18 août 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2643 du 18.08.2007

 archives : www.tunisnews.net


C.R.L.D.H. Tunisie: Report du procès du journaliste et défenseur des droits humains Omar MESTIRI La Liberté (Suisse): La veuve de Yasser Arafat chassée de Tunisie le blog « Radio Njoy : Une femme voilée virée de l’IHEC Bourse Immobiliere: Les Emirats Arabes Unis affinent leurs ambitions pour le Maghreb


C.R.L.D.H. Tunisie

 

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme

 

21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34

contact@crldht.org / www.crldht.org

 

Report du procès du journaliste et défenseur des droits humains Omar MESTIRI

 

À la demande des avocats du plaignant, le tribunal correctionnel de première instance de Tunis a décidé, le 16 août 2007, de reporter, pour la seconde fois,  le procès du directeur de publication du journal en ligne Kalima et président de la section de Tunis de la LTDH, Omar MESTIRI, au 28 août prochain. 

 

Prévue pour 9h, l’audience ne s’est ouverte qu’à la fin de la journée, soit 8h après, dans un climat d’extrême tension puisque  des avocats de la cellule appartenant au parti au pouvoir, dont un certain Ahmed BATTINI, connus pour leur arrogance et leurs méthodes musclées, sont devenus des barbouzes et ont  agressé physiquement  un nombre de journalistes et de défenseurs des droits humains, présents au procès dont M. Khalil Zaouïa, dirigeant politique au sein du FDTL et membre du comité directeur de la LTDH ainsi que  Maître Raouf Ayadi, vice-président du Congrès pour la République et défenseur des droits humains. Maître Abderrazak Kilani, président de la section de Tunis du Conseil de l’Ordre des avocats et Mme Naziha Rejiba, directrice de rédaction du journal Kalima ont été, quant à eux, insultés et humiliés, sous le regard complice de la police politique, présente en masse.

 

En même temps, des observateurs arabes venus d’Alger et du Caire n’ont pas pu se rendre à Tunis et assister au procès. 

 

M. Omar MESTIRI a été convoqué une 1ère fois le 2 août 2007 pour répondre d’une plainte pour diffamation déposée par M. Mohamed Baccar, un avocat proche du pouvoir tunisien.

 

Cette affaire monte au 05 septembre 2006, à la suite d’un article publié par Kalima dans lequel était évoquée la réhabilitation de Mohamed Baccar, avocat radié du barreau en 2003 pour avoir été condamné à plusieurs reprises pour faux et escroquerie….(Voir communiqué du CRLDHT du 02/08/2007)

 

Selon la défense, cette affaire perd toute légitimité car le délai de prescription légale pour toute plainte en diffamation contre la presse ne doit pas dépasser trois mois. A cela s’ajoute l’irrecevabilité de la plainte puisque le site Internet Kalima n’est pas accessible en Tunisie, ce journal étant interdit depuis sa parution en 2000.

 

           Cette affaire, fabriquée de toute pièce, démontre, si besoin est, l’état de l’institution judiciaire,  en dysfonctionnement quasi-total.  Elle est le principal outil utilisé pour la répression et l’étouffement de toute voix discordante et la marginalisation de toute institution médiatique autonome.

 

              Le CRLDHT considère que cette affaire est une nouvelle atteinte caractérisée à la liberté d’expression. Il dénonce avec fermeté cette parodie de justice et demande de mettre fin à cette affaire et de fermer définitivement ce dossier.

 

                                                                                                               Paris, le 17 août 2007.

 


 

 

La veuve de Yasser Arafat chassée de Tunisie

Sid Ahmed Hammouche et Patrick Vallélian
Souha Arafat pensait avoir trouvé en Tunisie une cage dorée. La veuve de Yasser Arafat avait tort. Celle qui avait reçu en catimini l’automne dernier la nationalité du pays du dictateur-président Ben Ali a dû encore prendre le chemin de l’exil et quitter sa villa de luxe dans le quartier huppé de Gammarth, au nord de Tunis. Elle vient d’être chassée par le régime, perdant et son passeport tunisien et la protection de la famille Ben Ali.
Que s’est-il passé pour que l’ex-première dame de Palestine devienne à ce point indésirable en Tunisie, où elle s’était établie après la mort de son mari en 2004? Officiellement, on ne commente pas l’information rendue publique par un décret présidentiel publié le 2 août 2007 dans le « Journal officiel de la République tunisienne ». Un texte court et sec: « La nationalité tunisienne acquise par voie de naturalisation par Madame Souha Bent Daoud Ben Jabrane Ettaawil, née le 17 juillet 1963 à Jérusalem, lui est retirée. »
La presse tunisienne n’en a pas soufflé mot. Mais c’est le sujet numéro un de l’été dans toutes les conversations à Tunis. Chacun y va de ses spéculations sur la disgrâce de « Madame Palestine en Prada », comme la rue palestinienne la surnomme. D’autant que Souha Arafat passait pour une grande amie de Leila Ben Ali, épouse du président tunisien. Elle était même son associée dans plusieurs affaires, dont le lancement du lycée international de Carthage et de plusieurs sociétés à Dubaï.
« C’est le tabou des tabous », confie Mohammed, informaticien à Tunis. « Dès que ça concerne le clan Ben Ali, tout le monde se tait. Mais on sait que ça magouille fort. Le scandale entre Souha Arafat et la femme du président le prouve. D’ailleurs, celle-ci s’appelle Madame Tunisie. Elle possède tout et s’octroie des marges avec ceux qui veulent faire du business avec le pays. Une affairiste redoutable. »
Est-ce à dire que Souha Arafat s’est attirée les foudres de Leila Ben Ali? Dans les salons feutrés de Tunis, c’est cette thèse qui est avancée. « Et le vent tourne vite avec les Ben Ali, ironise Mohammed. En mai dernier, Madame Arafat annonçait en grande pompe l’ouverture de l’école internationale, précisant que la femme du président était très engagée dans ce projet. » Avant qu’il ne vire à l’aigre pour une question d’argent.
Selon plusieurs sources contactées à Tunis, Mme Ben Ali accuse son ancienne « copine » d’avoir pioché dans la caisse et d’avoir détourné quelques dizaines de millions de dollars destinés à monter l’école. Au passage, l’ex-« First Lady » de Palestine s’est mise tous les cadres du gouvernement et des chancelleries occidentales à dos, et notamment la France, qui n’ont pas apprécié de la voir torpiller le lycée Louis Pasteur de la fondation Boubdelli.
Le projet de nouvelle école est suspendu jusqu’à nouvel avis. La rentrée de septembre est compromise. Tout comme les autres projets Ben Ali-Arafat. Les deux femmes étaient actionnaires du réseau de télécom Tunisiana dans lequel Souha Arafat a placé une partie du fonds d’investissement palestinien. Cela avait provoqué un tollé dans les territoires occupés. Justement à Gaza, Dahiya se réjouit au téléphone des déboires de la veuve de Yasser Arafat: « Elle ne récolte que ce qu’elle sème: la vanité. Elle a perdu la nationalité tunisienne. Il lui reste la française. Mais on ne s’inquiète pas pour elle. On dit qu’elle a quitté Tunis avec des valises pleines de dollars. Elle sait faire des affaires. » Dans un long soupir, cette femme au foyer prie Dieu pour qu’il l’éloigne de la Palestine. « Elle est à Malte, proche de nous. Qu’Allah lui offre une autre terre promise. On a déjà donné. »
Même son de cloche chez Imad, habitant de Ramallah. « Souha n’existe plus pour nous. On l’a enterrée en même temps que son mari. Notre seul souci, c’est sa fille Zahoua (douze ans). Elle porte l’héritage de l’ancien leader. Ceci dit, quelle triste image donne sa mère du pays et de cette grande famille. Déjà on vit une tragédie avec le combat entre les islamistes du Hamas et les militants du Fatah, voilà que Souha vient jouer le clown à l’entracte… »
(Source : « La Liberté » (Quotidien – Suisse), le 18 août 2007)  


 

Une femme voilée virée de l’IHEC

C’est avec grande amertume que j’ai appris aujourd’hui qu’une femme de ménage voilée qui travaillait à l’IHEC fut renvoyée de l’institut en raison du voile. Cette femme de ménage était le plus grand soutien de notre radio, elle venait chaque jour prendre de nos nouvelles, le local était toujours clean grâce à elle.
Mais le comble de tout ça c’est que malgré son âge avancé, cette femme avait une culture occidentalisée et une ouverture d’esprit incomparable. Pour vous dire, elle est une inconditionnelle de la chanson française et les spécial chansons françaises de notre radio N Joy c’était elle qui choisissait tous les morceaux. Chaque fois je lui téléchargeais des morceaux qu’elle recherchait depuis des années et je le faisais avec grand plaisir.
Pour vous dire que cette femme est très ouverte et très protectrice. je défi n’importe quel membre de l’administration d’avoir une culture aussi élargie, je défie tout responsable d’avoir une maitrise de la langue française meilleure que la sienne…mais ce qui est regrettable c’est que cette femme soit virée, pourquoi? Parce qu’elle porte un voile!!
P…  de merde jamais cette femme ne m’a fait sentir qu’elle portait un voile, jamais elle ne m’a parlé de religion. les seul fois ou elle a prononcé un mot en relation avec l’islam c’était pour me souhaiter bon courage avant un examen. j’ai vraiment la rage comment une personne qui travaille, qui bosse a fond, qui vient les dimanches après nos concerts de rock pour nous aider a faire le ménage, une personne comme ça est virée pour un voile? le comble est qu’elle fut virée en l’absence du directeur. donc je lance un appel a monsieur le directeur qui je sais très bien qu’il vient lire nos posts et rendre souvent visite a ce blog.. je compte sur son ouverture d’esprit qui nous a permis de faire des choses assez osées à l’IHEC, et j’invite tous les visiteurs du blog a visiter nos anciens posts surtout concernant le relooking qu’a réalisé la radio avec des tableaux partout représentant des messages critiquant les étudiants et surtout les enseignants… :
http://radio-njoy.blogspot.com/2007/02/avis-tous-les-tudiants_20.html http://radio-njoy.blogspot.com/2007/02/nouvelle-initiative-de-radio-n-joy.html je compte sur cette vision assez décalée et originale dont il a fait preuve avec la radio pour nous soutenir et encourageant la liberté d’expression surtout en acceptant un débat hyper chaud entre lui et les étudiants qu’on a organisé. je compte sur tout cela pour voir cette bonne femme revenir et trouver une entente. peut étre en invitant cette femme a porter son voile à la tunisienne. J’espère voir cette femme parmi nous a la rentrée pour confirmer que l’IHEC est spéciale avec des valeurs d’ouverture d’esprit qui ont fait l’image de marque de cet institut. SVP Mr le directeur ne sombrons pas dans la débilité des idées reçues et acceptons les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils paraissent être. Sur ce j’espère qu’elle sera parmi nous, on tient à notre conseillère en chanson française. avec tous mes respects Mr le directeur..
(Source : le blog « Radio Njoy », découverte des dessous de la radio N Joy, présentation de l’équipe et de l’ambiance magique de l’IHEC carthage tunis, le 18 août 2007) Lien : http://radio-njoy.blogspot.com/2007/08/une-femme-voile-vire-de-lihec.html


Les réformes économiques entreprises en Tunisie ont permis de placer l’économie tunisienne parmi les meilleurs de la région selon le Fonds Monétaire International (FMI).

mardi 14 août 2007.  Pendant les deux ans passés, toujours selon le FMI, l’économie tunisienne a su résister à la flambée des prix d’hydrocarbures et d’autres matières premières importées, soutenant une croissance économique relativement forte tout en maintenant la stabilité macroéconomique. La croissance réelle du PIB est passée de 4% en 2005 à 5,4% en 2006, suite, entre autres, à un rebond dans la production agricole ; cette croissance du PIB pourrait atteindre environ 6% pour cette année 2007. Les experts du FMI notent par ailleurs que le déficit de compte courant s’est élargi, mais la balance des paiements a enregistré un grand excédent, compte tenu des recettes des privatisations, lesquelles ont permis de réduire la dette extérieure totale de 65,4% du PIB en 2005 à 59,1% en 2006. Ils soulignent également que le défi majeur de la Tunisie est de créer assez d’emplois, notamment pour les nouveaux diplômés du supérieur dont le nombre ne cesse d’augmenter. En outre, le FMI indique que la Tunisie continue à être plus transparente en matière de données statistiques relatives à sa politique économique. Synthèse de Céline (Source: Algerie-dz le 18 aout 2007 D’après Web Manager Center) http://www.algerie-dz.com/article10648.html  
 

 


 

Les Emirats Arabes Unis affinent leurs ambitions pour le Maghreb

 
Aujourd’hui, rien ne semble dissiper l’engouement des investisseurs émiratis pour le Maghreb. Après avoir mis la main sur certains grands pans du secteur immobilier de ces pays, les voilà revenir à la charge. Mais cette fois-ci, ce sont les infrastructures portuaires qui les intéressent. Ainsi plusieurs ports maghrébins vont bientôt tomber dans l’escarcelle des investisseurs émiratis. International Dubaï est déjà en bonne pole position pour être le premier investisseur dans ce secteur. Et ce sont les ports algériens qui sont actuellement sur le point de mire de ces  investisseurs. Pour l’instant, les négociations entre l’Etat algérien et les investisseurs émiratis n’ont pas encore atteint leur vitesse de croisière.      En parallèle, International Dubaï mène une série de pourparlers avec les pouvoirs publics maghrébins dans la perspective d’une gestion de ces infrastructures portuaires. Il faut dire que ce secteur est en passe de devenir le véritable réceptacle d’investissements directs étrangers issus des pays du Golfe. Car ces derniers lorgnent beaucoup sur le Maghreb. Et la place stratégique qu’occupent actuellement certains ports comme ceux de l’Algérie incite les investisseurs émiratis à  jeter leur dévolu sur ces infrastructures maritimes censées redynamiser davantage les économies maghrébines. Alors que les ports algériens ont réalisé durant ces dernières années une croissance de 15 à 20 %, leurs homologues de Dubaï sont capables de faire le double, voire le triple de cette croissance !        Ainsi les ports de Tanger (Maroc), de Jijel (Algérie) et d’Enfidha (Tunisie), tous destinés aux activités de « hinterland », vont opérer dans le transbordement en raison de leur position géographique. Selon les spécialistes, ces ports vont devenir stratégiques à bien des égards. Car  ils sont bien placés sur les grands axes du commerce maritime international. D’où « la course » au transbordement que se livrent actuellement ces trois pays. Le Maroc s’est engagé depuis cinq dans cette nouvelle stratégie commerciale et logistique. La refonte quasi totale du port de Tanger illustre parfaitement le tournant économique que sont en train de vivre les pays maghrébins. Environ 1000 hectares seront destinés à la mise en ouvre d’une zone franche dans laquelle seront effectuées plusieurs activités industrielles, commerciales et logistiques. S’agissant de la Tunisie, les choses semblent plus avancées : à côté d’un aéroport international, un port de transbordement maritime sera érigé à Enfidha pour rivaliser avec leurs homologues de Jijel et de Tanger. Par ailleurs, International Dubaï gère actuellement 14 stations et 11 ports à travers le monde. La multinationale émiratie opère également dans la gestion d’un important réseau de transport international touchant plusieurs pays. D’ailleurs, le ministère du Transport algérien a affirmé que des négociations assez avancées sont ouvertes avec International Dubaï concernant la gestion de certains ports maritimes du pays. Même si ces négociations semblent actuellement molles, il est évident que l’acquisition de certaines parts de marché par ces investisseurs ne doit pas traîner en longueur. Du sang neuf dans tous les secteurs Selon les spécialistes, la nouvelle dynamique de coopération entre le Maghreb et les pays du Golfe vont apporter beaucoup de bols d’air à l’ensemble des secteurs économiques maghrébins. Et ces impacts vont se traduire par une augmentation du taux de croissance et la création d’emplois. En Tunisie, l’édification de la « Cité du siècle » par Sama Dubaï va permettre à la réalisation d’un taux de croissance de 12 % en moyenne par an, pendant les 15 ans que dureront les travaux, soit 0,6 point additionnel pour le taux de croissance annuel moyen. Ce projet générera également 130 mille emplois additionnels durant les travaux. Notons à ce propos que les autorités tunisiennes ont spécialement veillé, dans la convention d’investissement, à ce que la main d’œuvre soit locale, en mettant en place un programme de formation spécifique qui anticipe la demande en experts et vise à réduire au maximum le recours à l’expertise étrangère. Les travaux engagés dans le cadre de ce projet auront un impact sur l’ensemble des secteurs économiques, avec un accroissement de plus de 50 % des mètres carrés construits chaque année. Ces travaux stimuleront aussi la demande en matériaux de construction et partant toutes les activités fournissant des matériaux au secteur du bâtiment. A titre d’exemple, pour répondre à la demande du projet, deux cimenteries sont en cours de construction par le secteur privé. Ainsi, l’investissement de Sama Dubaï génèrera un flux moyen de 1200 millions de dinars par an sur 15 ans, soit plus que la moyenne de 940 millions de dinars par an, entre 2002 et 2005, en investissements étrangers. Dans le reste du Maghreb, les résultats escomptés sont aussi prometteurs tant les investissements mis sur le plateau sont consistants et vont « décrisper » l’atmosphère économique maghrébine. Vers une nouvelle dynamique de coopération    En nourrissant de telles ambitions économiques pour cette partie du monde arabe, les investisseurs  des pays du Golfe, notamment les Emirats Arabes Unis, sont en passe d’ouvrir une nouvelle dynamique de relations économiques entre ces deux aires géographiques. Les investisseurs émiratis ont actuellement bonne presse auprès des pouvoirs publics et opérateurs économiques maghrébins. Ces derniers n’hésitent à multiplier des opérations de séduction et déployer des tapis rouges pour ces investisseurs. Objectif avoué : multiplier les investissements directs étrangers des pays du Golfe vers les économies maghrébines. Même si le volume des investissements des grandes entreprises émiraties au Maghreb donne actuellement du tournis pour le commun des mortels, il n’en demeure pas moins que les pays d’accueil de ces IDE, sont loin de lâcher la proie pour l’ombre. Autrement dit, cette nouvelle dynamique de coopération émergente entre maghrébins, émiratis et autres investisseurs arabes doit servir les intérêts des uns et des autres. A titre d’exemple et selon nos estimations, les investissements et promesses d’investissement émiratis sont estimés à 70 milliards de dollars US ! Et le montant de ces investissements est appelé à croître en raison de multiples niches d’opportunités présentes dans la région.    Cette bousculade au portillon du Maghreb trouve sa raison dans une « histoire récente » : les  événements du 11 septembre 2001 ont durement malmené, voire laminé les fonds d’investissement arabes jusqu’alors protégés par des soubresauts géopolitiques. Mais pour certains spécialistes du Moyen-Orient, la raison principale est tout autre : le gel par le Gouvernement américain d’une grande partie de ces avoirs. Une crise de confiance déclenchée par les Etats-Unis et que les pays du Maghreb (pragmatisme aidant pour certains) n’ont pas hésité à la transformer en confiance et sécurité. Ainsi, les pays maghrébins n’ont pas traîné les pieds pour mettre réellement à profit ces investissements depuis 2002. Quasiment tous les secteurs d’activités économiques de ces trois pays sont sur le  champ de tir des investisseurs arabes, notamment des pays du Golfe pour la grande satisfaction des opérateurs et autres acteurs économiques tunisiens, marocains et algériens.   B. Bocar (Source: Bourse Immobili’ere le 17 aout 2007)

 


 

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