1 février 2008

Home – Accueil

TUNISNEWS
spp8 ème année, N°  2809 du 01.02.2008

 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité: Assassinat d’un lycéen lors des mobilisations lycéennes à Jbiniana dans le gouvernorat de Sfax

C.R.L.D.H.Tunisie: Le défenseur Tunisien des Droits Humains M. Khémaïs KSILA est interdit de séjour au Maroc Le Soir: Souhayr Belhassen « Le monde arabe ne s’est pas démocratisé » Slim Mzabi: Autour de l’article de Marwan Ben Mustapha La Presse Canadienne: Tunisie: nouvelles mesures pour combattre le terrorisme dans le monde arabe AFP: Terrorisme: les Arabes pour une lutte sans relâche, l’ONU met la pression

AFP: Abou Laith al-Libi, commandant opérationnel et « visage d’Al-Qaïda« 


Liberté et Equité En défense des prisonniers politiques, des prisonniers d’opinion et des libertés 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_équite@yahoo.fr Tunis, le 31 janvier 2008

Assassinat d’un lycéen lors des mobilisations lycéennes à Jbiniana dans le gouvernorat de Sfax

L’UGET a organisé des mouvements de protestation aujourd’hui, jeudi 31 janvier 2008, dans les facultés et les universités, afin de dénoncer le meurtre d’un lycéen de Jbiniana, dans le gouvernorat de Sfax. Un agent de la Sûreté lui a asséné des coups de matraque à la tête, selon ce qu’affirme l’organe de l’UGET, le frappant à mort. Cela est survenu à la suite des mobilisations lycéennes dans ce lycée à l’occasion des évènements de Gaza et pour des revendications concernant le programme du baccalauréat. Pour le bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme
21 ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34
 

Le défenseur Tunisien des Droits Humains M. Khémaïs KSILA est interdit de séjour au Maroc

 

Invité par le Forum Social Marocain pour la participation  à son  troisième édition organisée du 25 au 27 janvier à Bouznika, M. Khémaïs KSILA, secrétaire général de la Ligue Tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH) et ex-prisonnier d’opinion, s’est vu interdit de participation à cette manifestation maghrébine au nom du Réseau Euro Méditerranéen des Droits de l’Homme ( REMDH) et ce malgré les multiples tentatives menées pour l’octroi d’un visa de courte durée.
 
Cette décision arbitraire de privation de circulation prise par les autorités marocaines s’inscrit dans le cadre d’une coopération policière réalisée entre les différents Ministères arabes de l’Intérieur, mise en place pour faire taire toute voix dissidente dans la région et mettre un terme à cette aspiration légitime des peuples Maghrébins pour un bénéfice total et effectif des droits fondamentaux à l’expression, à l’organisation et à la circulation…
 
Cette coopération policière entre les différents Etats arabes a établit une liste de plusieurs dizaines de défenseurs des droits humains, de journalistes et de dissidents dont le but est de garantir un contrôle policier constant lors de leurs déplacements et pourquoi pas un empêchement d’accès sur différents territoires de l’espace arabe. C’est dans ce cadre que les autorités jordaniennes ont exprimé début 2007 à des ONG nationales leur refus d’accorder à ce défenseur tunisien, M. Khémaïs KSILA, le droit de séjour. En Algérie, il a fait l’objet en été 2006 d’un harcèlement policier continu à l’occasion d’une mission d’observation en faveur du REMDH lors du procès d’un ligueur Algérien M. El Haj Ismail, membre de la LADDH.
 
Le lundi 21 janvier 2008, c’était au tour du journaliste et écrivain tunisien M. Taoufik Ben Brik de voir  son déplacement en Algérie annulé. Il est également interdit de séjour au Maroc et en Egypte.
 
Cette mesure de privation de circulation  est en réalité un geste de compromission entre les différents appareils policiers arabes et maghrébins visant de  freiner le travail, déjà difficile et réellement risqué des défenseurs arabes des droits jugés dangereux et leurs personnes comme des individus peu recommandables.  
 
Le CRLDHT  dénonce l’interdiction de séjour  faite à M. M. Khémaïs KSILA  et considère la décision officielle des autorités marocaines  une grave  atteinte  au droit de la libre circulation.
 
           Il appelle le pouvoir politique marocain à la révision de sa position et à l’application  la législation internationale dans la matière,  ratifiée par le Maroc. 
                                                                                                      
 Paris, le : 01/02/2008


Droits de l’homme Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH, reçoit le titre de docteur honoris causa à l’UCL  

« Le monde arabe ne s’est pas démocratisé »

 
 
BAUDOUIN LOOS
ENTRETIEN

 
Depuis avril 2007, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) est présidée par une femme, Souhayr Belhassen. Celle-ci est en nos murs afin de recevoir, ce vendredi, le titre de docteur honoris causa à l’UCL.
Vous qui êtes arabe, comment jugez-vous les difficultés de la société civile à émerger dans cette partie du monde ?
La nature même de la société arabe patriarcale et tribale est en cause. Il s’agit d’une société où l’individu n’existe pas. Et où il doit obéir à Dieu et au monarque (ou au président). La mentalité est ainsi faite : on obéit à l’autorité et celle-ci est censée nous protéger. Bien sûr, il y a eu une évolution, surtout des mouvements réformistes de gauche, notamment communistes, au XXe siècle. Puis, un autre mouvement, interne celui-là, a pris de l’ampleur, l’islamisme, qui répond à une réalité dans nos sociétés musulmanes. Tant que ces islamistes respectent le même référent que les laïcs, à savoir la Déclaration universelle des droits de l’homme, cela ne me pose pas de problème. Cela suppose qu’ils respectent l’égalité homme/femme, qu’ils n’imposent pas la loi islamique qui, par exemple, prescrit un partage de l’héritage favorable à l’homme.
Mais la plupart des pays arabes restent des dictatures…
Oui, on peut même dire que depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, le monde arabe demeure la seule partie du globe qui n’a pas subi les effets de la démocratisation. Les régimes profitent pleinement du substrat social évoqué plus haut, et tout reste figé.
Que faire, alors ?
Nous, comme mouvement spécialisé dans la défense des droits de l’homme, devons-nous soutenir la révolution ? Je crois que nous devons plutôt appuyer les processus démocratiques, tenter de s’engouffrer dans le moindre interstice. Mais l’exercice n’est guère aisé. Ces dictatures ont souvent plus de quarante ans d’âge !
Le découragement vous guette ?
Non, ce n’est pas un choix possible. D’ailleurs, il y a des éclaircies. Prenez le Maroc. Certes, ce n’est pas encore une pleine démocratie, mais venant des pires moments de répression que l’on y a connus, voilà un pays où la société civile progresse et s’organise. Elle a des ailes maintenant !
Quid des pays voisins ?…
La société algérienne reste très marquée par la guerre d’indépendance, la violence l’emporte toujours, et le régime militaire ne lâche rien. En Libye, la FIDH n’a tout simplement pas accès. Nous, on n’a pas de centrales nucléaires civiles à marchander ! La société égyptienne, elle, commence à bouger, notamment grâce aux juges.
Et votre pays, la Tunisie ?
Le président Ben Ali fait ce qu’il peut pour améliorer son image. La Tunisie doit bientôt comparaître devant le comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, ceci expliquant cela. Il a été annoncé que l’officiel Conseil national des droits de l’homme va s’occuper des plaintes en la matière et même du dialogue avec la société civile. Mais cela cache la réalité : la Ligue tunisienne des droits de l’homme reste paralysée par 33 procès, ses locaux sont encerclés par la police. Tout est plombé. Ils tentent de faire mourir la Ligue à petits feux, celle-ci ne lutte plus que pour sa survie sans pouvoir faire son travail militant.
Que fait l’Union européenne ?
Elle aurait pu agir pour faire appliquer l’article concernant les droits de l’homme dans les traités d’association avec les Etats arabes. Elle ne le fait pas. Pire : elle utilise des pays comme la Libye ou le Maroc comme des centres de rétention à distance pour les émigrés dont elle ne veut pas.
 
(Source: Le journal « Le Soir » (Quotidien – Belgique) Le 1 er fevrier 2008)

Autour de l’article de Marwan Ben Mustapha

 
Assalem alikom, Après la parution de l’article de Marwan Ben Mustapha : « Témoignage  – Les nouveaux magouilleurs du ciel ou la danse du loup » sur Tunisnews N° 2808 du 31.01.2008, j’aime bien dire ces quelques mots. Jusqu’à quand restent les syndicats sous la tutelle de ce dénommé Jrad, que l’article sus mentionné, a bien révélé sa complaisance. S’ajoute à ceci les différents scandales qui ont accompagné l’affaire des enseignants grévistes. De même, où l’amour du patrie pour les travailleurs de Tunisair. Pourquoi, ils disent rien. Pourquoi ils envoient cette pétition au Président? Qu’attendent-ils? Pourquoi les partis d’opposition ne disent rien? Sont-ils inculpés d’une manière ou une autre dans les magouilles des gendres du Président? Enfin, quand la Tunisie se réveillera et à leur tête leur Président qu’avec tout ce qui passe dans le pays, on pense vraiment qu’il est « outside »!!!!??? Merci pour l’équipe de Tunisnews pour la diffusion de ses questionnements que se pose chaque citoyen vivant dans ce pays et qui n’y trouve pas de réponse. Slim Mzabi

 

Tunisie: nouvelles mesures pour combattre le terrorisme dans le monde arabe

La Presse Canadienne – 31 jan 2008 TUNIS – Réunis pendant deux jours à Tunis, les ministres arabes de l’Intérieur ont convenu jeudi de nouvelles mesures pour combattre le terrorisme, « le principal danger » auquel leurs pays sont confrontés, selon le document final à l’issue de leurs travaux. Désormais, « l’incitation aux actes terroristes, leur apologie, la publication, l’impression et l’élaboration d’écrits, de publications ou d’enregistrements de nature à encourager la commission de tels actes sont considérés comme des crimes ». Des amendements dans ce sens ont été introduits dans la convention arabe de lutte contre le terrorisme adoptée depuis plusieurs années par le conseil des ministres de l’Intérieur, un organe de la Ligue arabe. Les hauts responsables de la sécurité dans le monde arabe ont également décidé de classer parmi « les crimes terroristes l’octroi ou la collecte de fonds de quelque nature qu’ils soient pour financer délibérément les actes terroristes ». Selon le communiqué final, ces nouvelles mesures visent à « renforcer l’action arabe commune dans le domaine de la sécurité dans ses différents volets ». Les ministres ont par ailleurs adopté plusieurs projets de conventions soumises par les structures spécialisées, qui portent sur la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que sur la lutte contre le crime organisé transfrontalier et les crimes électroniques. Le conseil a par ailleurs appelé les pays membres à apporter un soutien aux appareils sécuritaires libanais et irakien « pour les aider à accomplir les missions qui leur sont dévolues » et à appuyer les efforts tendant à la création d’un centre international de lutte contre le terrorisme. Pour le chef de la délégation libyenne, Omrane Mohamed Hmida, « l’essentiel est de mettre en oeuvre concrètement et sérieusement les mesures prises pour qu’elles ne restent pas lettre morte ». Car, selon lui, « la sécurité ne souffre pas de littérature, d’autant que les organisations terroristes représentent un danger sur la stabilité des pays de la région », en référence aux menaces proférés par Al-Qaïda, notamment sur les pays du Maghreb. Selon le responsable libyen, son pays « n’a pas été surpris » par ces menaces, notant que « l’unité des rangs libyens constitue un rempart face à ces menaces » et que des mesures préventives ont été prises pour y parer.


Terrorisme: les Arabes pour une lutte sans relâche, l’ONU met la pression
 
AFP, le 31 janvier 2008 à 21h40 Par Hamida BEN SALAH   TUNIS, 31 jan 2008 (AFP) – Les ministres arabes de l’Intérieur se sont engagés à lutter sans relâche contre le terrorisme et ont insisté sur le contrôle des sources de son financement et des frontières, au moment où l’ONU met la pression pour la protection de ses agents dans la région. Les représentants de 17 pays arabes ont insisté sur le besoin d’un partage des données sécuritaires, également exigé par le secrétaire général adjoint de l’ONU pour la sécurité, David Veness, présent à la 25e réunion ministérielle qui s’est tenue mercredi et jeudi en Tunisie. Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, dont le pays abrite le siège du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, a appelé à une « mobilisation accrue » et préconisé la vigilance en matière de surveillance. Cela permettrait, a-t-il dit, « la limitation des mouvements des éléments terroristes d’un pays à l’autre, le démantèlement des réseaux et cellules, le tarissement des sources de financement ». Il a invité les Etats arabes à faire collaborer les appareils de police et de sécurité pour lutter en commun contre les crimes transfrontaliers, la corruption, la cybercriminalité et le blanchiment. Selon leur déclaration finale, les ministres ont approuvé des projets de conventions sur l’ensemble de ces délits et amendé un accord antiterroriste panarabe pour « criminaliser le financement du terrorisme » et la propagande. Ils sont convenus de « collaborer davantage » notamment par le partage des informations (…) dans le but de tarir les sources de financement », lit-on dans le document dont l’AFP a obtenu une copie. Le ministre algérien de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, dont le pays est confronté à une recrudescence des attentats revendiqués par la Branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb, a promis une lutte sans merci contre les groupes armés. M. Zerhouni s’est toutefois inscrit en faux contre des insuffisances présumées des services de sécurité algériens, affirmant que la neutralisation du réseau responsable des attentats à la bombe du 11 décembre 2007 à Alger (41 morts dont 18 employés de l’ONU) prouve leur « l’efficacité ». Assurant que son pays collabore avec les pays menacés par Al-Qaïda, dont les Etats européens et les Etats-Unis, M. Zerhouni a tenu à souligner le besoin d' »une collaboration internationale concrète, efficace et honnête », dans le cadre du « respect de la souveraineté des Etats » et « sans ingérence dans leurs affaires intérieures ». Le ministre algérien faisait allusion à la pression exercée par l’ONU pour améliorer la sécurité de ses missions et à la commission d’enquête indépendante ordonnée par le secrétaire général de l’ONU sur les attentats d’Alger. M. Veness a averti que l’ONU se préparait à prendre « toutes les mesures nécessaires » à la protection de son personnel contre la menace terroriste. Rappelant aux Etats leur « responsabilité première » dans la protection des personnels et des biens de l’ONU, il les a poussés à collaborer davantage. « Nous comptons sur les gouvernements pour faciliter le transfert des moyens de communication et des équipements de sécurité nécessaires aux missions de l’ONU », a dit le responsable, auteur d’un rapport soumis au secrétaire général Ban Ki-moon sur les attentats d’Alger. M. Veness a aussi insisté sur l’échange de données. « Nous invitons les gouvernements à communiquer en temps réel les données en leur possession et les résultats des enquêtes relatives aux attentats et aux menaces d’attaques », a-t-il précisé. Dans sa déclaration finale, le Conseil a appelé au soutien des forces de sécurité au Liban et en Irak. Il a dénoncé les actes terroristes « quelles que soient leurs formes » et envisagé la création d’un « centre international de lutte antiterroriste », sans se référer aux exigences de l’ONU.

AFP, le 1er février 2008 à 11h35

Abou Laith al-Libi, commandant opérationnel et « visage d’Al-Qaïda »

 
Par Rana JAWAD     ISLAMABAD, 1 fév 2008 (AFP) – Le Libyen Abou Laith al-Libi, un des tout premiers lieutenants d’Oussama Ben Laden, tué mardi par un missile probablement américain dans le nord-ouest du Pakistan, était un commandant de premier plan en Afghanistan mais aussi le « visage d’Al-Qaïda » dans ses vidéos de propagande. »Commandant suprême » du réseau le long de la frontière afghano-pakistanaise, al-Libi (le Libyen, en arabe), était aussi un combattant de terrain en Afghanistan et à la tête des camps d’entraînement de part et d’autre de la frontière, selon les experts, qui estiment cependant qu’il sera aussitôt et facilement remplacé. Cet homme d’à peine 40 ans montrait fréquemment son visage sur les sites internet et les vidéos au nom d’Al-Qaïda, et était au 5e rang des dirigeants d’Al-Qaïda les plus recherchés par la CIA américaine, selon une liste secrète que l’AFP a pu consulter. Une récompense de 5 millions de dollars était promise à qui permettrait de le capturer ou le tuer.Il était surtout le lien entre Al-Qaïda et la rébellion des talibans en Afghanistan, où il était un « commandant opérationnel », selon la CIA. »Al-Libi était le visage d’Al-Qaïda ces deux dernières années, mais il commandait aussi pratiquement toutes les opérations militaires » en Afghanistan mais aussi dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, que Washington pense être devenues le coeur du réseau de Ben Laden, analyse pour l’AFP Ahmad Zaïdan, chef du bureau de la chaîne de télévision Al-Jazeera à Islamabad, et l’un des plus fins connaisseurs d’Al-Qaïda. »Sur le terrain, il était le commandant suprême, le formateur des combattants et l’adjoint d’al-Zawahiri », selon M. Zaïdan.Né à la fin des années 1960, al-Libi, de son vrai nom Ali Ammar Ashur-al-Rufayi selon la CIA, s’est enrôlé très jeunes dans la résistance des moujahidines contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan dans les années 1990.Il dirigeait aussi le Groupe islamique combattant en Libye (GICL), aujourd’hui disparu, mais qui luttait contre le colonel Mouammar Kadhafi. Il est apparu au grand jour pour la première fois en juillet 2002 sur la chaîne arabe MBC pour annoncer que Ben Laden et le leader des talibans afghans, le mollah Omar, étaient en bonne santé, après des rumeurs sur leur mort.De nombreuses autres vidéos ont suivi, notamment une le montrant, en apparence, mener lui-même une attaque contre l’armée afghane. Des responsables des services de renseignements pakistanais ont assuré à l’AFP que son point fort n’était pas la propagande mais bien le combat. « Il était le numéro 1 sur le terrain et dirigeait effectivement les opérations de groupes d’Al-Qaïda et des talibans », précise l’une de ces sources, qui analyse sa mort comme un « revers important pour la capacité opérationnelle d’Al-Qaïda ».Des responsables du renseignement, mais aussi des sources proches des fondamentalistes, ont indiqué à l’AFP que l’élimination d’al-Libi est la principale percée dans le combat contre Al-Qaïda depuis la capture, en 2005 dans le nord-ouest du Pakistan, du numéro 3 d’alors, Abu Farj al-Libbi. « Il était l’un des rares à appartenir au cercle rapproché de Ben Laden », assure à l’AFP un haut responsable des combattants islamistes au Pakistan, sous couvert de l’anonymat.

 


 

Home – Accueil الرئيسية

 

أعداد أخرى مُتاحة

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.