Home – Accueil – الرئيسية
TUNISNEWS
7 ème année, N° 2244 du 14.07.2006
AISPP: Communiqué – Mohammed Akrout est en danger « La Presse », (Québec): L’imam montréalais Saïd Jaziri (d’origine tunisienne, NDLR) passible d’expulsion Le Temps :Demain la tenue du congrès unificateur des syndicats de l’enseignement supérieur Sur fond de controverses !…
Balha Boujadi: Hamas et Hezbollah:la gouvernance islamiste guerrière Bassam BounenniClosing Off Avenues for Dissent
Philadelphia Inquirer: Fight for Mideast democracy faltering
|
Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens
Sauvez la vie de Mohammed Abbou Sauvez la vie de tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel : 71 340 860 Fax : 71 351 831 Tunis, le 11 juillet 2006
Communiqué Mohammed Akrout est en danger
L’AISPP a appris que le prisonnier politique Mohammed Akrout, ex président du mouvement En Nahdha, actuellement incarcéré à la prison du 9 avril à Tunis et qui effectue une peine d’emprisonnement à perpétuité, avait commencé une grève de la faim le 7 juin dernier, soit depuis plus d’un mois, pour exiger sa libération et une réparation de son dentier qui lui cause une inflammation gingivale, des douleurs aiguës et une hémorragie. Par ailleurs, il souffre de douleurs thoraciques dues à la pollution de l’air dans sa cellule. A la fin de la semaine dernière, Mohammed Akrout s’est arrêté de boire de l’eau sucrée ; sa santé,-si l’administration pénitentiaire ne satisfait pas ses revendications dans l’attente de sa libération-, est donc mise en péril. Le prisonnier politique Mohammed Akrout a fait plusieurs grèves de la faim pour exiger son droit légitime à la correspondance. Ses courriers sont tous interceptés. Il a aussi demandé à recevoir des livres, en vain. Le prisonnier politique Mohammed Akrout est en butte à une politique de harcèlement et d’humiliation organisée par l’administration de la prison du 9 avril, ce qui a conduit sa famille à alerter le juge d’exécution des peines et à déposer des plaintes auprès du Procureur de la République. L’AISPP – Considère que les brimades auxquelles ce prisonnier politique est en butte sont injustifiées et que ses revendications sont légitimes. – Appelle l’administration générale des prisons à répondre à ses revendications afin que soit mis un terme à cette tragédie d’autant que le prisonnier politique Mohammed Akrout a passé plus de quinze années en prison et que les affections dont il souffre le mettront en danger s’il n’est pas soigné rapidement – Fait endosser à l’administration la responsabilité de ce qui pourrait lui arriver. Le président de l’Association Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
L’imam montréalais Saïd Jaziri (d’origine tunisienne, NDLR) passible d’expulsion
Laura-Julie Perreault L’imam montréalais qui a organisé l’hiver dernier une manifestation controversée pour dénoncer la publication des caricatures de Mahomet pourrait être expulsé du Canada. Le 22 juin dernier, Saïd Jaziri a en effet perdu le statut de réfugié qu’il avait acquis en mai 1998. Cette décision a été rendue le mois dernier par le commissaire Michel Jobin de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR). Selon la Loi sur l’immigration, un statut de réfugié peut être annulé si les autorités canadiennes, après enquête, sont capables de prouver que l’individu a fait «une présentation erronée sur un fait important» lors de l’étude originale de son dossier. Le porte-parole de l’Agence des services frontaliers, Robert Gervais, notait hier qu’il n’est pas autorisé à dévoiler les détails du cas Jaziri. L’imam de la mosquée Al-Qods, qui a lui-même contacté La Presse pour annoncer la décision du commissaire, refusait pour sa part de dévoiler le contenu de la décision. Il rappelait cependant que les autorités canadiennes l’ont confronté sur l’existence d’un casier judiciaire en France, dossier dont M. Jaziri n’avait pas fait mention en 1998. La décision rendue le mois dernier n’a pas du tout satisfait l’imam. «Les audiences de la CISR ont été très longues et le juge n’a pris que ce qui faisait son affaire», affirmait hier M. Jaziri. Il compte en appeler de cette décision au cours des prochains jours. L’imam dénonce notamment le fait que le gouvernement a répondu à une demande d’accès à l’information qu’il a faite en 2005 seulement après les audiences de la CISR. «(Les autorités) ont 30 jours pour donner une réponse. Ça leur en a pris 334. Je ne voulais pas comparaître devant le commissaire avant de savoir ce qu’il y avait dans mon dossier. Je n’ai pas pu le faire», déplore-t-il. Originaire de la Tunisie, M. Jaziri dit craindre la torture et l’emprisonnement s’il est retourné dans son pays d’origine. «Immigration Canada le reconnaît, je suis un opposant au régime tunisien. Pourquoi me retourneraient-ils là-bas?» demande-t-il. Le leader religieux croit avoir une réponse à sa propre question. Ses problèmes avec Immigration Canada ont commencé quelques mois après qu’il eut rendu public son projet de doter Montréal d’une grande mosquée. «Je n’ai rien fait et je paye la facture de ben Laden!» s’exclame-t-il. Saïd Jaziri a fondé la mosquée Al-Qods en 2000. Cette mosquée, située rue Bélanger, est fréquentée par des musulmans francophones de Montréal. En octobre 2005, lorsqu’il a reçu une première lettre de l’Agence des services frontaliers lui annonçant que son statut de réfugié était remis en cause, il s’est barricadé dans sa mosquée. Il en est cependant ressorti quelques semaines plus tard. (Source : « La Presse », (Québec), le 14 juillet 2006)
Demain la tenue du congrès unificateur des syndicats de l’enseignement supérieur
Sur fond de controverses !…
• 3200 enseignants universitaires espèrent y voir plus clair 3200 enseignants universitaires adhérents à l’UGTT seront concernés de près ou de loin, par le congrès d’unification de la représentativité syndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui se tiendra demain à Amilcar. Lire l’article… Béchir Hamrouni S.G du bureau « dissous » du SGESRS « Ce sera une médiocre copie du congrès d’Amilcar 1 » Le Temps : Quelles sont les raisons qui vous poussent à refuser l’unification ?
M. Béchir Hamrouni : Au moment ou les parties syndicales responsables et conscientes, il s’agit de notre bureau, de celui du syndicat des professeurs et maîtres de conférence, des technologues et des syndicalistes indépendants, sont en train de se concerter pour trouver une solution à la crise, le bureau exécutif de l’UGTT bafoue sa parole et ses décisions ainsi que nos efforts et décide de tenir un congrès unificateur le 15 juillet 2006. Il sacrifie l’intérêt du secteur ainsi que sa crédibilité en se pliant au désir de certains de ses membres qui n’ont pas cessé de s’acharner pour nuire au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour des intérêts personnels et des visées politiques. Lire l’article… Sami Aouadi membre du B.E du SGESRS issu du congrès de juin 2003 « Aucun corps universitaire n’a refusé l’unification » • Le Temps : D’après vous que va-t-elle apporter cette unification au secteur ? M. Sami Aouadi : L’unification est tout d’abord la réalisation d’un rêve et d’une ambition portée par les générations qui nous ont précédé à la tête des deux syndicats. L’unification nous permettrait de rassembler nos rangs et d’améliorer l’efficacité de nos actions syndicales. Lire l’article… (Source : « Le Temps » du 14 juillet 2006)
La Tunisie accueille Enrico Macias
Soirée spéciale : ENRICO MACIAS (France) – Festival de Tabarka Concert le 16 juillet 2006 Basilique de Tabarka Début du Concert : 21 h 30 Né dans une famille juive, il a côtoyé une famille de tradition musicale du maalouf, son père était violoniste dans l’orchestre de Raymond Leyris dit Cheikh Raymond , mais il apprend aussi la guitare avec des amis gitans, ce qui lui vaudra le pseudonyme du petit Enrico, qui se transformera par la suite en son nom d’artiste. Il travaille irrégulièrement jusqu’à ce qu’il fasse la première partie d’un concert de Gilbert Bécaud et passe à la télévision dans l’émission Cinq colonnes à la une. Il adopte alors le pseudonyme d’Enrico Macias. Très apprécié du public pied-noir, son audience s’élargira rapidement. Aujourd’hui, Enrico est reconnu internationalement comme chanteur et ambassadeur de la paix et de la tolérance.
Plus d’infos : Yaz Production & Organisation Bureau : 00216 71 234080 Fax : 00216 71 231499 www.yazproduction.com 2 rue Kamel Ataturk el menzah 7 Tunis 2037 -Tunisie (Source : le portail «Ville de Tunis » , le 14 juillet 2006) URL: http://www.villedetunis.com/articles/article1124.html
HAMAS ET HEZBOLLAH: LA GOUVERNANCE ISLAMISTE GUERRIERE
BALHA BOUJADI L’aviation israélienne était en train de détruire tous les ponts, les pistes de l’aéroport de Beyrouth, les centrales électriques, des villages entiers ont été rasés, des enfants déchiquetés, des femmes en larmes… Un tableau dantesque qui donne une idée sur la barbarie humaine au début de ce XXI siècle. Pour fuir ce spectacle, on zappe d’une chaîne à autre, et partout on trouve des barbus de Hezbollah entrain de crier victoire et faisant des louanges à la résistance du peuple contre l’ennemi sioniste…. Le pauvre peuple libanais, des gens cultivés, civilisés, amoureux de la vie… se trouvent malmenés par les syriens, les iraniens, les israéliens… il n’a qu’à supporter la répression des milices aux turbans qui sont au solde des syriens et des iraniens qui décident de la guerre et de la paix à leur guise. A peine débarrassés des syriens, les libanais commençaient à respirer et à vivre, ce qui n’a pas été au goût des syriens et de leurs pions. Ceci dit, il y’a plus de prisonniers libanais dans les bagnes de Damas que dans les geôles Israéliens, mais ceux là Hezbollah ne les a jamais réclamé. Hezbollah, ou le parti de Dieu, est un parti politique légal, qui a des députés et des ministres au gouvernement libanais, il est armés jusqu’aux dents. Il possède des missiles qui ont atteint Haifa, 3ème ville israélienne et premier port maritime, à 60 Km de la frontière… Ce « parti politique » islamiste intégriste a fait « l’exploit » d’entrer dans le territoire israélien et tuer trois soldats de garde de frontière et prendre en otage deux autres. Comment appelons cela ? Hezbollah et tous les partis populistes arabes (Baath and company) parle de « Résistance », Israël et tout l’opinion publique mondial depuis l’Australie jusqu’au Norvège parle d’ « agression » et « déclaration de guerre ». Aucun pays du monde (A part la Syrie et le manitou iranien) n’a soutenu cette « résistance » La guerre, c’est le mot clé de ces « partis » qui n’ont jamais su élaborer un autre programme : résistance, djihad, vengeance, sang, feu, missiles… c’est tout ce qu’ils ont dans leur lexique pour offrir à des générations qui n’arrivent plus à comprendre quoi que se soit. C’est le même programme offert par Hamas aux palestiniens, des aventures « héroïques » pour amuser la galerie et raviver les sentiments d’un nationalisme primaire qui a fait tellement du tort à des peuples plongés depuis des générations dans la misère. Pour Hamas comme Hezbollah provoquer Israël est une question de survie pour eux, c’est leur fond de commerce, ils n’ont plus rien à offrir, ils ont manipulé les pauvres gens par leur bla-bla-bla quotidien, jouant sur les fibres d’une spiritualité excessive jusqu’aux divagations toxique et un nationalisme ridicule et grotesque. En attendant, il faut revenir 30 ans en arrière, car pour reconstruire les ponts, les aéroports, les centrales électriques, les universités… il faut des énergies et des millions de dollars qu’on aurait pu les dépenser pour améliorer la qualité de vie existante, au contraire il faut tout refaire de zéro, demander l’aumône au « satanas » américain et aux « cochons » saoudiens… Pendant ce temps là, Israël deviendrait de plus en plus forte et de plus en plus prospère, soutenu par le reste du monde comme étant un pays victime qui n’a jamais déclenché un conflit… alors que Hamas et Hezbollah chercheraient encore la meilleur excuse pour provoquer une nouvelle bataille pour « survivre »… BALHA BOUJADI, le 14 juillet 2006 balhaboujadi@yahoo.es
Closing Off Avenues for Dissent
Bassam Bounenni (*) Unlike Arab countries such as Egypt or Jordan, which opened the political space in 2004-5 only to shut it again in 2006, Tunisia has continued unabated its campaign against avenues for the expression of peaceful dissent including human rights organizations, labor unions, and civil society organizations. The latest target has been lawyers. The weapon used against them is a controversial new draft law, likely to be passed within weeks, creating an academy for the training of lawyers. The law, which has drawn strong objections from Tunisian lawyers, gives broad authority to the Ministry for Justice and Human Rights to decide who may enter this academy and thereby who may practice law. Members of the profession view it as an attempt to bring lawyers to heel, allowing the regime to select only candidates that conform to its views. Lawyers believe the law is aimed particularly at the lawyers’ syndicate, one of the few centers of opposition and independence in a county where only the voice of authority is heard. The action against the lawyers’ syndicate would continue a pattern of repression used effectively against human rights organizations, where regime supporters infiltrate and undermine organizations. The Tunisian Human Rights League, considered the oldest institution for the defense of human rights in Africa and the Arab world, has been subjected to a series of legal actions by members loyal to the government, preventing it from holding its annual conference. Tunisian authorities previously used similar tactics to disrupt the Tunisian Association of Magistrates. Elements of the Association loyal to the government maligned its executive office and held a special election to choose a parallel leadership. The Tunisian government evokes the specter of foreign interference frequently as a justification to silence a wide variety of potentially independent voices, be they human rights activists, opposition politicians, or independent journalists, especially the handful of foreign media reporters in Tunisia. Tunisian authorities even refused to permit an organization concerned with the legacy of late President Habib Bourghiba, despite the fact that the founders of the organization are veterans of the ruling party. As part of its fear-inspired campaign against dissent, the regime has recently put forward in official political discourse the slogan “No loyalty but to the nation.” Tunisian newspapers loyal to the government have become the arena for accusations of disloyalty against independent political activists and lawyers. The situation has been aggravated by recent legislation that restricted the freedom to found organizations and parties, including a counter terrorism and money laundering law that has become a tool for threatening and intimidating opposition elements. Even legally-recognized organizations and independent parties do not receive the public funding to which they are entitled under Tunisian law, forcing them to try to collect funds internationally. But such efforts bring forth accusations of lack of patriotism or even legal action, leading to a situation in which independent parties and organizations often are deprived of adequate funds to support a headquarters or even the simplest communication equipment. Despite this bitter reality for civil society elements and opposition forces, the government’s policies still enjoy tacit approval from the international community, especially the European Union and the United States. Although they may occasionally issue official statements condemning the transgressions of the Tunisian authorities, this criticism has no true impact. Tunisia apparently remains exempt from the demands on other countries in the region to achieve greater openness and improve human and political rights records. Tunisia, which this year celebrated fifty years of independence from French colonialism, has been able to make huge strides in the vital areas of education and culture, thereby creating a large educated class. Those gains, however, will eventually be undermined by the fact that the regime not only refuses to consider political reforms but actually is moving in the opposite direction of greater restrictions on intellectual, legal, and political activity. One example of the deleterious effects of such a trend is the worsening of corruption in the administration of the Tunisian state documented by Transparency International in its annual reports. Despite the apparent determination of Tunisian authorities to suppress every independent political or rights initiative and the indifference of the international community, there are still Tunisian opposition forces clinging to their rights through extralegal actions. But there is a steep price to pay for opposition to the reality of daily life in Tunisia. The most recent victim was the Tunisian lawyer Muhammad Abbou, sentenced to three years in prison for a series of articles in which he criticized the government’s human rights record. As the space for free expression becomes ever narrower in Tunisia, the few who dare to challenge the situation are likely to suffer Dr. Abbou’s unfortunate fate. (*) Bassam Bounenni is a Tunisian journalist and researcher residing in Doha. This article was translated from Arabic by Kevin Burnham. (Source: “The Arab Reform Bulletin”, Published by The Carnegie Endowment for International Peace. 1779 Massachusetts Ave. NW – Washington D.C. 20036-2103 Phone: 202.483.7600 | Fax: 202.483.1840 | Contact: info@CarnegieEndowment.org ) URL: http://www.carnegieendowment.org/publications/index.cfm?fa=view&id=18528&prog=zgp&proj=zted#Tunisia
Fight for Mideast democracy faltering
by Michael Rubin « It is the policy of the United States to seek and support the growth of democratic movements and institutions in every nation and culture, with the ultimate goal of ending tyranny in our world, » President Bush declared at his second inauguration. Government-controlled newspapers in the Arab world scoffed at the idea of democracy. Egypt’s al-Ahram daily called it « worrying. » The United Arab Emirates’ al-Bayan wrote that « the slogan of fighting tyranny is just a pompous expression. » Many Bush critics in the United States agreed. Still, democracy took root in what many once dismissed as infertile ground. Lebanon’s Cedar Revolution drove out Syrian military occupation. Just a year ago, Lebanon’s future looked bright. U.S. diplomatic pressure forced Egyptian leader Hosni Mubarak to hold his first contested presidential election. That democracy came to Iraq through war may be unpopular, but it does not cancel the fact that Iraqis went to the polls three times, twice to pick a leader and once to ratify a constitution. Dissent grew bold. Libyan democracy activist Fathi El-Jahmi publicly challenged Libyan strongman Moammar Gadhafi to hold elections. Rola Dashti campaigned tirelessly for women’s suffrage in Kuwait. Jordanian columnist Salameh Nematt took the call for democracy a step further when, on Nov. 25, 2004, he called on all Arab states to embrace democracy. « It is outrageous and amazing that the first free and general elections in the history of the Arab nation are to take place… in Iraq, under the auspices of American occupation, and in Palestine, under the auspices of the Israeli occupation, » he wrote in the pan-Arab daily al-Hayat. Dissent in the Middle East was no cakewalk. Gadhafi threw El-Jahmi in prison. Both Dashti and Nematt received death threats. An Egyptian court sentenced activist Saad Eddin Ibrahim for his writings about human rights and democracy. But even as they challenged entrenched leaders, dissidents could count on Washington as an ally. Bush defied diplomatic convention and withheld $130 million in aid until Egypt released Ibrahim. Senators lobbied for El-Jahmi’s release. The State Department chastised Iran’s treatment of its imprisoned civil society activists, and condemned the murder of Lebanese journalists. No longer. Where just last year, the White House condemned the murder of Lebanese writers, it now remains silent as Libyan security agents kidnap and kill journalists. Hezbollah might not have sparked the latest violence had Washington kept up pressure for its disarmament. El-Jahmi is back in prison. At the Palestinian Authority’s request, the State Department banned liberal Palestinian activist Issam Abu Issa from the United States after he blew the whistle on corruption. Not only adversaries get a free pass. In the face of Bush’s reversal, U.S. allies who once considered reform now abandon it. Take Mubarak: In recent months, his regime has imprisoned the opposition candidate, an arson attack has destroyed the opposition headquarters, Mubarak has canceled municipal elections, and his security forces have arrested judges who dared to complain. Last week, Yemeni President Ali Abdullah Saleh – who wields absolute power – reversed his decision to step down and now says he will run again. Tunisian President Zine El Abidine Ben Ali – who won his last election with more than 94 percent of the vote – has waged a wholesale assault on independent civil society. In the midst of a crackdown on journalists and bloggers, Secretary of Defense Donald Rumsfeld visited Tunis to meet Ben Ali. Many Tunisians compare the photo of the meeting to Rumsfeld’s 1983 handshake with Saddam Hussein. Iraqi Kurdish leader Masud Barzani now casts democracy aside as he builds a personality cult and transforms Iraqi Kurdistan into his own personal fiefdom. Even in democratic Turkey, the White House remains silent as Prime Minister Recep Tayyip Erdogan refuses to implement supreme court rulings that say he has overstepped his power. That Bush betrays his rhetoric is tragic. While he once spoke of freedom, he now courts those who oppose it. Fighting terror and supporting reform need not be mutually exclusive. Last year Bush promised, « America will stand with the people that desire a free and democratic Iraq. » Now his administration talks of withdrawal, leaving those who put their lives on the line for democracy to wither. Just as his father once called on Iraqis to stand up and fight dictatorship only to abandon them to Saddam’s gunships, so too does George W. Bush now abandon Arab freedom-seekers, only on a much larger scale and with far more dire consequences for both Middle Eastern democracy and U.S. credibility. (*) Michael Rubin is a resident scholar at the American Enterprise Institute and editor of the Middle East Quarterly. (Source : « Philadelphia Inquirer” (USA), July 14, 2006) URL: http://www.philly.com/mld/inquirer/news/editorial/15033899.htm
Home – Accueil – الرئيسية