19 août 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2644 du 19.08.2007

 archives : www.tunisnews.net


AP: La LDH algérienne dit avoir été empêchée d’assister au procès d’un journaliste tunisien Tunisia Watch: La LADDH Proteste contre les procédés subis par son président pour l’empêcher d’entrer en Tunisie Hédi Hédi: Sincérité et crédibilité Nasreddine Ben Hadid: Entre sang et sueur… Entre feux et lumières !!! Le Temps: Pèlerinage du Rebbi Yakoub Slama à Nabeul – La Tunisie terre de tolérance et de dialogue des cultures Le Temps: Catastrophe évitée de justesse – Un bateau heurte le pont mobile de Bizerte Le Monde: Déchue de sa nationalité tunisienne, Souha Arafat, veuve de l’ex-raïs palestinien, se réfugie à Malte


La LDH algérienne dit avoir été empêchée d’assister au procès d’un journaliste tunisien

 

 

Associated Press, le 19 août 2007 à 14h41

 

ALGER – Me Hocine Zahouane, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), a été empêché de se rendre à Tunis pour assister jeudi au procès du directeur de la rédaction du journal en ligne « Kalima », accuse dimanche la LADDH.

 

Dans un communiqué, la Ligue « dénonce le subterfuge auquel ont eu recours les services de sécurité tunisiens pour empêcher notre président (…) de se rendre en Tunisie pour suivre le procès intenté à Omar Mestiri ». Selon Reporters sans frontières, le procès a été reporté jeudi au 28 août. M. Mestiri est poursuivi pour « diffamation » après avoir dénoncé la réhabilitation d’un avocat autrefois radié du barreau de Tunis pour « faux et escroqueries ».

 

Selon la LADDH, les autorités tunisiennes ont exercé des pressions sur l’antenne algéroise de la compagnie Tunis Air afin d’obtenir l’annulation de la réservation de Me Zahouane. « Les réservations et le paiement ont été assurés par voie électronique et le titre de voyage devait être disponible au comptoir de l’agence, à l’aéroport d’Alger. Or, le 15 août, un appel téléphonique de Tunis (…) donnait l’alerte (selon laquelle) les réservations ont été annulées sur pression des services tunisiens », affirme l’ONG.

 

Réaffirmant son soutien au directeur de la rédaction de « Kalima », la LADDH accuse les services de sécurité tunisiens d’avoir ainsi agi pour « priver Omar Mestiri de la présence d’observateurs extérieurs et de surcroît venant d’un pays frère du Maghreb ».

 

Associated Press


 

 

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) Proteste contre les procédés subis par son président pour l’empêcher d’entrer en Tunisie

La Ligue algérienne pour la défense  des droits de l’homme (LADDH) a dénoncé dans un communiqué diffusé hier le subterfuge auquel ont eu recours les services de sécurité tunisiens pour empêcher son président Hocine Zehouane de venir en Tunisie le 15 août ou il comptait suivre en tant qu’observateur le procès en diffamation intenté au rédacteur du journal électronique Kalima Omar Mestiri prévu devant le tribunal de première instance de Tunis le 16 Août.

Dans le communiqué, le président de LADDH,  Hocine Zehouane, a tiré à boulets rouges sur la compagnie Tunis Air, qui a annulé d’une manière illégale ses réservations effectuées  sur leurs lignes pour la date du 15 août à 19h, à destination de Tunis, le communiqué, ajoute que le jour du vol, le concerné a reçu un appel téléphonique l’alertant que ses réservations assurées par voie électronique ont été annulées, et que le titre de voyage devrait être disponible au comptoir de l’agence à l’aéroport d’Alger.

M. Zehouane s’est rendu, indique le même communiqué, à la compagnie d’Air Tunisie qui se situe à la rue Didouche-Mourad à Alger, qui a été surpris par la déloyauté et l’impolitesse des préposés au guichet, qui ont affirmé qu’aucune réservation en son nom n’a été effectuée, refusant de lui fournir toute explication.

Devant une telle infidélité commerciale, le président de la LADDH dénonce le comportement agressif d’une si grande compagnie, qui viole arbitrairement ses obligations contractuelles. «Elle s’élève contre l’usage de tels subterfuges de la part des services de sécurité tunisiens qui pousse la perversion jusqu’à porter atteinte au crédit d’une société commerciale de transport aérien à la seule fin de priver Omar Mestri de la présence d’observateurs extérieurs et de surcroît venant d’un pays frère du Maghreb», a noté le communiqué. Comme, il appelle les autorités tunisiennes à renoncer à de tels harcèlements judiciaires envers les militants des droits de l’Homme en Tunisie, en appelant à la libre circulation des défenseurs à l’échelle du Maghreb.

(Source: TUNISIA Watch le 19 – 08 – 2007)

Lien: http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2007/08/19/la-ligue-algerienne-pour-la-defense-des-droits-de-l-homme-la.html


 

ON ECRIT à TUNISNEWS

 

Sincérité et crédibilité

 

J’ai lu ce que vous avez publié sur l’affaire Mohamad Baccar, et ce que vous avez rapporté sur ce qui s’est passé au tribunal de Tunis.

 

Ce qui a vraiment eu lieu ce jour là. J’y étais, et je témoigne qu’à la sortie de la salle d’audience, Maitre Batini a dit « nous avons demandé le renvoi, le juge nous l’a octroyé, on vous a gagné 1 – 0 à la première mi-temps! », alors Monsieur Mestiri s’est jeté sur Maitre Batini et lui a donné un coup de tête terrible.

 

Il faut aussi mentionner que Maitre Batini était plâtré (bras et jambe) et ne pouvait donc pas être aussi violent que vous le prétendez.

 

A la suite de cela, Maire Batini, Maitre Ayadi et d’autres personnes que je ne connais pas, ont commencé à s’insulter, et à échanger des coups de poing.

 

Même Madame Ben sedrine a participé à la bataille et aux insultes. Je veux aussi vous dire que Maitre Kilani est resté observateur et n’a pas participé à tout ça, et je crois que c’est pour cette raison que Maitre Batini l’a insulté, car il lui a dit « vous qui défendez les avocats de Tunis, pourquoi vous refusez de me défendre, on m’agresse devant vous, je suis plâtré et vous me regardez, (ensuite il a dit des obscénités) ».

 

Si vous voulez être honnêtes, vérifiez vos sources et ne laissez pas Mme Ben Sedrine ou d’autres personnes vous utiliser pour mentir à l’opinion publique. Je veux aussi dire que c’était inattendu de la part d’un journaliste de recourir à la violence en premier pour répondre à des mots quels qu’ils soient. Est-ce que c’est ça votre façon de voir la presse et la liberté d’expression?????? C’est triste.

 

 

 

 

hédi hédi

19 août 2007


 

Entre sang et sueur… Entre feux et lumières !!!

Nasreddine Ben Hadid

Si certains historiens attribuent au Général De Gaule, pendant les affrontements de Bizerte en Tunisie sa célèbre phrase : «Le sang sèche vite», Sarkozy dirait bien des grévistes de la faim de Lille : «La sueur s’évapore sans laisser de traces»…

Il faut bien avouer que l’image de ces «sans-papiers», ne peut intéresser les «journalistes de la charrette» en continuel affut d’un sourire de Nicolas qui déborderait bien d’un «éventuel conflit conjugal» ou d’un geste qui «peut dire quelque chose» concernant les vrais-vrais dessous de l’imbroglio franco-libyen…

L’image peut paraître anecdotique ou même habiller une perfection [médiatique] en mal de «piments»… Un écran [dans tous les sens de la parole] qui, entre deux bonnes pubs et une émission de jeux, aurait bien besoin «d’autre chose» pour prouver que le CSA existe bien et que le diversité fait office de toile de fond…

Autant la grève de la faim peut paraître un acte de désespoir et surtout de «sens-unique», autant ce geste doit interpeller la société [française] dans son entier et l’humanité dans sa totalité, non pas à un niveau purement «épistémologique» au moment ou l’infirmité et la mort risquent d’emporter ces «sans-papiers» et donc «sans-terre», mais à savoir si le désespoir – d’un nombre aussi réduit – ne peut être cet arbre qui cacherait bien une forêt tellement dense qu’elle finirait par cacher le soleil.

Les futurs «sans-papiers» qui s’agrippent aux embarcations de la morts, regardent avec une envie certaine «leurs semblables qui finiront certainement par avoir leurs papiers», tellement cette France doit bien finir par céder, tellement cette France est l’image inverse/opposée de ces dictatures, où la mort de la population entière ne ferait même pas bayer le derniers des indics/collabos de quartier.

Cette France est bien «autre», Sarkozy l’a bien dit et compte bien le démontrer et surtout le prouver. Démontrer surtout que la mort de cette «racaille» sur les trottoirs de Lille, ne peut en rien toucher les sondages ou affecter cette ascendance qui s’annonce prometteuse. Il ne s’agit guère de morale et/ou de vérité, mais certainement de logique des choses et de bilans d’images !!!

Entre les feux de la rampe politicienne et les lumières [des bougies] des bidonvilles lointains, la logique est bien certaine de pouvoir opposer un jour, cette horde de «sans-espoirs» à ces portes qui ne peuvent attendre un «sésame, ouvre-toi», mais «racaille, ferme-là». Autant ces grévistes peuvent «médiatiser» la question, autant la solution individuelle parait absurde et surtout incapable de porter la lumière sur ces vagues qui ne font que fracasser sur des roches, des têtes obstinées et des espoirs sans retour…

«Chacun voit midi de son coté», certes, mais au temps où le soleil de la misère ne peut rencontrer celui de la richesse, comment peut-on parler de midi ou même invoquer un coté comme un autre ???

La misère est devenu un luxe pour [nous] tous et le rêve [unique remède] coute tellement cher, qu’on finit par le payer au fond de l’océan ou dans une fosse commune, du moment où le nombre importe pour les informations plus que les identités pour les polices judicaires.

Goya a bien dit que «Le sommeil de la raison engendre bien des chimère», ces «analphabètes» peuvent bien paraphraser ce peintre/philosophe et dire que «le sommeil de la justice engendre bien des malheurs». Sauf que la démocratie «locale/chimérique» et celle «d’origine/inaccessible», s’accordent bien pour nous nous dire que le choix est bien là, entre mourir au fond d’un «cageot» à ciel ouvert au Bled, ou pourrir sur le trottoir de Lille !!! Qui dit qu’une démocratie n’offre pas – tel un restaurant du guide Michelin – une carte «bien garnie» ???

Les malheurs ne s’additionnent guères mais finissent certes par structurer la plus horrible des chimères, Goya ne peut nullement la peindre ou la décrire, la sienne serait certainement «esthétiquement» transparente ou mentalement légère, face à celle qui nous annonce bien le plus horrible des tsunamis humains…

M. Dupond/Dupont, avec sa bonne baguette sous le bras, ne peut accepter – contrairement aux quatre tiers de Pagnol – que «sa» France «à lui tout seul» doit recevoir toute la misère du monde… Qui peut imaginer/comprendre que ces «affamés» d’aujourd’hui attendraient bien – avec le plus fou des plaisirs – une «Cécilia», qui telle une Marie-Antoinette viendrait leur proposer des «gâteaux». Il faut bien avouer qu’un «gâteau dans la tête» vaut de loin «un visa dans la poche» !!!

La France ne doit certainement pas – aux dires de Sarkozy au Sénégal – rien à personne. Bien au contraire, les bougnoules, les nègres, les basanés et toute la racaille [avec effet rétroactif] doivent le/la remercier en prenant la tangente [au premier avion] et admettre leurs propres «primitives», tellement les «dérivés» peuvent faire dériver les embarcations de misères vers des cauchemars «loin de Lille» et non vers ce rêve chimérique [à la Goya].

Coluche a bien raté son temps, de son fameux «un bateau qui s’envole, ce sont des choses qui arrivent», aurait bien chanté tellement haut et tellement fort :«un bateau qui sombre, ne fait plus pleureur personne». Il aurait – mondialisation oblige – délocalisé «ses restos du cœur» vers des contrées lointains et mis sur place «les restos de la miséricorde»… Sarkozy serait le premier à présenter sa gamelle, tellement le besoin se fait fort et la nécessité est pressente

Goya doit bien – dans sa tombe – sentir les pas de ces «contistators» aux pieds nus, qu’il aurait bien aimé prendre pour modèles, tellement ils incarnent cette image qu’il a bien voulu mettre sur la toile.

Goya se sent bien à l’aise dans sa tombe, un artiste contemporain s’applique haut et fort à concrétiser ce vieux et éternel rêve. La postérité notera certainement un jour que l’artiste Sarkozy a même supplanté la «Garnika », tellement sa «toile sur le massacre de Lille » est bien réaliste.

 


 

Pèlerinage du Rebbi Yakoub Slama à Nabeul

La Tunisie terre de tolérance et de dialogue des cultures

L’événement était de taille à Nabeul à l’occasion du pèlerinage Rebbi Yakoub Slama. Des centaines  de pèlerins juifs et des hôtes tunisiens ont afflué à la cité des Potiers de tous les horizons pour accomplir leur rite religieux au cimetière de la ville où s’élève le mausolée du Saint personnage.

C’était un grand jour de liesse et de fête  rehaussé par la présence de la plus haute autorité juive du pays, Rabbi Haim Bittan, de l’ensemble de la confession juive et des autorités locales.

Le recueillement sur la tombe du Rebbi Yakoub Slama  est devenu, aujourd’hui, le symbole vivant de la fraternité et de la tolérance que Musulmans et Juifs tunisiens se vouent mutuellement, dans une symbiose exemplaire. Au point que le pèlerinage annuel de ce haut lieu de culte spirituel a pris une dimension internationale.

Selon Monique Hayoun, Présidente fondatrice de Nabeul.net « Rabbin Yakoub Slama est un talmudiste érudit originaire de Tunis où il enseigna dans la Yeshivah du vénéré  Rabbin Raphaël El Fassi dont il fut le collègue après en avoir été le disciple. Il alla en 1733 pour quelque temps à Nabeul, chez sa fille épouse du Rabbin Mardochée El Guez, il ne tarda pas à y jouir d’une grande considération en raison de son savoir et de sa piété. Après sa mort survenue au cours de l’année 1774, il est devenu l’objet d’un culte populaire.

De nombreux fidèles venaient, depuis, se recueillir sur sa tombe. et faisaient appel à son pouvoir d’intercession auprès du Très-Haut pour obtenir la fin d’une persistante stérilité où la guérison d’une maladie rebelle et leurs vœux exaucés. » Et  Monique ajoute : « En 1934. le Rabbin vint en songe à Monsieur Mardochée Karila, notable de la ville de Nabeul et lui demanda d’ériger un monument sur sa tombe.

M.Karila, homme pieux et sensible, érigea dans l’année même un mausolée au dessus de la sépulture du Rabbin et en fit don à la communauté en l’invitant à organiser un pèlerinage officiel annuel chaque lendemain de la Pentecôte juive. Les revenus du dit pèlerinage ainsi que les dons qui seront faits sur la tombe du vénéré Rabbin Yakoub Slama profiteraient aux juifs de Nabeul, soit, les trois quarts au profit de la caisse de gestion de culte et au profit de  l’école Talmud Thora. »

La Tunisie, terre de la tolérance et du dialogue

Perpétuer ce pèlerinage et sa fonction culturelle et spirituelle n’est pas seulement le signe d’une fidélité à l’égard d’une communauté qui a toujours fait partie de la texture humaine et culturelle du pays, mais aussi une fidélité à l’égard de la vraie nature – tolérante et ouverte – de la Tunisie , c’est-à-dire à l’essence même de son identité.  «  La Tunisie est  la patrie par excellence de la tolérance et du dialogue; la terre de toutes les rencontres où se brassent les idées et les hommes. Il faut rendre ici un vibrant hommage de reconnaissance au Président Ben Ali, qui a fait de ces valeurs l’objectif fondamental de son combat en  instituant la «Chaire Ben Ali pour le Dialogue des Civilisations et des Religions», en proclamant la «Charte de Carthage sur la tolérance», en préconisant la création d’un «Fonds Mondial de Solidarité».affirme Monique. Dans une ambiance festive et de recueillement, ce pèlerinage était marqué par des prières, des vœux et des offrandes. Pèlerins et hôtes ont écouté dans un silence religieux le Grand Rabbin Rebbi Haim Bittan qui psalmodiait des versets de la Torah suivis par une bénédiction pour le chef de la Nation  : « Dieu garde notre Président Zine Elabidine Ben Ali, puisse -il lui accorder santé, bonheur et prospérité »

Kamel Bouaouina

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 19 août 2007)


 

 

On écrit au Temps

Quête de civisme

 

Nous avons reçu deux courriers portant respectivement sur le déficit de comportement civique, d’une part, et sur l’avancement des travaux sur le pont « La Goulette-Radès », d’autre part : « Mon but est de faire quelque chose pour la propreté de mon pays la Tunisie, Car pour les étrangers, la propreté est très importante, et comme au Canada, pour faire bouger les choses, les JOURNALISTES se mettent sur le sujet à répétitions, soit aux journaux à la UNE soit à la TV, radio etc.

Il est vraiment important pour que la Tunisie soit PROPRE, Je suis très fier de mon pays, Mais quand je vois la saleté et le manque de travail des agents municipaux, ça me dégoûte, désolé.

Je suis Tunisien vivant au Canada depuis une quarantaine d’année, marié avec une Canadienne depuis 35 ans, Et je visite mon pays d’origine chaque année, Mais dommage que chaque année je constate de plus en plus de SALETÉ dans les rues, et les bâtiments et les maisons NON PEINTS depuis des dizaines d’années, sinon plus, voir Menzel Bourguiba et son horreur de moisi sur TOUS les murs de la ville, Quel désastre ! et que dire des ces déchets à ciel ouvert, avec des chats errants, et des rats la nuit? je n’oublie pas les MAUVAISES ODEURS de pourriture, de ces poubelles aux bords des rues. et les trottoirs brisés.

Le gouvernement doit IMPOSER une loi pour que chaque citoyen peigne sa maison au moins une fois tous les 5 ans, et nettoie devant sa maison ou son commerce.

Obliger les piétons à marcher sur le trottoir ou au bord de la rue, et NON au milieu de la rue.

Inviter les municipalités à réparer les trottoirs et nettoyer les rues.

Infliger des amendes aux automobilistes qui stationnent ILLÉGALEMENT sur le trottoir ou à CONTRE SENS

Obliger les citoyens à ramasser leurs déchets et les mettre dans les conteneurs prévus pour ça.

Enfin, Je suis fier de mon pays, et j’aimerais qu’il soit propre, propre propre

Allez mes concitoyens, SVP faites un effort, soyez FIERS de notre pays. Merci. »

 

Azz. Hanafi, Canada

 

 ***

 L’avancement des travaux sur le pont « La Goulette-Radès »

 « Depuis que tous les journaux de la place ont parlé, au même temps, du fameux pont qui va relier la banlieue nord à celle du sud et les prouesses des équipes techniques qui travaillaient nuit et jour pour respecter les délais.

Actuellement le chantier donne l’impression d’être arrêté et ça dure depuis des mois sans qu’aucun journaliste n’a eu l’idée de faire une petite investigation pour nous éclairer et nous déceler les causes de cette halte (du moins du pont suspendu)  et quels seraient les nouveaux délais d’exécution.

Tous les banlieusards attendent patiemment sa mise en service pour oublier tous les tracas qu’ils rencontrent presqu’à chaque traversée du canal en empruntant les bacs actuels. »

 

Abderrazak GHARIANI

E-mail : aghariani@1234studio.com

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 19 août 2007)


 

 

Catastrophe évitée de justesse

Un bateau heurte le pont mobile de Bizerte

 

Le problème du pont mobile reliant les deux rives du canal de la capitale du nord demeure toujours d’actualité !  En effet, mercredi dernier et lors de la levée quotidienne en début d’après-midi du Pont-levis qui permet aux bateaux de marchandises de pénétrer dans le port commercial

 

ou de le quitter, un navire battant pavillon étranger quittant le port heurta accidentellement la partie fixe du pont. Tout cela devant les passants et les automobilistes qui attendaient de traverser le canal. Fort heureusement, il y eut plus de peur que de mal car le hasard a fait que le choc n’a pas touché la partie mobile qui abrite la partie motrice. Elle se trouve sur l’autre côté près de la seconde rive. Renseignement pris auprès des responsables concernés, Il s’est avéré que lorsque le dit bateau a quitté le port commercial et s’apprêtait à entreprendre la traversée du pont au milieu du chenal, sa machine « moteur » s’était brusquement arrêtée. Son pilote en perdit tout contrôle et ne put plus le maîtriser. Le bateau  n’a pu éviter la dérive. Emporté par un fort courant marin, le bateau percuta le bardage qui protège le ponton fixe du pont. Heureusement, le choc n’a pas fait de dégâts majeurs. Des travaux d’entretien et de réfection sont en train d’être effectué sur place par les services de la direction régionale de l’équipement.

 

De tels incidents indiquent qu’il est temps d’entamer la réalisation d’une liaison permanente permettant un trafic continu entre la ville de Bizerte et l’autoroute en enjambant le chenal de navigation. Un ouvrage d’art d’envergure, un pont fixe ou un tunnel routier sous le canal doit être envisagé en renforcement de l’actuel pont mobile existant depuis plus d’une vingtaine d’années, vu l’augmentation sans cesse croissante du trafic maritime engendré par la croissance des échanges commerciaux et le rôle de plus en plus important que joue le port maritime et commercial de Bizerte.

 

D’ailleurs, l’accroissement urbain et le développement socio-économique de la capitale du nord dictent l’édification d’un pont fixe suspendu voire d’un tunnel terrestre qui peut assurer de façon directe et permanente, la continuité du trafic routier et celui des personnes au niveau du canal de navigation qui sépare les deux rives de la ville desservies actuellement par l’actuel pont mobile. Le trafic est devenu particulièrement asphyxiant et ne peut malheureusement plus assurer le rôle qui lui était dévolu.

 

La population de Bizerte rêve de voir la liaison actuelle renforcée par l’édification d’un autre pont mais fixe cette fois-ci ou d’un tunnel qui traverse le chenal. On apprend d’ailleurs que les études sont en cours et que la question est plus que jamais d’actualité. Nous y reviendrons.

 

Mdaissi

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 18 août 2007)


 

 

Mariage collectif de jeunes couples aux revenus limités

 

Dans le cadre de la célébration de la fête nationale de la femme, l’Association tunisienne pour l’équilibre familial a organisé, mercredi, dans un hôtel de Tunis, une cérémonie de mariage au profit de sept couples aux revenus limités, originaires de diverses régions du pays.

 

L’Association a pris en charge tous les frais du mariage, en concrétisation des valeurs de solidarité et d’entraide instituées par le président Zine El Abidine Ben Ali.

 

Il est à noter que l’Association assurera le suivi des nouveaux mariés et de leur orientation, à travers une cellule d’écoute. Elle leur présentera, également, des aides, à l’occasion des fêtes nationales et religieuses.

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 18 août 2007)


 

Déchue de sa nationalité tunisienne, Souha Arafat, veuve de l’ex-raïs palestinien, se réfugie à Malte

 

(Jérusalem, correspondance)  

La veuve de Yasser Arafat vient d’ajouter un nouvel épisode à la chronique déjà riche de ses frasques sentimentalo-financières. Moins d’un an après avoir obtenu la nationalité tunisienne par décret du président Zine El-Abidine Ben Ali, la tapageuse Souha, 44 ans, a été déchue de ce statut et a quitté le quartier cossu de Tunis où elle résidait en compagnie de sa fille, Zahwa, depuis la mort du raïs palestinien, en novembre 2004.

 

Faute d’explication officielle, cette expulsion à peine déguisée alimente un flot ininterrompu de rumeurs sur les sites Internet tunisiens. La plus insistante évoque une dispute d’ordre financier avec Leïla Ben Ali, l’épouse du chef de l’Etat tunisien, dont Souha Arafat partageait le goût du luxe et des affaires. Devenues intimes, les deux femmes avaient investi ensemble dans le réseau de téléphonie mobile Tunisiana, filiale du groupe égyptien Orascom et dans la création d’un collège international en banlieue de Tunis, dont l’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre. Cette initiative avait causé des remous dans la bonne société tunisienne, l’éminent duo étant accusé de pousser à la fermeture un autre établissement haut de gamme susceptible de faire de l’ombre à son projet, le Lycée Louis-Pasteur-Bouedbeli.

 

DÉPART PRÉCIPITÉ

 

Ce nouvel épisode ne dépareille pas dans la biographie mouvementée de Souha Arafat. Née à Jérusalem dans une famille de la bourgeoisie chrétienne, diplômée de la Sorbonne, la jeune femme avait épousé en 1990 l’icône de la révolution palestinienne, de trente-quatre ans son aîné. Ces noces improbables, l’allure occidentale de la première dame de Palestine, sa langue trop bien pendue et ses séjours à rallonge dans les palaces des beaux quartiers parisiens avaient très vite fait jaser dans les territoires occupés. Lors de l’hospitalisation de Yasser Arafat, Souha avait suscité un nouveau tollé lorsqu’elle avait interdit aux dirigeants palestiniens d’accéder à son chevet, les accusant de vouloir « l’enterrer vivant » et de chercher à faire main basse sur l’héritage, tandis qu’en coulisses, son avocat, Pierre Rizk, un ancien phalangiste libanais, lui obtenait une fortune en guise de pension.

En août 2006, la presse arabe avait affirmé que la « veuve joyeuse » s’était remariée en secret avec un homme d’affaires tunisien, Belhassen Trablesi, gendre du président Ben Ali. Impossible de savoir si cette information, démentie par l’intéressée, est liée à son départ précipité de Tunis. D’après le quotidien panarabe Al-Hayat, Souha Arafat aurait trouvé refuge dans l’île de Malte, où son frère officie comme ambassadeur palestinien.  

Benjamin Barthe

(Source: Le Monde (Quotidien /France)  le 18 aout 2007)

 


 

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