– Yasmine-Hammamet –  
- Les casinos tunisiens fêtent en cette fin d’année 2007 leur         première décennie d’existence. On imaginait un anniversaire festif avec         dix bougies scintillantes perchées sur un gâteau subtil des fils         Masmoudi. Il n’en est rien. L’activité ludique n’a pas résisté aux         affaires en tout genre et le constat est alarmant. Nous avons demandé à        Patrick Chos, ancien Directeur Général adjoint du         Groupe Lucien Barrière Côte d’Azur et spécialiste des Casinos tunisiens,         de faire un diagnostic sur les raisons de cet échec dans un premier         temps, puis d’anticiper l’avenir des établissements de jeux tunisiens.        
 
Un bilan décevant :       C’est le 9 Octobre 1997 que le Groupe Lucien Barrière ouvre le       premier casino de Tunisie dans le complexe hôtelier des Orangers, à       Hammamet. En mai 1998, une soirée d’inauguration réunissant les plus       grandes stars du show-business laisse présager un avenir florissant.       Quatre autres casinos empruntent le chemin tracé et ouvrent peu de temps       après. Le Pasino à Djerba du Groupe Partouche, le Casino       Caraïbes à Sousse, le Stardust à El Kantaoui et le       Cleopatra à Hammamet. Pour des raisons administratives ces trois       derniers établissements fermeront leurs portes après seulement un an       d’exploitation.       En pleine restructuration, le Groupe Lucien Barrière cédera son       établissement en 2000 à un Groupe italien « Les Grands Casinos de Tunisie       ». Ce groupe, filiale de Astro Tourism, nourrit de réelles ambitions en       matière de développement et projette d’ouvrir cinq nouveaux pôles de jeux,       en cinq ans. Il inaugure le Casino Yasmine, à Hammamet, en 2003       et construit le casino d’El Kantaoui.       Une enquête de l’Office National du Tourisme Tunisien, l’ONTT,       mettra à jour des manquements graves dans la gestion du groupe et les       conclusions furent suffisamment alarmantes pour décider le Ministre de       l’Intérieur à fermer en urgence, l’ensemble des établissements, en 2006 et       2007. Conjointement, un administrateur du Grand Casino d’Hammamet,       remercié par le Groupe italien, ouvrira à l’intérieur de Carthageland à       Hammamet Sud un Casino « La Medina », le 9 avril 2004.       Deux Groupes, qualifiés de russes par les autorités, se sont positionnés       pour la reprise des deux établissements d’Hammamet. A ce jour sans succès.       En ce mois de décembre 2007 deux casinos restent en activité en Tunisie,       le Pasino à Djerba du Groupe Partouche et la Medina, à       Hammamet dirigée par Raymond Matar.       Dix ans de tergiversation et de galère pour une activité qui avait       l’ambition de participer au développement du tourisme tunisien. Est-elle       irrémédiablement condamnée ?       Des perspectives encourageantes :       La Tunisie bénéficie d’une stabilité politique incontestable, due à un       régime vigilant face à une éventuelle menace de groupes se réclamant de       l’Islam. Elle a été l’un des premiers pays à saisir le phénomène       terroriste dans toutes ces dimensions.       Sa croissance économique et son rayonnement international sont enfin       reconnus par les investisseurs, et des projets pharaoniques sont signés       chaque jour, aussi bien à Tunis, à Sousse, à Djerba, qu’à Tozeur.       « The city of the century », financée par Dubaï Holding, menée sur quinze       ans, va faire émerger sur les berges du Lac Sud de Tunis, une cité       futuriste, avec des quartiers résidentiels, des complexes hôteliers       luxueux, des bâtiments pluridisciplinaires et des quais pouvant accueillir       les plus grands yachts. Sama Dubaïa confèrera ainsi à       Tunis, une dimension internationale et constituera un atout majeur pour       les générations futures.       « Tunis-Sports-City », financé par le Groupe Boukhater des Emirats Arabes       Unis pour un montant de plus de 5 milliards de Dinars Tunisiens et démarré       le 2 novembre dernier, projette de construire en moins de sept ans une       ville des sports. A 10 km du centre de Tunis, elle va créer 40 000 emplois       durables dans les hôtels, les commerces, les équipements sportifs et les       bureaux…       Les autorités tunisiennes déploient actuellement des efforts considérables       pour accompagner le démarrage de grands projets dans la capitale mais       aussi dans tout le pays. Ces chantiers seront réalisés, selon le Premier       ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, dans les délais       impartis afin de ne pas perturber les objectifs du XIème plan de       développement du pays, 2007- 2011.       De plus, l’économie tunisienne s’apprête à vivre un tournant de son       histoire. À compter du 1er janvier 2008, le démantèlement total des droits       de douane pour les produits industriels, prévu par l’accord d’association       signé en 1995 avec l’Union européenne, sera effectif. De ce fait, la       Tunisie sera le premier pays à intégrer une zone de libre-échange avec       l’UE, son premier partenaire économique.       Afin de mieux accueillir les investisseurs étrangers, le Ministère du       développement et de la coopération internationale a mis en place une       agence de promotion de l’investissement extérieur : FIPA-TUNISIA, avec des       bureaux à Paris, Bruxelles, Londres et Milan.       Cette conjoncture économique favorable peut-elle profiter aux casinos ?       La réponse à cette interrogation fait l’objet du second volet du dossier       « 1997-2007, Dix ans de Casinos en Tunisie » :  un futur à construire.                     Patrick Chos (Source: le magazine  “Paris côte d’azur”       vendredi 21 décembre 2007)       Lien:       http://pariscotedazur.fr/archives/2007/12/21/1187-tunisie-1997-2007-dix-ans-de-casinos 
  
TUNISIE : 1997-2007, dix       ans de casinos.
 2ème partie : Un futur à construire –   
        Mis à part les Groupes Barrière et Partouche en 1997, aucun groupe         sérieux, structuré et solide financièrement, n’a postulé pour se         positionner sur ce secteur d’activité en Tunisie. Le Groupe Lucien         Barrière, pour des raisons de stratégie, s’est recentré sur d’autres         marchés et le Groupe Partouche continue à exploiter, sans problème, son         établissement de Djerba depuis son ouverture. Les groupes de         circonstance, souvent mal intentionnés, ont déserté le territoire et         tout devient possible.         Avant l’arrivée des capitaux arabes, israéliens, chinois et indiens qui         pourraient investir ce secteur d’ici peu, il y a incontestablement une         place à prendre.         Le premier groupe européen sérieux qui ouvrira en Tunisie un vrai casino         avec une volonté de pérenniser l’entreprise pourrait rafler la mise.         Fort d’un premier succès, il obtiendra d’autres licences de jeux et se         positionnera en leader de l’activité ludique.         Deux possibilités pour acquérir un Casino : louer un espace existant         dans un complexe hôtelier ou acquérir un hôtel et y adjoindre une         autorisation de jeu. La seconde solution est plus efficace car elle         règle définitivement le problème entre le foncier et le fonds de         commerce, souvent favorable, dans la jurisprudence tunisienne, au         propriétaire des murs. Elle règle aussi l’irréalisme des exigences         affichées en matière de location, par les propriétaires de murs         hôteliers, étranglés par des remboursements de prêts largement accordés         par les organismes bancaires.         La politique des Casinos sur ces dix dernières années a échoué, par         amateurisme et laxisme. L’échec est partagé entre les opérateurs et les         autorités de tutelle. La Réglementation des jeux tunisienne, qu’il         faudra bien un jour finaliser, offre pourtant de nombreuses possibilités.         Les « 
Slot Machines » n’ont pas à ce jour fait l’objet         d’un encadrement indispensable et la prolifération d’appareils obsolètes         est suspecte. Ainsi, il parait opportun que l’opérateur- investisseur         qui aura la volonté de créer le premier Groupe de Casinos en Tunisie         puisse être autorisé a détenir sa propre société de maintenance, par le         biais d’une filiale. Cinq à six marques autorisées, avec du matériel         neuf, et tout deviendrait plus clair.         Les hôtels et les centres de Thalassothérapie ont réalisé enfin les         réhabilitations indispensables et offrent désormais des complexes         suréquipés et luxueux. A l’identique du Maroc qui a pris une large         avance, la destination Tunisie ne doit plus être bradée.         Pour cela, comme le suggère 
Ridha Lahmar dans « Réalités         », il est souhaitable que les professionnels de l’hôtellerie tunisienne         s’unissent face à des tours-opérateurs surpuissants et qu’ils cessent de         condamner des velléités de braderie de prix, tout en les pratiquant sous         la djellaba. Qu’ils acceptent enfin de mettre en place un code de         déontologie.         Les statistiques du tourisme, arrêtées au 10 octobre 2007, laissent         apparaître une stagnation des recettes en dinars constants et des taux         d’occupation, malgré la progression de la capacité d’hébergement. Le         Ministre du Tourisme, M. 
Khalil Ladjimi, a annoncé le         déblocage d’un budget de promotion important, destiné à redresser la         situation des marchés en décroissance.         Ainsi la Tunisie s’ouvre à une nouvelle ère. Elle est en passe de gagner         son pari industriel et son économie à forte croissance est porteuse         d’espérance.         L’activité Casino peut contribuer à l’attractivité de la Tunisie et         mérite mieux que ce qui a été fait durant cette décennie. Une large         table ronde pourrait s’ouvrir paritairement, en vue de rédiger un ultime         cahier des charges transparent, susceptible d’attirer un investisseur         crédible.         “
Il n’est plus temps de tisser la natte avant de construire la         mosquée“, il est temps de commencer par le commencement.                           
Patrick Chos (Source: le magazine  “Paris côte d’azur”         vendredi 21 décembre 2007)                           Lien:        
         http://pariscotedazur.fr/archives/2007/12/21/1187-tunisie-1997-2007-dix-ans-de-casinos 
 
         
 
Al Qaïda revendique des meurtres         de soldats mauritaniens
  
                 Reuters 28.12.07 | 18h46                   DOUBAI (Reuters) – Al Qaïda au Maghreb islamique, la branche         nord-africaine du réseau islamiste, a revendiqué une quinzaine         d’attaques ayant causé la mort d’au moins quatre soldats mauritaniens,         rapporte la chaîne de télévision Al Arabia.          La chaîne a diffusé un enregistrement attribué à un porte-parole         revendiquant ces attaques au nom de l’organisation.         Les autorités mauritaniennes ont annoncé que trois soldats avaient été         tués par des hommes armés jeudi dans le nord du pays.         Firouz Sedarat, version française Philippe Bas-Rabérin 
 
Pourquoi al-Qaida attaque les         Occidentaux
 
                 marie-laure germon         .         L’analyse d’Arnaud de La Grange, grand reporter au service         Étranger du Figaro.         Combattre les Occidentaux, bien sûr, mais où ? La réponse donnée par les         gourous historiques d’al-Qaida a varié suivant les époques. Les grands         leaders du mouvement se sont même opposés, à diverses reprises, sur la         stratégie à déployer : djihad défensif dans la terre de l’islam (dar         al-islam), sur le sol afghan par exemple, ou djihad offensif dans la         terre du conflit (dar al-harb), en portant le fer dans les contrées         peuplées d’infidèles. Après avoir échoué, dans les années 1990, à         renverser un seul régime arabe «corrompu», l’ «ennemi proche», al-Qaida         rencontrera plus de succès  au moins sur le plan médiatique en         s’attaquant à «l’ennemi lointain», à New York, Madrid ou Londres.         Aujourd’hui, elle entend clairement mener le combat sur les deux fronts,         mais avec un récent recentrage sur les pays musulmans «apostats». Si         l’Irak et l’Afghanistan restent les fronts principaux, plusieurs         discours d’Ayman al-Zawahiri, le n°2 et idéologue de l’organisation         terroriste, fixent comme cible prioritaire les intérêts des pays         occidentaux qui soutiennent des États arabes «félons», dont les         frontières sont une insulte à l’Umma (communauté des croyants) mythifiée.         Le carnage d’Alger du 11 décembre comme le quadruple meurtre de         Mauritanie semblent montrer que le message a été bien reçu, au Maghreb         et dans toute la bande subsaharienne.         À cette impulsion par le «haut», initié par la direction d’al-Qaida,         répond dangereusement un mouvement par le «bas» de nombre de groupes ou         groupuscules islamistes. On assiste en effet un peu partout et         particulièrement au Maghreb à une «qaïdisation» des mouvements         islamistes. Affaiblis par les coups portés par les appareils de sécurité         locaux, en proie au mieux à des divergences sur la direction que doit         prendre la lutte et au pire à de sanglantes dissensions internes, ces         organisations terroristes trouvent un intérêt certain à se placer sous         la bannière d’al-Qaida. Une «marque» qui rassemble, légitime, et donne à         la moindre de leur action  même mineure  une caisse de résonance         internationale. On a vu, depuis 2006, les ralliements successifs des         mouvements du Maghreb, GSPC algérien, GICM marocain, GICT tunisien et         GICL libyen le mois dernier. «Le fait que des dirigeants comme         al-Zawahiri parlent de plus en plus des groupes du Maghreb montrent que,         par leurs actions, ils se sont montrés “dignes” d’appartenir à la         mouvance», commente Dominique Thomas, chercheur à l’EHESS (Ecole des         hautes études en sciences sociales.         Cette course au brevet de «qaïdisation» inquiète au plus haut point les         services de renseignements occidentaux. Ils s’attendent ainsi à une         recrudescence d’attaques contre leurs ressortissants expatriés ou         touristes dans des pays musulmans, de Nouakchott à Islamabad. Avec toute         une palette d’actions allant de l’attentat minutieusement planifié à         l’action opportuniste et amateur. Dans le premier cas, des attentats         massifs comme celui qui avait tué 11 Français de l’entreprise DCN à         Karachi en 2002. Dans l’autre, des actes spontanés et peu préparés         contre des Occidentaux choisis au hasard, comme cela a sans doute été le         cas dans le désert mauritanien lundi. «La comparaison est peut-être         choquante, mais c’est le même fonctionnement, en négatif, que lorsque le         Pape appelle au moment de Noël chacun à faire acte de charité, explique         un spécialiste de l’antiterrorisme. Une association pourra mener une         grosse opération alors qu’un particulier fera un geste à sa mesure. Et         Zawahiri a fait ses «vœux» à l’occasion de l’Aïd, il y a quelques jours,         en appelant à frapper les étrangers partout où cela est possible. Un         groupe structuré pourra faire un gros attentat, alors que trois         militants plus ou moins amateurs prendront un couteau ou un fusil pour         aller massacrer deux ou trois étrangers.»         Dans son «Appel à la résistance islamique globale», sorte d’encyclopédie         du djihad de 1 600 pages publiée en 2005 sur le Net, Abu Musab al-Suri         expliquait bien qu’al-Qaida «n’est pas une organisation et ne doit pas         le devenir», mais qu’elle est un «appel, une référence, une méthodologie».         Chaque jour qui passe confirme qu’al-Qaida ne fonctionne pas en         organisation mais en «réseau communautaire ouvert», sur le mode de ceux         qui sont au cœur d’Internet aujourd’hui. Les nouveaux militants         d’al-Qaida ressemblent à leur triste manière aux geeks (passionnés         d’informatique), œuvrant en commun sur l’élaboration et le         perfectionnement d’un logiciel libre. À la différence qu’ils         construisent, eux, une œuvre de mort. Chercheur à l’IFRI (Institut         français des relations internationales), Mark Hecker parlait à ce sujet         récemment dans Le Figaro de «wikiterrorisme», en allusion aux réseaux         collaboratifs, type Wikipédia ou YouTube. La riposte, on le voit, ne         sera pas aisée.                        (Source: le site du Figaro Mise à jour  le         27/12/2007 |  17:16 | )
Un Conseil de Sécurité Maghrébin,         tout au moins !
                          Le Maghreb des peuples, celui des Etats ou de l¹intégration économique         peuvent attendre.          Pas celui de la sécurité !… l¹horreur est à nos portes !          Ce sera à qui le tour ? Personne ne pourra le prédire. Pas même les         terroristes qui, aux aguets et à l¹affût, attendent de voir qui baissera         la garde pour frapper.          L¹assassinat lundi de quatre touristes français en Mauritanie par, selon         toute vraisemblance, des éléments salafistes opérant sous la bannière de         la Branche d¹Al Qaida au Maghreb Islamique (BAQMI) semble annoncer un         nouveau mode opératoire et l¹extension des actions terroristes à des         airs géographiques jusque-là épargnées.          Le Maghreb risque de s¹embraser et d¹être mis à sang ! L¹expression         n¹est pas exagéréeŠ elle est lucide.          Après avoir été fortement ébranlé, réduit en nombres et partiellement         débusqué des maquis de l¹Algérois, de la petite et de la grande Kabylie,         l¹ex GSPC semble avoir décidé de changer de stratégie et de terrains         d¹opérations. Sans quoi, il n¹aurait de toute évidence pas mué en BAQMI         !          Le nouveau mode opératoire – attentats aux explosifs avec des effectifs         très réduits mais à large impact médiatique – laisse supposer que les         terroristes peuvent frapper n¹importe où au Maghreb. L¹opération menée         en Mauritanie le confirme. Son faible coût en vies humaines est         largement compensé par son impact médiatique.          Le constat est certes macabre mais néanmoins réel !          Les bases de repli et de cantonnement : les escarpements rocailleux de         l¹immense sud algérien, du nord du Mali et du nord du Tchad offrent aux         terroristes du BAQMI une assez large liberté de mouvement. Cette région         est quasi incontrôlable par les seuls Etats qui en ont la souveraineté.         L¹histoire de ces quarante dernières années l¹a plusieurs fois confirmé.                 Les moyens logistiques – armes en tous genres et en tous calibres,         explosifs, véhicules tout terrain et carburant – sont largement         disponibles dans cette région de non droit ou foisonnent les trafics en         tous genres.          Les deux terribles et lâches attentats aux explosifs dont Alger a été le         théâtre le 11 décembre dernier et qui ont coûté la vie à une soixantaine         de victimes ont replongé notre voisin de l¹est dans le consternation et         de nouveau dans cette spirale de violence qui ne cesse d¹endeuiller le         peuple algérien depuis plus d¹une décennie.          L¹option de «sécurité préventive» qu¹a adoptée le Maroc s¹est avérée         jusque-là relativement payante. Mais il ne faut pas se leurrer! Elle ne         peut mettre notre pays définitivement à l¹abri de la menace terroriste         tant que vadrouilleront à nos frontières ces hordes d¹assassins sans foi         ni loi.          Le problème du terrorisme au Maghreb se pose désormais en d¹autres         termes.          Il est clair, nous semble t-il, qu¹il n¹est pas un seul pays au Maghreb         qui pourra à lui seul venir à bout, et à terme, du terrorisme.          C¹est la sécurité de 80 millions de maghrébins, pris en otage par         l¹interminable contentieux algéro-marocain, qui est désormais mise en         jeu.          Il appartient aux décideurs des cinq pays maghrébins d¹en prendre         impérativement conscience et d¹adopter les mesures urgentes que dicte la         nouvelle donne. À commencer par la mise en place, tout au moins, d¹un         Conseil de Sécurité Maghrébin.          Les frontières peuvent être maintenues fermées, si telle est l¹absurde         et persistante volonté de ceux qui croient en leur illusoire étanchéité.         Les échanges commerciaux inter maghrébins peuvent également attendreŠ la         sainte glin glin, ou que les poules aient des dentsŠ          Mais, en un mot comme en mille, ce qui ne peut attendre, et ce dont on         ne peut faire l¹économie, c¹est le Maghreb de la sécurité.          Dites moi que je me trompe !                   Par Jamal Hafsi 
djhafsi@yahoo.fr           
 (Source : « Al Bayane » (Quotidien – Maroc),         le 28 décembre 2007)