Liberté et Equité:Mohammed Hédi Ben Saïd est emprisonné
Vérité-Action:Nouvelles arrestations parmi les défenseurs des droits de l’Homme
Expression:Libération du journaliste Slim Boukhedir
Kalima:Port du casque obligatoire pour accéder au palais de justice
le Portail Euro-Africain Dabio :Tunisie: Un homme d’affaires libyen meurt dans des conditions mystérieuses
Association « Droit Pour Tous »:COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Monde:Le premier président démocratiquement élu en Mauritanie a été renversé
AFP:Algérie: la branche maghrébine d’Al-Qaïda revendique deux attentats suicide AFP:Syrie: une figure de l’opposition, Aref Dalila, libéré
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Adresse électronique: liberte.equite@gmail.com Tunis, le 6 août 2008
Mohammed Hédi Ben Saïd est emprisonné
Le tribunal cantonal de Tunis a rendu son jugement dans l’affaire n°83565 à l’encontre de Mohammed Hédi Ben Saïd, militant politique et des droits de l’homme, en le condamnant à deux mois d’emprisonnement pour ne pas avoir obtempéré à une injonction d’un agent de la circulation. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation
Le Secrétaire Général Zouahaïer Makhlouf
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT) Vérité-Action Case postale 1569 CH – 1701 Fribourg, Suisse Tél: ++41 79 703 26 11 Fax: ++41 21 625 77 20 Email. info@verite-action.org
Tunisie : Nouvelles arrestations parmi les défenseurs des droits de l’Homme
La cour de justice de la ville de Bizerte au nord de la Tunisie a prononcé des peines de 6 mois de prison ferme contre les militants des droits de l’homme Othman Jemili et Ali Neffati, de 6 mois avec sursis contre les membres de l’association internationale de soutien aux prisonniers politiques AISPP, Fawzi Sedkaoui et Kaled Boujemaa. Ils ont été condamnés sur la base d’un rassemblement non autorisé organisé à la ville de Bizerte pour la commémoration de la déclaration de la république en Tunisie. Les 4 activistes ont été arrêtés le 25 juillet 2008. Le 05 Août, la ville de Bizerte a connu une journée mouvementée. Des barrages de police ont privé les militants des droits de l’homme venant de Tunis d’arriver à Bizerte pour assister au procès. Les enfants du feu Hachemi Mekki, ex-prisonnier politique et victime de la politique de la mort lente, ont été violemment attaqués. Le militant des doits de l’homme Tarek Soussi a été projeté par terre et piétiné, le membre du bureau de Liberté-Equité, Hamza Hamza a reçu des coups de la part de 6 policiers. Au sein même de la cour, Me Abdelwaheb Maatar, vice-président de l’AISPP, a reçu un coup de la part d’un agent de la sûreté de l’Etat ce qui a engendré la cassure de ses lunettes. Vérité-Action, -exprime sa solidarité avec les militants tunisiens arrêtés, et leurs familles et amis -condamne l’acharnement contre la société civile tunisienne et l’atteinte à la liberté d’expression. -rappelle que les procès contre les militants tunisiens et dans le cadre de la loi anti-terrorisme se poursuivent sans relâche et sans aucune garantie de l’indépendance de la justice ni de l’équité des jugements – appelle les instances et les organisations de protection des défenseurs des droits de l’homme à agir pour mettre fin à cette série de procès voulant museler les citoyens et les priver d’exercer leur droit à l’expression Genève, le 06.08.2008 Vérité-Action Service de l’information Mail to : info@verite-action.org www.verite-action.org
Libération du journaliste Slim Boukhedir
L’une des plumes rebelles de Tunis vient d’être libérée sous condition, après avoir passé huit mois en prison. Notre confrère Slim Boukhdir, qui pugeait une peine d’un an de prison, vient d’être libéré, le 21 juillet en fin d’après-midi, soit quatre mois avant le terme de sa peine. Il s’agit d’une libération conditionnelle, comme le prévoit la loi pour les détenus ayant purgé la moitié de leur peine. Sa libération est intervenue trois jours avant la célébration de la fête de la République (le 25 juillet). Arrêté le 26 novembre 2007 lors d’un contrôle d’identité des passagers d’un taxi collectif reliant Sfax à Tunis, il a été condamné pour «outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions», «atteinte aux bonnes mœurs» et «refus de présenter ses papiers d’identité» par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit, dans la banlieue de Sfax, et incarcéré depuis à la prison civile de cette ville. «Nous accueillons la libération de Slim Boukhdir avec une joie immense (…) Nous voulons voir dans la décision des autorités tunisiennes un gage de bonne volonté», a déclaré dans un communiqué l’organisation Reporters sans frontières. Contacté par l’Associated Press, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a exprimé sa «satisfaction» et souhaité que les autorités accomplissent d’autres «pas positifs». Lors de sa récente assemblée générale, le syndicat avait lancé un appel aux autorités pour la libération du journaliste incarcéré. Âgé de 39 ans, Slim Boukhedir est le correspondant du journal panarabe basé à Londres ‘‘Al Quds Al Arabi’’ et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire ‘‘Al-Arabiya’’. I. B. (avec agences)
(Source: “L´Expression” (Hebdomadaire – Tunisie) mis en ligne le 28 juillet 2008)
Port du casque obligatoire pour accéder au palais de justice
par Mohamed Abbou Nous sommes le 5 août à Bizerte (Nord Est de Tunis) et il est 9h du matin ; un grand nombre de policiers en civil accompagnés d’autres policiers en uniforme ont dressé des barrages sur la route reliant Tunis à Bizerte. Contrôle d’identité des avocats et des militants venus assister au procès des quatre activistes bizertins qui passent en jugement pour les charges « d’atteinte aux bonnes mœurs et attroupement sur la voie publique », en réalité, ils sont poursuivis pour avoir participé à une manifestation le jour de la fête de la république où ils ont dénoncé la présidence à vie, la corruption et la tyrannie. L’accès du tribunal a été interdit aux observateurs de la société civile. Ceux qui se sont rabattus sur le local de la section locale de la LTDH ont eu droit à des insultes et à un passage à tabac en bonne et due forme ; l’un d’eux, le fils de l’ex prisonnier politique, feu Hachemi Mekki a été transporté à l’hôpital dans un état grave. Devant le tribunal, un policier, non sans excès de zèle, monte la garde devant l’entrée ; il refuse de laisser entrer l’épouse de maître Maatar (l’un des nombreux avocats qui se sont constitués dans cette affaire) qui souhaitait assister à l’audience. L’avocat s’en va référer au juge cantonal qui est en même temps président du tribunal et hiérarchiquement supérieur aux officiers de police présents. Ce dernier donne l’ordre à un agent de la police judiciaire d’autoriser madame Maatar à assister à l’audience (qui est sensée être publique !). L’agent de police refuse d’exécuter l’ordre ; Le magistrat se déplace lui-même à l’entrée du tribunal et réitère l’ordre de laisser la dame pénétrer dans l’enceinte du tribunal. L’agent de police refuse à nouveau d’exécuter l’ordre du juge et tire brutalement madame Maatar par ses vêtements ; sa fille, elle-même avocate, réagit en protégeant sa mère ; le policier lui assène quelques coups en l’insultant et la traitant de prostituée, fidèle à la tradition en vigueur chez la police politique, et usant largement du dictionnaire riche en vulgarités que l’on retrouve dans les PV de police dans cette affaire d’« atteinte aux bonnes moeurs » dont sont accusés les défenseurs bizertins. En allant au secours de sa fille, maître Maatar, reçoit à son tour quelques coups et voit ses lunettes de vue brisées. Probablement que ces avocats ont négligé de porter le casque, désormais obligatoire pour pénétrer dans un tribunal ! Tout cela s’est produit sous les yeux incrédules du juge qui s’est éloigné pour tenter de préserver son autorité ou plutôt ce qu’il en reste. Est-il permis d’espérer un soubresaut d’indépendance de ce corps et voir les juges refuser d’obéir aux « instructions » qui ont remplacé dans nos tribunaux la loi? Sans le port du casque, cela semble plutôt difficile ! (Source : « Kalima », (Mensuel censuré en Tunisie), mis en ligne le 6 aout 2008) Lien :http://www.kalimatunisie.com/fr/4/actuel/173/
Tunisie: Un homme d’affaires libyen meurt dans des conditions mystérieuses
L’émission autorisée par le fils de Gadafi Seif Al-Islam a permis à plusieurs ex-détenus de dénoncer les tortures. Mais avec l’homme d’affaire Izat les choses ont peut être mal tourné. Arrivé en Tunisie, il meurt dans des conditions mystérieuses. Son corps a été rapatrié avant hier à Benghazi, Libye.
Par Dabio-www.dabio.net La mort à Tunis de l’homme d’affaires libyen Mr. Fathi Izat anime les débats dans les milieux populaires libyens. Fathi Izat s’est permis de dénoncer dans une émission de Radio en Libye les tortures qu’il a subies pendant sa détention. Il a même accusé des hautes personnalités libyennes d’avoir dirigé les séances de tortures. Parmi les personnalités cités figurent Ahmat Ibrahim…. L’émission autorisée par le fils de Gadafi Seif Al-Islam a permis à plusieurs ex-détenus de dénoncer les tortures. Mais avec l’homme d’affaire Izat les choses ont peut être mal tourné. Arrivé en Tunisie, il meurt dans des conditions mystérieuses. Son corps a été rapatrié avant hier à Benghazi, Libye. En mai dernier, Mohammed Adil Abou Ali, un citoyen libyen d’origine Toubou a été expulsé de Suède le 5 mai 2008. Remis à la police libyenne, il a été arrêté, torturé puis décédé en prison. Le lendeman, le service de sécurité libyen de Sawani a demandé aux parents de venir chercher le corps de Mohammed Adil Abou Ali décédé dans des conditions non encore élucidées. Mardi 05 Août 2008 – 21:44 (Source : le Portail Euro-Africain Dabio le 5 Août 2008) Lien: http://www.dabio.net/Tunisie-Un-homme-d-affaires-libyen-meurt-dans-des-conditions-mysterieuses_a1505.html
Association « Droit Pour Tous »
COMMUNIQUE DE PRESSE
Tripoli exige des excuses sur la manière dont Motassim Bilal Kadhafi (Hannibal Kadhafi) et sa femme Aline ont été traités lors de leur interpellation le 15 juillet dernier à Genève”. Le gouvernement libyen voulait également que “les modalités conduisant à la fin de la procédure pénale soient définies” a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Ces informations révélées et confirmées par plusieurs médias ne sont pourtant pas suffisantes pour apaiser la tension créée, il y’a 3 semaines, par l’arrestation du fils cadet de la famille KADDHAFI et son épouse par un juge d’instruction genevois, lesquels ont été inculpés de lésions corporelles simples, menaces et contraintes envers deux domestiques, une Tunisienne et un Marocain, qui ont déposé plainte contre eux. Cette crise qu’on veut résoudre en une crise diplomatique est pourtant plus grave de conséquences selon la manière à adopter pour en faire face. Plusieurs journaux confirment même qu’un accord diplomatique pourrait aboutir au classement de l’instruction genevoise contre arrêt de toute mesure de représailles libyennes contre les citoyens et les intérêts suisses. Un tel scénario ne peut réjouir que ceux qui dressent les intérêts diplomatiques de court terme au dessus des valeurs et des enseignements qu’une telle crise doit nous faire apprendre. En effet, et contrairement à la propagande utilisée actuellement par le régime libyen, les représailles contre la Suisse n’ont rien à voir avec une quelconque défense des intérêts des arabes et des musulmans en Suisse. Elle ne sert qu’à sauvegarder l’ « honneur » de la famille dirigeante en Lybie qui se croyait intouchable et qui a longtemps nourri l’image que ses membres sont au dessus de la loi et que toute mesure à leur encontre, fut-elle toute légitime et légale, est une atteinte à l’honneur de la nation. L’absence de ligne de conduite claire dans la gestion suisse de ce problème a encouragée la dictature libyenne à chercher à tirer davantage de profits de cet incident. Cela lui permettra de nouveau de tourner l’attention de ce qui passe dans ce pays sur le plan des violations massives des droits de l’homme. De même, il semblerait que quelques milieux politiques et associatifs, en plus de quelques médias, ont cherché à entrainer la communauté musulmane, plus particulièrement arabe, dans ce conflit sans aucune raison valable, ce qui ne manquera pas de créer davantage d’amalgames et de confusions dont cette communauté en sortira affaiblie sans droit. Forte de ces constatations, DROIT POUR TOUS, qui suit avec préoccupation ces événements, demande : 1- Que les responsables politiques suisses ne se mêlent pas à cette affaire en laissant la justice faire son travail ; Monsieur Hannibal Kadhafi ne pourrait être au dessus de la loi tout en gardant toujours sa présomption d’innocence et son droit à un procès équitable. 2- Aux responsables libyens et surtout aux membres de la famille KADDHAFI de collaborer avec la justice genevoise dans cette affaire pour l’intérêt de tous les partis. 3- Au régime libyen de s’abstenir de parler au nom des arabes et musulmans en Suisse, lesquels n’ont rien à voir avec cette propagande malsaine ni avec cet incident qui doit être du seul ressort de la justice. 4- Aux médias de ne pas extrapoler sur des questions d’ordre culturel ou religieux qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe actuellement entre la justice et les membres de la dynastie KADDHAFI. Association « Droit Pour Tous » Rue des Savoises 15 1205 Genève Tél. &fax : +4122 785 21 43 et +41 22 321 12 55 Médias contacts : Anouar Gharbi +4179418 75 05 , Xavier Carlo : +4178 615 69 91 info@droitpourtous.ch ; www.droitpourtous.ch
Le premier président démocratiquement élu en Mauritanie a été renversé
Les militaires avaient permis son élection ; ils l’ont écarté du pouvoir à la première tentative d’émancipation. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président mauritanien démocratiquement élu a été renversé, mercredi 6 août au matin, par son propre chef d’état-major, le général Mohammed Ould Abdel Aziz. Peu après 9 heures, des membres de la garde présidentielle, dont le général Abdel Aziz est aussi le commandant, ont arrêté le président et le premier ministre, et les ont conduits dans leur caserne. Quelques instants auparavant, un décret présidentiel limogeant cet officier et deux autres généraux avait été publié. L’opération, menée par les principaux responsables de la sécurité de l’Etat eux-mêmes, a eu lieu sans violence. L’aéroport de Nouakchott, fermé dans la journée, a rouvert dès mercredi soir. Les putschistes ont annoncé la mise en place d’un nouvel exécutif baptisé “conseil d’Etat” dirigé par le général Abdel Aziz. Ce coup d’Etat, le troisième réussi depuis l’indépendance de la Mauritanie en 1960, met un terme à un processus salué comme un “modèle démocratique” pour le continent africain. Le président renversé, surnommé “Sidi” par les Mauritaniens, avait été élu en mars 2007 avec le soutien politique et financier des militaires. Le scrutin avait été organisé dix-huit mois après le coup d’Etat qui, le 3 août 2005, avait renversé la dictature militaire de Maaouya Ould Taya. Dans ce pays en partie désertique dont la moitié de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, les solidarités claniques et les aides financières dominent le jeu politique. Paradoxalement, la junte qui s’est emparée du pouvoir mercredi a promis d’organiser une nouvelle élection présidentielle “libre et transparente” dans “une période qui sera la plus courte possible”. Le nouvel homme fort de Nouakchott s’est ” engagé personnellement à préserver l’Etat de droit, les libertés des citoyens et les institutions démocratiques existantes” dans un entretien publié par les journaux suisse Le Temps et belge Le Soir. Le renversement militaire du président Abdallahi fait suite à des tentatives de déstabilisation politique, probablement suscitées par les mêmes officiers. Lundi dernier, 48 députés et sénateurs mauritaniens avaient démissionné du parti présidentiel, dénonçant l’incapacité de l’exécutif à apporter le “changement escompté”. ACCUSATIONS DE NÉPOTISME En juillet, les frondeurs avaient fait chuter le gouvernement en menaçant de voter une motion de censure dénonçant la mauvaise gestion et le népotisme. La personnalité discrète du président était considérée comme un signe de faiblesse. L’opposition accuse aussi son épouse d’avoir détourné des fonds publics sous couvert d’action caritative. Au-delà du théâtre parlementaire, la situation économique et sécuritaire du pays, secoué par la hausse des prix des produits de première nécessité et le terrorisme islamiste, est en cause. Depuis décembre 2007, la Mauritanie a été visée par des attentats attribués à la mouvance d’Al-Qaida. La veille de Noël 2007, quatre touristes français avaient été assassinés. Une attaque contre l’ambassade d’Israël, à Nouakchott, et d’autres contre des postes militaires avaient suivi, entraînant l’annulation du Rallye Paris-Dakar 2008. Les militaires qui ont pris le pouvoir semblent être de ceux qui attribuent au président Abdallahi une faiblesse à l’égard des islamistes. La République islamique de Mauritanie est l’un des rares pays de la Ligue arabe à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, ce qui suscite des tensions dans le pays. Les Etats-Unis ont envoyé, en juin, des troupes spéciales pour aider l’armée à lutter contre les groupes islamistes dans le Sahara. Cet aspect de la situation promet d’être déterminant dans l’appréciation que porteront les Occidentaux sur les conséquences du coup d’Etat. Dans l’immédiat, la condamnation ferme de principe a été unanime, l’Union européenne menaçant de remettre en cause son aide financière. Philippe Bernard (Source: “Le Monde” (Quotidien – France) le 8 aout 2008)
Tunisia drink maker SFBT H1 net profit grows 7 pct
Thu Aug 7, 2008 10:16am EDT TUNIS, Aug 7 (Reuters) – Tunisia’s largest brewer and soft drinks maker SFBT SFBT.TN reported a 7 percent rise in net income in the first six months of the year as turnover grew. Net profit was 34.3 million dinars ($29.03 million) in the first half, up from 32.0 million dinars a year earlier, the firm said on Thursday in a statememt on the Tunis bourse website. Turnover at Societe Frigorifique et Brasserie de Tunis (SFBT) increased to 79.0 million dinars from 75.5 million dinars while operating profit climbed 10 percent to 16.1 million dinars. It gave no reason for the improved performance. The firm’s shares closed unchanged at 12.810 dinars while the wider Tunis index .TUNINDEX rose 0.26 percent. (Reporting by Sonia Ounissi; Editing by David Cowell)
Algérie: la branche maghrébine d’Al-Qaïda revendique deux attentats suicide
AFP – Mercredi 6 août, 09h25
DUBAI (AFP) – La branche maghrébine d’Al-Qaïda a revendiqué les attentats suicide du 3 août et du 23 juillet en Algérie, en affirmant qu’ils avaient fait au moins 38 morts parmi des policiers et des soldats, a rapporté mercredi le centre de surveillance de sites islamistes SITE. L’attentat du 3 août a été commis à Tizi Ouzou en Kabylie, à 150 km à l’est d’Alger, et a fait 25 blessés, dont quatre policiers, selon le ministre algérien de l’Intérieur Yazid Zerhouni. L’attaque du 23 juillet a été perpétrée par un kamikaze à moto qui s’était fait exploser au passage d’un convoi militaire à Lakhdaria, à 70 km à l’est d’Alger, faisant treize blessés parmi la patrouille, selon un bilan de plusieurs journaux algériens. L’auteur de l’attentat de Tizi Ouzou a été présenté comme Makhlouf Abu Mariam et une photographie du kamikaze présumé, posant assis et souriant entre deux fusils d’assaut AK-47, a été publiée dans un communiqué de SITE reprenant une revendication d’Al-Qaida. Dans sa revendication mise en ligne sur le site islamiste Fajr Media Center, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI – ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat, GSPC), affirme que l’attaque a fait au moins 25 morts parmi les membres des services de sécurité algériens. Le groupe ajoute que l’attaque de Lakhdaria a été menée par un kamikaze du nom d’Abdul Malik Abu al-Bara’a qui était à moto et avait une ceinture d’explosifs, assurant que 13 soldats avaient péri dans l’attentat. Le communiqué de SITE ne comporte pas de photographie de ce deuxième kamikaze. Il indique que l’AQMI a soutenu que les attentats prouvent que les forces algériennes ne sont pas en mesure de contrôler la sécurité dans le pays. L’AQMI a également assuré, selon SITE, qu’il choisissait ses cibles de manière à éviter des pertes parmi les civils, indiquant que le commissariat de police visé à Tizi Ouzou était “relativement éloigné” de zones résidentielles. Il a accusé le ministre de l’Intérieur d’avoir maquillé le bilan de l’attaque et lancé des menaces contre les autorités en écrivant: “Nos doigts restent sur la gâchette (…) La caravane des martyrs qui vont défoncer vos fortifications pour défendre la nation musulmane est longue…” “Vous pouvez mentir comme vous voulez et cacher la vérité, le jour du châtiment est proche, avec la volonté de Dieu”, poursuit l’AQIM à l’intention des autorités algériennes.
Syrie: une figure de l’opposition, Aref Dalila, libéré
DAMAS – Une figure de l’opposition syrienne, Aref Dalila, détenu depuis 2001, a été libéré jeudi, selon des organisations syriennes de défense des droits de l’Homme. Economiste de renom et ancien doyen de la Faculté d’économie à l’Université de Damas, M. Dalila a “été libéré il y a à peine deux heures”, a déclaré à l’AFP le chef de la Ligue syrienne de défense des droits de l’Homme, Abdel Karim Rihaoui. Selon le président de l’organisation nationale des droits de l’Homme en Syrie (ONDHS), Ammar Qorabi, les autorités ont libéré l’opposant, qui souffre de diabète et de problèmes cardiaques, en application d’une “grâce présidentielle”. Aref Dalila, né à Lattaquié (ouest) en 1940, était détenu dans la prison d’Adra, près de Damas. Il avait été arrêté en septembre 2001 avec neuf de ses compagnons, accusé de vouloir “modifier la Constitution par la force”, et condamné en 2002 à dix ans de prison. Selon des organisations syriennes de défense des droits de l’Homme, il est le dernier encore emprisonné parmi les “détenus du Printemps de Damas”, du nom de la brève période de liberté d’expression ayant suivi l’arrivée au pouvoir de Bachar al-Assad en juillet 2000. “C’est une bonne nouvelle, nous sommes extrêmement satisfaits de cette mesure qui est intervenue après une campagne menée par les associations de défense des droits de l’Homme arabes et internationales”, a ajouté M. Rihaoui. Il a dit “espérer que le dossier des détenus politiques sera clos” et appelé à la libération des “prisonniers de conscience dans les geôles syriennes”. Fin juillet, M. Qorabi avait exhorté le président syrien Bachar al-Assad à “promulguer une amnistie pour (faire) libérer Aref Dalila en raison de la détérioration de son état de santé et pour ouvrir une nouvelle page avec les opposants syriens”. “La poursuite de la détention de M. Dalila, malade et qui manque de soins médicaux, est une violation flagrante des lois et accords internationaux des droits de l’Homme”, avait-il dit dans un communiqué. (©AFP / 07 août 2008 16h28)