18 février 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3193 du 18.02.2009

 archives : www.tunisnews.net  

FTCR: Lampedusa : 1200 Tunisiens risquent l’expulsion
Liberation.fr: Niger: les deux diplomates canadiens ont été enlevés par Al-Qaeda

Afrik.com: Al-Qaida Maghreb revendique une série d’enlèvements au Niger

AFP: UE: Bruxelles propose une assistance pour traiter les demandes d’asile

RFI:Vingt ans après sa création, triste bilan pour l’UMA

Maghreb Arabe Presse: L’Algérie se sert de la question du Sahara comme prétexte pour entraver l’édification du Maghreb (diplomate)

Menassat: Lutfi Hajji: “Tunis does not tolerate independent media”

The Washington Post: Will Barack Obama unconditionally embrace the Middle East’s autocrats? Hosni Mubarak hopes so

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives

                             3, rue de Nantes 75019 Paris – Tel : 01.46.07.54.04 – Fax : 01.40.34.18.15

 

Lampedusa : 1200 Tunisiens risquent l’expulsion

Le gouvernement italien poursuit la Guerre aux migrants

avec la complicité du gouvernement tunisien

 

La situation à Lampedusa continue à se détériorer. Ce matin une révolte s’est déclenchée au centre d’Identification et d’Expulsion de l’Ile où sont retenus plus de 1000 étrangers dont 863 ressortissants tunisiens. La tension était grande suite à des informations publiées par un journal tunisien (Assabah), confirmant un accord conclu ces derniers jours entre les autorités italiennes et tunisiennes en vue de l’expulsion vers la Tunisie de 1200 immigrés (Voir déclaration de l’AG de la FTCR du 7 février 2009).

Un incendie s’est déclenché ravageant la majeure partie du Centre. Les forces antiémeutes sont intervenues brutalement et  14 blessés ont été transférés vers les services hospitaliers de la ville.

Sur place, la population de Lampedusa continue à réclamer la fermeture de centre. Quant au maire, il dépose plainte pour séquestration illégale contre le ministre de l’Intérieur. Ce dernier a déclaré qu’«après l’incendie provoqué par quelques immigrés retenus au centre, il a été décidé de procéder par  anticipation au transfert d’une partie des immigrés sur la base du plan du ministère déjà mis en place et qui reste inchangé. (…)Après la révolte de ce matin, la situation est revenue à la normalité. (…)Cependant, une partie du CIE a subi des grands dégâts ce qui le rend inexploitable actuellement. Des travaux de restauration vont immédiatement commencer».

A l’heure actuelle, près de 900 Tunisiens sont encore en rétention au centre d’Identification et d’Expulsion de Lampedusa. 

La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives :

   Réitère son alerte et sa forte préoccupation concernant la situation à Lampedusa

   Demande la fermeture du centre, la libération et la régularisation de tous les retenus.

   Salue la résistance des migrants contre cette injustice et exprime sa solidarité avec leurs familles, qui s’inquiètent en Tunisie.

   Dénonce l’accord d’expulsion conclu entre les gouvernements italiens et tunisiens.

   Attire l’attention sur la présence parmi les retenus d’un grand nombre d’originaires du Bassin minier de Gafsa qui ont fuit la misère et la répression dans le sang du mouvement de protestation sociale qu’a connu leur région.

   Condamne l’approche du « tout sécuritaire » prônée par l’Europe sur la question des migrants.

   Dénonce la recrudescence inquiétante de discours politiques et médiatiques à caractère xénophobe en Italie, et s’alarme de la banalisation de propos publics qui relèvent de l’appel au lynchage.

   Rend un hommage appuyé à la population de Lampedusa dans son ensemble. Celle-ci résiste magnifiquement aux appels à la haine, et a su faire preuve d’une solidarité et d’une humanité remarquable alors même que ses propres droits sont mis en danger par la politique de militarisation de l’île décidée par le gouvernement italien.

   Lance un appel au mouvement démocratique, aux défenseurs des droits humains et des droits des migrants en Italie, en Europe et dans tout le pourtour méditerranéen pour riposter contre la guerre aux migrants.

Paris, le 18 février 2009.

Pour le Bureau de la FTCR

Mouhieddine CHERBIB


Niger: les deux diplomates canadiens ont été enlevés par Al-Qaeda

La branche au Maghreb du réseau terroriste a revendiqué le kidnapping de Robert Fowler, émissaire de l’ONU, de son collègue Louis Gay, de leur chauffeur nigérien et de quatre touristes européens.

(Source AFP)

 

La branche nord-africaine d’Al-Qaeda a revendiqué l’enlèvement des deux diplomates canadiens et de quatre touristes européens au Niger ce mercredi. Dans un enregistrement sonore diffusé par la chaîne satellitaire Al-Jezira, le groupe assure être «heureux de transmettre à la nation islamique la bonne nouvelle du succès des moujahidine dans la réalisation de deux opérations de qualité au Niger».

Selon le porte-parole d’Al-Qaeda au Maghreb, Salah Abou Mohammed, les moujahidine «se réservent le droit de gérer le cas de ses six otages selon la loi islamique».

Les disparitions de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, de son collègue Louis Gay et de leur chauffeur nigérien, Soumana Moukaila,ont été signalées à la mi-décembre, à l’ouest de Niamey. Ils avaient au préalable effectué une visite privée dans une mine d’or exploitée par une société canadienne à Samira, le 14 décembre.

Quatre touristes européens ont aussi été enlevés, le 22 janvier, dans la zone frontalière Mali-Niger. Il s’agit d’un couple de ressortissants suisses, d’une Allemande septuagénaire et d’un Britannique.

Al-Qaeda au Maghreb s’efforce d’unifier les groupes islamistes en Tunisie, Algérie et Maroc, et de s’étendre vers le Sud, comme en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et au Niger. En 2008, la branche nord-africaine du réseau d’Oussama ben Laden a perpétré plusieurs attentats suicide en Algérie.

(Source: “Liberation.fr le 18 fevrier 2009)


Al-Qaida Maghreb revendique une série d’enlèvements au Niger

L’organisation terroriste a envoyé un enregistrement audio à la chaîne al-Jazira

 
 par Stéphane Ballong
Dans un enregistrement audio posté sur le site internet de la chaîne de télévision qatarie, al-Jazira, la branche nord-africaine d’al-Qaïda a revendiqué l’enlèvement, en décembre et en janvier, de deux diplomates canadiens et de quatre touristes européens au Niger. L’enregistrement a été diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.

Les autorités nigériennes soupçonnaient les rebelles touaregs. Mais dans la nuit de mardi à mercredi, la branche nord-africaine d’al-Qaïda a revendiqué les récents enlèvements survenus au Niger. « Nous sommes heureux de transmettre à la nation islamique la bonne nouvelle du succès des moudjahidines dans la réalisation de deux opérations de qualité au Niger », a déclaré, sur une bande transmise à la chaîne satellitaire du Qatar, al-Jazira, Salah Abou Mohammed, le porte-parole du groupe islamique armé.

Le 14 décembre dernier, Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Niger, son assistant Louis Gay et leur chauffeur nigérien, Soumana Moukaila, ont disparu à l’ouest de Niamey, la capitale du Niger. Ils venaient de visiter une mine d’or exploitée par Semafo, une société canadienne. Les autorités nigériennes ont, entre temps, évoqué la piste des rebelles touaregs. « Toutes les investigations menées portent à croire qu’ils [les diplomates canadiens, Ndlr] sont otages de groupes terroristes », avait affirmé, en janvier, le président Mamadou Tandja alors qu’il présentait ses vœux de nouvel an au corps diplomatique présent dans son pays. Il faisait ainsiallusion aux rebelles touaregs.

Un sommet sur la sécurité dans le Sahel

Début février, une vidéo montrant les deux diplomates canadiens vivants aurait été envoyée au gouvernement canadien par leurs ravisseurs. Mais cette information n’a pas été confirmée par le Canada, et Marie-Christine Lilkoff, une porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères avait déclaré à la presse : « nous ne partagerons pas d’information qui pourrait compromettre nos efforts ou qui pourrait mettre en danger les individus impliqués ». Un mois après l’enlèvement des Canadiens, le 22 janvier dernier, des touristes européens : deux Suisses, un Allemand et un Britannique, ont disparu dans la zone frontalière entre Mali et Niger. Ils rentraient à Niamey d’un festival ethnique auquel ils avaient assisté au Mali.

Dans l’enregistrement parvenu à al-Jazira, dans la nuit de mardi à mercredi, Salah Abou Mohammed indique que les moudjahidines « se réservent le droit de gérer le cas de ces six otages selon la loi islamique (Charia) ».

Les problèmes de sécurité dans le Sahel constituent un des thèmes d’un sommet qui se tient, jeudi, à Bamako, dans la capitale malienne, indique ce mercrediLiberté. Cette rencontre réunira les dirigeants de six pays de la région du Sahel : le Mali, le Burkina Faso, le Niger, l’Algérie, la Libye et le Tchad. Ces chefs d’Etat se pencheront sur les conflits entre les Touaregs et les différents gouvernements, et aussi sur la menace terroriste représentée par le réseau Al-Qaïda pour le Maghreb islamique. Le groupe utiliserait la zone désertique du Sahel pour son trafic d’armes et commettre des rapts.

Le réseau d’Oussama ben Laden qui a signé plusieurs actes terroristes dans le Maghreb notamment en Algérie, tente d’unifier les différents groupes islamistes en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Al-Qaïda est même en passe de d’installer dans la partie subsaharienne du continent.

(Source: “Afrik.com” le 18 février 2009)


 

UE: Bruxelles propose une assistance pour traiter les demandes d’asile

 
AFP / 18 février 2009 16h14
BRUXELLES – La Commission européenne a proposé mercredi la création d’un bureau européen d’appui pour aider les pays du sud de l’UE dans le traitement des demandes d’asile des migrants débarqués sur leur territoire et limiter les différences de traitement d’un pays à l’autre. “L’une des missions de ce bureau sera de fournir une assistance opérationnelle ou technique d’experts formés aux techniques de l’entretien”, a expliqué le commissaire européen à la Justice, Jacques Barrot, qui traite les questions touchant à l’immigration. “Ce bureau n’aura pas de pouvoir décisionnel, car il faut le dire et le répéter, en matière d’asile, ce sont les autorités nationales qui prennent la décision de l’accorder ou de le refuser”, a-t-il insisté. La proposition montre les limites de l’action de la Commission européenne en matière de droit d’asile. Mais Jacques Barrot ne désespère pas de parvenir à dévoiler la face “généreuse” de l’UE et, pas après pas, pose les jalons d’une politique commune. Dans les prochains mois, il va proposer une “harmonisation des procédures d’asile” puis une “qualification du réfugié” dans l’UE. La création de ce bureau d’appui a été prévue dans le pacte européen pour l’immigration et l’asile proposé par la France et adopté en 2008 par les dirigeants de l’UE. Mais certains ont refusé de lui accorder des compétences et ont limité ses moyens. “Ce bureau sera une agence de régulation. Il ne sera pas chargé de décider et son budget sera modeste”, a souligné M. Barrot. Si sa création est approuvée par le Parlement européens et par les Etats, il commencera ses activités en 2010 avec une équipe de 24 personnes et un budget de 5 millions d’euros. “L’objectif est un budget de 15 millions d’euros en 2013 pour une équipe de 60 à 100 personnes”, a précisé le commissaire. “Comme la Commission sera en première ligne, je pense qu’il devra être basé à Bruxelles”, a-t-il déclaré. “Les demandes d’asile ont recommencé à progresser dans l’UE avec près de 230.000 requêtes”, a-t-il indiqué, “mais les situations sont très différentes selon les Etats”. “Force est de constater que dans certains pays, il est difficile d’obtenir une protection”, a-t-il reconnu, citant notamment l’Espagne, “très prudente en matière d’asile”. “Il faut mettre fin à ces distorsions et créer une Europe plus solidaire face à l’asile”, a-t-il soutenu. Jacques Barrot a admis que la solidarité entre les pays de l’UE peinait à se traduire en actions concrètes. “Mais ne soyez pas trop sévères. Nous avons obtenu des normes minimales”, a-t-il souligné, en référence au Pacte pour l’imigration et l’asile. Deux pays, l’Italie et Malte, sont confrontés à de réelles difficultés, car ils sont les portes d’accès à l’Europe pour les milliers de candidats à l’immigration partis des côtes de la Libye et de la Tunisie. Souvent peu coopératifs, démunis de papiers (détruits sur les conseils des passeurs), prétendant être originaires de pays en guerre, les candidats à l’immigration rendent la tâche difficile aux fonctionnaires chargés de déterminer s’ils doivent être renvoyés dans leur pays ou s’ils sont éligibles au droit d’asile.  

Lutfi Hajji: “Tunis does not tolerate independent media”

 
In the past few weeks, Tunisian authorities have tightened their grip on independent media. Among the government actions have been lawsuits against opposition newspapers – Al-Mawqaf and Mouwatinoun – and the closure of an independent satellite radio station – Radio Kalima. In an attempt to uncover the reasons behind this media crackdown, MENASSAT met with Lutfi Hajji, the AlJazeera correspondent in Tunisia.
By MOHSEN MIZLINI
 
TUNIS, February 16, 2009 (MENASSAT) – Once again in Tunisia, the government is cracking down on independent and private media outlets that don’t tow the official state line. Lutfi Hajji, AlJazeera’s correspondent in Tunis, spoke to MENASSAT about the government’s latest attempt to suppress opposition voices in the media, calling it a “systematic” governmental policy of media harassment that is only occasionally exposed.      Over the past few years Hajji has produced a number of reports on the state of journalism and freedom of expression in Tunisia, participating in international and regional conferences to discuss Tunisia’s performance on the issues. In 2004, he became the president of the first independent syndicate for Tunisian journalists, and although he no longer holds the title, Hajji has been denied a work permit in Tunisia since. MENASSAT: How do you describe the current media situation in Tunisia? LUTFI HAJJI:“There are two different, contradictory, types of journalism being practiced right now in Tunisia.” “There are the authority-ruled media institutions, which act as a mouthpiece for the government, and the independent media, which many professionals and local press freedom associations ascribe to.” “Because the powers are not balanced between the government and independent media, journalism remains under the rule of the authorities and the government attempts to control every aspect of it – from the content to distribution.” “Despite the laws Tunisia occasionally implements to address press freedoms – and only because of external pressures I might add – most media outlets remain under their control.” “There are a few opposition newspapers that challenge this censorship but they are still forced to rely on the government for advertisements, funding and distribution, which ends up limiting their growth.” MENASSAT: What is your opinion on the harassment of Tunisian journalists and private media institutions? LUTFI HAJJI: “It is not a coincidence that all of the journalists working with private and opposition media outlets complain about government interference in the sector.”   “For example, in the past few months, the government has presented over 10 cases against two newspapers, Al-Mawqaf and Mouwatinoun, in an attempt to have them shut down.” “International labor organizations, known for their professionalism and subjectivity, including the International Federation for Journalists, have called the media situation in Tunisia degrading, and ranks the Tunisian government in one of worst countries in respect to the press freedoms.” “But this repression is not limited to the media. It is in fact part of Tunisia’s systematic policy of muzzling all of the critical voices in the country, whether it’s journalists, labor organizations or media institutions.” MENASSAT: What do you think are the factors of what you called “the systematic policy” of the government? LUTFI HAJJI: “There are actually many different interlacing factors.” “One of the major issues is the government’s authority over media licenses.” “According to the Tunisian Media Law, before issuing a publication the manager needs to obtain a stamped receipt from the Interior Ministry. If the Interior Ministry refuses to present the receipt, the owner of the printing house is not able to print.” “A few years ago, the government decided it would no longer accepts applications for media licenses, which means it has become impossible for anyone to start a media institution.” “Applicants that tried to obtain a license were refused by administrative officials, including Sihem Bin Sedrine who is involved with (recently closed) Radio Kalima.” “The latest attempt took place on February 9th when a group of journalists demanded a license for a newspaper entitled ‘Al-Nasseriya.'” “Interior Ministry officials refused to accept the file.” MENASSAT: That about independent journalists? LUTFI HAJJI:“Every once in a while the government steps-up the pressure on independent journalists, especially on those who work on issues considered taboo.” “Independent journalists are faced with expulsion, harsh security controls, and police investigations, such as what happened last week with journalists from Radio Kalima, and Al-Hiwar Attounsi.” “There is also the issue that the government uses their monopoly to deprive opposition newspapers from their right to public advertising and funding as well as judicial authorities to raise complaints against the opposition newspapers, weaken them and limit their distribution.” “This governmental policy is preventing the establishment of a diverse media in Tunisia.” MENASSAT: For more than four years, you have been banned from working as a correspondent for Al Jazeera, and have been harassed continuously by authorities. LUTFI HAJJI:I can’t separate what I have been subjected to – censorship and intimidation- because it is what every independent journalist is going through. When you broadcast news as it is, without erasing any facts or embellishing them, there is a consequence.” “In summary, I say there is no tolerance in Tunisia for independent media whether coming from individuals or institutions.  Anyone that doesn’t abide by this official rule, faces what we have been dealing with for years.” “But our only comfort is that the world is moving towards freedom, and no matter how those who want to control the media try to do so, they won’t succeed in hiding the truth.”
 
(Source: “Menassat .com” February 16th, 2009)


L’Algérie se sert de la question du Sahara comme prétexte pour entraver l’édification du Maghreb (diplomate)

Maghreb Arabe Presse  18/02/2009 15:11
Rabat- Un ancien diplomate tunisien a imputé à l’Algérie la responsabilité du blocage de l’édification du Maghreb arabe, en se servant de la question du Sahara comme prétexte. Dans une déclaration diffusée par la chaîne “Al Arabiya”, dans le cadre de son journal de mardi soir, à l’occasion de l’anniversaire de la création de l’Union du Maghreb Arabe, M. Ahmed Mounif, ancien ambassadeur de Tunisie, a affirmé que “le complexe de l’Algérie qui utilise la question du Sahara comme prétexte pour entraver l’édification du Maghreb arabe, est bien la principale cause du blocage de cette union”. Il a fait valoir, à ce propos, que “même avant 1976, lorsque la question du Sahara n’était pas encore posée, c’est la partie algérienne qui s’ingéniait à dresser des obstacles pour entraver l’édification du Maghreb et, par conséquent, bloquait toute tentative d’union économique des pays de l’UMA. Il a relevé un autre obstacle qui contribue au piétinement de l’édification maghrébine, en l’occurrence “la conception que se font les pays du Maghreb arabe de la souveraineté nationale dans son le sens étroit”. Le diplomate tunisien a précisé, dans le même ordre d’idées, que le Maroc et la Tunisie sont les deux pays qui ont une perception plus évoluée quant à la relativité de ce concept.
 

Vingt ans après sa création, triste bilan pour l’UMA

par  RFI

L’Union du Maghreb Arabe (UMA) fête ce mardi ses 20 ans. Le 17 février 1989, les dirigeants de la Tunisie, de la Libye, de l’Algérie, du Maroc et de la Mauritanie signaient à Marrakech le traité constitutif de l’UMA. Objectif :construire une vision politique et un espace économique communs. Vingt ans après, les buts sont loin d’être atteints. Principale raison : le différend entre le Maroc et l’Algérie sur le Sahara occidental.

 

 

« Nous avons décidé, de façon spontanée, que lorsque ce Maghreb aura pris corps, c’est-à-dire dans les six mois qui vont venir (…), d’avoir avec nos voisins africains des relations très privilégiées », déclarait il y a vingt ans le roi du Maroc, Hassan II.

 

A cette date, à Marrakech, tout le monde y croyait : la Libye saluait « un jour immortel et de fierté pour la nation arabe »,  l’Algérie, « un résultat au-delà de toute espérance » et le Maroc, « un choix irréversible ».

Au cours d’une conférence de presse, Hassan II projetait même d’accueillir d’autres pays au sein de l’UMA. « Dans un des articles du traité, affirmait alors le roi du Maroc, il est stipulé que cette Union maghrébine reste ouverte à d’autres pays qui voudraient s’y adjoindre. » Et d’ajouter que la question du Sahara occidental n’aurait pas d’incidence sur le Maghreb.

Pas de sommet depuis 1994

Vingt ans plus tard, un constat s’impose : le différend du Sahara est le principal obstacle au développement de l’UMA.

Les cinq dirigeants de l’organisation n’ont pas réussi à tenir de sommet depuis 1994, date à laquelle la frontière entre l’Algérie et le Maroc a été fermée.

De son côté, le secrétaire général de l’UMA se veut confiant et assure qu’il n’y a aucune mauvaise volonté politique de la part des Etats.

Et pourtant, sur le plan économique, l’union douanière et le marché commun annoncés n’ont jamais vu le jour. Il s’agit donc d’un échec qui ferait perdre chaque année aux pays du Maghreb des milliards de dollars.

(Source: RFI Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 17/02/2009 à 09:07 TU)

Lien:http://www.rfi.fr/actufr/articles/110/article_78425.asp


 

Watch That Welcome

Will Barack Obama unconditionally embrace the Middle East’s autocrats? Hosni Mubarak hopes so.

IT’S BEEN nearly five years since Egyptian President Hosni Mubarak visited Washington. The strongman boycotted President George W. Bush’s second term because of Mr. Bush’s efforts to promote political liberalization in Egypt. Now, with the advent of an administration that seems skeptical of its predecessor’s “freedom agenda,” the 80-year-old Mr. Mubarak is eager to turn back the clock to the relationship with Washington that he used to enjoy — in which Egypt collected $2 billion in U.S. aid each year and American administrations ignored the regime’s persecution of all opposition, including pro-democracy and human rights activists. Mr. Mubarak is said to be seeking a date to meet President Obama in the next couple of months. Mr. Obama will not want to openly spurn the Egyptian leader. But it’s vital that he not grant Mr. Mubarak an unconditional invitation. Governments throughout the Middle East, and the many Arabs working for democratic change in their countries, will be watching to see if the Egyptian ruler gets a free pass. If he does, the administration will send the region the message that the corrupt old status quo — in which the United States backed Arab dictators in exchange for help with U.S. strategic interests — has been restored. That would inflict crippling damage on Mr. Obama’s attempt to restore U.S. credibility and prestige, particularly with the millions of secular, middle-class Arabs who chafe under corrupt autocracies. Mr. Mubarak’s allies will argue that he deserves a reward for Egypt’s efforts to broker a cease-fire between Israel and Hamas in Gaza. But that diplomacy, which has yet to produce results, has been conducted entirely in line with Egypt’s interests. Cairo seeks to avert further warfare on its border, but it has also resisted decisive measures to stop the trafficking of weapons to Hamas. Domestic opponents who have sought to peacefully protest the government’s policy have been harshly suppressed. Persecution of other regime opponents also has noticeably increased since Mr. Obama’s election. Government prosecutors recently filed treason charges in a state security court against dissident Saad Eddin Ibrahim, who was forced into exile after he shook Mr. Bush’s hand at a 2007 conference of pro-democracy activists in Prague. The new charge reportedly cites articles that Mr. Ibrahim has written for The Post; his most recent, published on the opposite page on Dec. 20, called on Mr. Obama not to make Cairo the first Muslim capital he visits. There is a simple way for Mr. Obama to make it clear to Mr. Mubarak that he will not tolerate such persecution. He can follow Mr. Ibrahim’s advice — and quietly let Mr. Mubarak know that he will be welcome at the White House as soon as the charges against Mr. Ibrahim are dropped and former presidential candidate Ayman Nour is released from prison. Those are small and simple steps that are within Mr. Mubarak’s personal discretion. If he refuses, why should Mr. Obama accommodate an old strongman’s wish to be seen with — and legitimized by — a popular new president?
 
(Source: “The Washington Post”  Monday, February 16, 2009; A14)

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