ALTT: Soutenons le correspondant de la chaîne « Al-Hiwar Ettounsi » à Gafsa
C.R.L.D.H. Tunisie: Invitation Mohamed Ettaieb: Maya Jribi et la question à 100 000 dinars Sami Ben Abdallah: Dieu n’est pas tunisien, Moncef Marzouki, Moez Ben Gharbia et Tarek Dhiab Dieu ne s’appelle pas Sarko Sami Ben Abdallah: Mise au point IRCT: Providing treatment to torture survivors from Arab countries – Lessons from a peer supervision Darwich Memorial Lecture PEN Geneva AFP: Mauritanie: la junte affiche son indifférence face à l’ultimatum de l’UA AFP: Maroc: l’ami du roi constitue le plus grand groupe parlementaire AFP: Maroc: deux radios condamnées à suspendre partiellement leur diffusion
AFP: Un groupe islamiste impose la charia dans une ville du sud de la Somalie
Soutenons le correspondant de la chaîne « Al-Hiwar Ettounsi » à Gafsa
Messieur Aprés les félicitations du Aid El Fitr je vous demande si c´est possible de publier cette traduction du communiqué concernant ma femme et ce pour certains partis en Suisse qui s´intéressent à la cause je suis Hammami Belgacem concerné par le communiqué sur la situation de ma femme RACHIDA FAREH
Tunis le 27Ramadan1429;le 27 septembre 2008
Privation d´une femme d´un refugié politique de son droit constitutionnel pour l´obtention d´un passeport
Madame RACHIDA FAREH ,épouse de l´ancien prisonnier politique Mr HAMMAMI BELGACEM résident actuellement en Suisse ,a déposé une demande de passeport datée du 09/02/2006 à la poste de la garde nationale de Aousdja du gouvernorat de Bizerte sous le numéro d´enregistrement 19 et malgré les maintes contacts des responsables locaux elle n´a reçu aucune réponse .Elle a écris des pétitions au département des passeports du ministére de l´interieur et au ministre de l´interieur lui méme mais jusqu´à l´écriture de ce communiqué elle n´a reçu aucune réponse . Mr HAMMAMI BELGACEM considére que la privation de son épouse de son droit d´avoir un passeport est une repression collective contre sa famille du fait qu´il est un opposant politique
LIBERTE/EQUITE 1)Dénonce ce comportement déloyal et inhumain à l´égard d´une citoyenne dont le seul crime est d´étre l´épouse d´un opposant politique 2)considére cela comme une sorte de repression collective que les lois celestes,la constitution du pays,les traités internationaux refusent categoriquement 3)fait un appel à tous les responsables concernés de rstituer à Mme RACHIDA FAREH son droit constitutionnel et lui accorder son passeport sans procrastination 4)demande que tous ceux qui avait présenté une demande de passeport ne soient pas privés eux ou les membres de leurs familles de leur droit constitutionnel pour des causes politiques le bureau executif de liberte/equite le president Maitre MOHAMED NOURI signature illisible
Traduction du communiqué par Hammami Belgacem hammami_belgacem@yahoo.com
Invitation a une conférence de Presse
CAMPAGNE JUSTICE ET VERITE POUR HAKIM AJIMI
Hakim AJIMI est mort à vingt-deux ans, le vendredi 9 mai 2008 vers 15h30 au centre ville de Grasse (06), énième victime des suites d’une intervention policière. Il a succombé à une interpellation brutale effectuée par des policiers de la BAC avec le soutien de policiers municipaux, devant au moins 16 témoins civils, une dizaine de policiers et plusieurs pompiers.
Le parquet de Grasse a annoncé l’ouverture, le 13 mai, d’une information judiciaire pour homicide involontaire. Selon plusieurs témoins, la police a procédé avec force et violence à son immobilisation au sol, le maintenant longuement par « une prise genre clé d’étranglement », reconnue par l’un des policiers en cause. L’autopsie aurait révélé « de possibles signes asphyxiques » alors même que cette technique d’interpellation, pourtant connue comme particulièrement dangereuse, et interdite par certains pays, a valu à la France une condamnation de la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour un décès intervenu en novembre 1998 à Toulon, dans de semblables circonstances.
Une campagne de signatures avait été lancée par la FTCR et le MRAP au mois de juin dernier, pour exiger :
que la Vérité soit dite et que Justice soit rendue à la mémoire de Hakim AJIMI,
que la Police française cesse immédiatement d’appliquer une technique d’interpellation particulièrement dangereuse et déjà condamnée par la Cour européenne des Droits de l’Homme.
Que les personnes mises en cause soient suspendues de leurs fonctions et que la justice puisse prononcer des sanctions proportionnelles aux faits reprochés afin que cesse le sentiment d’impunité qui banalise et encourage les violences appliquées à certaines populations.
Une conférence de presse aura lieu
:Mercredi 08 Octobre 2008 à 11h00
au siège du MRAP, 43 Boulevard Magenta, 75010-Paris ( M° République & Gare de l’Est)
à l’initiative conjointe et en présence
– de la famille représentée par M.M. Boubaker et Hatem AJIMI, père et frère de la victime,
– du comité de soutien de Grasse (06), représenté par Mme Dorsaf BRIKI et M. Walid KLAI et accompagné d’un témoin direct des faits,
– de personnalités signataires
– des responsables nationaux de la FTCR et du MRAP
Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR Mouvement Contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples – MRAP
3, rue de Nantes 75019 – Paris – Tel 01 46 07 54 04 – Fax : 40 34 18 15 43, Boulevard Magenta – 75010 – Paris – Tel : 01 53 38 99 99 – Fax : 01 40 40 90 98
Mail :
ftcr2@anadoo.fr – www.ftcr.eu mail : migrations@mrap.frwww.mrap.asso.fr
Maya Jribi et la question à 100 000 dinars
Mohamed Ettaieb
Maya Jribi sera-t-elle tentée de se présenter à l’élection présidentielle tunisienne de 2009 au risque de diviser et de décrédibiliser son propre mouvement politique ? C’est la question à 100 000 dinars que se posent, de plus en plus ouvertement, les observateurs de la scène politique tunisienne.
Officiellement, le Parti démocratique progressiste (PDP, reconnu mais non représenté au Parlement) a son candidat depuis février 2008. Il s’agit de Ahmed Néjib Chebbi, 64 ans, vieux routier de la politique tunisienne.
Une « réforme » (tu parles !) constitutionnelle, taillée sur mesure, a été adoptée, pour barrer la route à M. Chebbi. La toute nouvelle loi électorale tunisienne prévoit qu’une candidature, au début de l’automne 2009, ne peut être acceptée que si le prétendant est à la tête de son parti depuis au moins deux ans consécutives. Pas de chance, Chebbi n’est plus le chef du PDP. Maya Jribi l’y a remplacé en décembre 2006. Sauf une improbable « fatwa » juridique de Carthage, Mme Jribi pourrait donc concourir à la présidentielle.
Des sources au sein du PDP signalent à Chakchouka tunisienne que le Comité central du parti, qui avait entériné la candidature de Chebbi début 2008, devrait se réunir de nouveau vers la mi-novembre et décider de la suite des choses.
Deux tendances
Une première tendance au sein du parti tient mordicus à ce que Chebbi maintienne sa candidature. Le parti, pensent-ils, ne peut se contenter de jouer sagement dans le petit carré de sable dans lequel Ben Ali veut le confiner. Jribi et Chebbi semblent tous deux d’accord sur ce point.
Cependant, une (bonne ?) partie du même Comité central verrait d’un bon œil que le nom d’une femme figure sur les bulletins. Malins, ces derniers avancent, à juste titre, que Jribi a plus de chances que Chebbi de rassembler une bonne partie l’opposition tunisienne et qu’il serait plus efficace de militer pour une candidate « légale » que de se battre pour imposer le droit théorique d’être candidat.
Même si les tenants des deux sensibilités s’entendent pour dire que ni Chebbi ni Jribi n’ont une chance sérieuse de battre Ben Ali à la régulière, les militants du très légaliste PDP n’appelleront vraisemblablement pas à boycotter le scrutin. Bref, Ben Ali peut dormir tranquille.
(Source: “Bakchich.info” (Satirique – France), le 6 octobre 2008)
Le bloc-Notes de Sami Ben Abdallah:
Dieu n’est pas tunisien, Moncef Marzouki, Moez Ben Gharbia et Tarek Dhiab Dieu ne s’appelle pas Sarko
Dans le dernier numéro du Canard enchaîné, le journal satirique s’est moqué de » Nicolas Sarkozy qui vient de donner pour mission au Parti majoritaire de » refonder le capitalisme « . on ne rit pas. » Les ateliers de la refondation du capitalisme » se tiendront, sous l’égide de l’UMP, les 15,22 et 29 octobre. Et le Canard enchaîné d’ajouter, Dieu lui-même a créé le monde en sept jours, Sarko veut refonder le capitalisme en 3 jours , Dieu ne s’appelait pas Sarko.
En Tunisie, nous avons cette manie Bourguibienne d’écrire l’Histoire en la confondant avec son parcours personnel. Habib Bourguiba déclarait que la Tunisie n’existait pas avant lui et, encourageait les Tunisiens à célébrer son anniversaire après sa mort …. Tout comme le prophète. Pour le régime, la Tunisie est née le 7 novembre 1987. Pour la dissidence, chacun a une date et vous avez l’embarras du choix : la dissidence est née quand Moncef Marzouki a signé le premier communiqué de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme dénonçant la répression. L’extrême gauche théorise la naissance de la dissidence avec l’emprisonnement de Hamma Hammami. Pour Mohamed Moada, la dissidence est née quand il adressa son mémorandum au lendemain des élections de 1994. Pour Kemais Chammari, la dissidence est née quand il a été emprisonné. Pour Kemais Ksila, c’est quand il rejoint Kemais Chammari en prison. Pour les membres du CNLT, c’est quand cette ONG a été créée. Pour les amis de Taoufik Ben Brik, c’est quand ce dernier a fait sa célèbre grève de la faim. Pour les amis de Sihem Bensedrine, c’est quand cette dernière a été arrêtée à l’aéroport à son retour de Londres. Pour les partisans de Mokthar Trifi, c‘est quand ce dernier fût élu Président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme. Pour les amis du Juge Mokthar Yahyaoui, c’est quand ce dernier a publié sa lettre ouverte à M. Ben Ali. Pour les amis de Nejib Chebbi, c’est quand ce dernier et ses compagnons ont entamé leur célèbre grève de la faim qui a donné naissance au mouvement du 18 octobre. D’ailleurs, il est significatif que le comité du 18 octobre a voulu célébrer le premier puis le second anniversaire du mouvement du 18 octobre. Reste encore plusieurs possibilités : quand Mohamed Abbou a été emprisonné ou quand Radia Nasraoui a entamé une grève de la faim ou quand Neziha Rjiba (Om Zied) a publié son article Nechez ? ou quand Hichem Jait a publié « points d’ombres » dans Réalités…etc. S’il y a autant de conflit à propos de la naissance de la dissidence, qu’on se rassure entre Tunisiens ! car il y a quand même des certitudes : Selon Ahmed Manai, l’Islam est né en Tunisie en 1969. En 2009, les Tunisiens peuvent fêter les 40 ans d’islam en Tunisie car selon l’un des inconditionnels du Cheikh, la réintroduction de l’islam en Tunisie par Rached Ghannouchi s’est passée en 1969. Soit 28 ans avant le changement de 1987. Voilà quelque chose qui exaspérera les partisans du RCD. Allah est Grand.
Tout ce bricolage demeure faillible et toute confusion entre l’histoire d’un pays et le parcours d’une personne (quelle qu’en soit) demeure subjective. L’histoire officielle de la Tunisie en est un excellent exemple. Habib Bourguiba ne s’est-il pas fabriqué une « histoire » ? n’avait-il pas insisté sur son orphelinat (tout comme le prophète) ? n’a-t-il pas répété qu’il dérivait d’une famille pauvre (oubliant de préciser que le PSD subventionnait toutes ses actions et lui fournissait tout l’argent nécessaire pour ses déplacements), Bourguiba avait même bâti une statue à lui, à coté d’une mosquée, à hauteur du minaret et, a déclaré dans un discours » on pourra pleurer Bourguiba….Mais l’Etat doit continuer « . Soit mot à mot ce que dixit le premier Calife à la mort du prophète « on pourra pleurer Mohamed…mais Dieu est immortel « . Sacré Bourguiba, il n’avait pas du tout d’ego et les Tunisiens s’interrogent depuis sa mort : pleurer quoi ? La démocratie, l’Etat de Droit et d’institutions et les libertés publiques sous Bourguiba ? Ou cet héritage de lumières qu’il a délégué aux Tunisiens ? Pleurer oui ! Mais pleurer cet héritage fait de « présidence à vie « , de « torture » de « fraudes dans les élections » et de « torture « . Bourguiba devrait se reposer en paix dans sa tombe et ses partisans peuvent prendre leur retraite. Les larmes des Tunisiens et des Tunisiennes coulent depuis des années …de la lourdeur de cet héritage.
Revenons à Bourguiba et son écriture subjective de l’Histoire de la Tunisie. Son exil français ? Il était exilé dans un palais français. L’extrême pauvreté qui marquait ses études en France et pour preuve, il se déplaçait à pieds de Luxembourg à la Sorbonne au cinquième arrondissement ou de cité universitaire à Alésia au quatorzième arrondissement. On est pris par des tas d’émotions en constant toute cette pauvreté. Mais que de l’exagération quand on sait que la distance qui sépare Luxembourg de la Sorbonne et cité universitaire d’Alesia ne dépasse pas les 300 mètres ! Fallait-il peut être prendre un taxi pour 300 mètres au lieu de faire ce grand sacrifice de les faire à pied. Enfin, cette célèbre phrase qui caractérise Bourguiba prononcé dans l’un de ses discours « quand j’étais en train de combattre les français tout seul » !(Discours du 15/12/1973, » La Construction de L’Etat « , 1955-1970).
Tout seul ? il n y a pas eu donc ni de fellagahs, ni de résistants, ni de journalistes, ni de martyrs… ni rien. Les Tunisiens étaient dans un café en regardant un film à la télé ou un match de foot, alors que Bourguiba était en train de combattre les soldats français. Tout seul, il a battu les chars français puis est rentré en Tunisie avec l’indépendance dans sa poche?
Moncef Marzouki –comme la majorité des dissidents ou des Hommes du pouvoir (il suffit de les lire sur le web)- est un de ceux qui a cette manie d’écrire l’Histoire de la Tunisie en la confondant avec sa propre trajectoire. En témoigne son CV publié sur son site personnel, écrit à la troisième personne dans lequel on peut lire : » Moncef Marzouki incarna en Tunisie un choix des plus périlleux : s’opposer activement à la dérive autoritaire du régime et à toutes les violations des droits de l’Homme que leurs victimes soient des islamistes ou non » ; Et » remplir la dangereuse vacuité idéologique des années 71 et lutter contre l’instrumentalisation et la perversion des idées démocratiques par un travail permanent d’écriture de fondation d’une véritable culture des droits de l’homme « . Autre extrait : » Moncef Marzouki n’a pas seulement affronté l’Etat. Il a dû faire face à deux graves crises qui ont germé au sein de la société elle même « . Troisième extrait : » Moncef Marzouki comprit l’urgence d’enraciner les droits de l’Homme non seulement dans une tradition culturelle et que le combat devait d’abord être gagné sur le plan des idées « . Quatrième extrait parmi tant d’autres : » En sa qualité de médecin, il assure personnellement le traitement et l’orientation des victimes de la torture qui, en secret font appel à lui » et » M.Moncef Marzouki s’est investi dés son retour en Tunisie en 1979 dans de multiples actions dont l’objectif était d’améliorer la santé des petits Tunisiens « .
» Remplir la dangereuse vacuité idéologique des années 71… » !
Le Canard Enchaîné avait raison ! Dieu ne s’appelle pas Sarko. Dieu a mis 7 jours pour créer le monde. Dieu ne peut pas être Tunisien.
Moncef marzouki sans langue de bois
Il m’est arrivé de croiser Moncef Marzouki à Paris et, je n’hésite pas à lui donner du « bonjour Monsieur Marzouki « . En dehors de la politique- c’est l’impression que j’ai de lui- c‘est quelqu’un de très courtois et de très humble. Il n’a rien à voir avec cette image politique qui le suit et qui est faite d’arrogance, de prétention et d’antipathie. En politique, sa façon de ne « rien assumer politiquement parlant » est insupportable, en témoigne ses déclarations aux journalistes qui l’interrogent. Si vous lui dites que pour faire de la politique, il faut un parti, il vous dira « j’en ai un, c’est le Congrés pour la République, CPR « . Si vous lui dites « votre CPR est une coquille vide » il vous répondra « on m’a conseillé de ne pas commettre cette erreur de fonder un parti « . Il y a cette manie en lui de rejeter toutes critiques car Moncef Marzouki cumule deux qualités bonnes ou mauvaises au choix : il ne sourit jamais et il a toujours raison même quand il a tort.
Il n’empêche que c’est une personne qui mérite du respect pour le courage dont il a fait preuve durant la décennie 1990-2000. C’est aussi, à en croire ces proches, l’un des rares politiques qui ne vit pas de la « politique » et qui n’est pas compromis dans ces histoires de « subventions » et de « commissions » pour défendre les uns et les autres.
Au microcosme parisien, à chacun « sa » version de Moncef Marzouki. Les Nahdaouis qui veulent passer pour les victimes de l’humanité en soulignant que personne ne les a défendu, relativisent l’étendue du CV de Moncef Marzouki (qui s’étend sur 20 pages quand même !). » Quand il fut à la tête de la LTDH, cette dernière aurait refusé de défendre une fille voilée. Au père qui s’est présenté au siège de la ligue, un responsable de la ligue aurait lancé : nous n’avons pas le temps pour pareilles affaires « . L’extrême gauche relativise la version qui circule à propos du congrès qui a vu Chemais Chammari arracher le micro de Moncef Marzouki pour l’empêcher de parler : » Moncef Marzouki a raisonné en individualiste refusant une logique de compromis que l’extrême gauche tunisienne aurait trouvée « . Enfin, ceux qui l’ont connu de prés mettent en avant son coté « autoritaire » et ses « pensées noires » : A les en croire, Moncef Marzouki a pensé qu’il pourrait être assassiné … comme le fût Salah Ben Youssef par Bourguiba. Il est convaincu qu’il est régulièrement pris en filature à Paris, que la moindre critique et remarque qu’on lui fait s’inscrit dans un plan pernicieux du pouvoir pour le déstabiliser. Comme tout arabe qui se respecte, Moncef Marzouki est convaincu que tous comploteraient contre lui.
Il y a sûrement une part de vérité dans tout ce qui se dit à propos de Moncef Marzouki. Mais il y a aussi une part d’exagération et sûrement de la manipulation de ses courtisans qui disent tout le bien de lui en public et l’enfoncent en privé. Il est clair aussi que le pouvoir le cible. Il est clair enfin, que dans ce ciblage, il y a une part de » personnel » qui est supérieure à la part du » politique » dans le conflit qui l’oppose au pouvoir. Car Moncef Marzouki ne comprend pas, ne veut pas comprendre que la critique politique c’est une chose, l’écart de langage, c’en est une autre. Et du coup, les rentrées de Moncef Marzouki en Tunisie se ressemblent : » il est harcelé, des hommes de mains du régime, des bandits viennent cracher sur lui et les procès contre lui se fabriquent à la vitesse de la lumière…etc « . Toutes ces manœuvres sont basses et doivent être dénoncées. Mais les écarts de langage de Moncef Marzouki –toutes proportions gardées- sont regrettables aussi. Un opposant, un journaliste, un dissident doit rester dans le domaine de la critique politique.
Aujourd’hui, Moncef Marzouki traverse une épreuve politique des plus dures et fait une seconde traversée de désert. A la fin des années 90, Nicolas Sarkozy était l’Homme le plus détesté au RPR et Alain Juppé était le plus populaire. Sarkozy s’est remis en question, s’est réinventé et on connaît la suite. Les faits sont têtus. Moncef Marzouki est un grand militant des Droits de l’Homme. Mais en Politique, ce sont » les succès qui font les grands Hommes » (Napoléon). Et en politique, ce qui compte…c’est le concret. Les faits sont têtus.
La vie privée
La France est là pour rappeler que la politique c’est une chose et, le privé et la vie personnelle c’en est une autre. Aucun opposant de gauche n’a attaqué Chirac sur sa vie privée. Pourtant les Français ne méconnaissent pas les aventures de Chirac jusqu’à son deuxième mandat à l’Elysée quand Bernadette (sa femme) interrogeait les serviteurs de l’Elysée « qui sait ou se trouve le président ? « . Puis elle comprend toute seule » il est parti avec son chauffeur – qu’elle appelait le chauffeur du plaisir- à une destination inconnue « . C’est le cas avec Sarko. Aucun opposant socialiste n’est venu dire que Carla Bruni avait tel nombre d’aventures avant de connaître Sarko. Même quand sa première femme Cécilia utilisait la carte de crédit de l’Elysée, le problème fut posé à un niveau politique : » la femme du président a-t-elle le droit d’utiliser la carte de crédit de l’Elysée ? « . C’était le cas aussi avec Mitterrand quand les journaux n’ont pas évoqué sa fille cachée Mazarine.
En Tunisie, il est regrettable de constater la confusion du privé et du public. A quoi bon de continuer dans cette voie ? Ce qui est privé doit rester privé. C’est quand même mieux que de continuer à s’auto-attaquer sur le champ privé. Des montages pornographiques et des récits mensongers sur la vie privée d’opposants et, des anonymes qui ripostent en discourant sur la vie privée des hommes du pouvoir. Il y a même des opposants qui se sont découverts des vocations de gynécologues en devinant si untel est le fils ou le frère ou l’enfant d’untel ou d’untel.
Franchement, la politique ramenée à ces histoires, c’est tout sauf la politique. Mais ce n’est pas une fatalité. Nous pouvons tous la changer.
Tarek dhiab, verdict le 15 octobre 2008
Tarek Dhiab devra attendre jusqu’au 15 octobre 2008 pour connaître le verdict des juges qui ont examiné son affaire. Tarek Dhiab est accusé de conduire une voiture sans police d’assurance et de « vouloir corrompre un agent de l’ordre « . Cette fois ci, on a eu droit à « la » version finale de » l’affaire Tarek Dhiab « . Ce dernier aurait insulté un agent de l’ordre en « le menaçant de faire intervenir des connaissances bien placées « . Il « aurait glissé un billet de 10 dinars à l’agent, qui a demander un renfort d’une dizaine d’agents « . Devant le tribunal, l’avocat de Tarek Dhiab – comme le précise Infosfoot- a estimé que l’épisode « était prémédité « . Et l’avocat d’ajouter « l’agent a été un piteux réalisateur de cette comédie » demandant un non lieu dans cette affaire. A rappeler que toute cette affaire a coïncidé avec le refus de Tarek Dhiab de serrer la main de l’ancien Ministre des sports, Monsieur Abdallah Kaabi. Une comédie ? Il n y a pas que l’avocat de Tarek Dhiab qui pense que toute cette affaire est une « comédie « …. Le pouvoir devrait s’interroger pourquoi plus personne ne croit en l’indépendance de la justice de la Tunisie. Car à force de constater ces coïncidences qui se répètent entre certaines critiques et certaines accusations (devenues classiques) de « diffusion de fausses nouvelles » ou de « tentatives de corrompre un agent de l’ordre « , plus personne n y croit. » Un renfort de dix agents » pour arrêter Tarek Dhiab ? dix agents ! Et dire qu’il y a des » traîtres, qui salissent l’image de la Tunisie » en véhiculant des » mensonges » comme quoi que nous avons trop de flics!
Moez Ben Gharbia sans aucun doute
Moez Ben Gharbia est l’ancien animateur vedette de l’émission sportive » Bilmakchouf » de Hannibal tv. Cette émission réalisée par chiheb rouissi et animée par Moez Ben Gharbia, Fethi El Mouldi, Mçoncef Ben Said, Majid Ben Ismail, Khaled Hosni, Sami Akrimi et Heitem Tayari a constitué une vraie révolution dans le paysage médiatique sportif en Tunisie.
Des sujets jusque-là tabous ont été évoqués : « la corruption dans le football tunisien » et » la violence dans les stades « . Des personnes jusque-là intouchables ont été invitées et interviewées par Moez Ben Gharbia (dont Slim Chiboub, Othmene Jnayah…etc). Après 3 ans de Bilmakchouf, l’équipe est partie de Hannabal TV à tv 7 pour animer « sans aucuns doutes » de Julien Courbet de tf1, version tunisienne et, la première émission est prévue pour janvier 2009. Adel Bourhlel, le Red en Chef d’Ahbar Al Joumhouriya anime le new Bilmakchouf.
De passage à Mosaïque fm, Moez Ben Gharbia a expliqué la recette de la réussite de Bilmakchouf : » une équipe soudée, des journalistes assez courageux et talentueux, un espace libre de Larbi Nasra, patron de la chaîne « . Puis la recette de l’échec de l’émission : Le même patron de la chaîne, s’est répandu dans les journaux tunisiens pour expliquer que Moez Ben Gharbia, Fethi Mouldi, Chiheb Rouissi…etc n’étaient » rien » avant leur passage à Hannibal TV. Bref, la recette de l’échec selon Moez Ben Gharbia sur mosaïque fm : » les courtisans de Larbi Nasra ont tout pourri, une maladresse de ce dernier dans une interview parue dans un journal a été très mal prise par l’équipe qui durant 6 mois (jusqu’à la dernière émission de Bilmakchouf)-a évolué sous haute pression. Le patron de la chaîne aurait exigé de l’équipe qu’elle rappelle plus souvent dans les émissions de Bilmakchouf « les acquis » et » les réalisations » de Larbi Nasra. L’équipe avait une autre conception de la liberté d’expression : « des remerciements quand il le faut sans excès de zèle « . Et Moez Ben Gharbia d’ajouter : » durant 3 ans, nous n’étions pas victimes de pressions du pouvoir « .
Le cas » Bilmakchouf » est à enseigner en Tunisie. Dans plusieurs émissions, Moez Ben Gharbia a commencé avec des speechs où il répondait à des « détracteurs de la presse écrite « . Ils l’avaient accusé ainsi que son équipe « d’être des traîtres et de salir l’image de la Tunisie en exposant le linge sale de notre sport « . il s’agit du même discours que ces journaux servent quand il s’agit de « dissidents « .
L’équipe de Bilmakchouf a résisté à ces pressions des « confrères et des collègues » et a même institué des règles à respecter : à la fin de chaque émission, plusieurs mails sont lus y compris même ceux qui dénigrent l’équipe de Bilmakchouf. Une équipe soudée, des journalistes assez audacieux et un patron de chaîne qui prend le risque, Résultat : » beaucoup de choses peuvent changer dans notre pays « . En témoigne aussi la grande évolution de Razi (l’animateur vedette de Dimanche Sport). La compétition avec Moez Ben Gharbia a permis à Razi d’exposer tout son talent d’animateur et de prendre à son tour des risques. Pas uniquement dans le sport, à Assabah, Hafed Al Gharbi, Kemel ben Younes, Les frères Atia font des étincelles, Noura Borsali, Saloua Charfi à Réalités, Nadia Omrane à Alternatives Citoyennes, Adel Bouhled à Akhbar Al Joumhouriya, Adel Jebari à Achaab…il y a sûrement d’autres journalistes et d’autres compétences.
Cela nous change un peu du discours classique : » il n y a pas de liberté d’expression en Tunisie, tout est contrôlé, les journalistes sont harcelés, il faut abandonner « . Il y a sûrement des pressions, des abus, du chantage, mais il y a aussi des journalistes qui ne prennent aucun risque et qui se complaisent dans le discours victimaire. La logique de l’exécutif est universelle, qu’il soit en Tunisie ou ailleurs. En France, du temps où Balladur était Premier ministre, il y a eu des pressions énormes contre les journalistes. Au lendemains de son élection, Sarko a voulu intimider certains journalistes : Le Red en Ched de Paris Match a sauté, PPDA l’animateur vedette du JT de TF1 a sauté, le Pédégé de France Télévisions serait sur un fauteuil éjectable, Sarko n’a pas apprécié non plus que la Directrice de l’information de France 3 l’accueille avec des manifestants criant des slogans hostiles à Sarko…etc. Mais les journalistes ont fait de la résistance et Sarko a compris qu’il doit laisser faire.
Oui, la logique de l’exécutif est universelle et le Canard Enchaîné du mercredi 24 septembre 2008 -p2- a rappelé dans « la censure expliquée aux enfants « , la logique politique de pierre Messmer, l’ancien Premier Ministre de Pompidou (1970-1974) : » Un jour, » Le point » titre en couverture : » Messmer doit partir « (…)j’ai alors réagi de façon non politique, mais technique. J’ai convoqué le propriétaire du point [groupe Hachette de l’époque] et je lui ai assené : » vous avez besoin de l’Etat pour entrer comme vous le souhaitez, à radio Luxembourg. Et bien, vous n’entrerez pas à radio Luxembourg « . et il n’a pas pu entrer « . Et Pierre Messmer d’avouer sans complexe : » ils (les journalistes) ont cessé la guerre immédiatement.(..) c’est au portefeuille qu’il faut les toucher « .
Encore une fois en Tunisie, Nous n’avons pas à rougir de nos problèmes ou nous taire. La France, pour ne citer que ce grand pays, a connu des problèmes que nous vivons en Tunisie : la censure, la torture en Algérie, les commissions dans la vente des armes, le financement occulte des partis politiques,…etc. A chaque fois, les Français posent le problème et y apportent des solutions. Les français n’ont pas peur d’exposer leurs problèmes en public, ce qui vaut à la France d’être vue par les autres pays comme étant la patrie des droits de l’homme et des libertés. En Tunisie, nous fonctionnons selon la logique : » tout cacher sous prétexte de ne pas salir l’image de la Tunisie « .
Quel est le résultat de cette méthode ? Les autres pays nous voient-ils comme étant la patrie des droits de l’Homme et des libertés.
(Source : le blog de Sami Ben Abdallah, le 6 octobre 2008)
Mise au point de Sami Ben Abdallah
J’ai lu sur Tunisnews un article qui me citait. Il s’agit d’une personne insignifiante connue pour être un homme de main ou presque de M. Rached Ghannouchi, M.Khemais Chammari, Mme Sihem Bensedrine, M.Moncef Marzouki, deux anciens Ministres bourguibistes et un ancien Secrétaire d’Etat. Cet Homme de main a éprouvé le besoin de me citer pour se donner une certaine importance ou peut être pour faire plaisir à ses ami(e)s. J’ai connu cette personne qui veut se passer pour un » journaliste dissident « , assez mythomane et inventive pour une histoire qui concernait » sa fille « . Il m’a suffit quelques » discussions autour d’un café » pour que je comprennes les liens dangereux de cette personne avec tous les services de sécurité (y compris Tunisiens)…Vraiment aucun lien avec la dissidence. Les articles soi-disant « anti-pouvoir » servent de couverture. J’ai refusé tout contact avec cette personne et depuis, je suis étonné par la capacité mytho manique de l’être humain qui peut inventer autant de mensonges en quelques lignes. Comme droit de réponse, je me suis permis de rappeler à certains lecteurs (qui se reconnaitront) des extraits des » mémoires de M. Ali Daldoul » que Kalima a présenté une fois comme étant » le directeur des services spéciaux Tunisiens à Paris » parti à la retraite. Mon blog ? En créant un blog (C’est le fait que j’ai eu deux milles lecteurs en deux semaines qui a dérangé les uns et les autres ?) et en évoquant certaines personnes, je savais que les coups pleuvraient de toutes les directions et que certaines personnes (qui se reconnaitront) feraient tout pour me salir. Cette fois-ci, je tiens à rassurer les commanditaires de cette personne (car leur homme de main n’est qu’un petit détail) que je ne respecterai aucune obligation de réserve… Et comme je sais beaucoup de choses…. Bonne lecture Sami Ben Abdallah Des extraits des mémoires d’Ali Daldoul publiés sur le web : Abd El Qahhar. Sur ce lien, une commission ? http://www.monsterup.com/upload/1223290157.jpg Pour le reste, tout le monde doit savoir que Slim Bagga « cantine » (depuis septembre 2003) à « crédit » (boissons, alcoolisées, « sans modération », comprises) chez Ali Loucif à la Pizza Di ROMA 0143495743) au 391 rue des Pyrénées dans Paris (XXè), plus précisément ( chez le traiteur du 36 rue Botzaris et encore plus précisément chez le RCD. Un témoin digne de foi l’a aperçu, au réveillon du nouvel an, sabler le champagne dans une bonne table au deuxième restaurant de Ali Loucif à Pantin. Pour d’autres détails, voir le témoignage de Ahmed Ouerghemmi « http://www.partislami.org/INFO/article.php3?id_article=46 » posté à point, le 24.07.05, par KMA sur le forum de » tunezine.com « .Pour mémoire, c’est bien le brave Ahmed Ouerghemmi qui a aidé à charger les caisses d’archives de Slim Bagga (voir par ailleurs) dans ma voiture. C’est bien lui aussi qui a sauvé de justesse (et avec mon concours) la fille d’un dirigeant de l’opposition des griffes de ce malfaisant.Providing treatment to torture survivors from Arab countries:
Lessons from a peer supervision
Husam Abdelkhaleq, a counsellor/supervisor at the U.S.-based ACCESS – Psychosocial Rehabilitation Center for Victims of Torture, describes how the IRCT (*) Exchange Programme offered an opportunity to strengthen collaboration and knowledge sharing with the Treatment & Rehabilitation Center for Victims of Torture (TRC) in Ramallah, Palestine.
Husam Abdelkhaleq, a counsellor and supervisor at ACCESSThe IRCT Exchange Programme was launched in 2006 with funding from the government of the Netherlands. The programme offers staff at rehabilitation centres the opportunity to participate in internships and peer supervisions in order to strengthen knowledge and practice in the areas of rehabilitation / treatment, organisational development, fundraising, advocacy, and communication. Through the programme, Mr Abdelkhaleq spent a week in Ramallah as a peer supervisor with TRC, participating in case presentations, home visits to clients and discussions about documentation, treatment modalities and caring for caregivers.
Cultural context
One important element Mr Abdelkhaleq observed was that both TRC and ACCESS serve torture survivors coming from Arab countries. TRC treats Palestinian torture survivors, while ACCESS works with Iraqi refugees who have been subjected to torture. Treating these survivors requires careful consideration of their cultural values.
“The Western style of treatment is more individualistic and insight oriented therapy,” Mr Abdelkhaleq stated. “However, Arabic culture is more collectivist, with the happiness of the individual coming from the happiness of all, such as the family, larger community and the society. We must take this into consideration and develop a model of treatment that includes cultural and social components.”
Another challenge to treating Arab torture survivors is a pronounced reluctance among this group to receive mental health services. Through his peer supervision, Mr Abdelkhaleq offered TRC suggestions about how to engage community and other authority figures to counter the stigma associated with mental illness and to become more involved in the decision making and strategic planning for the centre.
“Dedicated and caring”
26 June at ACCESS.Mr Abdelkhaleq calls TRC’s staff “very dedicated and caring individuals”. Yet he cautioned them that burn-out and secondary traumatisation can result from this type of work. He encouraged TRC to put more emphasis on care for caregivers, e.g. through weekly staff meetings to allow staff to express any negative feelings and gain support from their colleagues.
He also shared ideas about the holistic approach that ACCESS has utilised over the past eight years with Iraqi torture survivors. One suggestion is the formation of a social club, where survivors “improve their social skills, avoid the isolation that most survivors experience, learn skills, and gain more trust in others”.
Increasing collaboration – locally and internationally
Another outcome of the exchange was the opportunity for the centres to discuss scientific research. TRC’s director and the peer supervisor initiated a plan for shared research that uses common assessment tools, which will enhance knowledge regarding treatment of survivors coming from similar Arab backgrounds. Moreover, Mr Abdelkhaleq invited TRC’s director to present a scientific paper at the Fifth National Conference on Health Issues in the Arab American Community, which will take place on November 6-7, 2008 at Dearborn, Michigan.
“This peer supervision was very successful for many reasons,” noted Mr Abdelkhaleq. “This week has created an opportunity for both centres to increase the level of collaboration in many avenues, locally and internationally. It is an opportunity to develop and enhance the network of TRC and ACCESS centres and open more channels of support financially, academically, and with regard to accreditation.”
(Source: le site du « The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT) – Danemark), le 5 octobre 2008)
Lien :http://www.irct.org/Default.aspx?ID=159&M=News&PID=5&NewsID=1530
(*) What is the The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT)?
The International Rehabilitation Council for Torture Victims (IRCT) is an independent, international health professional organisation that promotes and supports the rehabilitation of torture victims and works for the prevention of torture worldwide.
Based in Denmark, the IRCT works in collaboration with 139 members, which include rehabilitation centres and programmes worldwide. The IRCT also works in partnership with governments, human rights organisations, health professional organisations and intergovernmental organisations.
The IRCT strives to promote a world that values and accepts shared responsibility for the eradication of torture. In support of this vision, the IRCT:
raises awareness of the rehabilitation needs of torture victims,
promotes and supports the establishment of treatment facilities around the world,
works for the prevention of torture and an end to impunity,
documents the impact and consequences of torture, and
works to increase funding for rehabilitation centres and programmes worldwide.
Cooperation
The organisation has special consultative status with the UN Economic and Social Council and the UN Department of Public Information, and participatory status with the Council of Europe.
The IRCT works closely with health professional organisations, including the World Medical Association (WMA), the World Confederation of Physical Therapy (WCPT), the World Psychiatric Association (WPA), the International Council of Nurses (ICN), and Physicians for Human Rights (PHR).
Darwich Memorial Lecture PEN Geneva
Abdel Wahab Hani participe à l’hommage rendu à Mahmoud Darwich par le club PEN International Suisse romande, par la lecture des extraits de son dernier poème « Le joueur d’echec » (Laa’yb al-nard), publié un mois avant sa disparition.
AW Hani a aussi évoqué dans une courte introduction le souvenir du poète à Tunis, son rapport avec la Tunisie et le poème d’adieu qu’il a fait à Tunis, dernière ville de son long exil avant son retour en terre sainte de Palestine. Ce poème inédit est un moment de rare émotion où le poète, sous le regard de son compagnon de route Samih Al-Qasim, ne retient pas ses larmes en évoquant ce qu’il avait oublié à Tunis:
« A-ton oublié quelque chose… Oui… Nous avons oublié le retour du coeur… Nous avons laissé ce que l’on a de mieux… Nous avons laissé nos martyrs… Nous vous demandons d’en prendre soin… » (Hal Nasiina Chay’an… Naam… Nasiina Talaffouta Al-Qalb… Tarakna Fiki Khayra Ma Fina… Tarakna Chouhada’ana… Alladhina Nousikom Bihim Khayran)… (traduction personnelle approximative)
Ci-aprés la présentation de la rencontre et le mot introductif de notre ami Alfred de Zayas, juriste, écrivain et expert international des droits de l’homme, ancien membre, notamment, du Comité contre la torture;http://www.alfreddezayas.com
Voir introduction par Alfred de Zayas: http://www.alfreddezayas.com/Lectures/darwish.shtml
(Source : Correspondance reçue le 6 octobre 2008 de la part de M. HANI Abdel Wahab)
Mauritanie: la junte affiche son indifférence face à l’ultimatum de l’UA
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