8 juin 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3668 du 08.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AFP: Tunisie : taux de croissance de 3,1 % en 2009 malgré la crise NouvelObs: Ben Ali demande à ses ministres de débattre avec les Tunisiens TAP: Décision du Chef de l’Etat d’organiser des débats télévisés: les déterminants de la bonne gouvernance Magharebia: Un projet de loi sur la sécurité économique inquiète l’opposition tunisienne Jeune Afrique: Tunisie – Crise de l’euro : comment éviter l’effet domino ? AP: Le HCR expulsé de Libye AFP: USA: 6 hommes inculpés pour fourniture de technologies satellites à l’Iran ATS: Emirates commande 32 A380 à Airbus pour 11,5 milliards de dollars


Tunisie : taux de croissance de 3,1 % en 2009 malgré la crise


[ 08/06/10  – 17H33 – AFP  ] La Tunisie a enregistré une croissance économique estimée à 3,1% en 2009 et ce taux devrait atteindre 4% en 2010 et 4,5% en 2011, selon un rapport sur « les perspectives économiques en Afrique » présenté mardi à Tunis par la Banque africaine de développement (BAD). « En 2009, le taux de croissance de l’économie tunisienne est estimé à 3,1% contre 4,6% en 2008, en dépit d’une conjoncture internationale difficile ». Ce taux devrait renouer avec un rythme plus soutenu autour de 4% en 2010 et 4,5% en 2011″, ont précisé les auteurs de ce document. La Tunisie a su résister aux chocs de la hausse mondiale des prix de carburants et des produits céréaliers et le taux d’inflation « n’a été que de 3,5% en 2009 contre 5,1% en 2008 », a affirmé Léonce Ndikumana, un expert de la BAD. Toutefois, le pays risque « de faire face dans les prochaines années aux effets réels de la baisse de la demande européenne » qui pourrait « affecter davantage la production, les exportations de composants automobiles et d’articles de confection », ont indiqué les auteurs du rapport. Le défi majeur pour l’économie tunisienne est « de parvenir à une croissance suffisante pour absorber le chômage chez les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur » dont le taux de chômage a été estimé à 19% en 2008. « Ce taux élevé nuit à la croissance de long terme, réduit l’incitation à investir dans l’éducation et conduit à un gaspillage des ressources publiques », ont averti les auteurs. Lancé le 24 mai dernier à Abidjan, le rapport a été établi avec la collaboration de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) Selon les auteurs, la croissance sur le continent africain devrait rebondir en 2010 et 2011 (4,5%, puis 5,2%) après avoir été « laminée » (2,5%) en 2009 par la crise mondiale.

Ben Ali demande à ses ministres de débattre avec les Tunisiens


Ces débats, qui concerneraient tous les domaines, sont destinés à « promouvoir la communication » et à « élargir la sphère de couverture de la chose publique ».  Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décidé « l’organisation de rencontres périodiques réunissant les ministres (…) dans des débats francs et ouverts qui seront diffusés par la télévision nationale ». (AFP) Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a demandé lundi 7 juin à ses ministres de débattre désormais d’une manière « ouverte » et « franche » avec leurs concitoyens, a-t-on indiqué de source gouvernementale. Le président « a décidé l’organisation de rencontres périodiques réunissant les ministres (…) dans des débats francs et ouverts qui seront diffusés par la télévision nationale, afin de fournir des informations complètes et pertinentes, d’être à l’écoute des préoccupations » des Tunisiens, a rapporté l’agence TAP. Au pouvoir depuis 1987 Ces débats qui concerneraient tous les domaines, selon l’agence gouvernementale, sont destinés à « promouvoir la communication » et à « élargir la sphère de couverture de la chose publique », a-t-on ajouté. Cette décision a lieu après un premier rappel à l’ordre de Zine El Abidine Ben Ali à ses ministres les pressant en janvier de mettre fin aux difficultés d’accès à l’information pour la presse et les citoyens. « Il est désormais impératif de rompre définitivement avec l’hésitation dans la prise de décision (…) sous prétexte d’attendre des consignes ou des ordres venant d’en haut », avait averti Zine El Abidine Ben Ali, dont le régime est souvent accusé d’entraves aux libertés. Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, s’adressait alors pour la première fois au gouvernement nouvellement remanié après sa réélection à 89,62% des voix en octobre 2009. Il avait auparavant limogé le maire de la ville de Tunis pour son refus de communiquer avec une équipe de télévision et récemment, il a reçu le producteur privé et le présentateur d’une émission de télévision en butte à la censure.

(Source: Nouvelobs.com le 08/06/10 10:44)
 

Décision du Chef de l’Etat d’organiser des débats télévisés: les déterminants de la bonne gouvernance


TUNIS, 8 juin 2010 (Rédaction TAP)- Assurer une meilleure communication entre l’administration et le citoyen, une écoute attentive des attentes et des préoccupations des acteurs dans les différents domaines d’activité, un accompagnement médiatique actif pour tout ce qui s’entreprend et se réalise en Tunisie, dans un esprit de franchise et d’ouverture, constituent les contours de la feuille de route que propose le Président Ben Ali pour la prochaine étape, à l’effet d’imprimer une plus grande efficience et une plus large visibilité à l’action gouvernementale, dans le cadre de la concorde et de la confiance. L’appel présidentiel à l’extension du champ de la sphère de la couverture médiatique au sujet de la chose publique est une réaffirmation claire d’un choix politique et d’un modèle de société fondé sur l’ouverture, la démocratie et la bonne gouvernance, modèle dont le Chef de l’Etat ne cesse de consolider les bases, depuis le Changement, dans le consensus et la cohésion. «Parce que la Tunisie est un pays démocratique, pluraliste où l’information est libre et le citoyen est responsable», savoir informer équivaut à donner un sens à une interrogation fondée, à une action bien menée ou à un processus enclenché. Il s’agit, au demeurant, d’une démarche novatrice à laquelle le Président Ben Ali invite tous les intervenants (administration et citoyen) pour consacrer, dans la praxis, la démocratie participative, la concertation et la consultation au sujet des questions d’intérêt général, dans une société où démocratie, pluralisme et liberté d’expression interagissent et se nourrissent, mutuellement, par un engagement citoyen dont l’ambition suprême est de servir les intérêts de la Tunisie et de défendre sa liberté de décision. Adopter cette démarche spécifique qui fait appel à la concertation, à l’écoute assidue, à la transparence, à la célérité, à la réactivité, est un gage de réussite pour un pays comme la Tunisie qui a entamé la réalisation de l’ambitieux programme électoral présidentiel «ensemble, relevons les défis», et un facteur décisif pour aller de l’avant sur la voie d’un développement soutenu et solidaire. A l’évidence, renforcer les tribunes de communication entre les ministères et les citoyens témoigne éloquemment d’une préoccupation première et légitime de fournir, à tous, des informations complètes et pertinentes aux intervenants dans tous les secteurs, et de répondre à leurs requêtes. Dans le cas d’espèce, le Président Ben Ali fait montre, une fois de plus, d’initiative novatrice qui révèle l’importance particulière qu’il attache aux préoccupations des citoyens, son souci de satisfaire leurs besoins et son engagement à faire de l’action gouvernementale un facteur d’impulsion et d’ouverture. Incontestablement, la nouvelle initiative présidentielle s’inscrit en cohérence avec les contours du plan d’action gouvernemental pour la prochaine étape, que le Chef de l’Etat a tracés dans son allocution à l’ouverture du conseil des ministres du 22 janvier 2010, allocution dans laquelle il a rappelé les principes fondamentaux qui sont consubstantiels au système démocratique dont le pendant est la libre expression. la philosophie du changement procède de cette même démarche, la finalité ultime étant d’assurer les garde-fous pour un projet de développement qui a de multiples défis à relever, particulièrement politique, et donc une vision à faire connaitre, et surtout à ancrer, celle du dialogue, du débat et des réponses à apporter aux interrogations du moment. La décision présidentielle annoncée lundi par le premier ministre hisse l’action gouvernementale à un palier supérieur en faisant de l’information un puissant levier qui permet à la Tunisie de renforcer son processus de développement dans un esprit d’ouverture et de solidarité, tout en continuant à offrir une vision claire et des perspectives encourageantes. C’est dans cette perspective que s’inscrit la volonté présidentielle d’ouverture, d’écoute et de promotion d’un débat franc et pluriel pour favoriser de nouvelles synergies, aider les intervenants à prendre les bonnes décisions et faire de l’administration un véritable catalyseur du processus de développement national et un instrument efficace au service du citoyen. Ecoute attentive, réactivité et célérité constituent le triptyque gagnant de l’étape et le préalable nécessaire pour que la Tunisie conforte son développement, renforce ses acquis et pour que le tunisien soit un témoin averti de la qualité et de la portée de l’édifice qui ne cesse de se renforcer, à la faveur de l’adhésion volontaire de toutes les bonnes volontés et de la fidélité que le projet de société de Ben Ali continue à cristalliser auprès des Tunisiens, tous les Tunisiens. (Source: Agence de Presse Tunisienne le 8 juin 2010)


Un projet de loi sur la sécurité économique inquiète l’opposition tunisienne

 


Ce nouveau projet de loi prévoit des peines de prison allant de un à cinq ans pour quiconque menace les intérêts économiques de la Tunisie.

Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis – 06/06/10 L’opposition politique tunisienne conteste ouvertement un nouveau projet de loi destiné à protéger la sécurité économique du pays. Le nouveau projet de loi qui sera présenté par le gouvernement prévoit des sanctions contre « tout Tunisien qui envisage des contacts avec des entités étrangères dans le but de porter atteinte aux intérêts vitaux de la Tunisie », notamment en matière économique. Les personnes reconnues coupables de tels actes pourront être condamnées de un à cinq ans de prison. Les opposants à cette initiative craignent que cette nouvelle législation ne devienne un outil permettant au gouvernement de réprimer la liberté d’expression, tandis que ses partisans expliquent qu’elle est nécessaire pour protéger l’économie du pays. Les détracteurs ont appelé l’Union européenne à faire pression sur le gouvernement tunisien pour lever les restrictions aux libertés en échange d’une coopération économique plus intense. « L’ambiguité de ce nouveau projet de loi et le caractère très général de son phrasé représentent un danger pour les libertés publiques », selon un communiqué publié le 25 mai par la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH). La LTDH a fait part de ses préoccupations « sur ce que ce projet de loi représente en termes de violation de la liberté d’opinion et d’expression qui sont garanties par la constitution tunisienne et les traités internationaux ratifiés par l’Etat tunisien ». Selon Taieb Ben Mlouka, un étudiant, « sur un tel sujet, nous devons bien faire la distinction entre le régime et l’Etat ; critiquer la politique économique des autorités ne signifie pas que je sois un ennemi de la Tunisie. » Adel Chaouch, membre du Mouvement Attajdid, a expliqué à Magharebia craindre que ce projet de loi ne constitue une réaction trop hâtive du gouvernement à son échec à obtenir le « statut avancé » avec l’UE. « Je ne crois pas que la défense des intérêts du pays puisse se faire ainsi », a-t-il déclaré. « Je crains que la situation ne devienne plus complexe et ne serve en rien les intérêts du pays. » Chaouch exprime son désaccord avec ce qu’il appelle les « vues troubles » des opposants à ce projet de loi. « Mais ils ont le droit d’exprimer librement leur opinion », a-t-il déclaré. « Néanmoins, je rejette l’appel à boycotter l’économie tunisienne, notamment le tourisme tunisien. » Bouthaina el-Majri, propriétaire d’un entreprise de marketing touristique, se dit particulièrement perplexe quant à ce projet de loi. « Les crises et la féroce concurrence internationale que nous connaissons actuellement ne sont-elles pas suffisantes ? Avons-nous également besoin de campagnes contre les produits touristiques que nous lançons à l’étranger de la part de citoyens de ce pays qui ont des différends avec ce régime ? » Les ministres ont approuvé la présentation de ce projet de loi devant la Conseil des députés le 19 mai, et souligné « l’importance de la sécurité économique pour le renforcement de l’immunité de la nation et la garantie des intérêts vitaux des citoyens ». Le secrétaire général du Parti social libéral et membre de la Chambre des conseillers Mondher Thabet a pour sa part défendu ce projet de loi, critiquant l’opposition pour « en avoir fait un instrument de pression » qui « jette un doute sur les intérêts du pays ». « Cela ne peut être accepté d’aucun manière et selon aucun argument », a-t-il déclaré. « Si le Parti social libéral adopte l’esprit de cette loi, nous soulignons également la nécessité de fonder la démocratie, de renouveler la concorde nationale et d’élaborer un agenda national de réforme politique. »
(Source: maghrebia.comle 6 juin 2010)


Crise de l’euro : comment éviter l’effet domino ?


28/05/2010 à 10h:58 Par Abdelaziz Barrouhi, à Tunis Bien qu’ayant échappé à la récession, l’économie nationale subit les contrecoups de l’affaiblissement de la croissance en Europe, notamment en matière d’exportations et de tourisme. La crise de la dette dans la zone euro va-t-elle s’étendre jusqu’à provoquer un nouvel affaiblissement de la croissance au sein de l’Union européenne (UE) ? À Tunis, et même si ce n’est jusque-là qu’une hypothèse, la question est prise au sérieux. Une haute commission mise en place en septembre 2008 pour suivre la crise financière mondiale examine actuellement les conséquences de la dépréciation de l’euro sur les marchés et les moyens permettant de se « prémunir » contre les effets d’une éventuelle chute de la croissance européenne. Plus encore que d’autres pays de la rive sud de la Méditerranée, la Tunisie, liée par un accord d’association avec l’UE depuis 1995, est fortement dépendante du Vieux Continent en matière d’exportations, de recettes touristiques et, dans une moindre mesure, de transferts d’argent des émigrés et d’investissements directs étrangers (IDE). Cette dépendance « rend la Tunisie potentiellement vulnérable aux fluctuations de la croissance au sein de l’UE », estime le Fonds monétaire international (FMI) dans une étude publiée le 12 mai, alors que la monnaie unique européenne poursuivait sa dégringolade. L’UE fournit 76 % des recettes d’exportation de biens de la Tunisie (qui contribuent au PIB à hauteur de 47 %), 90 % des transferts financiers des émigrés (5 % du PIB), 83 % des revenus du tourisme (7 % du PIB) et 73 % des IDE. « Reflétant ces liens, ajoute l’étude du FMI, la croissance annuelle en Tunisie semble de plus en plus synchronisée avec celle de ses principaux partenaires commerciaux européens. » L’effet de la première crise, s’il a été quasi nul sur le secteur financier, qui se trouve à l’abri des chocs étrangers, a en revanche affaibli la croissance en Europe, ce qui a touché la Tunisie : en 2009, ses exportations ont chuté de 18 % par rapport à 2008. Les recettes du tourisme et les transferts des émigrés, exprimés en devises, ont respectivement baissé de 8 % et 7 %. La production industrielle a reculé de 18 %. Prémices d’une relance L’économie tunisienne a tout de même été extraordinairement résiliente en échappant à la récession qui a touché ses partenaires européens. La croissance du PIB, habituellement de 5 % en moyenne, se situerait à 3,1 % pour 2009, ne baissant que de deux points, en grande partie parce que les services représentent 50 % de la structure économique. « Mais c’est avec vigilance que la Tunisie attend la suite », estime un banquier, car un éventuel ralentissement en Europe devrait se traduire par un impact sur la balance des paiements. Jusque-là, la croissance prévue pour 2010 est à la relance, avec un taux de 4 %, d’autant que, pour les quatre premiers mois de l’année, les exportations ont crû de 16 % par rapport à la même période l’an dernier, et les IDE de 6 %. Les fondamentaux monétaires sont de bon augure : le déficit budgétaire est autour de 3 %, le même taux de convergence auquel les pays membres de la zone euro sont tenus, mais que certains ont largement dépassé. Très à cheval sur la question des équilibres monétaires, le gouvernement étudie les moyens de parvenir à une meilleure discipline en la matière, de rationaliser la consommation et de donner un grand coup de pouce aux exportations. « C’est via les exportations et le tourisme que la crise de 2008 a eu le plus d’impact sur la croissance en Tunisie, estime le patron d’un grand groupe industriel. Et c’est à travers eux que la crise de la zone euro pourrait avoir de nouvelles conséquences néfastes, ce qui n’arrangerait pas nos affaires au moment où les prémices d’une relance se manifestent. Mon plus grand souhait est que les Européens parviennent à limiter les dégâts, et que la dépréciation de l’euro ne soit que passagère. » Relever les défis est le leitmotiv dans le discours politique officiel depuis l’an dernier. La crise de l’euro en est un autre, dont le pays se serait cependant bien passé.

 
(Source: jeuneafrique.com le 28 mai 2010)


Le HCR expulsé de Libye


AP 08/06/10 12:30 GENEVE (AP) — Le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU a été expulsé de Libye sans explication, a annoncé mardi l’organisation des Nations unies. LE HCR a reçu une notification des autorités libyennes lui ordonnant de fermer son bureau. La porte-parole du HCR Melissa Fleming a précisé que l’agence, qui travaillait en in Libye depuis 1991, tentait toujours de négocier pour rester. La représentation libyenne à Genève n’a pas commenté la situation. La Libye n’a pas de système d’asile, c’est le HCR qui gérait les demandes d’asile avec 26 employés, principalement locaux. AP


USA: 6 hommes inculpés pour fourniture de technologies satellites à l’Iran


 

AFP / 08 juin 2010 20h48 WASHINGTON – Cinq Iraniens et un Américain ont été inculpés aux Etats-Unis pour avoir fourni du matériel et de la technologie satellitaire à l’Iran lui ayant permis de lancer un satellite en octobre 2005, a annoncé mardi le ministère américain de la Justice. Le seul des six hommes, âgés de 43 à 55 ans, possédant la nationalité américaine a été arrêté mardi matin. « Les autres sont en fuite », a précisé le ministère dans un communiqué. « Entre janvier 2000 et novembre 2007, (les six prévenus) ont concocté un plan pour contourner l’embargo contre l’Iran en utilisant des entreprises factices pour dissimuler l’implication de l’Iran dans des activités et transactions illégales », a poursuivi le ministère. Selon lui, Nader Modanlo, 49 ans et citoyen américain, a utilisé des contacts qu’il avait en Russie pour négocier un accord avec l’Iran sans que ce pays apparaisse sur le contrat. L’accord prévoyait « la conception, le développement, l’assemblage, les tests et le lancement d’un petit satellite en orbite basse, ainsi que l’installation d’une station au sol ». Pour cela, il a mis en place, avec l’aide des autres inculpés, une entreprise écran et fictive, Prospect Telecom, destinée à « dissimuler la participation iranienne en tant qu’investisseur/prêteur » aux activités de M. Modanlo. Une fois ce groupe établi à l’étranger, 10 millions de dollars ont été transférés depuis l’entreprise écran vers l’entreprise de M. Modanlo, NYSI, qui avait pignon sur rue. Les cinq Iraniens risquent jusqu’à 25 ans de prison, le citoyen américain 45. Ce dernier, né en Iran et naturalisé citoyen américain, a obtenu un diplome d’ingénieur à la prestigieuse Université George Washington dans la capitale américaine. Les Etats-Unis imposent un embargo commercial à l’Iran depuis 1995. Celui-ci interdit notamment l’export, la vente ou la fourniture directe ou indirecte de matériels et technologies à l’Iran par un citoyen américain. Selon le ministère de la justice, Nasser Modanlo devait comparaître mardi dans l’après-midi devant un tribunal fédéral de Greenbelt dans le Maryland.


Emirates commande 32 A380 à Airbus pour 11,5 milliards de dollars


ats / 08 juin 2010 15:43 La compagnie aérienne de Dubai Emirates a commandé à Airbus 32 exemplaires de son A380, pour 11,5 milliards de dollars (13,38 milliards de francs). Il s’agit du premier ordre reçu par l’avionneur européen pour son super jumbo depuis environ un an. Emirates est déjà le premier client de l’avion géant d’Airbus. Cette nouvelle commande portera sa flotte d’A380 à 90. La compagnie a déjà reçu et utilise dix de ces appareils. Airbus n’avait enregistré ces derniers mois que des confirmations de commandes pour l’appareil, et pas de nouvel ordre. Le patron de sa maison mère EADS, Louis Gallois, avait d’ailleurs estimé dans un entretien récent qu’il faudrait attendre 2011 et 2012 pour que les commandes décollent, quand les compagnies aériennes mondiales auront vraiment tourné la page de la crise.  

 

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