9 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3365 du 09.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie Luiza Toscane: Un psychiatre de Saint Denis emprisonné en Tunisie

Le Journal du Dimanche: L’affaire des yachts volés refait surface

Rue89: Yachts volés: les neveux de Ben Ali seront-ils jugés un jour?

Europe1: Des proches du président tunisien jugés en France ?

Le Républicain Lorrain: Yachts volés : la piste tunisienne mène haut

Le Telegramme: Trafic de yachts. Des prévenus peu ordinaires

Kalima: A huge fire on Echanbi Mountain in the centre of Tunisia

Kalima: A large fraud of trademarks of goods exported to Libya

Kalima: Ettajdid criticizes Elections National Watch composition

AP: Alain Joyandet lie l’attentat de Nouakchott aux déclarations anti-terroristes du gouvernement mauritanien

AFP: Mauritanie: premier attentat-suicide, la France visée
AFP: Mauritanie : «une jeunesse parfois égarée» embrigadée par les terroristes

Liberté pour le prisonnier des deux décennies et pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 6 août 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Report du prononcé du jugement dans l’affaire d’Anis Slah La chambre correctionnelle estivale, présidée par le juge Faouzi Jebali, a examiné lors de son audience du jeudi 6 août 2009 au tribunal de première instance de Tunis l’affaire n°17284 dans laquelle est déféré le jeune Anis Ben Younes Ben Saleh Slah, accusé de présentation de tracts, de publications et d’écrits de nature à troubler l’ordre public, en vertu des dispositions de l’article 121 du code pénal. A l’issue de la plaidoirie de la défense, le juge a refusé la demande de libération provisoire et reporté le prononcé du jugement au 17 août 2009. 2) le prisonnier Taïeb Ben Othman continue sa grève de la faim Le prisonnier politique Taïeb Ben Othman, incarcéré actuellement à la prison de Sidi Bouzid, poursuit sa grève de la faim illimitée pour le seizième jour d’affilée pour protester contre les mauvais traitements infligés par l’administration de la prison pré citée et réclamer sa libération. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Un psychiatre de Saint Denis emprisonné en Tunisie

Rentré pour des raisons familiales et après dix-neuf ans d’absence de son pays, Ahmed Eleuch, un psychiatre exerçant à Saint Denis (93) depuis neuf ans, a été arrêté le 30 juillet 2009 à l’aéroport à son arrivée en Tunisie et aussitôt écroué à la prison de Mornaguia (environs de Tunis). Il a fait opposition immédiatement à une condamnation prononcée contre lui par contumace et qui est à l’origine de cette arrestation inattendue. Vendredi 7 août, le tribunal de Première Instance de Tunis l’a condamné à quatre ans d’emprisonnement ; il s’agirait de faits remontant à 2000. Ahmed El Euch possède la double nationalité franco-tunisienne. Ses quatre enfants majeurs, eux aussi français, sont actuellement en Tunisie, et comptent pouvoir rendre visite à leur père dès la semaine prochaine. Psychiatre depuis vingt cinq ans, dont vingt deux ans d’exercice en France, il est l’auteur d’articles et de livres portant sur des sujets professionnels. Il a donné une série de conférences en Europe, notamment sur la pédopsychiatrie, la thérapie du couple ou encore la thérapie familiale. Doté d’un passeport tunisien qui est périmé depuis 2007, c’est muni de son seul passeport français qu’il avait dû se résoudre à rentrer. Quant à son épouse, Afifa Makhlouf, restée en France, elle vit de loin, et bouleversée, cette  tragédie familiale. Son mari aurait dû rentrer en France le 11 août, pour reprendre sa vie professionnelle et familiale.
Luiza Toscane

 

 

L’affaire des yachts volés refait surface

Un juge d’instruction renvoit en correctionnelle deux neveux du président tunisien, soupçonnés d’êtrel es commanditaires d’un trafic de bateaux de luxe.

 

L’affaire est embarrassante. Selon nos informations, un juge d’instruction français vient de décider le renvoi devant un tribunal correctionnel de deux neveux du président tunisien Ben Ali. Chargé d’un gros dossier portant sur un trafic de yachts volés, le juge Jean-Bastien Risson, en poste au tribunal d’Ajaccio, vient de rendre sa copie, une ordonnance de 38 pages, signée le 31 juillet, dont le JDD a pu prendre connaissance. Arrivé au terme d’investigations poussées qui ont duré trois ans, le magistrat renvoie onze personnes devant le tribunal pour divers délits, dont « vol en bande organisée », « escroquerie en bande organisée », et « faux et usage de faux ». Parmi ces onze hommes, figurent Moez Trabelsi, 36 ans, et son frère Mohamed Imed Trabelsi, 34 ans, neveux du chef de l’Etat tunisien et personnages influents, que le juge tient pour les commanditaires des vols de trois navires de luxe commis en France.

L’affaire démarre comme un polar. En mai 2006, le banquier Bruno Roger porte plainte à Bonifacio (Corse-du-Sud) pour signaler la disparition du Beru Ma, un superbe yacht valant plus d’un million d’euros. Le plaignant n’est pas n’importe qui : patron de la banque d’affaires Lazard, c’est un ami de Jacques Chirac (alors président de la République) et de Nicolas Sarkozy (alors ministre de l’Intérieur). L’enquête ne traîne pas. Les gendarmes apprennent que le yacht a fait escale en Sardaigne pour réparer une avarie, et qu’il est reparti rapidement pour la Tunisie. Le Beru Ma est retrouvé quelques jours plus tard par un enquêteur privé de la compagnie d’assurances Generali, amarré à un quai du port de Sidi Bou-Saïd, près de Tunis. Il apparaît alors que le yacht est en train d’être maquillé, que l’on a vu plusieurs fois Imed Trabelsi et les siens à bord, et que le neveu du président use de son influence pour hâter l’immatriculation du yacht sur place. Après de discrètes discussions entre Paris et Tunis, le navire sera restitué au banquier Bruno Roger.

Trois yachts volés aperçus dans le port de Sidi Bou-Saïd

L’enquête judiciaire, elle, se poursuit. Le juge et les gendarmes découvrent que les hommes qui ont pris possession du Beru Ma tentaient de faire immatriculer frauduleusement depuis la Tunisie deux autres yachts : le Blue Dolphin IV, volé en janvier 2006 à Cannes (Alpes-Maritimes), et le Sando, dérobé en décembre 2005 dans le port de plaisance du Lavandou (Var). Ecoutes téléphoniques, auditions, filatures, examen minutieux des listes des passagers sur les vols entre la France et la Tunisie…, le dossier prend de l’ampleur. Les enquêteurs acquièrent la conviction que les yachts ont été volés par une bande organisée, pour le compte de commanditaires tunisiens haut placés. Certains témoins affirment avoir vu les yachts amarrés tous les trois à Sidi Bou-Saïd, mais deux de ces navires n’ont jamais été retrouvés…

Interpellés, la plupart des membres de la bande ont fini par reconnaître leur participation au trafic. Plusieurs d’entre eux avaient d’ailleurs touché des avances en espèces. Certains ont désigné formellement les frères Trabelsi comme commanditaires des vols. Les neveux du président tunisien ont été convoqués par le juge Risson, mais en vain. Le magistrat a donc lancé un mandat d’arrêt international, sans plus de succès, de curieux problèmes de procédure ayant grippé la coopération judiciaire. Ainsi, dans son ordonnance, le juge Risson s’étonne qu’Interpol et la justice tunisienne n’aient pas été saisis pour les délits les plus graves, comme cela aurait pourtant dû se produire. De guerre lasse, en mai 2008, le juge s’est rendu en Tunisie accompagné du procureur d’Ajaccio, afin d’interroger les frères Trabelsi et de les mettre en examen, cela quinze jours seulement après la visite à Tunis du président Nicolas Sarkozy (JDD du 18 mai 2008).

Lors de leur audition, Moez et Imed Trabelsi ont catégoriquement nié toute responsabilité dans les vols, expliquant qu’on leur avait bien proposé d’acheter les yachts mais qu’ils n’avaient pas donné suite. Des explications qui, selon l’ordonnance du juge Risson, sont « insuffisantes pour contrebalancer l’ensemble des éléments à charge retenus à leur encontre« . D’où le renvoi des frères Trabelsi en correctionnelle pour « complicité de vol en bande organisée ». Un délit passible d’une peine de quinze ans de prison.

Michel Deléan – Le Journal du Dimanche

(Source:  » Le Journal du Dimanche » Samedi 08 Août 2009)


 

Yachts volés: les neveux de Ben Ali seront-ils jugés un jour?

Par Zineb Dryef | Rue89 | 09/08/2009 | 18H45

En mai 2006, le Beru Ma, un immense yacht d’une valeur d’un million d’euros, disparaît du port de Bonifacio, en Corse. Quelques jours plus tard, il est retrouvé, en pleine opération de maquillage, à Sidi Bou-Saïd, en Tunisie.

Si l’enquête a été si rapide, c’est que son propriétaire n’est autre queBruno Roger, associé-gérant de la banque Lazard, ami de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Après deux interventions de l’Elysée et de l’Intérieur, le yacht lui a été rendu.

Très vite, il apparaît que les coupables comptent d’autres vols de yachts à leur palmarès. Le Blue Dolphin IV et le Sando, disparus de la Côte d’Azur en 2005 et 2006, sont retrouvés sous une fausse immatriculation en Tunisie.

Or les commanditaires de ce trafic de bateaux de luxe, Imad et Moez, répondent tous deux au célèbre nom de Trabelsi. Ce sont les neveux de la très controversée épouse du président Ben Ali, Leïla.

Deux mandats d’arrêt internationaux sans suite

En dépit de nombreuses convocations de la justice française, les deux frères ne daignent pas répondre. En mai 2007, le juge Jean-Bastien Risso lance contre les neveux de Ben Ali deux mandats d’arrêt internationaux qui n’aboutissent pas.

Le juge d’Ajaccio a fini par se rendre lui-même en Tunisie pour entendre Imed et Moaz Trabelsi. Tous deux ont nié toute responsabilité dans ce trafic de yachts maisont été mis en examen le 16 mai 2008 par un magistrat tunisien pour « complicité de vol en bande organisée » dans le cadre de la commission rogatoire internationale française.

Imad et Moez Trabesli seront-ils jugés un jour ?

Le JDD révèle ce dimanche que les deux frères sont renvoyés en correctionnelle en France aux côtés de neuf autres accusés pour « vol en bande organisée », « escroquerie en bande organisée » et « faux et usage de faux ». Ils risquent jusqu’à quinze ans de prison. A condition d’être jugés un jour.

Selon le JDD, les frères Trablesi ne seront en effet pas cités à comparaître par le parquet mais devraient être jugés « dans un délai raisonnable » en Tunisie.

Antoine Sollacaro, l’avocat d’un des neuf autres accusés, s’est insurgé contre ce traitement de faveur et estime qu’il ne saurait être question de « juger des lampistes seuls », à savoir les exécutants des vols.

Népotisme et impunité pour le clan familial

Ce n’est pas la première fois que l’entourage de Ben Ali est aux prises avec la justice.Selon Libération, le même Imad Trabelsi aurait ordonné le vol de la voiture du PDG de BMW en Allemagne, « avant d’être contraint de la restituer contre un abandon des poursuites ». Cette histoire n’a jamais été confirmée, d’autres sources rapportant qu’il s’agissait de la BMW d’un footballeur célèbre.

Moncef Ben Ali, frère du Président, a, lui, été impliqué dans un trafic d’héroïne conséquent dans les années 90, la « couscous connection ». Il a été condamné par contumace à dix années de prison par la justice française mais ne purgera jamais sa peine.

Très contesté par l’opposition tunisienne en exil, le clan familial du président Ben Ali détient plusieurs postes clés dans le pays. Sa femme,Leïla Trabelsi, est la personnalité la plus contestée du pays. Accusée de népotisme, elle a permis à ses proches d’accéder à des postes clés.

Ses beaux-fils font partie des hommes d’affaires les plus influents du pays ; Najet Trabelsi, sa cousine, est députée ; Belhassen Trabelsi dirige l’un des plus grands groupes industriels du pays ; son amieAlya Abdallah dirige la Banque de Tunisie

Le dernier coup d’éclat de Leïla Trabelsi a été la fermeture du lycée français de Tunis en 2007, permettant à son amie Souha Arafat, la veuve de l’ancien dirigeant palestinien, d’ouvrir un établissement privé international. La petite affaire s’est finieen brouille financière entre les deux femmes.

(Source: « Rue89 » le 8 aout 2009)


 

Des proches du président tunisien jugés en France ?

Créé le 09/08/09 – Dernière mise à jour à 18h14  

Deux neveux par alliance de Ban Ali pourraient être jugés en France pour trafic de yachts. Mais le parquet semble vouloir s’y opposer.

Imed et Moaz Trabelsi, deux neveux par alliance du président tunisien Ben Ali, sont au cœur d’une enquête sur un trafic de yachts. L’affaire a éclaté en 2006 après le vol du bateau de luxe du banquier Bruno Roger à Bonifacio, en Corse, qui avait été retrouvé amarré dans un port près de Tunis. Trois ans plus tard, selon les informations rapportées par le Journal du Dimanche, le juge français Jean-Bastien Risson a décidé fin juillet de renvoyer en correctionnelle les deux proches du président tunisien, parmi 11 suspects au total.

En apparence, les faits sont simples : les neveux de Ben Ali sont soupçonnés d’être les commanditaires du vol en France de trois yachts au total, sur la Côte d’Azur. Interrogés en 2008, ils avaient nié les faits. Plusieurs membres de leur réseau présumé ont, pour leur part, reconnu l’existence du trafic. Les frères Trabelsi ont été mis en examen en mai 2008 par un magistrat tunisien pour « complicité de vol en bande organisée », dans le cadre d’une commission rogatoire internationale délivrée début 2008 par le juge français.

La tenue d’un procès n’est cependant pas assurée. Le parquet, qui dépend du ministère français de la justice, aurait décidé de s’opposer au renvoi en correctionnelle des frères Trabelsi, selon une information du JDD. Ils pourraient être jugés en Tunisie, à une date non précisée, alors que le procès des autres suspects dans ce dossier pourrait s’ouvrir dès le 21 août à Bastia.

(Source: Europe1 le 9 aout 2009)


Yachts volés : la piste tunisienne mène haut

Deux neveux par alliance du président tunisien Ben Ali vont être jugés. Ils sont accusés de complicité de vols de yachts en France.

Les frères Trabelsi seraient à l’origine du vol en 2006 à Bonifacio du yacht de Bruno Roger, patron de la banque Lazard. Ces neveux du chef de l’Etat tunisien auraient aussi commandité le vol en France de deux autres yachts, cette fois sur la Côte d’Azur. Retrouvé à Sidi Bou Saïd en Tunisie, le yacht de Roger lui a été restitué, et les convoyeurs du bateau ont alors livré à la police les noms des commanditaires présumés. « Les deux frères, Imed et Moaz Trabelsi, étant domiciliés en Tunisie et les faits qui leurs sont reprochés (la complicité de vol) ayant été commis hors du territoire national, une dénonciation officielle des faits a été transmise à la Tunisie. Il a paru plus simple au parquet de demander une disjonction des faits», a expliqué le procureur Paul Michel. Les deux hommes devraient être jugés dans un «délai raisonnable » en Tunisie, sinon «la France pourrait le faire », a-t-il ajouté. Dans une ordonnance datant du 31 juillet concernant cette affaire, onze personnes, parmi lesquelles les deux neveux, ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio, indique le Journal du Dimanche à paraître aujourd’hui.

(Source: « Le Républicain Lorrain » le 09 aout 2009)


Trafic de yachts. Des prévenus peu ordinaires

9 août 2009 Deux neveux du président tunisien Ben Ali, soupçonnés d’être impliqués dans le vol de trois yachts, vont être jugés soit en France, soit en Tunisie. Deux neveux par alliance du président de la Tunisie, Zine El Abidine Ben Ali, mis en examen dans le cadre de l’enquête sur le vol du yacht du banquier Bruno Roger, le patron de la banque Lazard, à Bonifacio (Corse-du-Sud), en 2006, seront jugés en Tunisie ou en France, a indiqué, hier, le procureur général Paul Michel. Les frères Trabelsi, soupçonnés d’être les commanditaires du vol en France de trois yachts, avaient été mis en cause par les convoyeurs du yacht de Bruno Roger, lors de leur interrogatoire, en 2006, à Ajaccio. Les deux frères ont été mis en examen en mai2008 par un magistrat tunisien pour «complicité de vol en bande organisée», dans le cadre d’une commission rogatoire internationale délivrée début 2008 par le juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio, Jean-Bastien Risson. Dans une ordonnance datant du 31juillet concernant cette affaire, le juge Risson a renvoyé onze personnes, parmi lesquelles les deux neveux, devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio, selon le Journal du Dimanche. Deux des trois yachts avaient été volés sur la Côte d’Azur. Le troisième, volé à Bonifacio (Corse-du-Sud) et retrouvé à Sidi Bou Saïd (Tunisie) a été restitué à son propriétaire, Bruno Roger.
(Source: « Le Telegramme » le 9 aout 2009)


A huge fire on Echanbi Mountain in the centre of Tunisia

Submitted by Ghazi on Saturday, August 08 2009 The firefighting operations continued on Monday 3rd to contain the fire that broke out on Sunday in the forests of Mt Echanbi in Kassrine. Sources said the intervention of forest workers, the army, and Civil Protection during all the day resulted in control of this fire after it had damaged approximately 20 Hectars of pine forests. Causes of this fire has not been declared yet (Source: Le site de « Radio Kalima » le 08 aout 2009)  

A large fraud of trademarks of goods exported to Libya

Submitted by Lotfi on Friday, August 07 2009 Eljamahirya newspaper unveiled a large fraud of certificates of origin of goods exported to Libya through Tunisian territories. Five persons charged-among them two Libyans- with more than 560 fraud operations carried out to take advantages of tax concessions granted to Tunisian goods that enter Libyan markets. The newspaper pointed out that Tunisian Judiciary seized fake stamps of the ministry of commerce and Tunisian customs. It was reported that Maltese customs seized containers on board Tunisian ships carrying electronic conterfeit with forged origin certificates.  
(Source: Le site de « Radio Kalima » le 07 aout 2009)  

Ettajdid criticizes Elections National Watch composition

Submitted by moez on Thursday, August 06 2009 Ettajdid Movement Political Committee expressed deep concern after the announcement of the composition and powers of the Elections National Watch. The Committee said in a communiqué that authority insisted on reproducing the last elections . In last 2004 elections the Watch was unable to be truly an independent, fair and credible body, according to the communiqué. The communiqué considered that the authority did not respond to opposition parties demands which are : opening of a national dialogue involving all parties that leads to a consensus on an independent national commission to monitor the elections and to guaranty conditions of impartiality and transparency The Committee said it regretted the decision of the Administrative Committee of the General Trade Union to support the ruling party candidate in total disregard of Trade Union independence and the diversity of movements within it as well as its role in the consolidation of democracy and pluralism in the country, as expressed in the communiqué.
 
(Source: Le site de « Radio Kalima » le 06 aout 2009)


Alain Joyandet lie l’attentat de Nouakchott aux déclarations anti-terroristes du gouvernement mauritanien

De ASSOCIATED PRESS (CP) – le 09 aout 2009 PARIS — La France a condamné dimanche « avec la plus grande fermeté » l’attentat-suicide qui a fait trois blessés légers, dont deux gendarmes français, et tué le kamikaze la veille près de son ambassade à Nouakchott, en Mauritanie. Le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet y voit une réponse des terroristes à la volonté du président mauritanien de combattre Al-Qaïda. « Il n’y a pas d’inquiétude particulière » pour les quelque 1.800 ressortissants français résidant en Mauritanie « puisque cet acte de terrorisme, non revendiqué pour l’heure, reste un acte isolé », a affirmé M. Joyandet sur RTL, ajoutant que « bien évidemment des mesures de sécurité supplémentaires vont être prises ». Le secrétaire d’Etat estime que l’attentat de samedi soir « est surtout en relation avec l’élection du président Aziz, qui a indiqué qu’il était déterminé à s’attaquer à Al-Qaïda ». « Evidemment, la France s’est réjouie de cette position, donc, dire que la France est visée… On ne peut pas dire le contraire », a-t-il ajouté. M. Joyandet s’était rendu en Mauritanie la semaine dernière pour représenter la France à l’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat contre le premier président librement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, en août 2008. Contestée par l’opposition, son élection, dès le premier tour de la présidentielle organisée le 19 juillet dernier, est censée marquer le retour à la démocratie dans ce pays. Les discussions avec le président Aziz, a déclaré le secrétaire d’Etat français, ont notamment porté « sur la lutte contre l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne allant de la Mauritanie au Niger, en passant par le Mali, l’Algérie et la Libye ». Paris a d’ailleurs réaffirmé dimanche « sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien ». La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête sur l’attentat-suicide de Nouakchott. L’ambassade n’a pas subi de dégâts matériels mais deux gendarmes français qui assuraient la sécurité de la représentation diplomatique ont été blessés, a précisé le ministère français des Affaires étrangères. Selon un policier mauritanien ayant requis l’anonymat, le kamikaze, un jeune homme, a fait sauter les explosifs qu’il portait sur lui vers 19h (19h GMT, 21h heure française), à l’extérieur du mur d’enceinte de l’ambassade. La Mauritanie a connu plusieurs actes de terrorisme récemment. Au début du mois, trois hommes ont été inculpés pour le meurtre d’un enseignant américain, revendiqué fin juin par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien. En septembre 2008, 12 soldats mauritaniens avaient eu la gorge tranchée en plein désert dans une embuscade revendiquée par AQMI. Le 24 décembre 2007, quatre touristes français avaient été abattus à l’arme automatique alors qu’ils pique-niquaient sur la route qui relie Nouakchott aux régions de l’est du pays. Trois individus armés avaient dévalisé le groupe de cinq Français avant d’ouvrir le feu. Le cerveau présumé de l’attaque, Maarouve Ould Hadib, arrêté en avril 2008, appartient à Al-Qaïda au Maghreb islamique, selon la police. Le 1er février 2008, des hommes armés avaient attaqué l’ambassade d’Israël, faisant trois blessés -une Française et deux Franco-mauritaniens-parmi les clients d’un restaurant voisin de la représentation diplomatique. L’opération a été revendiquée par AQMI. Quant au Rallye Dakar, l’édition 2008 avait été annulée quelques jours avant son départ de Lisbonne, à la suite de menaces terroristes liées à Al-Qaïda en Mauritanie. Quittant pour la première fois en 31 ans les pistes africaines, il s’est disputé en Argentine et au Chili en 2009 et doit y rester en 2010.

Mauritanie: premier attentat-suicide, la France visée

(AFP) – Le 09 août 09 NOUAKCHOTT — Pour la première fois de son histoire, la Mauritanie a été le théâtre d’un attentat-suicide commis samedi par un jeune homme qui s’est fait exploser près de l’ambassade de France à Nouakchott, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne. Une source policière a assuré samedi soir à l’AFP que le kamikaze était un Mauritanien né en 1987 et « formellement identifié comme un membre de la mouvance jihadiste ». Dimanche, au premier jour de la semaine dans la République islamique de Mauritanie, ex-colonie française indépendante depuis 1960, la vie s’écoulait de nouveau paisiblement dans la capitale. Dans les rues dépourvues de barrages, les véhicules militaires étaient rares. Les responsables sécuritaires interrogés par l’AFP ne souhaitaient pas s’exprimer. Mais des passants s’effrayaient de cette nouvelle action visant des étrangers, un mois et demi après l’assassinat d’un Américain revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). « Nous sommes des musulmans tolérants », insistait Aicha Sy, une « ménagère ». « Celui-là (le kamikaze) n?a plus l?âme mauritanienne, du fait du lavage de cerveau qu?il a subi hors de notre pays. Ils disent que c?est dans le désert algéro-malien… » Le jeune terroriste présumé s’est tué samedi soir en actionnant une ceinture d’explosifs, au passage de deux gendarmes mobiles français affectés à la sécurité de l’ambassade de France. Ces Français qui terminaient leur jogging ont été légèrement blessés par des éclats et par le souffle de l’explosion, selon la Direction générale de la gendarmerie française, de même qu’une Mauritanienne. A Paris, le parquet antiterroriste a aussitôt ouvert une enquête. Des enquêteurs français s’étaient déjà rendus en Mauritanie, fin 2007, quand quatre touristes français y avaient été tués par des Mauritaniens présumés proches d’Aqmi. La France a « réaffirmé » dimanche « sa détermination à lutter contre le terrorisme aux côtés des autorités et du peuple mauritanien ». Le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a pour sa part affirmé : « je crois que l’attentat est surtout en relation avec l’élection du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a indiqué qu’il était déterminé à s’attaquer à Al-Qaïda ». « Evidemment la France s’est réjouie de cette position, donc, dire que la France est visée, on ne peut pas dire le contraire ». Pour le journaliste mauritanien Isselmou Ould Moustapha, qui suit les questions de terrorisme pour Tahalil Hebdo, c’est bien la France qui était visée du fait notamment de « l’appui fort fourni au Mali » contre Al-Qaïda. « Dans le nord du Mali, depuis l’exécution d’un otage britannique (en juin), les unités d’Al-Qaïda sont soumises à de fortes pressions de la part de l’armée malienne – soutenue par la France – et de milices arabes » a assuré ce journaliste interrogé par l’AFP. « Du coup, des jeunes qui étaient regroupés dans des camps d’entraînement et des bases mobiles au nord Mali, rentrent dans leurs pays : l’Algérie, le Tchad, le Niger ou la Mauritanie » a-t-il assuré. Dimanche, le pays attendait la réaction de son nouveau dirigeant, l’ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait renversé il y a un an le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avant d’être élu en juillet à la tête de l’Etat. « Il s’agit chez nous d’un terrorisme naissant » avait récemment déclaré M. Ould Abdel Aziz, dans un entretien au magazine New African. « Comme tous les pays, nous avons une jeunesse parfois égarée, qui se trouve prise dans les mailles du filet, avait-il ajouté. Elle est alors embrigadée, entraînée et se retourne parfois contre son propre pays ». 2009 AFP

Mauritanie : «une jeunesse parfois égarée» embrigadée par les terroristes

Publié le 09 août 2009 Agence France-Presse NOUAKCHOTT L’ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz, investi mercredi président de la Mauritanie, avait évoqué «le terrorisme naissant» dans son pays où «une jeunesse parfois égarée» est «embrigadée», dans une interview accordée avant l’attentat-suicide commis samedi à Nouakchott. «Il s’agit chez nous d’un terrorisme naissant», affirmait M. Ould Abdel Aziz dans cet entretien au magazine New African (à paraître lundi). A la question «comment se fait-il que ces réseaux frappent avec une facilité déconcertante au coeur même de la capitale mauritanienne ?», le nouveau dirigeant avait répondu : «le terrorisme ne touche pas seulement la Mauritanie. Il ne connaît ni les frontières ni les nationalités». «Comme tous les pays, nous avons une jeunesse parfois égarée, qui se trouve prise dans les mailles du filet; elle est alors embrigadée, entraînée et se retourne parfois contre son propre pays. Nous devons combattre ce phénomène, en coordination avec d’autres pays partenaires», avait-il ajouté. «Il faut aussi protéger notre jeunesse en luttant contre la pauvreté, l’exclusion et la misère, qui pourraient la conduire à se jeter dans les bras du terrorisme» avait-il poursuivi. Ce général de 53 ans qui avait renversé il y a un an le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, n’a pas cessé depuis de jouer la carte de l’homme fort, déterminé face aux «jihadistes». Au sujet de l’aide antiterroriste apportée par des experts américains ou européens, M. Ould Abdel Aziz a déclaré : «nous nous entraidons ! (…) Nous avons besoin de faire des échanges d’idées, des formations, etc. Nous le faisons déjà.» Samedi soir, un jeune kamikaze mauritanien s’est tué en actionnant une ceinture d’explosifs, près de l’ambassade de France à Nouakchott, blessant très légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne. Cette action intervenait un mois et demi après l’assassinat d’un Américain, à Nouakchott, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique.

 

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