Committee to Protect Journalists: Un journaliste tunisien en exil menacé de mort
Luiza Toscane: Se mobiliser pour Ammar Al Hanchi !
Habiba Lika: L’expulsion de mon mari en Tunisie signifierait sa mort
AISPP: Remise en liberté d’Abderrazak Ounifi
ALTT: Rapport sur la situation des étudiants
Assabilonline: Azzouz Salah et quatre autres jeunes sont écroués à la prison de Mornaguia
ADPM: Rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal – pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie
Abdel Wahab Hani : Allahou Latif: Le Grand Ismaïl Saïdi, frère du Aïd / Retornado Abdeljelil, fête ses 46 ans en réanimation
Houcine Ghali: Tunisie : Jebeniana, village de misere et de revolte
AFP: Missionnaire tué: des traces d’essence sur les lieux de l’incendie
Committee to Protect Journalists 330 Seventh Avenue, New York , NY 10001 USA Phone: (212) 465‑1004 Fax: (212) 465‑9568 Web: www.cpj.org E-Mail: media@cpj.org Contacts: Mohamed Abdel Dayem, program coordinator Phone: (212) 465-1004, x103; E-mail:m.abdel.dayem@cpj.org
Un journaliste tunisien en exil menacé de mort
New York, le 8 janvier 2010— Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) est très préoccupé par les menaces de mort répétées proférées contre un journaliste contestataire tunisien vivant en France. Slim Bagga, ancien rédacteur en chef de L’Audace, un défunt mensuel de l’opposition tunisienne, a déclaré au CPJ que les dernières menaces qu’il a reçues lui ont été envoyées à son adresse parisienne en décembre dernier, à travers une lettre envoyée du Liban et signée par un homme affirmant être un réfugié palestinien vivant dans le nord de ce pays. « Vous n’échapperez jamais à notre vengeance. Ni vos compagnons parmi les pions du sionisme et des vestiges du colonialisme odieux », disait la lettre, signée par un homme se faisant appeler Abu Hazem, qui a traité M. Bagga de « traître ». Des avocats des droits humains ont déclaré au CPJ que ces menaces reflètent une « intensification dangereuse » des mesures répressives contre les journalistes contestataires et les défenseurs de la démocratie. M. Bagga et M. Ahmed Bennour, un ancien ambassadeur tunisien vivant à Paris qui a reçu des menaces similaires, ont publié une déclaration appelant les autorités françaises à enquêter de façon approfondie sur ces faits. M. Bagga, qui a été la cible de campagnes de dénigrement soutenues par le gouvernement tunisien, a déclaré au CPJ que les autorités tunisiennes étaient les instigateurs de ces dernières menaces ainsi que toutes les précédentes qui lui ont été adressées depuis l’Egypte, la France et la Syrie. En novembre dernier, l’hebdomadaire Kull Ennass, soutenu par le gouvernement tunisien, avait déclaré que M. Bagga et Kamel Jendoubi, président d’une organisation tunisienne de défense des droits de l’homme basée à Paris, étaient dans le collimateur de groupes palestiniens qui comptaient « régler de vieux comptes avec eux » pour avoir « collaboré avec les services secrets israéliens et européens » et « comploté contre la résistance palestinienne et les pays arabes ». «Nous sommes profondément préoccupés par les menaces de mort adressées à notre confrère Slim Bagga, ce qui semble conforter les allégations de l’hebdomadaire Kull Ennass. Nous appelons les autorités françaises à enquêter de manière approfondie sur ces menaces et à veiller à la sécurité de notre confrère», a déclaré Mohamed Abdel Dayem, directeur de la section Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ. « Nous exhortons le président tunisien, Ben Ali, à mettre un terme aux attaques croissantes contre les journalistes contestataires », a-t-il martelé. M. Bagga a déclaré au CPJ qu’il estimait que la dernière menace résultait de la colère du gouvernement tunisien à la suite de la publication récente en France d’un livre intitulé La Régente de Carthage, décrivant l’influence de la femme du président Ben Ali sur la vie politique et économique du pays. Les deux auteurs français de ce livre avaient remercié M. Bagga pour son «précieux eclairage » et pour avoir été l’une de leurs principales sources d’information. Par ailleurs, des dizaines de bloggeurs, des journalistes et des activistes de la société civile tunisiens ont entamé mardi dernier une grève de la faim pour dénoncer l’emprisonnement continu des journalistes Taoufik Ben Brik et Zouhair Maklouf, selon des organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme. Mercredi, l’épouse de M. Ben Brik ainsi que d’autres membres de sa famille ont également commencé une grève de la faim, selon Naziha Rejiba, une journaliste indépendante tunisienne, également lauréate du prix international de la liberté de la presse du CPJ en 2009.
Se mobiliser pour Ammar Al Hanchi !
Depuis le centre de rétention de Lukavica en Bosnie, Ammar Al Hanchi vit avec anxiété les derniers jours qui le séparent du 15 janvier, date à laquelle la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) aura en principe rendu une décision quant à son renvoi en Tunisie.
Ammar Al Hanchi est un Tunisien originaire de Tunis. il est venu en Bosnie dans les années quatre vingt dix. Il y a fondé une famille avec Habiba Lika, une Bosniaque de Travnik *. Le couple a eu deux enfants, Abdulhakim et Saïd, de nationalité bosniaque, respectivement âgés de neuf et onze ans. Ammar Al Hanchi a obtenu la nationalité bosniaque et en a été déchu à l’instar de centaines de Bosniaques d’origine arabe ou musulmane, victimes d’une loi de révision de la nationalité. Le 24 avril dernier, devenu un sans papiers, il a été arrêté et conduit au centre pour étrangers de Lukavica où la rétention ést illimitée. Le 10 décembre 2009, il a été informé qu’il serait renvoyé en Tunisie par avion le jour même et conduit à l’aéroport. Son conseil a immédiatement déposé une requête à la CEDH, qui a enjoint à la Bosnie de surseoir au renvoi d’Ammar Hanchi jusqu’au 15 janvier 2010. Si le 15 janvier, Ammar Al Hanchi était renvoyé en Tunisie, il risquerait de connaître le sort réservé à tous les Tunisiens ayant vécu en Bosnie, à savoir arrestation, torture et emprisonnement, sans compter la séparation d’avec sa famille bosniaque. Il ne reste que quelques jours pour empêcher l’irréparable. Luiza Toscane * Voir l’appel d’Habiba Lika ci-dessous Suggestion d’intervention : écrire aux autorités bosniaques Monsieur le Ministre Je suis vivement préoccupée par la situation faite à Monsieur Ammar Al Hanchi, retenu au centre pour étrangers de Lukavica depuis le 24 avril dernier, dans l’attente de son renvoi en Tunisie. Un tel renvoi signifierait torture et emprisonnement, aussi afin que son intégrité physique ne soit pas menacée et que son droit à vivre en famille soit respecté, je demande à ce qu’il ne soit en aucun cas renvoyé en Tunisie. je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l’expression de ma considération distinguée.
A envoyer à : Sadik Ahmetovic Ministre de la Sécurité de Bosnie Herzégovine Trg BiH broj 1 71 000 Bosnie Herzégovine Fax : 00 387 33 213 628 Email :glasnogovornik@msb.gov.ba Safet Halilovic Ministre des Droits de l’Homme et des Réfugiés Trg Bi H 1 71000 Sarajevo Bosnie Herzégovine Email : kabmin@mhrr.gov.ba Fax : 00 387 33 206 140 Envoyer une copie à Valentin Inzko Haut représentant et représentant spécial de l’Union Européenne en Bosnie Herzégovine Emerika Bluma 1 71000 Sarajevo Bosnie Herzégovine Fax : 00 387 33 283 501
Habiba Lika: L’expulsion de mon mari en Tunisie signifierait sa mort
Habiba a envoyé une lettre à la communauté internationale en Bosnie-Herzégovine, aux institutions étatiques et aux individus, leur demandant d’ empêcher le renvoi de son mari en Tunisie Ammar Al-Hanchi, le père de leurs deux enfants.
Al-Hanchi devait être expulsé le 8 décembre, il a subi alors un stress tel qu’il n’a pu récupérer. Suite à la décision du de la cour de Strasbourg, son renvoi a été reporté au 15 Janvier 2010 à 18 heures, dit sa femme.
Elle a en outre déclaré dans sa lettre que les persécutions signifieraient une mort certaine pour son mari, un homme encore jeune qui ne pourrait survivre à la torture dans les geôles des prisons tunisiennes bien connues. Il a été un citoyen exemplaire de la Bosnie-Herzégovine et n’a jamais commis aucun délit, selon sa femme.
Elle demande de prier pour empêcher la séparation d’Al-Hanchi d’avec elle et leurs deux fils mineurs. Elle affirme que depuis le 24 avril de cette année, soit lorsque son mari a été emmené au centre de rétention dans l’est de Sarajevo, elle et la famille n’ont fait que survivre dans une atamosphère infernale et qu’elle a dû prendre des médicaments pour se calmer.
“Nous ne pouvons pas attendre le 15 janvier et vivre dans la peur. S’il vous plaît, le 15 janvier doit être le jour de notre salut et non pas celui de notre destruction, parce que nous ne le méritons pas.
Ne mettez pas ma lettre à la poubelle, vous passeriez le reste de votre vie dans le remords pour avoir omis de protéger une vie, celle d’un père et d’un époux”, a déclaré dans son courrier Habiba Lika.
Ce fut un mariage harmonieux avec Al-Hanchi : nous vivons ensemble depuis 1997, sa famille n’a jamais eu de la problèmes avec la loi et vivait comme n’importe quelle autre famille jusqu’au jour où il fut enlevé aux siens, dit Habiba Lika.
Cet appel au secours et à la protection internationale d’Ammar Al Hanchi a été transmis au Conseil des ministres de Bosnie-Herzégovine, à la présidence de l’Etat, à la Chambre des Représentants et Chambre des peuples de l’Assemblée parlementaire de Bosnie-Herzégovine, lau Haut Représentant pour la Bosnie-Herzégovine, à l’OSCE et à toutes les organisations internationales en Bosnie-Herzégovine, aux individus et aux médias. Source : Dnevni Avaz du 23.12.09 http://www.dnevniavaz.ba/dogadjaji/iz-minute-u-minutu/habiba-lika-deportacija-moga-muza-u-tunis-znacila-bi-njegovu-smrt (traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en croate, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour le Docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis E-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 8 janvier 2010
Remise en liberté d’Abderrazak Ounifi
La sixième chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Faouzi Jebali, a examiné jeudi 7 janvier 2010 l’affaire dans laquelle sont déférés Maatoug El Ir, Abderrazak Ounifi (en état d’arrestation) ainsi que Lassaad Jouhri, Abdelwahed Sayeh, Brahim Laamouri, Mohammed Habib Farah et Omar Makni (en fuite), accusés de collecte de fonds sans autorisation en vertu du décret du 8 mai 1922 […] Tard dans la nuit hier le juge a décidé de remettre en liberté Abderrazak Ounifi et il a refusé la demande de remise en liberté présentée par Maatoug El Ir. Le 11 janvier 2010 sera consacré aux plaidoiries. […] Pour l’Association La commission de suivi des procès (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
L’association Tunisienne de Lutte contre la Torture
Rapport sur la situation des étudiants
Tunis, le 8 janvier 2010 L’association Tunisienne de lutte contre la Torture a appris que Tarek Zahzah, un étudiant emprisonné, avait déposé plainte depuis sa prison auprès du Procureur de la République de Mannouba à la suite des violences et des coups assénés par des agents de la Sûreté lors de sa détention au Tribunal de Première Instance de Mannouba après le procès des étudiants le 14 décembre 2009. Il a adressé un courrier dans le même sens au ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Zouhaïer Zouidi a déposé une plainte au parquet général à Tunis dans le même but. Il a déclaré à ses avocats qu’on lui avait asséné des coups violents à l’issue du procès. Ses affaires avaient été lacérées, et les coups lui avaient laissé des bleus aux yeux et des contusions au côté et à la jambe gauches. Zouidi a ajouté qu’il était actuellement incarcéré dans une cellule avec sept condamnés à de longues peines et qu’il n’avait pas de contact avec les autres étudiants détenus. Zahzah a fait une grève de la faim du 15 au 27 décembre, quant à Zouidi, il a fait grève du 15 décembre au 2 janvier. Abdelkader Hechmi dit qu’il a fait une grève de la faim du 22 décembre au 6 janvier. Sa tension a été contrôlée le 6 janvier et l’administration de la prison lui a demandé d’expliquer par écrit les motivations de sa grève. Il a expliqué qu’il protestait contre les violences perpétrées au tribunal et la lourdeur des peines prononcées à l’encontre de ses camarades, qu’il refusait ce jugement à cause des tortures subies lors de l’enquête préliminaire et qu’enfin il protestait contre ces accusations montées de toutes pièces. Rafik Zghidi a dit avoir observé une grève de la faim du 24 décembre au 6 janvier et qu’il était en cellule avec une vingtaine d’adolescents et qu’il avait demandé à être transféré, en vain. Il a ajouté qu’il avait présenté à la mi novembre à l’administration pénitentiaire une demande d’accès à ses documents pour préparer les examens, mais qu’il s’était heurté à un refus. Dhamir Ben Alia a dit qu’il était en cellule avec une cinquantaine de détenus, qu’il avait observé une grève de la faim du 21 décembre au 6 janvier, qu’il souffrait de douleurs à l’estomac et qu’il était isolé des autres étudiants. A la mi novembre il avait demandé à pouvoir récupérer ses documents d’études, mais il s’était heurté à un refus. L’association Tunisienne de Lutte contre la Torture (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Azzouz Salah et quatre autres jeunes sont écroués à la prison de Mornaguia
Assabilonline, Tunis Jeudi 7 janvier 2010, Azouz Ben Salah Ben Moncef Bouderbala, originaire de Chgarnia, dans la région d’Enfidha, gouvernorat de Sousse, Ramzi Yazdi, Aymen Gomri, Lotfi Saadi et Maher Amira ont été déférés devant le sixième juge d’instruction qui a délivré un mandat de dépôt à leur encontre à la prison de Mornaguia, pour « incitation à commettre des infractions terroristes et à adhérer ». L’affaire remonte au 23 décembre 2009, lorsque des agents de la police politique en civil qui venaient de Sousse à bord d’une voiture blanche ont arrêté le jeune Azouz Salah, âgé de 22 ans, étudiant […] à Moknine. Il avait déjà été arrêté l’été dernier avec un groupe de jeunes originaires du gouvernorat de Mehdia. Un non lieu avait été prononcé à leur encontre le 17 août 2009. Ils avaient alors été accusés de tenue de réunion et Maître Imène Triki les avait défendus. Les autres jeunes ont été arrêtés le 24 décembre 2009 En collaboration avec Sayed Mabrouk, militant des droits humains, Tunisie Source : Assabilonline, 7 janvier 201O (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Association des droits de la personne au Maghreb (ADPM) Avis aux médias Le vendredi 15 janvier 2010
Rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Montréal pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie
Depuis plus d’un an, la Tunisie vit une détérioration grave de la liberté de la presse; les journalistes, notamment les journalistes critiques indépendants et de l’opposition ainsi que leur syndicat sont la cible systématique du pouvoir. Ces pratiques ont perduré au cous des campagnes électorales législative et présidentielle d’octobre 2009 durant laquelle le gouvernement n’a pas cessé de multiplier les pressions et les provocations. Quant au RCD (le parti du pouvoir), il a engagé, par ses membres journalistes, un putsch contre la direction légitime du Syndicat national des journalistes tunisiens. Ainsi, il a organisé un congrès fantoche et a imposé une direction soumise aux ordres dudit parti. À cette politique qui vise à domestiquer les rares médias indépendants et d’opposition, s’ajoute la censure systématique des différents site Web et sites et journaux électroniques. Les autorités tunisiennes devraient annuler les sentences prononcées contre Taoufik Ben Brik et Zouhair Makhlouf à l’issue de procès inéquitables et libérer immédiatement ces deux journalistes. Nous vous invitons à venir assister à la remise au Consulat de Tunisie à Montréal d’une lettre ouverte adressée au président de République tunisienne, Monsieur Zine El Abidine Ben Ali, signée par plusieurs organismes québécois et canadiens, pour dénoncer la répression de la liberté d’expression en Tunisie.
Le vendredi 15 janvier 2010 À 12h Rassemblement devant
le Consulat de Tunisie à Montréal Au 1255, rue University, Montréal (Québec)
Renseignements : Haroun Bouazzi Cell : 514-962-0521 courriel : adpmaghreb@gmail.comAllahou Latif: Le Grand Ismaïl Saïdi, frère du Aïd / Retornado Abdeljelil, fête ses 46 ans en réanimation
Par:Abdel Wahab Hani
يا لطيفٌ لم تََزَلْ.. أُلطُف بنا في ما نَزَلْ..
سألناكَ بالقرآنْ ومَنْ عَلَيْهِ نَزَلْ.. صلَّى عَلَيْهِ ربُّنا ومَوْلانا عَزَّ وجَلّْ..
صلَّى عَلَيْهِ ما لاحَ نَجمٌ أو أََفَلْ.. صلَّى عَلَيْهِ ما ناحَ حمامٌ أَوْ حَجَلْ..
أُلْطُفْ بِِنَا يَا مَوْلانا واشْفِنا عَنْ عَجَلْ..
Le grand militantIsmaïl Saïdi, ancien de l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE), Juriste*, Théologien, Islamologue, Hafidh (li Kitab Allah), Moudarris (Fiqh des Seigneurs Malékites), ENArque (Majeur de sa promo à Alger) et ancien prisonnier politique, est hospitalisé depuis le samedi 2 janvier, à la Rabta, d’une Méningite tuberculeuse.
Nos vaillants médecins du service public à la Rabta (Neurologie et Réanimation) sont à pied d’oeuvre pour le sauver de cette saleté de maladie des 14 années de prison.Il fête aujourd’hui 9 janvier son 46e anniversaire, en réanimation. Son frère cadet Aïd / Retornado Abdeljelil vient de publier en arabe, sur le net, un cri du coeur émouvant, exprimant ses profondes blessures et décéptions indélibiles, révélées par cette inquiétante hospitalisation. *JURISTE
Ismaïl Saïdi juriste, théoricien, praticien, chercheur et innovateur du Droit:
Par le terme Juriste nous voulons dire théoricien et/ou prtaticien du Droit. Ismaïl a étudié cette discipline avec brio; Spécialiste de la branche complexe du Droit successoral, il a exercé ses talents au service juridique de la Banque Nationale Agricole, avant l’épreuve de la prison.
Après le recouvrement de sa liberté, il a exercé la production juidique dans ses travaux sur le Droit succesoral, à la croisée des chemins entre les Sciences religieuses, le Droit, l’Informatiqueet l’Innovation, en développant un logiciel d’aide à la gestion successorale, pour les praticiens du droit, pour les administrations foncières et fiscales, les banques et le grand public. Le programme MawarithSoft a été salué par l’ensemble des praticiens (Magistrats, Avocats, Notaires, Banques, Admnistration foncière, Chercheurs…) comme une avancée majeure. Comlparé aux autres démarches algériennes, saoudiennes et autres, cette Innovation purement tunisienne est de loin le meilleur produit à jamais égalé dans le monde musulman. C’est une fierté nationale. Pour ceux qui veulent en savoir plus: http://www.mawarithsoft.com/
Ayant une excellente maîtrise de la norme juridique de l’école des Seigneurs Malékites (Assadah Al-Malikiyyah), source majeur du Droit successoral en vigueur dans notre pays, et une très solide formation en Juris-prudence comparé des diffréntes écoles du Droit musulman, Ismaïl a conçu ce logiciel pour supporter les différentes variantes, en vigueur dans l’ensemble du monde musulman, apportant ainsi une très grande valeur ajoutée à la recherche scientifique et à l’innovation et la modernisation des sciences juridiques, dans l’ensemble du monde musulman.
Comme à l’époque de Ibn Abi Zayd Al Qayrawani de al Imam Sohnoun, de Sidi Salem Bouhajeb, de Sidi Ibrahim Riahi, de Asyadna Bayram , de Sidi Mohamel Al-Aziz Jaït, de Sidi Tahar Ben Achour, deSidi Mohamed Fadhel Ben Achour, de Sidi Taïeb Ourtani, et les autres grands juristes Rahimahom Allahou Jamiaan Wa Radhia Anhom Wa Ardhahom, la Tunisie est toujours, grace à Ismaïl Saïdi -que cerains faignent d’ignorer par snobisme moderniste-, le centre de royonnement du Droit musulman, notamment de l’école desSeigneurs Malékites, en vraie héritière de Médine où l’Imam Malek, Imam Dar Al Hijrah eut à codifier sa célèbre école. “A Yoftaa Wa Malikou Fi Al Madinah” disait Abou Hanifah..“A Yofta Fi Masjid Azzraryaah Wa Ismaïl Fi Touns” se rappellent encore les fidèles et les murs de cette célèbre mosquée, à l’entré de la Médina de Tunis, comme un avant poste qui protège la Zeitouna et dirige vers elle.
A coté de cette dense production, Ismaïl s’est consacré à la recherche scientifique à l’Université de Tunis, où il poursuit ses travaux et ses études doctorales sur l’Evolution du Droit à l’heure de l’Informatique et de l’Internet.
Pourquoi cette précision:
Nous faisons cette précision, pour éviter que le lectuer ne tombe dans la facilité des appelations Juriste, Docteur es Droit parfois, qui pillullent sur le net, alors que les écrits insipides qu’ils accompagnent sont d’une incohérence patante, d’une platitude désolante, d’une lourdeur pédante, d’une ignorane juridique trahissante et sans aucune profondeur légale. Ismaïl est donc Juriste, théoricien, praticien, chercheur et innovateur du Droit.
Cette précision et cette vigilence s’imposent par ces temps de doute et de charlatanisme, qui est juriste Es Droit, qui est le Premier et le Dernier Journaliste, qui est Dissident auto-proclamé, qui est King de la Révolution, qui est Président virtuel d’un Parlement virtuel… De grace… Il y a va de la réputation des diplômes et des Universités qui l’ont délivré.
Les fausses résistances des anti-AÏDOUN c’est aussi pour ne pas affronter la Responsabilité:
Les responsables du drame de Ismaïl Saïdi, dans la police, la justice, mais aussi dans l’opposition peuvent-ils le regarder les yeux dans les yeux? Peuvent-ils croiser le regard de son père, de sa maman, de sa soeur, de son frère co-prisonnier pour rien, de son autre frère exilé pour rien? Les nabbars de tous bords peuvent-ils encore affirmer, sans rougir, que “S’ils étaient restés en prison, cela auraient été mieux pour eux” (لو بقوا في السجن لكان خيرا لهم), parce qu’ils sont “Prisonniers avec la nourriture gratos alors que maintenant, après leur libération, ils sont restés prisonniers mais avec la nourriture à payer de leur poche”(الصبة على الحاكم أما الآن بعد خروجهم من السجن فهم مساجين و الصبة على حسابهم الخاص) et qu’il“fallai à tout prix barrer la route au retour des Exilés et à l’actionAÏDOUN Retornados, pour préserver l’unité et ne pas donner de cadeau au régime”? Comment vont-ils affronter leurs incohérences et leurs Respensabilités?
Un ami Retornado latino-américain, m’a dit ceci d’extrêmement violent, que je reproduis de mémoire:
“Tu sais Hani, la chose la plus difficile qui fasse peur pour un Exilé au moment de son Retour, c’est le regard de la maman du copain qui est disparu, c’est le regard du copain qui a tout perdu, alors que les Exilés se la coulaient douce dans le confort de pays lointains, dans l’illusion d’avoir servi à quelques choses et d’avoir payé le prix cher. Certains copains ont pris la fuite et ne sont plus jamais rentrer au pays après avoir eu à affronter ce regard, silencieux mais majestieux, dans l’expression profonde d’un sentiment d’une critique sincère et silencieuse”.
Certains, pour affronter ces moments de Responsabilité veulent casser l’élan du Retour des AÏDOUN / Retornados. La calomnie, l’Intox, la Désiformation, l’Intimidation, Attanbir, tout semble être permis par d’anciens compagnons de route, qui mélangent tout, qui ne discernent et qui vivent un état inquiétant du “superfluité humaine”. Mais rien ne pourra arrêter notre Détermination à nous règler à jamais ce malheur qu’est l’Exil.
Nous prenons pour témoins l’Histoire, les Êtres sensés de tous bords, et le Pays tout entier. Ils seront juges et témoins.
Appel solonnel à la prise en charge des frais et à la délivrance de passeport:
Nous réitérons solonnellement notre appel aux autorités de prendre en charge l’hospitalisation de Ismaïl et de permettre le retour, sans délai, de son frère cadet Aïd / Retornado Abdeljelil.
اللهم إشفه.. اللهم رده سالما معافى إلى أهله.. بسر الفاتحة.. آمين
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ الْحَمْدُ للّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ الرَّحْمـنِ الرَّحِيمِ مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ اهدِنَــــا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ صِرَاطَ الَّذِينَ أَنعَمتَ عَلَيهِمْ غَيرِ المَغضُوبِ عَلَيهِمْ وَلاَ الضَّالِّينَ
آمين
Coordonnées du Aïd / Retornado Abdeljelil à Paris: +33 (0)6 25 39 45 02
Paris, le 9 janvier 2010,
46e anniversaire de Ismaïl Saïdi
Aïd / Retornado dans la Transparence
Abdel Wahab Hani
+33 (0)6 17 96 00 37
FaceBook: AIDOUN ILA TOUNES
Tunisie : Jebeniana, village de misere et de revolte
Houcine Ghali, Genève Les manifestations de soutien aux étudiants arrêtés et condamnés à Tunis, organisées par les élèves du collège du 18 janvier 1952 à Jebeniana, village de 48.000 habitants du gouvernorat de Sfax, le 6 janvier de cette année, ne constitue qu’ un élément du cycle de protestations et de colère que la jeunesse de cette région a toujours exprimées. En effet, c’ est depuis le début des années 60, en plein boum du socialisme destourien, avec l ‘ extension du système coopératif conduit par Ahmed Ben Salah, que la population de Jebeniana , composée de « Mthélith « têtus et revendiquant leur droit à une vie digne, a lancé des pierres et des tomates sur Bourguiba et les ministres qui l’ accompagnaient lors de leur passage par cette bourgade. Les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien se sont aussi déroulées à plusieurs reprises, comme celles dénonçant l’ invasion de l’ Irak, les différents bombardements israéliens, de soutien aux évènements de Redeyef, d’ exaspération contre les conditions exécrables de l’ enseignement dans leur collège, etc… Les jeunes de Jebeniana sont depuis longtemps conscients que leur village est oublié de tout plan de développement. Le chômage y atteint 40% de la population active ; aucun projet d’ envergue pouvant favoriser la création d’ emplois n’y a été implanté ; la pluie se fait rare et les récoltes des olives s’ avèrent huit fois sut dix calamiteuses. A lui tout seul, le secteur tertiaire n’ arrive nullement à endiguer l’ hémorragie d’ un chômage devenu endémique. Alors les habitants vendent petit à petit leur lopins de terre où leurs oliviers pour monter une petite affaire ( épicerie, taxis, louage, menuiserie, boulangerie, vendeur de légumes, boucherie, etc..), mais l’ étroitesse du marché, la faiblesse du pouvoir d’ achat et la concurrence que fait naître la multiplication de ces petits boulots, ce secteur s’ est vite vu étranglé et peu rentable. Des milliers de familles vivotent avec le salaire d’ un seul membre, une fille qui travaille dans un administration, une manufacture de textiles, le frère qui multiplie les occupations saisonnières, le père qui fait le manœuvre dans le bâtiment…Comme il faut vivre de toute façon, alors la pratique du mensonge, de l’hypocrisie, de la tricherie, du vol et de l’ arnaque est devenue un sport local. Même l’ islamiste convaincu, celui-là même qui fréquente cinq fois par jour la mosquée où il écoute régulièrement des prêches moralisateurs qui sont sensés le détourner des méfaits et du « haram « , dès qu’ il quitte le lieu de sa foi et la maison de Dieu, il ne se formalise plus face à l’ arnaque, à la corruption et à la médisance. Les jeunes de Jebeniana vivent à longueur d’ année dans une saleté qui a atteint un point tel que tout le village est devenu une vaste poubelle à ciel ouvert. Les rues, les places publiques, le marché aux légumes baignent dans une crasse nauséabonde. Le sang des moutons égorgés sur place et sans le constat d’ un vétérinaire pourrit devant les boucheries. Lorsqu’ on rentre au minuscule marché de poissons, l’ eau usée vous attrape par la gorge et l’ étalage des produits de la mer laisse une odeur de pourri tellement le nettoyage de ce lieu ne s’ est jamais fait convenablement. Et puis qui peut avoir accès aux poissons dans un pays qui bénéficie pourtant de 1300 kms de côte puisque le prix du kilo. du dernier poisson dépasse le salaire journalier d’ un ouvrier, d’ un paysan ou d’ un simple employé ! A Jebeniana, il n’ y a ni cinéma, ni théâtre, ni un quelconque autre lieu de distraction. A part la maison des jeunes et le local du parti RCD, parti détenant l’ ensemble des pouvoir, il ne reste que quelques cafés toujours bondés où les jeunes tapent le carton et refont le monde à longueur de journée. Un vétuste stade de football des années 60 délabré et sans gazon ni vestiaires équipés occupe le club local et une salle de sport payante pour une poignée de fils de riches, mais aucune autre infrastructure sportive pour l’ ensemble de la population. Alors les jeunes errent dans les rues, jouent dans la poussière, s’ adonnent très tôt à la violence, à l’ alcool, au vol et même au hachich. Plusieurs jeunes de Jebeniana ont essayé de « bruler « de la Louza, de la Chebba, de Kerkena et d’ autres points de la côte voisine avec l’ espoir de rejoindre Lempadouza en Itale. La plupart ont échoué et certains se trouvent encore en prison suite à leur arrestation. Les responsables politiques et représentants du parti/Etat, le RCD, se singularisent par une médiocrité sans égale, un laissez-aller honteux, un laxisme permanent et un opportunisme ambiant. Mais dès qu’ une manifestation de ras-le-bol est déclenchée par les jeunes, la répression, brutale et régulière, s’ avère la seule réponse des agents d’ un pouvoir qui a toujours opté pour une politique régionaliste, privilégiant le grand Tunis et le Sahel, au détriment des nombreux villages de l’ intérieur, livrés à la misère avec l’ absence d’ infrastructures de tout ordre, le manque d’ emplois, de démocratie et de liberté. Houcine.ghali@bluewin.ch
Missionnaire tué: des traces d’essence sur les lieux de l’incendie
AFP 09.01.10 | 15h36 Des traces d’essence ont été retrouvées sur les lieux de l’incendie qui a tué un missionnaire italien et ravagé la bibliothèque de l’Institut des Belles Lettres Arabes (IBLA) à Tunis, a révélé samedi une source judiciaire officielle. “Les éléments établis (..) au vu des constations effectuées sur les lieux de l’incendie et les expertises techniques qui s’en sont suivies ont révélé l’existence de traces d’essence qui était à l’origine du déclenchement de l’incendie”, a indiqué la même source dans un communiqué transmis à l’AFP. Le frère Gian Battista Maffi, 55 ans, est décédé dans l’incendie survenu mardi dernier à la bibliothèque de l’Ibla où le feu a ravagé près de 17.000 titres, avait indiqué à l’AFP le père Jean Fontaine qui dirige l’Institut depuis 45 ans. Il avait précisé à l’AFP que l’incendie s’était déclaré à la suite d’une explosion d’origine inconnue. La source judiciaire a ajouté que “les témoignages recueillis auprès des employés (…) ont révélé que le défunt avait apporté dans la matinée du jour de l’incendie à la bibliothèque un récipient en plastique contenant un liquide de couleur jaune”. “Les analyses effectuées ont démontré que ce récipient contenait de l’essence dont des traces ont été retrouvées sur les vêtements du défunt”. La même source a affirmé en citant des témoignages que le religieux tué dans l’incendie “montrait des signes de dépression”. L’incendie révélé tardivement continuait samedi de susciter l’intérêt de la presse tunisienne. Le Quotidien s’interrogeait samedi sur l’éventualité d’un acte criminel révélant notamment qu’un gardien tunisien de la bibliothèque incendiée “demeurait introuvable”. Fondé en 1926 par les Pères-Blancs ou missionnaires d’Afrique, l’Ibla renfermait quelque 32.000 titres et manuscrits remontant au 19è, ainsi que des publications spécialisées dans la culture arabo-musulmane et les sciences humaines.
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