكان ضميره أكثر نقاء حين عارض ركائز المشروع الصهيوني، ولم يقف عند انتقاد سياسة حكومة بذاتها. في معرض الترحيب بما كتبه بورج، قال أحد المعلقين ان الرجل اعترف بلاأخلاقية الممارسات الاسرائيلية ، ويرفض الاحتلال ويطالب بازالة المستوطنات، وبوقف السياسة الاستيطانية أساساً، ويدعو لوضع حد لمعاناة الشعب الفلسطيني، ويرفع شعار: يجب تطبيق قانون العودة لليهود ضمن أراضي اسرائيل، وتطبيق حق العودة بالنسبة للفلسطينيين داخل أراضي الدولة الفلسطينية.. ثم أضاف زميلنا الذي استعرض الكلام قائلاً: بعد سنوات الصراع الطويلة وفي ظل المعادلات الراهنة، هل نريد أكثر من ذلك؟ ردي على السؤال أن هذا كلام جيد لا ريب، يستجيب لبعض المطالب الفلسطينية لكننا بالفعل نريد أكثر من ذلك. فالسيد بورج لم يحدد ماهية الدولة الفلسطينية التي يتحدث عنها، وهل تقام فوق الأراضي التي احتلت بعد عام 67، أو فوق «أراض» من تلك التي احتلت في ذلك العام. وهو يتحدث عن وقف الاستيطان، فانه لم يشر بكلمة إلى موضوع السور الوحشي الذي يلتهم الأراضي الفلسطينية حالياً. أهم من هذا وذاك، فانه وهو يتحدث عن العدالة والأخلاق في المشروع الصهيوني، ذكر أنه «يجب» تطبيق القانون العودة الذي يتيح لأي يهودي في الكرة الأرضية ان يقيم في اسرائيل ويصبح مواطناً فيها، لكنه رفض فكرة عودة اللاجئين الفلسطينيين الذين طردوا في عامي 48 و67 (حوالي ستة ملايين الآن) إلى ديارهم التي عاشت أجيالهم المتعاقبة فيها، واشترط أن يعود هؤلاء الى الدولة الفلسطينية المفترضة. واذ أفهم أن يقول ابراهام بورج هذا الكلام، لكنني استغرب أن يعتبره كاتب عربي غاية المنى، متنازلاً ببساطة مدهشة عن حق الفلسطينيين في العودة إلى ديارهم، في حين أن ثمة دراسات جادة من قبيل تلك التي أجراها الدكتور سلمان أبو ستة مثلاً، حققت المسألة وأكدت أن تلك العودة ممكنة في ظل الخرائط الراهنة للتجمعات السكانية الاسرائيلية. ان غاية مايمكن أن يقال عن مقال ابراهام بورج، وعن الكتابات الأخرى التي تبنت موقف النقد الجارح لسياسة شارون وحكومته (مقال يوئيل ماركوس مثلاً) انها اشارات ايجابية ومهمة. لكنها محدودة الأثر، ولا تشكل ضغطاً يذكر على القرار السياسي، وأصوات هؤلاء لاتختلف كثيراً عن أصوات الحركات الداعية الى السلام في اسرائيل، تحدث من الضجيج والرنين بأكثر مما تغير في خرائط الواقع. ثم أن هذه الأصوات كلها تعبر عن خلافات وصراعات داخل البيت الاسرائيلي، لسنا طرفاً فيها. والتعويل عليها خطأ استراتيجي بقدر ما أنه تعلق بالأماني والأوهام ـ وهو لا يختلف كثيراً عن تلك المراهنة التقليدية السمجه على حزب العمل واعتباره خياراً أفضل للعرب من الليكود، في حين أن الحقائق الماثلة على الأرض تقطع بأن كلاً منهما أسوأ من الآخر، والخلاف بينها تكتيكي وليس استراتيجياً (بالمناسبة فكرة السور العازل أطلقها حزب العمل وتبناها شارون). ان العودة الى المراهنة على الداخل الاسرائيلي من خلال الاحتفاء بكتابات ابراهام بورج، هي محاولة لاحياء مشروع «كوبنهاجن» الذي انطلق من النقطة ذاتها، وأقام هيكلاً ضم عناصر اسرائيلية (بعضهم كان من رجال المخابرات) وبعضا من أقرانهم العرب، وقد مات المشروع الذي قوبل برفض عربي واسع النطاق. أسوأ ما في تلك المراهنة على الداخل الاسرائيلي انها من ناحية أخرى تعكس يأساً من المراهنة على الموقف العربي ـ وهو ما يعني أننا بصدد موقف أقرب الى العبثية. اذ نجد اناساً تعبوا في النضال وضاقوا به ذرعاً، فقرروا اغلاق ملف القضية وانصرفوا إلى هجاء المناضلين، وفي الوقت ذاته حاولوا القفز فوقهم وفوق القضية، ومد الجسور نحو الطرف الآخر، متعللين في ذلك بخليط من الذرائع والأوهام. لا أجد مبرراً للهرولة في هذا الاتجاه، أولاً لأن المراهنة الحقيقية والحاسمة يجب أن تكون على موقف الجماهير الفلسطينية والعربية عموماً، وليس الجماهير الاسرئيلية. وثانياً لأن الأصوات العاقلة في اسرائيل ليس لها دور يذكر في القرار السياسي. وثالثاً لأنه اذا كان لا بد من مد الجسور مع العقلاء في اسرائيل، فينبغي أن نكون على اتفاق مسبق على أمرين جوهريين هما: من يمد تلك الجسور، ثم ما هي نقاط الاتفاق التي اذا توفرت ، فانها تفتح الأبواب لامكانية التلاقي. في هذا الصدد. فإنني أزعم أن الفلسطينيين وحدهم الذين يقبل منهم القيام بهذا الدور، على اعتبار أنهم الطرف الذي حكمت عليه الأقدار أن يتعايش جنباً الى جنب مع الاسرائيليين. فضلاً عن أنني ممن يرون أن «المقاطعة» ينبغي أن تظل هي الأصل في العلاقات العربية الاسرائيلية، طالما بقى الاحتلال قائماً. من ناحية أخرى فثمة نقاط تخص الحقوق الفلسطينية ينبغي أن يتم التوافق عليها قبل تحقيق ذلك اللقاء، منها حق الفلسطينيين في اقامة دولتهم المستقلة ذات السيادة على كامل الأراضي التي احتلت في عام 67، بما فيها القدس. وتفكيك المستوطنات، وكفالة حق اللاجئين الفلسطينيين في العودة الى ديارهم التي طردوا منها. واذا ما حدث ذلك وقبل به بعض عقلاء الاسرائيليين، فانه سيكون اعلاناً عن يقظة حقيقية وليست وهمية للضمير الأخلاقي هناك، تسمح بارساء أسس التعايش بين الشعبين. وما لم يحدث ذلك، فمعناه أن الأجواء المناسبة للتعايش واقامة السلام العادل لم تتوفر بعد، ولا يبقى أمام الوطنيين والشرفاء سوى خيار واحد، هو استمرار المقاومة بكل الطرق المتاحة. أما المتعبون واليائسون، فانهم يقدمون للقضية خدمة جليلة لو أنهم أخلوا أماكنهم لغيرهم، وجلسوا صامتين في مقاعد المراقبين.
(المصدر: صحيفة الشرق الأوسط الصادرة يوم 1 أكتوبر 2003)

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