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              TUNISNEWS  
             9 ème année, N° 2919 du 20.05.2008
 
 
  
             Liberté et Equité: Arrestation du jeune Yassine Triki             Afrik.com: Tunisie : les neveux de Ben Ali             pris la main dans le yacht              Le Journal du Dimanche: L’expédition d’un juge français à Tunis             AP: Peines de prison ferme pour 18 terroristes             présumés             AP:Tunisie: environ 6.000 pèlerins juifs attendus à la Ghriba             Le Maghrébin: SU             Le Maghrébin: Tunisie: ça continue….              AFP: Bruxelles présente une Union pour la             Méditerranée aux ambitions limitées             Reuters: UE – Cinq projets-phares pour l’Union pour la Méditerranée             AFP: Un Marocain résidant à Bruxelles             organisait le “réseau terroriste” démantelé (journal)             AFP: Alger soupçonnée de dissimuler des prisons secrètes – Le Comité             des Nations unies préoccupé             AP: Les ultras-religieux israéliens refusent             les affiches de “Sex and the City”
 
 
 
 
 
   
      Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi       Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre       
Liberté et Equité       Organisation de droits de l’homme indépendante       33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis       Tel/fax: 71 340 860       Email : 
liberte.equite@gmail.com         Tunis, le 19 mai 2008               
Arrestation du jeune Yassine Triki
              Des hommes en civil ont enlevé le jeune Yassine Triki au domicile de ses       parents, sis 7 rue d’Angleterre à Tunis à onze heures en ce matin du lundi       19 mai 2008, laissant les membres de sa famille effrayés, et ne leur       révélant pas où ils l’emmenaient.       Lorsque sa mère s’est mise à crier, ils lui ont dit de contacter le poste       de police judiciaire d’El Menzah. Lorsque le contact a été pris avec le       poste, le chef de brigade a dit ne rien savoir et leur conseillé de       prendre contact avec le poste de police judiciaire de la rue Barto. Là on       leur a dit de contacter le district de police de Bab Bahr, mais il s’est       avéré impossible de déterminer son lieu de détention, l’identité des       personnes qui l’avaient enlevé s’il n’était pas pris contact avec le poste       de la Sûreté de Gorjani. Lorsque le contact fut pris avec le district de       la Sûreté nationale de Gorjani, il ne s’y trouvait pas, et la famille       resta avec son angoisse et sa crainte de ne pas savoir qui l’avait enlevé       et où l’on l’avait conduit.       […]       Pour le bureau exécutif de l’Organisation       
Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les       auteurs de la version en arabe, LT) 
   
 
Tunisie : les neveux de Ben         Ali pris la main dans le yacht          La justice française accuse deux neveux du président tunisien de recel
           
 lundi 19 mai 2008, par Hanan         Ben Rhouma
 Deux neveux par alliance du président Zine El         Abidine Ben Ali ont été mis en examen vendredi pour « complicité de vol         en bande organisée ». Soupçonnés du vol de trois yachts en France, les         frères Trabelsi vont devoir répondre devant la justice française pour un         présumé trafic de bateaux de luxe. Encore faudra t-il une totale         coopération de Tunis dans cette affaire.                  Parfois, les désagréments de la famille font tâche d’huile et le         président tunisien aurait bien aimé se passer de cette affaire. Une fois         de plus, la belle famille de Zine El Abidine Ben Ali est pointée du         doigt. Imad et Moez Trabelsi, deux neveux de Leila Trabelsi, ont été mis         en examen vendredi pour avoir commandité le vol d’un yacht durant la         nuit du 5 mai 2006. Manque de pot, celui-ci appartient au PDG de la         banque d’affaire Lazard Frères à Bonifacio (Corse-du-Sud), lui-même         proche de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy (alors ministre français         de l’Intérieur).         Un joujou nommé désir         Pas question de le laisser dans la nature : le yacht vaut tout de même         la bagatelle de 1,5 million d’euros. La compagnie d’assurance du bateau         se lance donc à sa recherche. Le patron, Bruno Roger, retrouve quelques         jours plus tard son précieux bijou – repeint entre temps – au port de         Sidi-Bou-Saïd (près de Tunis). Un enquêteur y est dépêché sur place et         découvre, non sans étonnement, que le yacht est enregistré dans ce port         sous le nom d’Imad Trabelsi. Appréhendé, le voleur avoue, sous la         pression, le vol de deux autres yachts en Côte d’Azur (sud de la France)         en décembre 2005 et janvier 2006… dont l’un était « commandé » par Moez         Trabelsi, le frère d’Imad. Grâce à l’intervention du président français         de l’époque, M. Roger voit son bateau restituer le 26 mai 2006. Non sans         mal. Imad Trabelsi aimait passionnément « son » yacht qu’il adorait         exhiber. Les charges ne sont pas abandonnées pour autant. Mais il faut         attendre deux ans avant de voir l’affaire resurgir.         La justice française ne les lâchera pas… sauf intervention de l’Elysée         En mai 2007, deux mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés par le         juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio (Corse), Jean-Bastien Risson.         Après des mois de tractations avec les autorités tunisiennes et quelques         obstacles de l’Elysée, la tenacité de M. Risson a finalement payé. Un         magistrat tunisien a finalement décidé de les inculper pour « complicité         de vol en bande organisée ». Avec le procureur de la République         d’Ajaccio José Thorel, M. Risson s’est donc rendu jeudi à Tunis où six         autres personnes ont été entendues en tant que témoins dans cette         affaire. M. Thorel a indiqué que « les frères Trabelsi devraient         répondre prochainement à une convocation de la justice française ».         Cependant, il a démenti toute tension diplomatique entre la France et la         Tunisie. « S’il y avait eu des différends diplomatiques, la commission         rogatoire n’aurait pas été exécutée par le juge d’instruction tunisien         et nous n’aurions pas assisté aux auditions ainsi qu’aux perquisitions         », a-t-il déclaré.         France-Tunisie : de bons amis qui font de bons comptes         Ce n’est pas la première fois que la famille du président tunisien         trempe dans des affaires douteuses. Le frère ainé du président, Moncef         Ben Ali, avait été condamné par contumace à Paris en 1992 à 10 ans de         prison pour son appartenance à la « Couscous connection », un réseau de         trafic de drogue. Il est décédé depuis 1996 sans avoir purgé sa peine.         Ce n’est pas non plus une première pour Imad Trabelsi. Accusé de recel,         il aurait commandité le vol, en 2005, d’une BMW à un ancien joueur de         l’Olympique de Marseille, avant d’être contraint de la restituer contre         un abandon des poursuites. Cependant, les relations franco-tunisiennes         sont excellentes surtout depuis la récente visite de M. Sarkozy en         Tunisie. Pour ne pas se froisser l’un l’autre, les deux pays se voient «         contraints » de traiter ces affaires discrètement et « entre amis ». La         suite au prochain épisode.
         
 (Source: Afrik.com le 19 mai 2008)
         
  
L’expédition d’un juge         français à Tunis
 Par Michel DELEAN  
           L’opération s’est déroulée dans le plus grand           secret. Selon nos informations, deux neveux par alliance du président           tunisien Ben Ali, ont été mis en examen vendredi à Tunis par un juge           d’instruction français, dans une sombre affaire de trafic de yachts.           Imed et Moez Trabelsi, neveux de l’épouse du chef de l’Etat tunisien,           sont soupçonnés par le juge du tribunal d’Ajaccio, Jean-Bastien Risson,           d’être les commanditaires du vol de trois bateaux de luxe.              
          Trois bateaux de luxe auraient été volés par des membres de la famille           du président tunisien. (Reuters)
          Le juge Risson, arrivé jeudi soir en Tunisie flanqué du procureur           d’Ajaccio, José Thorel, a également fait procéder sur place à           plusieurs perquisitions, à l’examen de documents bancaires, ainsi qu’à           des auditions. Tout cela avec l’autorisation et sous le contrôle du           doyen des juges d’instruction de Tunis. L’affaire porte sur trois           yachts qui valent plus d’un million d’euros chacun. Le premier, le           Sando, a été volé le 16 décembre 2005, alors qu’il était amarré dans           le port de plaisance du Lavandou (Var). C’est ensuite le Blue Dolphin           qui a été dérobé, le 21 janvier 2006, à Cannes. Enfin, le Beru Ma, le           5 mai 2006, à Bonifacio. Mais le propriétaire de ce superbe yacht           n’est pas n’importe qui : il s’agit de Bruno Roger, patron de la           banque d’affaires Lazard, ami de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.                      Un des bateaux appartenait à un proche de Chirac et Sarkozy                      Les gendarmes de Toulon, désignés par le juge d’Ajaccio, ont assez           vite retrouvé la trace des hommes d’équipage soupçonnés d’avoir commis           ces vols: après avoir quitté la Corse nuitamment, le Beru Ma avait           fait escale en Sardaigne, où il avait été repéré. Parallèlement, un           enquêteur privé -mandaté par la compagnie d’assurances- a réussi à           découvrir le yacht dans le port de Sidi Bou Saïd, près de Tunis, en           juin 2006. Il était temps: le bateau était en train d’être maquillé.           La restitution du Beru Ma à son propriétaire, rapide et discrète, a           été suivie de près par l’Elysée, alors occupé par Jacques Chirac, et           par le ministère de l’Intérieur où se trouvait Nicolas Sarkozy. Quant           aux deux autres yachts, que certains témoins affirment avoir vus à           côté du Beru Ma dans le port de Sidi Bou Saïd, ils n’ont pas été           retrouvés à ce jour.                      Tensions diplomatiques après la convocation des frères Trabelsi                      Huit personnes ont été mises en examen par la justice française dans           ce dossier de “vols commis en bande organisée“. Le skippeur           Cédric Sermant, soupçonné d’avoir volé et convoyé les trois bateaux           jusqu’en Tunisie, a donné plusieurs versions des faits. Il a fini par           mettre en cause les frères Trabelsi, assurant notamment les avoir           rencontrés en Tunisie. Un intermédiaire, Azzedine Kelaiaia, lui aussi           mis en examen, s’est pour sa part montré plus prudent: il s’est borné           à expliquer qu’il avait entendu dire que les yachts étaient destinés           aux Trabelsi. Les deux frères sont, en outre, cités dans des écoutes           téléphoniques de l’enquêteur privé qui a retrouvé le Beru Ma. Imed           Trabelsi est soupçonné d’avoir commandité le vol des deux premiers           yachts, et son frère Moez, celui du troisième.                      Mais les deux frères nient catégoriquement avoir pris part au trafic.           Ils expliquent, en substance, avoir été mis au courant et s’être vu           proposer les yachts, mais ne pas s’y être intéressés. Jouissant de           nombreux privilèges, les frères Trabelsi sont régulièrement dénoncés           par l’opposition tunisienne, qui les taxe d’affairisme et leur           attribue diverses turpitudes. Sollicités par le JDD, ni l’avocat           d’Imed Trabelsi, Me Jean-François Velut, ni ceux de Moez Trabelsi, Mes           Claire Doubliez et Eric Morain, n’ont donné suite.                      Le juge Risson avait initialement convoqué les frères Trabelsi au           tribunal d’Ajaccio, en vain. Il avait ensuite demandé leur           incarcération, dans une commission rogatoire internationale délivrée           voici un an. Cet épisode avait déclenché des tensions diplomatiques et           créé une certaine crispation entre le juge d’instruction et le           procureur d’Ajaccio -comme l’a rapporté le site Mediapart. Pour           finir, les défenseurs des frères Trabelsi avaient fait savoir au juge           et au procureur que leurs clients étaient disposés à s’expliquer…           mais sur le sol tunisien. De discrètes tractations ont suivi. La mise           en examen des neveux par alliance du président tunisien intervient une           quinzaine de jours à peine après la visite officielle effectuée par           Nicolas Sarkozy, accompagné de Rachida Dati, fin avril, à Tunis.        
           
 (Source: “Le Journal du Dimanche” le 18           mai 2008)
 
  
 
  
  
Peines       de prison ferme pour 18 terroristes présumés
 Associated       Press, le 19 mai 2008 à 20h15
 TUNIS (AP) —       La quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis       a condamné lundi cinq prévenus à trois ans de prison ferme pour avoir       projeté de créer une “cellule terroriste” en Tunisie, a-t-on appris auprès       de l’un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor. Cinq autres ont écopé d’un an       d’emprisonnement pour n’avoir pas informé les autorités de cette       entreprise à caractère terroriste. Selon l’avocat, les accusés ont nié les       faits qui leur étaient reprochés lors de leur interrogatoire. La défense a       plaidé pour le non-lieu, en mettant en avant des vices de procédure et en       se basant sur l’absence de preuves étayant
 les       accusations. Lors d’un autre procès, la deuxième chambre criminelle près       le même tribunal a condamné un autre groupe, composé de huit jeunes       salafistes, à des peines allant de 2 à 5 ans de prison ferme. Deux d’entre       eux ont écopé de cinq ans de réclusion et quatre de trois ans pour       “appartenance à une organisation terroriste”, “appel à la commission de       crimes terroristes” et pour avoir “fourni des informations à des personnes       ayant des liens avec des projets terroristes”. Les deux autres ont été       condamnés à deux ans de prison ferme pour n’avoir pas alerté les autorités       des “entreprises criminelles qui se tramaient”. Tous ces salafistes       étaient jugés en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en Tunisie en       décembre 2003 et dénoncée par l’opposition et plusieurs associations qui       la considèrent “anti-constitutionnelle”. Selon, Me Ben Amor, spécialiste       des affaires terroristes, un “important groupe” de 19 personnes arrêtées       après un séjour en Algérie, doit comparaître le 27 mai devant la cour       d’appel deTunis. 
 
 
Tunisie: environ         6.000 pèlerins juifs attendus à la Ghriba
                 AP | 20.05.2008 | 18:52         Environ 6.000 personnes, dont plus d’un millier venant d’Israël,         devraient effectuer cette année le pèlerinage à la synagogue de la         Ghriba, l’un des plus anciens lieux de culte juif bâti il y a quelque         2.500 ans sur l’île de Djerba, dans le sud tunisien, selon la tradition.         Les pèlerins ont commencé à arriver dimanche pour un séjour qui         atteindra son apogée jeudi lors de la procession rituelle, en présence         du ministre tunisien du tourisme Khalil Laajimi et des autorités         régionales, a expliqué à l’Associated Press, le président de la Ghriba,         Perez Trabelsi.         Selon le gardien de cette prestigieuse synagogue, il y aura cette année         40% de plus de pèlerins qu’en 2007: la désaffection qui avait suivi         l’attentat perpétré par Al-Qaïda en avril 2002 (21 morts), semble         oubliée. Depuis, un dispositif de sécurité renforcé est déployé sur         l’île en la circonstance.         La plupart des pèlerins viennent de France, les autres de divers pays         européens et d’Amérique du Nord. Les Israéliens transiteront par eux par         la Turquie, Malte ou la France. “S’il y avait des vols directs, leur         nombre pourrait atteindre les 20.000”, estime Perez Trabelsi.         Parmi les personnalités attendues, il a cité le grand rabbin de Berlin,         Abraham Haus, outre quelque 100 juifs du Canada,.         La communauté juive de Tunisie que préside le sénateur Roger Bismuth,         compte environ 1.500 personnes, la plupart vivant à Djerba, “en bonne         entente avec les musulmans de l’île depuis des siècles”, se félicite         Perez Trabelsi. AP
 
  
  
 SU
 ** M.       Bernard Kouchner       aurait  refusé net d’accompagner Mr Sarkozy durant sa visite d’Etat en       Tunisie. Le ministre français des affaires étrangères qui avait – et a       toujours semble-t-il – des relations soutenues et confiantes avec les       milieux libéraux tunisiens (notamment  l’écrivaine  Hélé Béji) n’a pas        voulu s’y trouver en porte faux avec «  ses convictions » aurait-il       argumenté tout en admettant le principe que son président puisse        conduire  sa « réal politic ». Aussi les deux hommes ont-ils convenu        d’inventer une pour Kouchner une mission   en Colombie dans le cadre des       efforts des autorités françaises pour libérer   l’otage  Ingrid       Betancourt. Un voyage dont ils savaient qu’il serait sans conséquences. Le       ministre aura eu ainsi la face sauve  d’autant qu’au retour du Mr Sarkozy       de Tunis, il s’est permis de qualifier les propos  de son président « sur       les progrès tunisiens en  matière de droits de l’homme »  de « maladroits       ».  Mr Sarkozy ne s’en est pas irrité. « C’est la nouvelle division du       travail au sein de  la diplomatie française,  commente  un journaliste       expert en sarkozysme. Au président  les contrats, à lui et à Rama Yade les       droits de l’homme. » 
 ** Au Maroc       des tansykiats       (coordinations des mouvements   populaires contre la vie chère) ont       envisagé de déposer devant le siège du parlement marocain un cercueil       vide.  Ils entendaient symboliser « la mort d’un rêve à l’équité et à  une       vie décente   de tout un peuple ».  
 ** Le       président Bouteflika        a définitivement renoncé à l’abolition de la polygamie. Après avoir       reconnu qu’il n’était pas un Bourguiba pour pouvoir inscrire dans les       faits une telle reforme, il vient récemment de souhaiter bonne chance à       tous ceux qui ont les moyens de pouvoir épouser et faire vivre décemment        quatre  épouses. D’ailleurs,   devait-il préciser, «  la charia ne       l’interdit pas ».  
 Les petits achats du Cheikh Maktoum  
Le Cheikh       Mohammed Ibn Al Maktoum de Dubaï est  devenu   en novembre 2007        actionnaire  du japonais Sony. Il l’a fait par l’intermédiaire de son bras       armé financier, le «  Dubaï International Capital ». Ce fonds gère 12       milliards de dollars  d’actifs. Soit  5 fois environ le budget de la       Mauritanie.  Le dirigeant du fonds, Mr Samir Al Ansari,  explique qu’il a       l’intention d’acquérir des participations de la valeur d’un milliard       d’euros dans  des sociétés japonaises. Un tel montant équivaut à 3% du       capital de Sony !!  Apres EADS (constructeur d’Airbus)   et des       participations dans le capital de Ferrari, Daimler-Benz, le Cheikh El       Maktoum a acheté en 1907 des casinos  (les jeux du hasard sont interdits       par le Saint Coran) à Las Vegas ; plusieurs grattes ciel à New York, le «       Mandarin Oriental » l’un des plus beaux 5 étoiles de Manhattan, sans       oublier Stockholm où il a profité des privatisations du gouvernement pour       acheter OMX, le gestionnaire des bourses scandinaves.  
 (Source : « Le Maghrébin », Organe       officiel de l’Alliance Maghrébine pour la Démocratie (Bi-Hebdomadaire –       France), du 19 mai 2008)
 
 
  
 
 
Tunisie: ça continue…. 
Fatima Kabba 
Encore une faute dont le pouvoir tunisien aurait pu se passer. Au moins pour donner quelque crédit au satisfecit que Mr Sarkozy venait de lui accorder en  estimant “que le régime tunisien  fait des progrès en matière de droits  l’homme”.  De quoi s’agit-il? Du sort d’un des très rares organes  d’expression écrite de l’opposition à Mr Ben Ali;  “Al Mawkif” de son nom,  voix du Parti  Démocratique Progressiste (PDP) lequel s’affirme comme le porte drapeau  de l’ensemble des mouvements d’opposition tunisiens. Le pouvoir   entend de toute évidence le condamner au silence. Et, comme d’habitude, il  recourt à des procédés détournés,  fussent-ils insensés ou burlesques comme c’est le cas.  Cinq sociétés privées qui commercialisent  de l’huile s’estiment avoir subies d’irréparables  dommages à la suite de la publication par le dit journal d’une information – reprise du reste d’un journal algérien- qui met en cause la qualité de leur produit, décident d’engager des poursuites  et réclament, à titre de dommages, une somme astronomique  dont le payement, s’il venait à être exécutoire, condamnerait non seulement le journal à  la mort mais  ses dirigeants au dénuement. Personne n’est évidemment dupe de la manœuvre du pouvoir qui a soufflé  l’idée aux sociétés privées sur les quelles   il ne manque pas de moyen  de pression. Quelques mois plus tôt, et comme par hasard, le propriétaire du local du journal, s’est réveillé après un sommeil de plusieurs années pour réclamer la restitution de son local en raison,  disait-il, « de son utilisation à des fins non commerciales comme c’était sa vocation originelle ».  Dans ce dernier cas, le pouvoir a été obligé de faire machine arrière après une campagne  de dénonciation réussie qui s’est déployée  autour d’une grève de la faim  soutenue de la secrétaire générale du Parti et du directeur de sa publication.  Dans le cas en cours, le  directeur de la publication ( Mongi Ellouze) et le rédacteur en chef ( Rachid Khecahna)   se sont résignés au recours au même désespéré  outil de combat : la grève de la faim; abondamment relayés et appuyés par les mouvements associatifs  de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression à travers le monde. Premier effet; les autorités ont reporté l’examen de l’affaire au 30 mai courant. Comme elles ont   l’habitude de faire pour gagner du temps et compter sur l’usure de la pression médiatique.
Une affaire indicative une nouvelle fois de l’aversion viscérale du régime  politique tunisien vis  à vis de la liberté d’expression. Depuis son avènement, le cimetière des organes d’expression indépendants    ne désemplit pas. A défaut de pouvoir domestiquer  tout un chacun, il recourt à d’ autres moyens dont la panoplie  ne cesse de s’enrichir : Interdiction  de toute insertion publicitaire  de quelque  bord que ce soit,  saisie pure et simple  à l’imprimerie  même des éditions qui lui semblent “subversives”;  achat  en bloc  de la  livraison auprès des kiosques comme il le fait avec le quotidien français « Le Monde » – ce qui a contraint l’équipe rédactionnelle du  “Al Mawkif” à  descendre dans la rue pour vendre à la criée leur journal.  D’ailleurs “Al Mawkif” ne doit sa survie qu’aux recettes des  ventes et au soutien de courageux militants démocrates comme le directeur de la chaîne de télévision indépendante “Al Hiwar”- elle  émet à partir de l’Italie – Mr Tahar Ben Hassine,  qui soutient substantiellement  depuis des années l’organe du PDP. Et quand tous les procédés  d’asphyxie s’avèrent  inopérants    le pouvoir  en vient   aux moyens radicaux. Comme c’est le cas de la présente affaire.  Quelque soit  son dénouement– reculade ou  coup de force tuant le journal –  le pouvoir tunisien aura réussi une nouvelle fois à révéler l’étendue de son incurie. Les  précédents incidents de ce genre qui ont émaillé  ses vingt années de  pouvoir et qui  lui ont valu  la déconsidération internationale  que l’on sait,  ne semblent pas avoir infléchi d’un iota son   choix stratégique en la matière.  Il ne semble avoir cure ni de son image, ni  même d’une nécessaire soupape de sécurité intérieure  qui laisserait  un tant soit peu  respirer   les élites  tunisiennes  à   travers de tels organes  élitistes comme le faisait son prédécesseur Bourguiba. Un seul axe stratégique conduit sa vison des choses en la matière :   si liberté de presse il doit y avoir en Tunisie, c’est à l’aune de  sa seule conception de la liberté. C’est-à-dire : presque rien…
(Source : « Le Maghrébin », Organe officiel de l’Alliance Maghrébine pour la Démocratie (Bi-Hebdomadaire – France), du 19 mai 2008)
 
Bruxelles présente une Union pour la Méditerranée aux ambitions limitées
AFP, le 20 mai 2008 à 12h23  Par Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS STRASBOURG (Parlement européen), 20 mai 2008 (AFP) – Deux mois avant un sommet à Paris qui lancera solennellement l’Union pour la Méditerranée, la Commission européenne dévoile mardi les contours d’un projet qui limitent encore plus les ambitions de la France, déjà très diluées ces derniers mois. Le président français Nicolas Sarkozy doit inaugurer le 13 juillet en grande pompe cette Union dont il est l’initiateur, censée rapprocher l’Union européenne des pays du sud de la Méditerranée et accélérer leur développement. Mais beaucoup des idées qu’il avait mises sur la table au départ ne figurent pas dans le projet préparé par la Commission européenne. L’idée initiale de Nicolas Sarkozy était de faire participer uniquement, côté européen, les pays riverains de la Méditerranée. Mais devant la levée de bouclier de plusieurs Etats membres, Allemagne en tête, il avait déjà dû revoir sa copie début 2008. Selon une source européenne, la Commission proposera mardi que le projet rassemble 44 pays riverains de la Méditerranée et de l’Adriatique: les 27 Etats membres de l’UE, plus les 13 membres et observateurs du “processus de Barcelone” lancé en 1995 par les Européens pour un partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Jordanie, Territoires palestiniens, Israël, Liban, Syrie, Turquie et Albanie), ainsi que la Croatie, la Bosnie, le Monténégro et Monaco. Lors du sommet européen de mars, la France avait déjà dû accepter que ce  projet se contente essentiellement de redynamiser un processus de Barcelone amorphe. Et que le projet soit rebaptisé “Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée”, pour refléter cette rentrée dans le rang. La Commission proposera mardi après-midi de rogner plus encore les ambitions françaises, en douchant les espoirs de Nicolas Sarkozy de co-présider la nouvelle organisation les deux premières années. La co-présidence devait en effet être assurée par un Etat de chaque côté de la mer, pour deux ans. Bruxelles a retenu cette idée pour les Etats partenaires, auxquels elle laisse le soin de désigner l’un des leurs, l’Egypte partant favorite. Mais pour la présidence côté européen, elle préconise le respect du traité de Lisbonne, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2009. Selon ce traité, le futur président du Conseil de l’UE et le président de la Commission assureraient la présidence côté européen. Nicolas Sarkozy ne peut donc espérer cette fonction que jusqu’à la fin de l’année, en tant que président en exercice de l’UE au deuxième semestre 2008. “C’est plutôt malin de la part de la Commission, pour rassurer les partenaires européens et crédibiliser le projet”, a commenté l’eurodéputée Verte Hélène Flautre. Côté financement, la France risque également être déçue. Bruxelles veut en effet privilégier le recours à des fonds privés, des fonds d’Etats, membres ou non de l’Union, ou encore aux institutions financières internationales, plutôt que les fonds européens, selon la source européenne. Malgré le bouleversement des idées françaises initiales, le projet suscite encore des critiques. Certains comme Hélène Flautre jugent faible le volet politique de cette Union centrée sur des projets pratiques, comme la dépollution de la Méditerranée. Elle dénonce notamment la récente “tournée” de Nicolas Sarkozy en Egypte, en Tunisie et en Libye, où il a promis aux dirigeants “qu’ils ne seront pas embêtés sur les questions de droits de l’Homme et de démocratie, alors que les relations extérieures de l’UE sont ondées sur ces questions”. “Je ne pense pas que les droits de l’Homme vont être oubliés pour la Méditerranée”, a cependant assuré l’eurodéputé conservateur français Joseph Daul.
 
 
UE – Cinq projets-phares pour l’Union pour la Méditerranée
   
  Reuters, le 20 mai 2008 à 16h27   par Yves Clarisse   STRASBOURG (Reuters) – Autoroute du Maghreb, dépollution de la Méditerranée,   développement de l’énergie solaire ou coopération en matière de protection   civile contre les catastrophes: la Commission européenne propose cinq projets   phares pour lancer l’Union pour la Méditerranée (UPM).   L’exécutif européen, qui a présenté des propositions censées être approuvées   par le sommet fondateur de l’UPM, le 13 juillet prochain à Paris, n’est   toutefois pas sur la même longueur d’ondes que la France, à l’origine de   l’initiative, sur son pilotage.   Les principaux problèmes politiques qui divisaient profondément les Vingt-Sept   ont été plus ou moins réglés au prix d’une révision à la baisse des ambitions   françaises.   La France voulait initialement limiter le périmètre de l’UPM aux seuls 22 pays   strictement riverains de la Méditerranée, plus le Portugal, la Jordanie et la   Mauritanie, ce qui avait suscité la colère de l’Allemagne, qui évoquait une   division de l’UE.   Le “processus de Barcelone” entamé en 1995 entre l’UE et les pays de la   Méditerranée, qui a déjà permis de signer des accords de libre-échange avec   des pays comme la Tunisie, aurait été affaibli par ce projet qui prévoyait   aussi de siphonner les fonds communautaires – 4,6 milliards d’euros de 2000 à   2006.   L’appellation choisie – “Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée” –   illustre à elle seule les contorsions qui ont été nécessaires pour parvenir à   un compromis qui maintienne l’acquis tout en donnant une impulsion à un   processus dormant.   AUTOROUTE NOUAKCHOTT-TRIPOLI   L’accord s’est fait selon cinq axes: accent sur la parité Nord-Sud, valeur   ajoutée par rapport à Barcelone, participation de tous, coopération régionale,   concentration de l’initiative sur des projets concrets et appel à des fonds   privés.   Les cinq projets présélectionnés mardi répondent à ce souci de réunir 39 pays   où habitent 700 millions d’habitants.   La création d’une autoroute du Maghreb arabe (AMA) reliant la Mauritanie, le   Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye est déjà bien avancée sur une base   nationale, mais il faudra connecter les réseaux et la Commission insiste sur   le fait que, sans libéralisation des échanges, elle servira peu.   L’AMA est surtout susceptible d’attirer des capitaux privés grâce à des   péages, d’où l’intérêt pour le projet.   Les autoroutes de la mer, des trajets balisés et reliés à des infrastructures   portuaires modernes, est un véritable projet Nord-Sud, pour assurer la   fluidité du commerce.   Le projet de dépollution de la Méditerranée à l’horizon 2020 fait quant à lui   l’objet d’un plan depuis 2006, mais l’UPM constitue un stimulant pour   accélérer la résolution d’un problème grave, la plupart des eaux usées   finissant sans traitement dans la mer.   L’idée du plan solaire méditerranéen est de développer une énergie qui serait   ensuite importée par l’Union européenne.   Enfin, la coopération dans le domaine de la protection civile est le seul   projet qui n’est pas susceptible d’attirer des investissements privés, mais il   permettra de mieux lutter contre des fléaux provoqués par le réchauffement   climatique.   Les autres projets en cours, comme la création d’une zone de libre-échange   euro-méditerranéenne d’ici à 2010 ou la promotion de l’éducation, sont bien   entendu maintenus pour permettre au Sud de la Méditerranée de tirer profit du   marché européen.   BISBILLES INSTITUTIONNELLES   L’autre grande innovation de l’UPM est institutionnelle.   La Commission, qui a beaucoup à perdre dans l’exercice, dans la mesure où le   pilotage du processus par des sommets tous les deux ans et un secrétariat   impliquant le Nord et le Sud, risque de lui échapper, entend marquer son   territoire.   Ainsi, les Vingt-Sept ont-ils décidé que l’UPM serait pilotée par deux   co-présidents, un du Sud et un du Nord.   Pour le Sud de la Méditerranée, la Commission ne conteste par qu’il devra   s’agir d’un chef d’Etat en exercice et la France promeut la candidature du   président égyptien Hosni Moubarak.   Mais du côté européen, elle rappelle qu’à partir de l’entrée en vigueur du   traité de Lisbonne, le 1er janvier 2009, les relations extérieures de l’UE   seront assumées par le président du Conseil européen et le président de la   Commission.   Nicolas Sarkozy présidera donc le premier sommet mais il cèderait la place à   ce duo alors qu’il voulait qu’un pays riverain du Nord de la Méditerranée soit   co-président.   La localisation du secrétariat qui sera chargé de piloter l’UPM n’est pas   précisée – la France pense à Tunis mais Malte et le Maroc sont également   candidats – et la Commission veut lui adjoindre un “comité de direction”   composé de représentants du Sud et du Nord qui serait, lui, basé à Bruxelles.   Des interrogations subsistent aussi sur la participation des pays du Sud de la   Méditerranée au premier sommet.   Si l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie,   l’Autorité palestinienne, le Liban, la Turquie, la Libye devraient en être, la   participation d’Israël risque de réduire cette liste et la Syrie pourrait être   absente.   Il s’agit là d’un avant-goût de ce qui risque de se passer lors des sommets de   l’UPM qui se dérouleront tous les deux ans: pourront-ils adopter une   déclaration politique commune, comme c’est prévu, si le conflit   israélo-palestinien persiste? 
 
Un Marocain résidant à Bruxelles   organisait le “réseau terroriste” démantelé (journal)
 
   
  AFP, le 20 mai 2008 à 14h15      RABAT, 20 mai 2008 (AFP) – Un Marocain résidant à Bruxelles était   l’organisateur du “réseau terroriste” de onze personnes dont la police   marocaine a annoncé le démantèlement lundi, a affirmé mardi un journal   marocain. Selon le quotidien arabophone Assabah (indépendant) qui cite “des   sources sécuritaires”, la police marocaine a arrêté les membres du réseau   “après avoir reçu des informations sur Abdellatif Bekkali, un Marocain   résidant à Bruxelles”. “Abdellatif Bekkali avait envoyé des Marocains, des   Algériens et des Belges en Irak, parmi lesquels un Marocain originaire de   Meknès (centre), Issam Goris, tué dans une attaque-suicide dans la banlieue de   Bagdad”, a ajouté le journal. Issam Goris était l’époux de la Belge Muriel   Degauque, devenue en 2005 la première Occidentale à se faire exploser en Irak.   Contactée mardi par l’AFP, la police marocaine s’est refusée à infirmer ou   confirmer ces informations, ajoutant que “l’instruction est toujours en   cours”.   Le réseau présumé, selon des sources policières citées lundi par l’agence   marocaine Map, visait des objectifs au Maroc et en Belgique. Un bâtiment de   l’Union européenne et un hôtel bruxellois faisaient partie de ses cibles,   avait rapporté lundi soir la radio belge VRT.   La police avait été informée du fait que “Bekkali avait créé un réseau à Nador   (nord du Maroc) et réussi à envoyer de jeunes Marocains dans les camps   d’entraînement d’Al-Qaïda en Algérie”, selon le journal.   Selon des enquêtes menées conjointement par les polices belge et marocaine,   affirme Assabah, Bekkali a envoyé des sommes d’argent via une agence pour   financer le voyage d’un groupe de Marocains en Algérie et en Mauritanie pour   entraînement dans les camps d’Al-Qaïda, avant de les envoyer en Irak.   Abdellatif Bekkali, ajoute le journal, “est considéré comme un proche de   Mohamed Reha, un Belge d’origine marocaine” arrêté au Maroc en 2005.   Mohamed Reha et son oncle Ahmed Zemmouri, tous deux Belges d’origine   marocaine, faisaient partie d’un groupe de 21 islamistes condamnés en première   instance à des peines allant d’un à dix ans d’emprisonnement pour   “constitution de bande criminelle dans le but de commettre des actes   terroristes” au Maroc. 
 
Alger soupçonnée de dissimuler des     prisons secrètes     Le Comité des Nations unies préoccupé
 
     
    AFP, le 18 mai 2008 à 12h39
         Le Comité des Nations unies contre la torture a demandé vendredi à l’Algérie     d’enquêter sur les informations selon lesquelles ses services de     renseignements contrôlent des lieux de détention secrets.     Dans ses conclusions remises à la presse au terme de l’examen de l’Algérie,     le comité, qui regroupe des juristes indépendants, s’est dit “préoccupé par     des informations reçues faisant état de l’existence de centres secrets de     détention”.     Ces centres seraient régis par le Département des renseignements et de la     sécurité (DRS) dans des casernes militaires à Antar et dans le district     d’Hydra, a poursuivi le comité, regrettant que la justice algérienne n’ait     apparemment pas enquêté sur ces informations. Le comité a demandé qu’Alger     s’assure que “tous les lieux de détention, y compris ceux régis par le DRS,     soient placés sans délai sous le contrôle de l’administration pénitentiaire     civile et du parquet”. En novembre dernier, le gouvernement algérien avait     démenti des accusations similaires émanant du Comité des droits de l’Homme     de l’ONU.     Le Comité contre la torture, qui enquête sur le respect de la convention     internationale contre la torture par tous les Etats membres, s’est, par     ailleurs, inquiété de la définition peu spécifique du terrorisme dans le     code pénal algérien, estimant “qu’aucune circonstance exceptionnelle ne peut     être invoquée pour justifier la torture”. Il s’est également dit inquiet du     maintien depuis 1992 de l’état d’urgence dans le pays.     Les membres du comité ont pris acte de la reconnaissance par l’Algérie de la     disparition forcée de 4.000 à 7.000 personnes depuis les années 1990, mais a     regretté l’absence d’enquête sur le sort de ces victimes. Le comité a appelé     donc Alger à respecter dans la pratique la limite de 12 jours de la garde à     vue et de garantir la présence d’un avocat dès l’interpellation de suspects.
 
   
 
Les ultras-religieux israéliens   refusent les affiches de “Sex and the City”
 
   
  Associated Press, le 20 mai 2008 à 14h06   JERUSALEM (AP) – Le “sex” n’aura pas droit de cité dans deux villes d’Israël:   à Jérusalem et Petah Tikva, le distributeur dans l’Etat hébreu du film “Sex   and the City” a été privé d’affichage, car les responsables municipaux ne   voulaient pas voir le mot malséant s’étaler en toutes lettres sur les murs de   leur ville.   Selon le porte-parole de Forum Films Arye Barak, les responsables des ces deux   municipalités, où la population de juifs ultra-orthodoxes est importante,   auraient à la rigueur accepté les affiches sans le vocable qui les choque.   “Nous leur avons dit, c’est comme si vous vouliez enlever le mot ‘coca’ dans   ‘coca-cola’, et juste laisser ‘cola’… Ce n’est pas faisable”.      Malgré l’absence d’affichage urbain dans ces deux villes, la version   cinématographique de la série culte américaine -qui sort dans le monde entier   le 29 mai- le matraquage publicitaire est tel à la télévision, dans la presse   israélienne et sur Internet, qu’Arye Barak ne s’inquiète guère.   Ce n’est pas la première fois que les annonceurs de cinéma se retrouvent dans   le collimateur des religieux d’Israël. Quand le dessin animé “Tarzan” des   studios Disney est sorti, le pagne minimaliste du héros avait déclenché un   tollé, et les affiches avaient dû redescendre des murs, Tarzan n’étant   autorisé à y remonter qu’après avoir été un rhabillé dans les règles de la   décence admise par eux, raconte Arye Barak.   Et ce n’est pas non plus le premier épisode du conflit entre “Sex and the   City” et les rabbins israéliens: il y a plusieurs années, une affiche où l’on   voyait Sarah Jessica Parker en robe affriolante avait elle aussi été renvoyée   se rhabiller.
 
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