« Liberté et Equité »:communiqué
Maghreb Confidentiel: Les boucs émissaires de Ben Ali
VOA News: Top US Diplomat Presses for Democratic Reform in Tunisia
Reuters: Rice seeks closer Maghreb counter-terror links
AFP: Rice meets Kadhafi on historic Libya visit
Sami Ben Abdallah :Nejib Chebbi, Bilmakchouf et facebook
Le Parisien: « Aujourd’hui, le phénomène se retrouve en Tunisie ou en Grèce » Courrier international: Le ramadan, un temps mort avant la déflagration« Liberté et Equité »
Association indépendante des Droits de l’homme 33 Rue Mokhtar Attia Tel-Fax : 71.340.860 Email :liberte.equite@gmail.com Tunis le 01/09/2008 correspondant au 01 du mois de ramadan 1429
communiquéLes boucs émissaires de Ben Ali
Top US Diplomat Presses for Democratic Reform in Tunisia
Rice seeks closer Maghreb counter-terror links
Rice meets Kadhafi on historic Libya visit
Bloc-notes de Sami Ben Abdallah : Nejib Chebbi, Bilmakchouf et facebook
Chaque lundi- le bloc-notes de Sami Ben Abdallah sur www.samibenabdallah.com L’ANCIEN ET LE NOUVEAU NEJIB CHEBBI. Il y a une semaine, Nejib Chebbi était à Paris pour participer à une émission à Aljazeera. Candidat aux présidentielles de 2009, son emploi du temps était chargé. J’ai eu «la chance » de le voir deux fois après une période de deux ans où ni lui ni moi n’étions enthousiastes pour nous voir. A Paris, j’ai vu un «nouveau » Nejib Chebbi. Il m’a paru assez lucide quant au supposé poids de ses soutiens politiques. Il était partagé entre l’optimisme et le pessimisme en faisant le bilan de la situation politique en Tunisie . Il était triste pour ce qui est arrivé à Tarek Dhiab, la censure de facebook, celle de pdpinfo.org, le site du PDP (Parti Démocratique Progressiste, légal) et pleins d’autres sites. Néanmoins, j’ai vu un Nejib Chebbi presque « dopé », en très bonne santé politique, un Nejib Chebbi déterminé à mener son combat pour les présidentielles de 2009 . « L’ancien » Nejib Chebbi ne me plaisait pas. Je lui en ai voulu pour la gestion catastrophique de l’après « Mouvement 18 octobre 2005 ». Au lendemain de la médiatique grève de la faim qui a donné naissance au Comité du 18 octobre, il était parti avec les grévistes à l’étranger remercier ses soutiens internationaux, au lieu de partir dans les villes tunisiennes remercier ceux qui ont fait le déplacement à Tunis pour les soutenir. J’ai trouvé que le comité du 18 octobre, avec la composition annoncée, était du bidon et n’irait pas loin. L’esprit rassembleur qui a animé la grève a été trahi au profit d’une logique de copinage. Le mouvement était devenu une sorte de gâteau à partager entre les copains et les copines. Il s’agit des mêmes qui depuis 30 ans squattent la scène politique oppositionnelle et enregistraient échec après échec. Et je trouvais enfin, que le poids d’Ennahdha (le parti islamiste) était très surestimé dans toutes les analyses faites. S’il y avait des vraies élections en Tunisie, Ennahdha ne dépasserait pas les 10%, car l’Islam c’est une chose, l’Islam politique c’en est une autre et Ennahdha c’est une troisième chose. D’un coup, je voyais en Nejib Chebbi une facette que j’ai jamais supporté chez lui, celle d’un «homme du microcosme ». Le nouveau Nejib Chebbi que j’ai vu à Paris après deux ans m’a paru assez diffèrent de l’ancien. Certes, il y a quelque chose en Néjib Chebbi qui ne changera pas et c’est tant mieux. Il est courtois, très cultivé, trilingue, assez sympathique, bon communicant (bon vivant aussi ) et rusé comme un renard. Il n’est pas de ceux qui vous regardent d‘en haut croyant avoir inventé la politique, la dissidence, les droits de l’homme ou même la liberté d’expression. Avec lui, il faut oser, car, il y a du « Chirac » dans Nejib Chebbi. Quand il approuve tout ce que vous dites sans broncher, c’est qu’il ne partage rien de tout ce qu’il entend. Il y a aussi du Mitterrand en lui, Rocard disait de ce dernier «méfie-toi de Mitterrand, c’est quand il te sourit qu’il a le poignard le plus près de ton dos. » Pourquoi a-t-il changé ? Car l’ancien convainquait par la séduction qu’il opère sur son interlocuteur et par sa grande capacité de rhétorique, mais on ne sentait pas de sincérité. Il était indécis et hésitant. Le nouveau Nejib Chebbi dit les choses plus simplement, il n’est plus hésitant, il n’est plus indécis, il dit les choses avec plus de conviction, il est –comme Juppé- «droit dans ses bottes ». Cela se sent car il dégage une sorte de courant. Il est devenu plus «humain ». Cécilia Sarkozy disait que son ex mari avait changé grâce à elle, car il est devenu plus «humain ». Oui car la politique est une grande souffrance. Nejib Chebbi a longuement souffert de la prison, de l’exil, de ses propres erreurs et de ses faux calculs. Depuis qu’il a pris ses distances avec le pouvoir, il se sait «exposé à tout » et il dit qu’il est «prêt à tout ». Dans toutes ces étapes difficiles qu’il a traversé, il a pu compter sur une femme- Safia Mestiri- une ancienne journaliste, une militante des droits de l’homme, une mère et une femme d’une grande valeur humaine . L’ancien Nejib Chebbi m’inspirait cette image du «petit bourgeois intello, incapable de comprendre les vrais problèmes du peuple. Au niveau des relations humaines, l’amitié n’était pas son point fort ». Dans le nouveau, on sent une grande humilité. Il n’est plus, comme ses hommes du pouvoir, opposants, militants des droits de l’homme, retranchés dans leur tour d’ivoire. Ceux-là, passent leur temps à discourir sur le peuple sans jamais le connaître. Ils le regardent d’en haut, avec mépris, ils le considèrent comme un mineur qui ne peut pas réfléchir de lui-même, ils pensent qu’il est incapable de deviner ses problèmes …. Des 11 millions de Tunisiens et de Tunisiennes, ils ne voyaient, ils ne voient et ils ne verront que leur seule personne, si unique, si exceptionnelle si prophétique. Quand ils se regardent dans un miroir, une lumière jaillit et un cri retentit : « les droits de l’homme, c’est toi, la liberté d’expression, c’est toi, l’opposition, c’est toi, l’islam c’est toi, c’est toi qui a tout inventé. Tout a commencé avec toi ». Le nouveau Nejib Chebbi comprend aussi bien la Tunisie d’en-haut et la Tunisie d’en-bas. Le peuple ? Il n’a plus peur de lui, il va vers lui, il ne le fuit plus. Il comprend ses espérances, ses peurs, ses angoisses et ses souffrances. La peur de la chute du pouvoir d‘achat, la peur de la cherté de la vie, la peur de la montée du sentiment d’insécurité, la peur du chômage endémique, la peur du désespoir des jeunes, la peur de l’avenir…la peur tout court. Il est candidat aux présidentielles de 2009 sans être candidat. La nième réforme de la Constitution lui a dénié le droit de se présenter aux présidentielles. En 2004, il a été aussi écarté de la course à la magistrature suprême. A la veille du scrutin, il s’est contenté de publier un communiqué dénonçant cette injustice. Que pouvait-il faire de plus ? Il y a quelque chose d’un peu magique dans le nouveau Nejib Chebbi …pourvu qu’il continue. Il dit qu’il ne se contentera pas d’un communiqué cette fois-ci, il promet de ne pas faire une sortie à la Ahmed Mestiri, il ne sait pas ce que l’avenir lui réserve mais répète avec force qu’il est « prêt à tout ». Au fond de lui, il a fait ce saut dans l’inconnu après tant d’hésitations. A 64 ans aujourd’hui, il sait qu’il lui reste 10 ans d’espérance de vie politique. Il devra jouer le tout pour le tout. Ses adversaires lui reprochent son pragmatisme qui l’a fait passer de l’extrême gauche, à ses débuts, à un homme qui se classe aujourd’hui entre le centre de la gauche et le centre de la droite acceptant même d’intégrer dans son parti des islamistes modérés. Il est clair qu’il a une grande capacité d’apprentissage et d’adaptation. Quand on sait qu’il n’a pas hésité à suivre des cours d’anglais à 52 ans, et qu’il sait parfaitement utiliser les nouvelles technologies… c’est tout dire. Intelligent comme il est, il devrait comprendre que l’ancien Nejib Chebbi n’a aucune chance quand le nouveau en a une… si minime soit-elle. Une chance que le pouvoir pourrait ou devrait saisir en s’ouvrant vers lui et vers tous les autres opposants exclus. Oui, car au Maroc, sous Hassan II, le Roi a eu l’intelligence politique de charger son ancien farouche opposant – Abderrahmene Youssfi- exilé durant plus de 25 ans, de constituer le premier gouvernement assez démocratique du Royaume, à la grande satisfaction des Marocains et des pays amis du Maroc. En France, la Cinquième République a connu des phases de cohabitation entre Mitterrand et Chirac, Mitterrand et Balladur, et Chirac et Jospin où le président de la République avait son premier opposant comme Premier ministre. En Tunisie, on pourrait s’inspirer de pareilles expériences, car le régime a tout intérêt à s’ouvrir, à intégrer dans ses rangs des hommes qui sont certes des opposants, mais qui peuvent apporter de nouvelles idées, de nouvelles énergies, de nouveaux projets, et fonder ainsi de nouvelles traditions politiques dans notre pays. La première cohabitation en France s’est passée dans la douleur. Cependant, elle a été une expérience inédite qui a institué de nouvelles traditions politiques en France. Celle vécue au Maroc entre le Roi et Youssefi a eu les mêmes conséquences. En Tunisie, le pouvoir est le premier à reconnaître la lenteur de l’évolution du processus démocratique. Oui, il y a des choses qui ont été faites, des reformes à soutenir, oui, la logique du pouvoir est soumise à des contraintes et des pressions souvent invisibles mais nécessaires, oui il y a des résistances au changement mais le bilan des libertés demeure en deçà des attentes. Presque un quart de siècle ans après le Changement de 1987, on ne peut pas dire que les Tunisiens sont encore fragiles, qu’il faut encore être patient, que nous sommes encore immatures pour la démocratie. De 1987 à 1990, il y a eu un vrai changement en Tunisie et des millions de Tunisiens sont nostalgiques à cette période. Aujourd’hui, le pays est privé de beaucoup d’énergie de personnes qui peuvent aider. A quoi bon continuer dans une voie qui ne mènerait qu’à une impasse ? Pourquoi ne pas tourner la page et essayer d’autres voies ? BILMAKCHOUF. A Paris, Nejib Chebbi était assez écœuré du niveau assez bas des attaques personnelles dont il est victime. Il n’est pas la «seule » victime. « Nos mœurs politiques sont au plus bas » dit-il. Et d’ajouter : « c’est une honte pour le pays ». Cet homme qui, il y a quelques années était régulièrement invité au Palais et reçu par le président de la République est qualifié par le site Bilmakchouf, alimenté probablement par des proches de la police politique tunisienne, ‘d’animal’. Il est vrai qu’en Tunisie, la qualité du débat politique ne fait pas honneur ni au pouvoir ni à l’opposition. D’un coté, M. Ben Ali subit des attaques regrettables portant sur des faits relevant de sa vie privée ou celle de sa famille. D’un autre coté, des sites Internet tel Bilmakchouf, se lâchent … D’autres mœurs politiques existent en France. En juin 2006, Dominique Devillepin, alors Premier ministre a dénoncé la «lâcheté » de M. François Hollande, Chef des socialistes et de l’opposition. Les Français étaient émus, et le Premier ministre n’a pas hésité de présenter ses excuses le lendemain. En octobre 2007, le parti socialiste a tenu des propos assez durs à l’encontre du président de la République Nicolas Sarkozy, l’accusant d’être atteint du «syndrome du petit homme qui considère que tout ce qu’il fait est plus grand que tout ce qui est jamais arrivé ». Beaucoup y ont vu une allusion à la petite taille de Nicolas Sarkozy. Oui on peut critiquer Sarkozy. Non on ne peut pas se moquer de lui à cause de sa taille. Et la majorité des Français a désapprouvé ce vocabulaire. La politique n’est pas un jeu d’enfants et les coups bas sont inhérents au jeu politique. En France, les politiques commettent des écarts de langage, les médias les relèvent, les dénoncent, et les politiques apprennent de leurs erreurs. C’est ainsi que le débat évolue. En Tunisie, on se demande pourquoi ne pas s’inspirer des Français ? C’est quand même plus saint que de continuer à faire des montages pornographiques contre des dissidents, à orchestré des campagnes médiatiques les accusant d’être des «traîtres » et de les traiter «d’animaux ». Il est vrai que tout le monde doit jouer le jeu de part et d’autres. Voulons-nous vraiment changer ou voulons-nous continuer à s’entre-tuer médiatiquement avec ce vocabulaire qui ne fait honneur à aucun des Tunisiens, qu’il soit au pouvoir ou à l’opposition ? Et à ce jeu là, personne ne peut gagner et tout le monde est condamné à perdre. FACEBOOK. Le président de la République est intervenu pour «corriger » la censure de facebook. Un geste assez courageux qui pose néanmoins nombre d’interrogations : qui a censuré facebook ? Pourquoi l’a-t-il fait ? Si le Président n’avait pas appris cette censure, facebook serait-il censuré encore en Tunisie ? Pourquoi d’autres sites sont censurés ? Tuniswatch, Pdpinfo, Tunisnews et pleins d’autres sites ! Qui corrigera la censure de ces sites ? Le site pdpinfo.org est un exemple de cette logique illogique de la censure. Le pouvoir appelle quotidiennement à la liberté d’expression ! pdpinfo est le site d’un parti légal qui a un journal –Al Mawquif- dont 10.000 exemplaires sont vendus chaque semaine en Tunisie. Le PDP est un parti légal –reconnu par le pouvoir- son journal est légalement distribué en Tunisie. Récapitulons ! Le pouvoir appelle quotidiennement à la liberté d’expression, mais le site du parti est censuré en Tunisie ! Allez comprendre quelque chose ! La célèbre liste Tunisnews est un autre exemple irrationnel (parmi tant d’autres) de cette censure. Beaucoup d’officiels la lisent et y participent parfois. Il ne s’agit pas donc d’une liste subversive ou pornographique qui devrait être censurée ! D’autant plus que –rappelons-le- le pouvoir appelle quotidiennement les journalistes à ne plus s’autocensurer, à dire toutes les vérités et à s’exprimer en toute liberté. Si c’était le cas, pourquoi censurer Tunisnews ? Pourquoi les officiels la lisent ? Son « contenu donnerait une «mauvaise » image de ce qui se passe en Tunisie » dit-on? Mais l’image n’est-elle pas la réalité ? Ce qui est publié à Tunisnews est-il la réalité de notre pays ou Tunisnews a tout inventé ? Dans notre pays, il y a du bien, du moins bien et du mauvais. Tous les pays ont des problèmes, mais ils les exposent et essayent de trouver des solutions. En France, les journalistes évoquent la montée du racisme, la chute du pouvoir d’achat et l’insécurité dans les banlieues. Ce n’est pas pour autant que la France ait une « mauvaise » image. La France est une démocratie, si imparfaite soit-elle, et les Français jouissent d’une très grande liberté d’expression. C’est l’image qu’ont les Français et les étrangers de la France. En Tunisie, on fonctionne selon une autre logique : « on cache tout, on ne montre que les choses bien et on accuse tous ceux qui évoquent les problèmes d’être des traîtres et de salir l’image du pays ». Et pour quel résultat ? Notre pays est-il vu comme étant une «démocratie» ? Une patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression ? Absolument pas. Ils nous présentent comme étant une dictature. Sous Bourguiba nous avons fonctionné aussi selon cette logique. Des années après, les langues se sont déliées et tout ce qui a été caché a été exposé. Faut-il alors attendre 2020 pour savoir ce qui se passe en Tunisie en 2008 ? Ou aurons nous le courage politique d’exposer ce qui est caché aujourd’hui et d’apporter des solutions à nos problèmes ? En avril 2001, (comme le rappelle jeuneafrique) M. Slaheddine Maaoui, alors ministre de la communication et des droits de l’homme, avait reçu un feu vert pour promettre de «ne plus se taire » (Le Monde, le 5 avril). Il avait promis de «libérer l’information de son carcan », afin qu’elle «cesse d’être insipide », condamnant au passage la censure sur Internet, qualifiée d’« absurde » et de « contre-productive ». « Je veillerai personnellement à ce que les journalistes puissent faire leur travail dans le respect de la loi », a-t-il dit notamment, après avoir déploré le harcèlement dont sont l’objet les défenseurs des droits de l’homme. Le président a même déclaré aux directeurs de journaux « Ecrivez sur tous les sujets et donnez-nous des choses à lire. S’il advient que vous soyez victimes de tracasseries, demandez à me voir ou appelez-moi au téléphone ». Ce qui était vraiment tragi-comique, c’est que le numéro de Le Monde qui a publié les déclarations du ministre a été censuré en Tunisie et le ministre a «sauté » des mois après. Tout dans notre pays devient un cercle vicieux comme c’est le cas du Conseil Supérieur de la Communication, créé depuis le 30 janvier 1989, (composé de 15 personnes, il est chargé notamment d’examiner et de proposer toutes mesures de nature à contribuer à l’élaboration d’une politique de communication, visant essentiellement à permettre au citoyen d’accéder à une information libre et pluraliste et de participer à l’évolution de la législation dans ce domaine. Il est chargé de présenter un rapport annuel dans ce sens) 20 ans après, le Conseil Supérieur de la Communication comme tant d’autres (le Conseil Economique et Social, le Conseil Constitutionnel, le Comité Supérieur des droits de l’homme) a montré ses limites, car comme tous les conseils créés, il a un rôle consultatif, il ne peut être saisi que par le président de la République et ses travaux sont confidentiels. Pourquoi il y a un échec? Car on a essayé à chaque fois de copier le modèle français ( le CSA et la CNIL, le Conseil Constitutionnel…etc), mais on n’a copié que la forme pas le fond. Résultat : les Tunisiens ne croient plus en les discours, car entre le discours et la réalité, il y a un fossé. Il y a des mécanismes qui permettent de corriger ce fossé, mais on refuse de les instituer. On fragilise tout et on perd notre temps à s’interroger après, pourquoi tout est fragile ? Non, c’est facile de dire que tout est la faute du pouvoir. L’émission sportive Belmakchouf diffusée par HannibalTV constitue un contre-exemple. Cette émission a prouvé que quand il y a des journalistes assez courageux, un concept novateur, un patron de chaîne qui prend le risque, beaucoup de choses peuvent changer dans notre pays. Il n’empêche, tout cela n’explique pas pourquoi pleins de sites sont censurés ni qui les censure ? sami_tunisie_soir@yahoo.fr ou tn_sba@yahoo.fr
« Aujourd’hui, le phénomène se retrouve en Tunisie ou en Grèce »
CHRISTINE SALOMON, anthropologue à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)*
(Source: ‘Le Parisien’ (Quotidien – France) le 7 septembre 2008)
Le ramadan, un temps mort avant la déflagration