8 décembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3851 du08.12.2010  archives : www.tunisnews.net 


STOP TORTURE IN TUNISIA, NOW ! Ensemble contre la torture en Tunisie  Le 9 Décembre 2010 rassemblement à Bruxelles Liberté et Equité: Mohammed Ammar, ex prisonnier politique, est en grève de la faim illimitée Taoufik Ben Brik: Au pays de la Sécuritate même les enfants ne sont pas en sécurité Hélène Flautre: Urgent : demande d’intervention sur la situation personnelle du fils de Taoufik Ben Brik AFP: Ben Ali entouré d’une “quasi-mafia” n’accepte pas de conseils (Wikileaks) Le Monde: WikiLeaks : les diplomates américains pointent le régime “sclérosé” de Ben Ali en Tunisi El Watan: Wikileaks : la Dynastie Ben Ali ou la “quasi-mafia” qui dirige la Tunisie El Watan: Wikileaks : Ben Ali accuse l’Algérie de bloquer le Maghreb ! El Watan: Wikileaks :Sahara Occidental – Ben Ali ne croit pas à la résolution du conflit par l’ONU The Jerusalem Post: ‘Tunisian premier predicts Muslim Brotherhood takeover’ Slim Bagga: Journée nationale du racket Hatem Krichen: Renouvellement du passeport – la part de vérité Tunivisions: Nabil Khayrat : Acharnement exagéré d’Al Jazeera – La chaîne veut nous coller l’étiquette de racistes


STOP A LA TORTURE EN TUNISIE

STOP TORTURE IN TUNISIA, NOW!

التعذيب أداة حكم النظام في تونس


 

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme,des associations tunisiennes de défense des droits humains (liste ci-dessous) appellent à un rassemblement à Paris[1], Parvis des droits de l’homme  le jeudi 9 décembre 2010 à 16h,  sous le mot d’ordre «Ensemble contre la torture en Tunisie».

 

Après avoir ratifié, le 11 juillet 1988, la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, les autorités tunisiennes continuent, plus que jamais, en dépit de leurs dénégations, à pratiquer la torture.

 

La torture est devenue en Tunisie, une pratique systématique et massive dénoncée avec force par l’ensemble des organisations, nationales, régionales et internationales de défense des droits humains. Elle est exercée par les agents, en toute impunité, dans les locaux des commissariats de police, dans les prisons, voire même au sein du ministère de l’Intérieur. Elle est attestée par les récentes correspondances diplomatiques publiées par Wikileaks et plusieurs médias de par le monde.

 

Ces dernières années, des centaines de jeunes tunisiens ont été victimes de cette pratique barbare au nom de la lutte contre le terrorisme, sur la base de la loi du 10 décembre 2003. Le même traitement a été réservé aux militants du bassin minier de Gafsa suite au mouvement pacifique de protestation sociale de l’année 2008.

 

Dernière victime en date, l’étudiant Ali Ben Aoun a été torturé pour « avoir pensé à ressusciter une association interdite », en l’occurrence le Mouvement En Nahdha.

 

Les associations signataires de l’appel :

– dénoncent rigoureusement la pratique de la torture en Tunisie

– demandent à l’ensemble des instances européennes, de veiller au respect des droits de l’Homme dans leurs relations avec la Tunisie   afin que les autorités tunisiennes respectent leurs engagements internationaux et mettent fin à cette pratique barbare contraire à l’esprit et au texte des accords qui lient la Tunisie à l’Union européenne.

 

 

Rassemblement

Parvis des droits de l’Homme

Place du Trocadéro – Paris – Métro Trocadéro

Le Jeudi 09 décembre 2010 à 16h00

Mobilisons-nous contre la torture en Tunisie

Afin que cesse l’impunité des tortionnaires

 

 

Paris, le 7 décembre 2010.

Signataires :

–       Solidarité Tunisienne –       Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie –       Association Ez-zeitouna en Suisse –       Association Voix Libre –       Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives –       Commission Arabe des Droits de l’Homme –       International Campaign for Human Rights in Tunisia –       SOS Tunisien –       Conseil Nationale des Libertés
 


[1] Initialement  prévu à  Bruxelles, au Rond point Schuman


 

 

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Tunis, le 7 décembre 2010

Liberté et Equité Mohammed Ammar, ex prisonnier politique, est en grève de la faim illimitée


Après s’être heurté à des fins de non-recevoir, Mohammed Ammar, ex prisonnier politique, a décidé de mener une grève de la faim illimitée pour protester contre sa situation sociale qui menace sa famille de famille et d’errance car il ne peut décrocher un emploi lui assurant sa dignité en dépit de ses tentatives. Il y a deux ans, il a mené une grève de la faim de quarante cinq jours pour réclamer son droit à un emploi après avoir obtenu un permis de conduire un louage et ne pas avoir eu de réponse des parties concernées. Monsieur Mohammed Ammar a passé en prison plus d’une décennie et demie dans le cadre de l’affaire du mouvement En Nahdha et il est père de famille nombreuse. Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Au pays de la Sécuritate même les enfants ne sont pas en sécurité


 Aujourd’hui 8 décembre deux mille dix, mon fils Ali, âgée près de 14 ans, alors qu’il se rendait à son collège, a été accosté  à 9h 50 mn, en face du poste de police d’Ennasr 2, par deux policiers en uniforme noir  sur un gros motocross. Ils l’ont  agressé verbalement lui demandant de décliner son identité et menacé de l’amener  par la force à la garnison  pour lui tondre ses cheveux et lui faire passer le service militaire. Le toisant, ils lui ont signifié qu’ils seraient le lendemain à la même place et à la même heure pour le prendre avec eux et qu’il n’avait aucune échappatoire. Ce régime s’attaque là où on est  le plus fragile ; nos enfants. Cherche t-il à nous faire taire ? Ne sait-il pas que nous ne que plus fort pour défendre notre progéniture.   Taoufik Ben Brik


Urgent : demande d’intervention sur la situation personnelle du fils de Taoufik Ben Brik


À: adrianus.koetsenruijter@ec.europa.eu, dirk.buda@ec.europa.eu Mercredi 8 décembre 2010, 15h08  

Cher M. Koetsenruijter,

Je me permets de vous solliciter au sujet d’Ali, le fils de Taoufik Ben Brik. Ce matin, mercredi 8 décembre, à 8h50 alors qu’il était sur le chemin de l’école, Ali a été interpellé par deux policiers en uniforme de la brigade des policiers d’élite. Suite à un interrogatoire sur son identité, il lui a été demandé de se présenter demain à la garnison pour se faire couper les cheveux et effectuer son service militaire. Précisons qu’Ali fêtera son 14ème anniversaire le 27 décembre prochain.

Cette intervention a complètement déstabilisé et effrayé Ali, déjà traumatisé par la situation d’insécurité et d’arbitraire dont est victime sa famille. Par ailleurs, cela semble s’assimiler à une tentative d’intimidation pour déstabiliser son père dans ses activités de journaliste et de défenseur des droits de l’Homme.

 

Craignant pour la sécurité d’Ali, je vous demande de bien vouloir vous conformer aux engagements de l’UE stipulés dans les lignes directrices sur les défenseurs des droits de l’Homme et de rendre visite à la famille Ben Brik. Il serait également opportun que vous alertiez les ambassades des Etats membres sur cette affaire afin qu’elles aussi se conforment à leurs engagements en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme.

 

Comptant sur votre diligence et vous remerciant par avance pour vos actions, je vous prie de bien vouloir me tenir informée des suites que vous comptez donner à ma demande.  

Avec mes salutations distinguées,

Cordialement,

 Hélène Flautre


Ben Ali entouré d’une “quasi-mafia” n’accepte pas de conseils (Wikileaks)


AFP: 07.12.2010 L’entourage fami­lial du pré­sident Zine El-Abidine Ben Ali est une “quasi-mafia” et le régime tuni­sien “n’accepte ni cri­tique ni conseil”, affirment des télé­grammes confi­den­tiels amé­ri­cains obte­nus par WikiLeaks et révé­lés mardi soir par le quo­ti­dien Le Monde. Dans ce câble daté de juin 2008, sous le titre “Ce qui est à vous est à moi”, l’ambassade cite plus d’une dizaine d’exemples des abus de l’entourage fami­lial du chef de l’Etat. Par exemple, écrit-il, l’épouse du pré­sident se voit accor­der gra­tui­te­ment par l’Etat un ter­rain, qui sera via­bi­lisé tout aussi gra­tui­te­ment, pour construire un établis­se­ment sco­laire privé, revendu depuis. A l’été 2009, un autre mémo, tout en saluant la robuste crois­sance écono­mique (5% en moyenne) et le sta­tut avancé de la femme, relève que “le pré­sident Ben Ali prend de l’âge”, que “son régime est sclé­rosé” et qu'”il n’y a pas de suc­ces­seur avéré”. “L’extrémisme reste une menace. Confronté à ces pro­blèmes, le gou­ver­ne­ment n’accepte ni cri­tique ni conseil, qu’il vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. A l’inverse, il ne cherche qu’à impo­ser un contrôle plus strict, sou­vent en s’appuyant sur la police”, ajoute ce télégramme. Pour les diplo­mates, affirme encore l’ambassade amé­ri­caine en Tunisie, tra­vailler dans ce pays est devenu très dif­fi­cile. Les contrôles, “mis en place par le ministre des affaires étran­gères”, les contraignent à avoir une per­mis­sion écrite avant tout contact avec un offi­ciel. Une demande de réunion doit être accom­pa­gnée d’une note diplo­ma­tique. “Beaucoup res­tent sans réponse”, précise-t-elle. Les Etats-Unis, ajoute le télé­gramme, devraient aussi deman­der aux pays euro­péens d’intensifier leurs efforts pour “per­sua­der le gou­ver­ne­ment tuni­sien d’accélérer les réformes politiques”. L’Allemagne et la Grande-Bretagne sont acquis à cette idée, mais “des pays-clés comme la France et l’Italie hésitent à faire pres­sion” sur la Tunisie, selon ces remarques amé­ri­caines divul­guées par Wikileaks.


 

WikiLeaks : les diplomates américains pointent le régime “sclérosé” de Ben Ali en Tunisie

 07.12.10 | 22h31  •  Mis à jour le 08.12.10 | 13h30     La Tunisie n’a pas grand-chose à se reprocher en matière de droits de l’homme. Il y a bien eu “quelques problèmes”, mais le gouvernement y remédie, puisque “des dizaines” d’officiers de police ont été jugés pour “corruption ou autres délits”. Malheureusement,“certaines ambassades”, à Tunis, et “des organisations de défense des droits de l’homme” ont pris prétexte de la lutte antiterroriste menée par le gouvernement pour multiplier les critiques. Ça n’est pas une “attitude amicale”… Le télégramme américain qui résume la rencontre, au printemps 2008 à Tunis, entre le président Zine El-Abidine Ben Ali et le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Welch, ne dit rien de la réponse du diplomate.   Mais d’autres mémos, obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde, permettent de se faire une idée précise du régime tunisien vu par les diplomates américains. Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre “Ce qui est à vous est à moi”, l’ambassade décrit la corruption organisée par l’entourage familial du chef de l’Etat-“la Famille”- qualifié de “quasi-mafia”. Plus d’une dizaine d’exemples sont cités. Ici, c’est l’épouse du président qui se voit accorder gratuitement par l’Etat un terrain, qui sera viabilisé tout aussi gratuitement, pour construire un établissement scolaire privé, revendu depuis. Là c’est un gendre qui récupère “un immense manoir tape-à-l’œil” construit sur un terrain exproprié par l’Etat, officiellement pour les besoins de l’Agence de l’eau. Plus loin, c’est un autre gendre qui acquiert 17 % de la Banque du Sud à la veille de sa privatisation, et qui revendra ses actions “avec un confortable bénéfice” à un consortium bancaire hispano-marocain, lui assurant ainsi le contrôle majoritaire qu’elle souhaitait…   “LE PRÉSIDENT PREND DE L’ÂGE”   A l’été 2009, un autre mémo élargit le champ de vision et, non sans avoir salué la robuste croissance économique (5 % en moyenne depuis dix ans) et le statut avancé de la femme, recense les “gros problèmes” du pays. “Le président Ben Ali prend de l’âge, son régime est sclérosé, et il n’y a pas de successeur avéré, peut-on lire. Beaucoup de Tunisiens sont frustrés par le manque de liberté politique et en colère contre la corruption de la famille de la première dame, le taux de chômage élevé et les disparités régionales. L’extrémisme reste une menace. Confronté à ces problèmes, le gouvernement n’accepte ni critique ni conseil, qu’il vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. A l’inverse, il ne cherche qu’à imposer un contrôle plus strict, souvent en s’appuyant sur la police. Résultat : la Tunisie est à la peine et notre relation [avec elle] également.” Pour les diplomates, travailler en Tunisie est devenu très difficile. Les contrôles, “mis en place par le ministre des affaires étrangères”, les contraignent à avoir une permission écrite avant tout contact avec un officiel. Une demande de réunion doit être accompagnée d’une note diplomatique. “Beaucoup restent sans réponse”, précise un mémo.   PRIVILÉGIER LA DISCRÉTION   Maintenir des contacts avec les militants de la société civile est une gageure. Et les Tunisiens invités à des réceptions par l’ambassade font l’objet d’intimidations par des policiers en civil postés à proximité. Quelle devrait être la politique de l’administration Obama en Tunisie ? Poursuivre les contacts avec l’opposition et la société civile. Continuer à critiquer “l’absence de démocratie et le peu de respect pour les droits de l’homme”, le faire “de façon très claire, le plus souvent possible, et à très haut niveau”, mais, à rebours de l’administration Bush, en privilégiant la discrétion. Les Etats-Unis, ajoute le télégramme, devraient aussi demander aux pays européens d’intensifier leurs efforts pour “persuader le gouvernement tunisien d’accélérer les réformes politiques”. L’Allemagne et la Grande-Bretagne sont acquis à cette idée, mais “des pays-clés comme la France et l’Italie hésitent à faire pression” sur la Tunisie.   Jean-Pierre Tuquoi (Source: “Le Monde” (Quotidien – France) le 8 decembre 2010)  http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/07/wikileaks-les-diplomates-americains-pointent-le-regime-sclerose-de-ben-ali-en-tunisie_1450406_1446239.html


Wikileaks : la Dynastie Ben Ali ou la “quasi-mafia” qui dirige la Tunisie


Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre “Ce qui est à vous est à moi”, l’ambassade américaine à Tunis décrit la corruption organisée par l’entourage familial du chef de l’Etat tunisien. La Tunisie, une “mafiocratie” dirigée par un seul clan ! C’est ce qui ressort clairement et nettement des derniers mémos américains transmis par l’ambassade américaine à Tunis au Département d’Etat à Washington.  

Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre “Ce qui est à vous est à moi”, l’ambassade américaine décrit crûment  la corruption organisée par l’entourage familial du chef de l’Etat, Zine el-Abidine Ben Ali. Une famille que les américains n’hésitent pas à qualifier de “qausi-mafia”. “Les Trabelsi sont partis très loin”, rapporte le télégramme américain qui fait état des “magouilles” du clan du président Ben Ali et sa femme Leila.  Parmi les mutiples exemples de corruption et de détournements cités par ce mémo, on peut retenir cette “opération” mafieuse qui a permis à l’épouse du président de construire un établissement scolaire privé sur un terrain, viabilisé, accordé gratuitement par l’Etat ! Quant au gendre du Président, Sakhr Materi, il récupère “un immense manoir tape-à-l’œil”, relate le mémo, construit sur un terrain exproprié par l’Etat, officiellement pour les besoins de l’Agence de l’eau ! Et le frère de madame Leila, Belhassen Trabelsi exploite, lui aussi, avec des deniers de l’Etat,  un “vaste” empire comprenant “une compagnie aérienne, plusieurs hôtels, deux stations de radio privées, etc.” “Ben Ali a sept frères et sœurs, dont son défunt frère Moncef était un trafiquant de drogue connu, condamné par contumace à 10 ans de prison devant les tribunaux français. Ben Ali a trois enfants avec sa première femme Naima Kefi: Ghaouna, Dorsaf et Cyrine. Elles sont mariées respectivement à Slim Zarrouk, Slim Chiboub, et Marouane Mabrouk qui sont tous de  puissants hommes d’affaires”, rapporte encore le câble diplomatique de l’ambassade US à Tunis qui décrit minutieusement les tentacules inimaginables de cette mafia.  Et pendant que le “clan” s’en met plein les poches, les pauvres tunisiens restent “frustrés par le manque de liberté politique et en colère contre la corruption de la famille de la première dame”. En plus,  “le taux de chômage élevé et les disparités régionales” alimentent, selon les américains,  “l’extrémisme” qui “reste une menace”. “Confronté à ces problèmes, le gouvernement n’accepte ni critique ni conseil, qu’il vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. A l’inverse, il ne cherche qu’à imposer un contrôle plus strict, souvent en s’appuyant sur la police”, relève en dernier lieu le télégramme de l’ambassade US à Tunis qui s’étonne  de la passivité, pour ne pas dire le soutien accordé par “des pays comme l’Italie et la France” à ce régime “corrompu”. Abderrahmane Semmar (Source: “El Watan” (Quotidieen – Algerie) le 8 decembre 2010) Lien: http://www.elwatan.com/une/wikileaks-la-dynastie-ben-ali-ou-la-quasi-mafia-qui-dirige-la-tunisie-08-12-2010-102144_108.php


Wikileaks : Ben Ali accuse l’Algérie de bloquer le Maghreb !


 le 08.12.10 | 14h05 6 réactions   “Les Algériens doivent accepter le fait qu’il n’y aura pas un Etat indépendant au Sahara occidental”. La Sentence prononcée par le président Tunisien tombe comme un couperet. Pour Ben Ali, l’Algérie est la principale responsable du blocage au Maghreb. Les confidences de Zine el-Abidine Ben Ali à David Welch, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, sont troublantes. Selon un câble diplomatique américain classé secret, et qui date du 3 mars 2008, le président Tunisien accuse l’Algérie de bloquer tous les progrès dans la région du Maghreb à cause de sa position sur le conflit du Sahara Occidentale. Pour Ben Ali, ce conflit délicat ne peut pas “être réglé par le Conseil de sécurité des Nations unies”. D’ailleurs,  ce mémo nous fait savoir que  “la Tunisie avait essayé de convoquer une réunion des Chefs d’Etats du Maghreb à ce sujet à Tunis”. Et “alors que le Maroc et la Libye avaient accepté de participer, l’Algérie a refusé prétextant qu’il n’y avait rien à discuter”, confie Ben Ali à à David Welch lors d’une entrevue organisée le 28 février 2008 à Tunis.  Ben Ali s’est montré également très inquiet sur les évolutions politiques au Maghreb. En effet, selon ce télégramme obtenu par Wikileaks, le président Tunisien a confié aux américains ses angoisses sur la montée de l’islamisme en Egypte et au Maroc. “L’extrémisme est un problème réel et croissant. Et le Maroc est au début de ce problème” confie-t-il. Concernant l’Egypte, Ben Ali croit savoir que les “frères musulmans” prendront tôt ou tard le pouvoir au Caire. Quant à l’Algérie, le président tunisien a relevé que le pays se porte nettement “mieux” et l’islamisme radical ne représente pas un aussi grand danger comme par le passé. Abderrahmane Semmar (Source: “El Watan” (Quotidieen – Algerie) le 8 decembre 2010) Lien: http://www.elwatan.com/une/wikileaks-ben-ali-accuse-l-algerie-de-bloquer-le-maghreb-08-12-2010-102154_108.php


Sahara Occidental Ben Ali ne croit pas à la résolution du conflit par l’ONU


Le président tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali, ne croit pas au règlement de la question du Sahara Occidental par le Conseil de sécurité. Dans un câble, rendu public par Wikileaks le 07 décembre 2010, Ben Ali, en recevant le secrétaire d’Etat adjoint, chargé des affaires du proche orient et de l’Afrique du Nord, David Welch, en mars 2008, a estimé que «le problème est complexe et prendra des années pour être résolu». Mieux, le président tunisien est allé jusqu’à accuser les algériens d’être responsables de l’impasse actuelle que connaît le conflit du Sahara Occidental. Alors que pour David Welch «les algériens doivent accepter qu’il y’aura pas un Etat indépendant au Sahara Occidental ».     Le président Ben Ali a tenu à préciser, par ailleurs, que la Tunisie a essayé de convoquer une réunion du Maghreb à ce sujet à Tunis. «Alors que le Maroc et la Libye avait accepté de participer, l’Algérie a refusé, disant qu’il n y’avait pas rien à discuter», a-t-il dit. Oui, l’Algérie a refusé d’y participer car, la question du Sahara occidental doit être résolu dans le cadre des Nations unies, car c’est un problème de décolonisation. Le président tunisien ignore-t-il peut être que la question sahraouie est inscrite dans la 4e commission de l’Assemblée générale des Nations unies en tant que question de décolonisation (déclaration 1514 du 15 décembre 1960) ?. Par ces révélations, sommes toutes, fracassantes, n’est ce pas Ben Ali se démarque de la légalité internationale et des principes des Nations unies en matière de la décolonisation et fait fi du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Il s écarte le Plan de règlement agrée depuis près de 20 ans, des Accords d’Houston et des plans Baker (I et II). M. Ben Ali ignore aussi les efforts des Nations Unies réalisés depuis 1991 pour le Sahara occidental. Il occulte le droit inaliénable de l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU.             Le président tunisien, M.Ben Ali, au lieu d’accuser l’Algérie du blocage du conflit sahraoui, doit savoir que si la question sahraouie s’est embourbée actuellement dans une impasse, c’est du fait de l’intransigeance du Maroc qui veut coûte que coûte imposer son plan d’autonomie, rejeté d’ailleurs par la communauté internationale.  Rabah Beldjenna (Source: “El Watan” (Quotidien – Algerie) le 8 decembre 2010)


‘Tunisian premier predicts Muslim Brotherhood takeover’

WikiLeaks document from March 2008 quotes Ben Ali as saying situation in Egypt “explosive,” claims Libya’s Gadhafi “is not a normal person.”

The moderateArab states‘ fear of Iran and Islamic radicalism continued to pour forth from documents released by WikiLeaks Tuesday night, with the Tunisian President predicting in a conversation with a senior US diplomat two years ago that the Muslim Brotherhood would take over Egypt sooner or later. According to a cable written on March 3, 2008 by Robert Godec, the US ambassador in Tunisia, Tunisian President  Zine El Abidine Ben Ali told Assistant Secretary of State David Welch that “Tunisia was happy it was part of the Maghreb, and not part of Levant or Gulf.”

 

The dispatch said Ben Ali “opined that the situation in Egypt is ‘explosive,’ adding that sooner or later the Muslim Brotherhood would take over. He added that Yemen and Saudi Arabia are also facing real problems. Overall, the region is ‘explosive.'” Ben Ali said that Syria was a source of concern in the region, since it is “acting for Iran, and the later is fueling regional problems.” Ben Ali, according to the dispatch, said “he ‘does not trust’ the Shia.” Ben Ali also did not guard his tongue regarding Libyan leader Moammar Gadhafi, saying he “is not a normal person,” according to the dispatch.

Source: “The Jerusalem Post” Le 08-12-2010)


Journée nationale du racket


 par SLIM BAGGA
 
Les dictatures les plus vicieuses ont ceci de révoltant qu’elles vous passent leurs décisions les plus iniques et les plus révoltantes pour du civisme. Depuis 20 ans ou plus, la population tunisienne est effarée par le racket d’Etat imposé le 8 décembre de chaque année. Pourtant, la propagande ne fait que vanter sa réussite et flatter l’instigateur de cette “Journée de solidarité”, le premier corrompu de la Nation: Zine El Abidine Ben Ali.
Pourtant aussi, ce peuple docile dont l’opposition est déchiquetée, accomplit tous les ans par peur le plus souvent, par zèle et intérêt parfois, ce geste honteux de soumission à une tyrannie sans nom.
Tout le monde fait semblant d’ignorer que ce racket institutionnalisé sert d’argent de poche à Leila Ben Ali dont tous les fruits de détournements publics sont déjà sous d’autres cieux. Il sert aussi à mieux torturer ce peuple et l’assujettir en récompensant, grâce à l’argent même de ce peuple si bon, les mercenaires, les délateurs, les propagandistes; à perfectionner les outils et les méthodes de surveillance, d’écoutes téléphoniques, et à acheter les consciences et les récalcitrants.
A regarder de très près ce qui s’opère en Tunisie, il n’est pas exagéré d’affirmer que ce qui s’y passe depuis l’avènement de cette ère maudite, est inédit même dans les pires dictatures. L’on n’a jamais vu, en effet, un régime faire payer et casquer par un peuple les frais inhérents à son assujettissement et ceux garantissant le confort voire les frasques de ses bourreaux. Donc, sociologues à vos plumes!!!
 
RIEN N’ARRETE L’EFFRONTERIE DE CETTE BANDE DE MALFRATS
 
Il est, en effet, légitime aujourd’hui de se demander jusqu’où ira cette effronterie d’une  bande de voyous qui dirige la Tunisie? Jusqu’où de même ira l’acceptation par le peuple d’une situation qui a dépassé le tragi-comique?
Voilà, comme l’a révélé il y a quelques jours “Kalima” que l’ATCE ordonne à tous les journaux, pardon à tous les essuie-tout du pays, et pas seulement les organes officiels sclérosés, de publier systématiquement sur leurs Une les photos de la “Première Drame de Tunisie”, Leila Trabelsi-Ben Ali-Pompagaddour. Et pas n’importe quelles photos: seulement trois d’entre elles, triées sur le volet et débarrassées des “impuretés iconographiques”.
Rome, qui avait rasé Carthage au sommet de sa gloire, n’avait pas commis autant de dégâts que les conseillers obscurs et les Goebbels en puissance d’un Président agonisant, qui ne règne désormais plus que pour assurer la continuité tyrannique du clan de son épouse, voire sa dominatrice.
C’est tout cela qui est su, dit, chuchoté partout en Tunisie et partout dans le monde. Le plus étrange est que ce soit cela qui est toujours toléré, accepté voire encouragé à se perpétuer dans un silence assourdissant du peuple.
Ben Ali et les clans périphériques ont fini d’insulter le peuple tunisien; tous les Rubicon sont franchis.
C’est le peuple tunisien qui, à présent, et par sa docilité, s’insulte lui-même et la vaillance de ses ancêtres…

 Renouvellement du passeport – la part de vérité


Hatem Krichen On peut lire actuellement sur la toile différents avis sur le renouvellement des passeports aux consulats de Tunisie. Beaucoup de ces propos sont calomnieux et diffamatoires. On voit également des appels de tous genre de manifestation, de boycotte, et d’appels aux organisations internationales. Je voulais faire une réponse à celles et ceux qui sont dans cette pensée, celles et ceux qui se sont laissé emportés par des propos de tous genre sans se dire un instant : et si je prenais du recul par rapport à ce qui se dit, et je me pose quelques question. Il est certain qu’en utilisant la technique du matraquage sur le web, on ne peut aboutir qu’à un seul résultat : l’unanimité. Cet article vient apporter la preuve que ces affirmations sont infondées et ne peuvent être considérés comme vérité absolue. Ce qui permettra, j’espère, à certaines personnes de sortir de cette manipulation. Je fais partie de ceux à qui on a refusé la délivrance d’un passeport pendant une longue période, avant que notre président Zine El Abidine Ben Ali ne décide du contraire, dans ce cadre, et suite au discours du président (qui remonte déjà à 2008), je décide de reprendre le chemin du consulat afin de relancer mon dossier. Et je ne me suis pas trompé : le discours est maintenant très ouvert, tout le personnel du consulat tient les mêmes paroles accueillante « tfedhal ou marhba bik ». Au point de penser parfois que ce n’est que la forme, mais loin de là ; l’équipe qui intervient dans ces dossiers est plus que compétente et surtout elle se donne tous les moyens pour que le dossier de chacun aboutisse. Il est évident qu’il faut aussi être honnête et jouer la transparence pour donner à son interlocuteur les moyens de vous aider à débloquer la situation. Ces procédures ne sont pas toutes similaires : chaque cas est unique et chaque cas doit être examiné au peigne fin pour que le dossier aboutisse. Je tiens à saluer ces personnes dévouées et volontaires dont la seule motivation est leur travail et faire appliquer le souhait du président Zine el Abidine de respecter des droits de l’homme et les libertés individuelles. J’invite toute personne souhaitant entamer ces démarches à se libérer de tout préjugé et de toute idée reçue avant de se diriger vers ces services. Vous verrez par vous-même la compétence de vos interlocuteurs. Ils prendront le temps de voir votre dossier, de comprendre votre situation, de vous expliquer les démarches à entreprendre à chaque étape d’avancement et vous finirez par avoir satisfaction. Par ailleurs, je souhaite aussi m’étaler sur un sujet qui ne doit pas faire fuir les postulants. Nous sommes 300 000 tunisiens en France, les services consulaires ne peuvent pas connaître tout le monde : l’examen du dossier peut avoir un délai certain. Mais le résultat est toujours là et la délivrance des passeports ne cause plus aucun problème. Enfin pour revenir à ce groupe de personnes lançant des rumeurs et des attaques, cette petite minorité qui essaie de semer des contre vérités dans la tête des gens, qui essaie même de manifester sans se faire remarquer vu son petit nombre. A ces personnes, je dis que mon cas est loin d’être un cas isolé, je connais plusieurs personnes qui ont régularisé leurs situations dans ce cadre, ils ne regrettent nullement leur choix. Alors, arrêtez d’induire des personnes innocentes en erreur et de les mettre dans des cercles infernaux et des situations inconfortables ! Arrêtez d’engager des opinions qui sont loin de faire l’unanimité !

Nabil Khayrat : Acharnement exagéré d’Al Jazeera

La chaîne veut nous coller l’étiquette de racistes


Nabil Khayrat a certainement commis une bavure en direct, dans le cadre de la coupe de Tunisie, lors de son commentaire télévisé du match qui opposait le Stade Tunisien à l’Espérance de Zarzis, vendredi dernier. C’est à la suite de la sortie d’un joueur noir que le commentateur de cette rencontre a laissé extérioriser une phrase qui a vite fait le tour du monde à travers sa diffusion par Al Jazeera dans son émission ‘’Al Hassad Al Magharibi’’. Nabil Khayrat avait dit :’’Je me sens mieux suite à la sortie du joueur Kakaw. Il ne reste ainsi qu’un seul OUSSIF et je ne pourrais plus le confondre avec l’autre’’. Il reconnait sa bavure :’’ ce que j’ai dit est grave, mais je ne suis pas raciste ’’. Ce ne sont pas là de vrais propos racistes comme on veut le faire croire à tous.   D’accord, personne ne dit le contraire, Oussif veut bien dire noir, en ayant aussi d’autres sens dans la langue arabe qu’on a voulu associer à l’esclave dans la littérature arabe. Mais il ne faut pas oublier que nous, tunisiens, nous employons ce terme dans notre langage à nous, dans notre vocabulaire quotidien. La différence de couleur de la peau, du moins en Tunisie, n’a aucun effet sur le respect mutuel entre les êtres. D’ailleurs, combien de fois on entend dans un café : ‘’wini chicha ya Oussif ?’’, comme aussi au marché ou dans les restaurants ? Chez nous on prend cela comme une ‘’Tarbija’’ ! Comme ça se fait parfois avec les petits de taille ‘’Ya Kssayer’’ ou ‘’Ya Kaaboura’’ et pour les grands de taille ‘’Ya Hantouila’’ ou alors pour les gros ‘’Ya botti’’ ! Oui, reconnaissons que nous nous servons parfois d’appellations pareilles…sans que les concernés ne s’en plaignent. La bavure de Nabil Khayrat est pardonnable, certes, mais ce qui ne l’est pas c’est l’acharnement de la chaine Al Jazeera qui s’en prend toujours à nous, et qui a sauté sur l’occasion pour faire croire au monde qu’il y a bien une tendance raciste en Tunisie.  Le fait de le voir suspendu de ses fonctions par TV7 ne fait que donner raison aux détracteurs d’Al Jazeera ainsi qu’à tous ceux qui ont toujours cherché à semer le doute entre tunisiens ! Il doit être sûrement averti ou blâmé afin de tourner sa langue, dorénavant, 7 fois avant d’articuler. (Source: ”Tunivisions” Le 08-12-2010) Lien: http://www.tunivisions.net/nabil-khayrat-acharnement-exagere-d-al-jazeera,10882.html

 

 

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