8 novembre 2010

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TUNISNEWS
10 Úme année, N° 3821 du 08.11.2010
archives : www.tunisnews.net 


LibertĂ© et EquitĂ©: Takieddine Gharbi, Ă©tudiant, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et torturĂ© AISPP: CommuniquĂ© DĂ©claration du Conseil national du Mouvement Ettajdid Assabilonline: Mohammed Rhimi arrĂȘte sa grĂšve de la faim aprĂšs avoir reçu la promesse que ses revendications seraient satisfaites AFP: Tunisie: le prĂ©sident Ben Ali annonce des mesures pour les droits de l’Homme Reuters: Tunisia sets timetable for lifting currency controls AFP: G20 : un homme arrĂȘtĂ© pour un fax AFP: Traite d’ĂȘtres humains: 8 princesses des Emirats inculpĂ©es en Belgique Mirror News: How I fell for a sexy toyboy 50yrs younger – Gran, 70, with her tunisian waiter husband.. aged 20 Manuel Vicent: Macaques


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation Indépendante de Droits Humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com

Nouvelles des libertĂ©s en Tunisie Takieddine Gharbi, Ă©tudiant, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et torturĂ©


Des agents de la police politique ont arrĂȘtĂ© mercredi 28 octobre 2010 le jeune Takieddine Gharbi dans la banlieue de Rades et l’ont conduit au district de police d’El Mourouj. Ils ont saisi son ordinateur personnel, ainsi que son tĂ©lĂ©phone. Il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© dans l’aprĂšs midi du mĂȘme jour. Jeudi 4 novembre, il a Ă©tĂ© contactĂ© par tĂ©lĂ©phone et convoquĂ© au district prĂ©citĂ© afin de rĂ©cupĂ©rer les objets saisis. Lorsqu’il s’est prĂ©sentĂ© il a Ă©tĂ© dĂ©tenu une seconde fois, frappĂ© et torturĂ© (suspendu dans la position du poulet rĂŽti). Le jeune Takieddine Gharbi (22 ans) est originaire de Menzel Jmil dans le gouvernorat de Bizerte, il est inscrit en seconde annĂ©e d’enseignement supĂ©rieur Ă  Rades. Organisation libertĂ© et EquitĂ© (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue El Djazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 6 novembre 2010


A dix heures moins le quart, dans la nuit du samedi 6 novembre 2010, des dizaines d’agents de la SĂ»retĂ©, probablement de la brigade d’orientation de Gorjani, et des agents de la police de Kabbaria, dans des vĂ©hicules de la SĂ»retĂ© et Ă  mobylette, ont contraint Houssine Ghodhbane, ex prisonnier politique, Ă  arrĂȘter les festivitĂ©s dans un local louĂ© Ă  Kabbaria pour y habiter et abriter son mariage. Ils ont fait Ă©vacuer tous les invitĂ©s qui Ă©taient venus le fĂ©liciter et ont fait pression sur le propriĂ©taire du logement afin d’amener Houssine Ghodhbane Ă  quitter le logement d’ici au lendemain, le dimanche 7 novembre 2010. Cette intrusion a Ă©pouvantĂ© le propriĂ©taire des lieux et ses enfants, ainsi que la famille de Ghodhbane, ses proches, ses voisins et ses invitĂ©s. La liesse a fait place Ă  la tristesse et l’abattement. [
] Pour l’association La commission des prisonniers politiques libĂ©rĂ©s (traduction d’extraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)


Déclaration du Conseil national du Mouvement Ettajdid


            Le Conseil national du Mouvement Ettajdid s’est tenu les 30 et 31 octobre 2010 sous la prĂ©sidence de Ahmed Ouerchfani, PrĂ©sident du Conseil national. Le Conseil a Ă©tudiĂ© la situation politique du pays Ă  la lumiĂšre des derniers dĂ©veloppements. Il a dĂ©battu de la situation Ă©conomique et sociale et examinĂ© les prĂ©paratifs pour la tenue du 3Ăšme congrĂšs du Mouvement.             AprĂšs avoir entendu le rapport du Premier secrĂ©taire, Ahmed Brahim, et aprĂšs discussion et dĂ©libĂ©ration, le Conseil national a publiĂ© la dĂ©claration suivante : 1.Le Conseil national regrette la persistance de la situation de blocage, au mĂ©pris des revendications insistantes de la sociĂ©tĂ©, ainsi que la mainmise du pouvoir sur les moyens d’information, tant publics que privĂ©s, son refus de rĂ©pondre Ă  l’appel au dialogue et Ă  une concertation nationale associant l’ensemble des citoyens pour dĂ©battre des rĂ©formes indispensables Ă  la rĂ©alisation d’une transition dĂ©mocratique dans le pays, et en premier lieu la rĂ©forme radicale du systĂšme Ă©lectoral, la libĂ©ration de l’information et la rupture avec l’autoritarisme et la monopolisation de la dĂ©cision. Le Conseil national considĂšre que la campagne d’adjuration, initiĂ©e par des groupes de pression en dehors des institutions de la RĂ©publique et visant Ă  prĂ©parer les conditions d’un plĂ©biscite prĂ©coce du PrĂ©sident Ben Ali pour un sixiĂšme mandat, ne permet pas une approche saine des problĂšmes qui se posent au pays et fait peu de cas de sa Constitution.   2. Le Conseil exprime son inquiĂ©tude Ă  l’égard de la situation Ă©conomique et sociale, caractĂ©risĂ©e par l’aggravation du chĂŽmage, notamment chez les jeunes diplĂŽmĂ©s, le recul des investissements et l’enrichissement rapide de certains, grĂące Ă  leur proximitĂ© des centres de dĂ©cision, la dĂ©gradation des services sociaux dans les domaines de la santĂ©, du transport et de l’enseignement, la diminution du pouvoir d’achat pour les catĂ©gories à       faible revenu. Cette situation est aggravĂ©e par l’absence d’un dialogue social sur les principaux dossiers, dont ceux des caisses sociales et de la rĂ©forme du rĂ©gime des retraites sont parmi les plus importants. A ce propos, le Conseil national invite les autoritĂ©s Ă  soumettre la question des retraites, qui constitue une question nationale  extrĂȘmement sensible, Ă  un dĂ©bat franc et transparent afin que la collectivitĂ© nationale puisse parvenir Ă  des solutions efficaces, garantissant justice et Ă©quitĂ© entre les catĂ©gories sociales et entre les gĂ©nĂ©rations. A cet effet, le Conseil national recommande la constitution d’une commission de rĂ©flexion au sein d’Ettajdid, chargĂ©e de prĂ©ciser la position du Mouvement sur cette question, une position qui prenne en considĂ©ration les intĂ©rĂȘts des salariĂ©s et  leurs droits actuels et futurs.    3. AprĂšs avoir examinĂ© les modalitĂ©s politiques et organisationnelles de la prĂ©paration de la tenue du 3Ăšme congrĂšs national d’Ettajdid, le Conseil recommande d’agir  pour faire de ce congrĂšs un Ă©vĂ©nement politique et national particulier, qui  concrĂ©tise l’esprit d’unitĂ©, d’ouverture et de synthĂšse et soit orientĂ© vers la construction d’un parti dĂ©mocratique, progressiste et large, capable de peser sur le cours des Ă©vĂ©nements, en vue de rĂ©aliser le tournant dĂ©mocratique espĂ©rĂ©, conformĂ©ment Ă  l’intĂ©rĂȘt du pays et de l’ensemble du peuple tunisien.   4. D’autre part, le Conseil national enregistre les pas positifs franchis dans la voie de la construction d’un mouvement dĂ©mocratique et progressiste uni et crĂ©dible, et ce par la constitution de l’ « Alliance pour la CitoyennetĂ© et l’EgalitĂ© », se fondant sur ce qui unit les composantes de cette alliance concernant  les orientations, les valeurs progressistes, les objectifs et l’approche politique. Le Conseil national appelle Ă  renforcer la prĂ©sence commune de l’Alliance sur le terrain, en commençant par l’action visant Ă  assurer le succĂšs du colloque  sur « Les exigences de la rĂ©forme politique » qu’elle organise dans les  prochaines semaines. Le Conseil national recommande enfin au ComitĂ© politique du Mouvement de dĂ©velopper les relations de concertation entre « Ettajdid » et les autres composantes du mouvement dĂ©mocratique et progressiste.     Tunis, le 01 novembre 2010 Le PrĂ©sident du Conseil national : Ahmed Ouerchfani

(Traduction de l’Arabe)


Mohammed Rhimi arrĂȘte sa grĂšve de la faim aprĂšs avoir reçu la promesse que ses revendications seraient satisfaites


Assabilonline. Tunisie Mohammed Rhimi, en grĂšve de la faim depuis le 9 octobre 2010 Ă  son domicile de Monastir (Sahel) a affirmĂ© lors d’un entretien avec Assabilonline qu’il avait Ă©tĂ© contactĂ© par le chef du district de la SĂ»retĂ© Nationale de Monastir, qui lui a dit avoir transmis son affaire aux instances supĂ©rieures qui lui ont ordonnĂ© de faciliter ses dĂ©placements. Rhimi, dont le ton exprimait la satisfaction, a dĂ©clarĂ© que le chef de poste s’était excusĂ© pour les dĂ©passements commis. Rhimi a dĂ©clarĂ© suspendre sa grĂšve de la faim en raison de ces promesses qu’il attend de voir se concrĂ©tiser et il a remerciĂ© toutes les personnes qui s’étaient solidarisĂ©es de lui. Quant Ă  l’agent qui avait contactĂ© son beau frĂšre lors de sa grĂšve pour qu’il ne l’embauche pas, il s’est excusĂ© pour ses dĂ©passements et  a mĂȘme multipliĂ© les excuses selon Rhimi. Il a indiquĂ© qu’il dĂ©poserait plainte auprĂšs du procureur de la RĂ©publique contre l’agent dĂ©nommĂ© Rachid qui l’avait violentĂ© et lui avait perforĂ© le tympan,-il a un certificat mĂ©dical. Mohammed Rhimi, 34 ans, a un magister de langue russe. De Tunis, Abdessalam Toukabri 08-1-2010 (traduction ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version originale, LT)


Tunisie: le prĂ©sident Ben Ali annonce des mesures pour les droits de l’Homme


AP 07/11/10 18:58 TUNIS (AP) — Dans un discours Ă  la nation marquant le 23Ăšme anniversaire de son accession au pouvoir, le prĂ©sident tunisien Zine El Abidine Ben Ali s’est engagĂ© dimanche Ă  “Ă©largir encore plus le champ des libertĂ©s publiques et individuelles et Ă  protĂ©ger les droits de l’Homme”. “C’est lĂ  notre choix. Il est irrĂ©versible”, a assurĂ© M. Ben Ali dont le rĂ©gime est souvent la cible de critiques de partis d’opposition et de d’ONG qui l’accusent d’atteintes aux libertĂ©s et aux droits de l’Homme. Il a annoncĂ©, dans ce contexte, un train de mesures, en particulier le renforcement de l’observatoire national des Ă©lections dans le but de “confĂ©rer davantage de transparence Ă  l’opĂ©ration Ă©lectorale et de consolider les attributs de la compĂ©tition loyale entre les candidats aux diverses Ă©lections gĂ©nĂ©rales”. Le prĂ©sident tunisien n’a pas cependant Ă©voquĂ© les appels rĂ©pĂ©tĂ©s depuis plusieurs mois l’exhortant Ă  prĂ©senter sa candidature pour les Ă©lections de 2014 pour briguer un sixiĂšme mandat successif de cinq ans. Sur le plan de la presse, oĂč la politique du gouvernement est aussi contestĂ©e par nombre d’associations, il a fait Ă©tat d’une rĂ©forme du Conseil supĂ©rieur de la communication visant Ă  Ă©largir sa composition et Ă  “garantir la compĂ©tition loyale entre les diffĂ©rentes composantes du paysage mĂ©diatique et de la communication”. Le prĂ©sident Ben Ali s’est, par ailleurs, inscrit en faux contre les accusations soulevĂ©es par le rĂ©cent amendement du Code pĂ©nal qui, selon plusieurs organisations et personnalitĂ©s de la sociĂ©tĂ© civile vise Ă  faire taire les voix critiques et Ă  porter atteinte Ă  la libertĂ© d’expression. “C’est de la pure dĂ©sinformation”, a-t-il lancĂ© en avançant que “la libertĂ© d’expression est garantie par la Constitution”. Selon lui, “il n’y a pas aujourd’hui en Tunisie quiconque aurait Ă©tĂ© privĂ© de sa libertĂ© ou qui aurait eu Ă  rendre des comptes pour une opinion diffĂ©rente ou un propos critique qu’il aurait exprimĂ©”. L’amendement controversĂ© menace de poursuites judiciaires toute personne qui “porterait dĂ©libĂ©rĂ©ment atteinte aux intĂ©rĂȘts vitaux et Ă  la sĂ©curitĂ© Ă©conomique du pays par l’incitation d’une partie Ă©trangĂšre ou la connivence avec elle”. Pour ce qui est de la paralysie qui frappe depuis 10 ans la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), la plus ancienne en Afrique et dans le monde arabe, en raison de “litiges internes”, il en a imputĂ© la responsabilitĂ© “aux seuls liguards”, en souhaitant voir “toutes les parties oeuvrer avec sĂ©rieux” pour sortir de la crise et parvenir un accord au cours des prochains six mois pour “Ă©viter les solutions judiciaires”. Au plan socio-Ă©conomique, le chef de l’Etat a relevĂ© “les performances” rĂ©alisĂ©es par la Tunisie en dĂ©pit des retombĂ©es de la crise internationale. Il a mentionnĂ© notamment le relĂšvement du revenu annuel moyen par tĂȘte d’habitant Ă  6.000 dinars (plus de 3.000 euros), l’un des plus Ă©levĂ©s de la rĂ©gion, outre la maĂźtrise du dĂ©ficit budgĂ©taire contenu Ă  2,6% du PIB et la rĂ©duction de l’encours de la dette publique et de l’endettement extĂ©rieur. Il y voit “une avancĂ©e significative” pour hisser la Tunisie au niveau des pays avancĂ©s, objectif essentiel de son programme. AP


Tunisia sets timetable for lifting currency controls


Reuters” le 08-11-2010  

TUNIS (Reuters) – Tunisia set out a timetable on Sunday for switching to a fully convertible currency by 2014, a move likely to reassure investors that it is pressing ahead with its promise to lift currency controls. Financial analysts say Tunisia, which has one of the most stable and developed economies in the Middle East and North Africa, could unleash a surge in investment once it makes its dinar currency fully convertible. President Zine al-Abidine Ben Ali pledged six years ago to liberalise the dinar by 2009, but last year postponed the reform and set a new deadline of 2014. “We are ordering the central bank to draw up an executive plan for the total convertibility of the dinar in two stages,” Ben Ali said in an annual speech to mark the start of his presidency in 1987. He said the first stage, from 2010 to 2012, would involve fine-tuning current account convertibility. The second, from 2013 until 2014, would entail liberalising capital transactions, implementing rules on currency transactions and a radical revision of the country’s currency code to adapt it for total convertibility, Ben Ali said. Tunisia already has current account convertibility, which means money can be freely exchanged for settling payments for goods and services. But there are restrictions on converting capital for investments and loans. The announcement of the timetable was in line with a recommendation made by the International Monetary Fund (IMF) in a report in September that Tunisia should prepare the ground for the switch to a fully convertible currency. “It will be necessary to move forward on several fronts very soon in order to facilitate the emergence of market instruments to allow banks and companies to adapt to the new environment,” the IMF report said. Tunisia’s government is negotiating with the European Union for “advanced status,” which could confer preferential trade terms, and is keen to show the bloc that it is open to investment.  


G20 : un homme arrĂȘtĂ© pour un fax


AFP 07/11/2010 | Mise Ă  jour : 15:00
Un Sud-CorĂ©en a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir adressĂ© un fax menaçant Ă  des ambassades de pays musulmans avant le sommet du G20 les 11 et 12 novembre Ă  SĂ©oul, a annoncé  la police. L’homme, ĂągĂ© de 46 ans et identifiĂ© uniquement par son patronyme Kim, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. Il avait envoyĂ© par fax aux ambassades d’Arabie saoudite, d’IndonĂ©sie, du Pakistan, d’Afghanistan, des Emirats Arabes Unis, du KoweĂŻt, de Tunisie et de Turquie, un message rĂ©digĂ© en corĂ©en qui disait : “Bonjour, guerriers d’Allah, un Ă©vĂ©nement comme les aime Oussama Ben Laden se prĂ©pare au sommet du G20. Nous espĂ©rons que votre pays sera plein de bĂ©nĂ©dictions d’Allah”. “Il semble qu’il ait voulu provoquer les pays musulmans et Ă©nerver le public avant la sommet du G20”, selon un responsable de la police citĂ© par l’agence Yonhap. La CorĂ©e du Sud sera l’hĂŽte jeudi et vendredi du sommet du G20, qui rĂ©unira les dirigeants des principaux pays dĂ©veloppĂ©s et Ă©mergents, dont le prĂ©sident des Etats-Unis Barack Obama.  


Traite d’ĂȘtres humains: 8 princesses des Emirats inculpĂ©es en Belgique


AFP 06/11/2010 15:23:00

La justice belge a inculpĂ© neuf personnes, dont huit princesses des Emirats arabes unis, parmi lesquelles la veuve d’un Ă©mir, pour traite d’ĂȘtres humains et sĂ©questration de domestiques dans un palace bruxellois en 2008, rapporte samedi un quotidien belge.
Selon le quotidien La derniĂšre heure, l’instruction vient d’ĂȘtre bouclĂ©e dans cette affaire qui avait dĂ©marrĂ© le 1er juillet 2008 par une descente de police dans un des plus luxeux hĂŽtels de Bruxelles, le Conrad, oĂč la famille princiĂšre du dĂ©funt Ă©mir Muhammed bin Khalid Al Nahyan louait un Ă©tage depuis plusieurs mois.
“L’auditeur” du travail de Bruxelles (nom du ministĂšre public au tribunal du travail) demande le renvoi devant le tribunal correctionnel des neuf inculpĂ©s pour “sĂ©questration”, “traitements inhumains et dĂ©gradants” et “trafic d’ĂȘtres humains” Ă  l’encontre de 23 femmes de huit nationalitĂ©s (Philippines, Maroc, IndonĂ©sie, ErythrĂ©e, Chine, Tunisie, France et Belgique, selon le journal.
Parmi les inculpĂ©es figure Hamda Al Nahyan, 64 ans, veuve de l’Ă©mir. Toutes avaient pu quitter le territoire belge peu aprĂšs avoir Ă©tĂ© entendues. Aucune charge n’est en revanche retenue contre la direction de l’hĂŽtel Conrad, prĂ©cise le quotidien. Les prĂ©venues ont abusĂ© de la “situation vulnĂ©rable” de leurs domestiques, du point de vue social, mais aussi du fait de leur sĂ©jour illĂ©gal et du fait que l’une au moins Ă©tait enceinte, selon le rĂ©quisitoire citĂ© par La derniĂšre Heure. Par ailleurs, elles sont accusĂ©es d’occupation de main-d’oeuvre Ă©trangĂšre non dĂ©clarĂ©e et de n’avoir pas payĂ© de rĂ©munĂ©ration Ă  22 de leurs domestiques pour un montant Ă©valuĂ© Ă  prĂšs de 124.000 euros, selon le journal.


How I fell for a sexy toyboy 50yrs younger GRAN, 70, WITH HER TUNISIAN WAITER HUSBAND.. AGED 20


As she slipped into her white wedding dress and snapped on her saucy blue garter, Dorothy Sims felt truly happy. Walking down the aisle with her handsome husband, 70-year-old Dorothy felt like any other blushing bride… bar a tricky hip, gammy knee and a few liver spots.

But what made her wedding so remarkable is that when Dorothy qualified for a bus pass 10 years ago her husband was still in primary school. And when they walked down the aisle, the slim Tunisian waiter was still barely 20… a year younger than her granddaughter.
She met him on holiday, of course. It was 2006, and despite the 50-year age gap (not apparent at once because Dorothy looks younger) Rafaa seemed smitten.
“I found him quite irritating to begin with,” she says. “I’d gone to Tunisia for a holiday with friends and I wasn’t expecting to be harassed by men. I didn’t realise then that Tunisians are notorious for relationships with older British women. “Rafaa wouldn’t leave me alone. He chased me around the pool, brought drinks I hadn’t ordered and pestered me non-stop. My friends all thought it was a hoot.
“He couldn’t speak much English so he got his colleagues to slip me notes. I was well aware I was old enough to be his grandmother but I did find him incredibly attractive. I remember thinking, ‘Ooh, if only I could meet his dad’. I couldn’t deny there was a spark and I gradually softened.
I let him take me on dates to coffee bars. We’d sit and chat for hours, staring into each other’s eyes. One night he took me to a disco with all his friends. We danced all night and I felt so young again.

“On my last day he begged me for my phone number, and from then on we texted or spoke almost every day. “He wrote love letters, translated from Arabic by his aunt. He told me he wished we could be together. He would always address me as ‘Dear Darling’ and sign off as ‘Your love forever, Rafaa’. He begged me to return to Tunisia.”
Seven months later – in May 2007 – she did return. Single since her divorce in 1967, Dorothy, from Mansfield, Notts, soon made up for lost time.
“The first time we slept together was incredible,” she said. “He swept me up in his arms and gave me the most wonderful passionate kiss. It was like something out of a film.

“We found ourselves making love. It felt like the most natural thing in the world.
“Rafaa was an amazing lover. He was so attentive, kissing me all over and telling me how much he loved me. I’ve never had a man treat me like that before. “I felt I must be old and wrinkly compared to girls he’d been with before – but he said it didn’t matter. He said girls in their twenties didn’t match up to me.

“Any doubts I had disappeared the night he presented me with a silver heart necklace. It had ‘Dorothy & Rafaa’ on one side and ‘I love you’ on the other. It was only cheap, but it meant the absolute world to me.”
Even so, she was shocked when he proposed. At first she refused, but he wouldn’t take no for an answer and three months later they married in Tunisia. “We had a beautiful white wedding with 60 guests,” she says.
“All Rafaa’s family and friends were there and I spent ÂŁ2,000 so it would be perfect. We had the reception by a hotel pool and a band played My Heart Will Go On from Titanic.”
Rafaa applied for a UK visa so he could join her but was refused three times. Dorothy says: “The authorities didn’t believe our relationship was genuine because of the age gap. I was devastated.”
She decided to sell her house in Mansfield and buy a property in Tunisia. But when the house failed to sell, they had their first tiff.
“I told him I wasn’t going to buy a place after all and that we could rent for the time being. He was furious. I think he assumed that because I was British I must be rich.”
There had been other warning signs of course. “He was always asking for money. Like a fool I kept giving it to him – ÂŁ500 for a new passport, and I wired money to him when he said he couldn’t pay his rent.”
She also gave him an ÂŁ800 gold chain and a ÂŁ1,500 ring. She later discovered he’d sold them. “I was so upset. It made me wonder if he was just out for my money.”
The relationship rapidly went downhill and, a year ago, Rafaa asked for a divorce. Dorothy, now 74, feels understandably foolish. “I’d heard so many stories about what happens when older British women fall for young foreign men but, very naively, I thought Rafaa was different,” she says. “I’ve been humiliated.”
Worse, her sons, aged 49 and 50, have disowned her. “I don’t speak to them any more because they couldn’t come to terms with it.
“In March I got a legal letter about a divorce hearing in Tunisia. But I can’t go on my pension. I’m considering staying married to him. At least he won’t do to any other women what he’s done to me. He’s not entitled to any of my assets here so I’ve got nothing to lose.”
Poignantly, Dorothy says she is still in love with Rafaa. “I know people will say I’ve been taken for a ride but I still cling on to the belief that he really did love me. Part of me doesn’t want him portrayed as the villain but the other half of me feels angry. “I feel my marriage was all for nothing.” (Source: “Mirror news” le 07-11-2010)

Macaques

Manuel Vicent

El PaĂ­s 7 novembre 2010

Traduit de l’espagnol par Abdelatif Ben Salem

Que l’homme descende du singe comme le dit Charles Darwin, n’est pas la pire des choses, le drame ce qu’il Ă©volue en ligne droite dans le sens inverse pour retourner, comme l’affirme Schopenhauer, Ă  sa condition primale de singe. Je connais quelques spĂ©cimens appartenant au genre humain qui ne se distinguent des grand singes que parce qu’ils se rasent tous les matins, qu’ils se mettent du dĂ©odorant sous les aisselles et qu’au lieu de monter de gencives Ă©normes, ils exhibent, quand ils rient, une dentition en or. ConcrĂštement, comparĂ©s Ă  certains de nos congĂ©nĂšres, il existe des singes qui ressemblent bel et bien Ă  des diplĂŽmĂ©s de Cambridge. La pratique de la torture Ă  laquelle sont soumis les dĂ©tenus dans les prisons, les violations massives des droits humains, prĂ©sentĂ©es comme des victoires historiques, le fanatisme religieux qui nous promet le feu de l’enfer, les Ă©ructations qui Ă©mergent des couches les plus sordides du subconscient de certains hommes politiques, sont des types de comportement qui Ă©lĂšvent le premier singe venu au plus haut de l’échelle de notre espĂšce dite humaine. Comme dans le rĂšgne simiesque, chacun de ces grands singes appartient Ă  une catĂ©gorie dĂ©terminĂ©e et se prĂ©sente sous un dĂ©guisement caractĂ©ristique. Il y a des gorilles au thorax bardĂ© des mĂ©dailles et de dĂ©corations, des orangs outang qui paradent le pistolet Ă  la hanche, des chimpanzĂ©s qui coiffent une mitre pontificale dorĂ©e, et des primates investis d’un mandat de dĂ©putĂ©. Il y a aussi l’édile en rut et l’intellectuel narcissiste qui, comme les macaques, se masturbent en public. Essayez de les comparer Ă  un singe angĂ©lique, rĂ©flĂ©chissez un instant et posez-vous ensuite la question, lequel des deux est le plus cruel, le plus grossier et le plus lubrique ? J’ai rarement eu un contact direct avec le monde simiesque. Dans un cirque de Hambourg, un orang outang fumait un cigare et jouait des volutes de fumĂ©e avec plus de prestance que Humphrey Bogart. Au zoo de San Diego, en Californie, je suis tombĂ© nez Ă  nez avec un chimpanzĂ©, j’ai essayĂ© de le fixer du regard pendant quelques minutes, mais j’ai du baisser les yeux, cet ĂȘtre semblait me dire : « je sais tout sur toi « », « je te connais au plus profond de ton Ăąme.» Dans la rĂ©serve de Tsavo, au Kenya, j’ai assistĂ© de prĂšs Ă  une harangue guerriĂšre. A l’ombre d’un acacia un singe instructeur essayait d’insuffler courage Ă  tout un rĂ©giment de babouins. D’aprĂšs notre guide, il les prĂ©parait Ă  l’assaut contre une horde de babouins ennemie, cette derniĂšre recevait Ă  son tour des instructions Ă©mises par un autre singe dĂ©magogue pour le combat. « S’ils ne s‘entretuent pas, ils mourraient d’ennui, ils voudraient tous devenir des hĂ©ros » nous expliquait le guide. MalgrĂ© cela aucun singe, pensais-je, n’écrit des livres, ni ne sent la pulsion de la torture, deux plaisirs, dont l’un conduit quelquefois l’homme au ridicule, et l’autre constitue le seul point commun que l’ĂȘtre humain partage avec les rats.

 

Manuel Vicent (Villavieja-Valencia 1936). Romancier, journaliste et amateur d’art, M.Vicent est connu surtout par les chroniques sur la transition dĂ©mocratique en Espagne et ses principaux protagonistes, qu’il commença Ă  rĂ©diger Ă  partir de 1979.          

 

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