21 février 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2101 du 21.02.2006

 archives : www.tunisnews.net


Adel Thabet: Tunisie – La répression contre le collectif 18 octobre continue

AFP: Interpellation de deux islamistes tunisiens en région parisienne Le Quotidien: Elections chez les jeunes avocats : Deux candidatures en attendant les alliances de dernière minute… Le Temps: Besoin d’autonomie de la BCT par rapport à la politique économique globale The North africa Journal : Tunisian PC Makers to Face Foreign Competition

The North africa Journal : A Lesson from Denmark AFP: Des opposants en Syrie contre l’aide financière US Reuters: USA – Suppression de l’accès libre à certains documents /Presse AFP: Le négationniste David Irving condamné à trois ans de prison à Vienne AP: Arab League fails to agree on Palestinian funding under Hamas Reuters: Condoleezza Rice entame au Caire une tournée dans le monde arabe Reuters: Lancement de la première agence panafricaine privée de presse Taïeb Moalla : Les défis du nouveau gouvernement palestinien

Reuters: Islamic singer aims to fill pop “spirituality” gap

 

Tunisie: La répression contre le collectif 18 octobre continue

Le collectif 18 octobre pour les droits et les libertés devait tenir ce matin à 11h00 une conférence de presse au siège du parti démocratique progressiste (PDP). Cette conférence avait comme objet l’appel à un rassemblement autour de la liberté de réunion que le collectif compte organiser vendredi prochain, 24 février 2006, au siège du forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL). La police est intervenu de façon musclée, elle a empêché les membres du collectif appartenant aux partis et associations non reconnus d’accéder au local du PDP et les a privés d’assister à la conférence de presse. C’est ainsi que Hamma Hammami, Radhia Nasraoui, Lotfi Haji, Slim Boukhdhir et d’autres militants ont été violemment repoussés loin du lieu de la conférence de presse.

Depuis sa création, les activités du collectif 18 octobre pour les droits et les libertés sont systématiquement interdits par la police tunisienne.

Adel Thabet

 

Interpellation de deux islamistes tunisiens en région parisienne

 

AFP, le 21.02.2006 à 09h50

PARIS, 21 fév 2006 (AFP) –  Deux islamistes tunisiens ont été  interpellés lundi près de Paris par les services du  contre-espionnage français (DST) pour des “vérifications” sur leur  éventuel soutien logistique à un réseau démantelé en Italie en 2002,  a-t-on appris mardi de source proche du dossier.

 

La DST (direction de surveillance du territoire) agissait sur  commission rogatoire des juges antiterroristes Jean-François Ricard  et Jean-Louis Bruguière, a-t-on précisé.

 

Trois autres personnes, appartenant à l’entourage des deux  hommes, ont également été interpellées.

 

Les deux Tunisiens, installés de longue date en France, doivent  être interrogés sur leur éventuelle participation au soutien  logistique à un groupe démantelé en 2002 par la justice italienne  qui le soupçonne d’avoir planifié des attentats à l’intérieur et  hors d’Italie.

 

Les enquêteurs italiens estiment que ce groupe s’apprêtait dès  septembre 2002 à commettre un attentat “presque certainement dans un  pays européen non encore identifié”.

 

A l’issue de leur garde à vue, qui peut durer quatre jours, ils  peuvent être relâchés sans poursuite ou présentés à un juge  antiterroriste, qui les inculpera ou non.

 


 

Appel à participation

L’institut international de la pensée islamique (IIIT France) en collaboration avec la chaire de l’UNESCO du dialogue inter-religieux a le plaisir de vous annoncer cet appel à participation au Congrès international interdisciplinaire et transdisciplinaire intitulé : « Nouvelles dynamiques de la pluralité : Paradigmes de la coexistence et de la reconnaissance », et qui se déroulera du 22 au 25 juin 2006 au siège de l’UNESCO à Paris. L’Institut International de la Pensée Islamique (IIIT France) est un organisme d’études et de recherches interdisciplinaires sur l’islam dans le monde contemporain. Nous vous invitons à consulter notre site Internet qui sera plus éloquent quant à nos activités (www.iiitfrance.net). Nous vous invitons à prendre connaissance de l’appel ci-joint et de retourner le formulaire d’inscription (participants ou auditeurs) dûment rempli dans les délais qui y sont mentionnés. Nous nous réjouissons d’avance de rentrer en contact avec vous, et restons à votre disposition pour de plus amples renseignements. Nous vous prions de bien vouloir accepter l’_expression de notre grande considération. Mohamed MESTIRI, Directeur de l’IIIT France 

 


Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique, est né !

 

En ce 21 février 2006, Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique, a le

plaisir de vous annoncer sa naissance.

Pour savoir qui nous sommes, ce que nous voulons et ce que nous faisons, lisez notre Manifeste et découvrez nos travaux de traduction, en allant sur le site web

http://www.tlaxcala.es

Pour entrer en contact avec nous, écrire à

tlaxcala@tlaxcala.es

Lisez aussi les aricles de Quibla, de Les Blough et de Santiago Alba Rico sur http://quibla.net/tlaxcala21022006.htm

 


 

Elections chez les jeunes avocats :

Deux candidatures en attendant les alliances de dernière minute…

 

Tunis – Le Quotidien

 

Deux avocats seulement ont jusqu’ici déposé leurs candidatures aux sièges du Comité directeur de l’Association tunisienne des jeunes avocats (ATJA) dont l’Assemblée générale élective se déroulera les 3 et 4 mars à Tunis.

 

En dépit d’un marathon de réunions consacrées aux tractations sur la constitution d’une liste commune qui entrera en lice contre la liste des avocats proches du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), de nombreuses sensibilités du barreau n’arrivent pas toujours à raccorder leurs violons.

 

Résultat: deux candidatures «individuelles» seulement ont été déposées depuis le 14 février aux neuf sièges du Comité directeur de l’ATJA. Il s’agit des candidatures de Me Sami Chtourou (Sfax) et de Me Haïthem Khédir (Sousse).

 

Les courants censés constituer une liste rivale à celle des avocats constitutionnels demeurent profondément divisés. La pomme de discorde se rapporte à l’alliance avec le courant religieux. La situation constitue «en miniature», le prolongement du débat qui marque depuis quelques mois la scène politique nationale et divise l’opposition. Ainsi, les sensibilités de gauche et d’obédience nationaliste arabe ne feront pas front commun.

 

Quelques formations de gauche et des sensibilités d’obédience nationaliste arabe constitueront une liste qui regroupera également des candidats appartenant au courant religieux. Les sensibilités de gauche opposées à une «alliance contre-nature» avec le courant religieux constitueront une liste à part.

La division profite directement aux avocats constitutionnels. Leur liste qui regroupera la majorité des membres du Comité directeur sortant pourrait décrocher la timbale.

 

Les «RCDistes» pourraient aussi tirer profit du «bilan positif» du Comité directeur sortant formé en grande partie par des avocats proches du parti au pouvoir. Le mandat du Comité directeur sortant a été marqué notamment par l’octroi de 200 crédits-voitures et 100 crédits BTS consacrés à l’ouverture des bureaux d’avocat ainsi que par la signature d’une convention permettant aux adhérents de l’association de bénéficier d’une réduction de 10% sur tous les vols de Tunisair.

 

W.K.

 

(Source: “Le Quotidien” (Tunisie) du 21 février 2006)


 

Monnaie – Le rapport convertibilité du dinar/commerce extérieur

Besoin d’autonomie de la BCT par rapport à la politique économique globale

Salah  Ben  HAMADI.

 

Le modèle de croissance basé sur les exportations et la polarisation des investissements directs étrangers auquel a opté la Tunisie, dans le cadre d’une économie ouverte et d’un marché libre, réclame la convertibilité totale du dinar tunisien, avec l’aménagement des conditions propices à sa réussite, estiment des spécialistes en matière de questions monétaires et commerciales, contactés à l’occasion de la consultation nationale sur l’exportation devant démarrer incessamment.

 

A cet égard, les professeurs Marouan El Abassi, enseignant  de commerce international à l’Institut des hautes  études commerciales (IHEC) à Carthage, coordinateur du 2ème  projet de développement des exportations et Skander Oueneis, enseignant d’économie au même établissement, nous ont déclaré que pour réussir  la convertibilité totale du dinar prévue pour 2008, il faut essentiellement penser à assurer une certaine autonomie de la Banque centrale de Tunisie, par rapport à la politique économique globale

 

Il faut que la BCT se charge seulement de la politique monétaire, indépendamment de la politique économique globale. Il s’agit de séparer la conduite de la politique monétaire, de celle de la politique économique.

 

En effet, la convertibilité totale du dinar signifie que le compte capital de  la balance des paiements ( mouvement des capitaux) soit ouvert, c’est à dire que les agents économiques peuvent envoyer et recevoir des flux de financement vers l’étranger.

 

Mais, une telle conduite nécessite d’avoir présent à l’esprit le  danger des flux des capitaux à court terme qui sont à caractère spéculatif et fortement déstabilisateurs pour les économies émergentes comme celle de la Tunisie. Ainsi, les pays asiatiques en 1997-1998 et l’Argentine en 2000 en ont énormément souffert.

 

 Indicateur de confiance :

 

Or, le taux de change pratiqué en Tunisie, au cours des dernières années, a favorisé les exportations de sorte que sur ce plan, la Tunisie a parfaitement réussi la gestion de son taux de change.

 

Dans la perspective d’une convertibilité globale du dinar à court terme, rien ne permet de prévoir que cet avantage va durer ni qu’il va disparaître dans la mesure où d’autres éléments d’appréciation vont intervenir, comme l’état de la concurrence au niveau du commerce extérieur.

 

Tout dépendra, alors, de la vigueur de l’économie tunisienne et de sa capacité à susciter la confiance des investisseurs et par conséquent à mobiliser les IDE.

 

Ainsi, la convertibilité du dinar représente, en définitive, un indicateur de confiance dans l’économie tunisienne.

 

Entre temps, pour se préparer convenablement à cette échéance, nos interlocuteurs insistent sur la nécessité d’achever la restructuration du secteur  bancaire, à travers le nettoyage et la solution du problème des créances douteuses, l’augmentation de la productivité du secteur grâce à l’introduction des nouvelles technologies de gestion, et le développement de tout ce qui est banque en ligne. Il faudra aussi impulser la concurrence au niveau du secteur bancaire pour le préparer à une plus grande ouverture.

 

Déjà, les taux de change sont librement fixés par les banques tandis que la convertibilité courante du dinar tunisien est effective depuis 1992.

 

(Source: “Le Temps” (Tunisie) du 21 février 2006)


 

 

ANALYSIS

Tunisian PC Makers to Face Foreign Competition

 

Five year ago Tunisia launched a government program aimed at boosting computer penetration of Tunisian households. The program already underwent what the Tunisians called version 1 and version 2 has just begun. In version 1, the role of the government led to the emergence of five domestic companies to compete against the international brands. These companies, IGL, Sami, Aster, Microlux, and Maxter received ISO certification and underwent industry certification including certification from Microsoft and key component suppliers.

 

The emergence of the so-called family PC, driven by government policy, enabled the emergence of these small PC assemblers and brands that have been thriving amid a growing lucrative market. Aware of a version 2, these companies have engaged resources to further leverage their position in the market. With their committed investments over the past years, these companies managed to assemble 48% of all of the PCs used in Tunisia.

 

Four years after the implementation of version 1, Tunisia began what is called version 2, and companies involved in that market have been mandated to double production of home PCs to 20,000 per year. In this number, the state will subsidize 5,000 units to go to poor households, while middle-class families will benefit from improved financing conditions. Reduced interests will be given to households that earned up to six times the minimum wage, which will likely lead to the establishment of multi-PC households.

 

In the outset, this policy looks promising but there is a problem that worries the Tunisian computer makers. This is because version 2 of this program opens the door wider to multinational corporations, whose arrival into this market is seen as likely to hurt the smaller Tunisian assemblers. In version 1, Tunisian PC vendors were protected by trade barriers that enabled them to price their products at 10% to 15% less than their foreign competitors. Not anymore, in version 2 the law mandates equal pricing for all vendors.

 

The Tunisian PC vendors had hoped to obtain further protective measures and concessions from their government. But new measures are unlikely and competition will certainly intensify to the benefit of consumers and foreign PC vendors who are better prepared than their smaller Tunisian competitors. The proliferation of form factors, the emergence of new PC models like the Media Center, and the complexity of building notebook computers locally certainly requires the participation of international companies. That can only help local assemblers improve their performance and product quality or face the risk of disappearing. Yet, the Tunisian assemblers are fighting to protect their own market. They warn that the entry of foreign companies will undermine a whole domestic industry and will lead to job losses.

 

Their concerns may be right and are indicative of their acknowledgement that they may not be able to survive the strength of the soon arriving foreign companies. Whether they will survive or not, the issue is irrelevant as Tunisia is forced to remove its trade barriers. The Tunisian manufacturers only need to see what their Chinese counterparts are doing to realize that the global playing field is now open to everyone.

 

(Source : « The North africa Journal », le 21 février 2006)

URL: http://www.north-africa.com/one.htm


 

A Lesson from Denmark

Arezki Daoud

 

A lot has already been said about the caricatures of Prophet Mohamed published by a Danish newspaper. While it is not my purpose to contribute to what is apparently a dead-end situation, there has to be a lesson to learn from this mess created in the name of “free speech.” When a publisher allows such provocative move to happen, the end goals are essentially limited to only a couple of objectives. It is either to attract attention to sell more advertisement, or to really demean people for their believes. It is very likely that both objectives collided this time around. By creating such controversy, readership would increase and ad money should pour in.

 

This time, however, the reaction may not have been predicted given its scope and a dozen cartoons will likely lead Denmark to be challenged in at least three areas: trade, diplomacy, and the perception of being a tolerant nation.

 

Although I doubt Muslim governments will reduce their trade with Denmark substantially as retaliation, one should expect Danish exporters to witness in the short to medium terms at least a marginal decrease in their sales to the Muslim world. Islamic nations represent a small portion of Denmark’s global trade. But the value of that country’s exports to Muslim nations is not something to ignore. In 2004, Danish exports to Islamic countries exceeded the DKK 8.5 billion, or almost $1.68 billion. The region has become an interesting trading partner for Denmark for at least two reasons. Sales there continued to growth, expanding by 8% from 2003 to 2004, and Denmark maintained a trade surplus with virtually every Muslim country. In North Africa, Denmark has been recording better trade performances, growing sales by a strong 15% to almost DKK 2 billion in 2004. At best, one should expect at least a marginal 5% decrease in export to the region, or up to $100 million. This may not be much, but it can be the source of earning for many Danish workers.

 

On the other hand, a dozen insulting drawings have resulted in a major erosion of Denmark’s diplomacy. They have destroyed decades of Denmark’s work in positioning itself as a neutral and respected diplomatic partner that many nations, in particular from the developing world looked for to help mediate in crises. The attacks against Danish properties in the Muslim world, although not legitimate, are indicative of a diminished Danish diplomacy, which may take a long time and hard work to recover.

 

Finally, the good people of Denmark will have to deal with an image problem that they don’t deserve. Their country has always been seen as a tolerant nation. It took only 12 drawings to change that image, at least among the one billion Muslims around the world. A recent poll conducted by a respected Danish newspaper showed that a majority of people in that country did not endorse the drawings and understood Muslim anger over it. Was all that worth it? And is that really “freedom of speech?” – I don’t think so.

 

Let us know what you think?

 

(Source : «North Africa journal Weblog”, le 20 février 2006)

URL: http://www.north-africa.com/blog/?page_id=12


 

USA – Suppression de l’accès libre à certains documents /Presse

 

 

Reuters, le 21.02.2006 à 05h48

WASHINGTON, 21 février (Reuters) – Les agences américaines de renseignement sont secrètement en train de supprimer aux Archives nationales la consultation en accès libre de plusieurs milliers de documents historiques qui étaient disponibles depuis des années, révèle le New York Times lundi.

 

La restauration du statut de documents classés concerne plus de 55.000 pages qui avaient été précédemment déclassées.

 

L’opération de suppression de l’accès public a commencé en 1999 quand la CIA et cinq autres agences se sont opposées à la publication – qu’elles estimaient hâtive – d’informations sensibles, signale le quotidien américain. Le président Bill Clinton a signé en 1995 une ordre de déclassification.

 

Ce programme secret de reprise en main s’est accéléré après l’arrivée au pouvoir de George Bush, affirme le quotidien.

 

L’affaire s’est ébruitée après la découverte par un historien travaillant sur les services de renseignement, Matthew Aid, de la disparition des étagères de dizaines de documents qu’il avait recopiés plusieurs années auparavant, écrit le New York Times.

 

Selon la réglementation actuelle, les documents du gouvernement sont censés être déclassés au bout de 25 ans sauf raison particulière de les garder au secret.

 

REUTERS


 

Le négationniste David Irving condamné à trois ans de prison à Vienne

Par Michael ADLER

 

AFP, le 20.02.2006 à 18h52

                                            VIENNE, 20 fév 2006 (AFP) – L’historien britannique David Irving  a été condamné à trois ans de prison pour avoir nié la réalité de  l’Holocauste, et ce bien qu’il ait affirmé avoir changé d’avis,  lundi soir par un tribunal de Vienne.

                      David Irving, 67 ans, avait plaidé coupable, au début de son  procès lundi matin, d’avoir nié l’Holocauste en 1989, assurant qu’il  avait changé d’avis et qu’il reconnaissait désormais l’existence des  chambres à gaz à Auschwitz.

                      Il s’est déclaré “très choqué” et a indiqué qu’il ferait appel  du verdict, rendu par un jury unanime après sept heures d’audience  par le tribunal correctionnel.

                      Un partisan dans l’auditoire a alors crié dans sa direction:  “reste fort, bonne chance !”

                      M. Irving encourrait dix ans de prison au titre de la loi  autrichienne de 1947 contre la réactivation du nazisme.

                      Insistant sur le “sérieux” de ses recherches historiques, il a  affirmé avoir changé d’opinion après avoir découvert des documents  contredisant ses thèses, dont certains de l’architecte de la  “Solution finale”, Adolf Eichmann.

                      “Je reconnais ma culpabilité concernant cette accusation”,  a-t-il déclaré, précisant qu’il réalisait aujourd’hui que son  affirmation de 1989 selon laquelle “il n’y avait pas de chambres à  gaz à Auschwitz” était “erronée”.

                      Son avocat Elmar Kresbach a estimé qu’une sentence de trois ans  était trop forte pour “un procès lançant un message” au monde. Il a  estimé que son client ne passerait pas plus de deux ans en prison,  si la peine est confirmée en appel, parce qu’il est “âgé et que  c’est sa première condamnation”.

                      Le Britannique a cependant tenté de faire valoir la “logique” de  ses raisonnements, notamment de celui qui l’avait conduit à conclure  à l’absence de chambres à gaz à Auschwitz dans la mesure où 100.000  personnes avaient survécu à ce camp.

                      M. Irving a par ailleurs refusé d’assimiler, comme l’y invitait  le procureur Michael Klackl, ses propos à une négation de  l’Holocauste.

                      “Il ne s’agissait pas d’une négation de l’Holocauste, mais  seulement d'(un propos sur) une partie de l’histoire” de  l’Holocauste, a-t-il déclaré à la barre. 

                      Lors d’une interruption de séance, M. Klackl a estimé devant des  journalistes que “David Irving essayait toujours de retourner les  arguments en sa faveur”.

                      Avant le début de l’audience, M. Irving, détenu depuis son  arrestation en Autriche en novembre 2005, avait considéré “ridicule  de comparaître pour des propos exprimés il y a 17 ans”, affirmant  avoir “beaucoup appris” entre-temps.

                      Interrogé par des journalistes, il a préféré au terme Holocauste  celui de “tragédie juive de la seconde guerre mondiale”.

                      David Irving avait été arrêté lors d’un contrôle de routine sur  une autoroute autrichienne en vertu d’un mandat d’arrêt datant de  1989.

                      Le mandat avait été émis après que le Britannique eut nié  l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination du  Troisième Reich, et en particulier à Auschwitz (Pologne), lors de  réunions auxquelles il avait participé à l’époque en Autriche.

                      Le Britannique est également poursuivi pour avoir affirmé que  les pogroms de la Nuit de cristal en 1938 contre les juifs n’avaient  pas été le fait de nazis, mais d'”inconnus” déguisés, et qu’Hitler  avait en réalité défendu les juifs.

                      David Irving avait déjà été condamné plusieurs fois par le  passé, notamment en Grande-Bretagne et en Allemagne, et s’est vu  interdire l’accès au territoire néo-zélandais l’an dernier. Il avait  notamment prétendu que les chambres à gaz “montrées aux touristes à  Auschwitz” étaient “factices” et “avaient été construites par les  Polonais après la guerre”.

                      David Irving est l’auteur de “Hitler’s War” (“La guerre  d’Hitler”), un livre paru en 1977 qui tente de minimiser les  atrocités nazies et d’exonérer Adolf Hitler de sa responsabilité  dans l’extermination de six millions de juifs dans les camps de la  mort nazis. Il avait même affirmé qu’Hitler était un ami des juifs.

                      L’historien s’est présenté devant le tribunal avec ce livre à la  main.

                      D’après son avocat, il aura le temps de finir en prison le  nouvel ouvrage qu’il a commencé d’écrire.

 

AFP

 


Des opposants en Syrie contre l’aide financière US

   

AFP, le 21.02.2006 à 12h50

                      DAMAS, 21 fév 2006 (AFP) – Des groupes et personnalités laïques  de l’opposition en Syrie ont rejeté la décision annoncée des  Etats-Unis de dégager cinq millions de dollars au titre d’aide aux  militants syriens, dans un communiqué parvenu mardi à l’AFP.

                      Le texte, signé du comité provisoire de la Déclaration de Damas,  affirme “son rejet de toute assistance financière de quelque partie  que ce soit”, après l’annonce vendredi par le département d’Etat  d’accorder 5 millions de dollars en dons “pour accélérer le travail  des réformateurs en Syrie”.

                      Les fonds consacrés à l’aide à l’opposition syrienne seront  ponctionnés sur les 293 millions de dollars attribués par le Congrès à l’initiative de partenariat pour le Proche-Orient (MEPI), lancée  en 2002 par le président George W. Bush pour encourager des  “réformes positives” dans la région, a précisé le département d’Etat  américain dans un communiqué.


Condoleezza Rice entame au Caire une tournée dans le monde arabe

Reuters, le 21.02.2006 à 14h55 LE CAIRE, 21 février (Reuters) – La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée mardi en Egypte, première étape d’une tournée dans le monde arabe dont Washington espère qu’elle contribuera à isoler le Hamas, vainqueur des élections législatives palestiniennes, et l’Iran. La responsable de la diplomatie américaine devait s’entretenir dans la journée avec le Premier ministre égyptien Ahmed Nazif, son homologue Ahmed Aboul Gheit et le chef des services de renseignement égyptiens, Omar Souleiman, qui s’occupe des contacts avec le Hamas. Elle sera reçue mercredi par le président Hosni Moubarak, avant de se rendre en Arabie saoudite puis de prendre part dans les Emirats arabes unis à un sommet du Conseil de coopération du Golfe où elle demandera aux pays arabes de retirer leur soutien financier à un gouvernement palestinien dirigé par le Hamas. L’Egypte devait conseiller à Rice de donner davantage de temps au Hamas et de se garder de tout jugement hâtif sur la formation du gouvernement palestinien que dirigera le mouvement intégriste, a rapporté lundi l’agence officielle de presse Mena. La semaine dernière, dans un entretien accordé à une chaîne de télévision israélienne, Hosni Moubarak avait estimé que priver l’Autorité autonome de l’assistance financière dont elle dépend serait une erreur parce que cela pousserait les Palestiniens vers “l’extrémisme”. Les discussions avec Condoleezza Rice, selon Mena, devraient également permettre à l’Egypte d’inviter les Etats-Unis et leurs partenaires du Quartet international (Russie, Nations unies et Union européenne) à une relance des négociations israléo-palestiniennes sur la base de leur “feuille de route” pour la paix. Quant à la question du programme nucléaire, l’Egypte devrait réaffirmer sa position en faveur d’un Moyen-Orient débarrassé de toute arme de destruction massive, formule diplomatique incluant l’arsenal nucléaire israélien.  

Lancement de la première agence panafricaine privée de presse

Reuters, le 21.02.2006 à 07h29 DAKAR, 21 février (Reuters) – L’Agence de presse africaine (APA), première agence de presse panafricaine privée, a été inaugurée lundi à Dakar, la capitale sénégalaise, où est basé son siège. L’APA s’appuie sur un réseau de onze bureaux régionaux à travers le continent. Ses fondateurs, tous journalistes de groupes africains ou à la retraite, ont réuni les fonds nécessaires auprès d’investisseurs du Sénégal, du Maroc et de la Mauritanie. L’agence annonce le développement par phases de dépêches texte, de photographies et de reportages de télévision. L’Afrique compte déjà une agence régionale de presse, la Panafrican News Agency, qui est financée sur fonds publics. REUTERS

 

Arab League fails to agree on Palestinian funding under Hamas  

Associated Press, le 21.02.2006 à 13h33                       ALGIERS, Algeria (AP) _ Arab League foreign ministers have failed to agree on aid for the Palestinians as they come under rule of the militant Hamas, amid a dispute over commitments from each member state.                       Only three members of the league have contributed aid for the Palestinians, Algerian officials said after a meeting in Algiers that ran into late Monday night.                       The Arab League’s Secretary General Amr Moussa and Algerian State Minister Abdelaziz Belkhadem appealed at the meeting for all other member states to contribute funds. Speaking at a news conference after the meeting, they did not indicate which countries had not paid or give details of the dispute.                       The Palestinians’ largest donors, the United States and the European Union, have threatened to cut off direct aid to the Palestinian Authority if Hamas takes over the government.                       Such a cutoff would «pose a serious political problem for the Palestinians,» Moussa said. In urging more Arab donations, he said «the aid is destined for the Palestinian people and not for Hamas.»                       It is unclear whether Arab states can fill the gap in foreign aid that makes up most of the Palestinians’ US$1.9 billion (¤1.6 billion) annual budget. A final decision on Palestinian funding was expected at a summit next month in the Sudanese capital, Khartoum.                       After a landslide election victory last month, Hamas _ considered a terrorist group by the United States and Europe _ is moving to form a government.                       Foreign ministers and other representatives from the United Arab Emirates, Jordan, Sudan, Tunisia, Yemen and Algeria were taking part in the meeting. They also discussed the uproar in the Muslim world over the caricatures of the Prophet Muhammad published in several countries.


 

Les défis du nouveau gouvernement palestinien

Taïeb Moalla L’auteur est journaliste indépendant et analyste de la situation au Moyen-Orient.   Au Proche-Orient, l’histoire est un éternel recommencement. Entre 2001 et 2004, le gouvernement israélien a confiné Yasser Arafat dans son quartier général de Ramallah, sous le prétexte que l’ancien chef palestinien était un “obstacle à la paix”. Cette mise à l’écart a eu pour principale conséquence de renforcer le charisme d’un vieux leader partageant les souffrances de son peuple. Aujourd’hui, la puissance occupante – avec la complicité d’une communauté internationale apathique – tente de punir les Palestiniens coupables d’avoir voté pour les “terroristes” du Hamas. Une posture qui conduira au renforcement de la légitimité du Mouvement islamique.   Dov Weisglass, un des principaux conseillers de l’ancien premier ministre Ariel Sharon, a le mérite de ne pas user de la langue de bois. Ses déclarations, plutôt crues, permettent aux observateurs de comprendre les desseins du pouvoir israélien mené depuis 2001 par la droite dure du Likoud. En octobre 2004, il précisait que “la signification du plan de désengagement (israélien de la bande de Gaza) est le gel du processus de paix. Cela fournit le formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus politique avec les Palestiniens”. La semaine dernière, le même Weisglass prévenait que “l’idée, c’est d’imposer une diète aux Palestiniens, mais pas de les faire mourir de faim”.   Ces propos se sont immédiatement traduits dans la réalité. Début mars, Israël gèlera le transfert mensuel de 50 millions $US de fonds correspondant au remboursement des taxes qu’il prélève sur les produits destinés aux territoires palestiniens. Sachant que ces sommes représentent 30 % du budget (déjà déficitaire) de l’Autorité palestinienne, ce “déséquilibre fiscal” a quelque chose de meurtrier. La “diète” voulue par les autorités israéliennes touchera les territoires occupés où le taux de chômage avoisine 40 %. À Gaza, des pans entiers de la population souffrent de malnutrition. Les gens n’y survivent que grâce au support de l’UNRWA, un organisme des Nations unies qui vient en aide aux réfugiés. Fidèle à son alignement sur les positions officielles israéliennes, l’administration Bush a demandé à l’Autorité palestinienne le remboursement de 50 millions $US versés l’an dernier pour des projets d’infrastructures, mais non encore investis.   Depuis la victoire du Mouvement islamique aux élections législatives du mois dernier, les pressions internes et internationales n’ont pas cessé. Cet étranglement politique et économique vise à obtenir des concessions sur trois points essentiels aux yeux de la communauté internationale : l’obligation faite au Hamas de reconnaître Israël, la nécessité d’accepter les accords de paix signés par l’Autorité palestinienne et l’arrêt de la lutte armée. Si les deux premières conditions ont peu de chances d’être satisfaites, la troisième exigence pourrait trouver un écho chez les plus pragmatiques.   L’existence d’Israël et les accords de paix   Sur ces deux questions, le Hamas développe un raisonnement aussi simple qu’imparable. La mise en cause de l’existence d’Israël, contenue dans la charte palestinienne de 1968, a constitué pendant 20 ans l’argument principal justifiant le refus de mener des négociations de paix avec “les terroristes de l’OLP (l’Organisation de libération de la Palestine)”, selon la terminologie israélienne de l’époque. Aujourd’hui, beaucoup de Palestiniens – et pas seulement les islamistes – pensent que l’OLP n’a pas obtenu de réelle contrepartie en reconnaissant Israël, en 1988. Le Hamas, qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, n’a donc aucun intérêt politique immédiat à abattre cet atout.   Concernant les accords de paix, il est peu probable que les islamistes renient leurs convictions du jour au lendemain. Là aussi, ils pourront arguer que le processus d’Oslo a conduit à la détérioration de la vie quotidienne des Palestiniens, au doublement du nombre de colons, à des promesses rarement tenues de rétrocession des territoires occupés et à une vision internationale altérée du conflit.   Au cours de la première Intifada (1987-1993), la bataille morale a été gagnée par une population désarmée luttant, les pierres à la main, contre une armée surpuissante. Or, l’impact de la deuxième Intifada, déclenchée en 2000, est plus nuancé. La guerre de l’information a été partiellement gagnée par Israël sous le prétexte que la partie adverse signait des accords de paix sans pour autant abandonner l’usage des armes. Les attentats sanglants contre des civils israéliens ont achevé de brouiller les cartes et de faire perdre à la juste cause palestinienne de nombreux appuis.   En reniant des accords qui n’ont fait qu’empirer la vie quotidienne des Palestiniens, le gouvernement qui sera dirigé par le pragmatique Ismaïl Haniyeh pourrait réduire le conflit à sa plus simple __expression : une résistance qui se bat contre l’occupation.   La lutte armée   S’il y a une question sur laquelle les dirigeants du Hamas laissent entendre leur flexibilité, c’est bien celle de l’arrêt des attentats contre des civils israéliens. D’ailleurs, le Mouvement respecte une trêve, depuis un an, malgré les multiples exécutions extrajudiciaires israéliennes de militants palestiniens. Un éventuel abandon officiel des attentats visant des civils permettrait au Hamas de passer d’un mouvement de résistance armé à un gouvernement démocratiquement élu et respectueux du consensus palestinien, tout en ne reniant pas ses convictions.   Tout en ne sonnant pas le glas du principe même de la lutte armée – légitime quand elle est dirigée contre une armée d’occupation – , cette approche permettrait de se conformer au droit international qui interdit de prendre les populations civiles pour cible lors des conflits.   Le défi intérieur   Ceci dit, la réussite du prochain gouvernement va également dépendre de l’attitude du Fatah. Les premiers signes laissent entendre que l’ancien parti dominant ne facilitera pas les choses à son adversaire. Une des dernières décisions votées par le Conseil législatif sortant dominé par le Fatah – réuni après les élections du 25 janvier – a été de renforcer les pouvoirs du président Mahmoud Abbas. “Une sorte de coup d’État sans effusion de sang”, a dénoncé un des nouveaux élus du Hamas. Ce n’est qu’une illustration de la pénible tâche qui attend les nouveaux dirigeants palestiniens. (Source : « Le Soleil » (Québec), le 21 février 2006)  

Lu sur un blog tunisien

zizou from Ain el Heloua

Ca fait 5 mois que je suis a Beirut, 5 mois ou j’ai pu visiter un peu le Liban et appris a connaitre les libanais. Sauf qu’au Liban il n’ya pas que des libanais, il y’a aussi des palestiniens. Des palestiniens dont le nombre atteint les 400.000 (10% de la population libanaise) et qui vivent eparpillés dans tout le pays dans plusieurs camps. On peut vivre au Liban pendant des années et ne jamais se rendre compte de la presense de ces camps ( la grande majorité des libanais n’y a jamais mis les pieds). Dimanche matin : – reveil a 8h direction Saida : (une Knefa de bon matin pour bien demarrer la journée) – Arrivée a Saida et depart pour Ain El helwa ( au quartiers nord de la ville) – Premier check point de l’armée libanaise – Deuxieme check point du Kifah El Falestini ( force de securité propre au camp) – Troisieme Check point et nous voila a Ain El heloua Ain el heloua est le plus grand des camps palestiniens et le plus armés d’entre tous. Il est encerclés ( par l’armée et des murs) et completement separés du reste de monde. On dit qu’il ya 50.000 refugiés au d’autres disent 100.000 camp mais personne ne sait vraiment ce qui se passe. Il n’ya ni police ni armée libanaise et il n’est pas rare que des bandes armées rivales se tirent dessus ou tirent dans l’air pour manifester un quelconque mecontentement. Le camp est a premiere vue pas tres different de Hay Ettadhamen a Tunis ( meme surface et meme degré de pauvreté) et dans un etat meilleur que plusieurs Bidonvilles que j’ai visité au Maghreb ou en Afrique. Les maisons sont en dur et generalement peintes. Les graffitis remplissent presque tout les murs , ca va de Yasser Arafat au Cheikh Yassine , Abu Jihad et pleins d’autres resistants palestiniens. Plusieurs groupuscules palestiniens sont actifs dans le camps, je passe devant le siege de Sa3eka ( palestiniens pro syriens) et devant d’autres. Les gens te devisagent et savent automatiquement que tu ne fais pas partie de la communauté . Je passe au marché qui est tres bien fourni et tres vivant( ya des poissons qui rivalisent avec ceux de la goulette). Ya beaucoup de mosquées au camps, et chaque mosquée appartient a un mouvement : Jihad, hamas et d’autres … les femmes voilées sont a 50/50 avec les non voilées. Les Barbus sont de meme. Il y’a une tres grande concentration d’habitants et les maisons accoles l’une a l’autre montent jusqu’au troisieme niveau. Les cables electriques quadrillent le ciel… Personne ne paye ni l’eau ni l’electricité qui est coupée presque tout les jours ( elle est relayé par des generateurs internes au camp: 30$/mois l’abonnement). Je visite plusieurs maisons ou je suis tres bien accueilli, Le fait d’etre tunisien facilite beaucoup la tache. Les teles sont branchés toutes sur les news. Ya pas de paraboles ici mais les gens s’abonnent a un service de cable pirate a 7$ ( comme dans tout le Liban) et devinez quoi ? Le responsable du cable a Ain El Heloua est … Tunisien ! Un tunisien qui vie au camp de Ain el Heloua depuis des annees ! Je passe le bonjour a Abu Bayram( 50 ans), il est tres gentil et assez surpris de me voir. Il me dit qu’il est venu de Tunisie dans un elan de jeunesse combattre au coté de la Jebha ( le front de liberation). Il s’en veut d’avoir quitté le pays auquel il n’a pu retourner qu’une fois depuis. (Il s’est marié a une palestinienne et essaye tant bien que mal de faire fonctionner ses affaires). Il me dit que “c’etait un gros mensonge ( Kedhba Kebira)… liberer la palestine… Ils nous ont eu ! J’ai perdu ma jeunesse … ma vie…. El hamdoulellah… keske tu veux … c ‘est comme ca “. La vie dans le camp est assez dure mais pas aussi catastrophique qu’on peut l’imaginer. La populations entre et sors quand elle veut. L’UNRWA s’occupe de l’éducation, de la santé et est le majeur pourvoyeur d’emplois de la communauté. Ces camps accueillent egalement un large nombre de ONG qui améliorent sensiblement la qualité de vie des habitants. Le problème de ces camps se posent surtout par rapport au long terme. La solution n’est pas encore la ! Vont ils retourner dans la terre de leurs ancêtres qui pour la plupart n’ont jamais connu? Vont ils avoir des compensations ? Vont ils devenir Libanais ? une solution que ni eux ni les libanais accepteraient… Vont ils être invités a Partir ? (Source : http://zizoufromdjerba.blogspot.com )


Islamic singer aims to fill pop “spirituality” gap

By Tom Perry Reuters, le 21.02.2006 à 02h02 CAIRO, Feb 21 (Reuters) – A singer who has shot to fame in the Middle East with songs about Islam and the Prophet Mohammad says his music is quenching a thirst for spirituality in pop. Sami Yusuf combines English, Arabic and Turkish lyrics with Middle Eastern and Western instruments in his songs. Brought up in London but of Azeri descent, 25-year-old Yusuf has achieved celebrity status in Middle Eastern countries including Egypt, where his CDs sell alongside traditional pop and are played in shops and cafes. “Spirituality is missing in the vast majority of most songs,” Yusuf said. “The art world has been hijacked by the commercial environment. That’s why we have a vacuum in producing positive art with positive messages, promoting good values.” “I’m not a preacher,” he adds. Yusuf made his first album, “Al-Muallim”, for Muslim minorities in the West, who he says are in need of role models from their own faith. “In the West, we don’t have enough Islamic celebrities who would make minority Muslims proud,” he said. “In my father’s time we had Cat Stevens, Malcolm X, Muhammad Ali. Now you find that a lot of people think: ‘Islam. Ah, Osama bin Laden,’ You find some youth who are confused, who might feel disillusioned,” he said. Although it was mainly aimed at Muslims in the West, “Al-Muallim” has sold widely across the Muslim world. The title is the Arabic word for teacher and is a reference to the Prophet Mohammad. “We were shocked when we realised it had become a success in Egypt, and not just in Egypt, in the whole Muslim world,” Yusuf said in Cairo, during a recent tour. He says his work is popular in Arab countries because both the arrangement and lyrics offer listeners something new and different from Arabic pop, which typically deals with love and romance. SIGNING FOR HEADSCARVES, CIVIL RIGHTS “We need something different — new concepts in the Arab world. I feel that a lot of the messages, if there are any messages, are just a blind imitation of the West,” he said. Yusuf plays several instruments including the violin, piano and the Arabic lute. His style at times evokes a traditional form of Islamic chanting called nasheed. “What genre is it? I don’t know. We’re blending Western harmonies with Eastern modes. You’ll find a lot of Turkish influences, Arabic, Western and Indian. I want to show that Islam represents a huge amount of people and cultures,” he said. Yusuf’s second album “My Ummah” — a reference to the Islamic nation — was released last year. It includes a song called “Mohammad” condemning violence in the name of Islam. The song is dedicated to people killed in 2004 in a bloodbath at a school in the Russian town of Beslan. Chechen Islamist separatists seized hundreds of hostages in the school and 331 people were killed, more than half of them children, when security forces tried to free the captives. “My Ummah” also includes “Free”, which defends Muslim women’s right to wear the Islamic headscarf, or hijab. French state schools banned the veil along with other religious symbols in schools in 2004. “I was doing a concert in France and a girl approached me and said: ‘Please do something on the hijab, you don’t know how much we’re suffering.’ It’s not just for people who are wearing hijab. It’s for civil liberties,” Yusuf said. Yusuf says his second album is less dedicated to Islam than the first. “I hope to launch my next albums in mainstream Western pop.” REUTERS

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