13 juin 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2577 du 13.06.2007

 archives : www.tunisnews.net


AFP:Immigration clandestine: 28 personnes récupérées au large de Malte

TAP: Maghreb : Démarrage du projet de gestion concertée de l’eau

AFP: L’OMT pour la maîtrise de l’impact écologique du tourisme (Frangialli)

Kamel Labidi: Arab States: The Paradox of Press Freedom

AFP: Le Vatican accuse Amnesty d’être “pro-avortement” et lui retire son soutien

ATS: Conseil des droits de l’homme:Desmond Tutu: Israël comme l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid

AFP: Desmond Tutu blâme Israéliens et Palestiniens pour leur culture d’impunité

Guysen Israël News: Vouloir la Paix, Préparer la Guerre


 

Comité 18 Octobre pour les droits et les libertés en Tunisie

Réunion Publique

 

Le « Comité 18 Octobre pour les droits et les libertés en Tunisie »* vous invite à la réunion publique qu’il organise à l’occasion du cinquantième anniversaire de la déclaration de la république en Tunisie, avec la participation des membres du « comité 18 Octobre en Tunisie »,

Mustapha Ben JAAFAR, secrétaire général du FDTL

Ahmed Nejib Chebbi, délégué aux affaires politiques et internationales  du PDP, .

Lotfi Hajji, journaliste, membre du Comité 18 Octobre pour les droits et les libertés en Tunisie .  

Ayachi HammamI, avocat, défenseur  des droits de l’homme

Hamma HAMMAMI, porte-parole du PCOT

Le Mercredi 20 Juin 2006 à Partir de 19h A l’AGECA, 177, rue Charonne 75011 Paris Métro Ligne 2, Station Alexandre Dumas

—————————————————————————————————————– * Le « comité 18 octobre à Paris », a été créé suite à la grève de la faim de huit personnalités politiques tunisiennes en octobre 2005. Il est composé de personnalités, d’associations (Comité pur le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie- CRLDHT, Solidarité Tunisienne, Voix libre…)  et de partis politiques (Parti communiste des ouvriers de Tunisie -PCOT – Congrès pour la république- CPR – Parti démocrate progressiste -PDP – EN-NAHDHA – Unionistes – UN – Forum démocratique pour le travail et la liberté- FDTL.)


Immigration clandestine: 28 personnes récupérées au large de Malte

 
AFP, le 13 juin 2007 à 16h15 LA VALETTE, 13 juin 2007 (AFP) – L’armée maltaise a indiqué mercredi avoir récupéré 28 immigrants clandestins à bord d’une embarcation à la dérive au large de ses côtes, au lendemain d’une réunion des ministres européens au Luxembourg sur le problème du sauvetage et de l’accueil des migrants. La présence de la petite embarcation avait été signalée mercredi à l’aube aux forces armées maltaises par un navire qui croisait à l’est de la petite île de Malte (316 km2). Une navette de l’armée envoyée sur zone a récupéré dans la matinée 28 personnes, dont deux femmes, à une vingtaine de km à l’est des côtes maltaises, a indiqué un porte-parole à l’AFP. Près de 700 personnes ont été interceptées ou sauvées par Malte depuis le début de l’année 2007, selon des données officielles. Au cours de la réunion mardi à Luxembourg, le ministre maltais de l’Intérieur Tonio Borg a proposé que les migrants sauvés dans la zone de secours de la Libye – et que Tripoli refuse de reprendre car elle conteste la taille de sa zone – soient accueillis à tour de rôle par les 27, et non pas par elle seule. M. Borg a proposé que les immigrants sauvés soient débarqués dans l’Etat le plus proche, c’est-à-dire à Malte ou l’île italienne de Lampedusa, puis répartis dans les différents pays qui examineraient une demande d’asile ou les rapatrieraient. Son projet a cependant été accueilli plus que fraîchement par les ministres européens, seule l’Espagne y apportant son soutien. M. Borg a rappelé que Malte a secouru 7.000 personnes depuis cinq ans, alors que l’île ne compte que 400.000 habitants. Des photos d’immigrants accrochés à des cages d’élevage de thon ont fait le tour du monde et Malte a été accusée, à tort selon elle, d’avoir manqué à ses obligations en refusant l’entrée à un chalutier espagnol qui avait recueilli des clandestins, sous prétexte que le sauvetage avait eu lieu dans les eaux libyennes. AFP

 

Gestion du système aquifère du Maghreb Maghreb : Démarrage du projet de gestion concertée de l’eau

 
Le projet “Géo-Aquifer” qui met les données satellitaires au service de la gestion du système aquifère du bassin souterrain du Sahara septentrional (SASS), partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie a démarré mercredi, à Tunis, à l’occasion de la tenue d’un atelier sur ce projet, organisé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Le projet, qui s’étale sur 18 mois, est financé par un don de 487 mille euros (1 euro = 1,7503 dinar) accordés par la Facilité Africaine de l’Eau (FAE). Il porte sur l’exploitation des données satellitaires, en vue de mettre à la disposition des gestionnaires de l’eau dans les trois pays, des outils d’aide à la décision fiables et harmonisés, favorisant ainsi une gestion concertée du bassin SASS qui s’étend sur plus d’un million de km2 et sera habité en 2025 par 8 millions de personnes contre 4 millions en 2000. L’ultime objectif étant d’éviter un stress hydrique susceptible d’entraver l’amélioration des conditions de vie des populations concernées. Pour M. Jamel Latrech, coordinateur du projet à l’OSS, le projet a permis de mettre en place un système d’information commun aux trois pays concernés et d’approfondir l’étude des aspects environnementaux et socio-économiques de la gestion de ce bassin qui servira pour l’OSS de modèle pour des projets similaires en Afrique. Par ailleurs, l’atelier de Tunis se poursuivra jusqu’a demain avec au programme notamment la présentation détaillée des activités prévues dans le cadre du projet “Géo-aquifer” et le choix des zones pilotes en Algérie, Libye et Tunisie. L’OSS est une organisation internationale indépendante, à vocation régionale basée à Tunis. Cette organisation, qui compte 22 pays africains membres, oeuvre pour le développement durable du continent et particulièrement dans la zone du Sahara et du Sahel. (Source : l’agence TAP (officielle), le 12 juin 2007)

L’OMT pour la maîtrise de l’impact écologique du tourisme (Frangialli)

 
AFP, le 12 juin 2007 à 20h05 HAMMAMET (Tunisie), 12 juin 2007 (AFP) – Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), Francesco Frangialli, a souligné mardi la nécessité de maîtriser l’impact du tourisme mondial sur le changement climatique. “Le tourisme mondial entame une nouvelle étape équilibrée et solide (mais) sa croissance doit être accompagnée d’une maîtrise des aspects écologiques”, a-t-il déclaré à l’ouverture d’une réunion du Conseil exécutif de l’OMT à Hammamet (60 km au sud de Tunis). “L’OMT est appelée à élaborer une stratégie en ce qui concerne les changements climatiques, qui constituent désormais un des défis majeurs du tourisme”, a-t-il ajouté, insistant dans le même temps sur “une meilleure contribution du tourisme aux efforts pour l’élimination de la pauvreté”. Il s’est réjoui de la “bonne santé” du tourisme mondial, avec “un retour à la croissance à long terme”. De 800 millions en 2005, le nombre des touristes est passé à 842 millions en 2006, soit une augmentation de 20% en trois ans, a-t-il noté, faisant état de prévisions avec un taux de croissance stable à 4% en 2007. Selon lui, la croissance a profité à toutes les régions du monde, y compris l’Afrique (8%), l’ Asie-Pacifique (7,6%), l’Amérique centrale (6%), l’Amérique de sud (7%). Tijani Haddad, ministre tunisien du Tourisme et président en exercice du Conseil exécutif de l’OMT, a prôné, pour sa part, “une meilleure exploitation” de la croissance du tourisme en faveur des plus démunis. Il a souligné “la responsabilité” du Conseil de l’OMT d'”oeuvrer davantage pour une meilleure solidarité” entre les membres de l’organisation, afin de contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Des représentants, ministres et secrétaires d’Etat chargés du tourisme de 31 pays, parmi lesquels 18 pays membres, participent à la 80e réunion du Conseil exécutif dont les travaux devaient se poursuivre mercredi sur les thèmes du tourisme durable, de la solidarité et de la sécurité, selon les organisateurs. La Tunisie avait accueilli la première réunion internationale de l’OMT sur le thème du tourisme et le changement climatique en avril 2003 sur l’île de Djerba (sud). AFP

Arab States: The Paradox of Press Freedom

 
Kamel Labidi (*) The second of June marked the second anniversary of the assassination of Lebanese writer Samir Qasir, with no indication of who ordered the car bombing that silenced one of the loudest Arab voices criticizing autocratic Arab regimes, particularly the Assad family in Syria. The fact that the perpetrators have escaped punishment has paved the way for similar crimes, for example the murder of Gibran Tueni, the owner of the newspaper al-Nahar and a member of the Lebanese parliament, and the attempted assassination of the journalist Mai Shadyaq. Then there was the discovery of the body of Libyan journalist Dayf al-Ghazal, mutilated by torture, in the city of Benghazi in the same week as the murder of Qasir. With the exception of the Libyan intelligence services, no one knows who kidnapped and tortured to death the journalist who had resorted to the internet to write about the oppression and corruption under Colonel Muammar al-Qaddafi. The last few years have produced a strange situation in which journalists feel under threat across the region, whether they work in countries where constraints on freedom of expression have intensified—Saudi Arabia, Syria, Tunisia, and Libya—or those in which red lines have begun to disappear, such as Morocco, Algeria, Egypt, and Yemen. The situation in Egypt typifies this paradox of greater freedom along with harsh measures against some of those who transgress ambiguous limits. Egypt has permitted the establishment of independent newspapers (notably al-Masri al-Yawm and the return of al-Dustur after nearly seven years of prohibition), leading to a notable improvement in the quality of political debate. It has also witnessed greater exposure in the media, even the government media, for opposition figures and civil society activists who in the recent past were treated as enemies of the regime. But at the same time, Egypt has seen a sharp rise in legal cases against journalists due to their writings, especially those that deal with corruption or torture, some of them resulting in prison sentences despite the promises of President Mubarak that he would work to end this practice. For example, in February the blogger Karim Amer was sentenced to four years in prison for expressing contempt for Islam and insulting the president. In May, journalist Huweida Taha was sentenced in absentia to six months imprisonment for damaging Egypt’s national interests and publishing false news. Taha had made a documentary on torture broadcast by al-Jazeera television and also raised doubts about Mubarak’s readiness to push Egypt toward true democratic reform. In several other countries there is a similar situation, in which the regime uses the judiciary to settle accounts with journalists. For example, in Algeria Muhammad Benchicou (publisher of the now defunct Le Matin) was sentenced to two years in prison in 2004 following the publication of a book highly critical of President Bouteflika. In Yemen, journalists are imprisoned from time to time under fabricated political accusations or are beaten or kidnapped, as happened to Jamal Amer is 2005. In recent weeks, a number of news websites have been shut down in Yemen. Journalists in Morocco, which has seen bolder political reform than most other Arab countries, also are still at the mercy of regime retribution, reinforced by legislation that places the king and his family above the law. The sentencing of Ali Lmrabet to three years in jail in 2003 and the imposition later of a ten year ban on his writing for defaming the king and threatening territorial integrity of the nation is a prime example. Journalist Bubakar al-Jama’i was forced to leave the country early this year due to repeated prosecution and harassment. At least Morocco openly acknowledges that its judiciary lacks independence, perhaps winning some points for honesty. Add to these cases of prosecution and abuse the many attacks on journalists in Iraq since the 2003 U.S. invasion, and it is clear that the Arab region has become the most dangerous place in the world for journalists. The United States and Europe have ignored the problem, clearly more concerned now about securing the cooperation of Arab rulers than about supporting freedom. Nevertheless, this grim reality has not deterred Arab journalists and bloggers from continuing to sacrifice themselves in order to challenge the limits on freedom of expression. What the international community owes such journalists, at a minimum, is insistence on prosecution of those who have committed the most egregious crimes, such as the killers of Qasir and Tueni. Although pursuing such cases will be difficult, it has begun to look more like a possibility after the adoption of UN Security Council resolution 1757, which establishes an international tribunal to investigate the assassination of former Lebanese Prime Minister Rafiq Hariri and other crimes. (*) Kamel Labidi is a journalist from Tunisia. This article was translated from Arabic by Kevin Burnham. (Source: Carnegie’s Arab Reform Bulletin (Published by the Carnegie Endowment for International Peace – Washington), June 2007, Vol. 5, Issue 5) Lien: http://www.carnegieendowment.org/publications/index.cfm?fa=view&id=19217&prog=zgp#labidi

Conseil des droits de l’homme Desmond Tutu: Israël comme l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid

 
ATS, le 13 juin 2007 à 15h54 Genève (ats) Le Prix Nobel de la Paix Desmond Tutu a regretté mercredi à Genève l’absence de coopération d’Israël. Il a comparé la situation actuelle au Proche-Orient à celle qui prévalait en Afrique du Sud du temps de l’apartheid. L’archevêque sud-africain a lancé un appel à la paix entre Israël et les Palestiniens devant le Conseil des droits de l’homme, à l’occasion de l’examen du suivi de son rapport sur la situation à Gaza. Desmond Tutu n’a pas pu se rendre à Gaza, car Jérusalem lui a refusé l’entrée pour enquêter sur les massacres commis à Beit Hanoun en novembre 2006. Engagement personnel Il a comparé la situation au Proche-Orient à celle qui régnait en Afrique du Sud entre Blancs et Noirs du temps de l’apartheid. Il a affirmé être venu à Genève pour témoigner de son engagement personnel “à voir la fin d’une situation dramatique, également dans l’intérêt d’Israël”. “Si la situation n’est pas résolue, personne dans la région ne pourra avoir une vie normale”, a fait observer le Prix Nobel, de la même manière que les Blancs sud-africains ne pouvaient vivre en paix lorsque les droits de la population noire n’étaient pas respectés. “Une paix véritable et la sécurité ne peuvent jamais venir du baril d’un fusil”, mais “seulement quand les droits de l’homme de tous sont respectés”, a déclaré le Prix Nobel. Dans son rapport sur Beit Hanoun, la mission de l’ONU conduite par M. Tutu et l’universitaire britannique Christine Chinkin se déclare profondément préoccupée par “le cycle de violations des droits de l’homme apparemment insurmontable et sans fin”. Soutien au Conseil Devant la presse, Desmond Tutu a apporté en outre son soutien au Conseil. “J’espère profondément que le Conseil et ses membres souhaitent une institution crédible qui pourra faire la différence”, a-t-il déclaré. “Cet organe a le potentiel nécessaire pour devenir un acteur très important afin de traiter des violations des droits de l’homme partout où elles ont lieu et quels qu’en soient leurs auteurs”, a affirmé l’archevêque sud-africain. (Source : www.edicom.com, le 13 juin 2007)


Desmond Tutu blâme Israéliens et Palestiniens pour leur culture d’impunité

AFP, le 13 juin 2007 à 13h58
GENEVE, 13 juin 2007 (AFP) – Le Prix Nobel sud-africain de la Paix, l’archevêque Desmond Tutu, a lancé un vibrant appel à la paix entre Israël et les Palestiniens mercredi en présentant un rapport de mission de l’ONU sur la mort de 19 Palestiniens dans la bande de Gaza. Desmond Tutu, qui a dirigé la mission de l’ONU, a appelé Israël à énoncer publiquement les mesures qu’il a prises pour éviter un autre incident similaire à celui de Beit Hanoun en novembre dernier, dans lequel un bombardement nocturne de l’armée israélienne avait détruit des habitations palestiniennes. Le rapport de la mission d’enquête de l’ONU a également appelé Israël à demander des comptes aux responsables du bombardement. M. Tutu a recommandé aux deux parties de tirer les leçons de l’expérience sud-africaine et de l’apartheid. “Une paix véritable et la sécurité ne peuvent jamais venir du baril d’un fusil”, mais “seulement quand les droits de l’homme de tous sont respectés”, a déclaré le Sud-africain devant les 47 Etats membres du Conseil des droits de l’homme. Dans son rapport sur Beit Hanoun, la mission de l’ONU conduite par M. Tutu et l’universitaire britannique Christine Chinkin a indiqué qu’elle était profondément préoccupée par “le cycle de violations des droits de l’homme apparemment insurmontable et sans fin”, qui dégrade la vie quotidienne de dizaines de milliers de Palestiniens et d’Israéliens. La mission a appelé à l’établissement d’une commission commune pour observer les violations des droits de l’homme dans la bande de Gaza et en Israël. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté le 15 novembre l’établissement d’une mission d’enquête sur les morts de Beit Hanoun, mais cette mission a été refusée par Israël dans un deuxième temps. L’armée israélienne a affirmé que les victimes de Beit Hanoun étaient dues à une défaillance technique du système radar de l’artillerie. AFP

Le Vatican accuse Amnesty d’être “pro-avortement” et lui retire son soutien

 
AFP, le 13 juin 2007 à 16h01 CITE DU VATICAN, 13 juin 2007 (AFP) – Le Vatican a accusé mercredi Amnesty International d’être passé dans le camp des pro-avortement, annonçant la suspension du soutien financier de l’Eglise catholique à l’organisation, mais celle-ci a démenti recevoir un quelconque financement de la part de l’Eglise. “Plus de financement catholique à Amnesty International après la volte-face pro-avortement de l’organisation”, est-il écrit dans un communiqué du Conseil pontifical Justice et Paix relayant une “annonce” de son président, le cardinal Renato Martino. Un porte-parole d’Amnesty International à Rome, Riccardo Noury, a précisé à l’AFP que l’organisation ne recevait aucun versement “ni du Vatican, ni d’aucune organisation catholique”. Le communiqué du Vatican, citant le cardinal Martino, a cependant expliqué que “la suspension de tout financement à Amnesty de la part des organisations catholiques comme des individus” était la “conséquence inévitable” d’une récente décision d’Amnesty de promouvoir l’accès à l’avortement pour les femmes victimes de viol ou dont la santé est mise en danger par une grossesse. Il a mis en cause “les lobbies pro-avortement qui continuent leur propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait +la culture de mort+”. “Il est extrêmement grave qu’une organisation méritante comme Amnesty International se plie aux pressions de ces lobbies”, a-t-il déploré. Le communiqué résume des déclarations du cardinal Martino au site internet américain National Catholic Report (NCR). Ce média confessionnel a donné également la parole à Widney Brown, un des dirigeants d’Amnesty International, qui a rappelé que 68.000 femmes meurent chaque année des conséquences d’un avortement clandestin. Widney Brown a indiqué que la réflexion d’Amnesty sur l’avortement s’était nourrie de sa campagne internationale contre la violence faite aux femmes. Mais, a rappelé le cardinal Martino sur NCR, pour l’Eglise “l’avortement est un meurtre, et le justifier sélectivement en cas de viol, c’est définir un enfant innocent dans les entrailles de sa mère comme un ennemi, une +chose que l’on peut détruire”. Dans un communiqué, Amnesty Italie a précisé que l’organisation a décidé en avril de s’occuper des questions relatives à l’avortement, “dans la mesure où elles sont directement liées à son action pour le droit à la santé et contre la violence faite aux femmes”. Amnesty demandera que soit mis fin à la répression contre les femmes ayant avorté, le droit à l’avortement pour les femmes victimes de violences ou menacées dans leur santé, mais ne fera pas de campagne globale en faveur de la légalisation de l’avortement, selon le communiqué. En 1996, le Vatican avait annoncé une mesure similaire à l’encontre de l’Unicef, le fonds des Nations unies pour l’enfance, qu’il avait également accusé de promouvoir l’avortement. L’Unicef diffusait dans les camps des réfugiés du monde entier une information sur un spermicide post-coïtal à destination des jeunes femmes ou des adolescentes victimes de viol. Le Vatican avait supprimé son aide à l’Unicef, qui s’élevait alors à 2.000 dollars par an. AFP

Israël: Vouloir la Paix, Préparer la Guerre

 
Par Guy Senbel Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur les rumeurs de guerre qui circulent au Moyen Orient. Et le mot guerre est à conjuguer au pluriel, tant les hypothèses de conflits sont nombreuses. D’ailleurs en Israël, une campagne destinée à informer et à préparer la population à toute éventualité militaire sera bientôt organisée par la Défense passive. L’éventualité d’une crise concerne à priori trois fronts : le Liban, Gaza et la Syrie. Au Liban, Israël pourrait mettre un terme au danger que représente le réarmement tranquille du Hezbollah à l’heure où le Fatah Al-Islam s’est installé avec facilité dans le campement de Nahr Al-Bared pour y semer la terreur et la mort. A Gaza, Israël pourrait jouer un rôle nouveau d’accompagnateur de Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, qui a déclaré mardi 5 juin que les violences que suscitent les rivalités inter-palestiniennes sont bien plus graves que « l’occupation »… C’est certainement au nom du désespoir de ne pouvoir construire une ambition nationale qu’il oublie le désengagement de Gaza, il y a déjà deux ans. Depuis, les fusées meurtrières ne cessent de tomber sur le Néguev occidental et la petite ville de Sdérot. Provocation à peine voilée, Ismaïl Haniyé, le Premier ministre Hamas propose une trêve, histoire de prendre le temps d’organiser sa guerre. Résultat : les Palestiniens de Gaza cherchent à fuir et sont de plus en plus nombreux candidats au refuge et à l’exil. Ils sont de plus en plus nombreux à refuser de devenir des mercenaires du Fatah et du Hamas. Avec Damas, Israël est partagée. D’aucuns exhortent le Premier ministre Ehoud Olmert à prendre au sérieux les menaces de guerre, d’autres l’invitent à comprendre ses propositions comme des appels à entamer un dialogue pour la paix. Le flou se dissipe avec les déclarations du député syrien Mohamed Habash qui déclarait sur Al Jazira que la Syrie se dote de nouvelles armes en vue d’une « conflagration avec Tsahal ». Toute la région parle de paix, mais tous les pays préparent la guerre. L’été 2007 sera l’été de tous les dangers. Une fois de plus, l’Etat juif risquera sa survie. Un homme a osé répondre que la solution consistait à remettre en question le caractère juif de l’Etat d’Israël, en abandonnant par exemple l’esprit et la lettre de la « Loi du retour ». Comme si le caractère juif de l’Etat d’Israël était l’origine et la cause de tous les malheurs de la Région. Cet homme, ancien président de la Knesset, et ancien président de l’Agence juive, Avraham Burg, avait déjà écrit en 2002 un article au titre-slogan : « le sionisme est mort », oubliant qu’Israël risque sa survie, alors que c’est bien l’Etat juif qui protège les Juifs d’une nouvelle Shoah. Pour Avraham Burg, l’Etat d’Israël ne doit être ni un Etat juif ni un Etat pour les Juifs. Alors, les Juifs originaires de Russie, d’Ethiopie, d’Allemagne, du Maroc ou d’Algérie, ces millions de personnes qui ont trouvé refuge en Israël parce qu’Israël est un Etat juif seraient des réfugiés ? Des étrangers ? Des boucs émissaires ? Les Juifs ont retrouvé leur liberté en 1948. Pour la conserver, ils ont dû affronter bien des épreuves. Pour la conserver, ils ont dominé l’art militaire et se sont montrés dignes et courageux. Nous parlons du courage d’une mère qui voit partir son fils pour défendre la terre des Juifs. Nous parlons de la dignité d’un homme qui a peur de ne plus revoir ses enfants. Pour conserver leur liberté, les Juifs ont fondé leur Etat, un Etat démocratique qu’Avraham Burg n’a jamais compris, jamais aimé. (Source : Editorial de la semaine du 09/06/2007 de « Guysen Israël News », l’agence de presse francophone d’Israël, le 8 juin 2007) Lien: http://www.guysen.com/articles.php?sid=5868


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