TUNISNEWS  
 8 ème année,          N° 2610 du 16.07.2007
  
     
  
Vérité-Action: Lettre envoyée à toutes           les instances internationales:Concerne : M. Karim HAROUNI, opposant            politique tunisien           International Campaign for Human Rights in           Tunisia: Appeal to Save the Life of Student Union Leader Abdelkarim           Harouni           Luiza Toscane: Hend Harouni : “Mon frère luttera jusqu’au dernier jour           de sa vie”           Ayman Sfaxi:  « Mon frère Ayoub est entre les           mains des Américains »           AFP:Italie: poursuite contre l’épouse d’un Imam (tunisien. NDLR) qui           venait voilée au tribunal           This is The Northeast :Mystery as man dies in           Tunisia           AFP:Tunisie: octroi d’un permis de prospection à Shell            Moncef ZID:  La liberté était elle un droit , un           don ou un Devoir ?           TNA: Tintin refoulé à l’aéroport de Tunis-Carthage !           Réalités:Ordre des Avocats : Le grand chelem           AFP:L’ONU juge illégale la condamnation du fondateur du FIS algérien           AFP:Armes US aux rebelles kurdes: Ankara demande           des explications aux Etats-Unis           AFP:Turquie : Erdogan recule sur sa promesse de lever l’interdiction           du voile           AFP:La crise inter palestinienne vue par le           célèbre poète Darwiche à Haïfa            Le Temps suisse: En campagne électorale, la Turquie tait la question           de la «décevante» Europe           Le Temps suisse: Le dernier fonds chrétien lancé           en Europe est catholique
 
 
  
  
  
               VERITE-ACTION:  
 Lettre envoyée à toutes les               instances internationales               
Concerne : M. Karim HAROUNI, opposant                politique tunisien
   
               
 Madame, Monsieur,                              Condamné en août 1992 à perpétuité par le Tribunal militaire de               Bouchoucha – Tunis, le prisonnier politique et d’opinion Karim               Harouni, 45 ans, célibataire, ex-secrétaire générale de l’Union               Générale Tunisienne des Etudiants (UGTE) de 1985 à 1988,               actuellement à la prison Mornaguia – Tunis, entame depuis le 9               juillet 2007 une grève de la faim illimitée.                              M. Karim Harouni a été maltraité durant ces 15 ans               d’emprisonnement en le transférant d’une prison à une autre loin               de son domicile. Avec son état de santé qui se dégrade jour après               jour, il s’est vu empêché d’avoir les suivis médicaux  nécessaires.                              En isolement total depuis son arrestation, M. Karim Harouni a               obtenu une première visite directe de ses parents le 20 décembre               2003, soit après onze ans de visite indirecte. Pour la seconde               visite directe, elle n’a eu lieu qu’une année après, pour une               demi-heure le 25 décembre 2004.                              Selon un communiqué du père du prisonnier M. Omar Harouni·, publié               le 09 juillet 2007, en plus de la qualité médiocre de la               nourriture servie par l’administration de la prison, M. Karim               Harouni est empêché – sans préavis légal – par la direction de la               prison de Mornaguia de recevoir certains produits alimentaires (miel,               dattes, olives,…) que ses parents lui remettent pendant les               visites bimensuelles.                               Toujours selon le communiqué de M. Omar Harouni, la direction de               la prison de Mornaguia, a bloqué une lettre envoyée par M. Karim               Harouni à son père à l’occasion de son 75ème anniversaire. Malgré               les demandes de dialogue que la famille Harouni réclame avec la               direction de la prison, pour résoudre tous ces problèmes, aucune               suite n’est donnée à leur demande.                               M. Karim Harouni, est également empêché de recevoir les journaux,               même ceux officiels ainsi que la radio et la télévision nationale,               comme signe d’arbitraire et de vengeance à l’égard de tout               prisonnier d’opinion.                               Selon un communiqué de l’Association internationale de soutien aux               prisonniers politiques (AISPP), avec le surpeuplement des cellules               et la chaleur très élevée  pendant plus qu’un mois, l’état de ces               prisonniers est devenu insupportable et invivable.                              Madame, Monsieur,                              Nous venons par la présente vous exposer nos grands soucis au vu               de la dégradation de l’état de santé de M. Karim Harouni, ainsi               que les autres prisonniers.                              La famille de M. Karim Harouni, lance un cri d’alarme, craignant               pour son sort, et demande aux organisations de droits de l’homme,               aux personnalités nationales et internationales, ainsi qu’aux               médias, d’intervenir auprès des autorités tunisiennes pour qu’un               terme soit mis à cette tragédie.                              Interpellés par cette souffrance, nous pensons, que le moment est               venu après 15 ans de torture et d’acharnement pour, au moins,               alléger les contraintes imposées à M. Karim Harouni et les membres               de sa famille et leur permettre ainsi de vivre dans un minimum de               dignité.                              Vérité-Action compte beaucoup sur votre compréhension et votre               intervention pour exiger la libération de M. Karim Harouni, sinon               l’amélioration de ses conditions d’incarcération que la loi et la               constitution tunisienne la lui garantissent.                               Tout en vous remerciant d’avance de votre engagement afin que ce               drame prenne fin, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à               l’assurance de notre parfaite considération.                                             Fribourg le 16 juillet 2007               Pour Vérité-Action               Mme Safwa Aïssa, Présidente  
 Téléphone du père de  Karim Harouni               : + 216 71 971 180
  Tél de la sœur de Karim Harouni :               +216 94 58 29 59
  
                               International Campaign for Human Rights in Tunisia
  icfhrt@yahoo.com
 Tel: (0044)               02083813270 -7903274826
  
  
  
Appeal to Save the Life of Student               Union Leader Abdelkarim Harouni
  
               Former Secretary General of the Tunisian General Union of Students               (UGTT) Abdelkarim Harouni is continuing the hunger strike he began               on the 9th of July, in order to demand his release from               prison and an end to the policy of revenge and persecution adopted               by the authorities against him and his fellow political prisoners               from amongst the leadership of the al-Nahdha Movement.
  
 The               authorities have not stopped at holding him in inhumane conditions               since 1991, sentencing him to life imprisonment by an               unconstitutional military tribunal for the charge of belonging to               an unauthorised association, and subjecting him to solitary               confinement for 13 years. They have further deprived him of               acutely needed medical attention, and broken their continuous               reassurances to improve his meals to make them more appropriate               for his medical condition. The administration of the Mornagiyya               prison has gone so far as confiscating food brought by the Harouni               family in order to deprive him of any nutritious food, leading him               to refuse receiving any of the packages brought by the guards to               him, and engaging in a hunger strike. 
  
 We,               at the International Campaign for Human Rights in Tunisia, wish to               stress the danger of the policy of neglect and turning a blind eye               to the deteriorating health of political prisoners, which has               previously led to the deaths of tens of al-Nadha prisoners,               including Sheikh Mabrouk El-Zran, Hachmi Makki, Sahnoun Jouhri,               Abdelwahhab Boussaa and others. Furthermore, we hold the               authorities completely responsible for the results of such a               policy, and the possible consequences of prisoner Abdelkarim               Harouni’s condition. We call upon them to end the ‘slow-death’               policy adopted against Harouni and his fellow al-Nahdha prisoners               immediately, and to rise above the feelings of revenge and               reprisal from which al-Nahdha prisoners suffer upon their release               from prison, as is the case with journalist Abdallah Zouari who               has been exiled to Southern Tunisia, 500km away from his family.               We appeal to all people of conscience and to national and               international human rights organisations to do all that is their               power to save the life of Harouni before it is too late, and to               release him and his fellow political prisoners, including Dr Sadok               Chourou, Mohamed Abbou, Alajmi Lourimi and others.
  
                The International Campaign for Human Rights in Tunisia
                 
  Ali Ben Arfa
                 
                London   16 July 2007
 
 
  
Hend Harouni : “Mon frère                 luttera jusqu’au dernier jour de sa vie”
 
                 
                 Dans un long                 courrier adressé aujourd’hui 16 juillet aux organisations de                 droits de l’homme, aux partis politiques et aux personnalités,                 tant tunisiens qu’étrangers, Hend Harouni, la sœur du prisonnier                 politique Abdelkarim Harouni, actuellement incarcéré à la prison                 de Mornaguia et en grève de la faim depuis plus d’une semaine,                 exhorte la société civile nationale et internationale                 d’intervenir pour sauver son frère et d’autres prisonniers en                 danger                 Abdelkarim Harouni, ex-secrétaire générale de l’Union Générale                 Tunisienne des Etudiants et dirigeant du mouvement En Nahdha,                 condamné à l’emprisonnement à perpétuité en 1992, en est à son                 huitième jour de grève de la faim. L’administration ne lui                 transmettait pas le couffin de nourriture apporté par sa famille                 et le retournait à cette dernière alors que le prisonnier était                 astreint à un régime alimentaire prescrit par le médecin de la                 prison.  
                 Aujourd’hui, Hend dit avoir trouvé son frère « pâle, amaigri                 et s’exprimant avec difficulté ». Depuis le début de sa                 grève de la faim, il n’a pu consulter de médecin, ni même voir                 un infirmier. Même fin de non recevoir au niveau des                 responsables pénitentiaires. Abdelkarim Harouni a prévenu sa                 famille : « si lundi prochain le 23, on disait que je refuse                 la visite, il ne faudrait pas le croire », « soit ma                 santé serait en danger, soit ce sont eux qui auraient refusé de                 m’extraire pour le parloir, soit les deux » et il a conclu :                 « alors, avertissez que je suis perdu ».
                 Hend Harouni connaît son frère : «  Sa grève devient                 difficile car elle se prolonge et il ne veut pas transiger. Il                 affirme qu’il ne cèdera pas et qu’il luttera jusqu’au dernier                 jour de sa vie, dût-il y laisser cette dernière »
                 Hend Harouni a rappelé dans son courrier que son frère est privé                 de journaux, qu’il demande de recevoir la presse, y compris                 internationale, que certains des courriers expédiés par le                 prisonnier, ne parviennent pas à sa famille.
                 Enfin, elle a appris que quatre prisonniers sont actuellement en                 grève de la faim à la prison de Mornaguia : hormis son frère,                 Ridha Boukadi, dans un état grave, « car atteint d’une                 maladie grave, ses reins pouvant le lâcher à tout instant »,                 ainsi que Lotfi Snoussi et Fraj Jami. Ce dernier n’en peut plus                 d’attendre une hospitalisation qui ne vient pas, alors qu’il                 doit subir une intervention chirurgicale : « Il a déjà fait                 une grève de la faim, en vain ».
                 Hend Harouni rappelle que son propre père, Amor Harouni, bien                 qu’âgé de 75 ans, a observé un jeûne de solidarité avec son fils                 le 9 juillet et que d’autres prisonniers sont dans un état de                 santé inquiétant : Mohammed Gueloui et Ali Zouaghi.
                 
                 
  Luiza Toscane
 
               
  
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  « Mon                       frère Ayoub est entre les mains des Américains »  
Entrevue avec Ayman Sfaxi                                                                          Ayman, vous ne viviez                       pas avec votre frère ; vous êtes étudiant à Rennes.                       Comment avez-vous su que votre frère Ayoub, qui vivait en                       région parisienne, avait quitté la France? 
                         * Il m’a appelé un soir pour me dire qu’il va partir                         pour un mois à l’étranger. Mon petit frère aime voyager.                         Il est parti chez son ami en Somalie pour un mois et                         j’étais toujours en contact avec lui. Mais un jour en                         novembre 2006 je n’ai plus eu de nouvelles de lui.                           Avez-vous contacté à ce moment-là les                         autorités françaises ?                           * Bien sûr, mais les autorités refusent de m’aider car                         mon frère n’est pas un Français. C’était un choc pour                         moi . Avant j’ai cru que la France protège ses réfugiés                         mais ce n’est pas le cas.                           Quel a été leur accueil?                          * J’ai contacté une personne au ministère des Affaires                         Etrangères pour lui expliquer la situation et je ne vous                         raconte pas sa réaction. Il était négligent et même il                         m’a dit avec ses propres paroles : “La France n’est pas                         une poubelle pour protéger n’importe qui” .Ces paroles                         m’ont vraiment touché et je ne peux pas vous dire mes                         sentiments à  cet instant-là .  Sont-elles intervenues auprès des                         autorités kenyanes quand il était détenu à Nairobi ?                          * Non, mais moi J’ai envoyé un e-mail au consulat                         français au Kenya pour que mon frère soit renvoyé en                         France. Malheureusement, cela n’a pas été le cas.  Ayoub est réfugié en France. Quelle a                         été la réponse de l’OFPRA?                          * L’OFPRA sait tout de mon frère mais je vous dis                         sincèrement que je n’attends pas grand chose de l’OFPRA.                         Je remercie infiniment Amnesty International qui                         m’aide énormément ainsi que l’ACAT qui a fait tout ce                         qui était en son pouvoir et continuera pour m’aider à                          récupérer mon frère. Mon frère est entre la vie et la                         mort et peut-être sous mauvais traitement. Je m’inquiète                         pour lui et surtout avec la négligence des autorités.  Ayoub a été transféré le 10 février                         du Kenya en Somalie. Puis sa trace se perd une autre                         fois. Un appel urgent d’Amnesty International le cite                         avec d’autres personnes comme risquant d’être soumis à                         de mauvais traitements en Ethiopie. Avez-vous eu de ses                         nouvelles en Ethiopie ? Où est-il détenu ?                          * J’ai eu un contact avec une personne qui était avec                         mon frère en prison et qui a été libéré il y a trois                         semaines. Cette personne m’a informé que mon frère Sfaxi                         Ayoub est détenu dans une prison des Américains en                         Ethiopie où ils sont maltraités.                           Il est entre les mains des Ethiopiens ou des Américains                         ?                            * Il est évidemment entre les mains des Américains.  Savez-vous s’il est passé devant un                         tribunal, s’il a été accusé ?                            * Oui, il est passé devant un tribunal et il était                         innocent.                           Il serait détenu sans condamnation ?                            * Oui et pour ça ils veulent l’envoyer en Tunisie.  La représentation diplomatique                         française en Ethiopie est-elle intervenue ?                            * Non. Il faut que les autorités françaises réagissent                         le plus vite possible.  En dépit de son passeport OFPRA, il                         court le risque d’être renvoyé en Tunisie. Quel sort                         l’attend là -bas ? 
                         ·                                                         C’est la mort sans aucun doute   Propos recueillis par Luiza                     Toscane le 16 juillet 2007 | 
 
  
 
  
 
  
 
 
   
Italie: poursuite contre             l’épouse d’un Imam (tunisien. NDLR) qui venait voilée au tribunal
 
             
 AFP, le 15 juillet 2007 à 10h19             ROME, 15 juil 2007 (AFP) – L’épouse d’un imam tunisien condamné à 10             ans de prison en Italie pour tentative d’attentat sera poursuivie à             son tour à partir du 30 janvier prochain pour s’être             présentée dans l’enceinte du tribunal vêtue d’une burqa, annonce             dimanche la presse italienne.                          Monia Mzougi, une tunisienne de 37 ans, sera jugée à Crémone (Nord             de l’Italie) aux termes d’une loi de 1975 sur le maintien de l’ordre             public interdisant le port dans les lieux publics « sans raison             valable » de vêtements interdisant « l’identification de la personne »             par les forces de l’ordre.             Elle risque une peine maximale de deux ans de prison.             Selon le quotidien Corriere della Sera, c’est la première fois que             cette loi est invoquée en Italie dans une affaire de port du voile             islamique.             L’épouse de l’imam Mourad Trabelsi s’était présentée sous la burqa             en septembre 2005 au tribunal de Crémone au moment où celui-ci             jugeait son mari pour son appartenance à un groupe islamiste qui             projetait un attentat contre la cathédrale de la ville.                          AFP 
 
        
 
  
    
 
 
 
 
 
       
  
Tunisie: octroi d’un permis de       prospection à Shell
 
       
 AFP, le 13 juillet 2007 à 18h47 TUNIS, 13 juil 2007 (AFP) – Le gouvernement       tunisien a annoncé vendredi l’octroi à la compagnie anglo-néerlandaise       Shell d’un permis de prospection d’hydrocarbures, à Gabès, dans le sud-est       de la Tunisie.       Le permis dit « Métouia », couvrant une superficie de 5.140 km2 à Gabès (350       km au sud de Tunis), sera exploité en association avec l’Entreprise       publique d’activités pétrolières (Etap).       L’accord, signé par Bruce Levell, vice-président du groupe Shell et Afif       Chelbi, ministre de l’Industrie, ainsi que par Khaled Becheikh, Pdg de       L’Etap, prévoit des activités d’exploration pendant deux ans.       Après ce délai, le groupe anglo-néerlandais aura « le privilège » d’un       nouveau permis dans la même zone pour un investissement de 14 millions de       dollars, selon l’accord.       Le groupe était titulaire jusqu’à 1989 de quatre permis d’exploration en       Tunisie avant de se spécialiser dans la distribution de carburants à       travers sa filiale, Shell Tunisia. Shell participe aussi à hauteur de 33%       aux permis offshore de Cap Serrat et Béchateur (nord) aux côtés de       l’américain Anadarco et du canadien Petrocanada.       Ce permis est le quatrième à être accordé à des sociétés étrangères depuis       le début de l’année en Tunisie qui souhaite accroître une production de       brut modeste de 70.000 barils/jour environ.       la Tunisie avait concédé en juin à Qatar petroluim, pour deux milliards de       dollars, la construction et l’exploitation durant 30 ans d’une raffinerie       à Skhira (Sud-Est) d’une capacité de 120.000 barils/jour.              AFP
 
Mystery as man dies in Tunisia
 
         
                 MYSTERY surrounds the death of a North-East holidaymaker whose body was         found in a flat in Tunisia. Police in the North African country have         launched an investigation after Colin McDermott, 73, was found dead in         his friend’s holiday home. It is believed that a Tunisian man found him         in the flat on Sunday with a fatal head wound. His death is being         treated as suspicious. Mr McDermott, of Jonquil Close, Chapel Park,         Newcastle, was due to return from a four-week holiday when his body was         found. He was a regular visitor to Tunisia, and holidayed there about         five times a year.                  Friends said he could speak Tunisian and spent a lot of time with the         locals. It is thought he was looking after the flat, in the Sousse area         of Tunisia for a friend, who lives in Cramlington, Northumberland. A         Foreign Office spokeswoman said local police were investigating.                  
(Source: le site “This is The Northeast         (United Kingdom) , le 13 juillet 2007 à 4h04am)         Lien :                http://www.thisisthenortheast.co.uk/display.var.1542227.0.mystery_as_man_dies_in_tunisia.php
  
         
  La         liberté était elle un droit , un don ou un Devoir ?
 Etre libre         c’est de marcher sans être contrôler , c’est de se promener sans avoir         peur , c’est  de penser et de réfléchir sur le présent et sur l’avenir          , c’est de choisir ses amis et ses dirigeants sans que la démarche ne         soit considérer comme un  délit flagrant.
 La liberté         pour l’Homme et pour la femme c’est  d’exister , simplement exister avec         son pro pore identité et  sa propre personnalité.
  Etre libre         c’est d’écrire avec toutes les couleurs , avec toutes les formes et avec         toutes les émotions , l’amour , la joie , la révolte et la colère.
 La liberté         c’est de s’habiller comme on veux et de ne pas étre ni  harceler , ni         frapper ni torturer car on a eu l’envi  de porter un foulard et  des         vêtements longs qui ne plaisent pas  à ceux qui tricotent la liberté et         se mettent au dessus de tout ,  mémé la république et la liberté.
 Si la         liberté est un droit dans mon pays , un droit pour tous les citoyens ,         si elle est un droit pourquoi dans mon pays on n’a pas tous la mémé         chance ni le mémé privilège pour accéder à cette liberté.
 Pourquoi on         se permet de priver des Hommes et des Femmes de leurs liberté  car ils         ont osés être différent et  réfléchir d’une façon différente à ceux qui         fabriquent la loi et  le pouvoir.
 Allah , le         maire de  tous les univers , le roi des rois , le créateur de tous les         hommes et toutes les femmes , le créateur des riches et des pauvres et         des Dirigeants et de ceux qui   sont soumis à la dictature et la          répression  , Allah et Dans la sourate les « mécréants » donne à l’être         Humain son libre choix d’être Mécréant ou  d’ étre un croyant. Il         demande au prophète de dire aux mécréants que chacun à son propre choix         d’être sur telle ou telle voie.
 Allah  donne         à l’Homme  le libre choix de « choisir » , lui donne la liberté         d’exister comme il veut  et dans les conditions qu’il a choisit , et         pour remercier Dieu l’Homme qui ne croit pas en dieu et à l’existence de         dieu  créât la répression et la prison , créât la torture et la         pendaison.
 La liberté         est un  don de dieu , un  merveilleux  cadeau offert comme une          récompense  à sa responsabilité et sa volonté ,  et c’est l’homme qui ne         croit pas en dieu , qui est hâté et qui croit en Marx et en stalline         c’est cette Homme qui a  privé les Hommes et les femmes de leurs         libertés et  de leurs identités et qui essaye de les transformés en         esclaves de sa majesté la dictature et la repression.
 Mais la         liberté , le devoir et l’obligation , nous donne toujours l’espoir que         demain est un autre jour qui ramène  les rayons de soleil  et qui         détruit  les sauvages mures des geôles et des prisons.
 La liberté ,         le devoir , nous permet de garder notre identité , de garder notre         dignité et de supporter les malheurs et les tristesses pour que notre         pays devient un jour une ile de paix pour ceux qui veulent marcher ,         voyager , naviguer , écrire et dessiner sans avoir peur d’étre ni         harceler ni condamner et ni torturer.
   
                                                     Moncef ZID
 
          
 
       
 Tintin persona non grata       
Tintin refoulé à l’aéroport de       Tunis-Carthage !
 
         
 TUNIS- (TNA) –         « TINTIN PERSONA NON GRATA« . C’est le gros titre du quotidien Le         Phare de Tunis d’aujourd’hui. Tintin ne connaîtra de la Tunisie que son         luxueux aéroport. C’est le commissaire de Tunis-Carthage en personne qui         a notifié à Tintin cette mesure de refoulement. Ben Ali en a decidé         ainsi. Sa rancune est légendaire. Il ne pardonnera jamais à Tintin une         phrase en néerlandais prononcée à… Londres.                  L’affaire remonte au 12 juillet 2007. La Commission pour l’Egalité         Raciale [Commission for Racial Equality, CRE] a, en effet, intenté un         procès contre Tintin, accusé de racisme. Il s’agit de l’album Titin Au         Congo, publié en 1930. D’après la CRE, cet album contient « d’abominables         préujgés raciaux » et les Congolais y « apparaissent comme des singes et         parlent comme des imbéciles ». Selon les juristes, ces faits sont         indiscutables mais Tintin ne peut être jugé sur des faits vieux de 77         ans. La prescription du « crime » saute aux yeux. Titin a été, donc,         blanchi le jour-même par un juge de Sa Majesté. A sa sortie du tribunal,         Tintin a été encerclé par une meute de journalistes excités. Ce qui les         a frappés le plus fut sa jeunesse éternelle: aucune ride, aucun cheveu         blanc !                   Un journaliste belge lui a posé cette question en néerlandais:         – Is de kleur van uw haar natuurlijk? [ La couleur de vos cheveux         est-elle naturelle?]         – Natuurlijk ! Ik heet niet Zine El-Abidine Ben Ali ! [ Naturellement !         Je ne m’appelle pas Zine El-Abdine Ben Ali !]                  La réaction de l’ambassadeur tunisien à Londres fut immédiate. Il a         vigoureusement condamné « le néocolonialisme et le racisme de Tintin ».         Mais le diplomate, encore sous le choc des propos de Tintin, a commis         une gaffe qui aurait pu lui coûter son poste. Il a, en effet, déclaré         devant les médias:  » Le président Housni Moubarak se teint aussi les         cheveux. Alors pourquoi seul notre présdient est-il devenu un abcès de         fixation pour les Occidentaux? ».                   Les relations entre le Caire et Tunis étaient à un cheveu de la rupture.         Mais, fort heureusement, la Ligue Arabe a réussi à calmer le jeu. La         presse britannique, amusée par l’affaire et jouant sur les mots, parle         de querelle entre « Dying regimes » [ Des régimes qui se meurent/se         teignent].                  Mais pourquoi Tintin a-t-il décidé de se rendre à Tunis quelques jours         seulement après la tempête diplomatique causée par ses propos « néocolonialistes »?         C’est un journaliste tunisien qui lui aurait mis le puce à l’oreille le         jour de sa comparution devant le juge londonien. Il lui aurait chuchoté         à l’oreille:  » Vous pourriez mener à Tunis une enquête digne de votre         réputation de fouineur dans les affaires louches. Le yacht d’un banquier         français volé en Corse a refait surface en Tunisie. Il vient de         disparaître de nouveau… »                   Pendant sa longue attente à la salle d’embarquement de Tunis-Carthage,         le portable de Titin n’a sonné que deux fois. Le premier appel venait de         l’ambassade belge à Tunis qui voulait s’assurer qu’il n’avait subi         aucune torture pendant sa « garde à vue ». Le second appel venait d’un         anonyme. Une voix rauque lui a dit avant de raccrocher:  » Occupe-toi de         tes patates, sale raciste ! Notre linge sale, on le lave en famille. »         O.K.         16/07/2007
 (Source: le blog de Omar Khayyam le 16         juillet 2007)
 
        
 Mohamed Moada
       
             L’ancien secrétaire général du MDS, M. Mohamed Moada, est en convalescence       à la suite d’une opération chirurgicale au cœur.              Idem pour M. Ismaïl Boulehya, alité depuis quelques mois déjà suite à une       intervention chirurgicale l’empêchant de diriger le parti.              (Source : « Réalités », (Magazine       hebdomadaire – Tunis), N° 1124 du 12 juillet 2007)
 BFT
       
             28 juillet. Telle est la date de proclamation des résultats de l’appel à       candidatures pour la cession des parts de l’Etat dans le capital de la       Banque Franco Tunisienne. Onze candidats sont encore en lice.              (Source : « Réalités », (Magazine       hebdomadaire – Tunis), N° 1124 du 12 juillet 2007)
Ordre des Avocats : Le grand chelem
       
 Par Abdelaziz Mezoughi              En dix jours et alors que personne n’osait parier un sou sur lui , Me.       Béchir Essid est devenu quasiment le maître absolu de la situation au sein       des avocats. Après une élection relativement aisée au Bâtonnat , il a       réussi à placer – à la surprise générale – l’un de ses alliés, Me.       Abderrazak Kilani, à la tête de la section de Tunis qui regroupe et de       loin le plus grand nombre d’avocats ( 3.850 sur 5.500).              Le rival le plus sérieux de Me. Abderrazak Kilani , Me. Chawki Tebib,       faisait pourtant figure d’épouvantail. Il était donné largement favori du       scrutin. Certains de ses amis, grisés peut-être par ses différents succès       —il n’a jamais perdu une seule élection— pensaient même qu’il pouvait       passer dès le premier tour. On pensait même que son principal adversaire       serait Me. Mohamed Hadefi, figure estudiantine marquante «des années de       plomb ». Me. Abderrazak Kilani était très hésitant et n’eût été       l’insistance de certains adversaires Me. Tebib, il ne se serait peut-être       pas présenté selon certains.              Ce qui donne a posteriori du relief à ce duel inattendu, c’est le       contraste entre ces deux candidats. Autant le premier , Me. Chawki Tebib,       était spécialement conçu pour les joutes électorales avec un look       d’intellectuel et l’apparence lisse et amène du parfait faux gentil,       autant son adversaire Me. Kilani, peu éloquent, pas spécialement structuré       sur le plan intellectuel et du discours, semblait loin de ces       préoccupations. On dit même que ce joueur de football moyen —il a pratiqué       sans spécialement s’illustrer dans un grand club de la Capitale—,       détestait la chose publique et tournait ostensiblement la tête vers la       fenêtre lors des réunions de l’Association des Jeunes Avocats chaque fois       que l’on parlait politique.              Comment ce grand bourgeois, issu d’une riche famille gabésienne et qui       avait une clientèle solide et des entrées auprès de la plupart des grandes       banques de la place, a-t-il réussi à se rallier le sous-prolétariat des       avocats et surtout devenir le point de ralliement de tous les déçus et les       aigris de l’élection au Bâtonnat et au Conseil de l’ordre ? Comment celui       qui n’a pas de grandes idées connues en dehors d’un soutien quasi morbide       à l’Irak et à ses dirigeants et de vagues sympathies islamistes est-il       devenu le chef du radicalisme au sein de la profession, réussissant à       mobiliser le très éclectique et aristocratique Néjib Chebbi, qui       rechignait jusqu’à dimanche dernier à mettre les mains dans le cambouis       dans ce type de circonstances ?              La vérité, si tant est qu’elle puisse exister dans ce type de domaine, est       que la situation dans le pays et au sein du Conseil de l’Ordre des avocats       est assez surréaliste. Le pays est gouverné depuis plus de cinquante ans       par un courant politique modéré mais autocratique, mais le pays réel       regorge de « révolutionnaires de salon ». Ses élites, de gauche, hier       islamistes et « arabesques » aujourd’hui, ne rêvent que d’en découdre avec       les forces du mal, lutter contre l’impérialisme et le sionisme et purifier       le monde en donnant aux Arabes et Musulmans la place qui leur revient       historiquement de droit.              Cette vision simpliste, qui n’entraîne aucune implication pratique car       aucun de ces enragés depuis cinquante ans n’a à ma connaissance pris le       maquis ni même sacrifié une once de bien-être, entretient les fantasmes et       nourrit les passions.              Une politisation intolérante              Toutes les instances associatives et syndicales sont contaminées.       L’absence de perspectives politiques et l’hermétisme de «l’ouverture»       pratiquée par le pouvoir ont transformé toutes les instances de médiation       ou de défense des intérêts catégoriels en organisations-refuges ou tous       les pseudo-révolutionnaires se sont donné rendez-vous en attendant des       jours meilleurs. Ce n’est pas la politisation –salutaire en soi– de ces       organisations qui est en cause, mais une politisation intolérante et       chauvine qui ne laisse place à aucun véritable débat et qui met en avant       les moins sages ou les plus fous. Cette véritable bombe à retardement, qui       n’intéresse visiblement pas le pouvoir et qu’il semble même encourager, a       fait des ravages dans des organisations aussi diverses que l’UGTT, la       Ligue ou le Conseil National de l’Ordre des Avocats. Faute de pouvoir       manifester son mécontentement vis-à-vis du pouvoir dans des instances       adéquates, on se rabat sur tout ce qui bouge pour contester ou adresser       des messages, qui se veulent subtils, au pouvoir.              L’élection de dimanche 8 juillet est une illustration presque caricaturale       de cet état des choses. Le vainqueur, malgré ses handicaps de départ, a su       se rallier cette masse de « révolutionnaires virtuels » qui puisent leur       doctrine dans les chaînes satellitaires, en n’ayant qu’un seul credo connu       : son soutien indéfectible et presque pathologique à tout ce qui de près       ou de loin sent « l’irakité » et bien que ce créneau soit passablement       encombré —plusieurs candidats ont fait état au cours des deux campagnes de       leur soutien qui à l’Irak qui à Saddam Hussein en personne— Me. Abderrazak       Kilani a réussi pratiquement sur cette seule idée déclinée sous toutes ses       formes à se tailler une place de choix dans ce casino virtuel ou l’on joue       à qui perd gagne.              Le fait que les élections du président de section se déroulent une semaine       après celles du bâtonnier et que les deux tours se déroulent le même jour       en font un véritable troisième tour des élections au Bâtonnat et un       deuxième tour pour les élections de la section ou les rancœurs les       pseudo-stratégies ou simplement les politiques du pire s’en donnent à cœur       joie. Sinon comment expliquer l’acharnement de la coalition hétéroclite       qui a encerclé pour l’abattre Me. Chawki Tabib ? Quel est le lien entre       Me. Abdellatif Mamoghli, vieux destourien qui n’hésite pas à plus de 80       ans à jouer les briseurs de grève, Béchir Essid dont les positions sont       connues et les révolutionnaires de gauche et de droite qui, dans un accès       de fureur visible à l’œil nu, se sont mobilisés pour faire barrage à Me.       Chawki Tabib ?              Des alliances de circonstance              Malgré un passé douteux (on dit qu’il a flirté quand il était étudiant       avec les islamistes), Me. Chawki Tebib a pris au fil des ans de la       bouteille, mis de l’eau dans son vin et est devenu, presque       imperceptiblement et sans le déclarer car il est d’une grande prudence, le       représentant du modernisme et de la jeunesse au sein des avocats.Il       dérange toutes les boutiques qui se sont, faute d’espaces ailleurs,       incrustés dans instances ordinales. En dehors des petits calculs et des       ressentiments mesquins, son élection aurait ouvert une brèche dans la       mainmise des différentes chapelles qui ont la prétention de régenter la       profession et/ou l’utiliser au profit de leurs agendas particuliers. Tout       le ban et l’arrière ban des « entrepreneurs » et pour des raisons diverses       et diamétralement opposées, se sont coalisés non pas pour faire élire Me.       Abderrazak Kilani mais pour faire échec à Me. Chawki Tebib. Qu’on en juge       : la cellule destourienne, encore sonnée par sa « victoire » de dimanche       dernier et qui a retiré son candidat au dernier moment, s’est reportée       —pour régler des problèmes de rapport de forces internes— dès le premier       tour sur le candidat radical alors que dans le même temps ses alliés de       circonstance le présentaient comme « opposant résolu ». Le soutien actif       et ostentatoire de Me. Dalila Mrad —celle qui a porté plainte contre       Mohamed Abbou et qui a été à l’origine de son incarcération— à Me.       Abderrazak Kilani, premier président du comité de soutien à ce même       Mohamed Abbou, est proprement hallucinant et dénote le degré de moralité       qui règne aujourd’hui chez certains avocats. De Béchir Essid à Me.       Abdelwaheb el Behi en passant par Me. Noureddine Ghazouani et Me. Brahim       Bouderbala, tous les ténors étaient présents et tous se sont acharnés pour       faire barrage à Me. Chawki Tebib au profit de son adversaire, que certains       d’entre eux traitaient il n’y a pas si longtemps de tous les noms et qui       le leur rendait bien avec de copieux intérêts. Le cas Radhia Nasraoui est       encore plus éclairant. Alors que nombre de ses soutiens sont des partisans       actifs de Me. Chawki Tebib, elle n’a pas hésité de manière ostentatoire et       acharnée à soutenir le nouveau président de section. Ce qui lui vaudra       peut être de solides inimitiés dans l’avenir.              Le vainqueur moral              Coté pouvoir, ce n’est pas mieux et on se demande comment cela fonctionne.       Théoriquement Me. Abderrazak Kilani est le candidat à abattre. Comment se       fait –il que tous les soutiens du pouvoir au sein de la profession se sont       ligués, sans réserve et publiquement, au candidat hostile à leur propre       camp ?. Il n’y a logiquement que deux possibilités : soit Me. Abderrazak       Kilani est le candidat occulte ou dissimulé du pouvoir, soit les       intervenants de ce dernier dans les joutes ordinales sont en rébellion       ouverte et ont le courage d’afficher leurs convictions au détriment de       leur engagement politique, à moins que ce ne soit les deux à la fois et       qu’au sein du pouvoir plusieurs tactiques soient en concurrence.              Avec près de 600 voix, et seul contre tous —même ceux qui ont voté pour       Me. Mohamed Hadefi ont quitté le champ de bataille et n’ont pas voté pour       lui— Me. Chawki Tebib est le vainqueur moral de cette élection. Il a       réussi en une après-midi à ringardiser tous les ténors de la profession.       Le fossé entre le discours et la réalité s’est révélé. En dehors des       ambitions personnelles, des haines viscérales et des calculs politiques,       il n’y a rien et beaucoup auront du mal à convaincre, dans l’avenir,       qu’ils agissent « dans l’intérêt de la profession ».              Une nouvelle partie              En tout état de cause l’aile radicale à toutes les cartes en main ; il lui       faudra gérer son succès et ses immenses contradictions. Si elle se «       couche », elle se coupera des résistants, et si elle pratique la fuite en       avant il n’est pas sûr qu’elle soit suivie par ses propres soutiens et son       électorat. En tout état de cause une période agitée mais passionnante tout       de même s’ouvre pour jauger des capacités des uns et des autres. Quelle       sera l’attitude du pouvoir et a-t-il la moindre marge de manœuvre ? Que       deviendra le courant révélé par la candidature de Me. Chawki Tebib ? Saura       t-il puiser dans cette défaite très honorable les raisons de continuer en       s’affirmant davantage ou sombrera t-il corps et âmes devant cette minorité       de derviches tourneurs qui constituent une partie de son entourage et dont       la volatilité et le manque de « jugeotte » est la caractéristique       principale. Quelle sera l’attitude des islamistes ? se contenteront       ont-ils de brandir les cartes qu’ils ont en main depuis dix jours pour       jouer l’apaisement et la négociation en se présentant comme des       partenaires responsables, Me. Béchir et Essid et surtout Me. Abderrazak       Kilani réussiront-ils à sortir des griffes de leurs soutiens et dans       quelle mesure sauront-ils trouver une voie qui sauve les apparences en       gardant l’essentiel. La victoire remportée par Me. Abderrazak Kilani et le       grand chelem réalisé par Me. Béchir Essid et les éléments radicaux sont       nets et sans bavure, mais ils impliquent des responsabilités et des       qualités. Seront-elles au rendez-vous ? Seul l’avenir le dira.              (Source : « Réalités », (Magazine       hebdomadaire – Tunis), N° 1124 du 12 juillet 2007)
        
 AFP, le 15 juillet 2007 à 15h46       
L’ONU juge illégale la condamnation du       fondateur du FIS algérien
 
         
 GENEVE, 13 juil 2007 (AFP) – Le Comité des         droits de l’homme des Nations unies a jugé illégaux au regard du droit         international le procès et la condamnation du fondateur du Front         islamique du salut         (FIS) algérien Abassi Madani en 1992, selon une décision rendue publique         vendredi à Genève.                  Le Comité, qui avait été saisi par le fils de M. Madani, a estimé que le         gouvernement algérien n’avait pas « démontré que le recours à un tribunal         militaire était nécessaire » pour juger l’accusé, condamné en juillet         1992 à 12 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».                  « Le procès et la condamnation d’Abbassi Madani par un tribunal militaire         révèlent une violation » du Pacte international sur les droits civils et         politiques, selon les « constatations » du Comité adoptées le 28 mars         dernier.                  Le Comité des droits de l’homme, qui réunit 18 experts indépendants,         examine comment les Etats signataires respectent le Pacte international.         Il peut être saisi par des particuliers ayant épuisé les autres voies de         recours juridiques dans leur pays.                  Salim Madani avait saisi le Comité en 2003 pour faire reconnaître que la         détention de son père, qui vit actuellement au Qatar après avoir été         libéré la même année, était arbitraire.         Dans sa défense, le gouvernement algérien avait fait valoir que le         dirigeant islamiste avait été condamné dans les formes pour avoir lancé         un appel à la violence généralisée contre le pouvoir en place.         Le Comité a par ailleurs estimé que le placement d’Abassi Madani en         résidence surveillée en 1997 constituait un « déni de liberté ».         Il a appelé l’Algérie à prendre « les mesures nécessaires » pour que         l’intéressé obtienne « une réparation appropriée y compris sous la forme         d’une indemnisation » et à lui faire rapport dans un délai de trois mois.         Le FIS, mouvement dissous par ordre d’Alger, a été accusé par le         gouvernement algérien d’être à l’origine de la vague de violence qui a         éclaté dans le pays après la suspension du processus électoral en 1992.                  AFP 
 Armes US aux rebelles kurdes: Ankara demande des         explications aux Etats-Unis
         
 AFP, le 13 juillet 2007 à 12h06 ANKARA, 14 juil 2007 (AFP) – La Turquie         exige des explications des Etats-Unis au sujet de la livraison d’armes         américaines aux rebelles kurdes basés dans le nord de l’Irak, a déclaré         le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gul, cité samedi par         la presse.         Ankara a commencé à enquêter sur cette affaire après qu’un militant du         Parti des travailleurs kurdes (PKK) qui s’est rendu ce mois-ci aux         autorités turques, eut déclaré avoir vu deux véhicules blindés         américains livrer des armes dans un camp du PKK en Irak, à la fontière         avec l’Iran.         L’armée turque « a également des soupçons (et) a en sa possession         certains documents », a dit le ministre, cité par le journal Radikal.         « Nous avons convoqué l’ambassadeur américain au ministère et nous lui         avons montré les documents (…) Il a répondu que ce n’était pas         possible, mais a déclaré qu’il allait demander à Washington d’enquêter »,         a poursuivi M. Gul.         Le ministre a ajouté qu’il avait également soulevé cette question lors         d’une conversation téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain,         Condoleezza Rice, la semaine dernière. Le gouvernement turc ne supporte         plus que les rebelles du PKK puissent continuer à bénéficier d’un         sanctuaire dans les zones kurdes du nord de l’Irak, malgré le fait que         les Etats-Unis aient également placé le PKK sur leur liste         d’organisations terroristes.         La Turquie accuse les Kurdes d’Irak d’aider les rebelles, en armes et en         explosifs. « Nous savons que les Etats-Unis fournissent des armes à         l’administration qui gère le nord de l’Irak, et il est tout à fait         possible qu’elles finissent dans les mains d’organisations terroristes »,         a déclaré mercredi l’ambassadeur turc à Washington, Nabi Sensoy. Le PKK         a pris les armes contre le régime d’Ankara en 1984 pour réclamer un         territoire autonome dans le sud-est de la Turquie.  
AFP, le 15 juillet         2007 à 13h21         Turquie : Erdogan recule sur sa promesse de lever l’interdiction         du voile
 
         
 ANKARA, 15 juil 2007 (AFP) – Le Premier         ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que la Turquie avait         encore besoin de temps pour trouver un compromis sur le retrait de         l’interdiction du voile dans les universités, a rapporté dimanche         l’agence de presse Anatolia.                  Erdogan, dont l’épouse et les deux filles portent le voile, est opposé à         cette interdiction mais son gouvernement n’est pas parvenu à l’abolir,         craignant les réactions de l’establishment laïque qui considère le voile         comme un symbole de la menace à l’ordre laïc de ce pays majoritairement         musulman.         Le parti d’Erdogan, le Parti pour la Justice et le Développement (AKP),         favori pour les élections législatives de dimanche prochain, a retiré         cette question de son programme politique.         « Nous souhaitons que toutes (les femmes) puissent aller librement à         l’université, qu’elles portent le voile ou non », a déclaré Erdogan, cité         par Anatolia.         Selon lui, la société turque est favorable au retrait de l’interdiction         mais « il n’y a pas de compromis entre les institutions de l’Etat. »         Le droit pour les étudiantes de porter le voile ne devrait pas être         considéré comme un sujet politique mais comme une liberté personnelle,         a-t-il ajouté.         L’élite laïque, à laquelle appartiennent l’armée, l’élite judiciaire et         académique, se méfie de l’AKP en raison de ses origines islamistes au         sein d’un parti aujourd’hui interdit.         La question du voile a été au cœur d’une crise politique en avril,         bloquant l’élection au poste de président du ministre des Affaires         étrangères, Abdullah Gul, et provoquant la tenue d’élections         législatives le 22 juillet.         L’épouse d’Abdullah Gul porte également le voile et de nombreux laïcs         turcs s’étaient élevés contre la perspective de voir une première dame         voilée.         Les arguments de l’APK selon lequel l’interdiction de porter le voile à         l’université viole la liberté de conscience et le droit à l’éducation a         subi un revers en 2005 lorsque la Cour européenne des Droits de l’Homme         a jugé que l’interdiction n’était pas une violation de droits et pouvait         être nécessaire pour protéger l’ordre laïc des mouvements extrémistes.         Arrivé au pouvoir en 2002, l’APK a désavoué son origine islamiste,         s’engageant en faveur de la laïcité et mettant en œuvre des réformes qui         ont permis le début des négociations d’adhésion entre la Turquie et         l’Union européenne en 2005.
 
  
La crise inter palestinienne vue par       le célèbre poète Darwiche à Haïfa
   
       
 AFP, le 15 juillet 2007 à 13h17 Par Majeda EL-BATCH HAÏFA (Israël), 16 juil 2007 (AFP) – Lorsque       le célèbre poète palestinien Mahmoud Darwiche raconte la « victoire » du       Hamas à Gaza, lors d’une apparition à Haïfa, la première en Israël depuis       son exil en 1970, l’ironie se mêle à l’amertume.       « Nous nous sommes réveillés du coma pour voir un drapeau monocolore (vert,       du Hamas) supprimer un drapeau quadricolore, celui de la Palestine », a       lancé dimanche soir le poète national palestinien devant 2.000 personnes.       La plupart des députés arabes au parlement israélien étaient présents,       préférant assister au récital de Mahmoud Darwiche qu’à la cérémonie       d’investiture du nouveau président israélien Shimon Peres.       La voix chaude, sobrement vêtu d’un costume anthracite, Darwiche captive       une audience largement acquise et déclame des vers où se côtoient       combattants du Hamas et membres de service de sécurité fidèles au Fatah.       Les premiers escortent les seconds après leur reddition à Gaza à la       mi-juin. Il évoque des « prisonniers en tenue militaire conduisant d’autres       prisonniers, nus, vers les caméras filmant la victoire ».       « Nous avons triomphé. Gaza a gagné son indépendance de la Cisjordanie. Un       seul peuple a désormais deux Etats, deux prisons qui ne se saluent pas.       Nous sommes des victimes habillés en bourreaux », ajoute-t-il, désabusé.       « Nous avons réalisé que nous avons plus d’un père, non pas parce que nous       sommes des bâtards mais parce que nous avons été aveuglés par nos ego       surdimensionnés. Nous avons triomphé en sachant que       c’est l’occupant (israélien) qui a réellement triomphé », poursuit le poète       de 66 ans.       Darwiche, très applaudi et dont le récital a été suivi par des milliers       d’autres arabes israéliens sur des écrans géants dressés à Haïfa et       d’autres localités et retransmis en direct par la chaîne arabe Al-Jazira,       a critiqué la « mentalité israélienne de ghetto » et la politique       israélienne qui empêche la création d’un Etat palestinien viable.       « Les modérés sont poussés à faire des concessions jusqu’à ce qu’ils       apparaissent comme des traîtres, et les extrémistes se transforment aux       yeux des frustrés en héros capables d’apporter la solution », a-t-il       affirmé.       Il a aussi accusé Israël d’avoir semé les germes des luttes       interpalestiniennes.       « A cause de la colonisation (juive), la création d’un Etat palestinien       sera une des merveilles du monde. C’est l’occupant, et personne d’autre,       qui a contribué à accumuler chez ces gens assiégés et frustrés une charge       de violence qui a fini par exploser au sein de la même famille », a-t-il       dit.       Estimant que « la seule réussite » des Palestiniens après 40 ans de lutte       contre l’occupation israélienne était de « ne pas mourir », il a prédit que       « ce peuple dont les ennemis n’ont pas réussi à l’exterminer politiquement,       saura comment mettre fin à la folie des siens ».       Ce récital de Darwiche, une figure de la cause palestinienne et ancien       membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine       (OLP), était son premier à Haïfa depuis 37 ans.       Considéré comme un des principaux poètes arabes de sa génération, Mahmoud       Darwiche est né en 1941 à Al-Baroua en Galilée, alors en Palestine sous       mandat britannique et aujourd’hui dans l’Etat d’Israël. Il a grandi en       Israël et a choisi l’exil en 1970.       Après des années à l’étranger notamment à Paris, le poète s’était rendu en       1995 à Gaza après l’avènement de l’Autorité palestinienne avant de       s’installer à Ramallah.       Il a été autorisé à fouler le sol d’Israël pour la première fois depuis       son exil en mai 1996 afin d’assister aux funérailles de l’écrivain arabe       israélien Emile Habibi.              AFP 
 A une semaine des élections       législatives turques, les partis politiques préfèrent ne pas aborder ce       thème tabou au moment où la confiance des Turcs dans l’UE est au plus bas.       
En campagne électorale, la Turquie tait la       question de la «décevante» Europe
 
       
             Mais où est donc passée l’Union européenne? A huit jours des élections       législatives turques, l’adhésion à l’UE est incroyablement absente de la       campagne. Comme étouffée par la chaleur de l’été et par le débat sur la       lutte contre le terrorisme. Même le parti au pouvoir, l’AKP, le plus       engagé sur la question, fait profil bas. Il faut dire que les temps sont       durs. Fin juin, seuls deux chapitres de négociations sur les trois       escomptés par Ankara ont été ouverts par Bruxelles, et cela six mois après       la suspension de huit chapitres, en raison du différend chypriote.              «Parler de l’UE est électoralement dangereux, admet Can Baydarol,       spécialiste de la question. Même si l’échec du sommet européen de juin       n’est pas rejeté sur le gouvernement mais sur la France. Il y a un énorme       problème de confiance envers l’Europe.» Un problème confirmé par le       dernier sondage eurobaromètre selon lequel seuls 38% des Turcs auraient       confiance dans l’UE, un chiffre en constante baisse. Mais cela ne signifie       pas que les Turcs ne soutiennent plus le processus d’adhésion. Au       contraire, selon la même source, ce soutien, majoritaire (52%), tend à se       stabiliser depuis six mois, après avoir fortement chuté.              Les critiques kémalistes              Dans ce contexte, mieux vaut donc pour les partis politiques ne pas ouvrir       ce débat polémique, sachant qu’il rejaillira de lui-même d’ici peu. La       discrétion sur les tribunes est de mise même si chaque parti consacre une       part non négligeable à l’UE dans son programme. Avec parfois des       changements étonnants, comme au sein du CHP, le principal parti       d’opposition, représentant du kémalisme, qui depuis deux ans n’a cessé de       critiquer chaque mesure prise par le gouvernement sur le sujet. Opposition       à la loi sur les fondations non musulmanes, à la suppression de l’article       301 qui limite la liberté d’expression, critiques répétées sur les «concessions»       faites sur Chypre… Or, si aujourd’hui, le parti républicain du peuple       conserve quelques critiques de fond, il a très nettement adouci son point       de vue, promettant même «d’accélérer» les réformes. «S’opposer à la       politique européenne est un pilier de l’opposition mais quand vous       prétendez au pouvoir, vous êtes obligés d’adapter votre discours, constate       Tulu Gumustekin, directrice de la société de conseil en stratégie publique       CPS. Se pose aujourd’hui la question de la responsabilité politique du CHP       qui, en deux ans, a été très destructeur au sujet de l’UE.»              Le triangle du chantage              Même repositionnement pour le parti du mouvement national (MHP). Ce parti       nationaliste revient à une position plus traditionnelle après avoir joué       la carte européenne lors des élections de 2002 (même si alors membre du       gouvernement de coalition, il avait voté contre l’abolition de la peine de       mort et l’obtention de droits culturels aux Kurdes). Désormais, le       discours est plus radical. Sans exiger la fin expresse des négociations       avec Bruxelles, le MHP – bien parti pour entrer au parlement aux côtés de       l’AKP, du CHP et d’indépendants – qualifie le processus européen       d’«histoire décevante» et fustige «le triangle du chantage, de la pression       et de l’imposition». «La Turquie[100] n’est ni condamnée ni contrainte à       poursuivre sa trajectoire européenne», explique le parti.              Seul l’AKP – avec le parti pro-kurde DTP – s’engage, sur le papier, avec       vigueur sur la voie européenne, promettant de suivre le programme que le       gouvernement s’est imposé en avril, après le décevant sommet européen de       décembre lors duquel huit chapitres de négociations ont été suspendus.       Programme qui prévoit 188 changements de loi, en vue «d’atteindre les plus       hauts standards», d’ici à 2013.              Mais que fera le nouveau parlement? «L’automne va être difficile, avec la       parution d’un nouveau rapport de progrès par la Commission européenne,       concède Tulu Gumustekin. Il faut que le nouveau gouvernement prenne des       mesures symboliques au préalable, notamment sur l’article 301 et la loi       des fondations religieuses. En attendant, il est peut-être bon que l’on ne       discute pas trop de l’UE. Pour éviter la politisation du débat.»              (Source : « Le Temps » (Quotidien – Suisse),       le 16 juillet 2007)
 INVESTISSEMENT RESPONSABLE. 700 des       2700 grands titres mondiaux ne sont pas «moraux». Les sociétés actives       dans la contraception sont bannies.       
Le dernier fonds chrétien lancé en Europe est       catholique
 
       
             Les fonds éthiques agnostiques sont devenus une catégorie de placement à       part entière. Pétrodollars obligent, les fonds conformes aux préceptes       musulmans existent dans la plupart des offres des grands promoteurs. Face       à ce choix, les fonds d’obédience chrétienne sont rares. Il n’en existait       que trois en Europe. Ils sont tous orientés sur une classe d’actif       particulière, les actions ou les obligations.              Quelques protestants participent              Les choses changent. Credit Suisse vient de lancer un portefeuille       équilibré investi dans toutes les classes d’actifs: le Christian Values       Fund. «C’est le premier fonds au monde qui ait reçu un certificat officiel       d’une entité proche du pape», explique Philip Röh, son gérant. Une des       universités du Vatican, plus précisément l’Athénée Pontificale Regina       Apostolorum, contrôle le caractère éthique du fonds. «Un comité externe       conseille en cette matière l’Athénée Pontificale», poursuit Philip Röh.       Pour donner un caractère plus œcuménique à cette initiative, un protestant       en fait partie et un juif est pressenti. Le gérant lui-même est de       religion réformée.              Sur les 2700 actions de l’indice mondial des actions MSCI, près de 700       sont rejetées car elles heurtent la morale chrétienne. Plusieurs critères       d’exclusion coïncident avec ceux des fonds éthiques traditionnels. Les       sociétés qui gagnent de l’argent avec le tabac, l’alcool, les paris ou la       pornographie et celles qui ne respectent pas l’environnement n’entrent pas       dans le portefeuille. Toutefois, si ces activités génèrent moins de 5% du       chiffre d’affaires, une proportion habituelle dans les fonds  éthiques,       elles peuvent quand même être achetées.              D’autres critères sont plus manifestement chrétiens, Novartis est bannie       car elle travaille sur les cellules souches d’origine humaine. L’emprise       de l’Eglise catholique est visible à travers la mise à l’index des       sociétés fabriquant des moyens de contraception. Mais, selon son nom,       Christian Values, le fonds ne fait pas allusion à la seule religion       catholique et souhaite s’adresser à tous les chrétiens.              Le gérant choisit parmi les 2000 titres qui lui restent ceux dont le       profil de risque est le plus conforme à celui qu’il recherche pour le       portefeuille. Quand plusieurs sociétés se présentent, il choisit celles       qui ont le plus de critères positifs. Il en existe une dizaine comme la       solidarité et l’encouragement de la famille. Ces critères sont quantifiés       par un institut suédois externe au Credit Suisse: le Global Ethical       Standard Investment Services.              Le fondsn’a pas d’obligations du Trésor américain qui pourraient servir à       financer la guerre. Ce n’est pas pour des raisons éthiques, mais pour des       motifs d’investissement, le dollar n’est pas intéressant, le fonds[50] est       orienté sur l’euro. «Malgré la guerre en Irak et Guantanamo, il existe des       initiatives louables aux Etats-Unis», lance le gérant.              Fortunes limitées              Les portefeuilles chrétiens n’ont pas encore vraiment convaincu, si l’on       en croit les fortunes placées chez eux. Inik Fonds (pour Initiative für       nachhaltiges Investment der Kirche), un fonds obligataire, dépasse à peine       les 100 millions d’euros. Liga-Pax-Corporates-Union, un autre portefeuille       en revenus fixes, fondé il y a plus de deux ans, atteint une fortune       semblable alors que le Liga-Pax-Cattolico-Union est plus petit.              (Source : « Le Temps » (Quotidien – Suisse),       le 16 juillet 2007)