TUNISNEWS
Nr 508 du 07/10/2001 |
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القدس العربي : السيرة الذاتية الرسمية للشيخ اسامة بن لادن
Réduction de peine en appel pour un opposant tunisien |
APF, le 06.10.2001 à 16:37:00 Réduction de peine en appel pour un opposant tunisien TUNIS (AP) — L’opposant tunisien Haroun Mbarek, condamné en première instance à trois ans de prison ferme pour appartenance à une association illégale -le mouvement intégriste “Ennahdha”-, a vu samedi sa Associated Press |
L’opposant Moncef Marzouki interdit de quitter Tunis pour Paris |
AFP, le 06.10.2001 à 14:08:00 L’opposant Moncef Marzouki interdit de quitter Tunis pour Paris TUNIS, 6 oct (AFP) – L’opposant tunisien Moncef Marzouki, membre fondateur du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) s’est vu interdire samedi de quitter l’aéroport de Tunis-Carthage AFP
المرزوقي يمنع من السفر إلى باريسأفادت الأنباء بأن داعية حقوق الإنسان التونسي البارز الدكتور منصف المرزوقي قد مُنع من ركوب طائرة متجهة إلى باريس.
وكان المرزوقي يشغل منصب رئيس رابطة حقوق الإنسان التونسية سابقا وكثيرا ما تعرض لملاحقة السلطات التونسية في الماضي. وقال محام مكلف بالدفاع عن المرزوقي إن محكمة الاستئناف -التي أوقفت حكما صدر ضده في وقت سابق بالسجن، لم تنجح في رفع قيود السفر المفروضة عليه. وكانت منظمة العفو الدولية قد قالت في وقت سابق من العام الحالي إن التحرش بدعاة حقوق الإنسان في تونس قد شهد تصعيدا غير مسبوق. |
بيان صحفي من هيئة تحرير “قوس الكرامة”
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نظام بن علي يحرم تلميذة من الدراسة لأنها عبرت عن تضامنها مع أطفال فلسطين
وبعد توزيعها لنص عبرت فيه عن تضامنها مع أطفال فلسطين قام المدعو محمد الصالح كريت عضو حزب الدستور ومدير معهد فرحات حشاد ببنزرت بتسليم التلميذة وفاء بن عمر (16 سنة) التي تدرس بالسنة السادسة آداب إلى البوليس الذي قام بإرهابها وتعنيفها واستنطاقها في العديد من المرّات وكأنها ارتكبت جرما أو هددّت اللا أمن ا! 604; 84;ي أرساه بن على ثمّ – وطبعا – عضو حزب الدستور أتم إنجاز مهمته بكلّ همة وحماس أحالها على “مجلس الـتأديب” ليتم فصلها نهائيا من المعهد ونحن اذ لا نستغرب هذا من نظام متصهين ولا نستغرب ما قام به عضو حزب الدستور “مدير” المعهد لان ذلك يعكس طبيعة النظام وطبيعة الآلة الدستورية-البوليسية. ونحن نطالب القوى الديمقراطية والمنظمات الحقوقية للوقوف إلى جانب التلميذة وفاء بن عمر وفرض عودتها إلى معهدها والعمل على محاسبة كلّ من “مدير” وأعوان البوليس الذين أرهبوها.
عن هيئة تحرير قوس الكرامة
لوممبة المحسني
تجدون نص التلميذة وفاء بن عمر في العنوان التالي http://smartgroups.wanadoo.fr/vault/kawselkarama/Texte_de_Wafa_Ben_Amor.doc |
La BM prête 23,8 millions d’euros à la Tunisie pour l’agriculture |
TUNIS, 4 oct (AFP) – La Banque mondiale a octroyé à la Tunisie un prêt de 23,8 millions d’euros destiné à financer un projet de renforcement des services d’appui à l’agriculture, a-t-on indiqué jeudi de source officielle à Tunis. Ce crédit est une contribution au projet gouvernemental tunisien visant à améliorer la productivité des terres cultivées en Tunisie, a-t-on ajouté de même source. |
OMAR KHAYYAM EST UN ASSIDU DE CERTAINS FORUMS TUNISIENS. IL VIENT DE PUBLIER SON “ANALYSE” DE LA PERSONNALITE DE BEN ALI SUR LE FORUM DE TUNEZINE. INTERESTING!
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Brûlant Secret
Quel titre pourrait-on donner au roman de la vie de Zine El Abidine Ben Ali? Je choisirais celui donné par Stefan Zweig à l’une de ses meilleures nouvelles : « Brûlant secret » Depuis qu’il est devenu l’étoile montante du régime au milieu des années quatre-vingt, j’ai commencé à m’intéresser à ce personnage énigmatique, qui agaçait Bourguiba par son mutisme. Un mutisme assourdissant. Au Fil des années, en observant ce dictateur de loin, j’ai acquis une quasi-certitude : cet homme cache un secret. Mais, lequel? Son vrai niveau scolaire? Sa médiocrité intellectuelle? Ses relations secrètes avec les Américains? Sa mystérieuse amitié avec Kamel Letaief? A mesure que Ben Ali montait les échelons du pouvoir, les points d’interrogations ne faisant qu s’ajouter les uns aux autres. J’ai parfois l’impression que le tentaculaire système sécuritaire qu’il a bâti au fil des années n’a pour mission, en résumé, que de veiller à ce que ce secret reste secret! Les exemples ne maquent pas. Pourquoi Ben Ali a-t-il fait assassiner l’étudiant Marwan Ben Zineb en 1989? Pourquoi a-t-il fait incendier les locaux de Kamel Letaief dans la banlieue de Soukra? Quelle est la nature des dossiers secrets que ce dernier détient encore? Pourquoi maintient-il sa première femme Naima Kefi enfermée du palais de Carthage? Que sait-elle de lui? Pourquoi son dossier de Saint-Cyr a-t-il disparu? Qui est Zine El Abidine Ben Ali? Quels sont les clefs qui pourraient nous aider à déchiffrer sa personnalité? Si l’Histoire ne l’avait pas projeté au devant de la scène politique tunisienne, il n’aurait attiré l’attention d’aucun journaliste ni écrivain. Il serait aussi effacé et insignifiant que son collègue de Saint-Cyr Mustapha Hacicha, l’officier qui commande le détachement militaire d’honneur de la Présidence. Trois événements majeurs ont marqué la carrière de Ben Ali : Je vais, tout d’abord, tenter de dresser un portrait psychologique de ce petit dictateur. Les biographes officiels de tous les dictateurs évitent toujours d’évoquer ce volet essentiel qui peut nous aider à comprendre «ces malades qui nous gouvernent. » Toutes les sources, y compris ses biographies officielles en arabe et en français, admettent que Ben Ali est né au sein d’une famille très pauvre de Hammam Sousse le 3 septembre 1936. Son père était gardien au port de Sousse. La famille était nombreuse et ses ressources limitées. La pauvreté n’est pas une tare puisque personne ne choisit son lieu de naissance ni ses parents. Mais chez certaines personnes la misère vécue pendant l’enfance peut laisser des traces indélébiles et marquer la personnalité à jamais. Elles se traduisent par un sentiment de frustration et d’une rancune inconsciente contre le destin. Cette frustration peut rester latente pendant des années, mais dès qu’elle trouve une « voie d’évacuation » elle s’exprime par des actes, qui jugés de l’extérieur paraissent puérils. On comprendra plus tard, en examinant ses actions et ses passions (construction des palais de Hammamet et Sidi Bou Saïd, goût marqué pour la pompe et le luxe, folles soirées à Hammamet etc.) que Ben Ali appartient à cette catégorie d’individus. La seule chance de Zine E-Abidine de sortir de la misère c’était les études. Il réussit cahin-caha ses études primaires, mais sa médiocrité devient apparente lorsqu’il débarque au Lycée de Garçons de Sousse. Garçon timide et réservé, il passe inaperçu par ses profs et ses collègues. Son dossier ayant disparu quelques jours après le putsch du 7 novembre 1987, il est difficile de savoir son niveau scolaire réel. A-t-il été renvoyé à sa quatrième ou à sa cinquième année d’études secondaires? Est-il un président bac moins trois ou bac moins deux? Mystère. Les biographies officielles parlent d’activités de résistance contre l’occupant français pour expliquer son renvoi du Lycée. Or, ce passé de militant a été inventé de toutes pièces quelques années après son accession au pouvoir. Nous sommes au milieu des années cinquante, Ben Ali n’a pas encore 18 ans lorsqu’il voit son avenir compromis. Il est acculé au chômage et au désœuvrement. Il est plein de ressentiment envers sa condition sociale et ses capacités intellectuelles très moyennes. Rien n’est plus pénible pour un médiocre que d’être conscient de sa propre médiocrité. L’adolescent Zine El-Abidine, révolté contre tous ses handicaps hérités et acquis, est encore présent dans les comportements du petit dictateur d’aujourd’hui. En psychologie comme en physique rien ne se perd rien ne se créé tout se transforme. Tournant en rond, Zine El-Abidine craint de rater son « décollage social. » Plusieurs jeunes Tunisiens de l’époque sont sortis de la misère grâce aux études. Il a raté cette chance. En plus, il ne dispose pas des qualités d’un autodidacte. Il ne s’intéresse ni aux livres ni aux arts. L’on remarquera quelques décennies plus tard la haine que voue Ben Ali aux intellectuels, aux écrivains et aux scientifiques. Un proverbe arabe dit : « On est toujours l’ennemi de ce qu’on ignore » Le monde de l’esprit, de la réflexion, des arts et de la littérature est complètement étranger à Ben Ali. Baccouche faiseur de présidents Ben Ali part donc en France avec d’autres jeunes tunisiens pour recevoir une formation militaire. De retour à Tunis, il est immédiatement affecté au service du général Kefi. Les circonstances de sa rencontre avec la fille du général ne sont mentionnées par aucun de ses biographes. S’agit-il d’une véritable histoire d’amour? Ben Ali a-t-il joué l’amoureux par arrivisme? Quel que soit la réponse, son mariage avec la fille du « patron » ouvre au jeune officier des horizons nouveaux. Sans cet heureux mariage, Ben Ali ne serait pas général en 1987. Ses anciens collègues de Saint-Cyr étaient à cette époque colonels (Habib Ammar) ou lieutenants-colonels (Mustapha Hachicha.). Grâce à son beau-père il va être toujours sur la liste des militaires stagiaires envoyés en France ou aux USA. L’adolescent frustré du milieu des années cinquante n’a plus à se plaindre : En 1964 il est à 28 ans le Directeur de la Sécurité Militaire. Le renseignement correspond très bien à la personnalité timide et repliée de Zine El-Abidine. Il n’a pas beaucoup de fréquentations et son poste le met un peu à l’écart des chefs de l’armée. Il reste peu connu jusqu’à 1978. Un apprenti bourreau L’irrésistible ascension de Ben Ali Un président qui n’en croit pas ses yeux Tous ceux qui ont suivi les évènements du 7 novembre 1987 ont vu un Ben Ali nerveux et peu sûr de lui. Il n’a jamais rêvé de monter aussi haut dans la hiérarchie du pouvoir. Lorsque la « bande des trois » a préparé le coup, on s’est mis d’accord pour que la présidence incombe, quelques mois plus tard, à Baccouche. Ben Ali ne serait présidant que parce que, d’après la Constitution, c’est le Premier ministre qui succède au président en cas d’incapacité. Il céderait ensuite sa place au plus « politisé » des trois, Hédi Baccouche.Voilà donc le pauvre garçon timide, le raté des années cinquante, qui devient président. « Un président malgré lui » ou presque. Ben Ali, l’homme de l’ombre, est intimidé par les cameras et les projecteurs. Il s’y habituera avec le temps. Il souffre de ne pouvoir lire correctement ses discours. Sa diction est lamentable. Bourguiba était parfois agacé par cet homme taciturne et peu éloquent. Malgré les efforts de ses « encadreurs », Ben Ali ne s’est guère amélioré. Tous ceux qui ont suivi son discours improvisé devant les directeurs des journaux « indépendants » en mai 2000 ont été choqués par la pauvreté de ses idées et de son vocabulaire. C’est, ironiquement, son accession au pouvoir suprême qui l’a démasqué et rendu visible sa médiocrité. Celui qui a posé la question : « qui pense pour Ben Ali? » a bien compris que ce président est intellectuellement vide. Ceci explique le pouvoir exorbitant qu’exercent certains conseillers du président. Ben Ali a toujours besoin d’un « président bis. » Cette fonction est assumée, aujourd’hui, par Abdelwahab Addallah, l’éminence grise de Carthage. Une jeunesse éternelle Possédant déjà une villa à deux étages à Kantaoui, Ben Ali ne s’est pas contenté de faire construire un palais de rêve a Merazka, une région touristique située entre Nabeul et Hammamet, mais il a pris possession d’un terrain militaire à Sidi Dhrif pour construire un second palais. Pour quelle raison a-t-il besoin de plusieurs palais? Pourquoi se prend-il, durant ses folles soirées au palais de Hammamet pour Haroun Al-Rachid? C’est tout simplement pour combler un vide intérieur. N’étant ni intellectuel ni dilettante, il ne peut combler ce vide que par l’accumulation des richesses, les plaisirs charnels et l’extase du pouvoir. Le pouvoir est comme les drogues dures : il crée une accoutumance qui dégénère en dépendance. Non seulement on ne peut plus arrêter, mais on augmente petit a petit la dose nécessaire pour atteindre l’extase. Ben Ali ne peut plus arrêter. Il se trouve maintenant dans un stade de dépendance avancé. Le pouvoir ou la mort, un jeu du quitte ou double, une recherche effrénée de paradis artificiels qui se révéleront les anti-chambres de Géhennes. Bourguiba junior a dit, quelques jours après le 7 novembre 1987 : « Ben Ali a sauvé Bourguiba de lui-même ». Malheureusement pour Ben Ali pas l’ombre d’un sauveur à l’horizon.. C’est Mephistopheles qui l’attend quelque part, caché dans les recoins de l’un de ses palais. A force de jouer l’ « invulnérable » on ne fait plus partie du royaume des hommes, Hadès devient plus proche que Gaia. Quelqu’un a dit : « le pouvoir est le meilleur aphrodisiaque ». Pourtant, l’on oublie qu’Éros est le jumeau de Tétanos. OMAR KHAYYAM
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Dossier “Toulouse”/ Hassan jandoubi: suite
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فرنسا.. من يلبس السراويل إرهابي!!
رضوه حسن- إسلام أون لاين.نت/4-10-2001 العثور على جثة حسان جندوبي –من أصل تونسي- مرتديا بنطلونين وسروالين طويلين تحتهما اثنين قصيرين فوق بعضهما كان السبب الرئيسي وراء إعادة فتح التحقيق في كارثة انفجار مصنع “البتروكيماويات” بمدينة تولوز الفرنسية؛ حيث يشتبه المدعي العام لمدينة تولوز “ميشال بريارد” المسؤول عن القضية في ثلاثة من المسلمين العاملين في المصنع بتعمّد تفجير المصنع، بعد أن كان قد أكد في وقت سابق أن الانفجار نتج عن حادث غير متعمد بنسبة 99%. وحصرت صحيفة “لوفيجارو” الفرنسية الصادرة في 4-10-2001 أسباب اتهام جندوبي بتفجير المصنع -حسب قول المدعي العام- في أسباب رئيسية، أولاها الاشتباه في أن جندوبي ينتمي إلى جماعة إسلامية حرضته على التفجير بعد حملة الاعتقالات الفرنسية التي طالت سبعة من الإسلاميين بتهمة الانتماء إلى شبكة “أسامة بن لادن” في أوروبا المتهم الأول من قبل الولايات المتحدة بارتكاب اعتداءات الثلاثاء 11-9-2001. وقال المدعي العام: “إن ارتداء جندوبي العديد من الملابس الداخلية وبنطلونين يؤكد انتماءه لشبكة إسلامية ؛ فهذا الزي يرتديه المتطرفون من المسلمين فقط”. وأضاف “أن أحد الفلسطينيين الذين ارتكبوا إحدى العمليات الاستشهادية قد عُثر عليه في إسرائيل يرتدي عددا من الملابس الداخلية كالتي كان يرتديها جندوبي؛ وهو ما يؤكد أنه ملتزم بارتداء زي الإرهابي”، ولم يذكر “بريارد” اسم الشهيد الفلسطيني أو اسم العملية التي قام بها. وعن سبب ارتداء حسان العديد من الملابس الداخلية تقول صحيفة “لوفيجارو” نقلا عن صديقة حسان جندوبي الذي كان يعيش معها قبل أربعة أشهر من الحادث في منزل في الدور الأول في حي “مينسيم” بتولوز: “اعتاد حسان على ارتداء العديد من الملابس الداخلية؛ لأنه يعاني من مشاكل مرضية في أعضائه التناسلية”. ومن جانب آخر أكد زوج أخت حسان “أن حسان كان نحيفا ويعاني من ضعف شديد؛ وهو ما كان يجبره على ارتداء بنطلونين والعديد من الملابس الداخلية كنوع من أنواع الحماية من برد فرنسا القارس”. وكان “حسان جندوبي” البالغ من العمر 35 عاما يعمل تحت التدريب في إحدى الشركات المسئولة عن تجهيز وتحميل مواد “نترات الأمونيوم” على الشاحنات لنقلها إلى مصنع “البتروكيماويات”، وتم تعيينه الإثنين 17-9-2001 أي قبل وقوع الانفجار بخمسة أيام فقط، مع اثنين آخرين من المسلمين من أصل مغربي في عنبر رقم (10) الذي يبعد 30 مترا فقط عن العنبر رقم (221) الذي كان يحوى من 200 إلى 300 طن من “نترات الأمونيوم” وهو العنبر الذي انفجر الجمعة 21-9- 2001، وأدى إلى تفجير المصنع. ومن دلائل الاشتباه في جندوبى التي يعتبرها المراقبون غير دقيقة، أن سائقي شاحنات تابعين لمصنع البتروكيماويات قد أكدوا مشاهدتهم لحسان جندوبي والمسلمين الآخرين يتشاجرون قبل أيام قليلة من وقوع الانفجار مع أحد سائقي الشاحنات الذي كان يضع العلم الأمريكي في مؤخرة سيارته كشكل من أشكال التضامن من ضحايا الشعب الأمريكي في اعتداءات 11-9-2001 التي ضربت مقر البنتاجون بواشنطن ومبنى مركز التجارة العالمي بنيويورك. وطبقا لمجلة “قالور أكتويل” الأسبوعية الفرنسية فإن حسان جندوبي كان مراقبا من قبل الشرطة الفرنسية منذ عدة أشهر قبل وقوع الحادث بتهمه التدريب في إحدى الشبكات الإسلامية لأحد أئمة المساجد في إحدى ضواحي مدينة “تولوز”. وقالت التحقيقات: إن أحد أصدقاء حسان جندوبي المترددين عليه معروف بدوره البارز والمؤثر في الجالية الإسلامية بتولوز، ويقوم بقيادة “بإمامة” أعداد كبيرة من المصلين في أحد مراكز في ميدان “سيرال” الذي لا يبعد عن مصنع البتروكيماويات؛ وهو ما يؤكد انتماء جندوبي –حسب قول المحققين- إلى إحدى الشبكات الإسلامية. وقالت صحيفة “لوفيجارو”: إن التحقيقات تبدو غير قادرة على تحديد هوية الشخصين المسلمين اللذين يعملان مع جندوبي في نفس العنبر (10)؛ حيث أعلنت شرطة تولوز أن التحقيقات على وشك التأكد من أن أحد الاثنين يدعى “عبد الرازق طاهري”، ويبلغ من العمر عشرين عاما، ويأتي هذا الإعلان ليناقض ما أُعلن في وقت سابق من أن “عبد الرزاق طاهري” يبلغ من العمر 56 عاما، ويعمل سائقا وأنه أحد الضحايا الذين توفوا في الانفجار. وتبقى هوية المشتبه به الثالث غير معلومة لسلطات التحقيق، إلا أن بعض التكهنات تؤكد أنه موجود بأحد مستشفيات تولوز، وأنه ينتمي إلى أصل مغربي. ويطرح الصحفي الفرنسي “مارك مونسيير” مراسل صحيفة “لوفيجارو” في تحقيقه بشأن الانفجارات في العدد الصادر الأربعاء 4-10-2001 عدة تساؤلات للتأكيد على ضعف التهم المنسوبة إلى المسلمين الثلاثة المتهمين من قبل المدعي العام بتفجير مصنع البتروكيماويات بتولوز، ومنها أنه من غير المنطقي أن يبقى المتهمون الثلاثة بالمصنع الذي رتبوا لتفجيره وعلى بعد 30 مترا فقط من مكان وقوع الانفجار -العنبر (221)-، وأضاف الصحفي أن اتهام جندوبي السابق بممارسة التجارة المحرمة بين ألمانيا وجنوب فرنسا لا يعني شروعه في تفجير المصنع. يذكر أن معظم العاملين في مصنع البتروكيماويات الذي انفجر الجمعة 21-9-2001 ترجع أصولهم إلى بلاد المغرب العربي، بالإضافة إلى أن الحي الفرنسي الذي يقع فيه المصنع يسكنه الفرنسيون والعرب ذوي الأصول المغربية الذين وقع عليهم الضرر الأكبر من التسرب الناتج عن الانفجارات وهو ما ينفي تعمّد التونسي حسان جندوبي تفجير المصنع حسب قول المراقبين. • MIS A JOUR LE 07.10.01 | 13h57
Toulouse : une expertise contredit les rumeurs d’attentatLes policiers et magistrats chargés de l’enquête sont convaincus que le drame a une origine accidentelle. Selon les experts, un mélange d’acide sulfurique, de chaux et de soude aurait amorcé le processus. Les enquêteurs, qui dénoncent les “rumeurs”, jugent “policièrement morte” la piste islamiste.
TOULOUSE de notre envoyé spécial Quinze jours après l’explosion à Toulouse d’un silo de nitrates d’ammonium sous un hangar de l’usine AZF, le 21 septembre, l’enquête sur l’origine de la catastrophe qui a provoqué la mort de vingt-neuf personnes et causé d’immenses dégâts se poursuit dans un climat de rumeurs et d’accusations.
“Il faut cesser de propager ou de faire propager certaines rumeurs alarmistes qui n’ont plus de raison d’être aujourd’hui”, s’est exclamé le préfet de région, Hubert Fournier, vendredi 5 octobre, lors d’une conférence de presse. Le préfet entendait ainsi répondre aux questions sur une éventuelle “piste islamiste”, récemment évoquée dans plusieurs journaux et fondée sur un rapport des renseignements généraux faisant état des relations suspectes d’un jeune ouvrier franco-tunisien ayant trouvé la mort dans l’explosion (lire ci-dessous). Le 24 septembre, trois jours à peine après l’accident, le procureur de la République, Michel Bréard, avait pourtant été le premier à privilégier “à 99 %” la thèse de l’accident. Si une telle assurance avait alors paru suspecte aux habitants de la cité rose – le magistrat ne cherchait-il pas à éviter toute psychose terroriste en France dix jours après les attentats du World Trade Center ? -, les progrès de l’enquête n’ont cessé de confirmer ses propos. Les deux experts désignés par les juges d’instruction, Didier Suc et Joachim Fernandez, ont ainsi remis à la justice, jeudi 4 octobre, un rapport d’étape concluant à nouveau à la thèse de l’accident, à l’instar d’un premier rapport adressé par la police judiciaire au procureur de la République (Le Mondedu 6 octobre). Une fois de plus, estiment les experts, la certitude que l’explosion a eu lieu au centre de la masse des 300 tonnes de nitrate rend peu plausible la thèse d’un acte intentionnel. Selon La Dépêche du midi, du 6 octobre, c’est un mélange d’acide sulfurique, de chaux et de soude, entreposés avec les nitrates, qui pourrait être à l’origine de la déflagration. De plus, 20 à 30 tonnes d’ammonitrates enrobés d’un produit organique ont été acheminés dans le bâtiment la veille du drame. Reste ce “1 %” sur lequel a prospéré la rumeur, alors même que les enquêteurs étaient invités à rechercher les causes d’un accident, et non d’un acte volontaire, dans le cadre très précis d’une information judiciaire ouverte pour “homicides involontaires, destructions et détériorations de biens d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité imposée par la loi“. Une ancienne bombe enterrée sous l’entrepôt, une roquette tirée du haut d’un immeuble, des éclairs lumineux précédant l’explosion : les pistes, même les plus farfelues, ont pourtant été vérifiées, mais en vain. “On a beau secouer, il n’y a rien qui reste dans le tamis, confie un enquêteur de la police judiciaire. Tous les éléments indiquant qu’il s’agit d’un acte volontaire se sont écroulés les uns après les autres.” Sur procès-verbal, plusieurs témoins ayant expliqué à la presse avoir vu des éclairs avant l’explosion sont même revenus sur leurs déclarations. Un élément s’est toutefois écroulé moins vite que les autres. Il est apparu au lendemain de l’explosion sur une table d’hôpital, quand un médecin légiste de Médecins du monde a découvert sur le corps de l’ouvrier franco-tunisien plusieurs sous-vêtements enfilés les uns sur les autres. Ne s’agissait-il pas là de la tenue de certains kamikazes islamistes ?
“MANIPULATIONS INTOLÉRABLES” Dès le 26 septembre, soit cinq jours avant que Le Figaro ne mentionne le fait, l’information circulait déjà sur Internet qu'” une des victimes de l’explosion avait sept slips sur lui“, un internaute anonyme y voyant le signe des désormais célèbres “vierges du paradis” promises aux martyrs du Djihad. Deux jours plus tard, l’appartement du défunt était perquisitionné et les membres de sa famille interrogés. Encore en vain. Mesurant 1,80 mètre pour 50 kg, le jeune manutentionnaire aurait accumulé les sous-vêtements pour dissimuler sa maigreur. Loin du fondamentaliste soupçonné, il fumait, buvait et ne fréquentait pas la mosquée, indiquaient ses proches. Le jeune intérimaire, dont le premier contrat à l’usine AZF aurait commencé début août, aurait en revanche été en lien avec un groupe de jeunes islamistes, comme le signale le rapport des renseignements généraux. Or, loin d’accréditer une quelconque origine criminelle du sinistre, cette note a paradoxalement permis à la police judiciaire d’“écarter une thèse parasite née de doutes et de nécessaires vérifications à effectuer“, comme l’explique a posteriori un enquêteur des renseignements généraux. Les experts, poursuit-il, ont fourni une démonstration plus que probante de l’accident industriel. “La piste islamiste est réduite à néant, policièrement morte, et toutes les rumeurs sont soldées. Il est certain que cette victime n’a participé en rien à l’explosion”, ajoute le policier des renseignements généraux. Plus laconique, une source proche de l’enquête judiciaire évoque de son côté une note qui “ne tenait pas debout”, la responsabilité de la victime ayant été écartée après “quelques heures seulement de vérifications”.Affaire close ? Pas pour tout le monde. Vice-président (PRG) du conseil régional et bras droit de Jean-Michel Baylet, président du PRG, l’avocat Guy Debuisson, qui a recueilli plus de 200 plaintes contre TotalFinaElf et défend la famille du manutentionnaire décédé, dénonce dans cette affaire “les tentatives de pollution du dossier et les manipulations intolérables des compagnies d’assurance et d’un élu local, à l’origine des informations transmises à quelques journaux après les fuites observées dans certains services officiels”. Les compagnies d’assurance, assure-t-il, ont en effet tout intérêt à ce que la thèse de la malveillance l’emporte, “ce qui rendrait l’Etat civilement responsable et les dédouanerait de toute indemnisation“. A l’approche des élections présidentielles, l’élu local n’aurait quant à lui d’autre intérêt que de relancer la polémique politique sur l’insécurité et le terrorisme islamiste. L’élu qu’il désigne est Serge Didier. Il est avocat, conseiller régional (DL) et adjoint au maire chargé des affaires économiques. C’est lui qui a annoncé, vendredi, que la mairie de Toulouse allait introduire une procédure en référé contre TotalFinaElf (lire ci-dessous). La veille, il avait été publiquement mis en cause, sur RMC, par le directeur de la rédaction de La Dépêche du midi, Jean-Christophe Giesbert, qui lui reproche d’avoir alimenté la rumeur de la piste islamiste à des fins politiciennes. Ancien membre du groupe d’extrême droite Occident, M. Didier est en effet un ami proche de François Dorcival, le directeur général de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, qui a, dans son édition du 5 octobre donné un large écho à la piste islamiste. M. Didier, qui conteste les liens avec les RG que ses rivaux politiques lui prêtent, ne cache pas ses doutes sur les“théories officielles hâtives”. Très présent aux côtés de Philippe Douste-Blazy sur les plateaux de télévision après l’explosion, c’est lui qui aurait durci la position du maire (UDF) de Toulouse, quand celui-ci a annoncé qu’il trouvait “un peu rapide” la manière dont la justice avait privilégié la piste accidentelle. Quant aux mises en cause de M. Giesbert, l’adjoint au maire n’y voit qu’une tentative pour le “salir“. Enquête, rumeurs, arrière-pensées politiques : le procureur de la République a annoncé qu’il ferait un nouveau point sur l’enquête en début de semaine prochaine. Alexandre Garcia Toulouse assigne TotalFinaElf en référé La municipalité de Toulouse a décidé d’assigner en référé le groupe TotalFinaElf et la société Grande-Paroisse, propriétaires de l’usine AZF, ainsi que leurs assureurs afin d’obtenir une expertise judiciaire destinée à évaluer les conséquences économiques de la catastrophe. Selon Serge Didier, adjoint au maire, le PDG du groupe pétrolier, Thierry Desmarest, s’était engagé “à faire un geste” : “Nous attendons toujours, alors maintenant il faut assigner”, a-t-il expliqué. TotalFinaElf a pour l’instant participé à hauteur de 10 millions de francs à l’enveloppe de 106 millions de francs alimentant un fonds d’aide d’urgence aux victimes. Les derniers bilans font état de 29 morts et 73 blessés encore hospitalisés. L’activité de 294 entreprises est menacée, selon la préfecture de Haute-Garonne.
Un rapport des RG évoque le “comportement troublant” d’un “réseau islamiste”Le document n’a, pour l’heure, rien d’officiel, mais il alimente, depuis son évocation par Le Figaro et Le Parisien du 5 octobre, l’inquiétude et la perplexité au ministère de l’intérieur. Daté du 3 octobre et sobrement intitulé “Explosion industrielle de l’usine AZF de Toulouse”, le rapport des RG locaux sur le “réseau relationnel” de l’une des victimes de la catastrophe évoque l’existence d’un groupe islamiste dont plusieurs membres auraient eu un “comportement troublant” dans les jours qui ont précédé et suivi l’explosion du 21 septembre. Longue de quatre pages, cette synthèse a été remise au service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse et à la direction centrale des renseignements généraux (DCRG), jeudi 4 octobre, soit au moment même où était versé au dossier d’instruction un pré-rapport d’expertise concluant à l’origine accidentelle de la catastrophe (Le Monde du 6 octobre).
S’il n’évoque à aucun moment une “piste terroriste” – à l’inverse de ce qu’ont indiqué plusieurs médias -, le rapport des RG a néanmoins été transmis à la division nationale antiterroriste (DNAT) et devrait être adressé au début de la semaine aux juges toulousains chargés de l’enquête. Vendredi, le ministère de l’intérieur indiquait toutefois que son contenu ne “changeait rien à l’orientation de l’enquête”. UN APPEL TÉLÉPHONIQUE ANONYME Les éléments consignés par les RG ont été recueillis par eux depuis l’explosion de l’usine AZF, mais se réfèrent aussi à la surveillance d’un “réseau” évoluant dans les quartiers toulousains du Mirail et de Bagatelle et appartenant, selon les policiers, à la mouvance “afghane”. Sans enquêter à aucun moment sur les circonstances de l’explosion, les RG ont exploré les relations personnelles d’un manutentionnaire intérimaire de l’usine AZF, dont le cadavre avait attiré l’attention parce qu’il portait deux pantalons et quatre sous-vêtements – ce qui pouvait évoquer la tenue de sacrifice des kamikazes islamistes. Le rapport souligne que le jeune homme, de nationalités française et tunisienne, entretenait des liens avec plusieurs membres du Tabligh, mouvement piétiste et missionnaire musulman. Deux de ces hommes auraient, selon les policiers, effectué des stages dans des camps militaires d’Afghanistan. Ce groupe, indique le document, fréquenterait la mosquée du Portet-sur-Garonne, dans l’agglomération toulousaine, observée de longue date et présentée comme liée aux fondamentalistes. Fait troublant cité par les RG : plusieurs membres du “réseau” auraient été contrôlés par des gendarmes le 21 septembre à midi – soit quelques heures après l’explosion – à Valence d’Agen (Tarn-et-Garonne), dans une voiture dont la vitre arrière était entièrement brisée. Interrogés par les gendarmes, qui les auraient trouvés “nerveux”, ils auraient expliqué l’état du véhicule par le souffle de la déflagration à l’usine AZF. Le document mentionne un autre épisode énigmatique : dans la nuit du 20 au 21 septembre, c’est-à-dire peu avant la catastrophe, un appel téléphonique anonyme avait signalé à l’un des commissariats de la police urbaine de Toulouse qu’une effraction avait eu lieu dans un local proche de l’usine AZF. Ce n’est cependant que quelques heures après l’explosion que les policiers s’étaient rendus sur place, pour découvrir une bonbonne contenant du désherbant chimique et de l’eau de javel – mélange apparemment susceptible d’être utilisé comme explosif. Selon nos informations, les RG établiraient une connexion entre l’appel anonyme et le groupe “afghan” lié au manutentionnaire décédé.
NÉCESSITÉ D’AUTRES INVESTIGATIONS Depuis la catastrophe, les membres du groupe ne seraient plus apparus à leurs adresses habituelles. Aucun d’entre eux n’aurait, semble-t-il, assisté aux obsèques du manutentionnaire, le 25 septembre, pas même ceux avec qui il était directement lié – mais plusieurs autres islamistes y auraient été aperçus, relèvent les policiers. Le rapport évoque enfin un compte rendu établi par la police municipale du Portet-sur-Garonne, qui avait constaté que plusieurs personnes dont l’attitude avait semblé suspecte s’étaient discrètement réunies à la mosquée, le 16 septembre à 5 heures du matin – soit cinq jours avant l’explosion de Toulouse. L’addition de ces “éléments factuels” n’incite pas les RG à émettre le moindre soupçon d’attentat, mais ils concluraient, selon nos informations, à la nécessité d’autres investigations. Pascal Ceaux et Hervé Gattegno |
كتب الصحفي السعودي داوود الشريان في زاويته اليومية أضعف الإيمان في الصفحة الثالثة من الحياة المقال التالي
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إغلاق الجزيرة
سئل أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني عقب اجتماعه مع وزير الخارجية الأميركي كولن باول الأربعاء، عن الانتقادات الأميركية لقناة الجزيرة واتهامها بعدم التوازن في تغطيتها، فأجاب: إننا مقبلون بعد سنتين تقريباً علي حياة برلمانية، وموضوع قناة الجزيرة سيكون منتهياً تماماً، لأن الحياة البرلمانية تحتم توافر حرية إعلام ذي صدقية. هذا ما نحاول أن نفعله في قطر . (نقلا عن “الحياة” اللندنية الصادرة يوم السبت 6 أكتوبر 2001)
للمرة الثانية الحكومة الأمريكية تطالب بتدجين الجزيرة في سياق الحرب الإعلامية على العرب مع أمريكا وضدها طلبت الولايات المتحدة رسميا من أمير قطر أثناء زيارته لواشنطن يوم أمس الخميس 4-10-2000 أن يكبح قناة الجزيرة ويؤثر عليها في التخفيف من موقفها في شرح وجهات النظر التي لا تؤيدها الولايات المتحدة، وهذا هو الطلب الرسمي الثاني الذي يتلقاه أمير قطر من الولايات المتحدة بشأن القناة، فقد تلقت قطر طلبا رسميا على شكل رسالة من الرئيس السابق كلينتن في رمضان العام الماضي، يطالب الجزيرة بعدم نشر الأخبار والصور والتعليقات المثيرة للعرب أثناء أحداث الإنتفاضة. وهذه الرسائل والطلبات المتوالية من الحكومة الأمريكية تطالب بأن يكون الإعلام العربي إعلاما داجنا حكوميا مثبطا مميتا للحقيقة ولا ينشر إلا ما تريده الإرادة الأمريكية، بحجة أن نشر الحقيقة الإعلامية تؤذي مصالح الولايات المتحد و تسببه كراهية لإسرائيل أو شك في نياتها. ومن الجدير بالذكر انه لم يشتك أي زعيم عربي ولا مسلم من تصرفات الإعلام الأمريكي الذي يحشد الكراهية للمسلمين منذ عقود طويلة، حتى أصبح من المسلمات أن تكون صورة العربي المسلم في العقلية الغربية مشوهة، مكروهة مبغضة مرتبطة بالقتل والرعب وعدم الثقة والتخلف. مما يبرر التصرفات العدوانية التي يتلقاها المسلمون هذه الأيام في الغرب. ومع هذا نجد الحرص على تحسين صورة اليهود، ونشر القبول لتصرفاتهم وعدوانهم، ولا ينشر خبر يسيء لهم، وإن تعرضوا لأدنى أذى هبت الوسائل الإعلامية الأمريكية لمناصرتهم، وحشد الإعلام لذلك. وهذه المحاولة الأمريكية تدل على عدم إحترام الدول العربية، والشعوب العربية، وحرمانها من حق وجود قناة واحدة فقط فيها شيء من الحرية الإعلامية، مع أن اليهود وغيرهم يتمتعون بإعلام تام الحرية، لا تجرؤ الحكومة الأمريكية ولا اليهودية ولا غيرها نقده! فهل كتب فقط للعرب في عصر الإستعمار أن يحرموا حتى من محطة واحدة فقط تنقل لهم بعض الحقيقية. http://216.39.197.144/alasrnew/articles.cfm?articleid=690§ionid=16 |
السيرة الذاتية الرسمية للشيخ اسامة بن لادن
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غ1 من 4ف الشيخ لم يكن بلاي بوي وتأثر فكريا بمحمد قطب وجهاديا بالشيخ عبدالله عزام لا يخلو يوم دون ان ينشر شيء، تكهن، أو صورة عن المعارض السعودي الشيخ اسامة بن لادن، وفي كل هذا الكم تختلط المعلومات الامنية، تقارير المخبرين، شهادات المقربين منه، والصحافيين الاجانب. وتتفاوت صورة بن لادن في الادبيات الصحافية الغربية عن تلك التي وردت في تقارير الصحافيين الباكستانيين، او ما تقدمه الصحافة العربية. وقامت القدس العربي باعادة نشر اللقاء الذي اجراه رئيس التحرير مع بن لادن في جبال افغانستان، حيث قدمت المقابلة الاصلية التي جرت عام 1996 مع مجموعة جديدة من المعلومات. واليوم تنشر القدس العربي سيرة للمعارض السعودي، تقدم بالضرورة رؤية عميقة عن هذه الشخصية، تحالفاتها، نشأتها، والبذور التكوينية الاولي التي اثرت في نشأتها، والارضية الاجتماعية، حيث ولد لواحد من اغني اغنياء الشرق الاوسط وصاحب اكبر شركة بناء وتعمير في المنطقة كلها. كما تلقي هذه الصورة التي تنفرد القدس العربي بنشرها علي مسيرة بن لادن التعليمية، وعلاقته بالجهاد الافغاني، ومكتب المجاهدين العرب الذي اسسه الشيخ الفلسطيني عبدالله عزام. والطريقة التي انشئت فيها منظمة القاعدة ، وعلاقته بحركة طالبان والملا عمر، ورحلته في السودان التي تركت ظلالها المرة عليه، وعلاقته بالنظام السعودي. ولادته ولد أسامة بن لادن سنة 1377 هجرية 1957 ميلادية لأم سورية دمشقية وكان ترتيبه بين إخوته وأخواته الثالث والأربعين وترتيبه بين الذكور الحادي والعشرين من أبناء المقاول المشهور محمد عوض بن لادن. والده كان والد أسامة محمد عوض بن لادن قد وصل إلي جدة من حضرموت في حدود سنة 1930 ميلادية، ويذكر عنه من عرفه أنه كان قمة في المثابرة و العصامية و الاعتماد علي النفس و لذلك لم تمض سنين قليلة حتي تحول محمد بن لادن من مجرد حمال في مرفأ جدة البسيط إلي اكبر مقاول إنشاءات في المملكة. إضافة إلي مثابرته فقد كان جريئا ومستعدا للمجازفة حيث تمكن من خلال هذه الجرأة من إقناع الملك سعود أنه الأقدر علي المشاريع الصعبة وذات طابع التحدي و تمكن خلال فترة الملك من بناء علاقة جيدة مع كبار العائلة الحاكمة بمن فيهم فيصل الذي كان أميرا آنذاك. وعندما حصل الخلاف المشهور بين فيصل و سعود كان من ضمن من أقنع الملك سعود بالتنحي لصالح فيصل. دراسته و زواجه نشا أسامة نشأة صالحة و كان متدينا منذ صغره و تزوج عندما كان سنه سبعة عشر عاما زواجه الأول من أخواله من الشام. كانت دراسته الابتدائية و الثانوية و الجامعية في جدة. وكانت دراسته في الجامعة في علم الإدارة العامة. وخلال دراسته اطلع علي أنشطة التيارات الإسلامية المشهورة وتعرف علي كثير من الشخصيات الإسلامية ولم يكن هناك أمر متميز خلال دراسته. عائلة بن لادن توفي محمد عوض بن لادن عن ما يزيد عن الخمسين (54عاماً) ما بين ولد وبنت . بعد وفاته استلم شؤون العائلة الابن الأكبر سالم بن لادن . كان سالم ذا شخصية قوية أدت من جهة إلي تماسك العائلة وبقائها منضبطة ومن جهة أخري إلي حمايتها من تدخلات العائلة الحاكمة . وكان أسامة ينظر لأخيه سالم نظرة الوالد وأعجبه فيه قوة شخصيته وحرصه علي حماية العائلة . توفي سالم في بداية الثمانينات ( تاريخ وفاة والد أسامة كان في منتصف 1386 هجرية ) في حادث شبيه بحادث وفاة والده وهو سقوط طائرة خاصة وكانت وفاته خسارة للعائلة بانت آثارها بسرعة حين دخل أفراد من العائلة الحاكمة بما فيهم الملك فهد نفسه شركاء في شركة بن لادن الكبري وشركات بن لادن الصغيرة. كيف تشكلت عقلية بن لادن؟ بالإضافة إلي الجو المحافظ الذي نشأ فيه أسامة كان محمد بن لادن والد أسامة يستضيف أعدادا كبيرة من الحجاج كل عام بعضهم من الشخصيات الإسلامية المعروفة، و قد استمرت هذه العادة علي يد إخوان أسامة بعد وفاة والده مما ساعد في استمرار توفر الفرصة له للاستفادة من بعض الشخصيات المتميزة بين أولئك الضيوف. بدأت علاقة أسامة مع أفغانستان منذ الأسابيع الأولي للغزو الروسي لذلك البلد، فلقد صدمه خبر احتلال بلد مسلم وتشريد أهله بهذه الطريقة من قبل الملحدين الشيوعيين. أحب أسامة في وقت مبكر أن يطلع علي الوضع بنفسه فرتب مع الجماعة الإسلامية رحلة إلي باكستان حيث اصطحب من كراتشي إلي بيشاور من قبل الجماعة و هناك قابل مجموعة من قيادات المجاهدين أمثال سياف و رباني ممن لم تكن أسماؤهم غريبة عليه حيث أن بعضهم كان ممن يحضر إلي مضافة والده في الحج و المواسم . حرص أسامة أن يبقي أمر تلك الرحلة في البداية طي الكتمان لأنه لم يكن يعلم توجه الدولة كما حرص أن يعطيها طابعا استكشافيا قبل أن يتخذ قرارا بخصوص ذلك الموضوع. استغرقت الرحلة شهرا وأقتنع من خلالها أن القضية تستحق أن تعطي جل اهتمامه. بعد عودته إلي المملكة واطمئنانه إلي إمكانية البوح بخبر الرحلة بدأ يتحدث مع إخوانه وأقاربه وزملائه في الدراسة حول مشاهداته و تمكن من تنفيذ حملة علاقات عامة لصالح المجاهدين. كانت نتيجة تلك الحملة كمية هائلة من التبرعات المالية العينية للمجاهدين. حمل أسامة تلك التبرعات وذهب في رحلة أخري إلي باكستان مصطحبا معه عددا كبيرا من الباكستانيين والأفغان الذين يعملون في مؤسسة بن لادن. بقي أسامة هناك لمدة شهر مرة أخري. كرر أسامة هذه الرحلات حاملا معه التبرعات ومصطحبا عددا من الناس من جنسيات مختلفة مكتفيا بمناطق المعسكرات والمخيمات دون الدخول علي أفغانستان. إلي عام 1982 ميلادية. في عام 1982 قرر أسامة اجتياز الحدود و الدخول إلي أفغانستان والمشاركة في الجهاد. رأي أسامة الطبيعة الجبلية الصعبة لأفغانستان فقرر الاستفادة من تجربته في المقاولات و جلب عددا هائلا من المعدات و الجرارات والحفارات لمساعدة المجاهدين علي تمهيد الجبال وشق الطرق وإنشاء المعسكرات. وتكررت زيارة أسامة إلي أفغانستان و إشرافه علي نقل الأموال والسلاح والمعدات ومساهمته بعض الأحيان في بعض المعارك لكن بشكل غير منتظم. وكان بعض أهل الجزيرة قد تأثروا بزيارات أسامة وبدأوا يتقاطرون علي أفغانستان لكن بأعداد قليلة حيث لم تتحول القضية بعد إلي حملة شعبية وتنتظم في مؤسسات ومكاتب ومعسكرات. في عام 1984 ظهر أول نموذج لعمل مؤسسي لجهاد العرب في أفغانستان وهو بيت الأنصار في بيشاور. أسس بيت الأنصار كمحطة نزل أولي أو استقبال مؤقت للقادمين للجهاد قبل توجههم للتدريب من ثم للمساهمة في الجهاد. ورغم تأسيس بيت الأنصار فلم يكن عند أسامة جهازه الخاص أو بنية تحتية من معسكرات ومخازن وإمداد واتصال، ولم تكن له جبهة خاصة به، بل كان يرسل الشباب القادمين إلي أحد الأحزاب المقاتلة مثل حكمتيار وسياف أو رباني. تزامن تأسيس بيت الأنصار مع تأسيس مكتب الخدمات في بيشاور من قبل الشيخ عبد الله عزام رحمه الله. وقد أدي تأسيس المكتب إلي نوع من التكامل مع بيت الأنصار حيث يؤدي المكتب المهمة الإعلامية وجمع التبرعات وحث المسلمين وخاصة العرب علي الجهاد بالنفس والمال ويؤدي البيت المهمة العملية في استقبال وتوجيه الراغبين في الجهاد أو الاطلاع علي أوضاع الأفغان. وخلال تلك الفترة توثقت علاقة الشيخ عبد الله بأسامة لكن رأي الاثنان أنه ليس من المصلحة دمج عملهما ومن الأفضل تعدد الواجهات مع التنسيق الجيد. الـقـــــــــاعدة في نهاية الثمانينات وبالتحديد في سنة 1988 لاحظ أسامة إن حركة المجاهدين العرب قدوما وذهابا والتحاقا بالجبهات بل وحتي كثرة الإصابات والاستشهاد قد ازدادت دون أن يكون لديه سجل عن هذه الحركة رغم أهميتها وكونها من ألف باء الترتيب العسكري. وكان نقص هذه المعلومات سببا لإحراج أسامة في أحايين كثيرة مع بعض العوائل التي تسأل عن أبنائها بالهاتف أو حتي من خلال إرسال مندوب عنها للتعرف علي مصير عضو العائلة الذي التحق بأسامة، حيث أحس أسامة أن نقص هذه المعلومات أمر مخجل فضلا عن إنه خطأ إداري مبدئي. من هنا قرر أسامة ترتيب سجلات للأخوة المجاهدين العرب. عودة إلي المملكة في عام 1989 ميلادية وبالتحديد بعد انسحاب الاتحاد السوفييتي من أفغانستان عاد أسامة إلي المملكة معتبرا هذه العودة واحدة من السفرات التي يتوجه فيها للملكة ويعود فور إنهاء بعض الأمور هناك. لكن هذه المرة لم تكن مثل السابقات، فقد علم أسامة بعد فترة من وصوله أنه ممنوع من السفر. ظن أسامة أن السبب هو الانسحاب الروسي وتفاهم القوي العظمي والمملكة تبعا لها، وهذا لا شك كان عاملا لكن أسامة فوجئ حين تعرف إلي السبب الرئيسي الذي لم يخطر بباله. ينذر بخطر النظام العراقي كانت تصرفات أسامة في تلك الفترة تدل علي إن الرجل بدأ يتصرف تصرف المسؤول الذي يحمل هم قضية، وتضايق الحكام بشكل كبير حين تكلم علنا عن خطورة النظام العراقي وتنبأ بأنه سيغزو الخليج في محاضرات معلنة ومسجلة في وقت كان النظام العراقي من أقوي أصدقاء المملكة والملك فهد لم يعد من زيارة للعراق إلا قبل فترة بسيطة. نصيحة سرية للدولة عندها لم تكتف وزارة الداخلية بمنعه من السفر بل وجه إليه تحذير بعدم ممارسة أي نشاط علني وإنه ربما يعتقل أو يوضع تحت الإقامة الجبرية إن لم ينصع للتوجيهات. ورغم التوجه العدائي من قبل الدولة تجاهه فقد بادر أسامة بكتابة نصيحة للدولة سلمت عن طريق أحد إخوانه للأمير أحمد بن عبد العزيز. تضمنت الرسالة نصائح عامة وخاصة. العامة عن المطالبة بإصلاح شامل والخاصة كانت تكرارا لتوقعاته بأطماع صدام حسين في المنطقة وضرورة الاستعداد لها. وكان الأمير نايف قد حرص علي مقابلة أسامة حين بلغه تقرير عن محاضرته حول أطماع صدام. بعد غزو الكويت ما أن سمع أسامة بغزو الكويت في الأخبار حتي تصرف بطريقة تدل علي أنه يشعر بجزء كبير من المسؤولية حيث بادر بكتابة رسالة أخري إلي الدولة يعرض فيها وجهة نظره حول الطريقة المثلي لحماية البلد من الخطر العراقي بمجموعة اقتراحات حول السبيل الأمثل لتعبئة الأمة ضد هذا الخطر ومن ثم السبيل الامثل عمليا لمواجهته. وأضاف لهذه الاقتراحات عرضا بجلب كل المجاهدين العرب الذين يستمعون له للمساهمة في عملية الدفاع هذه. سلمت الرسالة بنفس الطريقة التي سلمت فيها الرسالة الأولي وكان رد فعل الدولة هو وعد بالنظر بالأمر. أسامة يتعرض للارهاب من قبل السلطة ولم يكن أسامة ملتزما بالتقييد المفروض عليه حيث ألقي عددا من المحاضرات وعقد عددا كبيرا من الاجتماعات مع العلماء والدعاة والناشطين في مجال الدعوة. لم يكن ذلك مقبولا لدي السلطات ولذلك استدعي أكثر من مرة ووجهت له تحذيرات شديدة بوجوب الالتزام بتجميد نشاطه. ومن اجل تخويفه أرسلت السلطة مفرزة من الحرس الوطني في جدة لاقتحام مزرعته الواقعة في ضواحي جدة وتفتيشها بشكل فجائي حيث لم يكن نفسه موجودا فيها لحظة الاقتحام. وقامت المفرزة باعتقال بعض العمال في المزرعة (أطلقوا بعد ذلك) وكتابة محضر عما وجدته فيها وتصوير كامل المزرعة ومخازنها ومرافقها بالفيديو. عندما أخبر أسامة بالحادث غضب غضبا شديدا وكتب رسالة احتجاج شديدة للأمير عبد الله. واستغرب أسامة حين ورده رد من الأمير عبد الله ينفي فيه علمه بالحادث ويعد بمعاقبة المسؤول عنه. خارج البلد مرة أخري كان تراكم هذه الأحداث سواء علي مستوي البلد أو عليه هو شخصيا سبب لأسامة في التفكير جديا بمغادرة البلد لكن أني له ذلك وهو ممنوع من السفر وكل تحركاته تحت المجهر. لكن بن لادن استطاع أن يخرج من البلد بسهولة وبطريقة معلنة. كيف خرج من المملكة؟ مضت الأيام علي أسامة في ذلك الوضع الذي لا يحتمله، فلقد تعود علي النشاط والجهاد والحركة وإذا به يجد نفسه في وضع الإقامة الجبرية. أمر آخر لم يكن يتحمله هو هذه القوات المقيمة في جزيرة العرب وظن أنه يتناقض مع نفسه إن زعم أنه جاهد الكفار في أفغانستان لاحتلالهم بلدا مسلما بينما هاهم في جزيرة العرب التي لها حرمة إضافية علي باقي الأرض. إلي أفغانستان مرة أخري بعد ذلك علم أن وجوده في باكستان لن يكون آمنا بسبب التعاون الأمني السعودي الباكستاني فعجل بالدخول إلي أفغانستان مرة أخري. صادف وجوده هناك انهيار النظام الشيوعي وسقوط كابل وبداية التناحر بين الفصائل الأفغانية. إلي السودان كان التوجه إلي السودان أحد الخيارات المطروحة لأسامة ليس لأنه سيكون قاعدة جديدة لمشروع جديد ولكن لأنه سمع الكثير عن هذه الدولة الجديدة التي بدأ الإسلاميون يتحدثون عن حماسها للإسلام و المسلمين وحرصها علي تطبيق مشروع إسلامي. وظن أسامة أنه يستطيع أن يقدم شيئا لهذه الدولة من خلال قدراته التجارية والإنشائية وعلاقاته في المملكة والخليج فضلا عن إنه يؤمن ملاذا له بديلا عن أفغانستان. (نشر هذا المقال في صحيفة القدس العربي الصادرة في لندن ليوم السبت 6 أكتوبر 2001 الصفحة 13) |
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