2 février 2008

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TUNISNEWS
spp8 ème année, N°  2810 du 02.02.2008

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: La Cour d’Appel ramène une peine de vingt ans… à deux ans ! Liberté et Equité: Assassinat d’un lycéen tunisien qui appelait à la levée du blocus de Gaza La partie consacrée à la Tunisie dans le rapport annuel de Human Rights Watch publié le 1er Février 2008 Le Temps :Les ministres face à la communication RABAM: Identifions  d’abord  le terrorisme ! Reuters: Ankara lie la question du foulard à l’adhésion à l’UE AFP: La polémique sur le voile islamique nuit à l’image de la Turquie (Babacan) Reuters :Turkey must lift headscarf ban for EU – formin AFP: Manifestation en Bosnie contre l’explusion d’un ex-combattant islamiste AFP: Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont mariés dans la discrétion


 

  Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays  Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 2 février 2008

La Cour d’Appel ramène une peine de vingt ans… à deux ans !

 
La onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a prononcé son jugement tard dans la soirée d’hier, vendredi 1er février 2008 dans : – l’affaire n°10199 dans laquelle est déféré Yassine Seyyari, condamné en première instance à 17 ans d’emprisonnement, accusé d’adhésion à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs. Elle a confirmé le jugement tout en commuant la condamnation prononcée en première instance, ramenant sa peine d’emprisonnement à cinq ans et le contrôle administratif à deux ans.   – l’affaire n°10196 dans laquelle est déféré Hafedh Lafli, condamné en première instance à vingt ans d’emprisonnement, accusé d’adhésion hors du territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs. Elle a confirmé le jugement tout en commuant sa condamnation en première instance, faisant passer la peine d’emprisonnement à deux ans et le contrôle administratif à un an.   Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’association Maître Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre  Liberté et Equité  33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_équite@yahoo.fr Tunis, le 1er février 2008 Assassinat d’un lycéen tunisien qui appelait à la levée du blocus de Gaza

 
Hier, jeudi 31 janvier 2008, Sami Ben Frej, lycéen au lycée technique de Jbiniana, est mort des suites des blessures causées par l’agression perpétrée par les forces de sécurité qui ont dispersé un rassemblement devant le lycée le matin du mercredi 30 janvier, en solidarité avec le peuple palestinien à la suite d’un manifestation de lycéens en protestation contre le blocus de la bande de Gaza. Bien que les lycéens se soient dispersés et aient trouvé refuge dans les immeubles avoisinants, les forces de sécurité les ont pourchassés à l’intérieur des bâtiments et les ont frappés jusqu’à ce qu’ils perdent conscience. Sami Ben Frej, l’un d’entre eux, a été transporté d’urgence à l’hôpital de Jbiniana où il est décédé. C’est alors qu’a démarré une manifestation étudiante à la faculté des sciences de Sfax. Liberté et Équité a appris que les étudiants de la faculté des sciences de Sfax ont observé une grève générale aujourd’hui vendredi 1er février 2008 qui s’est étendue à toutes les facultés du gouvernorat de Sfax. [… ] Pour le bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

 

Reporters sans frontières rendra public le mercredi 13 février à 00H01 GMT (01H00, heure de Paris) son rapport annuel 2008.

 Ce rapport dresse un état des lieux de la situation de la liberté de la presse dans 97 pays.   Ce document revient sur les principales violations des droits des journalistes survenues en 2007 et offre des perspectives thématiques et régionales sur l’état des libertés des médias et de l’Internet à travers le monde.   N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.   — Christine Leduc-Poumarède Chargée de communication / Publicité Responsable Presse Tél. : (33) 1 44 83 84 72   REPORTERS SANS FRONTIÈRES   Secrétariat international 47 rue Vivienne 75 002 Paris – France France   Fax : (33) 1 45 23 11 51 http://www.rsf.org


 

La partie consacrée à la Tunisie dans le rapport annuel de l’ONG américaine Human Rights Watch publié le 1er Février 2008

 Tunisie  

Le Président Zine el-Abidine Ben Ali et le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique, dominent la vie politique tunisienne. Le gouvernement utilise la menace du terrorisme et de l’extrémisme religieux comme prétexte pour réprimer la contestation pacifique. Des témoignages dignes de foi mettent continuellement en lumière l’usage de la torture et des mauvais traitements aux fins d’obtenir les dépositions de suspects placés en garde à vue. Les prisonniers condamnés sont également exposés à des mauvais traitements délibérés.   Le gouvernement tolère les petits partis d’opposition jusqu’à un certain point. Le 1er octobre 2007, dans un jugement aux relents politiques, un tribunal de Tunis a ordonné qu’El-Mawkef, l’organe hebdomadaire du Parti démocrate progressiste, soit expulsé des locaux qu’il occupait depuis 13 ans, et ce au motif que le parti utilisait les locaux en tant que siège, en violation des dispositions du bail. Le PDP est l’un des rares partis légaux qui s’expriment ouvertement. Les autorités ont nié avoir joué un rôle quelconque dans ce qu’elles ont qualifié de litige privé. Cependant, au bout d’un mois de protestations de soutien nationales et internationales en faveur d’El-Mawkef, la publication a évité l’expulsion après que le Président Ben Ali eut, parait-il, insisté pour que le propriétaire résolve le litige.   Ben Ali a gracié ou accordé la libération conditionnelle à 21 prisonniers politiques en juillet et à 10 autres en novembre. La plupart étaient des dirigeants du parti islamiste interdit Ennahda qui se trouvaient en prison depuis le début des années 1990, lorsqu’un tribunal militaire avait déclaré 265 membres et sympathisants du parti coupables du chef d’accusation douteux de complot en vue de renverser l’État. En dépit de ces libérations, le nombre de prisonniers politiques n’a cessé de croître car les autorités ont procédé à l’arrestation de dizaines de jeunes hommes lors de rafles menées à travers le pays et elles les ont inculpés en vertu de la loi antiterroriste de 2003. Elles ont mené la vie dure aux prisonniers politiques libérés, les surveillant de près, leur refusant des passeports et la plupart des emplois, et menaçant d’arrêter à nouveau ceux qui parlaient ouvertement de droits humains ou de politique.   Les défenseurs des droits humains   Les autorités ont refusé d’accorder l’agrément à toute organisation des droits humains réellement indépendante qui en a fait la demande au cours des dix dernières années. Elles invoquent alors le statut d’ « illégalité » de l’organisation pour entraver ses activités. Par exemple, le 6 juin 2007, la police a encerclé le bureau à Tunis du Conseil National pour les Libertés en Tunisie, organisation non reconnue, et empêché d’entrer les représentants de la société civile qui étaient venus exprimer leur solidarité au Conseil. Les forces de l’ordre ont également fait obstruction aux réunions organisées par l’Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques, elle aussi non reconnue.   La Ligue tunisienne des Droits de l’Homme, organisation indépendante légalement reconnue, a continué d’être confrontée à des actions en justice intentées par des membres dissidents. Le contexte général a montré que ces procès soi-disant privés s’inscrivaient dans un schéma de répression : les tribunaux ont systématiquement statué en faveur des plaignants, donnant un vernis légal à des opérations policières de grande envergure visant à empêcher la tenue de la plupart des réunions de la Ligue dans ses sections locales à travers le pays.   Les défenseurs des droits humains et les dissidents font l’objet d’une étroite surveillance, d’interdictions arbitraires de voyager, de licenciements, de coupures de leur ligne téléphonique, d’agressions physiques, de harcèlement de leurs proches, d’actes suspects de vandalisme et de vol, ainsi que de campagnes de diffamation dans la presse. Le 24 juillet, les autorités ont mis en liberté conditionnelle l’avocat Mohamed Abbou, lequel avait purgé les deux tiers d’une peine de trois ans et demi de prison infligée après qu’il eut publié de virulentes critiques à l’égard du Président Ben Ali sur des forums en ligne. Au mois de novembre, les autorités n’avaient toujours pas permis à Abbou de se rendre à l’étranger. En juin, elles ont arbitrairement prorogé de deux ans la peine de cinq ans assignant à résidence le prisonnier politique libéré Abdallah Zouari dans une région reculée, située à 500 kilomètres de sa maison familiale de Tunis. Zouari est un critique véhément du gouvernement et un militant des droits humains.   Le système judiciaire   Le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant. Les procureurs et les juges ferment souvent les yeux sur les allégations de torture, même lorsqu’elles font l’objet de plaintes officielles déposées par des avocats. Les juges déclarent les accusés coupables en se basant uniquement ou principalement sur des aveux arrachés sous la contrainte, ou sur des dépositions de témoins avec lesquels l’accusé n’a pas l’occasion d’être confronté au tribunal.   Le Comité international de la Croix-Rouge a poursuivi son programme de visites des prisons tunisiennes. Cependant, les autorités refusent d’autoriser l’accès dans les prisons aux organisations indépendantes de défense des droits humains. Au cours de l’année 2007, les autorités pénitentiaires ont placé un petit nombre de détenus en isolement cellulaire prolongé, une pratique répressive qui avait prétendument cessé après que le gouvernement eut promis, en 2005, d’y mettre un terme.   Les détenus dénoncent une série de méthodes de torture et de mauvais traitements lors des interrogatoires de police. Selon les organisations et avocats des droits humains, les plus courantes sont la privation de sommeil ; les menaces de viol sur le détenu ou sur les membres féminins de sa famille ; les coups, en particulier sur la plante des pieds (falaka); et le fait d’attacher et de suspendre les détenus au plafond ou à une tringle dans la position du « poulet rôti ».   La Tunisie a ratifié la Convention contre la torture et promulgué une législation stricte définissant et criminalisant les actes de torture. Toutefois, en dépit des plaintes officielles déposées par des avocats au nom des accusés dans des centaines d’affaires ces dernières années, aucun cas n’a été rendu public où un agent de l’État aurait dû répondre d’avoir torturé des personnes détenues pour des délits à caractère politique.   La liberté des médias   Ni la presse écrite ni la presse parlée du pays ne couvre d’un oeil critique les politiques gouvernementales, hormis quelques revues à faible tirage qui, de temps à autre, font l’objet d’une confiscation. La Tunisie compte des chaînes privées de radio et de télévision mais la propriété privée n’est pas synonyme d’indépendance éditoriale. Le gouvernement bloque certains sites web nationaux et internationaux qui traitent de politique ou de droits humains et qui couvrent de façon critique les événements en Tunisie.   Les autorités ont refusé d’accréditer le correspondant de la chaîne arabe de télévision par satellite Al Jazeera, Lotfi Hajji. Des policiers en civil ont empêché Hajji d’assister à plusieurs événements médiatiques au cours de l’année. Hajji est également président du Syndicat indépendant des journalistes tunisiens, auquel les autorités ont refusé d’accorder l’agrément.   Les mesures antiterroristes   Depuis 1991, un seul attentat terroriste meurtrier a eu lieu en Tunisie : il s’agit de l’explosion, en avril 2002, d’un camion piégé qui visait une synagogue sur l’île de Djerba, attaque revendiquée par Al-Qaïda. Les autorités tunisiennes prétendent qu’elles sont depuis longtemps à la pointe de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. La loi de 2003 relative « au soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d’argent » comporte une définition du terrorisme au sens large. A l’instar de celle qui se trouve dans le Code pénal, cette définition englobe les « actes d’incitation à la haine ou au fanatisme racial ou religieux quels qu’en soient les moyens utilisés », laissant ainsi la possibilité de poursuivre en tant qu’infraction terroriste une opinion politique ou une association politique.   Depuis la promulgation de la loi, les autorités ont appréhendé des centaines de jeunes dans diverses villes du pays et les ont inculpés en vertu de ces dispositions. La plupart des personnes qui sont par la suite déclarées coupables ne sont jamais accusées par le gouvernement d’avoir planifié ou commis des actes déterminés de violence ; elles sont plutôt accusées d’avoir prévu de rejoindre des mouvements djihadistes à l’étranger ou d’inciter d’autres à le faire. Les autorités violent régulièrement les droits des suspects détenus en vertu de cette loi. Beaucoup sont placés en garde à vue et maintenus au secret au-delà du délai légal de six jours. La police en soumet beaucoup à la torture et autres mauvais traitements. Les juges d’instruction interrogent bon nombre d’accusés sans les informer qu’à ce stade, ils ont droit à un avocat, et ils ignorent fréquemment leurs demandes d’examen médical pour vérifier s’il existe des traces de mauvais traitements.   Entre décembre 2006 et janvier 2007, des affrontements ont opposé les forces de sécurité à un groupe armé d’insurgés en dehors de la capitale. Il s’agissait du premier incident de ce genre survenu en Tunisie ces derniers temps.   Le 18 juin, les Etats-Unis ont renvoyé en Tunisie deux ressortissants tunisiens, Abdallah Hajji et Lotfi Lagha, soupçonnés de terrorisme et incarcérés depuis cinq ans dans les installations de détention de Guantanamo Bay. La Tunisie les a immédiatement placés en détention —Lagha pour qu’il réponde pour la première fois du chef d’accusation d’avoir servi une organisation terroriste alors qu’il était à l’étranger et Hajji pour qu’il soit rejugé après avoir été reconnu coupable par contumace de chefs d’accusation similaires. Hajji a accusé la police de l’avoir frappé et menacé lors de son arrivée. Tous deux ont passé leurs six premières semaines en isolement cellulaire absolu. Le 24 octobre, un tribunal civil a condamné Lagha à trois ans de prison et le 14 novembre, un tribunal militaire a condamné Hajji à sept ans de prison.   Les acteurs clés sur le plan international   Les Etats-Unis entretiennent de bonnes relations avec la Tunisie, tout en y appelant au progrès en matière de droits humains plus énergiquement que dans la plupart des autres pays de la région. Si les Etats-Unis fournissent à la Tunisie une aide financière minime, le Département de la Défense offre quant à lui des formations en contre-terrorisme et des programmes d’échange à l’intention de l’armée.   L’ambassade américaine envoie fréquemment des diplomates pour observer des procès politiques et pour rencontrer des militants de la société civile. Le rapport du Département d’Etat intitulé « Soutien aux droits de l’homme et à la démocratie : Le bilan des Etats-Unis » relève que « les responsables américains … ont vivement recommandé au gouvernement de respecter les libertés de réunion et d’association après avoir observé de première main des incidents au cours desquels le gouvernement a empêché des organisations de défense des droits humains de tenir des réunions ». Le 28 septembre, l’Ambassadeur Richard C. Godec a rendu visite à des membres du PDP qui menaient une grève de la faim pour protester contre la menace d’expulsion d’El-Mawkef.   En ce qui concerne le transfert de personnes détenues pour des raisons sécuritaires à Guantanamo Bay, l’Ambassadeur Godec a déclaré : « Nous ne transférerions pas les personnes s’il était plus probable qu’improbable qu’elles soient torturées ou maltraitées. » Néanmoins, ni lui ni aucun autre responsable américain n’a émis de commentaires à propos de l’emprisonnement en Tunisie et des allégations de mauvais traitements d’Abdallah Hajji et de Lotfi Lagha après leur transfert par les Américains.   L’Accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne est toujours en vigueur, en dépit du bilan du gouvernement en matière de droits humains et alors que ce dernier bloque les subventions européennes destinées à certaines organisations non gouvernementales. Les responsables de l’UE critiquent de temps à autre le bilan de leur partenaire dans le domaine des droits humains, tout en s’employant à saluer dans l’ensemble l’état des relations bilatérales.   La France demeure le principal partenaire commercial et investisseur étranger de la Tunisie, et en 2007, elle a fourni à ce pays plus d’aide au développement par habitant qu’à tout autre pays. Le 10 juillet, le président nouvellement élu, Nicolas Sarkozy, s’est rendu en Tunisie en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, Rama Yade. Dans ses commentaires publics, Sarkozy n’a pas tari d’éloges sur les autorités tunisiennes mais il a déclaré aux journalistes qu’en privé avec le Président Ben Ali, il avait soulevé certains cas relatifs aux droits humains, notamment celui de Mohamed Abbou. Lors de cette première visite, le président français n’a guère cherché à se distancier du soutien fidèle que son prédécesseur, Jacques Chirac, accordait au Président Ben Ali, en dépit des pratiques de ce dernier en matière de droits humains.   Lien : http://hrw.org/french/docs/2008/01/31/tunisi17794.htm

Les ministres face à la communication

Raouf KHALSI   Cette semaine a été enrichie par deux morceaux de bravoure.   Dans le 16ème numéro de notre consœur « L’Expression », Ridha Kéfi analyse ce révisionnisme historique, redevenu à la mode et qui est trop commode, trop facile et, pour tout dire, fallacieux. Il parle  de nos « ex » ministres qui se font bonne conscience instrumentalisant « l’amnésie volontaire », dit-il, « la culture de l’omerta » », ajoute-il.    La commémoration du 30ème anniversaire des émeutes du 26 janvier 1978 auront constitué un prétexte de plus. L’un de ces prétextes faciles, pour que les protagonistes, nos « ex », écrit ironiquement l’auteur de l’article, s’en rejettent mutuellement la responsabilité. Ils sont tous innocents. Conclusion: c’est le Système, avec un grand « S », qui le veut, depuis la nuit des temps   Dans sa chronique, sur les colonnes de « Akhbar Al Joumhouria », Moncef Ben Mrad parle d’une dialectique: autour de « Les dinosaures de l’information ». Article audacieux, qui rappelle à quel point, l’information  a été domestiquée, muselée par des forces occultes, utilisant, de surcroît, les appareils de l’Etat au service d’un « propagandisme » morbide ou, plutôt, clientéliste.   Des chroniques et des réflexions qui percent les tabous, on en a besoin. Car, aujourd’hui,  le monde évolue inexorablement vers la consécration des libertés et de la liberté de la presse.   Non que le journaliste doive agir en électron libre. Non qu’il doive encore se croire investi d’un pouvoir et d’une  mission messianiques.   Mais il doit apprendre à renoncer au confort de cette prison dorée dans laquelle le confine le « Système ». Il ne s’agit pas de « Pouvoir » mais de « Système ». Il faut aussi cesser de se leurrer : comment  le journaliste peut-il se targuer d’appartenir au « quatrième pouvoir » (une chimère?) s’il s’accommode  des déterminismes, du conformisme et caresse (« dans sa schizophrénie »), dans le sens du poil  tout en voulant donner l’impression de percer  les tabous. Dans son ouvrage: « Le temps qui reste » Jean Daniel a trouvé le mot. C’est :  « imposture ».   Or nous sommes face à un « Système ». Et notre mental érige  aussitôt des barrières qu’on appelle  « lignes rouges »; cette auto-censure que nous nous imposons nous-mêmes. Le Chef de l’Etat veut une presse libérée de ces pesanteurs et qui soit audacieuse. Nous l’avons vu au journal de 20 heures inciter les directeurs des journaux à faire leur travail: l’information sacro-sainte; le commentaire libre et responsable; la critique constructive. Mais nos ministres, et  disons l’administration, ne communiquent pas. Un moment, ils tinrent des points de presse périodiques. Puis de moins en moins… Puis, presque plus rien. Quelques ministres privilégient, certes, le contact informel. Et invitent la presse sur des questions ponctuelles. Mais pas d’interviews, en dehors des exposés sur les plateaux de la  télévision nationale où les journalistes présents, politiquement corrects, choisis et triés sur le volet, ne doivent pas poser des questions dérangeantes.   Nous sommes, dans un régime présidentiel. Ben Ali a même redonné sa force à ce régime après l’ambiguïté d’une présidence à vie, composant, quand même, avec quelques commodités;  dans la gestion des affaires de l’Etat; commodités empruntées au régime parlementaire. Oui, le régime de Bourguiba et la Constitution elle-même, comme nous l’ont enseigné nos maîtres de Droit constitutionnel, étaient taillés, tel un costard, pour Bourguiba.   Ces temps sont révolus. Mais, curieusement, les ministres de Bourguiba se libèrent, aujourd’hui, pour faire dans le révisionnisme historique et chacun pour se refaire une virginité politique… Ils nous font revenir en arrière et dans une profusion d’anachronismes. Et, c’est là que nous souhaiterions que nos ministres actuels, les ministres de Ben Ali communiquent, disent où nous en sommes aujourd’hui (chacun en ce qui concerne son secteur), et ce qu’il en serait de l’avenir. C’est le meilleur service qu’ils puissent rendre à leur patrie et aux citoyens qui ont besoin de se sentir proches de leurs gouvernants.   (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 2 février 2008)  


IDENTIFIONS  D’ABORD  LE TERRORISME !

RABAM, l’éberlué éternel   Le Monde Arabe a connu, comme beaucoup d’autres, dans son histoire, des glorieuses, tout comme des noires. Ces dernières sont désormais sa prédilection et il n’a cure d’y patauger, malheureusement, depuis quelques siècles, maintenant.   Est-ce son destin inéluctable ou plutôt l’objet recherché par beaucoup : colonisateurs occidentaux, tout comme les vendus de la pire espèce en son sein ?   Dans sa nature viscérale, l’être humain est cannibale. Le fort a souvent phagocyté le faible. La loi de la jungle est sa couveuse, et donc sa créatrice, malgré sa différence apparente du reste des animaux, et la taille relative de son cerveau.   Comme je ne puis m’y faire au fatalisme, je dirais que le meilleur et seul moyen de s’assurer, relativement, une existence digne, est de se défendre. Et ce, en prenant le chemin de la construction, avec courage et détermination. Il n’est de salut que celui là.   Ce n’est certainement pas chose facile, face au grand nombre de crocodiles, étrangers et autochtones confondus, œuvrant sans relâche, en bandes organisées, à planter les dents, dans tout ce qui peut être englouti.   Beaucoup de peuples, donc, vivent encore et toujours sous occupation. Ce joug, s’il n’est pas la réalisation directe de puissances étrangères, terroristes, demeure l’affaire de criminels autochtones, affidés, faisant fonction de « guides », de « présidents » ou de « rois », mais qui ne sont en fait que des lécheurs, bien gavés, de leurs maîtres, à la manière de chiens de cow-boys, gardant des troupeaux qu’on prépare pour l’abattoir, parqués à l’intérieur d’enclos, ayant été délibérément tracés et appelés frontières.   De quelle manière peut-on s’affranchir de cet avilissement ? La longue histoire de l’homme nous raconte, que toujours et sans exception, ce qui a été pris aux uns, ne peut être récupéré des autres que de la même façon ayant abouti à sa subtilisation. Et généralement, chaque fois, une guerre éclate.   Comme personne parmi nous, ne peut  ignorer le mal que chaque conflit armé engendre, on ose espérer que la sagesse puisse l’emporter, et que le dialogue,  symbole de l’intelligence, remplace la violence, à chaque différend. Il y va de l’intérêt de tous, même sous un angle strictement égoïste.   Les peuples d’occident ont réussi depuis belle lurette, à arracher une relative liberté, à l’issue d’âpres combats, et nullement de tous temps, elle ne leur a été servie sur un plateau par un quelconque bourreau. Ils n’ont jamais plus délaissé la voie du progrès. Et dans aucun domaine de la vie. Même si, on peut avoir pas mal de réserves sérieuses,  à l’égard  de leur éthique, par exemple.   Ainsi, sans l’apport de cette partie du monde, l’homme se trouverait actuellement au 16ème siècle, tout au mieux. Qui sait ? A cette époque, le Monde Arabe, croyant atteindre le summum, avait mis les amarres.   Peut-on Imaginer une existence sans antibiotiques, remède contre des centaines d’infections bactériennes ou mycosiques, dont beaucoup mortelles, ou en l’absence d’insuline, seule chance de survie de millions de diabétiques… ?   Comment concevoir un monde sans électricité, sans transports ni infrastructures, démuni de moyens de communications…et de technologies ?   Ce genre de questions est à méditer, longuement, je crois, parce que l’existence, aurait été très pénible, sans conquête du savoir.   Néanmoins, triste est de constater, que les contrées ayant acquis ce savoir, avant d’autres, à chaque période de l’histoire, ont toujours été prises de vertige, aussi, et par delà, de prétentions déplacées, traçant les chemins de conquêtes et occupations terroristes, et faisant couler du sang.   L’objet recherché par l’envahisseur, à chaque fois, est d’occuper des territoires, afin de subtiliser ce qui peut servir à bâtir plus de puissance, qui servira à plus de force de frappe, et ainsi de suite. Il n’est  nullement  nécessaire  de plonger loin dans le temps, pour étayer ces propos. Une simple contemplation de l’actualité, suffit à expliquer l’historique.      Regardons seulement les guerres sanglantes que les responsables yankees (américains) et leurs acolytes (européens) font subir, moyennant leurs outils de terreur, aux peuples : palestinien, afghan, et iraquien, pour ne citer que ceux-là. Et ce, malgré l’opposition de millions de citoyens libres, mais bernés par leurs décideurs. Les pratiques des cow-boys états-uniens, anciens ou nouveaux, en Amérique du Nord comme du Sud, aussi, restent légendaires, dans le terrorisme.   L’Histoire nous apprend aussi, qu’Aztèques, Incas et Mayas…ont été décimés. Personne ne peut oublier les crimes passés et présents, commis par ces bellicistes et leurs consorts latins. L’inquiétude ne puis qu’être plus grande pour l’avenir. Georges W. BUSH, rappelons-nous, parla de Croisades, à l’issue des attentats du 11 Septembre 2001. Récemment, il nous a promis mieux : la 3ème guerre mondiale, rien de moins.   Reconnaissons-lui le mérite de dire tout haut, ce qu’une certaine culture criminelle colporte, insidieusement, depuis la fin de ces  guerres religieuses entre Musulmans et Chrétiens, ayant laissé beaucoup de malheur.   Il ne serait pas inutile de noter, qu’aujourd’hui, le monde musulman tout entier, est mis en coupe réglée, par l’entremise des traîtres et détraqués locaux, triés sur le volet, par l’Oncle SAM, pour leur capacité criminelle, et qui font, à chaque fois, son travail de finition. Ces fesses nues, enclines aux courbettes, ne refusent rien à leur Patron : pas une pose, pas une passe. Leurs politiques, aussi bien intérieure qu’extérieure, leur sont dictées à temps. Les prix d’achats de produits importés, battent des records. Mais ceux de richesses à exporter, doivent être au plus bas. Le pétrole en  est  l’exemple le plus frappant. Tout le monde sait que les 70% du prix du litre de carburant, en Occident, représentent les taxes imposées par les politiques économiques de ses pays, qui ne cessent de crier au loup, et d’insulter les arnaqués. Ils se croient  les seuls dignes de progrès, de richesses, et de vacances dorées, tout au long de la vie.   Les limaces enturbannées du golfe, qui n’ont jamais été présentes que pour des partouzes, daignent s’accorder avec leurs ordonnateurs, afin de les satisfaire, toujours. Ainsi, ils restent vigilants, devant toute colère américaine ou européenne, et  ne rechignent  jamais, devant une demande d’augmentation de production, pour contrecarrer cette flambée des prix (dont « leurs » citoyens n’ont nullement  la responsabilité, ni le bénéfice), et satisfaire la libido de leurs « amis ».   Une scène, parmi d’autres, que j’ai récemment vu à la télévision, m’a rappelé que l’être humain, est dans sa nature, un vrai singe : des touristes blancs, fuyant les plages de Mombassa, au Kenya, disent au revoir, d’une main, et rabattent des égarés, de l’autre, vers l’aéroport, pour quitter ensemble et à la hâte, le pays, par peur des hostilités au sein d’un peuple, qui essaie tant bien que mal de se défaire de « sa » maffia au pouvoir et toujours soutenue par les politiques de ces mêmes touristes, alors qu’elle venait tout juste de voler la volonté d’un peuple, en bafouant  les règles les plus élémentaires, d’élections présidentielles, libres.   Le « président » autoproclamé, Quibaki (qui bat qui ?), alors qu’il utilise l’assassinat de masse, dans la rue, pour imposer son diktat, prie ses compères africains, à juste titre, de le reconnaître parmi eux, en oubliant, dans sa débandade, que ces bougres ne peuvent faire, quoi que ce soit, qu’à la lumière d’un feu vert de l’administration américaine, qui défroque qui et quand elle veut, toujours selon sa libido. Je parie, qu’ils voudraient de tout cœur, lui donner satisfaction, au plus vite, parce que, à tour de rôle et en boucle, ils auront besoin d’appuis identiques, pour asseoir, chacun, son autorité illégitime.   A regarder de près, les dirigeants occidentaux témoigneraient souvent de leur jalousie vis avis de partenaires despotes : comme eux, ils aimeraient être tyrans chez eux, mais  n’y  parvenant  pas, sautent sur chaque occasion, comme en Irak ou ailleurs, pour s’y mettre à fond. Leurs prisons d’Abou Gharib, de Guantanamo, et ceux à travers des « pays amis », en Europe ou dans le Monde Arabe surtout, n’en sont qu’une criante illustration. Ils y exercent, en présence de leurs élèves en dépravation, les nouvelles méthodes, résultant des dernières recherches.   Dans le discours politique, et selon les circonstances et alliances, ils n’ont pas honte de louanger « un dirigeant », qu’ils vilipendaient naguère, alors que rien n’aurait changé dans ses pratiques internes. Pourvu qu’il se soit soumis à des mesures comminatoires, humiliantes.   Quand les « maîtres » du monde envoient  une fusée ou une navette spatiale, dans l’espace, les pourritures des « pays » arriérés expédient, chacun sa kyrielle de sujets opposants, en PRISON. Des familles, en guenilles reçoivent alors, en prémonition, les « condoléances ». Au moment où les cosmonautes reviennent sur terre, d’un coté, quelques malheureux, ou une ribambelle, c’est selon, de l’autre, sont relâchés, et retrouvent leur milieu familial : un espace moins exigu, mais aussi contrôlé.    Ainsi, ils restent embastillés à vie. Et leurs proches accueillent les félicitations, en offrant des douceurs, à la mesure des moyens. C’est cette existence qu’on leur offre. Les prisons, dans le monde arabe, demeurent les grandes, et bientôt seules, réalisations. L’activité technologique principale des « états » étant  leur gestion : tant de victimes y entrent et tant d’autres en sortent, après tant d’années. Mortes, de préférence : il n’y a qu’à suivre les nouvelles quotidiennes, en provenance d’Egypte, ou de Tunisie… Les survivantes doivent pointer chez la police, plusieurs fois par jour, parce que l’autorité les aime trop et elles arrivent à lui manquer rapidement : ce sont elles, et elles seules, qui sont sa raison d’être. Pas besoin de travailler. Elles doivent se sacrifier, jusqu’à disparaître, pour l’amour…de « la patrie », et de leurs geôliers. A la différence des moines de Birmanie, qui se sont soulevés contre la junte militaire, elles ne reçoivent pas à manger. Que demande donc ce peuple?   Le « président » égyptien, Hosni MOUBARAK,  fidèle à sa décadence, pas moins que ses collègues arabes, de débilité mentale semblable, ne déroge jamais à ses coutumes. Il vient d’embastiller, un grand nombre de «  frères musulmans », pour avoir manifesté contre le blocus hitlérien sioniste, de Gaza. Il faut dire que ses sieurs américains lui ont jeté la foudre de leur désaccord, pour avoir, sous la pression, permis aux palestiniens préparés à l’holocauste, sur leur terre, et parqués au passage de Rafah, à le traverser, afin d’échapper, provisoirement, à un sort macabre, immédiat.   Entre temps, les visiteurs en provenance de pays riches, y compris d’« ISRAEL », continuent à s’étaler, à Charm ELCheikh, tels des phoques, sur des plages dorés, que ne peuvent se permettre, ni même concevoir, les indigènes. Ils exposent leur aisance, aux yeux d’une humanité, luttant pour sa survie, et leur derrière, au bronzage, en dehors du temps et de l’espace. Ils n’en ont rien à branler de la dignité des écrasés, qui si elle existait ne leur laisserait plus, unilatéralement, à eux tout seuls, comme dirait le regretté Coluche, ce luxe passager, qu’ils devraient alors malgré tout,  partager.   Non et mille fois non ! Le bien être de l’homme, qu’il soit moral ou matériel,  n’à aucune chance de pérennité, s’il se réalise sur le compte d’autrui. Un dicton arabe nous dit : ce qui se construit sur une injustice, demeure toujours injuste. Les pays développés ne peuvent jamais vendre l’excès des produits de leurs technologies à des écrasés, dont l’existence alimentaire même, demeure sous quotient.   Le cas d’espèce est la confiscation de la Palestine par la kyrielle de sionistes, parachutés de tous horizons, et parlant désormais sans honte, de « leur terre », « leur Sahara », « leurs villes », « leurs colonies », et « leurs prisons » bourrées, du peuple occupé… comme ils parleraient de leur urine, qu’ils déversent généreusement sur des arabes, accommodés, déjà, du lisier de leurs « dirigeants ». Ils s’appuient sur un prétendu « droit historique », et une communauté « internationale », constituée, en fait, de quelques puissances, défendant un droit colonial, terroriste, que personne n’a, actuellement, les moyens de  contrecarrer.   Quand  l’Argentine a voulu, le plus naturellement du monde, en 1982, récupérer ses îles Malouines(Malvinas), occupées par l’Angleterre depuis 1832, à des milliers de kilomètres de ses frontières, les spoliés de la terre, avaient  appuyé la démarche. Les assoiffés de pillage, par contre, et à leur tête les Etats-Unis, fournissaient leurs alliés terroristes, militairement et en propagande, pour conserver « leurs » FAULKLAND. Ainsi, droit historique ici, droit stratégique là bas, et non droit ailleurs, l’essentiel est dans la taille de la batte.   Ces forces maléfiques font une fixation du nucléaire iranien, que les intéressés et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, décrivent pacifique, alors qu’ « ISRAEL » possède depuis longtemps, des centaines d’ogives atomiques, prêtes à l’emploi, contre un monde arabe impotent, ou contre l’Iran, que les fascistes vilipendent, parce qu’il appelle au respect mutuel entre les peuples et surtout à l’application des mêmes lois internationales partout et de la même manière. Et surtout, parce que les fascistes s’appliquent, de manière systématique, à obstruer tout  chemin de progrès aux musulmans, en les terrorisant, par des menaces répétées, de bombes puissantes et variées.   Il est vraiment dommage de remarquer, que ceux qui bafouent le plus, LA LOI, sont ceux-là même qui exigent, des autres, son respect. Trois des premières puissances nucléaires : les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France, c’est-à-dire, celles dont l’histoire est caractérisée par la haine des autres, se permettent d’insulter, sans arrêt, tout nouveau prétendant aux technologies. Et fait nouveau, promettent d’offrir, après s’être assurés qu’ils ne sont plus le nombril du monde, des technologies nucléaires « civiles », à qui le demande. Pourquoi maintenant, seulement, et pourquoi après des décennies de la construction, par la chère France, du réacteur de Dimona, en « ISRAEL ».   Et pourquoi enfin toute cette indécence et tout ce culot, sans culotte, de ces donneurs de leçons, quand tout le monde connaît  leur puissance nucléaire civile, et surtout militaire. Il est bon de rappeler, que les Etats Unis d’Amérique, sont les seuls, à avoir utilisé l’arme nucléaire, contre des humains ( Japon, en 1945), et continuent de nos jours, son emploi, sous des formes travesties, extrêmement dévastatrices, en Irak, en Afghanistan… et, au Liban, par l’entremise de l’allié chéri, « ISRAEL ». Sans arrêt, la puissance militaire la plus exterminatrice du monde, et donc la plus terroriste, veut convaincre le monde de la nécessité de mener, à ses cotés, sa guerre antiterroriste. Y a-t-il plus de terrorisme que le sien ?   Ainsi, l’histoire de l’homme est longue, semée de réussites mais aussi d’embûches. Sous différentes couleurs de peau et de cultures, il a avancé dans des domaines lui permettant d’apprivoiser l’existence, voire même le monde. Malheureusement, le chemin parcouru, passe par des flaques et des étangs de sang. Dieu seul sait, comment sera la suite !   De grâce messieurs dames les puissants, revoyez votre dictionnaire, afin d’appeler les choses par leur nom, et de cesser d’insulter les langues de l’univers. Tout le monde parle depuis le 11 Septembre 2001, de terrorisme. L’Homme ne peut que condamner la terreur, d’où qu’elle vienne : qu’elle provienne de gouvernés ou de gouvernants. Cette dernière frange semble, malgré tout, s’oublier, sur ce chapitre, délibérément. Tuer des gens, leur faire peur injustement, les priver des droits les plus élémentaires, sont du terrorisme, chers donneurs de leçons. Embastiller des innocents, dont la seule et unique demande est le respect de leur liberté de pensée, de parole, d’association pacifique, de dignité et donc d’existence, est du pur terrorisme. Les « dirigeants » (vers la ruine) du monde arabe, par exemple, et pas seulement, sont des terroristes de la pire espèce, qu’il faut absolument éradiquer du pouvoir, et soigner. Ils colonisent des humains, par le feu et le sang. Tout Homme libre de la terre, devrait aider dans la lutte de tout peuple asservis, vers son indépendance. Les Etats-Unis d’Amérique, et d’autres, l’ont dignement fait dans leur histoire, il n’y a pas si longtemps. Cela a été inscrit, à leur crédit. Pourquoi donc ce retournement  actuel???   Monsieur Sarkozy, président de la France, depuis peu, a vite retrouvé, après ses promesses électorales, ses vieilles habitudes de dictateur, ami de dictatures. Ainsi, dernièrement, dans l’émission Rencontre Spéciale, de la chaîne Aljazeera, il cite les despotes arabes en exemples de démocrates. Simplement parce qu’ils font la guerre aux « ISLAMISTES ». Il n’a eu aucune considération pour Hamas (qui, au demeurant, a été choisi démocratiquement, par le peuple palestinien), et a souhaité le retour, à Gaza, des vendus de Fatah. Ce que ce petit « président » ne veut pas entendre, comme son ami, à faciès d’alcoolique, W. Bush, c’est la raison même, car leurs alliés et arriérés mentaux, font au fait, la guerre, à tout courant à caractère humain, y compris parmi les plus  pacifiques, de toutes tendances, Islamistes ou non,  voire même aux athées. Charles de GAULLE, à juste titre, et d’autres âmes libres, doivent se retourner dans leur tombe. Je souhaite à tous les peuples, ayant la liberté de choisir leur dirigeant  et  responsables politiques, de bien réfléchir, à chaque occasion de vote, car souvent, parmi les prétendants, il y a de faux et dangereux jetons.   Nous vivons tous sur un petit globe. Notre seule chance de continuer, est l’entente, à chaque rencontre. Il est impératif de tempérer le langage et de mesurer la portée des faits. Seul le respect  et  la  considération, dans la différence, nous épargneraient les imbécillités du passé et nous ouvriraient la voie de la réconciliation, de l’être humain avec lui-même. Dans le cas contraire, on court droit vers plus de catastrophes, et peut être même vers notre disparition.   Aux puissants, je préconise d’avoir un sursaut de réparation des crimes du passé, et d’appuyer les faibles afin qu’ils recouvrent ce dont ils les ont délesté : vie libre, démocratique, respectueuse des droits de l’homme…, dans un développement durable. Cette démarche a déjà donné ses fruits, mais à plus petite échelle, en Afrique du  Sud. Que la personnalité de Nelson Mandela, que l’on ne peut que remercier, soit source d’inspiration pour tous. Sa vie, à elle seule, restera un cas d’école.   Cà n’est que de la sorte,  que nous pourrions coexister, et que dieu  nous serait de grand secours.   31 janvier 2008

Ankara lie la question du foulard à l’adhésion à l’UE

 
Reuters, le 2 février 2008 à 12h45

ANKARA, 2 février (Reuters) – Ali Babacan, chef de la diplomatie turque, a estimé samedi que la levée de l’interdiction du foulard islamique dans les universités entrait dans le cadre des réformes nécessaires à l’intégration Européenne.   Un amendement constitutionnel en ce sens, proposé par le Parti pour la justice et le développement (AKP), formation au pouvoir issue de la mouvance islamiste, devrait être approuvé la semaine prochaine par le Parlement turc.   Un intense débat sur le port du foulard oppose les turcs pratiquants aux tenants de la laïcité, au premier rang desquels figure l’armée. L’Union européenne presse Ankara de promouvoir la liberté d’expression et les droits des minorités, mais n’a pas pris position dans ce débat.   « La Turquie doit entreprendre des réformes politiques pour atteindre l’objectif stratégique de l’adhésion de plein droit à l’Union européenne, qu’elle a choisie », a déclaré Babacan lors d’une conférence de presse.  « Malheureusement, une part importante du débat en cours ces jours-ci affaiblit l’image de la Turquie à l’étranger », a-t-il ajouté évoquant les divergences au sujet du port du foulard.   REUTERS


La polémique sur le voile islamique nuit à l’image de la Turquie (Babacan)

AFP, le 2 février 2008 à 12h46  

ANKARA, 2 fév 2008 (AFP) – Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a défendu samedi un projet de levée de l’interdiction du voile islamique dans les universités comme une réforme nécessaire sur la voie de l’adhésion à l’UE et a estimé que les polémique entourant ce projet nuisaient à la Turquie.   « Les polémiques survenues ces derniers jours en Turquie affaiblissent malheureusement pour la plupart l’image de la Turquie à l’étranger », a déclaré le ministre, cité par l’agence de presse Anatolie, avant de se rendre en Arabie Saoudite pour une réunion de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).   « La Turquie est un pays qui doit aller de l’avant dans le domaine des droits et des libertés. La Turquie est un pays qui est dans l’obligation de mener des réformes politiques pour parvenir à une adhésion entière à l’Union européenne », a-t-il poursuivi.   Le gouvernement, issu de la mouvance islamiste, a présenté vendredi au Parlement un projet de réforme mettant fin à l’interdiction du voile islamique dans les universités de Turquie, un pays où la population est de religion musulmane à plus de 99%, mais au régime strictement laïc.   Le texte, qui doit être voté la semaine prochaine par les députés, a suscité une levée de boucliers des milieux attachés à une application stricte du principe de laïcité, particulièrement nombreux dans l’armée, la magistrature et l’administration des Universités.   Des dirigeants d’universités ont mis en garde vendredi contre le projet, estimant que « les amendements proposés vont accélérer l’éradication du principe républicain de laïcité ».   Le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir et le Parti de l’action nationaliste (MHP, nationaliste), qui soutient la réforme, disposent au Parlement de la majorité des deux tiers nécessaire pour faire passer le texte.   L’AKP estime que l’interdiction du foulard islamique à l’université porte atteinte à la liberté de conscience et au droit à l’éducation des jeunes femmes refoulées des universités en raison de leur tenue. La Turquie a entamé en 2005 des négociations d’adhésion à l’UE.   AFP


Turkey must lift headscarf ban for EU – formin

Reuters, le 2 février 2008 à 12h55
ANKARA, Feb 2 (Reuters) – Turkey must lift a ban on headscarves at university as part of democratic reforms aimed at European Union accession, Foreign Minister Ali Babacan said on Saturday.   Turkey’s parliament is expected to approve a constitutional amendment next week sponsored by the ruling Islamist-rooted AK Party aimed at easing the ban for university students.   The headscarf debate is central to Turkey’s complex identity, as the young democracy struggles to meet the demands of both a pious Muslim population and also a secular, pro-Western elite that sees Islam as backwards.   The EU has pressed Turkey to boost freedom of expression and minority rights but has no position on the headscarf issue. « Turkey is a country which has to make political reforms to achieve the strategic goal of full membership in the European Union, which it has chosen, » Babacan told a news conference.   France as well as some colleges in the Netherlands ban headscarves, while Britain and many other EU members allow the headscarf in the name of civil liberty.   Turkey’s government wants to expand freedoms to turn Turkey into a « first-class democracy where freedoms in all fields are enjoyed fully », Babacan said.   Prime Minister Tayyip Erdogan sought on Saturday to soothe secularist fears that lifting the ban would over time lead to heavy pressure on uncovered women to wear the headscarf.   « We are calm. Everyone is doing their duty and nobody should be disturbed by this. Here I see headscarved women as well as uncovered women. This is Turkey which we desire to see, » Erdogan told a gathering of his party.   Babacan also said the furore on the headscarf issue and rising tensions taint Turkey’s image.   « Unfortunately an important part of the debate going on in these days is weakening Turkey’s image abroad, » he said. Secularists plan to hold a rally in Ankara on Saturday in protest of the government.   Members of Turkey’s judiciary and top businessmen have already criticised the headscarf plan and the main opposition party, the secularist CHP, has said it will try to block the reform through the Constitutional Court.   Turkey’s powerful military, which views itself as the ultimate guarantor of the secular order, has made clear it is closely watching the debates, but has so far refrained from directly commenting on the headscarf proposal.   REUTERS


 
AFP, le 2 février 2008 à 17h12

Manifestation en Bosnie contre l’explusion d’un ex-combattant islamiste

 

ZENICA (Bosnie-Herzégovine), 2 fév 2008 (AFP) – Près de 5.000 personnes ont protesté samedi à Zenica (centre) contre l’expulsion de Bosnie d’un islamiste d’origine syrienne ayant combattu dans les rangs de l’armée des Musulmans bosniaques, pendant la guerre de 1992-1995.   « Des personnes qui n’ont rien fait de mauvais sont déclarées comme une menace à la sécurité nationale », a lancé à la foule Aiman Awad, président de  l’association Ensarije, regroupant les anciens moudjahidine d’origine arabe naturalisés bosniaques.   « Il est évident que les tribunaux en Bosnie-Herzégovine travaillent sous influence extérieure, alors que les politiciens bosniaques restent muets », a-t-il ajouté.   Avec pour slogan « Pardonne-nous Hamza », le rassemblement a été organisé trois jours avant la date fixée par les autorités à un ex-combattant d’origine syrienne, Imad al-Husini, de son nom de guerre Abou Hamza, pour qu’il quitte le pays.   Des citoyens de tous âges, aussi bien des enfants que des vieillards, sont venus témoigner leur soutien à ce leader de la communauté des ex-moudjahidine de Bosnie.   Arrivé en Bosnie au début du conflit, Abou Hamza a obtenu la nationalité bosniaque il y a douze ans. Il est aujourd’hui père de trois enfants et marié avec une Bosniaque.   « Vous ne devez pas me demander pardon. Les autorités locales, mais aussi l’Europe et l’Amérique, devraient vous demander pardon puisqu’elles violent vos droits et les miens », a lancé Abou Hamza à la foule.   Abou Hamza était membre de l’unité « El Moudjahid », qui s’était bâtie une réputation sanguinaire en raison de crimes horribles commis par ses combattants, y compris devant des caméras.   Il fait partie d’un groupe de plusieurs centaines d’ex-combattants islamistes ayant obtenu la nationalité bosniaque après la guerre, avec l’accord du défunt président Alija Izetbegovic, à qui la communauté internationale avait demandé d’expulser les moudjahidine après la signature de l’accord de paix de Dayton (Etats-Unis) en 1995.   Quelque 500 personnes, dont Abou Hamza, ont été déchues de leur nationalité bosniaque depuis la mise en place en 2006, sous la pression de la communauté internationale, d’une commission gouvernementale chargée d’étudier quelque 1.500 dossiers suspects. Abou Hamza a fait appel de son expulsion à la fois auprès de la Cour d’Etat de Bosnie et de la Cour des droits de l’Homme à Strasbourg.   Dans la journée, les Serbes bosniaques ont dénoncé le rassemblement de Zenica par la voix du président de l’Association serbe bosniaque d’anciens prisonniers de guerre, Nedeljko Mitrovic.   « Nous sommes consternés par cette manifestation de soutien à un potentiel criminel de guerre. En même temps, s’il part d’ici sans être jugé, ce sera une récompense pour lui », a déclaré M. Mitrovic.   AFP


AFP, le 2 février 2008 à 17h27 Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont mariés dans la discrétion

 

PARIS, 2 fév 2008 (AFP) – Nicolas Sarkozy, 53 ans, et l’ex-mannequin italien Carla Bruni, 40 ans, se sont mariés samedi matin lors d’une cérémonie discrète à Paris, mettant ainsi fin aux spéculations et aux rumeurs cinq mois après le divorce du président français.   Premier président français à s’être marié en cours de mandat depuis Paul Doumergue en 1931, premier aussi de la Vè République à épouser une star du show-biz, Nicolas Sarkozy, dont c’est le troisième mariage, a choisi la tradition et la plus grande discrétion pour officialiser cette union.   Le mariage a eu lieu au Palais présidentiel de l’Elysée et a été célébré par le maire du VIIIè arrondissement de Paris, François Lebel, qui a divulgué l’information.   « J’ai marié deux électeurs du VIIIe qui habitent 55 rue du faubourg Saint Honoré », soit l’adresse du Palais présidentiel, a déclaré M. Lebel sur la radio Europe 1.   La cérémonie, qui a duré une vingtaine de minutes, s’est déroulée dans un salon du premier étage en présence d’une vingtaine de personnes, « la famille proche et quelques amis », a raconté le maire.   « La mariée était en blanc. Elle était ravissante, comme d’habitude » et le président était « en costume cravate comme il se doit dans n’importe quel mariage civil ».   M. Lebel a trouvé les nouveaux mariés « émus et amoureux ». « Il y a eu un échange d’alliances et la traditionnelle bise », a-t-il dit. M. Sarkozy avait divorcé en octobre dernier de Cécilia Ciganer-Albeniz, après onze ans de mariage.   Premier divorcé élu à l’Elysée (il avait déjà connu un divorce), Nicolas Sarkozy, qui se présente comme l’homme de la « rupture » en politique, est le premier chef d’Etat français à avoir divorcé pendant son mandat.   L’ancienne Première Dame de France, Bernadette Chirac, a adressé ses « voeux de bonheur » aux époux, espérant que le « nouveau ménage » ne rencontrerait « pas trop de difficultés » et se disant « sûre qu’ils seront très complémentaires ».   Nicolas Sarkozy et Carla Bruni affichaient leur relation depuis mi-décembre. Ils l’avaient rendue publique en se laissant photographier à l’occasion d’une visite au parc Eurodisney, près de Paris, enclenchant aussitôt les rumeurs sur l’imminence d’un mariage.   Lors d’une conférence de presse le 8 janvier, le président français avait confirmé qu’un mariage était dans l’air, assurant qu’entre l’ex-mannequin et lui, c’était « du sérieux ».   Interrogé sur la date de la cérémonie, il avait répondu aux journalistes : « Il y a de fortes chances que vous l’appreniez quand ce sera déjà fait ». Ce qui a été effectivement le cas.   Le président et sa compagne se sont rendus ensemble en Egypte et en Jordanie lors de brèves vacances très médiatisées. Mais le statut de simple « compagne » de Carla Bruni posait de nombreux problèmes protocolaires pour les voyages officiels.  Carla Bruni n’avait ainsi pas accompagné M. Sarkozy lors d’une récente visite officielle en Inde.   M. Sarkozy a d’autre part enregistré une nette baisse de popularité dans les derniers sondages, qui indiquent qu’une majorité de Français, outre leur déception dans le domaine du pouvoir d’achat, reprochent au président d’avoir trop affiché sa vie privée.   Selon une dernière enquête, seuls 41% des Français lui font confiance, son taux le plus bas depuis son élection en mai 2007. Nicolas Sarkozy est père de trois garçons, Pierre et Jean, nés de son premier mariage, et Louis, 10 ans, issu de son union avec Cécilia.   Carla Bruni a un fils, Aurélien, aujourd’hui âgé de 6 ans. Fille d’un riche industriel italien, elle s’est reconvertie avec succès dans la chanson après avoir mené une carrière internationale de mannequin pendant les années 1990.   AFP


 

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