14 mars 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N°  2851 du 14.03.2008

 archives : www.tunisnews.net

 


Luiza Toscane: Acharnement contre Slim Boukhdhir Citoyennes des Deux Rives:  Dégâts collatéraux de la lutte contre le terrorisme AFP: Autriche: la presse spécule sur les exigences des ravisseurs des touristes AFP: Enlèvement dans le Sahara: la Tunisie est un pays sûr (ministre du Tourisme) AP: Les ravisseurs des deux touristes autrichiens lancent un ultimatum à Vienne AFP: L’Autriche refuse de négocier pour la libération de ses otages au Maghreb Reuters: Sahara – AQMI lance un ultimatum de 3 jours à l’Autriche Reuters: Vienne rejette les demandes d’Al Qaïda au Maghreb AFP: L’Autriche refuse de négocier pour la libération de ses otages au Maghre AFP : L’Autriche compte sur ses alliés pour résoudre la crise des otages AFP: L’Autriche compte sur ses alliés pour résoudre la crise des otages Kalima :L’humoriste Hédi Ouled Baballah renonce à son recours en Cassation après la confirmation de sa peine en Appel Kalima: Mohamed Lejmi au Tribunal Spécial pour le Liban Mouatinoun: Vers une refonte des negociations sociales Azzouna Jalloul: Le rôle des intellectuels dans la lutte contre l’impérialisme américain au Moyen Orient Nasreddine Ben Hadid: Un Maghreb, pas si grand que ça !!! Ou le désespoir qui désenchante Reuters:  CIA- Amnesty évoque le cas d’un Yéménite détenu deux ans et demi AFP:Union Méditerranée: Sarkozy se réjouit, reconnaît qu’il y a eu “compromis” Reuters: Corrigée, l’Union méditerranéenne passe le cap européen

AFP:Union Méditerranée: “pas une alternative” à l’entrée de la Turquie dans l’UE (Barroso)


Acharnement contre Slim Boukhdhir

 
Lors de la visite qu’elle a rendu jeudi 13 mars à son mari, Slim Boukhdhir, journaliste incarcéré à la prison de Sfax, Dalenda Boukhdhir a pu constater que l’acharnement des autorités pénitentiaires à l’endroit de son mari ne connaissait pas de répit : ce dernier lui a dit que non seulement il vivait toujours dans sa cellule infecte et exiguë, mais aussi que depuis trois jours, il n’avait plus accès à un point d’eau. Les autorités pénitentiaires ont fait couper l’eau, et à la différence de ses co détenus, il ne peut sortir pour se laver ailleurs.
Slim Boukhdhir a alors envisagé une nouvelle grève de la faim pour protester contre cette nouvelle atteinte à ses droits élémentaires, projet que ses proches lui ont proposé d’abandonner. Et aujourd’hui, le couffin de nourriture qui lui a été apporté par sa mère a été accepté par l’administration pénitentiaire, signe que le détenu aurait consenti à renoncer à sa grève, signe aussi que Slim Boukhdhir renvoie la balle dans le camp des défenseurs des droits de l’homme : à nous d’exiger que soit mis un terme à ses conditions infra humaines d’incarcération, à nous de tout mettre en oeuvre pour sa libération. Luiza Toscane
Ecrivez à Slim Boukhdhir
Numéro d’écrou : 27312
Prison civile de Sfax
Tunisie


Dégâts collatéraux de la lutte contre le terrorisme

cher(e)s ami(e)s Le 8 mars dernier , nous avons décidé d’organiser une rencontre en solidarité  avec notre amie Fatma Ksila, secrétaire générale du Comité pour le  Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie. L agression qu’elle a subie lors de son récent voyage en Tunisie, ainsi  que Madame Samia Abbou, dans le cadre d’une enquête sur les affaires de  « terrorisme » que toutes deux menaient pour le compte du CRLDHT, s’est  traduite par une grève de la faim de la part des deux militantes en  réaction et protestation, une grève de la faim solidaire a été aussitôt  suivie par quinze autres militantes tunisiennes. Nous souhaitons aujourd’hui témoigner à notre tour ici à Paris notre  solidarité et notre amitié à Fatma. Nous avons envie d’exprimer notre  respect pour cette militante et notre bonheur de la voir de retour parmi  nous. Les pressions physiques mais aussi psychologiques exercées sur  elle et sur son entourage familial, profondément affecté par cette  histoire, nous touchent et nous horrifient. Son courage et son engagement nous émeuvent. Au nom de toutes celles qui subissent ce type de harcèlement, au nom de  leurs familles, au nom de Fatma, nous vous proposons de nous réunir ce  lundi 17 mars en un moment festif et chaleureux qui sera aussi  l’occasion de discuter avec elle et de l’écouter, de planifier enfin un  évènement ultérieur, ensemble avec d’autres organisations.
Lundi 17 mars à 18H00 3 rue de Nantes, Paris 19e Métro Crimée
Citoyennes des Deux Rives

 

 
Jeudi 13 mars 2008  AFP à 11h07

Autriche: la presse spécule sur les exigences des ravisseurs des touristes

 
VIENNE, 13 mars 2008 (AFP) – La presse autrichienne s’interrogeait jeudi sur les exigences des ravisseurs de deux touristes autrichiens, disparus en Tunisie depuis la mi-février et dont le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb a revendiqué l’enlèvement. Se référant à l’institut américain Site intelligence group qui analyse des sites internet liés à la mouvance islamique, le quotidien Österreich avance qu’un “échange de prisonniers” avec un couple d’islamistes autrichiens condamné mercredi à Vienne pourrait être proposé à l’Etat autrichien. Mohamed M. et Mona S. ont été condamnés respectivement à 4 ans et 22 mois de prison pour avoir diffusé sur internet une vidéo appelant à des attentats en Autriche et en Allemagne si ces pays ne retiraient pas leurs troupes d’Afghanistan. “Une rançon de cinq millions de dollars par otage est courante dans de tels cas d’enlèvement”, rapporte également un expert allemand en sécurité interrogé par le quotidien Krone Zeitung. Le ministre autrichien de l’Intérieur, Günther Platter, avait indiqué mardi ne pas avoir reçu de revendication. Le ministère des Affaires étrangères parle lui “d’enlèvement présumé”. Il a néanmoins renforcé les effectifs de son ambassade à Tunis. Les diplomates autrichiens étudient aussi la piste malienne, après des révélations de la presse algérienne mardi indiquant que les ravisseurs avaient pris le chemin de ce pays. Le Krone Zeitung indique qu’un membre du Service de protection de la Constitution et de lutte contre le terrorisme (BVT) a été envoyé en Tunisie, le quotidien gratuit Heute parlant même de plusieurs membres du BVT sur place. Wolfgang Ebner, 51 ans, et Andrea Kloiber, 44 ans, n’ont plus donné signe de vie depuis le 18 février. Ils circulaient alors dans le sud de la Tunisie à bord d’un 4×4. Le 10 mars, dans un enregistrement diffusé par la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira, un porte-parole d’Al-Qaïda au Maghreb, Salah Abou Mohammad, avait affirmé que son groupe avait “enlevé le 22 février en Tunisie un couple autrichien”. Les deux touristes, qu’il avait identifiés comme étant Wolfgang Ebner et Andrea Kloiber, “sont en bonne santé et sont bien traités”, avait-il assuré.   AFP

AFP à 19h07 Enlèvement dans le Sahara: la Tunisie est un pays sûr (ministre du Tourisme)

 
 PARIS, 13 mars 2008 (AFP) – Les touristes sont “en sécurité en Tunisie” où ils peuvent voyager sans crainte, a assuré jeudi à l’AFP le ministre tunisien du Tourisme Khelil Lajimi, faisant état d'”aucune annulation” à la suite de l’enlèvement dans le Sahara de deux touristes autrichiens. “Nous n’avons aucune inquiétude pour l’avenir du tourisme en Tunisie et n’avons reçu aucune demande d’annulation de la part des tour-opérateurs de nos principaux marchés”, a-t-il déclaré en marge du Salon international du tourisme MAP – Le Monde à Paris. Avec plus de 1,3 million de visiteurs, les Français constituent le plus gros contingent des 6,8 millions de touristes accueillis en Tunisie en 2007, suivis des Allemands, Italiens, Espagnols et Britanniques. “Nous sommes en contact avec les tour-opérateurs, et il n’y a eu aucune annulation sur le marché germanophone ou en France”, a-t-il relevé. Le couple autrichien, parti en 4X4 pour explorer le Sahara, a été enlevé le 22 février sur le sol tunisien, selon une revendication d’Al-Qaïda, affirmation mise en doute par le gouvernement tunisien. “Nous avons entamé des recherches, avec des brigades sur dromadaires et des patrouilles aériennes, ils ne sont pas sur le sol tunisien”, a déclaré le ministre. “Les touristes autrichiens sont partis à l’aventure, tout seuls, sans guide, et sans informer les autorités tunisiennes de leur itinéraire”, a-t-il fait valoir. “Les conditions d’entrée au Sahara sont très précises: il faut se déclarer au commissariat régional du tourisme, avoir des équipements spécifiques et se doter d’un guide. Malheureusement, les Autrichiens sont entrés dans le Sahara sans demander l’autorisation”, a-t-il poursuivi. “Les consignes de sécurité pour le Sahara ont été renforcées”, à savoir il faudra désormais “des guides certifiés et spécialisés dans le Sahara, des GPS et de téléphones satellitaires pour éviter que des touristes ne se perdent dans le désert”, a relevé M. Lajimi. Selon des données arrêtées le 10 mars, le nombre de visiteurs en Tunisie a augmenté de 5,5% depuis le début de l’année, selon le ministre.   AFP

Associated Press à 22h12 Les ravisseurs des deux touristes autrichiens lancent un ultimatum à Vienne

 
LE CAIRE (AP) — Le groupe armé relevant de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui a revendiqué l’enlèvement de deux touristes autrichiens dans le sud tunisien a posé jeudi des conditions à leur libération et fixé un ultimatum de trois pour à Vienne pour leur satisfaction. Dans un communiqué mis en ligne sur Internet comportant six photographies apparemment de Wolfgang Ebner et Andrea Kloiber, le groupe armé, qui se présente sous le nom “Yahya Abou Ammar”, affirme que les deux touristes seront libérés si tous les membres de l’organisation détenus dans les prisons tunisiennes et algériennes retrouvent la liberté. Il fixe aux autorités autrichiennes un ultimatum de trois jours à partir de minuit jeudi. “L’Autriche est responsable de la vie des deux otages au cas où l’ultimatum expirerait et où elle ne satisferait pas à nos exigences”, affirme le mouvement, invitant les familles des otages à faire pression sur le gouvernement de Vienne. Les deux ressortissants autrichiens, un couple originaire de Salsbourg, sont portés disparus depuis la mi-février, date de leur dernier contact téléphonique, alors qu’ils effectuaient une randonnée dans le sud tunisien, limitrophe des frontières algérienne et libyenne. Le quotidien algérien “Ennahar” sur son site Internet (www.ennaharonline.com). a rapporté mardi que les ravisseurs avaient pu regagner leur base arrière dans le Sahel, en territoire malien, après avoir traversé pendant quatre jours les territoires algériens. L’authenticité du message restait à confirmer, même s’il a été mis en ligne sur un site lié au groupe. “Yahya Abou Ammar” y indique avoir informé le gouvernement autrichien de ses exigences et avoir remis à des “négociateurs” la liste de ses membres emprisonnés en Algérie et en Tunisie. Il invite également les touristes occidentaux à éviter le Maghreb. La femme figurant sur les photographies, dont les ravisseurs affirment qu’il s’agit d’Andrea Kloiber bien que son visage soit caché, porte un foulard bleu. Les deux otages sont entourés par des militants, certains masqués, portant des lance-grenades. Ils sont assis au sol dans un paysage de désert. 

AFP à 11h17 L’Autriche refuse de négocier pour la libération de ses otages au Maghreb

 
 BRUXELLES, 14 mars 2008 (AFP) – Le chancelier autrichien Alfre Gusenbauer a rejeté vendredi toute idée de négociation avec la branche d’Al-Qaïda au Maghreb sur la libération de ses deux ressortissants enlevés en Tunisie, réclamant leur libération immédiate et “sans condition”.   “L’Autriche ne négocie pas avec des terroristes”, a-t-il déclaré à la presse en arrivant à un sommet des dirigeants européens à Bruxelles.   “Nous n’avons pas l’intention de répondre aux exigences” des ravisseurs, a-t-il ajouté, soulignant que de toutes façons elles “ne pouvaient pas être remplies” par l’Autriche.   La branche nord-africaine du réseau Al-Qaïda a exigé jeudi la libération de prisonniers en Tunisie et en Algérie en échange de celle de deux touristes autrichiens qu’elle détient, fixant un délai de trois jours et menaçant la vie des otages si elle n’obtient pas satisfaction.   “Nous demandons la libération immédiate et sans condition de ces otages”, a ajouté le chef du gouvernement autrichien, précisant qu’il allait demander le soutien de ses partenaires de l’UE lors du sommet.   Il a également rejeté l’idée de verser une rançon aux ravisseurs, se disant opposé à l’utilisation “de fonds publics autrichiens” dans cette affaire.   L’ultimatum des ravisseurs, qui court depuis jeudi minuit, expire dimanche à minuit. Al-Qaïda au Maghreb a revendiqué l’enlèvement de deux touristes autrichiens le 22 février en Tunisie et a lancé un avertissement aux touristes occidentaux pour qu’ils ne se rendent pas dans ce pays.   Les deux otages autrichiens sont, selon le message d’Al-Qaïda et la presse autrichienne, Wolfgang Ebner, 51 ans et Andrea Kloiber, 44 ans. “Nous condamnons l’enlèvement des otages autrichiens”, a ajouté M. Gusenbauer, soulignant que “pour nous leur vie et leur santé sont de la plus haute importance”.

Vendredi 14 mars 2008   REUTERS à 01h51 Sahara – AQMI lance un ultimatum de 3 jours à l’Autriche

 
par Inal Ersan   DOUBAI, 13 mars (Reuters) – Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce jeudi, dans un message diffusé sur internet, avoir donné trois jours à l’Autriche pour libérer certains de ses militants en Algérie et en Tunisie en échange de la libération de deux randonneurs autrichiens capturés au Sahara. Dans ce message diffusé sur un site islamiste, AQMI déclare avoir informé le gouvernement de Vienne de cet ultimatum qui débutera jeudi à minuit. Aucun fuseau horaire n’est précisé. La ministre autrichienne des Affaires étrangères, Ursula Plassnik, a déclaré que “les ravisseurs avaient formulé des demandes politiques dont la satisfaction ne tombe pas dans le domaine de responsabilité de l’Autriche”. “Néanmoins, nous avons pris les mesures appropriées afin de préserver les vies, le bien-être physique des otages. C’est tout ce que je peux dire pour le moment”, a-t-elle dit à la télévision autrichienne à Bruxelles. L’organisation islamiste déclare dans son communiqué que “l’Autriche serait responsable de la vie de ces deux otages si le délai passe sans que nos revendications soient satisfaites”. “De la même manière que vous avez à coeur la sécurité de vos citoyens, nous avons à coeur de libérer nos frères qui subissent les formes les plus abjectes de tortures dans les prisons de Tunisie (…) et d’Algérie”, poursuit-elle.   MISE EN GARDE AUX TOURISTES POUR TOUT LE MAGHREB   “Nous demandons aux familles des otages et à l’opinion publique autrichienne de faire pression sur (le gouvernement) de leur pays pour qu’il satisfasse les demandes des moudjahidine afin de préserver les vies des deux touristes.” Elle précise que ses demandes, ainsi qu’une liste des noms des prisonniers qu’elle veut voir relâchés, a été transmise aux autorités autrichiennes via des intermédiaires non identifiés. Le groupe a diffusé les images de ce couple de touristes qu’il dit avoir enlevé le 22 février en Tunisie. Selon les médias autrichiens, il s’agit d’Andrea Kloiber, 43 ans, et d’Aolfgang Ebner, 51 ans. Le visage de la femme, qui porte sur les cheveux un foulard bleu, a été “flouté” par ordinateur, sans doute pour se conformer à une interprétation austère de l’islam imposant aux femmes de cacher leur visage. L’organisation islamiste, qui mène une violente campagne contre les forces gouvernementales et les intérêts étrangers en Afrique du Nord, a dit que ses membres avaient été emprisonnés pour s’être opposés à “la nouvelle croisade contre l’islam”. Al Qaïda a dit avoir capturé les deux otages le 22 février et a recommandé aux touristes occidentaux de ne pas se rendre en Tunisie. Le nouveau communiqué étend cette mise en garde au reste du Maghreb: Maroc, Mauritanie et Algérie. Un journal algérien rapportait mardi que les touristes autrichiens avaient peut-être été transférés par leurs ravisseurs au Mali, via le désert du Sahara.
 

REUTERS à 10h31 Vienne rejette les demandes d’Al Qaïda au Maghreb

 
BRUXELLES, 14 mars (Reuters) – Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a exhorté vendredi la branche d’Al Qaïda au Maghreb à relâcher deux touristes autrichiens sans condition et il a rejeté leurs demandes de libération d’activistes emprisonnés en Algérie et en Tunisie.  “Notre priorité est la santé de ces otages. Nous lançons donc un appel aux ravisseurs pour qu’ils libèrent les otages sans condition”, a déclaré le chef du gouvernement en marge du conseil européen de Bruxelles. L’Autriche est en contact avec les autorités de la région mais “n’a pas l’intention de répondre aux demandes” des ravisseurs, a-t-il ajouté. Dans un message transmis sur internet, Al Qaïda au Maghreb islamique a donné trois jours à l’Autriche, à partir de jeudi minuit, pour libérer plusieurs activistes dont il dit avoir fourni la liste.

AFP à 11h17 L’Autriche refuse de négocier pour la libération de ses otages au Maghreb

 
 BRUXELLES, 14 mars 2008 (AFP) – Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a rejeté vendredi toute idée de négociation avec la branche d’Al-Qaïda au Maghreb sur la libération de ses deux ressortissants enlevés en Tunisie, réclamant leur libération immédiate et “sans condition”. “L’Autriche ne négocie pas avec des terroristes”, a-t-il déclaré à la presse en arrivant à un sommet des dirigeants européens à Bruxelles. “Nous n’avons pas l’intention de répondre aux exigences” des ravisseurs, a-t-il ajouté, soulignant que de toutes façons elles “ne pouvaient pas être remplies” par l’Autriche. La branche nord-africaine du réseau Al-Qaïda a exigé jeudi la libération de prisonniers en Tunisie et en Algérie en échange de celle de deux touristes autrichiens qu’elle détient, fixant un délai de trois jours et menaçant la vie des otages si elle n’obtient pas satisfaction. “Nous demandons la libération immédiate et sans condition de ces otages”, a ajouté le chef du gouvernement autrichien, précisant qu’il allait demander le soutien de ses partenaires de l’UE lors du sommet. Il a également rejeté l’idée de verser une rançon aux ravisseurs, se disant opposé à l’utilisation “de fonds publics autrichiens” dans cette affaire. L’ultimatum des ravisseurs, qui court depuis jeudi minuit, expire dimanche à minuit. Al-Qaïda au Maghreb a revendiqué l’enlèvement de deux touristes autrichiens le 22 février en Tunisie et a lancé un avertissement aux touristes occidentaux pour qu’ils ne se rendent pas dans ce pays. Les deux otages autrichiens sont, selon le message d’Al-Qaïda et la presse autrichienne, Wolfgang Ebner, 51 ans et Andrea Kloiber, 44 ans. “Nous condamnons l’enlèvement des otages autrichiens”, a ajouté M. Gusenbauer, soulignant que “pour nous leur vie et leur santé sont de la plus haute importance”.


 AFP à 11h49

L’Autriche compte sur ses alliés pour résoudre la crise des otages

 

L’Autriche refuse de négocier pour obtenir la libération de ses deux ressortissants détenus par la branche de l’organisation islamiste Al-Qaïda au Maghreb et compte, comme pour une autre prise d’otage en Irak, sur les services de renseignement de ses alliés pour l’aider à résoudre cette crise. A cet effet, le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a demandé vendredi l’aide des services secrets des autres pays de l’Union européenne (UE) en marge du sommet de Bruxelles, a annoncé le président français Nicolas Sarkozy au cours d’une conférence de presse. Ce dernier a assuré l’Autriche du “soutien plein et entier” de la France, notamment “par le biais de la DGSE” (ndlr: service d’espionnage français), bien implantée en Afrique du Nord. Le matin, Alfred Gusenbauer avait exigé “la libération immédiate et sans condition de ces otages”, soulignant que “l’Autriche ne négocie pas avec des terroristes”. Le 13 mars, la branche d’Al-Qaïda au Maghreb avait fixé un ultimatum aux autorités autrichiennes: la libération d’ici à dimanche minuit de militants liés à la mouvance détenus en Algérie et en Tunisie en échange du couple d’Autrichiens, disparu depuis la mi-février en Tunisie. Le groupe indiquait également que “l’Autriche était responsable de la vie des deux otages si les revendications n’étaient pas satisfaites”. De source proche de l’état-major de crise constitué à Vienne par les autorités autrichiennes, on indique vendredi soir que les ravisseurs ont aussi exigé le versement d’une rançon, dont le montant n’a pas été précisé. Pour sa part, le chef de la police antiterroriste de la région de Salzbourg, d’où sont originaires les otages, Burkhard Vouk, a indiqué à la radio publique ORF que des “contacts avaient été établis” avec les ravisseurs, sans autre précision. Les photos de Wolfgang Ebner, 51 ans, un spécialiste du désert, et de sa compagne, Andrea Kloiber, 44 ans, diffusées sur Internet comme preuve par le groupe islamiste, s’étalaient vendredi dans la presse autrichienne. Les deux otages apparaissent sur fond de désert en habits traditionnels arabes et entourés de militants armés. Le lieu de détention des deux touristes reste une des incertitudes. L’Algérie et la Tunisie contestent la présence des otages sur leur territoire respectif et se renvoient la balle, l’Algérie accusant notamment la Tunisie de vouloir préserver son secteur touristique. Selon d’autres informations, le groupe terroriste se serait déplacé jusqu’au Mali. Selon le chef de la police antiterroriste de Salzbourg, des enquêteurs s’efforcent de localiser les otages à partir de leurs téléphones portables. Afin de résoudre la crise, l’Autriche a renforcé cette semaine son réseau diplomatique en Tunisie et envoyé un membre du Service de protection de la Constitution et de lutte contre le terrorisme “dans la région, mais pas à Tunis”, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rudolf Gollia. Non dotée de service secret d’envergure, l’Autriche est largement tributaire en la matière de ses alliés: “Nous sommes intéressés par tout échange d’informations”, a indiqué Rudolf Gollia. Vendredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Peter Launsky-Tieffenthal, évoquait “des échanges d’expériences” entre les responsables autrichiens et leurs homologues français et allemand, en marge du sommet européen de Bruxelles. La dépendance autrichienne par rapport aux services de renseignement de ses alliés est flagrante dans un autre cas de prise d’otage, en Irak: Bert Nussbaumer, un salarié autrichien d’une société de sécurité, a été enlevé en 2006 avec quatre collègues américains dans le sud du pays et les autorités autrichiennes sont pour ce cas en étroite relation avec les autorités américaines et britanniques. AFP/SITE ¦ Capture d’écran transmise par SITE montrant Wolfgang Ebner (c) et une femme dont le visage est caché mais qui pourrait être Andrea Kloiber  


AFP à 15h27 L’Autriche compte sur ses alliés pour résoudre la crise des otages

 
Par Luc ANDRE   VIENNE, 14 mars 2008 (AFP) – L’Autriche refuse de négocier pour obtenir la libération de ses deux ressortissants détenus par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb et compte, comme pour une autre prise d’otage en Irak, sur les services de renseignement de ses alliés pour l’aider à résoudre cette crise. A cet effet, le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer a demandé vendredi l’aide des services secrets des autres pays de l’Union européenne en marge du sommet de Bruxelles, a annoncé le président français Nicolas Sarkozy au cours d’une conférence de presse. Ce dernier a assuré l’Autriche du “soutien plein et entier” de la France, notamment “par le biais de la DGSE” (ndlr: service d’espionnage français), bien implantée en Afrique du Nord. Le matin, Alfred Gusenbauer avait exigé “la libération immédiate et sans condition de ces otages”, soulignant que “l’Autriche ne négocie pas avec des terroristes”. Jeudi, la branche d’Al-Qaïda au Maghreb avait fixé un ultimatum aux autorités autrichiennes: la libération d’ici dimanche minuit de militants liés à la mouvance détenus en Algérie et en Tunisie en échange du couple d’Autrichiens, disparu depuis mi-février en Tunisie. Le groupe indiquait également que “l’Autriche est responsable pour la vie des deux otages si les revendications n’étaient pas satisfaites”. Les photos de Wolfgang Ebner, 51 ans, et Andrea Kloiber, 44 ans, diffusées sur internet comme preuve par le groupe islamiste, s’étalaient vendredi dans la presse autrichienne. Les deux otages apparaissent sur fond de désert en habits traditionnels arabes et entourés de militants armés. Vendredi matin, le fils de Wolfgang Ebner, qui aurait préféré une simple demande de rançon, a appelé le gouvernement autrichien “à tout faire pour ramener les deux otages en Autriche sains et saufs”. Le lieu de détention des deux touristes, originaires de la région de Salzbourg, reste une des incertitudes. L’Algérie et la Tunisie contestent la présence des otages sur leur territoire respectif et se renvoient la balle. L’Algérie accuse notamment la Tunisie de vouloir préserver son lucratif secteur touristique. Afin de résoudre la crise, l’Autriche, petite république alpine de huit millions d’habitants, a renforcé cette semaine son réseau diplomatique en Tunisie et envoyé un membre du Service de protection de la Constitution et de lutte contre le terrorisme “dans la région mais pas à Tunis”, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rudolf Gollia. Démunie de service secret d’envergure, l’Autriche est largement tributaire en la matière de ses alliés: “Nous sommes intéressés par tout échange d’informations”, a indiqué Rudolf Gollia. Vendredi matin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Peter Launsky-Tieffenthal, évoquait “des échanges d’expériences” entre les responsables autrichiens et leurs homologues français et allemands, pays disposant de réseaux de renseignement bien implantés en Afrique du Nord, en marge du sommet européen de Bruxelles. La dépendance autrichienne par rapport aux services de renseignement de ses alliés est flagrante dans un autre cas de prise d’otage, en Irak: Bert Nussbaumer, un salarié autrichien d’une société de sécurité, a été enlevé en 2006 avec quatre collègues américains dans le sud du pays et les autorités autrichiennes sont pour ce cas en étroite relation avec les autorités américaines et britanniques. Dernièrement, les Etats-Unis ont transmis à l’Autriche des “empreintes et des traces ADN” pouvant “correspondre” à celles de Nussbaumer. Le magazine autrichien News a rapporté que cinq doigts amputés, appartenant à l’Autrichien et à ses quatre collègues américains, avaient été retrouvés.   AFP


L’humoriste Hédi Ouled Baballah renonce à son recours en Cassation après la confirmation de sa peine en Appel

 
La cour d’appel de Tunis vient de confirmer la peine d’un an de prison pour “détention de drogue” prononcée en première instance contre l’humoriste tunisien Hédi Ouled Baballah en février dernier. Mais le parquet a classé l’affaire de détention de fausses devises dont le comédien avait été accusé et qui avait été confirmée par la chambre d’accusation. Suite à cela, l’humoriste tunisien a décidé de renoncer à son droit de pourvoi en cassation et de se résigner à purger la peine d’un an à laquelle il avait été condamné ! Certains de ses proches assurent qu’il subirait des pressions pour l’amener à demander la grâce du président. Ce qui constituerait une issue aux moindres frais pour les autorités, particulièrement lorsque l’on sait que l’humoriste a protesté de son innocence devant la cour pour ce délit et qu’il paye pour un sketch où il a imité Ben Ali.   (Source : « Kalima » (mensuel électronique), N°61 – mars 2008)

Mohamed Lejmi au Tribunal Spécial pour le Liban

 
Sihem Bensedrine   Mohamed Lejmi, premier président de la cour de Cassation, vient de multiplier les aller-retours au Liban. Il serait proposé par la Tunisie pour faire partie du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) qui a été créé par la résolution 1757 du Conseil de Sécurité du 30 mai 2007.   Ce qui surprend surtout, c’est que monsieur Lejri a un cursus professionnel plutôt faible comme magistrat. Homme fort de l’appareil judiciaire depuis les années 90, il est considéré dans le milieu judiciaire davantage comme un « politique ».   Il a été la terreur de ses pairs alors qu’il présidait les commissions de recrutement des magistrats ; En tant que rapporteur du Conseil supérieur de la magistrature, c’est lui qui prépare le mouvement de rotation des juges (promotions, mutations…), sur la carrière desquels il a la haute main. On lui attribue les sanctions qui ont visé les magistrats indépendants tunisiens. Il supervise également les relations avec les professions para-judiciaires comme les avocats, les huissiers, les notaires ou les experts judiciaires.   Mohamed Lejri a démarré sa carrière comme substitut du procureur de la république à Grombalia, puis assesseur au tribunal de 1e instance ; Très vite il a rejoint le ministère de la justice pour occuper des fonctions administratives. Il est chargé de la direction de l’Institut supérieur de la magistrature et rejoint le cabinet du ministre de la Justice en 1991, poste qu’il occupe jusqu’à 1995. A cette date, il est nommé directeur général des affaires judiciaires, avec rang de secrétaire d’État. En 2006, Il est nommé premier président de la cour de cassation. Plusieurs fois décoré par Ben Ali, il reçoit en juillet 2007 l’insigne de grand officier de l’Ordre de la République, pour services rendus au despotisme.   Le TSL, tribunal international chargé de juger les responsables de l’assassinat de Rafic Hariri commencera à fonctionner en juin prochain à La Haye et son mandat s’étalera sur 3 ans. La composition du tribunal n’a pas encore été définitivement arrêtée. Seul le greffier, Robin Vincent , un juge britannique a été nommé le 10 mars dernier par Ban Ki Moon, le Secrétaire général de l’ONU. Ce dernier a exercé les fonctions de Greffier du Tribunal spécial pour la Sierra Leone de 2002 à 2005. Il a également assuré l’intérim au poste de Greffier adjoint du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Et il a été consultant pour la mise en place d’autres tribunaux internationaux, notamment les Chambres extraordinaires des juridictions du Cambodge et le Tribunal spécial pour le Liban.   Notons que les statuts de ce tribunal « sui generis » (c’est-à-dire qu’il relève d’une catégorie juridique singulière, non classable dans une catégorie déjà répertoriée) prévoient qu’il se basera sur le code pénal libanais uniquement, mais ne pourra pas prononcer de peine de mort. Le TSL sera financé par l’Arabie saoudite, le Koweït, les Émirats arabes unis, la France et les États-Unis.   Le chef de la commission d’enquête, Daniel Bellemare, va occuper le poste de procureur général du tribunal.   (Source : « Kalima » (mensuel électronique), N°61 – mars 2008)


Edito

 

VERS UNE REFONTE DES NEGOCIATIONS SOCIALES

 

Le 8ème round des négociations sociales vient d’être entamé par la signature de l’accord cadre entre l’UGTT et l’UTICA. Le même accord est en cours de négociations entre la centrale syndicale et le gouvernement concernant la fonction publique et les entreprises nationales.

Le contexte de ces négociations a changé de manière significative à plus d’un titre par rapport à la situation antérieure. En effet le pouvoir d’achat des salariés a subi depuis deux ans une nette détérioration par le renchérissement du coût des produits alimentaires, du carburant et des matières premières en particulier dans le bâtiment. La controverse sur le taux d’inflation a déjà commencé entre les experts de l’UGTT et ceux du gouvernement. Cette controverse touche aussi lecontenu du panier de consommation du tunisien. Les autorités s’obstinent à ne prendre en compte que les éléments de base des années 70 voire 60 alors que les besoins du tunisien moyen sont devenus plus diversifiés (voiture populaire ! téléphone portable, ordinateur, loisirs,…). Cependant elles clament haut et fort que le tunisien est en train de rejoindre le niveau de vie des pays développés, que l’Internet est presque généralisé et que la réussite économique de la Tunisie est un exemple dans le monde.

Il y a là un fossé entre la propagande officielle et le discours des négociants qui insiste sur les difficultés dues au contexte international (flambée du prix du pétrole, du fer, du ciment, du lait, des céréales, …), sur le devoir de patriotisme et sur la nécessité de privilégier l’investissement et l’emploi.

 L’autre nouveauté est le contexte de la mondialisation et du désengagement de l’état qui privatise à tour de bras même les entreprises bénéficiaires.

Face à cela, le salarié n’accepte plus ces miettes qu’on lui accorde tous les trois ans et qu’il qualifie ironiquement« l’augmentation du pouvoir » (ziedet el hakem). L’UGTT ne peut plus et ne semble plus disposée à assumer cette situation de « paix sociale » pendant trois ans alors que l’inflation galope tous les ans. Ces négociations qui paraissent uniquement sociales ont cette fois, et à la veille des échéances de 200,.un caractère hautement politique vu le contexte général de désenchantement, de perte de confiance, de recul de l’investissement, de chômage sur un fond de révolte sociale à Gafsa, sans oublier les événements sanglants de Slimane.

Le pacte social entre les partenaires sociaux et notamment entre l’UGTT et le gouvernement doit être révisé à la lumière de la nouvelle donne économique. Depuis la mise en place du programme d’ajustement structurel en 1986 et la fin de l’état providence, régulateur de l’économie et avec l’entrée du pays dans l’ère du marché contrôlé par l’OMC, le FMI et la banque mondiale et l’ouverture des frontières, les choses ont changé. A cette nouvelle situation doivent correspondre de nouvelles règles régissant les relations entre les partenaires sociaux. Ces règles doivent être basées sur une clarification nette des relations du travail réglementant réellement la sous traitance et luttant contre la précarité de l’emploi. D’autre part le partenariat doit signifier une mise à jour annuelle des salaires en fonction des chiffres réels de l’inflation et en tenant compte d’un panier de consommation conforme aux nouveaux besoins et aux spécificités des différentes catégories sociales. La stabilité et surtout la clairvoyance politique nécessitent cette fois un nouveau pacte contractuel faute de quoi ce nouveau round ressemblera à un rituel archaïque et inopérant.             

 

 

Mouatinoun

 

(Source: “Mouatinoun” (Hebdomadaire – Tunis) organe du  Forum democratique pour le travail et les libertes (FDTL) le 5 mars 2008)

 

 


 

 

Opinion

Le rôle des intellectuels dans la lutte contre l’impérialisme américain au Moyen Orient

 

Par : Azzouna Jalloul

Président de la Ligue des écrivains Libres_ Tunisie

Participation à l’effort de prise de conscience de la gravité de l’impérialisme et aux mouvements internationaux contre ce danger.

 1_     nous ne pouvons oublier la mise à sac du Musée National Irakien tel que l’ont montrée les chaînes de télévision pendant que les soldats américains montent la garde, protégeant les pillards. Ces images ont été pour nous et le sont toujours, un véritable choc inoubliable pour tout être humain libre de par le monde et passionné de liberté. Ces images ébranlent à jamais toute la propagande sur la démocratie que les U.S.A veulent implanter dans la région.

* nous ne pouvons non plus gober le mensonge de la création en Irak d’unions et de groupes d’écrivains, avec des journaux et des revues de luxe à l’appui, alors qu’aucune mention de l’occupation du pays par les forces étrangères n’y figure nulle part, ni aucune exigence de leur départ n’est signalée dans cette prétendue littérature.

* de même, nous ne pouvons accorder aucune confiance à ceux qui appellent à cor et à cri à la paix entre Israël et les Arabes sans insister sur la nécessité du retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers.

* nous n’accordons aucune foi aux appels répétés de L’union (officielle) des Écrivains Tunisiens à la nécessité de commencer une nouvelle étape en rupture avec le passé contesté de cette association, alors que les nouveaux responsables se comportent toujours en sourds-muets et semblent être frappés de cécité absolue devant l’activité déchaînée de la censure et la multiplication des saisies des livres et la fermeture des sites d’Internet, bâillonnant ainsi toutes les voix libres et opposées au régime en place.

2- Armé d’une telle conviction et assuré par ce degré de prise de conscience, nous ne pouvons qu’agir en conséquence :

* D’abord, dénoncer les agissements américains au Proche Orient et en Afrique du Nord et avertir certains «naïfs et pseudo ignorants» des « bonnes paroles » de la propagande américaine qui font semblant, par certaines mises en scène isolées, de « juger » quelques rares soldats et sous-officiers pour actes condamnables en Irak ou bien en restituant quelques pièces historiques au Musée de Bagdad alors que le nombre de pièces volées dépasse les 15.000!!

         Comment ne pas dénoncer la politique américaine alors qu’elle est derrière la liquidation physique de centaines de scientifiques et d’universitaires Irakiens ? Et qu’elle est la première force responsable de la spoliation des richesses pétrolières du pays ?

          Comment ne pas condamner les U.S.A alors qu’ils soutiennent inconditionnellement la barbarie israélienne  en Palestine, au Liban et au Golan ?

           Comment ne pas se méfier des U.S.A qui se cessent de soutenir les régimes dictatoriaux et rétrogrades dans tous les pays arabes, ignorant toutes les atteintes aux droits de l’Homme dans ces territoires ?!

              En second lien, il faut serrer les rangs et rassembler tous les efforts en vue de la création d’un large front de tous les progressistes et tous les hommes épris de liberté pour s’opposer à l’impérialisme, à son hégémonie et à son envie à vouloir s’emparer de toutes les richesses des pays.

Ceci n’est possible qu’à travers des fronts à tous les niveaux, à la fois à l’échelle locale, régionale et mondiale.

Dans le domaine intellectuel d’abord, par l’organisation de rencontres et séminaires d’écrivains et de penseurs.

           Dans le domaine social ensuite, en renforçant Le Forum Social International qui doit être réorganiser afin qu’il ne reste pas uniquement un simple rassemblement de protestation, se contentant d’exprimer son refus et sa réprobation du libéralisme sauvage.

Ce large mouvement généreux doit se transformer en un outil efficace qui prenne des initiatives fructueuses en vue de créer une nouvelle dynamique qui participera aux changements nécessaires et vitaux aux trois quarts de l’Humanité.

            Ce futur mouvement pourrait ne pas rassembler au départ toutes les sensibilités et toutes les composantes du mouvement actuel ; on pourrait se limiter à un noyau initial solide, nécessaire à la création d’un nouvel équilibre stratégique capable de freiner les destructions sauvages causées par l’impérialisme sauvage à l’économie mondiale, à l’équilibre écologique planétaire et qui sont à l’origine de la prolétarisation et l’appauvrissement de millions d’êtres humains, avant de passer à une seconde phase de contre-attaque des forces laborieuses et à la concrétisation d’une nouvelle stratégie plus juste et plus humaniste. Ce qui se passe actuellement au niveau de l’Amérique latine pourrait constituer une base valable pour la concrétisation de notre rêve et de l’intuition juste des écrivains à l’avènement d’un monde meilleur pour tous ; ce sera là le défi des délaissés pour compte, des déshérités et des masses écrasées à la fois par les impérialistes, par les marchands de canons et les pilleurs des richesses des peuples.

                     La réalisation de ces premiers pas du programme militant contre l’impérialisme ne pourrait voir le jour sans une culture de résistance à tous les niveaux et dans tous les domaines parce qu’il n’y aura d’avenir possible et digne, ni de vie libre sans cette philosophie du refus de l’impérialisme et sans cette volonté de proposer de nouvelles alternatives.

Nous sommes profondément convaincus que l’impérialisme américain est véritable mal, un cancer dangereux qu’il faut combattre sans répit et avec tous les moyens disponibles, grâce à la science et au savoir mais surtout grâce à une attitude ferme et une détermination sans faille. Il faut être armé d’une volonté infaillible de vaincre.

          A ce propos, il nous faut revoir nos discours, nos méthodes en vue d’améliorer, partout dans le monde, notre système immunitaire contre toutes les facettes du discours impérialiste, contre ses acolytes et ses poins.

Pour cela il faut :

1-       Répandre la culture de la résistance à tous les niveaux ; ici le rôle des intellectuels, des penseurs et des écrivains est primordial.

Rassembler toutes les forces et potentialités à l’échelle régionale et planétaire

 

(Source: “Mouatinoun” (Hebdomadaire – Tunis) organe du  Forum democratique pour le travail et les libertes (FDTL) le 5 mars 2008)

 


 

Un Maghreb, pas si grand que ça !!!

Ou le désespoir qui désenchante

 

Nous connaissons tous, même s’il faut rafraîchir les mémoires, la fable – bien locale – de ce loup qui poursuivi par des paysans, n’a trouvé mieux que de chercher  à battre tous les records de vitesse, mais les candides paysans lui ont crié qu’ils ont beau cherché un berger pour leurs troupeaux… En vain, ils n’ont trouvé que le gentil et respectable loup pour occuper «ce poste»…

Nul besoin de chercher à savoir la suite de cette fable, et surtout toutes les variantes possibles qu’un imaginaire fécond et fertile – comme le notre – ne peut bien trouver ou inventer…

Le Grand Maghreb, parait même à l’image de ce troupeau, avec une potentialité certaine et un avenir douteux. Nul besoin de rechanter les mêmes refrains et revenir sur l’histoire commune et le destin unique. Nul besoin aussi, de s’attarder concernant cette mondialisation galopante et cette logique internationale, qui fait – réellement –, éternuer les économies de ces pays en attente d’aides urgentes…

Le Grand Maghreb, à l’image de ces traces de pas sur une plage, était bien apparent chez ses initiateurs, la première vague a gommé certains conteurs, la seconde encore plus, en attente de ce Tsunami qui effacerait toutes les traces…

Les discours les plus optimistes reviennent toujours à la charge, afin de nous signifier que la morosité ambiante ne peut en rien toucher ou même effleurer cette éternelle ambition. Reste à se demander – ou plutôt à de demander à ces «chanteurs» – si le temps qui passent et l’espoir qui déclinent, ne finiront pas un jour, par éteindre ce grand songe ???

Les économistes attestent avec gravité et certitude que le non-Maghreb nous coûte environ un milliard quatre cents millions d’euros par ans (chiffre reporté par notre confrère L’Economiste, 27 février, page 21). Le chiffre est colossal, il fait rêver ou plutôt fait pleurer !!!!

Certains entre joie et amertume, et surtout attente et espoir, nous parlent avec «Glamour» de l’Union Méditerranéenne, comme si ce projet «non-Maghrébin» pouvait ou surtout devait corriger les fautes des uns et rectifier le – mauvais – tir des autres !!!

La «Grande Union Méditerranéenne», ne pose guère en première réflexion les intérêts  du «Grand Maghreb» et ne cherche nullement à unir ces «frères ennemis» qui ne veulent s’unir. Certes, nous pouvons ou plutôt espérer «un miracle», mais il ne faut nullement confondre le marchand de sable et bonimenteur de circonstance…

Au-delà des mots et au-deçà des bonnes espérances, le commun des citoyens est bien pris entre ce rêve «fantasmeur» et ce «chauvinisme» de circonstance. Nul politicien ne peut dépasser les belles paroles et les espoirs de coutume, et chercher à enraciner une vraie et réelle culture «unioniste», qui se mettrait tôt ou tard en contradiction «existentialiste » avec l’essence même de cette «fameuse Etat-Nation»…

L’UMA joue bien son rôle de point de mire, mais nous fait miroiter – encore et toujours – toutes les couleuvres, que nous avons jadis avalées avec un appétit qui nous manque… «Paroles, Paroles», a bien chanté cette cantatrice née sur les bords du Nil. Sans égaler sa voix d’or ou prétendre à enchanter l’assistance, nos politicards doivent bien former un chœur et nous chanter «Encore, Encore», tellement ils nous ont fait chanter tous les refrains inutiles !!!

En occasions et sans mêmes, les «glorificateurs» ne déchroment guère, ils continuent, tels ces «marionnettistes » à nous faire voir les même scènes, avec les mêmes paroles !!!! Faut-il changer quelques choses, tant que le langage est de mauvais bois et la résonnance éclabousse la plus rationnelle des raisons ???

 

«Il suffit de visiter l’Europe, qui élargie ses frontière avec un appétit qui nous fait rougir de jalousie», a dit plus d’un intello. Reste à dire ou plutôt à se demander si à force de «jouer les voyeurs», nous ne finissons pas par être non vus ???

La Banque Mondiale, le FMI, l’UE ou encore le Forum de Davos, exigent des Maghrébins de dépasser la scène des «chiens de faïence» et jouer plutôt «le Maghrébin Gentilhomme»… Il est vrai que Molière a bel et bien disparu, qui aurait le courage d’écrire cette dramaturgie, que Sarkozy veut bien parrainer ??? Avec des acteurs nonchalants et un décor qui prête plus à l’absurde et au surréaliste plus qu’à une pièce réaliste et réalisable ???

Brel a bien chanté l’ombre de quelque chose, et a même choisi entre ces ombres, nous devons «plagier» son œuvre et nous demander concernant l’ombre de ce Grand Maghreb que nous pouvons amplifier, à condition de faire appel à un expert chinois…

La carte du monde se refait, des frontières disparaissent et d’autres – telles des champignons – poussent, le Grand Maghreb, aussi grand dans le rêve, doit subir l’action de l’histoire. Reste à se demander entre le statique et le dynamique, nos «physiciens» choisiront quoi ???

 

Nasreddine Ben Hadid

(Source: “Mouatinoun” (Hebdomadaire – Tunis) organe du  Forum democratique pour le travail et les libertes (FDTL) le 5 mars 2008)


REUTERS, le 14 mars 2008 à 01h45

Corrigée, l’Union méditerranéenne passe le cap européen

 
par Elizabeth Pineau et Yves Clarisse   BRUXELLES, 14 mars (Reuters) – Le projet français d’Union pour la Méditerranée (UPM) a passé jeudi le cap des dirigeants européens après avoir été sévèrement élagué par l’Allemagne, même si des doutes subsistent sur sa mise en oeuvre concrète. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont trouvé mardi dernier un terrain d’entente au prix d’une révision à la baisse des ambitions initiales du président français et ont présenté ensemble la nouvelle version au sommet européen de Bruxelles. “Cette initiative a obtenu le soutien du Conseil et le travail va maintenant commencer (…) pour préparer tout ce qui est nécessaire”, a déclaré le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside actuellement l’UE. “Pour moi c’est une grande émotion de voir que cette idée (…) voit le jour puisque la totalité des pays européens l’a accueillie avec enthousiasme”, a déclaré le président français. “On est tous conscients qu’en Méditerranée on aura la paix ou la guerre et que c’est là où beaucoup de choses se jouent.” La Commission européenne, qui avait beaucoup à perdre dans le projet originel qui prévoyait de n’associer que les pays riverains de la Méditerranée, ce qui aurait réduit son rôle dans le pilotage, a donné le signe du ralliement après avoir eu l’assurance que tous les Vingt-Sept en feraient partie. “En ce qui concerne l’Union méditerranéenne, nous la soutenons pleinement”, a déclaré son président, José Manuel Barroso, tout en soulignant qu’il restait du travail à faire. L’un après l’autre, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, qui se sont retrouvés à Bruxelles pour débattre de la situation économique et de la lutte contre le réchauffement climatique, se sont prononcés en faveur du projet révisé.   PROJET EUROPÉEN “Ce qui est important, c’est que c’est un projet européen”, a souligné le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. “Nous ne ferons pas un barbecue pour quelques Etats membres seulement. La France voulait initialement limiter le périmètre de l’UPM aux seuls 22 pays strictement riverains de la Méditerranée, plus le Portugal, la Jordanie et la Mauritanie, ce qui avait suscité la colère d’Angela Merkel, qui évoquait une division de l’UE. Le “processus de Barcelone” entamé en 1995 entre l’UE et les pays de la Méditerranée aurait été affaibli par ce projet qui prévoyait aussi de siphonner les fonds communautaires, ce qui était inacceptable pour de nombreux pays nordiques. L’accord s’est fait selon cinq axes: relance du processus de Barcelone rebaptisé parité Nord-Sud, participation de tous, coopération régionale et appel à des fonds privés. Sarkozy a également dû modifier son projet de lancer l’UPM le 13 juillet lors d’un sommet réunissant uniquement les pays riverains, avant une réunion plus large le 14 juillet. Désormais, il n’est plus question que d’un seul sommet réunissant le 13 juillet les Vingt-Sept, les pays du Sud de la Méditerranée et la Commission européenne. Le principal mérite reconnu à l’initiative française est l’ambition de redonner du tonus à une processus jugé peu productif et qui, selon Gusenbauer, était “dormant”. Mais il reste toutefois des problèmes à régler avant le lancement officiel de l’UPM le 13 juillet prochain.   LE PROBLÈME DE LA COPRÉSIDENCE   L’architecture institutionnelle, la principale novation du projet avec l’accent mis sur la coopération régionale – l’objectif est de présenter quelques projets emblématiques, comme la dépollution de la Méditerranée ou la lutte contre les feux de forêt  – ne sera pas aisée à mettre en oeuvre. L’UPM sera coprésidée pour deux ans par un tandem composé d’un pays de l’Union européenne et d’un pays du sud de la Méditerranée qui prépareront des sommets ayant lieu tous les deux ans ainsi que des réunions ministérielles. Le poste de coprésident du côté de l’Union serait réservé “dans un premier temps” aux pays riverains, ce qui fait débat. La coprésidence posera problème à cause du conflit israélo-palestinien, Israël faisant partie du processus de Barcelone depuis le début. Les pays arabes n’acceptent pas l’idée que l’Etat hébreu puisse les représenter. Mais Jansa a estimé que ce conflit n’était pas une raison pour ne pas aller de l’avant dans la coopération. “L’objectif n’est pas de résoudre les problèmes du Moyen-Orient ou le conflit israélo-palestinien”, a-t-il dit.   REUTERS

AFP, le 14 mars 2008 à 02h07 Union Méditerranée: Sarkozy se réjouit, reconnaît qu’il y a eu “compromis”

 
 BRUXELLES, 14 mars 2008 (AFP) – Le président français Nicolas Sarkozy s’est réjoui de la décision des 27 pays de l’Union européenne d’approuver jeudi soir, lors du sommet de Bruxelles, son projet d’Union pour la Méditerranée, tout en reconnaissant qu’il avait fait l’objet d’un “compromis”. “J’ai le plaisir de vous informer que demain matin sera formellement prise la décision de transformer le processus de Barcelone en Union pour la Méditerranée. La décision a été prise ce soir, à l’unanimité, avec un grand enthousiasme”, a affirmé M. Sarkozy lors d’une conférence de presse suivant le dîner des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. “Tous les problèmes ne sont pas réglés ce soir”, a toutefois concédé le chef de l’Etat français. “Il reste encore du travail, mais formellement la décision est prise (…) laissez-moi franchir les étapes les unes après les autres, cette étape manifeste une volonté de l’Europe de ne plus tourner le dos à la Méditerranée”, a-t-il ajouté. “Je suis quand même heureux que, pour toute l’Europe, (la relance de la coopération avec le sud de la Méditerranée) soit une priorité, ce n’était pas si évident qu’on obtienne tout ça ce soir (…) on n’est pas passé en force”, a-t-il insisté. “C’est un compromis, c’est incontestable, c’est difficile de faire l’Europe sans compromis mais je ne pense pas qu’on puisse dire qu’on a renoncé à l’ambition du projet”, a jugé M. Sarkozy. Le chef de l’Etat français a néanmoins balayé les réticences exprimées par certains pays sur l’utilisation par l’Union pour la Méditerranée de fonds européens, promettant que “c’est la commission qui doit gérer les fonds”. “Des fonds, il y en a beaucoup, pour une fois, ce n’est pas un problème financier”, a-t-il ajouté, chiffrant leur montant “de l’ordre de 13 à 14 milliards d’euros”. Selon le chef de l’Etat français, l’accord s’est fait “sur la base du papier franco-allemand”, mis au point après le compromis annoncé par Paris et Berlin à Hanovre le 3 mars. Les pays de l’UE ont également “validé” l’idée d’un sommet à Paris le 13 juillet réunissant les 27 pays de l’UE et les pays du Sud de la Méditerranée “sous présidence française” pour lancer officiellement l’Union pour la Méditerranée, a indiqué M. Sarkozy. C’est la troisième initiative française après le traité simplifié, après le groupe des Sages, qui rassemble un très large consensus en Europe (…) c’est une très bonne nouvelle”, s’est également félicité Nicolas Sarkozy.   AFP
 

AFP, le 14 mars 2008 à 16h08

Union Méditerranée: “pas une alternative” à l’entrée de la Turquie dans l’UE (Barroso)

 
BRUXELLES, 14 mars 2008 (AFP) – La création d’une Union pour la Méditerranée approuvée par les Européens pour relancer leur partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée, n’est “pas une alternative” à l’adhésion de la Turquie à l’UE, a assuré vendredi le président de la Commission européenne. “Pour être clair, ce n’est pas une alternative”, a déclaré José Manuel Barroso lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet européen de Bruxelles. Lorsque le président français Nicolas Sarkozy l’avait lancée lors de la campagne présidentielle en mai dernier, cette idée avait été interprétée, en premier lieu par Ankara, comme une volonté d’imposer une alternative à l’adhésion de la Turquie, à laquelle M. Sarkozy s’est toujours opposée. “Nous avons eu hier et aujourd’hui une discussion très franche (sur l’Union pour la Méditerranée), et nous n’avons jamais utilisé le mot +Turquie+”, a assuré le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays assure la présidence de l’UE. “Cela ne veut pas dire que nous n’attendons pas que la Turquie participe à l’Union pour la Méditerranée (…) La Turquie est un pays très important pour les questions méditerranéennes et nous serions ravis si elle participait au projet”, a précisé M. Barroso. Les 27 se sont mis d’accord vendredi pour le lancement d’une Union pour la Méditerranée qui se réduit largement à une relance du processus de Barcelone initié en 1995 par l’UE pour créer un partenariat avec les pays du sud de la Méditerranée. D’ailleurs le nom de processus de Barcelone ne sera pas abandonné et le projet français largement vidé de sa substance s’appellera finalement “Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée”, selon le texte adopté vendredi par les dirigeants européens. Pour préciser le contenu de cette Union, la Commission européenne a été chargée par les dirigeants européens de “présenter les propositions nécessaires pour définir les modalités de ce qu sera appelé +processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée+ dans l’optique du sommet de Paris le 13 juillet”, ajoute le texte. Ce sommet initié par la France doit permettre de lancer cette Union avec les pays du sud de la Méditerranée.   AFP

 

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