AFP: Tunisie : Amnesty réclame la liberté de circuler pour Mohamed Abbou AFP: Béchir:Tunis regrette le mandat d’arrêt Tunisia Watch: Tunisie: profond regret officiel et dénonciation de l’opposition à la suite du mandat d’arrêt de la CPI contre le président soudanais AFP:Tunisie : une ONG lance une université féministe pour les deux sexes AFP: Tunisie : froid et neige, distribution d’aide aux pauvres dans le nord-ouest Le Temps Suisse: L’Italie s’apprête à expulser un millier de clandestins El Watan: Kamel Belabed (Porte-parole du collectif des familles de harraga disparus en mer) « Des harraga sont détenus en Tunisie »
Tunisie : Amnesty réclame la liberté de circuler pour Mohamed Abbou
AFP 06/03/2009 LONDRES, (AFP) – Amnesty International a réclamé vendredi la levée de l’interdiction de quitter le pays imposée selon l’organisation par la Tunisie à l’avocat dissident Mohamed Abbou. “Les autorités tunisiennes doivent immédiatement lever l’interdiction injustifiée de voyager imposée au défenseur des droits de l’homme et ancien prisonnier de conscience Mohamed Abbou, qui s’est vu refuser le droit de quitter le pays aujourd’hui (vendredi), pour la septième fois depuis sa libération de prison en juillet 2007”, a indiqué Amnesty dans un communiqué diffusé à Londres, où l’organisation a son siège. “Mohamed Abbou est pris en otage dans son propre pays dans ce qui semble être une campagne concertée par les autorités afin de sanctionner son travail en faveur des droits de l’homme”, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directeur adjoint pour le Proche-Orient à Amnesty, cité dans le communiqué. Mohamed Abbou avait l’intention de se rendre à Londres pour participer à une conférence organisée par Amnesty International mais des officiers de sécurité au contrôle des passeports lui ont indiqué à l’aéroport qu’il n’avait pas l’autorisation de quitter le pays, selon l’organisation. “On ne lui a donné aucune explication et on lui a suggéré qu’il ne devrait pas à nouveau tenter de quitter le pays”, ajoute Amnesty. Depuis sa libération de prison en juillet 2007, après avoir purgé deux ans d’une condamnation à trois ans et demi, l’avocat dissident a été interdit de quitter le pays “à plusieurs reprises”, selon l’organisation. Mohamed Abbou avait été condamné en 2005 pour “publication d’écrits de nature à troubler l’ordre public” et “diffamation des autorités judiciaires et diffusion de fausses nouvelles”. Cette condamnation intervenait après la publication d’un article sur internet, dans lequel l’avocat défenseur des droits de l’homme comparait la torture pratiquée dans les lieux de détention en Tunisie aux sévices exercés par des Américains dans la prison d’Abou Ghraib, en Irak.
Tunisie: profond regret officiel et dénonciation de l’opposition à la suite du mandat d’arrêt de la CPI contre le président soudanais
« LaTunisie exprime son profond regret à la suite du mandat d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le président soudanais Omar Hassan El Bachir et fait part de ses préoccupations quant aux incidences de cette décision, en ce sens qu’elle constitue un précédent dangereux pour la souveraineté des Etats et une menace pour la stabilité et la sécurité de ce pays, ainsi que pour les conventions de paix, dont l’accord de paix globale et l’accord de paix sur Le Darfour.
Tout en soulignant les positions adoptées à ce sujet par la Ligue des Etats Arabes, l’Union Africaine et l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), laTunisie appelle à poursuivre les efforts et à ouvrir la voie, de nouveau, à l’Organisation des Nations Unies, la Ligue des Etats Arabes, l’Union Africaine et les médiateurs internationaux pour suspendre l’application de cette décision, de manière à aller de l’avant dans le processus du règlement de la crise du Darfour sur la base du respect de la souveraineté du Soudan et de son intégrité territoriale.» Rapporte l’agence officielle TAP citant Une source autorisée du ministère des Affaires étrangères.
Du coté des partis d’opposition tunisiens la dénonciation à été plus virulente du mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) contre le chef d’Etat soudanais Omar el-. “Nous dénonçons les accusations de la CPI et sa décision de délivrer un mandat d’arrêt contre le président soudanais“, affirme le Parti de l’Unité Populaire (PUP, opposition parlementaire). “La décision de la Cour illustre la duplicité des Etats occidentaux et une volonté d’humilier la nation arabe“, ajoute-t-il dans un communiqué, affirmant que “l’unité et l’indépendance du Soudan sont visées“.
L’Union Démocratique Unioniste (UDU) a appelé à un “sursaut de solidarité militante” avec le Soudan confronté, selon lui, “à des visées colonialistes et au risque de son démembrement“. Cette formation lance une mise en garde aux régimes arabes accusés de passivité devant les “atteintes répétées contre des symboles de souveraineté“, rappelant notamment “l’assassinat” du président palestinien Yasser Arafat et le sort de l’ex-président irakien Saddam Hussein.
Le Parti Démocratique progressiste dénonce dans ce mandat d’arrêt « un acte qui s’inscrit dans une campagne de pression internationale contre le soudan visant sa souveraineté, son intégrité territoriale et ses richesse naturelles » le parti considère aussi que les décisions de la CPI resteront dépourvu de toute crédibilité tant que les crimes d’extermination dont fait l’objet le peuple palestinien et les criminels de guerre israéliens restent en dehors de sa portée.
Le mouvement Ennahdha (Interdit) a de son coté dénoncé dans ce mandat d’arrêt une opération de chantage dirigée par les grandes puissances conte le soudan et son président condamnant les deux poids deux mesure dans le traitement des affaires de crime de guerre et crime contre l’humanité par la CPI citant l’impunité cautionnée par la justice internationale pour les auteur des même crime en Irak, Afghanistan et dernièrement à Ghaza.
Les ONG tunisiens indépendants ont observé un silence total sur le sujet jusqu’à présent. (Synthèse TW)
(Source: “Tunisia Watch” le blog du juge Mokhtar Yahyaoui le 7 mars 2008)
Tunisie : une ONG lance une université féministe pour les deux sexes
Tunisie : froid et neige, distribution d’aide aux pauvres dans le nord-ouest
AFP 06/03/2009 Une vague de froid s’est abattue vendredi sur la Tunisie avec pluies et chutes de neige sur les hauteurs du nord-ouest, région limitrophe de l’Algérie où les autorités ont acheminé des aides aux familles pauvres, apprend-on de source officielle. Des températures proches de zéro ont été enregistrées dans plusieurs régions avec des pluies orageuses accompagnées de vents dépassant parfois les 100 km/h, a indiqué l’Institut national de météorologie. Plusieurs centimètres de neige recouvraient vendredi les hauteurs d’Ain Drahem, Tabraka et le Kef (nord-ouest) et des vents de sable entravaient la visibilité sur les routes du sud désertique. Le mauvais temps devrait persister samedi avec des températures basses et des pluies, chute de grêles sur certaines régions et tourbillons de sable dans l’extrême sud. Pour la deuxième fois en moins d’un mois, les autorités ont fait distribuer des aides aux plus démunis parmi des habitants des zones montagneuses frontalières de l’Algérie. A la suite d’intempéries à la mi-février, des secours constitués de couvertures, vêtements et produits alimentaires ont été acheminés dans plusieurs zones touchées par le froid.
L’Italie s’apprête à expulser un millier de clandestins
« Des harraga sont détenus en Tunisie »