AISPP: Aymen Dridi recouvre la liberté AISPP: Neuf jeunes devant la justice, accusés de « terrorisme » ! Liberté et Equité: Ali Zouaghi subit une ablation chirurgicale d’une tumeur à la prostate Parti « Tunisie Verte »La contestation de la jeunesse s’amplifie AP: Bouteflika à Tunis pour un voyage de “la solidarité” Webmanagercenter: Indice de liberté économique – la Tunisie considérée comme «essentiellement non-libre» Webmanagercenter: Le site Tunisie de plus en plus prisé par les industries françaises Réalités : “L’Association de réinsertion des prisonniers libérés » vient de naître Réalités: Gafsa : Les raisons de la colère Le Temps: Vient de paraître chez Déméter « Le roi ambigu » de Alia Mabrouk AFP: Voile à l’université légalisé en Turquie: pas de commentaire de Bruxelles Reuters: L’UE n’a rien à redire à l’autorisation du voile en Turquie AFP: Turquie: le Parlement légalise le port du voile à l’université, le pays reste divisé
Le numéro 48 de Mouwatinoun
organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.
Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu à partir de dimanche soir en cliquant sur ce lien : http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_48.pdf
Cordialement
Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org )
Au terme de deux jours d’incarcération abusive Aymen Dridi recouvre la liberté
Neuf jeunes devant la justice, accusés de « terrorisme » !
Ali Zouaghi subit une ablation chirurgicale d’une tumeur à la prostate
Parti « Tunisie Verte »
Tunis le 06/02/2007
La contestation de la jeunesse s’amplifie
En Tunisie, le mouvement de contestation de la jeunesse s’amplifie. En effet, notre jeunesse ne cesse, depuis plusieurs années, de refuser l’injustice et d’exprimer son désaccord avec une politique rigide qui refuse d’écouter ses doléances et persiste à l’écarter de la vie politique et sociale.
Son refus se manifeste aussi, lorsqu’on lui demande de se sacrifier pour payer l’échec d’une politique de développement non durable et d’une politique injuste qui touche des régions entières de la Tunisie profonde. Notre jeunesse a toujours refusé cette politique économique imposée par les institutions financières internationales tels que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, qui se soucient peu ou pas du tout du peuple tunisien. Cette politique de libéralisation sauvage et de mondialisation irrationnelle a crée une classe de nouveaux riches et affairistes.
Son premier échec est l’emploi. Dans le bassin minier de GAFSA, zone sinistrée (mais riche par le phosphate à ciel ouvert qu’on ramasse à la pelleteuse !!) les jeunes se mobilisent avec leurs familles pacifiquement pour avoir le droit de vivre et de travailler. Ces jours-ci, ils ont installé des tentes dans la rue, comme les SDF français, pour attirer l’attention des autorités nationales sur leurs sorts, et dénoncer la corruption et les magouilles des résultats du concours de recrutement de la compagnie des phosphates de GAFSA.
A l’université, tribune du progrès et maison de la science et de la modernité depuis l’indépendance, le mouvement de la jeunesse est encerclé par la police et les vigiles et toute manifestation est interdite à l’heure actuelle .les étudiants affiliés à l’UGET, sont directement réprimés parce qu’ils veulent organiser leur congrès librement !
A Djebeniana des jeunes lycéens qui ont manifesté leur solidarité avec la population de Gaza ,ont été tabassés. Plusieurs jeunes de l’affaire de Soliman, des jeunes salafistes qui ont choisi l’affrontement violent et armé avec le pouvoir sont condamnés à des lourdes peines de prison parmi eux deux condamnés à mort(la peine de mort a été abolie dans plus de 100 pays).
Pourquoi cette politique archaïque ?
Si la génération de l’indépendance s’est sacrifiée pour la démocratie et la liberté face au parti unique, la nouvelle génération ne le fait pas pour le profit des affairistes. Un système qui ne se renouvelle pas et refuse de se réconcilier avec sa jeunesse, n’est pas à l’abri d’une quelconque « déstabilisation » !! Bernanos disait « la jeunesse c’est la fièvre du monde ; si la jeunesse se refroidit, le monde claque les dents »
Quant à nous, nous disons qu’avec notre jeunesse, le printemps arrivera dans notre pays la Tunisie verte.
Abdelkader Zitouni
Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »
membre du Parti Vert Européen,
membre de la fédération des verts africains,
membre de “Global Green”.
E- mail : tunisie.verte@gmail.com
Tel : +.216.98.510.596
Fax : +.216.71.750.907
Bouteflika à Tunis pour un voyage de “la solidarité”
Indice de liberté économique:
la Tunisie considérée comme «essentiellement non-libre»
Par Moncef MAHROUG
Le Wall Street Journal et la Heritage Foundation viennent de publier le classement 2008 de l’index de liberté économique. La Tunisie y figure en 84ème position (avec un indice de 59,3). Selon le score obtenu, l’indice de liberté économique, élaboré pour la première fois par ces deux organisations en 1995, classe un pays dans une parmi cinq catégories : «essentiellement libre» (70-79,9), «moyennement libre» (60-69,9), «essentiellement non-libre» (50-59,9) –c’est la catégorie dans laquelle la Tunisie est classée-, et «refoulés» (0-49,9).
Sur le plan africain, elle est néanmoins surclassée par cinq pays : Ile Maurice (18ème), Botswana (36ème), Ouganda (52ème), Afrique du Sud (57ème), Namibie (72ème) et Kenya (82ème).
Le «Top ten» du classement est constitué de Hong Kong (1er), suivi de Singapour, de l’Irlande, de l’Australie, des Etats-Unis, de la Nouvelle-Zélande, du Canada, du Chili, de la Suisse et du Royaume-Uni.
Les principaux pays industrialisés connaissent des fortunes diverses dans ce classement. Ainsi, l’Allemagne arrive en 23ème position, suivie de la Suède (27ème), de l’Espagne (31ème), de la Corée du Sud (41ème), de la France (48ème), de l’Italie (64ème), du Brésil (101ème), de l’Argentine (109ème), de la Chine (126ème) et de la Russie (134ème).
Donc, au total, seul sept pays sur les 157 classés -5 ne l’ont pas été- sont considérés comme «libres» (avec un score de 80 ou plus), et 23 autres sont «essentiellement libres». La majorité des pays -103- sont soit «moyennement libres» (60-69,9) ou «essentiellement non-libres» (50-59,9).
L’indice de la liberté économique est inspiré du travail de l’économiste Adam Smith sur «la richesse des nations», paru en 1776. Il analyse la situation de 162 pays au travers de 10 libertés spécifiques (liberté de faire des affaires, liberté de commerce, liberté fiscale, taille du gouvernement, liberté monétaire, la liberté d’investissement, liberté financière, les droits de propriété, liberté par rapport à la corruption et liberté de travail).
Le site Tunisie de plus en plus prisé par les industries françaises
Aubade, Valeo, Faurecia, Zodiac, Sagem et le tout dernier Latécoère… ces délocalisations confirment l’engouement des entreprises françaises pour le Maghreb, notamment la Tunisie. Qualité de main-d’œuvre bon marché et abondante oblige !
Donc, il s’agit bien d’un mouvement de délocalisation de l’industrie française au Maghreb qui prend de plus en d’ampleur. Et la Tunisie dans cette nouvelle tendance, avec une économie qui croît régulièrement à entre 5 et 6% l’an, propose des coûts de main-d’œuvre alléchants, mais surtout une Administration suffisamment huilée pour faciliter l’implantation. La preuve en est qu’elle reçoit, à l’instar du Maroc, depuis plusieurs années d’importantes entreprises actives dans l’automobile et l’aéronautique. Car, en la matière, un premier succès est souvent suivi d’une nouvelle expérience. Le cas de Latécoère, aujourd’hui, n’est pas isolé, car il y a eu Aubade, Valeo, Faurecia, Zodiac ou Sagem… Et ce n’est sans doute fini, pour le plus grand bonheur de l’industrie tunisienne.
Certains spécialistes estiment que les délocalisations contribuent à la position privilégiée de la France en Tunisie. Même si dans le total des IDE (investissements directs étrangers), qui se sont élevés 2,6 milliards d’euros en 2006, la France, avec une part de 9%, est dépassée par les Emirats Arabes Unis (plus de 26%, grâce à l’acquisition partielle de Tunisie Telecom) et le Royaume-Uni (environ 12%, leader dans le secteur énergétique). Cependant, en termes d’emplois créés, c’est elle qui mène le bal, avec plus de 100.000 emplois créés et plus de 1.200 sociétés françaises implantées en Tunisie, notamment dans le textile (environ la moitié), mais aussi dans l’industrie mécanique, électrique et électronique, sans oublier l’automobile et l’aéronautique…
On n’hésite plus à dire que, aussi bien au Maroc qu’en Tunisie, il est en train de se créer ‘’de véritables pôles industriels offshore’’. Cela serait dû au fait qu’il existe une liaison directe et profonde entre libéralisation des économies, disparition des frontières et délocalisations.
On peut d’ailleurs rappeler que la Tunisie, qui a été le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à signer un partenariat avec l’Union européenne pour les produits industriels en 1995, ‘’a même devancé de deux ans le démantèlement complet des barrières’’.
Depuis le 1er janvier de cette année, la Tunisie constitue ainsi une zone de libre-échange avec l’UE. Ce qui, si l’on regarde de plus près, estiment les analystes, ne va pas changer grand-chose. Et ce d’autant plus que l’industrie tunisienne est essentiellement d’origine européenne et donc naturellement tournée vers l’extérieur. La Tunisie a mis en place d’importantes incitations pour les entreprises avec au moins 70% de leur chiffres d’affaires à l’exportation, et cherche continuellement à maintenir, voire à améliorer, un régime offshore qui a déjà fait ses preuves auprès des investisseurs internationaux (plus de 2000 entreprises étrangères installées aujourd’hui dans le pays, ce qui n’est pas rien).
C’est ainsi que dans la loi de finances pour 2008 le gouvernement a choisi de reporter de trois ans la taxation de 10% des bénéfices issus de l’exportation qui devait être appliquée le 1er janvier de cette année.
Bien entendu, dès qu’une entreprise (française) annonce sa décision de se délocaliser en Tunisie, cela fait grincer les dents des syndicats français –logique, pourrait-on dire. Mais il faut reconnaître que certaines de ces délocalisations ne sont pas totales mais partielles, c’es-à-dire que la ou les parties délocalisées en Tunisie permettent de maintenir de l’emploi en France. Car, le coût de la main-d’œuvre est devenu tellement onéreux que certaines entreprises ne survivraient pas si elles ne délocalisaient tout ou partie de leur production dans des pays à faible coût. Et c’est justement cela que la Tunisie, mais d’autres pays du sud de la Méditerranée offrent. Nous estimons d’ailleurs insensé de refuser de laisser filer cette chance à d’autres multinationales américaines ou asiatiques venir fabriquer leurs produits qui, te de toutes les façons, vont atterrir sur le marché de l’Union européenne.
A méditer !
T.B.
(Source : www.webmanagercenter.com (Portail économique – Tunis), le 6 février 2008 à 05h35)
“L’Association de réinsertion des prisonniers libérés » vient de naître
Notre tissu associatif s’est enrichi par la création d’une nouvelle association dont le but est des plus nobles, celui de réintégrer les prisonniers libérés dans la vie sociale et professionnelle. Elle s’appelle « L’Association de réinsertion des prisonniers libérés » et son action consiste à encadrer les prisonniers et les enfants délinquants libérés et à les aider à trouver un emploi ou à créer un micro-projet. Pour cela, elle établira des relations de partenariat avec les ministères, institutions, organes, organisations et familles afin d’identifier les opportunités d’emploi de réinsertion disponibles.
Cette association assurera aussi le suivi de la situation des prisonniers et des enfants ayant purgé leur peine dans des centres de rééducation, et ce dans le but de les prévenir contre la récidive. Elle élaborera également des études et des recherches et prendra partie aux manifestations scientifiques en relation avec la réinsertion sociale, notamment de ces catégories.
Son comité directeur est composé de:
M. Mohamed Ben Sedrine : Président
M. Fethi Bousoffara : Vice-président
Maitre Nooman Ben Ameur : Secrétaire général
M. Lotfi Lehdhili : Trésorier
M. Lotfi Zakraoui : Secrétaire général adjoint
M. Hédi Zitouni : Trésorier adjoint
M. Habib Bakkay, Mme Dorra Chalbi, M. Mohamed Chalbi : membres
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1153 du 31 janvier 2008)
Détournement de 3,6 millions de dinars
Une banque de la place a fait l’objet d’une importante fraude de la part d’une responsable. Elle aurait détourné divers montants à certains clients au profit de son époux, hôtelier à Hammam Sousse. Ce dernier serait en état d’arrestation, alors que l’épouse serait activement recherchée.
La banque en question, cotée en Bourse, n’a rien communiqué sur le sujet, tout comme le Conseil du Marché Financier qui passe sous silence (du moins il n’annonce rien publiquement) une fraude dont sont victimes les actionnaires.
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1153 du 31 janvier 2008)
Fabrication de nouvelles pièces d’Airbus en Tunisie
Après le câblage, c’est au tour de tronçons de fuselage d’Airbus d’être fabriqués en Tunisie. Le principal fournisseur de l’avionneur européen, Latécoère, envisage actuellement la construction d’une nouvelle usine implantée en Tunisie. A terme, cette délocalisation de Toulouse vers la Tunisie créera un millier d’emplois. On croit savoir que François Junca, le président du Conseil de surveillance de Latécoère s’est rendu à Tunis jeudi 24 janvier à cet effet.
Latécoère est déjà présente en Tunisie depuis 1995 avec deux unités de production à la Charguia et à Zaghouan.
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1153 du 31 janvier 2008)
Gafsa : Les raisons de la colère
Depuis quelques temps des informations sur un mouvement collectif de protestation sporadique proviennent du Sud-Ouest tunisien, la région minière par excellence. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une expression de mécontentement social dont nous avons tenté d’élucider les raisons et les péripéties.
Tout a commencé le 5 janvier dernier, à la suite de la proclamation des résultats d’un concours de recrutement de 380 ouvriers et techniciens organisé par la Compagnie des Phosphates de Gafsa. Ledit concours est organisé une fois tous les trois ans et constitue, aux dires de diverses sources fiables, une lueur d’espoir pour les milliers de chômeurs dans ces contrées minières et où les diplômés sont nombreux.
Complicité
Or, de l’avis de nos sources et au vu des attentes de tous ceux qui endurent ce chômage massif et quasi chronique, le nombre de recrutés dans ce concours ( 380 après trois ans) est dérisoire.
Il y a là déjà de quoi susciter un sentiment de frustration.
Qui plus est, la colère a pris le dessus sur la frustration lorsque le bruit a couru sur un manque de fiabilité dans les résultats du concours, qui, dit-on, ont favorisé quelques parents ou connaissances de gens influents dans la région de Gafsa sur fond d’affinités tribales (aarouchia), sans même épargner les syndicalistes. Car, en accord avec le syndicat régional de Gafsa, la direction de la CPG a coutume d’accorder un quota de 20% des recrutés pour des considérations sociales majeures.
Cette fois-ci, la suspicion a atteint les responsables syndicaux, accusés d’avoir «distribué» les postes de travail obtenus à leurs proches.
Le déferlement
On rapporte que ce n’est pas là la première fois qu’une réaction à la situation sociale et en l’occurrence au chômage est observée dans la région de Gafsa. On dit même que cette expression de mécontentement est récurrente. Sauf que cette fois, elle a été plus ample et plus durable.
La vague de colère ayant gagné les chômeurs, ceux-ci ont investi les rues par centaines dans les communautés de Redayef, Moularès et Mdhila. Des manifestations,des rassemblements, des sit-in, des campements de jour et de nuit ont eu lieu, quelquefois sur les rails de chemin de fer et une grève de la faim a été organisée à Redayef.
Ici et là, les mécontents ont brandi leurs revendications, réclamant la révision des critères de recrutement de la CPG et l’annulation des résultats du concours. Ils ont également dénoncé le comportement de certains syndicalistes qui auraient favorisé leurs proches et auraient même quelquefois «vendu» des postes de travail aux plus offrants. Les grévistes ont, en outre, revendiqué des solutions adéquates et efficaces au problème du chômage.
On apprend également qu’une lettre a été envoyée au Président de la République le 8 janvier 2008 par les parents de ceux qui ont observé une grève de la faim à Redayef, au nombre de 25, et dans la quelle ils accusent un responsable syndical régional d’être complice de certains responsables de la CPG dans la pratique du favoritisme et la discrimination dans l’emploi au sein de la compagnie et des dérives qui ont « engendré la colère.»
Par ailleurs, ce mouvement de protestation pacifique a entraîné le renforcement de la présence des forces de l’ordre dans les diverses localités minières, sans que ces forces n’interviennent pour réprimer les protestataires.
Nonobstant, des négociations ont été entreprises entre les représentants des autorités locales et les délégués des grévistes et ont abouti à des accords qui ont apaisé la situation.
Le rebondissement
Toutefois, un rebondissement dans la situation a été observé à la fin de la semaine dernière et un semblant de reprise des rassemblements et des campements été signalé dans les localités précitées. Un témoin oculaire raconte que des campement sont installés sur les rails du chemin de fer, un autre est au siège du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD ) de Moularès. Les parkings des camions destinés à transporter le phosphate ont également été investis par les campeurs ainsi que l’entrée du siège de la CPG.
Des dizaines d’hommes et de femmes campent ainsi sous des tentes délabrées en attendant de trouver une issue à cette situation sociale.
Les dernières nouvelles sur la position de la CPG vis-à-vis de ce mouvement indiquent que les responsables de la Compagnie nient avoir été impliqués dans des pratiques douteuses au sujet du concours qui, selon eux, s’est déroulé dans les normes.
Abdelmajid Haouachi
(Source : « Réalités » (Magazine hebdomadaire – Tunis), N° 1153 du 31 janvier 2008)
Vient de paraître chez Déméter
« Le roi ambigu » de Alia Mabrouk
Un nouveau titre qui ne passera pas inaperçu chez Déméter, il s’agit de « Le roi ambigu », signé Alia Mabrouk, auteure prolifique tunisienne qui a déjà à son actif, un bon nombre de livres dont des récits historiques : « Puissant par la gloire, Genséric roi des Vandales (1998), Editions l’Entreligne ; « L’émir et les croisés, Chronique d’Ifriqiya »,(2003), Editions Clairefontaine ; « Les blés de Dougga », (2004) rééditions Clairefontaine. Rappelons aussi que l’auteure est récipiendaire du Prix Comar du roman français en 2003 et du Prix Zoubeida B’chir (2005), décerné par le CREDIF pour son livre sur Mahdia.
La trame de « Le roi ambigu » tourne autour d’un personnage ambigu dont le métier de roi causa son malheur ; renié par ses pairs, trahi par son armée, mutilé par son fils, méprisé par les grands de son siècle, Moulay Hassen El Hafsi commence son règne par des meurtres et finit sa vie dans l’anonymat.
Un personnage qui a interpellé l’historien Marmol qui faisait partie de l’expédition de Charles Quint à Tunis et qui a écrit à son propos ;: « il était de grand cœur et fort vigoureux et l’un des meilleurs hommes de cheval qui fut de son temps en Afrique. Outre cela, il était courtois et libéral et si vous exceptez quelques vices qu’emporte avec soi la licence des couronnes, c’était un des plus grands princes de son temps ».
Les peintres Vermeyen et Rubens ont reproduit son portrait.
On se demande alors pourquoi les Tunisiens l’ont-ils occulté de leur histoire ?
Pour les férus de bonne littérature, une séance de dédicace et de présentation du livre sera assurée par Mme Alia Mabrouk, samedi prochain à la librairie Fahrenheit 451 à Carthage.
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunis), le 4 décembre 2007)
Voile à l’université légalisé en Turquie: pas de commentaire de Bruxelles
L’UE n’a rien à redire à l’autorisation du voile en Turquie
Turquie: le Parlement légalise le port du voile à l’université, le pays reste divisé