12 janvier 2007

Home – Accueil الرئيسية

 

TUNISNEWS
7 ème année, N° 2426 du 12.01.2007

 archives : www.tunisnews.net


CCTE: Communiqué CNLT: La politique du tout sécuritaire du régime est responsable des récents événements AISPP: Communiqué AFP: Fusillades en Tunisie: explosifs et plans d’ambassades saisis (ministre) Reuters: Tunisie – La cellule démantelée était islamiste AP: Tunisie: le communiqué revendiquant les accrochages avec les forces de sécurité œuvre de deux « plaisantins », selon les autorités AP: Tunisie: les « salafistes » sont venus d’Algérie, selon la presse AP: Interior minister: Islamic extremists had names of foreign envoys, blueprints of embassies Le Monde: La presse tunisienne évoque l’action de « terroristes » Abdel Wahab Hani: Le Ministre de l’Intérieur se trompe de tribune.. Le Temps: Les mots et les choses – L’extrémisme ou comment y répondre ? Réalités: La Tunisie face au danger terroriste AFP: Tunisie: un millier de textos pour la fermeture de Guantanamo AFP: L’UIT n’a pas à s’occuper de liberté d’expression, selon son patron Houcine Mhamdi : Grève de la faim du 20/1au26/12007.


 

COLLECTIF DE LA COMMUNAUTE TUNISIENNE EN EUROPE 1, rue Cassini, 75014 Paris ; Tél. : 01 43 29 68 98 ; Mél : mondher.sfar@club-internet.fr Communiqué :

Nous appelons le Gouvernement Italien à respecter la décision de la Cour Européenne et de ne pas expulser Kamel Darraji en Tunisie où il est condamné à 10 ans de prison selon la loi injuste dite « antiterroriste »

            A l’heure où nous lançons cet appel, M. Kamel Darraji est conduit ce vendredi 12 janvier 2007 vers 20h par la police italienne de son domicile à la Préfecture de Varèse d’où il sera sans doute acheminé vers l’Aéroport pour être envoyé en Tunisie.
            Nous informons solennellement les autorités italiennes que la Cour Européenne par sa décision du 10 novembre 2006 a stipulé qu’elle « Ajourne l’examen des griefs du requérant tirés des articles 2 et 3 de la Convention et du risque de déni de justice flagrant auquel l’intéressé pourrait être exposé en Tunisie. »
            En conséquence, toute expulsion du requérant avant la décision de la Cour européenne saisie pour s’opposer à l’expulsion de l’intéressé est une violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme ratifiée par l’Italie le 26/10/1955 ; de même, ce serait une violation de la jurisprudence de la Cour concernant des cas similaires de Tunisiens en faveur desquels la Cour a pris une décision de demande à l’Italie de surseoir à l’exécution de leur expulsion.
            En effet, les autorités italiennes ont choisi l’heure de l’expulsion un vendredi soir après 17h, heure de fermeture des bureaux de la Cour européenne et ce pour tout le week-end, de manière que le requérant ne puisse pas saisir la Cour en urgence et arrêter la procédure d’expulsion.
            Notre inquiétude est d’autant plus grande que les autorités italiennes viennent d’expulser il y a y a huit jours (le 4 janvier 07) un autre Tunisien lui aussi vivant en Italie et père de famille. En effet, M. Fouad Chérif a été appréhendé à son bureau, et amené immédiatement à l’aéroport pour être embarqué vers Tunis où sa famille n’a plus eu de ses nouvelles jusqu’à aujourd’hui. M. Chérif a été embarqué dans l’avion sans passeport ni laisser-passer du Consulat tunisien, et apparemment sous un faux nom.             Ces méthodes sont indignes d’un Etat démocratique et civilisé comme l’Italie.             Nous souhaitons vivement que l’Italie, dans le cas de Kamel Darraji, ne commette pas encore une fois l’irréparable.             Fait à Paris, le 12 janvier 2007             Le Président             Mondher Sfar                         Contact avocats de M Darraji :-  Me Barbara Manara : +393381340029 et Me Sandro Clementi : +390270009308


 
CONSEIL NATIONAL POUR LES LIBERTES EN TUNISIE Tunis le 11 janvier 2007

La politique du tout sécuritaire du régime est responsable des récents événements.

 

Le Conseil de libertés est vivement préoccupé par la recrudescence des arrestations arbitraires qui se sont déroulées ces derniers jours, notamment depuis les affrontements qui se sont déroulés du 23 décembre 2006 au 3 janvier 2007 entre les forces de l’ordre et un groupe armé Salafiste, qui ont fait des victimes  et des blessés parmi les assaillants (12 morts et 15 blessés) et les forces de l’ordre (2 morts et 3 blessés).
Le ministère de l’Intérieur avait annoncé le 3 janvier que 15 personnes parmi les assaillants ont été arrêtées. De nombreuses arrestations ont suivi dans la majorité des villes du pays et notamment dans le grand Tunis, Sliman, Le Kef, Kebili, Gafsa, Kasserine et Sidi Bouzid, touchant des centaines de jeunes.
Le CNLT
Constate que la plupart de ces dernières arrestations ont eu lieu en dehors du cadre de la loi (sans mandats, enlèvement dans les lieux publics…) Il enregistre que le délai de garde à vue dans les locaux de la sûreté de l’Etat a été dépassé, si l’on s’en tient à la date annoncée dans les déclarations officielles du ministère de l’intérieur ; et les détenus n’ont pas été présentés à la justice à ce jour, selon le ministère public interrogé par les avocats du CNLT. Il exprime de sérieuses craintes que ces prévenus ne soient soumis à la torture.   Le CNLT, tout en réaffirmant sa condamnation de principe de tout usage de la violence, Considère que les prévenus doivent jouir de toutes les garanties qu’offre la loi et notamment celles relatives à la protection de l’intégrité physique ; il demande que les prévenus soient présentés à la justice dans les plus brefs délais et bénéficier d’un procès équitable. Exige que les citoyens contre lesquels aucune charge n’a été retenue soient immédiatement libérés.
Exprime sa crainte que ces affrontements violents que vient de connaître le pays ne soient encore une fois instrumentalisés par le pouvoir pour justifier davantage de violations des libertés fondamentales et fournir un nouveau prétexte à l’amalgame entre ce qui pourrait relever de l’impératif de sécurité publique et les mesures autoritaires de verrouillage de l’espace public.
Réitère sa conviction que la gestion autoritaire de l’espace public et le traitement exclusivement sécuritaire des problèmes qu’affronte la Tunisie ont largement démontré leur contre-productivité. Les récents événement ne sont que l’expression de l’échec de cette politique du tout sécuritaire adoptée par le régime depuis 1991. Comment l’a souvent répété le CNLT, la violence appelle la violence et la désertification irresponsable de l’espace public fait le lit de l’extrémisme. Il fait porter au pouvoir la responsabilité entière de l’émergence de ces mouvements Salafistes en Tunisie et rappelle aux autorités que seul le respect de l’Etat de droit est capable de prémunir le pays de tous les dangers de l’extrémisme et de la violence. Comme le respect de la citoyenneté est le meilleur rempart contre tous les dangers.
Pour le Conseil La porte parole Sihem Bensedrine

Liberté pour maître Mohammed Abbou Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 Rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis email : aispptunisie@yahoo.fr 11/01/2007 Communiqué
L’AISPP a reçu un courrier que nous reproduisons in extenso :
« Nous, familles de victimes de la loi sur le terrorisme et de prisonniers d’opinion, annonçons que nous observons une journée de grève de la faim à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance du 11 janvier 2007 pour protester contre le maintien en prison de nos fils dans de dures conditions et adressons un appel à toutes les forces défendant les droits de l’homme, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, pour qu’elles exigent avec nous leur libération.
Familles de prisonniers d’opinion et de victimes de la loi sur le terrorisme :
Familles Naceri et Draouil Familles de Mohammed Abbou, Aymen Limam, Nidhal Boulaabi, Naoufel Sassi, Sabri Mejri, Chaker Jendoubi, Khaled Arfaoui, Tarek Hammami, Ramzi Ben Saïd, Anis Krifi, Mahjoub Zayyani, Hichem Abdallah, Aymen Dridi, Maher Beziouch, Khaled Layouni, Oualid Layouni, Mahfoudh Ayari, Radhouane Fez’i, Jalel Kalboussi (Nahdha), Ibrahim Dridi (nahdha), Slim Habib, Mahfoudh Sayadi, Nader Ferchichi, Ghaith Ghazouani. »

Le président de l’association Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Fusillades en Tunisie: explosifs et plans d’ambassades saisis (ministre)

   AFP, le 12 janvier 2007 à 18h12 TUNIS, 12 jan 2007 (AFP) – Des explosifs, des plans de situation d’ambassades ainsi que des noms de diplomates étrangers accrédités en Tunisie ont été saisis par la police après les accrochages sanglants avec un groupe salafiste fin décembre et début janvier, a annoncé vendredi le ministre de l’Intérieur, Rafik Haj Kacem. « Les investigations nous ont permis de saisir des quantités d’explosifs de fabrication artisanale locale, des plans de situation de certaines ambassades étrangères ainsi que des documents comportant les noms de certains diplomates étrangers résidant en Tunisie », a déclaré le ministre, cité par l’agence tunisienne Tap. Il n’a pas précisé l’identité des diplomates, ni les pays dont les ambassades auraient été visées, affirmant que la police tunisienne poursuivait l’enquête « en collaboration avec les services spécialisés des pays frères et amis », ces deux vocables désignant respectivement des Etats arabes et occidentaux dans la terminologie officielle. Des accrochages ont opposé un groupe armé aux forces de sécurité les 23 décembre et 3 janvier à Hammam-Lif et Soliman, au sud de Tunis, faisant 12 morts et 15 personnes arrêtées parmi les éléments du groupe. Le ministre a aussi fait état de deux morts et trois blessés parmi les forces de sécurité et les unités de l’armée, qui ont affronté les élements de la bande. Des journaux privés proches du pouvoir avaient indiqué ces derniers jours que des « installations économiques » dans des villes balnéaires avaient été ciblées par le groupe jihadiste infiltré d’Algérie et lié au Groupe (algérien) salafiste pour la prédication et le combat (GSPC – affilié à Al-Qaïda)   AFP

Tunisie – La cellule démantelée était islamiste

 REUTERS, le 12 janvier 2007 à 17h56 TUNIS, 12 janvier (Reuters) – Les membres d’une bande criminelle démantelée la semaine dernière à la suite d’une fusillade par les forces de sécurité tunisiennes étaient des islamistes salafistes venus d’Algérie qui avaient infiltré le pays, a déclaré vendredi le ministre tunisien de l’Intérieur, Rafik Belhadj Kacem, cité par l’agence tunisienne Tap.   Il a ajouté que les enquêteurs avaient découvert des croquis des sites de plusieurs ambassades étrangères ainsi que des documents contenant les noms de plusieurs diplomates étrangers vivant en Tunisie et une « quantité d’explosifs traditionnels ».   Une source gouvernementale tunisienne a déclaré la semaine dernière que les forces de sécurité avaient abattu 12 « criminels » et arrêté 15 autres personnes à la suite d’un accrochage survenu près de Tunis.   REUTERS  


Tunisie: les « salafistes » sont venus d’Algérie, selon la presse

par Bouazza ben Bouazza  Associated Press, le 11 janvier 2007 à 17h23 TUNIS (AP) — Le groupe armé mis récemment hors d’état de nuire par les forces de sécurité tunisiennes après des affrontements acharnés sans précédent, s’est infiltré en Tunisie à travers les frontières algériennes, rapporte jeudi le quotidien « Achourouk ».   « Tous les éléments du groupe se sont infiltrés par petits groupes à travers la frontière algérienne », longue de plus de 1.000 kilomètres, assure-t-il.   Les accrochages se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations, d’après le dernier bilan officiel qui ne précise pas cependant s’il y a eu des victimes du côté des forces de sécurité ni leur nombre, à l’exception de deux blessés atteints lors de la première fusillade du 23 décembre dernier.   Selon le journal, les membres du groupe étaient « étroitement surveillés par les services de sécurité qui planifiaient de les cerner pour les maîtriser une fois regroupés ».   Se référant à « des sources bien informées », ce quotidien privé, proche du pouvoir, confirme que le groupe dont les membres sont qualifiés par les autorités de « dangereux criminels » est lié à la mouvance salafiste qui s’active et opère sous différentes appellations dont le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (GSPC) algérien et le Groupe islamique combattant (GIC) marocain.   La même version est relayée par l’hebdomadaire indépendant « Akhbar Al Joumhouria » qui fait état de la présence dans le groupe d’un Mauritanien. Celui-ci dont l’identité n’est pas révélée semble avoir trouvé la mort alors qu’il accompagnait le numéro deux du groupe Rabiâ Bacha, originaire de la ville de Soliman, située à moins de 40km de Tunis, théâtre d’intenses affrontements le 3 janvier.   « De tels groupes que d’aucuns considèrent comme étant le bras de l’organisation Al-Qaïda (d’Oussama ben Laden) s’activent dans la région du Maghreb arabe et s’emploie à recruter des jeunes et à les entraîner pour perpétrer des opérations terroristes dans leurs pays d’origine pour les déstabiliser et y semer l’insécurité », ajoute « Achourouk ».   « Le plan visait à les capturer vivants pour enquêter avec eux et dévoiler leurs desseins », ajoute-t-il.   Selon « Akhbar Al Joumhouria », ils comptaient s’en prendre à des installations économiques et touristiques.   « Achourouk » attribue par ailleurs l’intensité des échanges de tirs à la possession par ce groupe d’armes automatiques, des lance-roquettes de type RPJ et de mitrailleuses qui seraient des kalachnikov, notant que les membres du groupe portaient des gilets pare-balles.   Le journal avance que l’enquête menée avec les éléments arrêtés est « à un stade très avancé ».   L’Associated Press a appris que des précisions et des informations détaillées seront dévoilées vendredi par les autorités sur cette affaire.   Associated Press

Tunisie: le communiqué revendiquant les accrochages avec les forces de sécurité œuvre de deux « plaisantins », selon les autorités

 Associated Press, le 11 janvier 2007 à 18h35  TUNIS (AP) — Les autorités tunisiennes ont annoncé jeudi l’arrestation de deux individus présentés comme des « plaisantins » et identifiés comme étant les auteurs du communiqué qui a revendiqué les accrochages ayant mis aux prises récemment un groupe armé aux forces de sécurité.    Dans ce communiqué publié sur des sites Internet pro-Al-Qaïda, ses auteurs l’attribuaient à une organisation inconnue dénommée « Jeunesse pour l’unicité et le djihad en Tunisie ». Ils présentaient les affrontements avec les forces de sécurité comme étant une réaction à la campagne menée ces derniers mois en Tunisie contre le voile islamique.    Selon Tunis, « il s’est avéré, après enquête, que ce groupe n’a pas d’existence réelle ». Le prétendu communiqué « n’est en réalité qu’un texte rédigé et diffusé sur Internet et dans certains organes de presse par deux individus résidant en Tunisie », ajoute le gouvernement tunisien.    Après leur identification et leur arrestation, ils ont reconnu qu’ils entendaient faire « une mauvaise plaisanterie, dans le but de manipuler et d’induire en erreur les organes de presse et l’opinion publique », selon la même source.    Les autorités ont fait part de leur « étonnement de l’empressement de certains médias à publier ce communiqué d’une entité inexistante, sans aucune vérification » préalable.    Elles mettent en garde contre les « usages abusifs et délictuels des nouvelles technologies de l’information et des mass médias qui sont de nature à contribuer à la propagation d’idées extrémistes incitant à la violence et au terrorisme ».    Les membres du groupe armé qualifiés par les autorités tunisiennes de « dangereux criminels » et que la presse locale s’accorde à présenter comme des salafistes venus d’Algérie, ont été neutralisés début janvier après de sanglants accrochages avec les forces de sécurité soldés par 12 morts et 15 arrestations, selon un bilan officiel.   Associated Press


URGENT : Interior minister: Islamic extremists had names of foreign envoys, blueprints of embassies

 Associated Press, le 12 janvier 2007 à 18:03 TUNIS, Tunisia (AP) _ Islamic extremists involved in a deadly fire fight with police this month had blueprints of foreign embassies and documents naming foreign envoys, Tunisia’s official news agency quoted the interior minister as saying Friday.   Interior Minister Rafik Haj Kacem described the extremists as « terrorists » in a closed door meeting with members of Tunisia’s governing party, the TAP news agency reported.   It was the first time authorities had made available official information on the Jan. 3 confrontation with police that left 12 people dead and shocked this tranquil North African country.  

La presse tunisienne évoque l’action de « terroristes »

Jean-Pierre Tuquoi   Des « trafiquants de drogue » puis les « dangereux criminels » sont devenus des « terroristes » liés aux islamistes algériens. En quelques jours, les autorités tunisiennes ont radicalement changé leur version des affrontements sanglants qui ont opposé les forces de sécurité à un groupe armé, fin décembre et début janvier dans le sud de Tunis, la capitale, faisant une douzaine de morts.   Ils l’ont fait à travers des articles de presse. C’est ainsi que le quotidien Echourouk, proche du régime, a reconnu, dans son édition du jeudi 11 janvier, que les forces de sécurité avaient bel et bien eu affaire à une bande « apparentée à un groupe salafiste ». « Tous les éléments de la bande armée se sont infiltrés par petits groupes à travers la frontière algérienne », ajoute le quotidien en citant des « sources bien informées ».   De son côté, l’hebdomadaire Réalités affirme dans sa dernière édition que les « terroristes » étaient apparentés au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), une organisation dans l’orbite d’Al-Qaida et encore active en Algérie.   En revanche, le film des événements reste opaque dans l’attente d’informations officielles. Il semble que tout a commencé en fin de journée le 23 décembre. A la suite d’un banal contrôle de gendarmerie sur la route qui relie Tunis à Hammamet, une courte poursuite s’est engagée entre les occupants d’un véhicule de location et les forces de sécurité. Elle s’est achevée par une fusillade dans une maison en construction où s’étaient réfugiés les fuyards.   Grièvement blessé au cours de l’affrontement, le chef du groupe terroriste aurait succombé à ses blessures quelques jours plus tard. Il s’agirait, selon le quotidien français Libération, de Lassad Sassi, un ancien gendarme tunisien d’une trentaine d’années passé par l’Afghanistan et l’Algérie. La maison théâtre des combats se révèle être le repaire du commando. A l’intérieur les forces de sécurité vont découvrir un stock d’armes (fusils mitrailleurs, lance-roquettes…) et des stocks de nourriture.   COMMANDO TRAQUÉ   Commence alors la traque des autres membres du commando qui ont réussi à s’enfuir. Elle va mobiliser des milliers d’hommes et des hélicoptères dans la région jusqu’à ce que, le 3 janvier, les forces de sécurité qui ont repéré l’habitation où se cache le groupe passent à l’action à Soliman, une ville à 45 kilomètres au sud de la capitale. Elle sera décisive. Le bilan officiel fait état de la mort de 12 personnes et de l’arrestation de 15 autres. Un seul membre du commando serait de nationalité étrangère (Mauritanie).   Selon les confidences de responsables tunisiens au Figaro, les terroristes, mettant à profit la proximité des fêtes de fin d’année, s’apprêtaient à commettre des attentats contre des ambassades occidentales à Tunis, un centre commercial et des hôtels touristiques sur la côte. Si ces informations sont exactes, l’effet aurait été dévastateur. Le tourisme est un secteur vital pour l’économie tunisienne. Après l’agriculture, c’est la branche la plus importante de l’économie. Plus de 6 millions d’étrangers ont visité le pays en 2006. Le Maroc et l’Algérie réunis font moins bien.   (Source : « Le Monde » (France) du 13 octobre 2007)

 


 

Le Ministre de l’Intérieur se trompe de tribune..

« Nous voulons la vérité »*

Abdel Wahab Hani Au lieu de s’adresser aux journalistes et à l’opinion nationale et internationale, le Minister Rafiq Haj Kacem a suivi les consignes de la ‘source autorisée’ qui agit et s’exprime sous couvert de l’anonymat. Au lieu de s’exprimer devant la Nation, le Ministre de l’Intérieur a choisi de s’exprimer devant les cadres du parti au pouvoir! Comme si les tunisiens non-RCDistes n’ont pas droit à être informé sur ce les graves évènements qui vienennt se de dérouler dans leur pays! Comme si les seuls citoyens de la Tunisie sont les quelques centaines de cadres du parti du chef de l’Etat en exercice. Comme si les 11 millions d’âme qui peuplent le pays n’ont pas d’existence aux yeux du Ministre de l’Intérieur, de la République fallait-il le rappeler! Même en restant dans la stratégie de la non-communication, la « source autorisée anonyme » aurait pu avoir un peu plus d’élégance, par une réunion des Préfets et Sous-Préfets, ou des Maires par exemple, le Ministre de l’Intérieur étant celui de l’Administration régionale et locale. On aurat pu avoir que « L’intérieur » communique avec le pays.. Non seulement, le Ministre de l’Intérieur commet une grave erreur, impardonnable de la part de celui qui occupe le fauteuil de feu Taïeb M’Hiri, du très respectable Mohamed Jégham et autres valeureux compatriotes qui ont assumé cetet tâche difficile de protéger les personnes et les bien, mais il  porte atteinte à l’honneur des tunisiennes et des tunisiens et met en cause leur intelligence et leur sens civique, en les traitant par al-hogra, el-mohqraniyya, l’humiliation.. le Ministre de l’Intérieur semble nous dire que ce qui s’est passé est une affaire ‘interne’ qui ne conscerne que les cadres du parti du chef de l’Etat en exercice et ques les tunisiens ne sont pas citoyens dans leurs pays, même pas des sujets. Le Ministre ‘intérieur’ du gouvernement de du général Ben Ali traite les tunisiennes et les tunisiens comme de vulgaires objets dans leur propre pays, en les appelant, à la fin de son discours, come des moutons à parquer, à travers les cadres du parti au pouvoir, à « préserver les acquis et les réalisations accomplis ». Comment un peuple qui a été maintenu dans l’ignrance totale, lors d’une très grave épreuve, peut-il se sentir concerné par les appels à la mobilisation, lancés par ses gouvernants, et surtout par son irrespectueux Ministre de « l’Intérieur ». Cet ancien Ministre-Conseiller à la présidence, n’a peut être pas le profil ni la dignité d’un Ministre qui se respecte, mais il avait bien occupé la tribune lors des conférences de presse de son ex-patron et mentor, le fuyard devant la justice universelle, le tortionnaire en chef Abdallah Kallal, en 1992, alors qu’il était ‘simple’ Secrétaire d’Etat… Les responsables qui montent en grade et en responabilité acquierent, en général, plus d’expérience et n’en perdent pas! Comment ce fait-il que Haj Kacem perde sa langue 15 années après sa première conférence de presse? Comment se fait-il que le Ministre de l’Intérieur ne réponde pas aux questions des journalistes? Comment ses derniers pourront-ils faire le tavail, alors que le même Ministère, dirigait semble-til (à en croire la liste des membres du gouvernement parue au jorunal officiel de la République et transmise à toutes les chancelleries d ela planète!) par le même Ministre Haj Kacem, demande aux mêmes journalistes de « faire preuve de vigilance et de professionalisme » dans le traitement dans l’Information, alors même qu’ils sont interdits d’accéder aux sources de l’Infomation! Comment se fait-il que le govurenement réunisse un nombre restreint de diplmoates étrangers, triés sur le volets, pour les entretenir des derniers événements, alors qu’il refuse que l’un de ses membres s’adresse aux journalistes des pays des mêmes diplomates? Comment se fait-il que des simples proches d’untel ou untel proche d’une qualconque ‘hautes sphéres’ de l’Etat s’exprime dans les grandes chaines d’Information panarabe, en donnant moults détails et précisions, alors que l’agence de presse officielle des mêmes ‘hautes sphéres’ du même Etat n’est pas au courant? Comment appeler cette situation, sinon la gabégie, el-gaabéji! Alors que la Tunisie se caractérise par rapport à ses voisins pour la persistence pendant des siècles de la notion d’ETAT, qui agit comme un ETAT et pas comme une bande de voyoux ou de trafiquants de je ne sais quoi ou des voleurs qui agissent dans l’obscurité, sous couvert d’anonymat.. La Tunisie moderne, issue de l’Indépendance et portée par les idéaux du mouvement national sous la conduite de feu Habib Bourguiba, a certes des défauts, mais pas celui d’avoir construit un Etat qui se respecte, des Minsitres et des responsables qui assument leurs responsabilités, dans l’action, dans les réussites comme dans les échecs. Pour mériter son titre de Ministre de « L’Intérieur », ce dernier doit apprendre à parler à l’extérieur de son bureau, à l’extérieur des salons de son président et à l’extérieur des murs du parti de son président. Il doit parler à son pays qui attend des lui des explications, sinon il doit aller démissionner si la source ‘autorisée’ ne lui permet de s’exprimer. On a vu des handicapés Ministres, aveugles ou handicapés physiques, mais jamais un Ministre sourd-muet.. L’acte minable du Ministre de « L’Intérieur » s »inscrit dans la droite ligne de la stratégie adoptée depuis le début des événements, depuis des plus d’une décennie fallait-il dire: « Ne pas communiquer, manipuler l’opinion, ne laisser apapraître aucun signe qui perturbe le bonheur et la quiétude apparents ». Et cette stratégie ne tombe pas du ciel, elle est le fruit de certains personnages occultes et dangereux. Tant que la source ‘autorisée’, qui agit et s’exprime sous couvert de l’anonymat, n’est pas démasquée et remise à sa simple place, qu’elle que soit-elle, tant que la Tunisie ne retrouvera pas la sérénité. Et même si cette affaire est une simple affaire ‘interne’ qui ne concerne que le petit cercle qui se bat dans la course à la succession, nous nous écrions: « Nous voulons la vérité »! Massy, le 12 janvier 2007 Abdel Wahab Hani awhani@yahoo.fr * « Nous voulons la véritée » est le titre de la Une de Akhbar Al-Jomhouriyya (Les Nouvelles de la République) dirigé par le vétéran Moncef Ben M’Rad. Ce titre résume à lui seul l’état de l’opinion et la revendication fondamentale de la Nation. PS: Voici la « déclaration » interne du Ministre de l’Intérieur du parti: Vendredi, 12 janvier 2007 InfoTunisie.com (officiel)

Le ministre de l’Intérieur et du Développement local fait la lumière sur les événements relatifs au groupe terroriste

Dans le cadre de la conférence des cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), réunie vendredi matin à la maison du Rassemblement à Tunis, M. Rafik Belhaj Kacem, membre du bureau politique du RCD et ministre de l’Intérieur et du Développement local, a fait un exposé sur les récents événements qu’a connus le pays.
Dans son intervention, M. Rafik Belhaj Kacem a exprimé ses sentiments de reconnaissance et de considération au Président Zine El Abidine Ben Ali pour la sollicitude constante dont il entoure les Forces de sécurité intérieure, et son souci de leur réunir les meilleures conditions dans l’accomplissement de leur mission, pour lutter contre la criminalité et faire face à tout ce qui est de nature à menacer les acquis et les réalisations de la Tunisie. Le ministre de l’Intérieur et du Développement local a passé en revue les péripéties des derniers événements qui se sont déroulés dans le pays. Il a précisé, dans ce contexte, qu’un groupe armé, composé de six éléments, dont un de nationalité mauritanienne, s’est introduit en Tunisie en passant par la frontière Algérienne. L’identité et l’appartenance salafiste et terroriste de ces personnes, a-t-il indiqué, étaient connues des services de sécurité. Les Forces de l’ordre ont décidé, après l’entrée de ce groupe sur le territoire tunisien, d’organiser une filature pour identifier les membres restants, en Tunisie, leurs desseins et leurs liens éventuels avec d’autres personnes. Le ministre a expliqué que cette filature a permis aux services de sécurité de découvrir que les membres du groupe ont été rejoints par 21 autres éléments lesquels étaient aussi connus et surveillés par les services de sécurité. Les 27 membres du groupe se sont dispersés sur plusieurs endroits dans une zone située près de Grombalia. Dès que les services de sécurité furent assurés, sur la base des données et des informations dont ils disposaient, que le groupe était au complet et qu’il s’apprêtait à commettre des actes criminels, un siège a été établi autour de ces éléments, avec la collaboration des Unités de l’Armée nationale. Le 23 décembre 2006, les Forces de sécurité ont décidé d’attaquer les positions du groupe. Les opérations ont pris fin définitivement le 3 janvier 2007. Le ministre a précisé que 2 membres des unités de la sécurité ont trouvé la mort et trois autres autres ont été blessés en s’opposant à ce groupe terroriste. Le ministre a ajouté que 12 éléments du groupe criminel ont été tués et les 15 restants ont été capturés. Le ministre de l’Intérieur et du Développement local a expliqué que des plans de situation de certaines ambassades étrangères et des noms de diplomates étrangers résidant en Tunisie ont été découverts parmi les documents saisis, ainsi que des explosifs de fabrication artisanale. Il a indiqué que les services de sécurité poursuivent les recherches et les investigations nécessaires, en coordination avec les services compétents dans les pays frères et amis.
En conclusion, le ministre de l’Intérieur et du Développement local a réaffirmé le souci des Forces de sécurité de redoubler de vigilance et d’intervenir avec efficacité, pour protéger le pays contre toute forme de criminalité, d’extrémisme et de terrorisme, soulignant qu’aucun pays dans le monde n’est à l’abri de ces menaces. Il a souligné que la vigilance doit être la devise de tous et le dénominateur commun de tous les Tunisiens et Tunisiennes dont et en premier lieu, les militants et les militantes du RCD qui doivent faire preuve d’une vigilance accrue et se tenir prêts, en permanence, à faire face à toutes les forces du mal, de l’extrémisme et du terrorisme, et à préserver les acquis et les réalisations accomplis par la Tunisie.


Les mots et les choses

L’extrémisme ou comment y répondre ?

Par : Ridha KEFI   Les membres du groupe salafiste jihadiste, qui s’apprêtaient à perpétrer des attaques contre des cibles civiles à Tunis et Hammamet, ont donc été mis hors d’état de nuire. Nous devons, bien sûr, nous en féliciter, conscients d’être passés tout près d’une catastrophe.   Nous devons aussi féliciter les forces de sécurité qui ont pu démasquer ce groupe avant qu’il ne passe à l’acte, le désarmer et arrêter ceux de ses membres qui ont survécu. Les aveux de ces apprentis terroristes nous apprendront sans doute beaucoup sur la genèse de leur groupe, son idéologie et ses connections, intérieures et extérieures. Mais une fois ces derniers jugés, condamnés et écroués, pourrions-nous sérieusement considérer que l’affaire est close pour vaquer à nos petites affaires et renouer avec notre habituelle amnésie ?   Non, bien sûr. Car, de par leur nature violente et leur ampleur inhabituelle, les événements survenus récemment au sud de la capitale devraient susciter en nous autant d’inquiétudes que d’interrogations.   Nous sommes certes encore sous le choc. Car nous avons de la peine à croire que des jeunes tunisiens, qui sont – ou auraient pu être – nos enfants ou nos petits frères, aient pu en arriver à porter des armes et, surtout, à penser (oser ?) les retourner contre nous.   Quelles que soient les raisons que ces jeunes égarés pourraient invoquer pour justifier la haine qu’ils nous vouent et quels que soient les torts qu’ils pourraient sérieusement nous reprocher – nous ne sommes pas parfaits -, leurs projets d’attentats, dont l’enquête en cours nous dira la teneur réelle, ne sauraient être justifiés et encore moins pardonnés. Ils devraient donc en répondre devant la justice et en assumer aussi les conséquences.   Mais, une fois et ces apprentis terroristes punis, la «parenthèse» pourrait-elle être fermée ? Pourrions-nous faire comme s’il ne s’était rien passé ? Serions-nous quitte vis-à-vis de ces jeunes, qui sont (ou auraient pu être, je le répète sciemment) nos enfants ou nos petits frères ? N’assumons-nous pas – nous autres Tunisiens et Tunisiennes, quelles que soient nos positions et nos divergences – quelque responsabilité dans cette lente dérive qui a détournés ces jeunes gens des préoccupations habituellement associées à leur âge (réussite universitaire, ascension sociale, amour et plaisirs) pour en faire des apprentis terroristes, plein de haine et de rancœur, non pas à l’encontre d’une quelconque force d’occupation étrangère – notre pays, Dieu merci, est libre et indépendant -, ce qui aurait pu sinon se justifier du moins se concevoir, mais vis-à-vis de leurs propres compatriotes, qui sont (ou auraient pu être, je le répète encore), leurs propres parents, frères, sœurs ou voisins ?   Nous ne pouvons plus continuer à nous voiler la face. Soyons donc francs: quelque chose ne va pas (ou plus) dans notre société. Le cancer de l’extrémisme (religieux ou autre), dont nous avons désormais la preuve qu’il existe chez nous aussi, doit être exploré, analysé et soigné avant qu’il ne se métastase et devienne difficile à extirper.   Ce mal dont ont souffert (et souffrent encore) de nombreuses nations, même parmi les plus développées, est encore, chez nous, par chance, à ses débuts. Il est donc réversible. Encore faut-il qu’il soit traité avec des moyens appropriés.   Comme l’acharnement médical, l’acharnement sécuritaire peut donner des résultats immédiats. Car il permet, dans un premier temps, de désarmer les «agents pathogènes» (qu’on me pardonne cette comparaison quelque peu déplacée !), de les neutraliser et les mettre hors d’état de nuire. Mais, à la longue, rien ne remplace un traitement de fond, qui élimine les conditions d’apparition du mal et de son essaimage dans le corps.   Dans le cas qui nous préoccupe ici, le travail de la police et de la justice doit se poursuivre à son terme. Mais il doit être aussi complété par celui, moins spectaculaire mais tout aussi précieux, des autres acteurs de la vie publique, à savoir les journalistes, qui ont le devoir – et je ne parle pas ici de droit – de sonner l’alarme lorsque les choses commencent à mal tourner, les chercheurs, les éducateurs, les hommes politiques, les intellectuels, les artistes, etc. Car sans les apports conjugués de tous ces protagonistes – pour peu que l’on accepte de les associer -, il n’y a point de solution qui soit vraiment efficace et durable, surtout contre des phénomènes aussi diffus, complexes et protéiformes que l’intégrisme, l’extrémisme ou le terrorisme.   A quelque chose, dit-on, malheur est bon, encore faut-il en tirer de bonnes leçons.   (Source : « Le Temps » du 12 janvier 2007)  
 

La Tunisie face au danger terroriste

Par Zyed Krichen   Le passage au Nouvel An a été tourmenté en Tunisie. Des fusillades ont secoué la banlieue sud de la Capitale du 23 décembre au 3 janvier. La paisible Tunisie vient d’échapper au pire. Commençons par le fondamental : les services de sécurité tunisiens viennent de mettre hors d’état de nuire un groupe d’une trentaine de terroristes jihadistes lourdement armé. Le reste n’est que détails. Nous avons connu deux précédents: Gafsa en 1980 et Djerba en 2002. mais les derniers évènements sont d’une toute autre portée. A Gafsa c’était une quarantaine dexaltés du nationalisme arabe et du yousséfisme en rupture de ban qui avaient tenté de prendre par des armes de guerre la caserne de la ville. Leur cause était entendue d’avance malgré les complicités dont ils ont pu jouir à l’étranger. A Djerba c’était une opération ponctuelle et off shore d’Al Qaïda malgré le lourd bilan en vies humaines (21 morts). Les évènements des derniers jours montrent que nous avons pour la première fois de notre histoire, un (des) groupe(s) terroriste(s) armé(s), parmi nos jeunes concitoyens prêts à nuire au pays.   Revenons un peu en arrière. On sait qu’il y a eu des dizaines de jeunes Tunisiens qui se sont rendus en Afghanistan durant la dernière décennie du siècle passé, où ils étaient embrigadés par Al Qaïda. Certains d’entre eux ont même pris du galon. N’oublions pas que les deux kamikazes qui ont assassiné le Commandant Massoud le 9 septembre 2001 étaient des Tunisiens. Personne n’aurait cru que l’onde de choc du 11 septembre 2001 allait épargner notre pays à jamais. Depuis plus de cinq ans, Al Qaïda a essaimé là où elle le pouvait. Il est vrai que ses terres de prédilection sont restées l’Afghanistan, avec ses alliés les Taliban, et l’Irak. Mais elle a cherché, partout dans le monde arabo-musulman le concours de groupes salafistes jihadistes… Les coups rudes qu’elle a subis en Afghanistan et surtout en Arabie Saoudite ont fait qu’elle a cherché depuis trois ou quatre ans à intensifier sa présence au Maghreb et en Afrique sub-saharienne.   L’Algérie était, elle aussi, une terre de “Jihad” dans les années 1990. Plus de 100.000 personnes, ne l’oublions jamais, ont trouvé la mort, parfois dans des conditions que le pire des psychopates n’aurait pu imaginer. La vigilance des forces de l’ordre et de la société tunisienne ont fait que cette barbarie n’a pu franchir nos frontières. Mais avec l’“aura” usurpée des kamikazes du 11 Septembre, la politique aveugle et inique des Etats-Unis en Irak et l’arrogance sans limites d’Israël… tout cela a fait basculer dans l’idéologie jihadiste des centaines de jeunes Tunisiens. D’ailleurs beaucoup moins chez nous que dans les autres pays arabes. Tous ceux qui de par leur profession ont été confronté à la jeunesse de notre pays ont remarqué ces deux dernières années l’attrait inquiétant des sirènes du “Jihad” sur une certaine jeunesse qu’elle soit scolarisée ou non. Notons aussi que les terroristes les plus radicaux d’Algérie ( le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat GSPC) ont prêté depuis plusieurs mois allégeance à l’organisation d’Oussama Ben Laden. Le deal étant d’intensifier les actions terroristes dans les autres pays du Maghreb.   Le GSPC n’est pas un fanatique des opérations kamikazes. Il préfère de loin les opérations commandos. Le groupe de la banlieue sud tunisoise était de cet acabit. De là à dire qu’il s’est constitué avec des “superviseurs” du GSPC est un pas que nous ne franchirons pas. L’enquête de police le prouvera ou le démentira. La grande question est : y a t-il encore d’autres groupes?   La réponse est malheureusement oui. Les jeunes jihadistes tunisiens existent, même s’il ne faut pas surestimer leur nombre; les experts terroristes et les armes ne manquent pas juste à côté de nous. Les ingrédients de la mayonnaise maléfique existent. Elle peut prendre à tout moment… Le tout est de savoir quand, comment et dans quelles conditions. Nous comprenons que les autorités publiques veulent, avant tout, rassurer les Tunisiens. Mais la vigilance de tous est nécessaire pour prévenir toute velléité terroriste dans le futur. La vigilance ne peut s’accommoder de cette communication d’un autre âge. Des malfaiteurs, des trafiquants de drogue ou pas d’information du tout… Cette communication est indigne d’un pays comme la Tunisie. Le terrorisme n’est pas le mal d’une société. Il est le mal tout court. Il ne dit rien sur la nature du pouvoir politique ou de ses choix de société. Ne le combattons pas d’une manière honteuse en le cachant, comme l’a fait le premier communiqué de la TAP, ou en lui trouvant des excuses comme l’ont fait certains professionnels du maximalisme politique creux. Le terrorisme n’est pas, comme le prétendent certains, une mauvaise réponse à de bonnes questions. Il n’est qu’une dépravation de l’âme humaine. Il n’est dangereux que dans les organismes faibles.   Déplorer le carcan qui pèse sur l’information dans notre pays n’est pas céder aux chantres de la mort, mais notre manière à nous de rendre toute sa vigueur à la société civile afin que sa vigilance soit sans faille. Le terrorisme n’est pas une question politique. La réponse doit être nécessairement sécuritaire, mais de cette sécurité qui dépasse les moyens des forces de l’ordre pour toucher à la totalité de la population. Il n’y aura pas de sécurité durable sans une implication forte de la société civile. Et cette implication ne peut voir le jour sans une information totalement libre et une société civile totalement autonome. Une pierre dans notre jardin. Tous les médias qui ont fait de l’éloge du jihadisme terroriste une politique éditoriale en Tunisie sont co-responsables moralement du crime. Ils font partie du cercle vicieux de la mort. Que ceux qui faisaient du “Jihad” par procuration se réveillent: les balles visaient bien nos enfants.   (Source : « Réalités » (hebdomadaire – Tunis), N° 1098 du 11 janvier 2007)  


Tunisie: un millier de textos pour la fermeture de Guantanamo

 Associated Press, le 11 janvier 2007 à 20h26 TUNIS, 11 jan 2007 (AFP) – La section tunisienne d’Amnesty International s’est associée jeudi aux manifestations mondiales réclamant la fermeture du camp américain de Guantanamo en envoyant notamment aux Tunisiens un millier de textos (sms).   « A défaut de pouvoir manifester dans la rue, nous avons choisi le téléphone portable pour toucher la masse et impliquer le plus grand nombre de personnes », a indiqué à l’AFP Noura Borsali, responsable de la campagne à Amnesty Tunis.   « Nous tenons à participer avec les moyens du bord », a-t-elle ajouté, évoquant aussi l’envoi au président américain George W. Bush d’un millier de cartes représentant des prisonniers à l’habit orange, enchaînés et encagoulés, pour demander la libération des détenus de Guantanamo.   D’autres manifestations sont prévues vendredi dans les locaux d’Anmesty à Tunis, dont une rencontre intitulée « Quatre heures pour la fermeture de Guantanamo » avec notamment projection de documentaires et conférence sur le statut des prisonniers.   Les manifestations de rue sont rares en Tunisie, où elles sont soumises à des autorisations préalables des autorités.   AFP  


L’UIT n’a pas à s’occuper de liberté d’expression, selon son patron

 AFP, le 12 janvier 2007 à  15h17 GENEVE, 12 jan 2007 (AFP) – L’Union internationale des télécommunications (UIT), le plus ancien organe des Nations unies, n’a pas à s’occuper de liberté d’expression, a estimé vendredi son nouveau patron, le Malien Hamadoun Touré, lors de sa première conférence de presse depuis son élection. Interrogé à Genève sur le contrôle de l’internet et la répression des cyber-dissidents dans certains pays comme la Chine, M. Touré a déclaré que « la liberté d’expression est une question de contenu qui sort du mandat de l’UIT et à laquelle je ne veux pas répondre ». Le secrétaire général, qui a été élu en novembre dernier, a estimé que le rôle de l’UIT était de s’assurer en priorité du bon fonctionnement des infrastructures de communications entre les différents pays qui doivent respecter les mêmes normes techniques. L’UIT avait été chargée d’organiser le Sommet de l’information réuni en novembre 2005 à Tunis avec l’objectif de réduire la fracture numérique entre Nord et Sud. Les 176 pays représentés avaient alors adopté un « engagement de Tunis » pour souligner la nécessité de respecter la liberté d’expression dans les nouvelles technologies comme l’internet. Le secrétaire général de l’ONU d’alors, Kofi Annan, avait espéré que les pays participants « redoubleraient d’efforts » pour garantir la liberté d’expression et d’information. A propos de la surveillance de l’internet, exercée actuellement par un organisme privé américain, l’ICANN, M. Touré s’est prononcé contre la mise en place d’un nouvel organe international pour assurer ce rôle. « Il faut éviter de mettre en place une superstructure qui serait très controversée et difficile à mettre en oeuvre », a-t-il dit, tout en estimant que l’UIT ne pouvait à elle seule contrôler l’internet. « Il faudrait plutôt aller vers une meilleure coopération » entre les différents organismes comme l’ICANN et l’UIT, a-t-il plaidé.   AFP  


 

Grève de la faim du 20/1au26/12007.

 

Houcine Mhamdi Tunisie

 

1.Vu que ce livre s’est évaporé grâce a une intelligence inédite de la part des démocrates  tunisiens, de religion, de morale, de la dite société civile, et partis politiques qui s’apprêtent a s’enquérir du pouvoir ?

Sachant  bien que j’ai reçu ce qui suit…

 

À:

« Houcine Mhamdi » <houcine_mhamdi@yahoo.fr>

Objet:

Le livre est en vente

Date:

Tue, 21 Feb 2006 18:40:14 +0100

Cher Houcine,

 Votre livre vient d’etre mis en vente il y a une heure dans deux librairies parisiennes :

1- Librairie du Monde Arabe, 

220 rue Saint Jacques, Paris 5°

 2- Librairie Averroès, 7, boulevard Saint Germain, Paris 5°

 Prix de vente : 14 euros, 215 pages

 

 

Nom du  livre..Assoiffe arabe morale et financière d’une équipe…model de Tunisie.. Fevrier2006

 

L’auteur…

 

Juriste de formation, privés depuis août 2003 du boulot libre et de contact

 

A assumé les responsabilités suivantes a l’intérieur du parti au pouvoir et au ministère de l’intérieur de 1987 a août 2003…

.secrétaire général adjoint du comite de coordination de ben arous

.chef d’unité au secrétariat permanent chargé de la mobilisation et des structures a la direction centrale du parti au pouvoir.

.secrétaire général du comité de coordination de ben arous.

.chef de département a la direction centrale du parti au pouvoir charge des relations avec les associations et les organisations.. Période a laquelle le parti au pouvoir n’a connu aucun problème avec la rabat émanant du parti (1) et une présence au sein des avocats démocratiquement (2)et ainsi dans toutes les organisations et les associations….-Délégué..

 

A quitté en août 2003 la fonction publique  pour annoncer sa  couleur ouvertement et se préparer pour les élections d’octobre 2004 et celles de2009.

 

Contenu du livre

 

.Il est réalisé uniquement a base de documentation publiée par ceux qui gouvernent depuis 18ans.

.Natures,genres et finalités de toutes les élections en tunisie.

.Mensonges avec des yeux ouverts a travers toutes les politiques, chiffres, indicateurs et réalisations avancées depuis des décennies..

-Le livre est destiné aux tunisiens, tunisiennes (spécialement eux et celles  qui sont nées depuis1980) et aux hommes des pays occidentaux afin qu’ils puissent mieux comprendre les régimes arabes en place et déduire par la suite les causes fondamentales de l’industrie du terrorisme.,ainsi que l’émergence de toutes catégories de banditisme, associations de  malfaiteurs et les dites groupes terroristes..Ceci coïncide depuis le 23/12/2006

avec les cris du régime a propos des criminels dangereux…Or on connaîtra qui sont ils réellement les criminels

dangereux ?

 

2-Vu que j’ai déjà publié un livre a travers les colonnes de Tunis news du 24/11/au24/12/2005 …

 Remarque de la rédaction de TUNISNEWS: Pour accéder à l’intégralité du livre de M. Houcine Mhamdi, cliquez sur.. https://www.tunisnews.net/dossiermhamdi.htm

 3-Vu que les Associations des droits de l’homme ont fermé les yeux et les cœurs sur tous les crimes odieux cités dans mon livre,au contraire,elles viennent chercher, des noms ciblés, comme s’il ya  des êtres humains bien spécialisés qui attirent l’attention de ses associations et autres…Ministères des affaires étrangères occidentales, ligues des droits de l’homme, organisations internationales spécialisées en la matière, alhurra,  alarabiya,alhiwar  ,aljazeera,,ann,almustaquillah,mbc, et autres moyens d’information…

 

Ce livre a été présenté par des tunisiens dont celles-ci… Dans ce contexte , un ex-haut responsable R.C.D.iste ,  Mr. Houcine Mhamdi , est sorti de l’anonymat pour  lever le ton afin de mettre à nu les fictions et les mensonges des pratiques indécentes de la classe dirigeante qui a toujours usé des spots publicitaires lucratifs des mercenaires des stylos et des offices propagandistes pour prolonger la durée du désastre accablant tout un pays et tout un peuple sous les théories criminelles officielles de lutte contre la prolifération du terrorisme international.

Houcine Mhamdi a dévoilé , de son domicile à Tunis , avec beaucoup de courage et de défi incontestables , le tabou des mécanismes suffocants demeurés  incompris dans les pratiques d’un état mafieux  . 

   Cette information coïncide , en délai , avec l’installation d’un marchand de légumes à proximité limitrophe de son domicile et l’ouverture d’un Taxiphone en face de sa porte d’entrée . Drôle de curiosité d’indicateurs et de milices ! ! ! ?

 

(Depuis mi decembre2006 on installé un autre point de contrôle a proximité de mon domicile..)

 

4-Vu qu’après la publication de ce livre, j’ai connu toutes sortes d’harcèlements policiers, de milices et autres..

 

.La publication du livre s’est faite le 24/12/2005 et la convocation saute le 26/12/2005…

 

URGENT – URGENT

M. Houcine M’hamdi convoqué aujourd’hui au Centre de police Mantaqat Ben Arous

Je viens d’être informé que M. Houcine Mhamdi vient de recevoir une convocation au Centre de police Mantaqat Ben Arous pour aujourd’hui lundi à 15h.

M. Mhamdi est déterminé à faire prévaloir le droit du citoyen à une vie publique « Mains propres », fondée sur l’état de droit et la transparence.

Mobilisons nous pour protéger cet extraordinaire RCD Rebelle qui ose dire la vérité et dénoncer le fascisme qui est en train de disloquer notre nation.

Appel S.O.S à Toutes  les consciences vives et les âmes libres du monde entier… info Alerte A la suite de la publication récente sur les colonnes de Tunis News de son livre intitulé «  Boucheries Arabes … Modèle Tunisien  » ,

l’Ex Haut Responsable RCDiste Mr. Houcine Mhamdi est interpellé au secteur de police de Ben Arous ce jour le 26 Décembre 2005 à 15 h.

La motivation de l’Ex Secrétaire Général du Comité de Coordination du RCD à Ben Arous , Mr. Houcine Mhamdi , à la publication récente de son livre intitulé  » Boucheries Arabes … Modèle Tunisien  » sur les colonnes de Tunis News a constitué un véritable défi à l’autorité policière de la dictature du Général Ben Ali .

Ce personnage a violé la ligne rouge du tabou politique et policier autorisé par la cosmétique propagandiste des officines lucratives de la désinformation pour mettre à découvert le non-dit des pratiques mafieuses criminelles du banditisme d’état en Tunisie.

A cet effet , une  » invitation  » policière assez particulière lui est réservée , ce jour , à 15 h. au secteur de la police de Ben Arous .

Les commanditaires de ce complot politico policier visent à l’intimider et le déprimer afin de le décourager de son initiative.

N’ayant aucune connaissance des potentialités intrinsèques du déterminisme de Mr Houcine Mhamdi , les mercenaires de l’appareil policier se braquent actuellement sur ce citoyen qui vient de sortir de l’anonymat pour l’obliger à renoncer à faire sortir à l’étranger le contenu de son livre diagnostic en public après l’interception de ses communications téléphoniques entretenues à orienter l’impression et l’édition des scandales et des manipulations de la cosmétique démocratique qui ont tant étouffé les libertés et le pluralisme politique en Tunisie .

Si Mr. Houcine Mhamdi a osé faire entendre sa voix du bas fond de la Tunisie et mettre noir sur blanc les sales manoeuvres de la voyoucratie policière et de la mafiocratie des occupants du Palais de Carthage , il n’a , cependant , pas parlé du néant et de l’abstrait . Il lui reste encore beaucoup à dire , à écrire si ce n’est déjà pas fait et à publier .

Des faits concrets et des preuves irréfutables l’ont poussé à agir par son sens patriotique intègre en toute confiance en sa personne . Il est prêt aux sacrifices pour le véritable changement démocratique en Tunisie . Cependant , des

pôles d’influences au sein du pouvoir policier risquent de voir leurs têtes sauter .

Dans ce contexte Mr. Houcine Mhamdi a reçu , au matin de ce jour le 26 Décembre 2005 , deux agents de la police politique pour le convoquer verbalement à une branche du foyer de la gangrène nationale à Ben Arous .

Son refus catégorique à se soumettre à l’arbitraire les a incité à revenir munis d’une convocation administrative officielle où le motif n’a pas été mentionné avec préméditation des commanditaires.

Par ailleurs , ce geste d’interpellation policière de l’ex-haut responsable RCDiste et ex-haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur n’est , au fait , qu’un signe de perte des pédales des commanditaires de la criminalité politique et des dérives financières impunies dont souffrent la Tunisie depuis l’installation brusque et brutale du Général Zine El bidine Ben Ali au sommet de l’état pour diffuser ses théories criminelles du terrorisme d’état sous les slogans des officines propagandistes de désinformation à des fins lucratives qui ont toujours porté leur bénédiction de mercenaires pour camoufler les sauvageries de l’atrocité criminelle du régime policier en Tunisie sous prétexte de lutte contre la prolifération du terrorisme islamiste . ..On parle le23/12/2006 de criminels dangereux ?

Mr. Houcine Mhamdi a osé dévoilé les manoeuvres du banditisme et de la criminalité d’état qui séquestrent sous la terreur policière tout un pays et un peuple par le feu et le fer de la sauvagerie des politologues synthétiques et des coupables responsables schizophrènes soutenus par la nostalgie coloniale d’une France Officielle qui refuse de corriger les aiguilles de sa montre.

Nombreux complices étrangers du Sud de l’Europe sont ciblés par le livre bombe de Mr. Houcine Mhamdi qui n’a pu être contrarié par la mesquinerie des futilités et des mensonges du mercenaire du Palais de Carthage Sadok Chaabène qui écrit mieux à celui qui paie mieux .

Toutes les consciences vives et les âmes libres du monde entier sont appelées à se mobiliser et suivre de près l’évolution des harcèlements policiers orientés contre le courage et le défi de la personne de Mr. Houcine Mhamdi pour dénoncer l’injustice des pratiques mafieuses de la voyoucratie qui étouffent la liberté d’___expression afin de laisser sous les décombres les violations et les dérives de tout ordre ainsi que les scandales impunis de la classe dirigeante en Tunisie .

Mobilisons nous tous pour protéger et défendre cet extraordinaire RCD Rebelle Mr. Houcine Mhamdi qui a osé hausser la voix pour dire publiquement, en noir sur blanc , la vérité et dénoncer les dérives financières et la criminalité politique en Tunisie d’une dictature policière qui traîne tout un peuple vers la décadence .

 

.Aucune Association, ni chaîne de télévision. .ne se sont manifestées ? Jusqu’à ce jour, alors que pour d’autres personnes,qui n’ont rien fait  devant ce que j’ai publié depuis mars2004, j’ai vu courir aljazeera, alhurra, alarabiya, alhiwar… ?Représentants d’ambassades ?  

Au contraire  j’ai bien reçu une réponse  de ceux et celles qui se disent défenseurs des droits de l’homme ? et c’est de la France ? ..Une honte au vrai sens du mot…

d’origine—– Envoyé : mercredi 28 décembre 2005 15:39 À : jacane-dumortier@tele2.fr; roland.calba@wanadoo.fr Objet : J’aimerais avoir des réponses claires sur ces questions graves.

 Bonjour,

Je suis perplexe par rapport aux positions de Mme Véronique Rouault qui semble poser des conditions à ceux qui pourraient avoir droit à la protection des droits de l’homme, en en excluant les ‘politiques’, ou en disant qu’on sait peu sur Houcine Mhamdi. Tant qu’il y a un citoyen persécuté pour ses opinions nous le protégeons quelle que soit son opinion, même s’il est pour le diable. Sinon on ne pourra plus parler de droits de l’homme mais du droit de certaines catégories d’hommes, ce qui n’est pas le cas de l’Observatoire.

En outre nous défendons ceux qui font appel à nous surtout dans les cas d’urgence comme c’est le cas de Mhamdi.

Quant au risque de manipulation cela ne devrait en aucun cas poser problème pour agir en prenant les précautions d’usage (‘selon nos informations’, ou toute autre formule de prudence). Car si l’on suspecte les cas, alors on ne pourra agir en faveur de personne, puisque tout le monde est susceptible de changer de camp ou de faiblir ou de changer d’avis…

J’aimerais avoir des réponses claires sur ces questions graves.

 

.La deuxième convocation le 3janvier2006.

 

Halte ! Harcèlements Policiers. Mr. Houcine Mhamdi est interpellé de nouveau au Secteur de la Police de Ben Arous Encore une fois de plus , les harcèlements policiers de l’ RCDiste rebelle Mr. Houcine Mhamdi continuent . Il est encore convoqué ce Mercredi 04 Janvier 2006 à 9 h. du matin au secteur de police de Ben Arous.

Ce début de nouvelle année 2006 semble être bien garni pour les chargés de missions.

Il parait que la publication de son livre  » Boucheries Arabes … Modèle Tunisien  » ne cesse de perturber le sommeil de la classe dirigeante en Tunisie .

Ils ne sont au courant qu’ils ne sont plus en mesure de cerner l’édition et la publication de son bouquin à l’étranger .

(EN Mars 2006, ils ont déployés des chargés de missions  pour rendre caduc la mise en vent de mon livre, Voir Tunis

News Mars 2006..Mondher sfar..am  hamadi, Mes articles en janvier2006,Février, mars et avril 2006 spécialement..)

Ce jeu policier de convocation et de reconvocation tente de semer le doute et la panique au sein de ses connaissances à l’intérieur et à l’extérieur de la Tunisie. Soyons solidaires avec Mr. Houcine Mhamdi pour défendre la liberté et la démocratie dans notre pays .

Certainement, nos amis du monde entier ne nous laisseront pas seuls à affronter la voyoucratie policière et la mafiocratie du Palais de Carthage. ..Au contraire les flics et les opposants ? se sont diriges vers toutes personnes

S’approchant de ma propre personne en Tunisie et ailleurs , avec l’aide des services secrets étrangers ?oui

Pour neutraliser la publication de mon livre(pour ne pas avoir de l’argent surtout et en second lieu ne pas laisser a la portee des tunisiens, tunisiennes et autres des documents qui criminalisent les protéges de Tunisie..)

 

M. Houcine Mhamdi est convoqué à nouveau au siège de la Police de Ben Arous

 

M. Houcine Mhamdi vient d’être officiellement convoqué à nouveau par la police politique de Ben Arous pour demain mercredi le 4 janvier 2006 à 9 h du matin.

Le Rcdiste ‘rebelle’ a déjà été convoqué le lundi 26 décembre 2005. Il a été interrogé pendant plus de trois heures au sujet de son livre sur la Tunisie, dont de larges extraits ont été publiés sur le site de Tunis news.

Nous appelons tous les acteurs de la vie associative et de la société civile tunisienne, française et internationale à suivre de près les mesures d’intimidation du régime dictatorial tunisien qui non seulement empêche ses propres adhérents à s’exprimer, mais il n’hésite pas à les persécuter pour avoir exercé leur droit élémentaire à l’expression de leur opinion.

Paris, le 3 janvier 2006, 20h30

 

.Encore aucune réaction de quiconque…

 

Le 19janvier ça a changé  de méthodes et des moyens de tortures..

 

Urgent Urgent Ben ali réagit a sa manière concernant les Mains propres de houcine mhamdi La voiture opel astra TU 80- 3827-ou il ya deux mauvais flics a essayé ce soir de me faire du mal en pleine rue et

Devant le siège du gouvernorat de Ben arous.

 Devant le lycée de mon fils et en plein public (il ya un général de l’armée présent, qui se trouve dans sa voiture) ils se cachent les visages, prennent la fuite devant tous les gens présents une fois que je m’approche d’eux pour les filmer.

Tous les numéros sont cachés. Ainsi leurs visages. A cet effet, je lance un cri d’alerte a toutes les associations, les ligues des droits de l’homme, et les hommes libres du monde entier en leur disant nous avons en Tunisie un régime criminel et qui se criminalise. je n’ai pas peur d’eux. ni de leurs flics qui se cachent les visages et qui prennent la fuite devant tout le monde.  La

Dictature se trouve a sa fin.  J’ajoute aujourd’hui le 7/1/2007 que le clan des Karoui, Ben dhia ,Mhenni, Policiers,

Milices du parti au pouvoir, Associations des malfaiteurs, Bandits…en sont les responsables de qoui qui peut arriver à ma propre personne, à tous les membres de mes familles et amis…

 

Ajoutons a ceci, que je ne travaille pas depuis le1/8/2003 ? que je ne peux plus avoir ni de carte d’identité non falsifiée ? ni de passeport, ni contacter la moindre personne ? Que les associations des droits de l’homme n’ont rien vues ?

Que Toutes les Ambassades occidentales accréditées a Tunis, tous les présidents des pays de démocratie, de liberté et des droits de l’home, tous les membres du congres des USA, les Ministres des Affaires étrangères des pays occidentaux…Alhurra, Aljazeera, Alarabiya..Alhayat, Alquds, Asharqalawsat…ont été saisi n fois..Sans la moindre la réaction ? Au contraire..Ne touche pas a nos dictateurs ?  Et on parle de la guerre contre le terrorisme ?

 

.Pour Ceci et  autres, j’entame la grève de la faim du 20/1au26/1/2007, afin que les démocrates, hommes libres et de libertés, puissent  prendre actes de l’industrie du terrorisme, des mensonges de ceux appelés par les occidentaux..

hommes de paix et de modération ? Nous mettons à partir du  27/1/2007 une cassette vidéo datée du 15/1/1993 ? qui

parlera des ..  Karoui, ben dhia surtout de leurs modérations et dévouements pour le modernisme ?

 

J’appelle  tous les libres du monde  a prendre actes de ce geste, a  nous aider, a faire entendre notre voix de liberté

,a suivre de près notre cause et surtout de nous fournir la possibilité de dire a haute voix a travers un moyen de communication , des vérités, en se basant sur la documentation, relatives a toutes les politiques, logiques et mentalités de ceux qui gouvernent ce beau pays.

 

J’Adresse ce  Manifeste a toutes les composantes de la  société   civile transnationale, a tous ceux qui luttent par

leurs vies et argents contre le terrorisme, a toutes personnes libres, a tous les démocrates du monde..Presidents,

Députés, Ministres, membres des partis politiques… et a tous les hommes de presse et d’audio visuel…espérant

les voir se  mobiliser autour de notre cause. Dans vos mobilisations, soutiens, résident la réussite de toutes actions

de liberté.

 

J’adresse aussi, et spécialement, ce Manifeste, aux Ambassadeurs accrédités a Tunis des..USA, GB, RB,

Autriche, Allemagne, Suisse, Suède, Finlande, et autres occidentaux exceptés ceux de La France,de l’talie

Et celui d’espagne.

 

Une cassette vidéo sera distribuée et qui remonte au 15/1/1993…Ce jour,  bien que j’étais secrétaire général du

Comite de coordination de ben Arous…les karoui ( il est le premier ministre),ben dhia(ministre de la défense),les

Flics, le gouverneur, mekki salem (conseiller politique a la présidence), hatem ben ohman. Remadi Youssef,

Chaouch jemaa, mlika hamed….ont tout fomenté pour nuire a l’Etat, a ma propre personne et a bakkari salh…

 

.Le lundi 8/1/2007..ben ali se trouve l’ôte de mekki salem ? Voir mon article publié a tunisnews le lundi 8/1/2007.

 Une mascarade comme d’habitude. Ils crient 2009. On verra ce qui se passera pour les hommes de ben ali ?

Les pauvres n’ont rien tiré de la leçon iraquienne.

 

Merci houcine mhamdi. Tunisiehoucine_mhamdi@yahoo.fr Tel0021671313589et0021698593848.

Résidence Ennakhil, bloc1, app22 Nouvelle Medina1, gouvernorat de Ben Arous.  TUNISIE.

11Janvier2007.


Home – Accueil الرئيسية

أعداد أخرى مُتاحة

12 mai 2004

Accueil TUNISNEWS   5 ème année, N° 1453 du 12.05.2004  archives : www.tunisnews.net الحياة: الاجتماع الاطول لوزراء الخارجية: التدقيق التونسي أتعب

+ لمعرفة المزيد

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.