Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie
Collectif Nantais de Soutien aux Tunisiens de Redeyef: Non à la repression en Tunisie
Luiza Toscane: Droit d’asile pour Bilel Beldi !
AFP: Méditerranée: Bernard Kouchner à Tunis pour une réunion ministérielle
AP: En Tunisie, Bernard Kouchner espère un règlement rapide de l’affaire Ben Brik
AFP: Affaire Ben Brik: Kouchner compte sur sa libération prochaine
AFP: Méditerranée occidentale: appel à la reprise des pourparlers de paix au PO
Nouvelles des libertés en Tunisie
La police politique harcèle l’ex prisonnier politique Ajmi Lourimi Mercredi 14 avril, des agents de la police politique ont repris le harcèlement de la famille de l’épouse de l’ex prisonnier politique Ajmi Lourimi et ont soumis sa mère, d’âge mûr et malade, à un interrogatoire sur monsieur Lourimi. Le père de l’épouse de monsieur Lourimi est un vieillard qui avait décédé la dernière fois que la police politique s’était présentée pour l’interroger sur son gendre. L’épouse de monsieur Lourimi, quant à elle, vient de mettre au monde un enfant et n’est pas en état d’être interrogée. […] L’administration de la prison de Sfax interdit le prisonnier d’opinion Khaled Layouni de parloir parce que sa barbe n’avait pas été rasée. En violation flagrante du droit du prisonnier d’opinion Khaled Layouni au parloir, et en contravention de la loi sur les prisons, l’administration de la prison de Sfax a privé la mère du prisonnier, madame Ftima Bouraoui, de lui rendre visite pour la seconde semaine d’affilée, interdiction justifiée selon elle parce que monsieur Khaled Layouni ne s’était pas soumis aux dispositions sur le rasage dans la prison, d’où une sanction consistant en privation de visite.[…] La Cour d’appel examine les affaires des étudiants emprisonnés La cour d’appel examine demain samedi 17 avril 2010 l’appel interjeté par les étudiants Sahbi Brahim et Abdelkader Hachmi contre le jugement prononcé en premier ressort par le tribunal de Mannouba le 7 décembre 2009, condamnant le premier à une peine de deux mois et le second à quatre pour des accusations montées de toutes pièces (vol simple et outrage aux bonnes mœurs) La même cour examinera demain 17 avril 2010 l’appel interjeté par les étudiants Zouhaïer Zouidi, Abddelkader Hachmi, Tarek Zahzah, Abdelwahab Arfaoui, Sahbi Brahim, Dhamir Alia, Rafik Zghidi et Omar Lilahi, Anis Ben Frej, Nabil Balti et Mondher Toumi, en état d’arrestation, ainsi que Mohsen Bennani, Ridha Mansour, Achraf Mbarki, Nazih Kahri, Hamza larbi, Amel Aloui, Amani Razgallah, Hanan Dhahri et Asma Lardhaoui, en liberté, contre les jugements prononcés en premier ressort par le tribunal de Mannouba le 21 décembre 2009, qui vont de condamnation à six mois à un an d’emprisonnement pour des accusations montées de toutes pièces […] manifestations, entrave à la liberté du travail, outrage à fonctionnaire, menaces, troubles. La même cour examinera demain samedi 17 avril 2010 l’appel interjeté par les étudiants Zouhaïer Zouidi, Tarek Zahzah, Abdelwahab Arfaoui, Sahbi Brahim, Anis Ben Frej et Dhamir Ben Alia, en état d’arrestation, contre le jugement prononcé en premier ressort par le tribunal de Mannouba le 21 décembre 2009 les condamnant à un an et deux mois d’emprisonnement pour des accusations montées de toutes pièces : vol, entrave à la liberté du travail, troubles, à l’exception d’Anis Ben Frej qui a bénéficié d’un non-lieu Ces étudiants avaient été arrêtés à la fin de l’année 2009 à la suite d’une mobilisation dans la faculté de Mannouba pour exiger le droit des étudiants à un logement universitaire. Les étudiants Nabil Balti, Rafik Zghidi et Mondher Toumi ont été libérés à titre provisoire dans l’attente de l’audience de demain. […] Arrestation d’un nouveau groupe de jeunes pratiquants dans la région de Douz (gouvernorat de Kebili) Des agents de la police politique ont procédé à l’arrestation vendredi 9 avril 2010 d’un nouveau groupe de jeunes pratiquants, âgés de 19 à 25 ans, originaires de la région de Douz, dans le gouvernorat de Kebili. Huit d’entre eux sont originaires de la région de Zaafran comme le jeune Mohammed Ben Belgacem Ben Aoun (chômeur) et un autre jeune de la région de Nouwil de la délégation de Douz. Ils ont été conduits dans un lieu inconnu et les familles ignorent ce qu’il est advenu d’eux. Le 12, les agents de la police politiques sont revenus pour perquisitionner leurs domiciles [ …] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
NON A LA REPRESSION EN TUNISIE !!!
Redeyef 2008, les faits : de janvier à juin 2008, la population du bassin minier de Gafsa, au sud ouest de Tunis, a mené une lutte massive et bien organisée qui a montré que lutter était possible en Tunisie. Elle a été déclenchée début janvier par la publication des résultats du concours d’embauche de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), l’unique moteur économique de la région. Jugeant frauduleux ces résultats, de jeunes chômeurs occupèrent alors le siège régional de la centrale syndicale à Redeyef avec les veuves des mineurs et leurs familles, qui installèrent leurs tentes devant le bâtiment. Le mouvement s’est étendu rapidement : ouvriers, chômeurs, étudiants et habitants ont multiplié à leur tour les grèves et les actions, en dépit du siège des villes par les forces de police. Le pouvoir a répondu par une dure répression, rendant le mouvement exsangue, privé de ses leaders et de ses jeunes. Dès le début, des familles ont été brutalisées, leurs biens saccagés. Le déploiement d’unités blindées de l’armée a renforcé le siège du bassin minier durant le mois de juin. L’escalade de la violence d’État s’est manifestée par l’utilisation de balles, par la multiplication des enlèvements de jeunes pour interrogatoire et emprisonnement, et par des ratissages militaires dans les montagnes environnantes en vue de retrouver ceux qui tentaient d’échapper à la torture. En arrêtant fin juin plusieurs dirigeants du mouvement de protestation qui touche la ville de Redeyef, en les inculpant de délits graves, en conduisant des interrogatoires musclés, le pouvoir tunisien a réussi à affaiblir radicalement la mobilisation. Quelques mesures finalement annoncées durant l’été par le pouvoir central à Tunis promettent des investissements. Mais on compte plus d’une centaine d’arrestations, des disparitions et quelques morts. Les emprisonnements et les harcèlements policiers se poursuivent dans tout le pays, même contre des avocats et des journalistes. Des immigrés qui ont participé aux manifestations de soutien en France ont aussi été interrogés, harcelés et menacés en Tunisie pendant leurs vacances estivales. A la suite de saréélection le Président Ben Ali a libéré les prisonniers pour donner un pseudo signe de clémence . Mais les arrestations ont repris en mars 2010. Une véritable amnistie pour tous, voilà qui serait juste. Hassen Ben Abdallah ( KHELIFI ), actuellement incarcéré, fait partie des diplômés qui, depuis des années, sont privés de leur droit à l’emploi. Il militait au sein du comité local et régional des diplômés chômeurs, avant d’être condamné par contumace à dix ans . Il s’est présenté de lui même à la police. Le 17 mars 2010 , le tribunal de première instance de Gafsa l’a condamné à une peine de 4 ans et 1 mois d’emprisonnement . Les avocats ont tenté de démontrer que les accusations étaient entachées de nullité et qu’ Hassen Ben Abdallah n’avait fait que défendre pacifiquement son emploi dans un cadre syndical légal . Son avocat a fait appel et il sera rejugé mercredi 27 avril . Le Comité National de Soutien aux Populations du Bassin Minier demande la clôture judiciaire définitive du dossier du bassin minier par la promulgation d’une amnistie englobant toutes les personnes qui ont été jugées , leur réintégration dans leur emploi et le développement équilibré de la région . LE COLLECTIF NANTAIS DE SOUTIEN AUX TUNISIENS DE REDEYEF SOUTIENT CES REVENDICATIONS ET APPELLE A UN RASSEMBLEMENT MERCREDI 21 AVRIL 18 h DEVANT LA PREFECTURE
Droit d’asile pour Bilel Beldi !
Méditerranée: Bernard Kouchner à Tunis pour une réunion ministérielle
En Tunisie, Bernard Kouchner espère un règlement rapide de l’affaire Ben Brik
Affaire Ben Brik: Kouchner compte sur sa libération prochaine
Méditerranée occidentale: appel à la reprise des pourparlers de paix au PO
Le sommet des BRIC prône un ordre mondial « plus juste »
AFP, le 15 avril 2010 à 04h50 Par Aldo GAMBOA BRASILIA, 15 avr 2010 (AFP) Les dirigeants des quatre grands pays émergents du BRIC se sont réunis jeudi soir à Brasilia pour un mini-sommet de deux heures conclu par un appel à créer un ordre mondial « plus juste ». Ce sommet, qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, a été dominé par la réforme de la gouvernance mondiale et, dans des discussions informelles, par la question nucléaire iranienne. Il a été écourté par le départ précipité du président chinois Hu Jintao pour son pays frappé par un puissant séisme. Qualifiant le tremblement de terre de mercredi d' »énorme désastre », Hu a confirmé qu’il rentrait en Chine dès la fin du sommet, coupant court à une tournée en Amérique latine qui devait le conduire, après le Brésil, au Venezuela et au Chili. Un séisme de magnitude 6,9 a frappé une province reculée du nord-ouest de la Chine, faisant 760 morts et 100.000 sans-abri. Autour de leur hôte Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), les présidents Hu Jintao et Dmitri Medvedev (Russie) ainsi que le Premier ministre indien Manmohan Singh se sont retrouvés pour une séance plénière suivie d’un dîner au ministère des Affaires étrangères, un bâtiment futuriste dessiné il y a cinquante ans par l’architecte Oscar Niemeyer. Ensemble, les BRIC représentent plus de 40% de la population mondiale et 16% du PIB de la planète et sont la locomotive de la croissance mondiale. A l’issue de ce deuxième sommet – le premier a eu lieu en juin 2009 en Russie -, Manmohan Singh a déclaré que le principal objectif du groupe était la création « d’un nouvel ordre mondial plus démocratique, juste et multipolaire ». Dans leur déclaration finale, les dirigeants du BRIC soulignent la nécessité de réformer le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, ainsi que le Conseil de sécurité de l’ONU afin que ces institutions internationales reflètent mieux le poids grandissant des pays émergents. Ils ont aussi réaffirmé « l’importance de maintenir une relative stabilité des principales monnaies de réserve » pour une croissance équilibrée à long-terme, dans ce qui apparait comme une allusion à la sous-évaluation du yuan chinois par rapport au dollar. En revanche, les dirigeants du BRIC ne soufflent mot dans leur déclaration de l’Iran, un sujet qu’ils ont largement abordé dans des rencontres bilatérales au moment où les Occidentaux accentuent leurs pressions pour renforcer les sanctions contre Téhéran qu’ils accusent de chercher à acquérir la bombe atomique sous couvert d’un programme civil. Le président brésilien, hostile aux sanctions et qui prône le dialogue, a indiqué avoir perçu de « grandes affinités » avec les dirigeants chinois et indien sur l’inefficacité des sanctions. « Notre impression, sur laquelle tous deux sont d’accord, est que l’efficacité des sanctions est très discutable », a souligné le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim. Lula, qui a reçu le président iranien Mahmud Ahmadinejab en novembre 2009, doit se rendre en Iran en mai prochain. Avant ce sommet, Lula et Manmohan Singh avaient accueilli le président sud-africain Jacob Zuma, dans le cadre d’un forum tripartite créé en 2003 et destiné à faire avancer la coopération sud-sud. Le prochain sommet des BRIC aura lieu l’an prochain en Chine.
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