Le CPJ exhorte la Tunisie à cesser les représailles contre les journalistes contestataires Liberté et Equité: La détention au secret de Radhouane Hammami se poursuit AP: Tunisie: avant-première mondiale de la nouvelle Porsche Panamera Slim Bagga: La République des flics et des indics AFP: Mauritanie: toutes les conditions réunies pour la présidentielle, assure un comité Jeune Afrique: Jeune Afrique: Kaddafi veut dissoudre la Suisse TFI: Maghreb – « La Chine prend la menace d’Al-Qaïda au sérieux » Liberation.fr: «Un risque pour les journalistes» AFP: Des soldats israéliens avouent l’usage de civils comme boucliers humains à Gaza
AP: Taliban makes demands over captured US soldie
ComitÉ pour la protection des Journalistes 330 7th Avenue, 11th Fl., New York, NY 10001 USA Phone: (212) 465‑1004 Fax: (212) 465‑9568 Web:www.cpj.org E-Mail:info@cpj.org
Le CPJ exhorte la Tunisie à cesser les représailles contre les journalistes contestataires
Le 15 juillet 2009
Son Excellence Zine El Abidine Ben Ali Président de la République de Tunisie Palais présidentiel Carthage, Tunis
Fax: +216-71-744-721
Monsieur le président,
À l’approche des élections présidentielle et législative prévues en octobre prochain en Tunisie, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) vous écrit pour la seconde fois en quatre mois pour protester contre les représailles exercées contre des journalistes critiquant votre gouvernement et leurs familles. Il est inconcevable que des élections libres et transparentes puissent se tenir dans un environnement où les médias indépendants sont harcelés et réduits au silence. Nous vous demandons ainsi d’honorer votre engagement, souvent réitéré, de promouvoir la liberté d’expression, et vous exhortons à ordonner à votre gouvernement de laisser nos collègues de faire leur travail sans entrave.
Nous sommes de plus en plus préoccupés par le fait que les actes de représailles contre des journalistes continuent sans répit alors que votre gouvernement répète sesallégations non fondées selon lesquelles le paysage médiatique tunisien est « libéral et pluraliste ». En effet, il est loin d’être libéral ou pluraliste, comme l’a souligné le sénateur américain John Kerry le 7 juillet courant à l’audience de confirmation de la nomination de l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie, Gordon Gray, par le Comité sénatorial des relations étrangères. M. Kerry a fait remarquer que la Tunisie « est à la traine, loin derrière même certains de ses voisins en matière de respect des droits de l’homme ».
En effet, les recherches du CPJ ont montré qu’aucun progrès n’a été réalisé en vue de mettre fin aux restrictions draconiennes contre le journalisme indépendant et cesser le harcèlement et l’intimidation des journalistes contestataires et de leurs familles, depuis notre rapport de 2008 intitulé « l’Oppresseur souriant ». En avril dernier, le CPJ avait cité la Tunisie comme l’un despremiers pays au monde en matière de non respect de l’expression en ligne.
Ce non respect de la liberté d’expression est d’autant plus décourageant que la Tunisie a été parmi les premiers pays de la région à signer et à ratifier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et ce, sans réserve. En outre, la constitution adoptée par ce pays en juin 1959 garantit sans équivoque la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Malheureusement, l’écart entre les promesses répétées de respecter la législation nationale et les obligations internationales de la Tunisie, d’une part, et le sort des médias tunisiens, de l’autre, s’est creusé au fil des ans, selon des organisations locales et internationales de défense des droits humains. En plus des violationsportées à votre attention par le CPJ à la veille du 53ème anniversaire de l’indépendance de la Tunisie, ancien protectorat français, nous voudrions mettre en exergue les cas de violation de la liberté de la presse suivants :
· Le harcèlement de journalistes contestataires et de leurs familles. Le 2 juillet courant, des individus non identifiés ont fait irruption dans une petite épicerie appartenant à Afaf Bennacer, l’épouse du journaliste Fahem Boukadous, à la périphérie de la ville méridionale de Gafsa. Les intrus ont non seulement pris des biens et de l’argent, mais ils ont également détruit la marchandise et pris une photo de famille qui n’a aucune valeur pécuniaire—des actions qui selon Mme Boukadous indiquent que leur intention était de les harceler et de les intimider.
Boukadous s’est mis en cachette depuis le 5 juillet 2008, pour échapper à la persécution du gouvernement tunisien, liée à des reportages sur des troubles sociaux dans le sud du pays qu’il avait fait pour la chaîne de télévision par satellite, Al-Hiwar Al-Tunisi. Le 4 février dernier, la Cour d’appel de Gafsa a confirmé sa condamnation à six ans de prison pour des allégations d’« appartenance à une association criminelle » et de diffusion de sujets « susceptibles de nuire à l’ordre public ». D’autres correspondants d’Al-Hiwar Al-Tunisi, notamment Ayman Rezgui, ont été également harcelés et brièvement détenus par la police.
Le 5 juin dernier, la maison de Hamadi Jebali, directeur publication de l’ex-hebdomadaire Al-Fajr, qui a été libéré en 2006 après 15 ans de prison, a été encerclée par la police sans explication, a rapporté l’organisation locale des droits de l’homme, Huriyya wa Insaf. Jebali a déclaré au CPJ que lui et sa femme restent sous étroite surveillance policière et que leur droit à la liberté de mouvement en dehors de leur ville natale, Sousse, est sévèrement restreint. Ils ont tous les deux sollicité des passeports il ya près de huit mois, mais leurs demandes sont restées sans réponse. « Ils semblent déterminés à continuer de m’étouffer. Je ne peux pas circuler librement ni gagner ma vie. Cependant, je ne comprends pas pourquoi ils ciblent ma femme », a déclaré Jebali.
Jebali a été emprisonné en 1991 pour la publication d’un article appelant à l’abolition des tribunaux militaires en Tunisie. Il a été jugé par un tribunal militaire en 1992, avec 279 autres personnes accusées d’appartenir à Al-Nahda, un groupe islamiste interdit, et a été condamné à 16 ans de prison. Les organisations internationales des droits de l’homme ayant suivi ce procès de masse ont conclu que la procédure n’était pas conforme aux normes internationales de justice.
Le sort d’Abdallah Zouari, ancien reporter d’Al-Fajr, reste inchangé: Il est contraint de vivre sous « contrôle administratif » et sous stricte surveillance policière à des centaines de miles de sa famille, depuis sa libération en 2002 après 11 ans d’emprisonnement. Ce mois-ci, il a dit au CPJ qu’il espère avoir l’autorisation de vivre avec sa femme et ses enfants à Tunis à la fin de ce cruel « contrôle administratif » prévue en début août. En mars dernier, Zouari a été détenu pendant près de cinq heures à un poste de police sis dans la banlieue de la ville méridionale de Zarzis. Il ne lui est pas permis de quitter le village sans l’autorisation de la police.
· L’ingérence dans les affaires du Syndicat national des journalistes tunisiens. Le 4 mai dernier, un groupe de journalistes progouvernementaux ontempêché Neji Bghouri, président du Syndicat national des journalistes tunisiens, de s’exprimer au cours d’une conférence de presse à Tunis, sur fond de menaces et d’insultes. Bghouri rendait public un rapport sur les attaques contre la presse pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse. Ce rapport critique ainsi que l’attitude indépendante adoptée par les principaux membres du conseil d’administration démocratiquement élu de ce syndicat, en particulier leur décision de ne se ranger aux côtés d’aucun candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain, semblent être la cause principale d’une campagne d’intimidation soutenue par le gouvernement.
Des journalistes ont dit au CPJ que de nombreux reporters, de peur de perdre leur emploi, ont signé une pétition, soutenue par le ministère de la Communication, qui a exprimé un manque absolu de confiance vis-à-vis du conseil d’administration dudit syndicat, demandant ainsi la tenue d’une réunion extraordinaire pour élire de nouveaux membres. Des journaux tenus en laisse par le gouvernement ont relayé la position de journalistes progouvernementaux qui ont annoncé qu’ils vont tenir une réunion le 15 août prochain pour prendre le contrôle du syndicat.
· L’obstruction bureaucratique ciblant les journalistes contestataires. Les journalistes contestataires doivent régulièrement attendre plusieurs mois pour se voir délivrés des passeports. À cet effet, le CPJvous a écrit en août 2008, pour protester contre le refus du gouvernement tunisien, depuis 2003, de délivrer un passeport au journaliste Slim Boukhdhir. À ce jour, aucune explication n’a été donnée à propos de cette violation flagrante des droits de Boukhdhir, notamment le droit à la liberté de mouvement à l’intérieur et en dehors de son pays qui est inscrit dans la Constitution tunisienne et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Boukhdhir, un journaliste qui écrit pour plusieurs sites Internet en arabe et des journaux, a purgé près d’un an d’emprisonnement sur des inculpations sans fondement d’insulte à un agent public, de violation de la « décence publique », et de refus de remettre sa pièce d’identité à la police. Sonarrestation a eu lieu en novembre 2007 peu après qu’il a mené une grève de la faim pour protester contre le refus du gouvernement tunisien de lui délivrer un passeport.
· Rachid Khechana, rédacteur en chef de l’hebdomadaire d’opposition Al-Mawkif et correspondant du quotidien Al-Hayat basé à Londres, a déclaré au CPJ qu’il a déposé le 7 avril dernier une demande de renouvellement de son passeport perdu, mais qu’il a été informé par les autorités compétentes qu’il pourrait attendre un an avant d’obtenir un nouveau passeport. Le refus de délivrer de nouveaux passeports à Khechana et son collègue à Al-Mawkif, Mohamed Hamrouni, est considéré par les avocats des droits de l’homme comme une atteinte à l’écriture critique. Hamrouni, qui est également correspondant pour le quotidien qatari Al-Arab, a fait une demande de passeport depuis mai dernier. Au fil des ans, même des journalistes critiques tunisiens vivant en exil, ont du attendre pendant des mois avant le renouvellement de leurs passeports.
Nous vous exhortons à prendre une mesure immédiate et décisive pour mettre fin au harcèlement des journalistes indépendants et veiller à ce que les pratiques de votre gouvernement soient en conformité avec les normes internationales en matière de liberté d’expression.
Nous vous remercions de l’attention que vous prêtez à ces questions urgentes et espérons recevoir votre réponse bientôt.
Veuillez agréer, Monsieur le président, l’expression de nos sentiments distingués.
Joël Simon Directeur exécutif
copies:
Mohammed Ghannouchi, Premier Ministre de la République de Tunisie
Rafik Belhaj Kacem, Ministre de l’Intérieur et du Développement local
El Hadj Gley, Ministre des Technologies de la Communication
Abdelwahab Abdallaj, Ministre des affaires étrangères
Habib Mansour, Ambassadeur de la République Tunisienne aux Etats-Unis d’Amérique
Robert F. Godec, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie
Gordon Gray, nouvel Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie
Karen B. Stewart, Acting U.S. Assistant Secretary for Democracy, Human Rights, and Labor
Betty McCollum, Membre de la Chambre des représentants des Etats-Unis d’Amérique et Coprésidente du Groupe parlementaire tuniso-américain « Tunisia Caucus »
Bud Cramer, Membre de la Chambre des représentants des Etats-Unis d’Amérique et Coprésident du Groupe parlementaire tuniso-américain « Tunisia Caucus »
Serge Degallaix, Ambassadeur de France en Tunisie
Fateh Azzam, Représentant régional du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme
Frank La Rue, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la protection et la promotion du droit à la liberté d’opinion et d’expression
Réseau arabe d’information sur les droits de l’homme
La détention au secret de Radhouane Hammami se poursuit
Tunisie: avant-première mondiale de la nouvelle Porsche Panamera
La République des flics et des indics
Sans oublier, bien sûr, le site hebergé à Singapour au nom de bilmakchouf.org (cartes sur table, rien que ça !) qui, lui, érige l’insulte en art et est en passe de faire de l’ombre au père-fondateur de la presse de caniveau, le Général Ben Ali, en personne. Selon ces courageux anonymes, après mes connivences avec El Qaïda et le Mossad (il faut le faire !), me voilà rénégat, ignoré et rejeté de ma famille, abandonné par ma femme, délaissé par ma fille.
Il y a quelque temps, on a même téléphoné à mon père pour lui annoncer que j’agonisais sur un lit d’hôpital parisien… Il se trouve que dans cette famille qui m’abandonne, l’on sait tous que ce qui ne me tue pas me renforce. L’on sait aussi qu’aucun des frères n’est condamné par des tribunaux français pour trafic de drogue, que mon père ne fut pas collabo avec l’occupant français, que ma fille n’a pas épousé un escroc, …, et que je n’ai pas dans mon entourage un beau-fils voleur de yachts, receleur, recherché par la justice française…Voyez-vous : les faits sont têtus. Je n’invente rien.
Il y a une seule explication aux campagnes diffamatoires contre les dissidents tunisiens. Une et pas mille ! Une qui relève de la psychanalyse. Ce pouvoir illégitime, illégal, usurpateur, corrompu et sanguinaire se « connaît lui-même » comme tel. Il est nerveux, fragile, usé ; il tente de s’accrocher en voyant le complot partout alors qu’il est le premier comploteur contre la Nation.
Lorsque « Bilmakchouf » évoque mon prochain voyage en Espagne, qui cela peut-il intéresser ? Par contre, il est intéressant de savoir comment Ben Ali déménage de palais en chalet pour protéger son petit fils d’un climat capricieux et auquel il s’adapte mal.
Prenons, par exemple, le Domaine des Feriani situé à Utique dans la région de Bizerte. Ses propriétaires en ont été tout bonnement spoliés par les Trabelsi. Et notre Généralissime papa attentionné y a aménagé un espace vital pour le bébé-prince.
Mais chut ! Il ne faut surtout pas en parler. Ne pas évoquer les escroqueries, les commissions occultes, les déclassements de terrains de l’Etat, le désossement du patrimoine national.
Alors pour mes vacances, oui je vais en Espagne depuis qu’un roitelet mafieux règne sur mon pays.
Et je ne manquerai pas de lui adresser une carte postale du lieu de ma villégiature en y mentionnant à son intention et celle de ses sbires le mot de Cambronne…
Slim BAGGA
Source : le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE, UN BLOG PARFUMÉ AU JASMIN » hébergé par « Bakchich » (Hebdomadaire satirique – France), le 16 juillet 2009)
http://www.bakchich.info/La-Republique-des-flics-et-des,08291.html
Mauritanie: toutes les conditions réunies pour la présidentielle, assure un comité
Kaddafi veut dissoudre la Suisse
Maghreb– « La Chine prend la menace d’Al-Qaïda au sérieux »
Interview – Jean-Vincent Brisset, chercheur à l’Iris, souligne sur LCI.fr que Pékin s’est toujours senti concerné par le terrorisme islamiste.
Les menaces de la branche maghrébine de la mouvance, qui critique la répression contre les Ouighours musulmans du Xinjiang, sont donc une priorité pour le régime communiste
Propos recueillis par Fabrice AUBERT – le 16/07/2009 –
Après la répression dePékin contre lesOuïghours, musulmans, auXinjiang,Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la branche d’Al-Qaïda sévissant enAfrique du Nord, menace d’attaquer les expatriés et les intérêts économiques chinois dans la région. C’est la première fois que laChine est nommément citée comme cible par la nébuleuse liée àOussama ben Laden.
Jean-Vincent Brisset, directeur de recherches à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) et ancien attaché militaire à l’ambassade de France enChine pendant trois ans, explique la signification de ces menaces pourPékin.
LCI.fr : Contrairement aux Occidentaux, la Chine n’a jamais été confrontée de plein fouet au terrorisme islamiste. La menace d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sera-t-elle prise au sérieux par Pékin ?
Jean-Vincent Brisset : En fait, même siAl-Qaïda ne s’attaquait pas à elle et à ses intérêts -seuls lesEtats-Unis sont d’ailleurs concernés par le problème de manière récurrente-, laChine a toujours pris au sérieux les menaces islamistes. Elle a ainsi toujours suivi avec attention l’évolution des mouvances plus ou moins liées àAl-Qaïda gravitant sur son sol. La menace de l’AQMI sera logiquement prise très au sérieux par le régime, d’autant qu’il est facile de s’attaquer à des travailleurs chinois dispersés, donc vulnérables, dans tout leMaghreb, et plus globalement enAfrique du Nord. LCI.fr : Que sait-on sur la présence d’Al-Qaïda en Chine ?
J.-V. B. : Rien de précis, comme partout ailleurs. N’oublions pas que personne n’a une carte de membreavec l’extérieur. Ils espèrent simplement que ce n’est pas encore trop dangereux. LCI.fr : Des mesures ont-elles été mises en place pour limiter les risques ?
J.-V. B. : Via l’Organisation de la coopération de Shanghaï, laChine collabore avec les pays d’Asie Centrale, notamment leKazakhstan, et laRussie pour l’échange de renseignements. Elle travaille même avec lesEtats-Unis sur le sujet depuis 2001. C’est la preuve qu’elle considère le terrorisme islamiste comme une vraie menace puisqu’elle met de côté la bataille idéologique avecWashington pour l’occasion. Même si aucun responsable ne l’admettra publiquement, sauf si cela arrange les services de renseignements, il est probable que l’ensemble de ces coopérations sera désormais plus poussé. LCI.fr :Pékin accuse les Ouïghours, dont quelques-uns ont été capturés en Afghanistan, de terrorisme. Cette menace de l’AQMI n’est-elle pas également une aubaine pour renforcer la répression dans le Xinjiang ?
J.-V. B. : Au début du mois, le régime a découvert avec surprise, et joie, qu’il pouvait massacrer plus de 150Ouïghours àUrumqi, la capitale duXinjiang, sans que leG8, qui se déroulait au même moment, ne lève le petit doigt. PourPékin, qui craignait la réprobation internationale, cela signifie que la répression peut continuer, sans véritable précaution. La menace de l’AQMI ne sera donc qu’une excuse parmi d’autres d’Al-Qaïda. C’est une fédération de mouvances et d’idées, pas une organisation structurée. Les services secrets chinois savent évidemment que des gens ont des contacts.
(Source: « TF1 » (Chaîne de Télévision- France) le 16 juil. 09)
«Un risque pour les journalistes»
16/07/2009
Interview: Pour RSF, la possible utilisation par la DGSE de la fonction de reporter est «choquante»:
Par TIMOUR AGGIOURI
Jean-François Julliard, journaliste et secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), revient sur la polémique entourant l’enlèvement des deux Français enlevés qui se seraient fait passer pour journalistes à Mogadiscio.
Quelle est votre réaction ?
Apparemment, les autorités françaises ont démenti que ces officiels se soient fait passer pour des journalistes. Mais, si l’information devait être confirmée, nous serions très choqués : une telle confusion des genres risque de mettre en danger les journalistes. Très souvent, dans nombre de pays, en Iran par exemple, les journalistes sont accusés d’être des espions.
Pensez-vous que ces deux fonctionnaires ont été enlevés à cause de leur qualité de journalistes ?
Impossible de le savoir pour l’instant, car nous n’avons aucun élément à notre disposition. Les ravisseurs ont peut-être enlevé ces personnes parce qu’ils croyaient qu’elles étaient journaliste ou, au contraire, savaient qu’elles étaient des agents. Ils se sont peut-être dit aussi : «Enlever des Français, c’est toujours plus intéressant que des Anglais.»
(Source: « Liberation.fr » le 16 juillet 2009)
lien: http://www.liberation.fr/monde/0101579969-un-risque-pour-les-journalistes
Des soldats israéliens avouent l’usage de civils comme boucliers humains à Gaza
Taliban makes demands over captured US soldier