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ALTT: Soutenons le correspondant de la chaßne « Al-Hiwar Ettounsi » à Gafsa
C.R.L.D.H. Tunisie: Invitation Mohamed Ettaieb: Maya Jribi et la question Ă 100 000 dinars Sami Ben Abdallah: Dieu nâest pas tunisien, Moncef Marzouki, Moez Ben Gharbia et Tarek Dhiab Dieu ne sâappelle pas Sarko Sami Ben Abdallah: Mise au point IRCT: Providing treatment to torture survivors from Arab countries – Lessons from a peer supervision Darwich Memorial Lecture PEN Geneva AFP: Mauritanie: la junte affiche son indiffĂ©rence face Ă l’ultimatum de l’UA AFP: Maroc: l’ami du roi constitue le plus grand groupe parlementaire AFP: Maroc: deux radios condamnĂ©es Ă suspendre partiellement leur diffusion
AFP: Un groupe islamiste impose la charia dans une ville du sud de la Somalie
Soutenons le correspondant de la chaßne « Al-Hiwar Ettounsi » à Gafsa
Messieur Aprés les félicitations du Aid El Fitr je vous demande si cŽest possible de publier cette traduction du communiqué concernant ma femme et ce pour certains partis en Suisse qui sŽintéressent à la cause je suis Hammami Belgacem concerné par le communiqué sur la situation de ma femme RACHIDA FAREH
Tunis le 27Ramadan1429;le 27 septembre 2008
Privation dŽune femme dŽun refugié politique de son droit constitutionnel pour lŽobtention dŽun passeport
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Madame RACHIDA FAREH ,épouse de lŽancien prisonnier politique Mr HAMMAMI BELGACEM résident actuellement en Suisse ,a déposé une demande de passeport datée du 09/02/2006 à la poste de la garde nationale de Aousdja du gouvernorat de Bizerte sous le numéro dŽenregistrement 19 et malgré les maintes contacts des responsables locaux elle nŽa reçu aucune réponse .Elle a écris des pétitions au département des passeports du ministére de lŽinterieur et au ministre de lŽinterieur lui méme mais jusquŽà lŽécriture de ce communiqué elle nŽa reçu aucune réponse . Mr HAMMAMI BELGACEM considére que la privation de son épouse de son droit dŽavoir un passeport est une repression collective contre sa famille du fait quŽil est un opposant politique
LIBERTE/EQUITE 1)Dénonce ce comportement déloyal et inhumain à lŽégard dŽune citoyenne dont le seul crime est dŽétre lŽépouse dŽun opposant politique 2)considére cela comme une sorte de repression collective que les lois celestes,la constitution du pays,les traités internationaux refusent categoriquement 3)fait un appel à tous les responsables concernés de rstituer à Mme RACHIDA FAREH son droit constitutionnel et lui accorder son passeport sans procrastination 4)demande que tous ceux qui avait présenté une demande de passeport ne soient pas privés eux ou les membres de leurs familles de leur droit constitutionnel pour des causes politiques le bureau executif de liberte/equite le president Maitre MOHAMED NOURI signature illisible
Traduction du communiqué par Hammami Belgacem hammami_belgacem@yahoo.com
Invitation a une conférence de Presse
CAMPAGNE JUSTICE ET VERITE POUR HAKIM AJIMI
Hakim AJIMI est mort Ă vingt-deux ans, le vendredi 9 mai 2008 vers 15h30 au centre ville de Grasse (06), Ă©niĂšme victime des suites d’une intervention policiĂšre. Il a succombĂ© Ă une interpellation brutale effectuĂ©e par des policiers de la BAC avec le soutien de policiers municipaux, devant au moins 16 tĂ©moins civils, une dizaine de policiers et plusieurs pompiers.
Le parquet de Grasse a annoncĂ© lâouverture, le 13 mai, dâune information judiciaire pour homicide involontaire. Selon plusieurs tĂ©moins, la police a procĂ©dĂ© avec force et violence Ă son immobilisation au sol, le maintenant longuement par « une prise genre clĂ© dâĂ©tranglement », reconnue par lâun des policiers en cause. Lâautopsie aurait rĂ©vĂ©lĂ© « de possibles signes asphyxiques » alors mĂȘme que cette technique dâinterpellation, pourtant connue comme particuliĂšrement dangereuse, et interdite par certains pays, a valu Ă la France une condamnation de la Cour EuropĂ©enne des Droits de lâHomme pour un dĂ©cĂšs intervenu en novembre 1998 Ă Toulon, dans de semblables circonstances.
Une campagne de signatures avait été lancée par la FTCR et le MRAP au mois de juin dernier, pour exiger :
que la Vérité soit dite et que Justice soit rendue à la mémoire de Hakim AJIMI,
que la Police française cesse immĂ©diatement dâappliquer une technique dâinterpellation particuliĂšrement dangereuse et dĂ©jĂ condamnĂ©e par la Cour europĂ©enne des Droits de lâHomme.
Que les personnes mises en cause soient suspendues de leurs fonctions et que la justice puisse prononcer des sanctions proportionnelles aux faits reprochĂ©s afin que cesse le sentiment d’impunitĂ© qui banalise et encourage les violences appliquĂ©es Ă certaines populations.
Une conférence de presse aura lieu
:Mercredi 08 Octobre 2008 Ă 11h00
au siĂšge du MRAP, 43 Boulevard Magenta, 75010-Paris ( M° RĂ©publique & Gare de lâEst)
Ă lâinitiative conjointe et en prĂ©sence
– de la famille reprĂ©sentĂ©e par M.M. Boubaker et Hatem AJIMI, pĂšre et frĂšre de la victime,
– du comitĂ© de soutien de Grasse (06), reprĂ©sentĂ© par Mme Dorsaf BRIKI et M. Walid KLAI et accompagnĂ© dâun tĂ©moin direct des faits,
– de personnalitĂ©s signataires
– des responsables nationaux de la FTCR et du MRAP
FĂ©dĂ©ration des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR Mouvement Contre le Racisme et l’AmitiĂ© entre les Peuples – MRAP
3, rue de Nantes 75019 – Paris – Tel 01 46 07 54 04 – Fax : 40 34 18 15 43, Boulevard Magenta – 75010 – Paris – Tel : 01 53 38 99 99 – Fax : 01 40 40 90 98
Mail :
ftcr2@anadoo.fr – www.ftcr.eu mail : migrations@mrap.frwww.mrap.asso.fr
Maya Jribi et la question Ă 100 000 dinars
Mohamed Ettaieb
Maya Jribi sera-t-elle tentĂ©e de se prĂ©senter Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle tunisienne de 2009 au risque de diviser et de dĂ©crĂ©dibiliser son propre mouvement politique ? Câest la question Ă 100 000 dinars que se posent, de plus en plus ouvertement, les observateurs de la scĂšne politique tunisienne.
Officiellement, le Parti dĂ©mocratique progressiste (PDP, reconnu mais non reprĂ©sentĂ© au Parlement) a son candidat depuis fĂ©vrier 2008. Il sâagit de Ahmed NĂ©jib Chebbi, 64 ans, vieux routier de la politique tunisienne.
Une « rĂ©forme » (tu parles !) constitutionnelle, taillĂ©e sur mesure, a Ă©tĂ© adoptĂ©e, pour barrer la route Ă M. Chebbi. La toute nouvelle loi Ă©lectorale tunisienne prĂ©voit quâune candidature, au dĂ©but de lâautomne 2009, ne peut ĂȘtre acceptĂ©e que si le prĂ©tendant est Ă la tĂȘte de son parti depuis au moins deux ans consĂ©cutives. Pas de chance, Chebbi nâest plus le chef du PDP. Maya Jribi lây a remplacĂ© en dĂ©cembre 2006. Sauf une improbable « fatwa » juridique de Carthage, Mme Jribi pourrait donc concourir Ă la prĂ©sidentielle.
Des sources au sein du PDP signalent à Chakchouka tunisienne que le Comité central du parti, qui avait entériné la candidature de Chebbi début 2008, devrait se réunir de nouveau vers la mi-novembre et décider de la suite des choses.
Deux tendances
Une premiĂšre tendance au sein du parti tient mordicus Ă ce que Chebbi maintienne sa candidature. Le parti, pensent-ils, ne peut se contenter de jouer sagement dans le petit carrĂ© de sable dans lequel Ben Ali veut le confiner. Jribi et Chebbi semblent tous deux dâaccord sur ce point.
Cependant, une (bonne ?) partie du mĂȘme ComitĂ© central verrait dâun bon Ćil que le nom dâune femme figure sur les bulletins. Malins, ces derniers avancent, Ă juste titre, que Jribi a plus de chances que Chebbi de rassembler une bonne partie lâopposition tunisienne et quâil serait plus efficace de militer pour une candidate « lĂ©gale » que de se battre pour imposer le droit thĂ©orique dâĂȘtre candidat.
MĂȘme si les tenants des deux sensibilitĂ©s sâentendent pour dire que ni Chebbi ni Jribi nâont une chance sĂ©rieuse de battre Ben Ali Ă la rĂ©guliĂšre, les militants du trĂšs lĂ©galiste PDP nâappelleront vraisemblablement pas Ă boycotter le scrutin. Bref, Ben Ali peut dormir tranquille.
(Source: âBakchich.infoâ (Satirique â France), le 6 octobre 2008)
Le bloc-Notes de Sami Ben Abdallah:
Dieu nâest pas tunisien, Moncef Marzouki, Moez Ben Gharbia et Tarek Dhiab Dieu ne sâappelle pas Sarko
Dans le dernier numĂ©ro du Canard enchaĂźnĂ©, le journal satirique sâest moquĂ© de ” Nicolas Sarkozy qui vient de donner pour mission au Parti majoritaire de ” refonder le capitalisme “. on ne rit pas. ” Les ateliers de la refondation du capitalisme ” se tiendront, sous lâĂ©gide de lâUMP, les 15,22 et 29 octobre. Et le Canard enchaĂźnĂ© dâajouter, Dieu lui-mĂȘme a créé le monde en sept jours, Sarko veut refonder le capitalisme en 3 jours , Dieu ne sâappelait pas Sarko.
En Tunisie, nous avons cette manie Bourguibienne dâĂ©crire lâHistoire en la confondant avec son parcours personnel. Habib Bourguiba dĂ©clarait que la Tunisie nâexistait pas avant lui et, encourageait les Tunisiens Ă cĂ©lĂ©brer son anniversaire aprĂšs sa mort âŠ. Tout comme le prophĂšte. Pour le rĂ©gime, la Tunisie est nĂ©e le 7 novembre 1987. Pour la dissidence, chacun a une date et vous avez lâembarras du choix : la dissidence est nĂ©e quand Moncef Marzouki a signĂ© le premier communiquĂ© de la Ligue Tunisienne des Droits de lâHomme dĂ©nonçant la rĂ©pression. LâextrĂȘme gauche thĂ©orise la naissance de la dissidence avec lâemprisonnement de Hamma Hammami. Pour Mohamed Moada, la dissidence est nĂ©e quand il adressa son mĂ©morandum au lendemain des Ă©lections de 1994. Pour Kemais Chammari, la dissidence est nĂ©e quand il a Ă©tĂ© emprisonnĂ©. Pour Kemais Ksila, câest quand il rejoint Kemais Chammari en prison. Pour les membres du CNLT, câest quand cette ONG a Ă©tĂ© créée. Pour les amis de Taoufik Ben Brik, câest quand ce dernier a fait sa cĂ©lĂšbre grĂšve de la faim. Pour les amis de Sihem Bensedrine, câest quand cette derniĂšre a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Ă lâaĂ©roport Ă son retour de Londres. Pour les partisans de Mokthar Trifi, câest quand ce dernier fĂ»t Ă©lu PrĂ©sident de la Ligue Tunisienne des Droits de lâHomme. Pour les amis du Juge Mokthar Yahyaoui, câest quand ce dernier a publiĂ© sa lettre ouverte Ă M. Ben Ali. Pour les amis de Nejib Chebbi, câest quand ce dernier et ses compagnons ont entamĂ© leur cĂ©lĂšbre grĂšve de la faim qui a donnĂ© naissance au mouvement du 18 octobre. Dâailleurs, il est significatif que le comitĂ© du 18 octobre a voulu cĂ©lĂ©brer le premier puis le second anniversaire du mouvement du 18 octobre. Reste encore plusieurs possibilitĂ©s : quand Mohamed Abbou a Ă©tĂ© emprisonnĂ© ou quand Radia Nasraoui a entamĂ© une grĂšve de la faim ou quand Neziha Rjiba (Om Zied) a publiĂ© son article Nechez ? ou quand Hichem Jait a publiĂ© “points dâombres ” dans RĂ©alitĂ©sâŠetc. Sâil y a autant de conflit Ă propos de la naissance de la dissidence, quâon se rassure entre Tunisiens ! car il y a quand mĂȘme des certitudes : Selon Ahmed Manai, lâIslam est nĂ© en Tunisie en 1969. En 2009, les Tunisiens peuvent fĂȘter les 40 ans dâislam en Tunisie car selon lâun des inconditionnels du Cheikh, la rĂ©introduction de lâislam en Tunisie par Rached Ghannouchi sâest passĂ©e en 1969. Soit 28 ans avant le changement de 1987. VoilĂ quelque chose qui exaspĂ©rera les partisans du RCD. Allah est Grand.
 Tout ce bricolage demeure faillible et toute confusion entre lâhistoire dâun pays et le parcours dâune personne (quelle quâen soit) demeure subjective. Lâhistoire officielle de la Tunisie en est un excellent exemple. Habib Bourguiba ne sâest-il pas fabriquĂ© une “histoire ” ? nâavait-il pas insistĂ© sur son orphelinat (tout comme le prophĂšte) ? nâa-t-il pas rĂ©pĂ©tĂ© quâil dĂ©rivait dâune famille pauvre (oubliant de prĂ©ciser que le PSD subventionnait toutes ses actions et lui fournissait tout lâargent nĂ©cessaire pour ses dĂ©placements), Bourguiba avait mĂȘme bĂąti une statue Ă lui, Ă cotĂ© dâune mosquĂ©e, Ă hauteur du minaret et, a dĂ©clarĂ© dans un discours ” on pourra pleurer BourguibaâŠ.Mais lâEtat doit continuer “. Soit mot Ă mot ce que dixit le premier Calife Ă la mort du prophĂšte “on pourra pleurer MohamedâŠmais Dieu est immortel “. SacrĂ© Bourguiba, il nâavait pas du tout dâego et les Tunisiens sâinterrogent depuis sa mort : pleurer quoi ? La dĂ©mocratie, lâEtat de Droit et dâinstitutions et les libertĂ©s publiques sous Bourguiba ? Ou cet hĂ©ritage de lumiĂšres quâil a dĂ©lĂ©guĂ© aux Tunisiens ? Pleurer oui ! Mais pleurer cet hĂ©ritage fait de “prĂ©sidence Ă vie “, de “torture ” de “fraudes dans les Ă©lections ” et de “torture “. Bourguiba devrait se reposer en paix dans sa tombe et ses partisans peuvent prendre leur retraite. Les larmes des Tunisiens et des Tunisiennes coulent depuis des annĂ©es âŠde la lourdeur de cet hĂ©ritage.
 Revenons Ă Bourguiba et son Ă©criture subjective de lâHistoire de la Tunisie. Son exil français ? Il Ă©tait exilĂ© dans un palais français. LâextrĂȘme pauvretĂ© qui marquait ses Ă©tudes en France et pour preuve, il se dĂ©plaçait Ă pieds de Luxembourg Ă la Sorbonne au cinquiĂšme arrondissement ou de citĂ© universitaire Ă AlĂ©sia au quatorziĂšme arrondissement. On est pris par des tas dâĂ©motions en constant toute cette pauvretĂ©. Mais que de lâexagĂ©ration quand on sait que la distance qui sĂ©pare Luxembourg de la Sorbonne et citĂ© universitaire dâAlesia ne dĂ©passe pas les 300 mĂštres ! Fallait-il peut ĂȘtre prendre un taxi pour 300 mĂštres au lieu de faire ce grand sacrifice de les faire Ă pied. Enfin, cette cĂ©lĂšbre phrase qui caractĂ©rise Bourguiba prononcĂ© dans lâun de ses discours “quand jâĂ©tais en train de combattre les français tout seul ” !(Discours du 15/12/1973, ” La Construction de LâEtat “, 1955-1970).
Tout seul ? il n y a pas eu donc ni de fellagahs, ni de rĂ©sistants, ni de journalistes, ni de martyrs⊠ni rien. Les Tunisiens Ă©taient dans un cafĂ© en regardant un film Ă la tĂ©lĂ© ou un match de foot, alors que Bourguiba Ă©tait en train de combattre les soldats français. Tout seul, il a battu les chars français puis est rentrĂ© en Tunisie avec lâindĂ©pendance dans sa poche?
Moncef Marzouki âcomme la majoritĂ© des dissidents ou des Hommes du pouvoir (il suffit de les lire sur le web)- est un de ceux qui a cette manie dâĂ©crire lâHistoire de la Tunisie en la confondant avec sa propre trajectoire. En tĂ©moigne son CV publiĂ© sur son site personnel, Ă©crit Ă la troisiĂšme personne dans lequel on peut lire : ” Moncef Marzouki incarna en Tunisie un choix des plus pĂ©rilleux : sâopposer activement Ă la dĂ©rive autoritaire du rĂ©gime et Ă toutes les violations des droits de lâHomme que leurs victimes soient des islamistes ou non ” ; Et ” remplir la dangereuse vacuitĂ© idĂ©ologique des annĂ©es 71 et lutter contre lâinstrumentalisation et la perversion des idĂ©es dĂ©mocratiques par un travail permanent dâĂ©criture de fondation dâune vĂ©ritable culture des droits de lâhomme “. Autre extrait : ” Moncef Marzouki nâa pas seulement affrontĂ© lâEtat. Il a dĂ» faire face Ă deux graves crises qui ont germĂ© au sein de la sociĂ©tĂ© elle mĂȘme “. TroisiĂšme extrait : ” Moncef Marzouki comprit lâurgence dâenraciner les droits de lâHomme non seulement dans une tradition culturelle et que le combat devait dâabord ĂȘtre gagnĂ© sur le plan des idĂ©es “. QuatriĂšme extrait parmi tant dâautres : ” En sa qualitĂ© de mĂ©decin, il assure personnellement le traitement et lâorientation des victimes de la torture qui, en secret font appel Ă lui ” et ” M.Moncef Marzouki sâest investi dĂ©s son retour en Tunisie en 1979 dans de multiples actions dont lâobjectif Ă©tait dâamĂ©liorer la santĂ© des petits Tunisiens “.
” Remplir la dangereuse vacuitĂ© idĂ©ologique des annĂ©es 71⊠” !
Le Canard EnchaĂźnĂ© avait raison ! Dieu ne sâappelle pas Sarko. Dieu a mis 7 jours pour crĂ©er le monde. Dieu ne peut pas ĂȘtre Tunisien.
Moncef marzouki sans langue de bois
Il mâest arrivĂ© de croiser Moncef Marzouki Ă Paris et, je nâhĂ©site pas Ă lui donner du “bonjour Monsieur Marzouki “. En dehors de la politique- câest lâimpression que jâai de lui- câest quelquâun de trĂšs courtois et de trĂšs humble. Il nâa rien Ă voir avec cette image politique qui le suit et qui est faite dâarrogance, de prĂ©tention et dâantipathie. En politique, sa façon de ne “rien assumer politiquement parlant ” est insupportable, en tĂ©moigne ses dĂ©clarations aux journalistes qui lâinterrogent. Si vous lui dites que pour faire de la politique, il faut un parti, il vous dira “jâen ai un, câest le CongrĂ©s pour la RĂ©publique, CPR “. Si vous lui dites “votre CPR est une coquille vide ” il vous rĂ©pondra “on mâa conseillĂ© de ne pas commettre cette erreur de fonder un parti “. Il y a cette manie en lui de rejeter toutes critiques car Moncef Marzouki cumule deux qualitĂ©s bonnes ou mauvaises au choix : il ne sourit jamais et il a toujours raison mĂȘme quand il a tort.
Il nâempĂȘche que câest une personne qui mĂ©rite du respect pour le courage dont il a fait preuve durant la dĂ©cennie 1990-2000. Câest aussi, Ă en croire ces proches, lâun des rares politiques qui ne vit pas de la “politique ” et qui nâest pas compromis dans ces histoires de “subventions ” et de “commissions ” pour dĂ©fendre les uns et les autres.
 Au microcosme parisien, Ă chacun “sa ” version de Moncef Marzouki. Les Nahdaouis qui veulent passer pour les victimes de lâhumanitĂ© en soulignant que personne ne les a dĂ©fendu, relativisent lâĂ©tendue du CV de Moncef Marzouki (qui sâĂ©tend sur 20 pages quand mĂȘme !). ” Quand il fut Ă la tĂȘte de la LTDH, cette derniĂšre aurait refusĂ© de dĂ©fendre une fille voilĂ©e. Au pĂšre qui sâest prĂ©sentĂ© au siĂšge de la ligue, un responsable de la ligue aurait lancĂ© : nous nâavons pas le temps pour pareilles affaires “. LâextrĂȘme gauche relativise la version qui circule Ă propos du congrĂšs qui a vu Chemais Chammari arracher le micro de Moncef Marzouki pour lâempĂȘcher de parler : ” Moncef Marzouki a raisonnĂ© en individualiste refusant une logique de compromis que lâextrĂȘme gauche tunisienne aurait trouvĂ©e “. Enfin, ceux qui lâont connu de prĂ©s mettent en avant son cotĂ© “autoritaire ” et ses “pensĂ©es noires ” : A les en croire, Moncef Marzouki a pensĂ© quâil pourrait ĂȘtre assassinĂ© ⊠comme le fĂ»t Salah Ben Youssef par Bourguiba. Il est convaincu quâil est rĂ©guliĂšrement pris en filature Ă Paris, que la moindre critique et remarque quâon lui fait sâinscrit dans un plan pernicieux du pouvoir pour le dĂ©stabiliser. Comme tout arabe qui se respecte, Moncef Marzouki est convaincu que tous comploteraient contre lui.
Il y a sĂ»rement une part de vĂ©ritĂ© dans tout ce qui se dit Ă propos de Moncef Marzouki. Mais il y a aussi une part dâexagĂ©ration et sĂ»rement de la manipulation de ses courtisans qui disent tout le bien de lui en public et lâenfoncent en privĂ©. Il est clair aussi que le pouvoir le cible. Il est clair enfin, que dans ce ciblage, il y a une part de ” personnel ” qui est supĂ©rieure Ă la part du ” politique ” dans le conflit qui lâoppose au pouvoir. Car Moncef Marzouki ne comprend pas, ne veut pas comprendre que la critique politique câest une chose, lâĂ©cart de langage, câen est une autre. Et du coup, les rentrĂ©es de Moncef Marzouki en Tunisie se ressemblent : ” il est harcelĂ©, des hommes de mains du rĂ©gime, des bandits viennent cracher sur lui et les procĂšs contre lui se fabriquent Ă la vitesse de la lumiĂšreâŠetc “. Toutes ces manĆuvres sont basses et doivent ĂȘtre dĂ©noncĂ©es. Mais les Ă©carts de langage de Moncef Marzouki âtoutes proportions gardĂ©es- sont regrettables aussi. Un opposant, un journaliste, un dissident doit rester dans le domaine de la critique politique.
Aujourdâhui, Moncef Marzouki traverse une Ă©preuve politique des plus dures et fait une seconde traversĂ©e de dĂ©sert. A la fin des annĂ©es 90, Nicolas Sarkozy Ă©tait lâHomme le plus dĂ©testĂ© au RPR et Alain JuppĂ© Ă©tait le plus populaire. Sarkozy sâest remis en question, sâest rĂ©inventĂ© et on connaĂźt la suite. Les faits sont tĂȘtus. Moncef Marzouki est un grand militant des Droits de lâHomme. Mais en Politique, ce sont ” les succĂšs qui font les grands Hommes ” (NapolĂ©on). Et en politique, ce qui compteâŠcâest le concret. Les faits sont tĂȘtus.
La vie privée
La France est lĂ pour rappeler que la politique câest une chose et, le privĂ© et la vie personnelle câen est une autre. Aucun opposant de gauche nâa attaquĂ© Chirac sur sa vie privĂ©e. Pourtant les Français ne mĂ©connaissent pas les aventures de Chirac jusquâĂ son deuxiĂšme mandat Ă lâElysĂ©e quand Bernadette (sa femme) interrogeait les serviteurs de lâElysĂ©e “qui sait ou se trouve le prĂ©sident ? “. Puis elle comprend toute seule ” il est parti avec son chauffeur â quâelle appelait le chauffeur du plaisir- Ă une destination inconnue “. Câest le cas avec Sarko. Aucun opposant socialiste nâest venu dire que Carla Bruni avait tel nombre dâaventures avant de connaĂźtre Sarko. MĂȘme quand sa premiĂšre femme CĂ©cilia utilisait la carte de crĂ©dit de lâElysĂ©e, le problĂšme fut posĂ© Ă un niveau politique : ” la femme du prĂ©sident a-t-elle le droit dâutiliser la carte de crĂ©dit de lâElysĂ©e ? “. CâĂ©tait le cas aussi avec Mitterrand quand les journaux nâont pas Ă©voquĂ© sa fille cachĂ©e Mazarine.
En Tunisie, il est regrettable de constater la confusion du privĂ© et du public. A quoi bon de continuer dans cette voie ? Ce qui est privĂ© doit rester privĂ©. Câest quand mĂȘme mieux que de continuer Ă sâauto-attaquer sur le champ privĂ©. Des montages pornographiques et des rĂ©cits mensongers sur la vie privĂ©e dâopposants et, des anonymes qui ripostent en discourant sur la vie privĂ©e des hommes du pouvoir. Il y a mĂȘme des opposants qui se sont dĂ©couverts des vocations de gynĂ©cologues en devinant si untel est le fils ou le frĂšre ou lâenfant dâuntel ou dâuntel.
Franchement, la politique ramenĂ©e Ă ces histoires, câest tout sauf la politique. Mais ce nâest pas une fatalitĂ©. Nous pouvons tous la changer.
Tarek dhiab, verdict le 15 octobre 2008
Tarek Dhiab devra attendre jusquâau 15 octobre 2008 pour connaĂźtre le verdict des juges qui ont examinĂ© son affaire. Tarek Dhiab est accusĂ© de conduire une voiture sans police dâassurance et de “vouloir corrompre un agent de lâordre “. Cette fois ci, on a eu droit Ă “la ” version finale de ” lâaffaire Tarek Dhiab “. Ce dernier aurait insultĂ© un agent de lâordre en “le menaçant de faire intervenir des connaissances bien placĂ©es “. Il “aurait glissĂ© un billet de 10 dinars Ă lâagent, qui a demander un renfort dâune dizaine dâagents “. Devant le tribunal, lâavocat de Tarek Dhiab â comme le prĂ©cise Infosfoot- a estimĂ© que lâĂ©pisode “Ă©tait prĂ©mĂ©ditĂ© “. Et lâavocat dâajouter “lâagent a Ă©tĂ© un piteux rĂ©alisateur de cette comĂ©die ” demandant un non lieu dans cette affaire. A rappeler que toute cette affaire a coĂŻncidĂ© avec le refus de Tarek Dhiab de serrer la main de lâancien Ministre des sports, Monsieur Abdallah Kaabi. Une comĂ©die ? Il n y a pas que lâavocat de Tarek Dhiab qui pense que toute cette affaire est une “comĂ©die “âŠ. Le pouvoir devrait sâinterroger pourquoi plus personne ne croit en lâindĂ©pendance de la justice de la Tunisie. Car Ă force de constater ces coĂŻncidences qui se rĂ©pĂštent entre certaines critiques et certaines accusations (devenues classiques) de “diffusion de fausses nouvelles ” ou de “tentatives de corrompre un agent de lâordre “, plus personne n y croit. ” Un renfort de dix agents ” pour arrĂȘter Tarek Dhiab ? dix agents ! Et dire quâil y a des ” traĂźtres, qui salissent lâimage de la Tunisie ” en vĂ©hiculant des ” mensonges ” comme quoi que nous avons trop de flics!
Moez Ben Gharbia sans aucun doute
Moez Ben Gharbia est lâancien animateur vedette de lâĂ©mission sportive ” Bilmakchouf ” de Hannibal tv. Cette Ă©mission rĂ©alisĂ©e par chiheb rouissi et animĂ©e par Moez Ben Gharbia, Fethi El Mouldi, Mçoncef Ben Said, Majid Ben Ismail, Khaled Hosni, Sami Akrimi et Heitem Tayari a constituĂ© une vraie rĂ©volution dans le paysage mĂ©diatique sportif en Tunisie.
Des sujets jusque-lĂ tabous ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s : “la corruption dans le football tunisien ” et ” la violence dans les stades “. Des personnes jusque-lĂ intouchables ont Ă©tĂ© invitĂ©es et interviewĂ©es par Moez Ben Gharbia (dont Slim Chiboub, Othmene JnayahâŠetc). AprĂšs 3 ans de Bilmakchouf, lâĂ©quipe est partie de Hannabal TV Ă tv 7 pour animer “sans aucuns doutes ” de Julien Courbet de tf1, version tunisienne et, la premiĂšre Ă©mission est prĂ©vue pour janvier 2009. Adel Bourhlel, le Red en Chef dâAhbar Al Joumhouriya anime le new Bilmakchouf.
De passage Ă MosaĂŻque fm, Moez Ben Gharbia a expliquĂ© la recette de la rĂ©ussite de Bilmakchouf : ” une Ă©quipe soudĂ©e, des journalistes assez courageux et talentueux, un espace libre de Larbi Nasra, patron de la chaĂźne “. Puis la recette de lâĂ©chec de lâĂ©mission : Le mĂȘme patron de la chaĂźne, sâest rĂ©pandu dans les journaux tunisiens pour expliquer que Moez Ben Gharbia, Fethi Mouldi, Chiheb RouissiâŠetc nâĂ©taient ” rien ” avant leur passage Ă Hannibal TV. Bref, la recette de lâĂ©chec selon Moez Ben Gharbia sur mosaĂŻque fm : ” les courtisans de Larbi Nasra ont tout pourri, une maladresse de ce dernier dans une interview parue dans un journal a Ă©tĂ© trĂšs mal prise par lâĂ©quipe qui durant 6 mois (jusquâĂ la derniĂšre Ă©mission de Bilmakchouf)-a Ă©voluĂ© sous haute pression. Le patron de la chaĂźne aurait exigĂ© de lâĂ©quipe quâelle rappelle plus souvent dans les Ă©missions de Bilmakchouf “les acquis ” et ” les rĂ©alisations ” de Larbi Nasra. LâĂ©quipe avait une autre conception de la libertĂ© dâexpression : “des remerciements quand il le faut sans excĂšs de zĂšle “. Et Moez Ben Gharbia dâajouter : ” durant 3 ans, nous nâĂ©tions pas victimes de pressions du pouvoir “.
Le cas ” Bilmakchouf ” est Ă enseigner en Tunisie. Dans plusieurs Ă©missions, Moez Ben Gharbia a commencĂ© avec des speechs oĂč il rĂ©pondait Ă des “dĂ©tracteurs de la presse Ă©crite “. Ils lâavaient accusĂ© ainsi que son Ă©quipe “dâĂȘtre des traĂźtres et de salir lâimage de la Tunisie en exposant le linge sale de notre sport “. il sâagit du mĂȘme discours que ces journaux servent quand il sâagit de “dissidents “.
LâĂ©quipe de Bilmakchouf a rĂ©sistĂ© Ă ces pressions des “confrĂšres et des collĂšgues ” et a mĂȘme instituĂ© des rĂšgles Ă respecter : Ă la fin de chaque Ă©mission, plusieurs mails sont lus y compris mĂȘme ceux qui dĂ©nigrent lâĂ©quipe de Bilmakchouf. Une Ă©quipe soudĂ©e, des journalistes assez audacieux et un patron de chaĂźne qui prend le risque, RĂ©sultat : ” beaucoup de choses peuvent changer dans notre pays “. En tĂ©moigne aussi la grande Ă©volution de Razi (lâanimateur vedette de Dimanche Sport). La compĂ©tition avec Moez Ben Gharbia a permis Ă Razi dâexposer tout son talent dâanimateur et de prendre Ă son tour des risques. Pas uniquement dans le sport, Ă Assabah, Hafed Al Gharbi, Kemel ben Younes, Les frĂšres Atia font des Ă©tincelles, Noura Borsali, Saloua Charfi Ă RĂ©alitĂ©s, Nadia Omrane Ă Alternatives Citoyennes, Adel Bouhled Ă Akhbar Al Joumhouriya, Adel Jebari Ă AchaabâŠil y a sĂ»rement dâautres journalistes et dâautres compĂ©tences.
Cela nous change un peu du discours classique : ” il n y a pas de libertĂ© dâexpression en Tunisie, tout est contrĂŽlĂ©, les journalistes sont harcelĂ©s, il faut abandonner “. Il y a sĂ»rement des pressions, des abus, du chantage, mais il y a aussi des journalistes qui ne prennent aucun risque et qui se complaisent dans le discours victimaire. La logique de lâexĂ©cutif est universelle, quâil soit en Tunisie ou ailleurs. En France, du temps oĂč Balladur Ă©tait Premier ministre, il y a eu des pressions Ă©normes contre les journalistes. Au lendemains de son Ă©lection, Sarko a voulu intimider certains journalistes : Le Red en Ched de Paris Match a sautĂ©, PPDA lâanimateur vedette du JT de TF1 a sautĂ©, le PĂ©dĂ©gĂ© de France TĂ©lĂ©visions serait sur un fauteuil Ă©jectable, Sarko nâa pas apprĂ©ciĂ© non plus que la Directrice de lâinformation de France 3 lâaccueille avec des manifestants criant des slogans hostiles Ă SarkoâŠetc. Mais les journalistes ont fait de la rĂ©sistance et Sarko a compris quâil doit laisser faire.
Oui, la logique de lâexĂ©cutif est universelle et le Canard EnchaĂźnĂ© du mercredi 24 septembre 2008 -p2- a rappelĂ© dans “la censure expliquĂ©e aux enfants “, la logique politique de pierre Messmer, lâancien Premier Ministre de Pompidou (1970-1974) : ” Un jour, ” Le point” titre en couverture : ” Messmer doit partir “(âŠ)jâai alors rĂ©agi de façon non politique, mais technique. Jâai convoquĂ© le propriĂ©taire du point [groupe Hachette de lâĂ©poque] et je lui ai assenĂ© : ” vous avez besoin de lâEtat pour entrer comme vous le souhaitez, Ă radio Luxembourg. Et bien, vous nâentrerez pas Ă radio Luxembourg “. et il nâa pas pu entrer “. Et Pierre Messmer dâavouer sans complexe : ” ils (les journalistes) ont cessĂ© la guerre immĂ©diatement.(..) câest au portefeuille quâil faut les toucher “.
Encore une fois en Tunisie, Nous nâavons pas Ă rougir de nos problĂšmes ou nous taire. La France, pour ne citer que ce grand pays, a connu des problĂšmes que nous vivons en Tunisie : la censure, la torture en AlgĂ©rie, les commissions dans la vente des armes, le financement occulte des partis politiques,âŠetc. A chaque fois, les Français posent le problĂšme et y apportent des solutions. Les français nâont pas peur dâexposer leurs problĂšmes en public, ce qui vaut Ă la France dâĂȘtre vue par les autres pays comme Ă©tant la patrie des droits de lâhomme et des libertĂ©s. En Tunisie, nous fonctionnons selon la logique : ” tout cacher sous prĂ©texte de ne pas salir lâimage de la Tunisie “.
Quel est le rĂ©sultat de cette mĂ©thode ? Les autres pays nous voient-ils comme Ă©tant la patrie des droits de lâHomme et des libertĂ©s.
(Source : le blog de Sami Ben Abdallah, le 6 octobre 2008)
Mise au point de Sami Ben Abdallah
 Jâai lu sur Tunisnews un article qui me citait. Il sâagit dâune personne insignifiante connue pour ĂȘtre un homme de main ou presque de M. Rached Ghannouchi, M.Khemais Chammari, Mme Sihem Bensedrine, M.Moncef Marzouki, deux anciens Ministres bourguibistes et un ancien SecrĂ©taire dâEtat. Cet Homme de main a Ă©prouvĂ© le besoin de me citer pour se donner une certaine importance ou peut ĂȘtre pour faire plaisir Ă ses ami(e)s.  Jâai connu cette personne qui veut se passer pour un ” journaliste dissident “, assez mythomane et inventive pour une histoire qui concernait ” sa fille “. Il mâa suffit quelques ” discussions autour dâun cafĂ© ” pour que je comprennes les liens dangereux de cette personne avec tous les services de sĂ©curitĂ© (y compris Tunisiens)âŠVraiment aucun lien avec la dissidence. Les articles soi-disant « anti-pouvoir » servent de couverture. Jâai refusé tout contact avec cette personne et depuis, je suis Ă©tonnĂ© par la capacitĂ© mytho manique de lâĂȘtre humain qui peut inventer autant de mensonges en quelques lignes. Comme droit de rĂ©ponse, je me suis permis de rappeler Ă certains lecteurs (qui se reconnaitront) des extraits des ” mĂ©moires de M. Ali Daldoul ” que Kalima a prĂ©sentĂ© une fois comme Ă©tant ” le directeur des services spĂ©ciaux Tunisiens Ă Paris ” parti Ă la retraite. Mon blog ?  En crĂ©ant un blog (Câest le fait que jâai eu deux milles lecteurs en deux semaines qui a dĂ©rangĂ© les uns et les autres ?) et en Ă©voquant certaines personnes, je savais que les coups pleuvraient de toutes les directions et que certaines personnes (qui se reconnaitront) feraient tout pour me salir. Cette fois-ci, je tiens Ă rassurer les commanditaires de cette personne (car leur homme de main n’est qu’un petit dĂ©tail) que je ne respecterai aucune obligation de rĂ©serve… Et comme je sais beaucoup de chosesâŠ. Bonne lecture Sami Ben Abdallah    Des extraits des mĂ©moires dâAli Daldoul publiĂ©s sur le web : Abd El Qahhar.  Sur ce lien, une commission ? http://www.monsterup.com/upload/1223290157.jpg Pour le reste, tout le monde doit savoir que Slim Bagga “cantine” (depuis septembre 2003) Ă “crĂ©dit” (boissons, alcoolisĂ©es, “sans modĂ©ration”, comprises) chez Ali Loucif Ă la Pizza Di ROMA 0143495743) au 391 rue des PyrĂ©nĂ©es dans Paris (XXĂš), plus prĂ©cisĂ©ment ( chez le traiteur du 36 rue Botzaris et encore plus prĂ©cisĂ©ment chez le RCD. Un tĂ©moin digne de foi lâa aperçu, au rĂ©veillon du nouvel an, sabler le champagne dans une bonne table au deuxiĂšme restaurant de Ali Loucif Ă Pantin. Pour dâautres dĂ©tails, voir le tĂ©moignage de Ahmed Ouerghemmi “http://www.partislami.org/INFO/article.php3?id_article=46” postĂ© Ă point, le 24.07.05, par KMA sur le forum de ” tunezine.com “.Pour mĂ©moire, câest bien le brave Ahmed Ouerghemmi qui a aidĂ© Ă charger les caisses dâarchives de Slim Bagga (voir par ailleurs) dans ma voiture. Câest bien lui aussi qui a sauvĂ© de justesse (et avec mon concours) la fille dâun dirigeant de lâopposition des griffes de ce malfaisant.Providing treatment to torture survivors from Arab countries:
Lessons from a peer supervision
Husam Abdelkhaleq, a counsellor/supervisor at the U.S.-based ACCESS – Psychosocial Rehabilitation Center for Victims of Torture, describes how the IRCT (*) Exchange Programme offered an opportunity to strengthen collaboration and knowledge sharing with the Treatment & Rehabilitation Center for Victims of Torture (TRC) in Ramallah, Palestine.
Husam Abdelkhaleq, a counsellor and supervisor at ACCESSThe IRCT Exchange Programme was launched in 2006 with funding from the government of the Netherlands. The programme offers staff at rehabilitation centres the opportunity to participate in internships and peer supervisions in order to strengthen knowledge and practice in the areas of rehabilitation / treatment, organisational development, fundraising, advocacy, and communication. Through the programme, Mr Abdelkhaleq spent a week in Ramallah as a peer supervisor with TRC, participating in case presentations, home visits to clients and discussions about documentation, treatment modalities and caring for caregivers.
Cultural context
One important element Mr Abdelkhaleq observed was that both TRC and ACCESS serve torture survivors coming from Arab countries. TRC treats Palestinian torture survivors, while ACCESS works with Iraqi refugees who have been subjected to torture. Treating these survivors requires careful consideration of their cultural values.
âThe Western style of treatment is more individualistic and insight oriented therapy,â Mr Abdelkhaleq stated. âHowever, Arabic culture is more collectivist, with the happiness of the individual coming from the happiness of all, such as the family, larger community and the society. We must take this into consideration and develop a model of treatment that includes cultural and social components.â
Another challenge to treating Arab torture survivors is a pronounced reluctance among this group to receive mental health services. Through his peer supervision, Mr Abdelkhaleq offered TRC suggestions about how to engage community and other authority figures to counter the stigma associated with mental illness and to become more involved in the decision making and strategic planning for the centre.
âDedicated and caringâ
26 June at ACCESS.Mr Abdelkhaleq calls TRCâs staff âvery dedicated and caring individualsâ. Yet he cautioned them that burn-out and secondary traumatisation can result from this type of work. He encouraged TRC to put more emphasis on care for caregivers, e.g. through weekly staff meetings to allow staff to express any negative feelings and gain support from their colleagues.
He also shared ideas about the holistic approach that ACCESS has utilised over the past eight years with Iraqi torture survivors. One suggestion is the formation of a social club, where survivors âimprove their social skills, avoid the isolation that most survivors experience, learn skills, and gain more trust in othersâ.
Increasing collaboration â locally and internationally
Another outcome of the exchange was the opportunity for the centres to discuss scientific research. TRCâs director and the peer supervisor initiated a plan for shared research that uses common assessment tools, which will enhance knowledge regarding treatment of survivors coming from similar Arab backgrounds. Moreover, Mr Abdelkhaleq invited TRCâs director to present a scientific paper at the Fifth National Conference on Health Issues in the Arab American Community, which will take place on November 6-7, 2008 at Dearborn, Michigan.
âThis peer supervision was very successful for many reasons,â noted Mr Abdelkhaleq. âThis week has created an opportunity for both centres to increase the level of collaboration in many avenues, locally and internationally. It is an opportunity to develop and enhance the network of TRC and ACCESS centres and open more channels of support financially, academically, and with regard to accreditation.â
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(Source: le site du « The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT) â Danemark), le 5 octobre 2008)
Lien :http://www.irct.org/Default.aspx?ID=159&M=News&PID=5&NewsID=1530
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(*) What is the The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT)?
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The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT) is an independent, international health professional organisation that promotes and supports the rehabilitation of torture victims and works for the prevention of torture worldwide.
 Based in Denmark, the IRCT works in collaboration with 139 members, which include rehabilitation centres and programmes worldwide. The IRCT also works in partnership with governments, human rights organisations, health professional organisations and intergovernmental organisations.
The IRCT strives to promote a world that values and accepts shared responsibility for the eradication of torture. In support of this vision, the IRCT:
raises awareness of the rehabilitation needs of torture victims,
promotes and supports the establishment of treatment facilities around the world,
works for the prevention of torture and an end to impunity,
documents the impact and consequences of torture, and
works to increase funding for rehabilitation centres and programmes worldwide.
Cooperation
The organisation has special consultative status with the UN Economic and Social Council and the UN Department of Public Information, and participatory status with the Council of Europe.
 The IRCT works closely with health professional organisations, including the World Medical Association (WMA), the World Confederation of Physical Therapy (WCPT), the World Psychiatric Association (WPA), the International Council of Nurses (ICN), and Physicians for Human Rights (PHR).
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Darwich Memorial Lecture PEN Geneva
Abdel Wahab Hani participe Ă l’hommage rendu Ă Mahmoud Darwich par le club PEN International Suisse romande, par la lecture des extraits de son dernier poĂšme “Le joueur d’echec” (Laa’yb al-nard), publiĂ© un mois avant sa disparition.
AW Hani a aussi Ă©voquĂ© dans une courte introduction le souvenir du poĂšte Ă Tunis, son rapport avec la Tunisie et le poĂšme d’adieu qu’il a fait Ă Tunis, derniĂšre ville de son long exil avant son retour en terre sainte de Palestine. Ce poĂšme inĂ©dit est un moment de rare Ă©motion oĂč le poĂšte, sous le regard de son compagnon de route Samih Al-Qasim, ne retient pas ses larmes en Ă©voquant ce qu’il avait oubliĂ© Ă Tunis:
“A-ton oubliĂ© quelque chose… Oui… Nous avons oubliĂ© le retour du coeur… Nous avons laissĂ© ce que l’on a de mieux… Nous avons laissĂ© nos martyrs… Nous vous demandons d’en prendre soin…” (Hal Nasiina Chay’an… Naam… Nasiina Talaffouta Al-Qalb… Tarakna Fiki Khayra Ma Fina… Tarakna Chouhada’ana… Alladhina Nousikom Bihim Khayran)… (traduction personnelle approximative)
Ci-aprĂ©s la prĂ©sentation de la rencontre et le mot introductif de notre ami Alfred de Zayas, juriste, Ă©crivain et expert international des droits de l’homme, ancien membre, notamment, du ComitĂ© contre la torture;http://www.alfreddezayas.com
Voir introduction par Alfred de Zayas: http://www.alfreddezayas.com/Lectures/darwish.shtml
(Source : Correspondance reçue le 6 octobre 2008 de la part de M. HANI Abdel Wahab)
Mauritanie: la junte affiche son indiffĂ©rence face Ă l’ultimatum de l’UA
Maroc: deux radios condamnées à suspendre partiellement leur diffusion
Maroc: l’ami du roi constitue le plus grand groupe parlementaire
Un groupe islamiste impose la charia dans une ville du sud de la Somalie
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