12 mai 2010

Home – Accueil

 

TUNISNEWS
10 ème année, N° 3641 du 12.05.2010
 archives : www.tunisnews.net 


FDTL – Mouvement Ettajdid – PTD – CRD-  Indépendants : Déclaration IFEX: La Commission africaine doit se pencher sur le piètre bilan de la Tunisie en matière de liberté d’expression, disent les membres du TMG IFEX: African Commission should examine Tunisia’s poor record on freedom of expression, say TMG members Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe: L’opposant tunisien Malek Charahili en grève de la faim Liberté et Equité: surveillance rapprochée des opposants politiques Ali Larid et Zyed Daouletli AFP: Crash d’un Airbus à Tripoli: neuf nationalités parmi les victimes (ministre)


Déclaration

A la suite de la proclamation des résultats des élections municipales qui ont eu lieu dimanche 9 mai 2010, des représentants du Forum démocratique pour le Travail et les libertés, du Mouvement Ettajdid, du Parti du Travail patriotique et démocratique, du Courant de la Réforme et du développement, et des indépendants se sont réunis au siège du Mouvement Ettajdid pour étudier les résultats de cette échéance électorale sur laquelle ils s’étaient dans de précédentes déclarations. Après un échange de points de vue, ils sont parvenus aux conclusions suivantes :

         Les résultats proclamés consacrent une fois de plus la carte politique imposée par le pouvoir et qu’il a tenu à montrer à l’occasion de ces élections, tout comme pour les précédentes. Ils ne reflètent en aucune façon la réalité du pluralisme dans notre société, ni celle du poids des composantes politiques. Ils confirment l’échec du système de participation adopté, ce qui a abouti, contrairement aux affirmations réitérées dans le discours officiel, à vider de son contenu le pluralisme politique institué par la Constitution. Ils confirment également le refus des structures régionales et locales du parti au pouvoir et des autorités régionales et locales qui lui sont acquises, d’admettre le principe du pluralisme politique, d’une concurrence réelle et d’une neutralité effective de l’administration. Ils constituent un indice de plus révélant les dangers de la désaffection et du renoncement de larges couches de la population à participer à la vie politique.

         Les résultats annoncés et les conditions de déroulement de ces élections confirment la justesse de la position de réserve adoptée par ces forces politiques quant à une participation sous leurs couleurs propres ou dans le cadre d’une alliance entre elles, préférant concrétiser leur choix de principe de participer par « l’encouragement et le soutien à des initiatives locales, dans un cadre de solidarité et d’action commune au sein de listes de participation citoyenne ». Ils réitèrent leur considération à tous ceux qui ont œuvré avec sérieux et abnégation pour constituer des listes indépendantes, en dépit des pressions multiples et des obstacles de toutes sortes. Tout en condamnant le rejet des listes qui ont été soit avortées, soit empêchées de se présenter, soit invalidées de façon illégale, ils saluent la participation courageuse des listes restées en compétition et la concurrence sérieuse qu’elles ont su imposer dans leurs circonscriptions.

         La participation militante des listes indépendantes, malgré son caractère symbolique et la modicité des moyens matériels mobilisés, a permis de réaliser de nombreux objectifs qui seront autant de leçons utiles pour l’avenir du mouvement démocratique. Elle a montré que la participation militante demeure le meilleur moyen pour défendre, sur le terrain, les droits des citoyens, en dépit des conditions restrictives. Les listes indépendantes sont parvenues, pour la première fois, à assurer le contrôle de la totalité des bureaux de vote dans les circonscriptions concernées, ce qui leur a permis  d’obtenir les chiffres réels des taux de participation et des résultats du vote, et d’avoir une idée précise des divers dépassements et abus. La participation militante a mis en relief des possibilités réelles d’une compétition effective ainsi qu’une large sympathie des citoyens envers les forces oeuvrant pour le changement et la réforme ; elle a révélé aussi l’existence d’un mouvement pluriel au sein de notre société. Les forces politiques qui ont soutenu ces listes constatent que les résultats officiels proclamés dénaturent la volonté des électeurs et déforment les résultats réels enregistrés par le véritable observatoire que constitue le réseau des représentants de ces listes dans les bureaux de vote des circonscriptions où elles se sont présentées.

         L’accaparement par le parti au pouvoir de la totalité des sièges dans 181 conseils municipaux sur 264 et l’hégémonie de ce parti dans  le reste des circonscriptions, montrent avec éclat l’échec du modèle officiel de pluralisme dans le paysage politique tel qu’il perdure, un demi siècle après l’indépendance et plus de trente après la reconnaissance de la pluralité de partis. Un tel échec rend indispensables des réformes politiques fondamentales visant à faire évoluer le paysage politique pour qu’il reflète fidèlement la réalité du pluralisme dans la société et réalise l’aspiration des Tunisiens à une vie politique démocratique et moderne. Cela n’est possible que par la mise en œuvre d’un programme national de réformes, avec un contenu et un calendrier précis, dans le but de réunir les conditions d’une transition démocratique, en vue des échéances électorales, présidentielles et législatives, de l’année 2014.

         Une révision radicale du système de participation politique devient une nécessité impérieuse dans la perspective d’une « mise à niveau » du paysage politique pour les prochaines échéances.

L’ensemble du système régissant les élections – de l’inscription sur les listes électorales à la supervision des opérations de vote et à la proclamation des résultats – a atteint ses limites et nécessite un changement radical.

Des élections véritables ne peuvent se dérouler dans la transparence et la concurrence loyale que si la responsabilité de la conduite des opérations électorales échappe à la mainmise du Ministère de l’Intérieur pour revenir à un comité national indépendant et permanent, après une refonte globale du Code électoral, instituant notamment l’inscription automatique sur les listes électorales et la criminalisation de la fraude électorale. La situation politique actuelle impose à l’opposition démocratique une responsabilité particulière dans la poursuite des efforts visant à développer ses capacités, rassembler ses forces et améliorer son action, pour qu’elle puisse affronter les échéances électorales à venir et assurer la transition démocratique voulue.

 

Pour les participants,

Le Secrétaire général du FDLT

Mustapha Ben Jaâfar

Tunis le 12 mai 2010


La Commission africaine doit se pencher sur le piètre bilan de la Tunisie en matière de liberté d’expression, disent les membres du TMG

12 mai 2010 SOURCE: Le groupe d’observation de la Tunisie (TMG/IFEX) – À l’ouverture de la 47e Séance ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (ACHPR) en Gambie, les membres du Groupe d’observation de la Tunisie (TMG) appellent les membres de la Commission à examiner le dossier de la Tunisie relatif à la liberté d’expression et aux autres droits de la personne. Le TMG est un groupe composé de vingt organisations membres du réseau de l’Échange international de la liberté d’expression (IFEX). La 47e Séance ordinaire de l’ACHPR se déroule du 12 au 26 mai 2010. Au fil des années, y compris lors du séjour d’une mission d’exploration en Tunisie qui a pris fin la semaine dernière, le TMG a documenté une gamme de violations de la libre expression. Comme tel, le TMG aimerait attirer l’attention sur la nécessité d’apporter des améliorations à la protection des droits de la personne dans le pays, et inviter l’ACHPR à se pencher sur la répression de la liberté d’expression et de la liberté de la presse en Tunisie. Le TMG accueille favorablement l’adoption le 10 mai par le Forum de Participation des ONG à la 47e Séance ordinaire, d’une résolution sur la Tunisie présentée par le chef de mission du TMG, Amadou Kanoute, d’ARTICLE 19. Cette résolution presse l’ACHPR de : « Dépêcher en Tunisie une mission d’exploration afin d’y procéder à une évaluation objective et documentée de la situation des médias pluralistes et indépendants, de la liberté d’association, de l’indépendance de la magistrature et de la détention de prisonniers d’opinion ». « Alors que le pays peut bien se vanter de réalisations socio-économiques, dit Kanoute, celles-ci doivent s’accompagner de progrès similaires afin de préserver dans les faits les engagements pris à l’égard de la liberté d’expression et des droits de la personne, qui sont couverts par les conventions que la Tunisie a ratifiées ». Les membres de la mission du TMG sur place du 25 avril au 6 mai souhaitent en particulier attirer l’attention de l’ACHPR sur : le sort des journalistes locaux qui ont présenté des demandes de permis d’exploitation d’un journal indépendant ou de fréquences radio et qui n’ont reçu aucune réponse ; les juges qui ont été retirés de leurs postes et transférés à des centaines de kilomètres de leurs familles pour avoir demandé une marge de manœuvre afin de s’acquitter consciencieusement de leurs tâches ; les blogueurs, dont les sites sont piratés ou bloqués, tandis qu’ils sont sans cesse arrêtés et harcelés ; la prise de contrôle du Bureau légitime du Syndicat national des journalistes de Tunisie (SNJT) par des partisans du gouvernement, et le harcèlement des membres du Bureau ; la surveillance et le harcèlement constants des défenseurs des droits, des juristes, journalistes et autres qui se montrent critiques à l’égard du gouvernement. Les membres de la mission soulignent également le contraste entre l’architecture institutionnelle et législative extrêmement visible du pays et l’échec notable de ces mêmes lois et institutions, incapables qu’elles sont de soutenir le journalisme indépendant et crédible, de protéger l’activisme en faveur des droits de la personne et de garantir une magistrature objective. Les cinq membres de la récente mission du TMG étaient ARTICLE 19, Index on Censorship, l’Institut international de la presse (IPI), le PEN de Norvège et le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC). Un rapport de mission complet sera publié en juin. Pour voir la déclaration intégrale (en anglais) soumise à l’ACHPR, cliquer ici : Statement_Tunisia_ACHPR_47.pdf (113 KB) Pour tout renseignement complémentaire: Le groupe d’observation de la Tunisie Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org tél: +44 20 7324 2522 Le groupe d’observation de la Tunisie http://ifex.org/tunisia/tmg/ Arabic Network for Human Rights Information ARTICLE 19: Global Campaign for Free Expression Bahrain Center for Human Rights Cairo Institute for Human Rights Studies Canadian Journalists for Free Expression Cartoonists Rights Network International Egyptian Organization For Human Rights Index on Censorship Fédération Internationale des Journalistes International Federation of Library Associations and Institutions International PEN Writers in Prison Committee International Press Institute International Publishers Association Journaliste en danger Maharat Foundation (Skills Foundation) Media Institute of Southern Africa Norwegian PEN Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d’Information World Press Freedom Committee


 African Commission should examine Tunisia’s poor record on freedom of expression, say TMG members


12 May 2010 SOURCE: IFEX Tunisia Monitoring Group (TMG/IFEX) – On the opening of the 47th Ordinary Session of the African Commission on Human and Peoples’ Rights (ACHPR) in Gambia, members of the Tunisia Monitoring Group (TMG) call on Commission members to examine Tunisia’s record on freedom of expression and related human rights. The TMG is a group of twenty member organisations of the International Freedom of Expression Exchange (IFEX) network. The 47th Ordinary Session of the ACHPR runs from 12 to 26 May 2010. Over the years, including during a fact-finding mission to Tunisia that ended last week, the TMG has documented a range of free expression violations. As such, the TMG would like to draw attention to the need for improvements in the country’s protection of human rights, and call on the ACHPR to examine the repression of freedom of expression and press freedom in Tunisia. The TMG welcomes the adoption on 10 May by the NGO Forum, held prior to the 47th Ordinary Session, of a resolution on Tunisia submitted by TMG mission leader Amadou Kanoute of ARTICLE 19. It urges the ACHPR to: « Conduct a fact-finding mission to Tunisia for an objective and documented assessment of the situation of a pluralistic and independent media, freedom of association, the independence of the judiciary and the detention of prisoners of opinion. » « While the country may boast socio-economic achievements, these need to be matched with similar strides in effectively upholding commitments to freedom of expression and human rights that are covered under conventions to which Tunisia is a signatory, » says Kanoute. Members of the TMG mission that took place from 25 April until 6 May wish to draw the ACHPR’s attention specifically to: the plight of local journalists who have applied for independent newspaper licenses or radio frequencies and have received no replies; judges who have been removed from their positions and been sent hundreds of kilometres away from their families for requesting a margin of freedom to discharge their duty in good conscience; bloggers whose sites are hacked or blocked, while they are routinely arrested and harassed; the takeover of the legitimate board of the National Journalists Syndicate of Tunisia (SNJT) by government supporters and the harassment of Board members; the constant surveillance and harassment of rights defenders, lawyers, journalists and others who have been critical of the government. The mission members also underscore the contrast between the country’s highly visible institutional and legislative architecture and the notable failure of those very institutions and laws to support independent and credible journalism, protect human rights activism and entrench an objective judiciary. The five members of the recent TMG mission were ARTICLE 19, Index on Censorship, the International Press Institute (IPI), Norwegian PEN, and the Writers in Prison Committee (WiPC) of International PEN. A full mission report will be launched in June. To download the full statement submitted to the ACHPR, click here: Final_Statement_Tunisia_ACHPR_47.pdf (113 KB) For more information: IFEX Tunisia Monitoring Group Rohan Jayasekera, Chair c/o Index on Censorship London United Kingdom rj (@) indexoncensorship.org Phone: +44 20 7324 2522 IFEX Tunisia Monitoring Group http://ifex.org/tunisia/tmg/ Arabic Network for Human Rights Information ARTICLE 19: Global Campaign for Free Expression Bahrain Center for Human Rights Cairo Institute for Human Rights Studies Canadian Journalists for Free Expression Cartoonists Rights Network International Egyptian Organization for Human Rights Index on Censorship International Federation of Journalists International Federation of Library Associations and Institutions International PEN Writers in Prison Committee International Press Institute International Publishers Association Journaliste en danger Maharat Foundation (Skills Foundation) Media Institute of Southern Africa Norwegian PEN World Association of Community Radio Broadcasters World Association of Newspapers and News Publishers World Press Freedom Committee  


 

Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe 1 rue Cassini – 75014 Paris – Tél : +33 1 43 29 68 98 Communiqué de presse :

L’opposant tunisien Malek Charahili en grève de la faim pour protester contre le refus du Gouvernement turc de se conformer à la décision de la Cour européenne de le libérer du Centre de détention de Kirklareli

 


 

M. Malek Charahili entame aujourd’hui 12 mai 2010 une grève de la faim pour protester contre le refus des autorités turques de se conformer à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme du 13 avril 2010 qui leur enjoint de « devoir assurer la libération du requérant le plus tôt possible ». M. Charahili sympathisant du mouvement tunisien Ennahda a été appréhendé par les autorités turques qui le soupçonnèrent d’être membre d’organisation terroriste et l’a incarcéré du 15/08/2006 jusqu’au 12/04/2007. La justice turque l’a innocenté quand aux accusations de terrorisme, mais il a été mis dans un centre relevant de la police turque (Fatih polis merkezi) entre le 12/04/2007 au 08/11/2008. Le 10/10/2007 la police turque a tenté de l’expulser en Tunisie et ce malgré son obtention de la protection de l’UNHCR et l’intervention de celle-ci pour arrêter l’expulsion. Il a fallu l’intervention de la Cour Européenne le 26/10/2007 pour que les autorités turques abandonnent la mesure d’expulsion, mais M. Charahili est resté en détention toujours sans motif. Dans son dernier jugement du 13 avril 2010, la Cour européenne vient de demander expressément à la Turquie de libérer M. Charahili, mais les autorités turques sont restées muettes même aux appels lancés par son avocat Me Abdulhalim Yılmaz aux autorités turques pour qu’elles se conforment au jugement de la CEDH. La détention actuelle de M. Charahili après la décision de la CEDH constitue un abus aggravé de la part des autorités turques à l’encontre de notre compatriote qui a été injustement accusé de graves délits et qui a souffert de plusieurs années de privation de liberté dans des conditions inhumaines. Notre Collectif affirme sa solidarité avec M. Charahili et le soutient dans sa grève de la faim et demande instamment aux autorités turques de libérer immédiatement et sans délai M. Charahili conformément à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Nous demandons au Conseil de l’Europe d’intervenir auprès des autorités turques afin que les décisions de la Cour européenne soient respectées par un pays qui aspire à intégrer l’Union Européenne. Fait à Paris, le 12 mai 2010 Le Président : Mondher Sfar Copie à : M. Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général du Conseil de l’Europe Monsieur l’Ambassadeur de Turquie à Paris. La Direction des Etrangers et des Frontières du Ministère des Affaires Etrangères de Turquie M. le Directeur de l’UNHCR Ankara Amnesty International, Ankara.


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 10 mai 2010

Nouvelles des libertés en Tunisie


1)   surveillance rapprochée des opposants politiques Ali Larid et Zyed Daouletli Ali Laridh, ingénieur et le docteur Zyed Daouletli, tous deux opposants politiques, font l’objet depuis deux jours d’une surveillance rapprochée d’agents de la police politique à mobylette et à bord d’un véhicule banalisé qui les accompagnent dans tous leurs déplacements ; […]

2)   L’ingénieur Rafik Ali, prisonnier d’opinion, ne peut tenir debout et l’administration de la prison de La Mornaguia refuse de le présenter à un médecin. Maître Najet Labidi a fait état de ce que son client, le prisonnier d’opinion Rafik Ali, en grève de la faim pour le quatorzième jour d’affilée, et auquel elle a rendu visite dans l’après midi du lundi 10 mai 2010, est maintenant incapable de tenir debout et qu’il lui a été amené porté par des prisonniers de droit commun. Lorsqu’elle a demandé à l’administration de la prison à ce qu’il soit conduit immédiatement chez le médecin, le directeur de la prison, le commandant Imed Dridi, lui a répondu qu’il ne pourrait consulter un médecin que lorsqu’il aurait signé un engagement par lequel il reconnaissait qu’il était en grève de la faim. Le prisonnier avait dit à son avocate que des agents de la prison l’avaient informé qu’ils ne le conduiraient pas chez le médecin et que lorsqu’il mourrait, ils le jetteraient par-dessus les murs de la prison.
3)   Adnane Hajji manifeste devant l’hôpital de Gafsa Le syndicaliste Adnane Hajji a commencé une manifestation lundi 10 mai 2010 à l’hôpital de Gafsa pour protester contre la négligence sanitaire dont est victime son épouse malade. Il exige que soit mis un terme à toutes les persécutions dont les membres de sa famille et lui-même sont l’objet. [….]
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

Crash d’un Airbus à Tripoli: neuf nationalités parmi les victimes (ministre)


12/05/2010-[17:29] – AFP TRIPOLI, 12 mai 2010 (AFP) – Les victimes du crash de l’Airbus de la compagnie libyenne Al-Afriqiyah, mercredi matin à Tripoli, sont de neuf nationalités différentes, a indiqué le ministre libyen des Transports Mohamed Zidane, les Pays-Bas payant le plus lourd tribut avec 61 morts. Cent-trois personnes sont décédées dans l’accident survenu à l’atterrissage de cet A330-200 en provenance de Johannesburg, parmi lesquelles des ressortissants des Pays-Bas (61), d’Allemagne (2), d’Afrique du Sud, de Finlande, de France, de Grande-Bretagne, des Philippines et du Zimbabwe, a affirmé à la presse M. Zidane, sans autre indication. L’unique rescapé est un enfant néerlandais âgé de 8 ans, avait-il précisé plus tôt dans la journée. A ces huit nationalités s’ajoutent les 11 membres d’équipage, tous Libyens. Concernant la victime française, il s’agit d’une jeune femme qui devait fêter ses 32 ans ce mercredi, selon une amie à qui elle avait rendu visite à Johannesburg. Le ministre libyen des Transports a par ailleurs indiqué que l’avion avait passé sa dernière visite technique auprès de la compagnie allemande Lufthansa le 5 mars 2010 à Milan (Italie). Il avait depuis « effectué 1.586 heures de vol », selon ce responsable. M. Zidane a rappelé que quatre experts d’Airbus et trois enquêteurs français étaient attendus à Tripoli dans le cadre de l’enquête, et que les démarches allaient être facilitées pour l’accueil des familles des victimes.

Home – Accueil الرئيسية

 

أعداد أخرى مُتاحة

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.