8 juin 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3303 du 08.06.2009

 archives : www.tunisnews.net  


L’équipe de TUNISNEWS a fauté… Elle s’excuse AFP: Tunisie: octroi d’un permis de prospection à deux sociétés étrangères Le Temps Lundi: Répartition des tâches au sein du bureau politique du FDTL Le Temps Lundi: Béchir Essid, « Ce ne sont pas les rumeurs colportées par une minorité qui vont ternir la transparence du processus adopté ! » Webmanagercenter: Environnement: 205 stocks de pesticides obsolètes identifiés en Tunisie AFP: Liban: Les observateurs de l’UE saluent un scrutin “paisible” NouvelObs: C’est officiel, Omar Bongo est mort AFP: Gabon: une difficile succession The Open Press: Arab Invasion at American Publishing Event

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 

L’équipe de TUNISNEWS a fauté… Elle s’excuse

 
Dans notre numéro du 2 juin 2009, nous avons repris par mégarde un texte intitulé “Moeurs : Sakhr Materi fait jeter un innocent en prison” rédigé par M. Slim Bagga et publié sur le blog « CHAKCHOUKA TUNISIENNE» hébergé par le site satirique français « Bakchich.info ».
 
Sans entrer dans le détail du texte, nous estimons (aprés discussion) que nous n’aurions pas dû reprendre ce texte pour des raisons ayant trait à la déontologie, à la morale et par respect aux personnes citées qui ont – comme tout être humain – le droit à un respect total et à ne pas être diffamés et lancés en pâture à l’opinion sans preuves et sans avoir la possibilité de répondre ou de se défendre. 
 
Nous estimons que nous avons commis une faute. Par conséquent, nous allons effacer ce texte de nos archives et demandons pardon à notre Créateur, à nos lecteurs, à toute personne qui s’est sentie lésée et/ou atteinte par les allusions, affirmations ou tout autre élément contenu dans le texte en question.
 
L’équipe de TUNISNEWS
le 8 juin 2009  


Tunisie: octroi d’un permis de prospection à deux sociétés étrangères

AFP / 08 juin 2009 17h08 TUNIS – Le gouvernement tunisien a annoncé lundi l’octroi d’un permis de recherche d’hydrocarbures à la société autrichienne OMV Tunisie et à la compagnie émiratie AL-Thani Corporation”. Le permis dit “Sidi Mansour” couvrant une superficie de 6.592 km2 dans le golfe de Gabès (400 km au sud-est de Tunis), sera exploité en association avec l’Entreprise publique d’activités pétrolières (Etap). L’accord a été signé à Tunis par Afif Chelbi, ministre tunisien de l’Industrie, Norbert Groeschner, DG de la société autrichienne, Jassem al Dosari, DG de la compagnie émiratie et Khaled Becheikh, PDG de l’Etap. Il prévoit la réalisation d’une campagne sismique et le forage d’un puits d’exploration durant trois ans pour un investissement de 3 millions de dollars US. La multiplication des activités de recherche en Tunisie vise à accroître une production de brut modeste, de 70.000 barils/jour environ. Le gouvernement table sur 8,4 millions de tonnes équivalent pétrole en 2009 contre 5,6 en 2005, outre une production de gaz projetée à 2 millions de tonnes équivalent pétrole en 2012.


Répartition des tâches au sein du bureau politique du FDTL

Comme prévu, Mustapha Ben Jaâfar, reconduit secrétaire général

Le congrès du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés ” FDTL “, tenu les 29 et 30 mai dernier, a reconduit le Dr Mustapha Ben Jaâfar au poste de Secrétaire Général et élu les douze autres membres du bureau politique.

Lequel bureau s’est réuni hier et a décidé la répartition suivante des autres tâches entre ses membres:

Responsable de la structuration et de l’organisation : Mouldi Riahi

Responsable des relations extérieures et de la communication : Khalil Ezzaouia

Trésorier : Mondher Ben Rahal

Responsable de la formation, des études et de la documentation : Abdellatif Abid

Responsable des relations avec les partis et les organisations nationales : Hédi Mannaï

Responsable des affaires juridiques et des droits de l’homme : Saïd Méchichi

Responsable de l’éducation et de l’enseignement : Abderrahim Mejri

Responsable de la culture et de l’information : Youssef Jerbi

Responsable de la jeunesse : Abdelkader Ben Khamis

Responsable des affaires économiques et sociales : Salah Chouaïb

Responsable des affaires de l’environnement et du développement durable : Jalel Bouzid

Responsable des affaires administratives : Brahim Ben Rbiha

Mourad SELLAMI

(Source : « Le Temps Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 8 juin 2009)


 

Le Bâtonnier, Me Béchir Essid, et l’adoption du règlement intérieur de l’Avocatie:

« Ce ne sont pas les rumeurs colportées par une minorité qui vont ternir la transparence du processus adopté ! »

Après l’adoption  du projet du règlement intérieur de l’avocatie  lors d’une assemblée générale extraordinaire tenu  à cet effet, il y a trois semaines. Une adoption dénoncée par certains avocats car elle a été réalisée le vote à mains   levées et non par le vote secret, le Conseil de l’Ordre des avocats  tiendra le 4 juillet prochain son assemblée  générale annuelle.

A cette occasion, nous  avons invité le Bâtonnier, Me  Béchir Essid, il nous parle, ici,   de la controverse soulevée par  cette adoption, de la participation des avocats aux émissions télévisées, de l’éventuelle constitution d’un syndicat de la profession et  d’autres questions. Interview.

• Le Temps : Plusieurs avocats  vous reprochent de ne pas procéder au vote secret  pour l’adoption du projet  du règlement  intérieur  de la profession lors  de l’assemblée  générale  qui s’est tenue à cet effet. Vous   avez opté pour le vote  à mains levées. Qu’en dites-vous ?

-Me Béchir Essid :  Le votre à mains levées est le  procédé   juste et adéquat contrairement à ce que prétendent certains qui ont d’autres arrières pensées et qui sont minoritaires. La majorité  des avocats  ont voté pour le projet  du règlement intérieur qui est un acquis  de taille pour la profession.

Les avocats ont attendu  plus de 15 ans pour sa concrétisation.

En ce qui concerne la  méthode  du vote secret elle n’est pratiquée que pour l’élection des personnes et non pour l’adoption des textes. Toutes les organisations, les partis politiques et   les parlements dans le monde  procèdent pour l’adoption  des motions, des rapports    ou autres au vote   à mains levées et non  au vote secret. Mais, pour l’élection des dirigeants ou des représentants ils procèdent au vote   secret. Même les Nations-Unies et le Conseil  de sécurité procèdent  pour l’adoption  de leurs motions au vote  à mains levées.

En plus, la loi organisant la profession stipule   que l’élection des représentants des structures  se fait par le vote secret mais   l’adoption des rapports moral et financier  lors de l’Assemblée générale se fait  par le vote à mains levées.

De même l’article  53 de la loi organisant la profession ne stipule pas  que l’adoption du projet du règlement intérieur soit faite par le vote secret comme il  l’a  clairement  stipulé  pour l’élection  des structures de la profession.

• Mais,  ils vous reprochent aussi   de ne pas procéder au décompte des voix lors de cette assemblée ?

-Ecoutez, le procédé de l’adoption n’a rien à voir  avec l’élection et lors de cette assemblée  c’est pratiquement  pour une majorité   écrasante que le projet  a été adopté. C’est presque  à l’unanimité. Et en tant   que Bâtonnier  je pense  assurer que maintenant   le projet du règlement intérieur  est une loi qui est entrée en vigueur   et qui régit la profession à partir  du 1er juin 2009.

• Est-ce  que ce règlement intérieur réglemente justement la question de la participation des avocats  dans les médias. Une question qui a soulevé   dernièrement une énorme  polémique ?

-D’abord,  je peux vous assurer  que le Bâtonnier, le Conseil de l’Ordre  des avocats  et tous les avocats   sont pour et défendent la liberté d’expression et ne sont pas contre la participation  des avocats  dans les médias. Mais,  nous sommes  pour une liberté d’expression  qui ne porte pas  préjudicie  aux  personnes  et  aux institutions et qui ne viole pas la loi et qui   respecte   la déontologie   de la profession et ses constantes. Nous  sommes pour la participation des avocats mais   il ne faut pas   qu’elle  se transforme en une forme de publicité.

A cet effet, le Bâtonnier  et le Conseil de l’Ordre  ont dénoncé certaines émissions télévisuelles   qui se sont érigées  en tribunaux  et les  avocats  qui ont participé   à ces émissions  ont porté  préjudice  à la profession. Donc, le règlement intérieur est venu  à temps pour réglementer la  participation des avocats aux médias, et ce règlement engage  toute la profession  et doit être respecté par tous les avocats. Il est à caractère  obligatoire.

• Certains avocats vous reprochent   une mauvaise gestion  financière  des ressources du Conseil de l’Ordre et de la  caisse  de retraite  et de prévoyance. Ils vous accuse  même de dépassement dans cette gestion. Qu’en  dites-vous ?

-Ce sont des accusations gratuites  et sans aucun fondement. La gestion financière du Conseil de l’Ordre et de la Caisse de retraite et de prévoyance  est saine  et transparente et les comptes  sont établis clairement. Les moyens  de contrôle   existent, fonctionnent normalement et  assument leur rôle dans les normes. Ils  s’exercent   par des experts  comptables. Les deux rapports financiers du Conseil et de la Caisse seront présentés aux avocats lors de l’assemblée générale  qui se tiendra le 4 juillet prochain. Nous agissons dans  la transparence la plus totale et nous    sommes prêts  à répondre à toutes les questions qui concernent les volets  de la gestion financière et à présenter tous les documents  à tout avocat   qui le demande. Ce sont des rumeurs  qu’une minorité  d’avocats font circuler pour des arrières pensées électorales. Ils n’ont pas le courage de nous demander  directement  des comptes  parce qu’ils  n’ont aucune preuve.

• Une autre rumeur circule quant à la constitution d’un syndicat  des avocats. Qu’en pensez-vous ?

-Le syndicat existe et assume son rôle pleinement   c’est le  Conseil de l’Ordre des avocats et  il assume son rôle revendicatif concrètement et  procède quand il le faut comme lors de mon premier mandat à des actions syndicales  revendicatives diverses qui ont utilisé  la grève, le sit-in et le port du brassard  rouge. Donc, la constitution   d’un syndicat  n’a aucun  sens et aucune raison d’être.

• On dit que vous allez briguer un autre  mandat, lors des prochaines élections du bâtonnat ?

-Notre  souci, aujourd’hui, ce ne sont pas les élections. Nous  sommes très occupés pour consolider les acquis de la profession et nous agissons pour en réaliser   d’autres. C’est  notre souci majeur.

réalisée par  Néjib SASSI

(Source : « Le Temps Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 8 juin 2009)


Environnement: 205 stocks de pesticides obsolètes identifiés en Tunisie

 

 
Par Abou SARRA Le séminaire sur «l’information et la sensibilisation à la gestion durable des pesticides, organisé, jeudi, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement a été une précieuse opportunité pour rappeler cette triste vérité (Tunis, 4 juin 2009). La Tunisie, retenue avec l’Afrique du Sud par le Programme africain de destruction des stocks de pesticides obsolètes (PASP) pour concrétiser une des composantes de ce problème, la destruction des stocks de pesticides obsolètes, compte aujourd’hui 205 stocks de ces produits chimiques, soit une capacité globale de 1.280 tonnes répartis sur tout le territoire du pays. D’un coût de 7,3 millions de dinars, le projet, qui a démarré le 11 novembre 2005 est à son ultime phase. Après le recensement des stocks, la destruction effective des pesticides commencera fin 2009 et durera une année. Il faut donc attendre fin 2010 pour respirer. Une étude d’impact socio-environnemental est effectuée par un bureau d’études afin d’évaluer l’ensemble des risques qui peuvent être générés par la mise en œuvre de ce projet tandis qu’un appel d’offres est lancé par l’Agence nationale de gestion des déchets pour sélectionner la multinationale qui se chargera de la destruction de ces pesticides. Huit groupes ont manifesté leur intérêt pour ce marché. Est-ce nécessaire de rappeler ici que le prélèvement et l’évacuation sécuritaires des pesticides périmés sont des techniques complexes et coûteuses que les entreprises locales ne peuvent pas mener. La plupart des pays en développement font appel à une assistance technique et financière extérieure pour les mener à bien. Pour comprendre les menaces que font peser ces produits chimiques sur les populations, il est utile de rappeler qu’il existe des milliers de tonnes de pesticides périmés en Afrique. Le PASP s’emploie à nettoyer et éliminer en conditions de sécurité et à empêcher l’accumulation de nouveaux stocks. A ce jour, ce programme est la seule initiative internationale et inter-agences qui a comme fonction majeure le nettoyage et la destruction des pesticides périmés dans une région entière. Les pesticides ne pouvant plus être utilisés deviennent des déchets toxiques dangereux. Cependant, il n’y a pas que les pesticides qui soient dangereux. Leurs conteneurs abandonnés peuvent s’avérer aussi dangereux que les pesticides eux-mêmes. Dans les pays en développement, ils sont souvent utilisés pour stocker nourriture et eau. Le programme de la FAO pour la prévention et l’élimination des pesticides périmés assiste ces pays à traiter le problème des conteneurs toxiques. En Tunisie, l’Agence française de développement (AFD) a assisté la Tunisie à mener une campagne de collecte des conteneurs de pesticides et autres produits chimiques dans les régions de Sousse et de Monastir. Il s’agit bien évidemment d’une action pilote. L’idéal serait de ne pas s’arrêter là et de la généraliser à tous les gouvernorats du pays. La seule façon d’éliminer définitivement les dangers posés par les stocks de pesticides périmés est de veiller à ce que ceux-ci ne s’accumulent plus et ne se reproduisent pas. La prévention est aussi importante que l’élimination, et la FAO ainsi que la plupart des donateurs ne soutiendront les opérations d’élimination que si elles sont accompagnées de programmes de prévention adéquats. Les donateurs contribueront aux opérations de nettoyage seulement si les pays demandeurs peuvent prouver que cette intervention ne se répétera pas dans le futur. La Tunisie est engagée dans cette voie. Elle a obtenu du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) un don de 0,8 million d’euros destiné à renforcer les capacités de la Tunisie en matière de gestion rationnelle et durable des pesticides. Espérons que la Tunisie, en optant, sans trop réfléchir sur les conséquences, durant les années 60 et 70 pour des importations de pesticides et pour des industries polluantes, aura bien compris que le coût à payer par les générations futures est très lourd. Le philosophe George Santayana disait déjà : «Ceux qui ne peuvent apprendre de l’Histoire sont condamnés à la répéter». (Source: (Source: webmanagercenter (portail économique – Tunis), le 8 juin 2009) lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-76342-environnement-205-stocks-de-pesticides-obsoletes-identifies-en-tunisie


Liban: Les observateurs de l’UE saluent un scrutin “paisible”  

 
    AFP, le 8 juin 2009 à 16h05     BEYROUTH, 8 juin 2009 (AFP) – Les observateurs internationaux ont salué lundi le caractère “paisible” bien que “très polarisé” des législatives libanaises qui se sont déroulées dimanche.     Dans un rapport préliminaire publié au lendemain du scrutin, “la mission conclut que les élections parlementaires ont été disputées dans un climat très polarisé mais généralement paisible, dans les limites d’un cadre légal amélioré qui néanmoins nécessite plus de réformes”.     “Je souhaite saluer les citoyens qui ont voté en masse hier et j’applaudis leur patience face aux longues queues dans plusieurs bureaux de vote”, a déclaré le chef de la mission de l’UE, José Ignacio Salafranca.     “La très forte participation traduit un engagement croissant de l’électorat dans le processus démocratique du pays, et cela est très encourageant”, a-t-il dit.     Cent observateurs de l’Union européenne étaient mobilisés pour le scrutin dimanche, la plus grande mission de l’UE à l’étranger.     A la fin de leur mission, qui doit se poursuivre pendant la phase post-électorale, ils doivent présenter un rapport final avec des recommandations détaillées aux autorités libanaises.     Près de 50.000 soldats et policiers ont été déployés dans l’ensemble du territoire pour éviter tout incident dimanche, lors du scrutin qu’a remporté la coalition soutenue par l’Occident.     La majorité sortante a remporté 71 sièges contre 57 pour la minorité emmenée par le Hezbollah chiite, sur les 128 sièges du Parlement, selon les résultats officiels.     Outre les observateurs de l’UE, une centaine d’autres étaient présents dimanche pour superviser le scrutin, notamment du Centre Carter.     “Je n’ai pas d’inquiétudes concernant les élections. Notre souci est que les Libanais acceptent le résultat”, avait affirmé dimanche l’ancien président américain Jimmy Carter.     “Il y a eu certainement de longues files d’attente car la participation était importante, mais je n’ai pas noté des violations flagrantes”, avait indiqué de son côté l’ancien sénateur américain John Sununu, de l’Institut démocratique national présidé actuellement par l’ancienne chef de la diplomatie américaine Madeleine Albright.    

C’est officiel, Omar Bongo est mort

 
NOUVELOBS.COM | 08.06.2009 | 18:49 Après avoir multiplié les démentis, le gouvernement gabonais a confirmé la mort du président, hospitalisé à Barcelone. Omar Bongo, 73 ans, était au pouvoir depuis 41 ans. Le ministère de la Défense a annoncé “la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes”. Le président gabonais Omar Bongo Ondimba est mort lundi 8 juin en début d’après-midi à Barcelone à l’âge de 73 ans, selon un message écrit du Premier ministre gabonais remis en main propre aux journalistes présents à la clinique Quiron. Le ministère de la défense a annoncé “la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes”, sans en préciser la durée. “C’est à 14h30 (12h30 GMT) que l’équipe médicale m’a informé, ainsi que les officiels et membres de la famille présents, que le président de la République, chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, venait de rendre l’âme des suites d’un arrêt cardiaque”, indique ce message du Premier ministre Jean Eyeghe Ndong. “Chers frères et soeurs gabonais, comme nous le savons tous, le président Bongo Ondimba a tout au long de sa vie politique, consacrée à son pays et au peuple gabonais, toujours cultivé l’unité et la cohésion des gabonais pour une paix véritable. Cette paix, nous la vivons et devons la préserver dans le respect des institutions de la République”, ajoute ce communiqué. “Rester unis” “En cette circonstance douloureuse, le gouvernement de la République vous invite à rester unis et solidaires dans le recueillement et la dignité”. Le gouvernement gabonais ajoute qu'”à compter d’aujourd’hui, un deuil national de 30 jours est décrété sur l’ensemble du territoire national” et que “par conséquent les drapeaux sont mis en berne pendant cette période”. Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement, est-il ajouté. Le Premier ministre gabonais a ainsi confirmé des informations publiés dans l’après-midi par le quotidien La Vanguardia et l’agence espagnole Europa Press. Une source suivant de près la situation et ayant requis l’anonymat, a indiqué que le président Bongo était décédé à 14H00. Dans la matinée, le Premier ministre yeghe Ndong avait assuré que le président Bongo, au pouvoir depuis 41 ans, était “bien en vie”, démentant l’annonce, en France, de son décès dimanche soir. Redoubler de vigilance et de patriotisme Le ministère de la Défense, dirigé par Ali Ben Bongo Ondimba, fils du défunt président, a décidé “la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes”, selon ce texte lu à la télévision publique RTG1 par le secrétaire général adjoint de ce département, Guy-Louis Bertrand Mopango, sans préciser de durée. Il a également annoncé “la mise en place de toutes les composantes des forces de défense sur tout l’ensemble du territoire” et “la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles”. “Dans l’intérêt supérieur de la Nation, le ministère de la Défense nationale appelle la population à redoubler de vigilance et de patriotisme devant cette épreuve difficile et douloureuse que traverse notre pays en ce moment”, conclut le communiqué. “Tristesse” et “émotion” de Sarkozy A l’annonce du décès du président gabonais Omar Bongo, le président Nicolas Sarkozy a exprimé “beaucoup de tristesse et d’émotion”, assurant que la France était “dans cette épreuve aux côtés du Gabon, de ses institutions et de son peuple”. “C’est un grand et fidèle ami de la France qui nous a quittés, une haute figure de l’Afrique et un chef d’Etat qui avait su gagner l’estime et le respect de l’ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain”, insiste le communiqué de l’Elysée. “En ce moment de recueillement, le président de la République adresse, en son nom et au nom du peuple français, toute sa compassion et sa profonde sympathie à la famille et aux proches du président Bongo Ondimba, ainsi qu’au peuple gabonais”, poursuit le texte. “Il tient à les assurer que la France, fidèle à sa longue relation d’amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple”, conclut la présidence française. Protestation du Gabon L’ambassadeur de France à Libreville, Jean-Didier Roisin, avait été convoqué lundi au ministère gabonais des Affaires étrangères qui lui a transmis une protestation verbale après l’annonce dans la matinée par des médias français du décès du président Bongo. “La présidence de la République gabonaise voudrait souligner que le président de la République, le chef de l’Etat, son excellence Omar Bongo, n’est pas mort. Il poursuit son séjour en Espagne après son bilan de santé à la clinique Quiron, à Barcelone”, précisait la présidence dans son communiqué. Dimanche soir, la ministre gabonaise de la Communication Laure-Olga Gondjout avait également démenti ce décès à l’Associated Press, tout comme le porte-parole de la présidence Raphaël N’Toutoume. check-up Le mois dernier, le ministère des Affaires étrangères espagnol avait déclaré qu’Omar Bongo était malade et hospitalisé “dans un état sérieux mais stable” dans cet établissement. Une information démentie par des responsables gabonais qui niaient toute hospitalisation, évoquant seulement un check-up. Selon un diplomate africain à Libreville s’exprimant sous couvert d’anonymat, Omar Bongo souffrirait de diabète et d’un cancer de la prostate. Intérim Son épouse Edith, fille du président de la République du Congo, est décédée en mars à l’âge de 45 ans. La constitution prévoit, dans le cas d’un décès du président, que la présidente du Sénat, Rose-Francine Rogombé, assume provisoirement l’intérim à la tête de l’Etat. Elle est membre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Le pays est dominé par une petite élite étroitement solidaire et les opposants redoutent que le fils du président, Ali ben Gonbo, actuel ministre de la Défense, ne profite du vide du pouvoir pour en prendre la tête. (nouvelobs.com avec Reuters et AFP)

 

Gabon: une difficile succession

De Patrick FORT – Il y a 2 heures LIBREVILLE (AFP) — Absence de dauphin désigné et d’opposants crédibles, volonté de la famille Bongo de conserver le pouvoir, équilibres ethniques à préserver: la succession à la tête du Gabon du président Omar Bongo Ondimba, après un règne de 41 ans, s’annonce complexe. Le nom le plus cité est celui d’Ali Ben Bongo, fils du président, 50 ans, ministre de la Défense. Des observateurs disent qu’il a été nommé à ce poste stratégique par son père en 1999 pour éviter tout coup d’Etat mais aussi pour le placer en vue de la succession. Ses atouts sont nombreux. Ancien ministre des Affaires étrangères, il est en bons termes avec Paris. Il s’est aussi imposé comme un poids lourd du Parti démocratique gabonais (PDG), l’ex-parti unique fondé par son père, toujours ultra-majoritaire. Avec son ami André Mba Obame, ministre de l’Intérieur, Ali Bongo dirige le courant des “réformateurs” du PDG. Considérés comme de jeunes loups aux dents longues, les deux hommes se heurtent notamment aux “caciques” du parti. Parmi eux, Idriss Ngari, un baron du régime de 60 ans, ministre de la Santé après avoir notamment été à la Défense. Certains prêtent au général Ngari des ambitions personnelles qui seraient bien accueillies par une frange du PDG. D’autant qu’Ali Bongo a plusieurs handicaps à surmonter. Son père ne l’a jamais officiellement désigné comme dauphin, et surtout il est souvent considéré comme “un étranger” par l’homme de la rue. Né au Congo-Brazzaville, élevé en France, il parle mal les langues locales et la rumeur le présente parfois comme un “Biafrais” adopté par le président Bongo lors d’un voyage au Nigeria en pleine guerre du Biafra. Une rumeur qui persiste malgré ses démentis. “Certains prétendent que je serais Nigérian” mais ils “connaissent mal l’Histoire”, affirme-t-il. Et de rappeler que la guerre du Biafra a commencé en 1967. A cette date, “j’ai déjà 8 ans. Je n’ai rien à prouver, je sais qui je suis”. Au sein du clan Bongo, un autre candidat pourrait entrer en lice, au risque de divisions familiales, en la personne de Paul Toungui. Chef de la diplomatie après avoir été ministre de l’Economie, il est marié à Pascaline Bongo, la fille aînée et directrice du cabinet du chef de l’Etat. C’est elle qui gère les affaires familiales. M. Toungui ne portant pas le nom de Bongo, il est moins exposé aux critiques contre une succession “monarchique”. Les opposants Pierre Mamboundou ou Zacharie Myboto, ainsi que Paul Mba Abessole, désormais rallié au pouvoir, se voient aussi un destin national, et leurs partis ont déjà commencé à se mobiliser pour un éventuel scrutin. Mais leurs compromissions avec le régime ont entaché leur crédibilité en vue d’une présidentielle, théoriquement organisée dans les 45 jours qui suivent le décès du chef de l’Etat. Encore faut-il que la voie constitutionnelle soit suivie. Selon une source proche de la présidence, un consensus pourrait se dégager, y compris au sein de l’opposition, pour organiser une transition jusqu’à la fin du mandat entamé par Omar Bongo, en 2012. Tout ne se joue pas uniquement sur le plan politique, souligne en outre un haut fonctionnaire sous couvert de l’anonymat: le président Bongo avait mis en place un savant équilibre ethnique pour la répartition des pouvoirs. “Il était le garant du système. Sans lui, chaque ethnie va revenir à une défense de ses intérêts propres”, estime-t-il. “Les Fangs (la majorité relative dans le pays) voudront le pouvoir”, prédit ce connaisseur de la politique gabonaise, convaincu que les autres ethnies ne se laisseront pas faire. Un analyste proche du palais exclut toutefois que la succession puisse dégénérer en violences ethniques.

Arab Invasion at American Publishing Event

 
Published on: June 8th, 2009 12:27am by: Ballencrieff OPENPRESS) June 9, 2009 — For the first time in its history, America’s biggest publishing event has dedicated its efforts to promoting Arab literature. Book Expo America (BEA) 2009, held this week in New York, featured more than 600 representatives from the Muslim world, and also introduced more than 300 Arab-language children’s books to the North American market. “This is the first time that BEA brings such a large regional focus to its attendees, and we are delighted that it will bring Arab books, publishers, booksellers and authors in such significant numbers to New York”, commented Lance Fensterman, Vice President and Show Director for BEA. H.E Amr Moussa, General Secretary of the Arab League, was in attendance to launch the event, which featured publishers from 8 Arab countries, including Algeria, Egypt, Lebanon, Saudi Arabia, Tunisia, and the UAE (with Abu Dhabi, Dubai and Sharjah) showcasing their portfolio of novels and children’s books. The show programme included a series of debates and discussions about Arabian book culture and publishing challenges. The event also featured the global educational initiative “1001 Inventions”, which celebrates the exceptional advances in science, technology and culture made by Muslim civilisation during the European “dark ages”. The 1001 Inventions project has its roots in academia and works to highlight the thousand years of under-recognised advancement which led to the European Renaissance, the Industrial Revolution and the modern digital Age. Professor Salim Al-Hassani is Chief Editor of the 1001 Inventions book and chairman of the Foundation for Science, Technology and Civilisation, UK. He explained: “We are a non-political and non-religious initiative dedicated to increasing awareness of the scientific advancements made during the 1000 year period inaccurately labelled ‘the Dark Ages of Europe.’ We’re here to share with the American people the cultural roots of modern science as a vital tool for resolving problems of social cohesion and world diplomacy. Recognising and appreciating the early contributions and inventions by pioneers from all over the world including from Arabia, North Africa, Turkey, China and India will increase understanding and cross-cultural appreciation between. societies.” The book, 1001 Inventions, highlights the scientific achievements from the Muslim world which form the basis of our modern technological age, such as inventions in the fields of robotics, engineering , physics, medicine, chemistry, astronomy and mathematics. Other Muslim cultural phenomena, such as coffee drinking and the three course meal, are also alive and well in North America, which is why Prof. Al-Hassani believes “New York is the perfect place to create a new space for dialogue using the diverse cultural roots of science as one of the instruments for social cohesion and world peace” Further information is available at www.1001inventions.com or by visiting www.MuslimHeritage.com, which are the world’s leading online sources for Muslim heritage information. About BookExpo America • BEA is North America’s largest gathering of book trade professionals, typically attracting between 20,000 – 30,000 visitors. • Book industry professionals who attend BEA include: booksellers; book distributors; marketing and publicity professionals; editors, agents; scouts. BEA is also attended by assorted film and TV professionals and is covered widely by the media for the attention it brings to upcoming books as well as for the notable authors it attracts to the event itself. • The show occupies approximately 175,000 – 200,000 square feet of exhibit space, not including conference sessions, autographing or the Rights Center. • Approximately 1000 authors participate in BEA, and there are over 1500 exhibitors at BEA. • There are approximately 75 educational conference sessions offered at BEA. (Source: “The Open Press”  le 8 juin 2009)) Lien: http://www.theopenpress.com/index.php?a=press&id=51591

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