Liste provisoire des prisonniers libérés – Leurs coordonnées téléphoniques ou celles des leurs
URGENT info received today, at 19.41 tunisian time ABDELKARIM INFORMED US VIA ALI CHNITER’S FAMILY VISIT TODAY, THAT HE SUSPENDED HIS HUNGER STRIKE TODAY AND TOMORROW HE WILL INFORM THE DIRECTION OF THE PRISON AND THAT HIS SISTER HEND HAROUNI COMES AND ALL THE FAMILY TO VISIT HIM THE DAY OF THEIR VISIT MONDAY 30TH JULY AND BRING FOOD BASKET AND IF THEY PREVENT HEND FROM HIS VISIT ALL THE FAMILY RETURNS BACK HOME AND DO NOT ENTER THE VISIT AND ALSO INFORMED US THAT HE WAS ABOUT TO SUSPEND HIS HUNGER STRIKE ON 23 JULY AS HIS FRIENDS TRIED WITH HIM THANKS TO THE 25 JULY THE TUNISIAN REPUBLIC FEAST OCCASION BUT THE FACT THAT THEY PROHIBITED HIS SISTER FROM VISITING HIM THAT SAME DAY, THIS WAS THE CAUSE FOR HIM NOT TO SUSPEND HIS HUNGER STRIKE AND TO MAINTAIN IT. HEND HAROUNI, ABDELKARIM’S SISTER
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
Membre du Réseau Euro méditerranéen des Droits de l’Homme
21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33. (0)1.43.72.97.34
contact@crldht.org / www.crldht.org
La libération de 21 prisonniers politiques tunisiens
A l’occasion du cinquantième anniversaire de la République tunisienne, le CRLDHT se réjouit de la libération de 21 prisonniers politiques appartenant pour la plupart au mouvement d’En Nahda qui ont bénéficié d’une mesure de liberté conditionnelle tout comme Maître Mohamed ABBOU et viennent d’être libérés ce 24 juillet 2007.
Ces prisonniers ont été tous condamnés à de lourdes peines allant jusqu’à la perpétuité et ont dû subir la torture sous différentes formes, physique et morale dont l’isolement total pendant plusieurs années de suite, les mauvais traitements, la privation des moindres soins….sans oublier le harcèlement continue des familles et proches.
Parmi les 21 prisonniers libérés, huit d’entre eux étaient condamnés à perpétuité. Il s’agit de Ms. Ali Zouagui, Taoufik Ezzayer, Halim kacem, Ridha Saidi, Sahbi Atig, Ajmi Lourimi, Mohamed Galoui, et Noureddine Amdouni. D’autres ont connu des terribles injustices comme le cas de M. Daniel Zarrouk, qui a purgé une peine de 16 ans et qui a été condamné 5 fois pour les mêmes faits.
Le CRLDHT présente ses félicitations à tous les prisonniers libérés ainsi qu’à leurs familles et proches et rappelle, à cette occasion, que des centaines de prisonniers d’opinion croupissent encore dans les geôles tunisiennes dans des conditions inhumaines, indignes de tout être humain.
Le CRLDHT appelle à la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, criminalisés pour avoir exercé pacifiquement leurs droits et libertés fondamentaux.
Le CRLDHT promet la poursuite du combat pour les droits et la dignité des Tunisiens jusqu’à la promulgation d’une loi d’amnistie générale en Tunisie et l’instauration d’un Etat de droit qui garantit une pleine et effective citoyenneté pour toutes et tous.
Le CRLDHT Le : 207/2007
Tunisie: un mort et sept survivants algériens au large de Tabarka (presse)
A l’honorable Tunisienne Térésa CHOPIN,
Le Blog de Mokhtar Yahyaoui attaqué!!!
Par: Samsoum
C’est la deuxième fois que le blog du Juge Yahyaoui est attaqué et vidé de son contenu dans l’espace de sept mois.
Après l’attaque de son premier blog http://yahyaoui.blogspot.com, RSF lui a mis a sa disposition un nouveau blog http://tunisiawatch.rsfblog.org généraliste ainsi qu’un autre personnel http://yahyaoui.rsfblog.org .
Les deux viennent d’être attaqués aujourd’hui les vidant de leurs 650 articles, documents et photos. Même censurés en Tunisie, ces blogs gênaient beaucoup luttant pour la liberté de l’expression et la démocratie. Une solution plus radicale s’imposait.
Un jour après la libération de Abbou et autres prisonniers d’opinion, le gouvernement n’arrête pas d’envoyer des signaux mixtes. La joie n’a pas durée longtemps, il n’y a ni ouverture we la hom ya7zanoune !! [Update]Il parait que le site personnel est intact. Aucune idée s’il a été restauré, vu que c’est Mr Yahyaoui qui a indiqué que ses 2 sites ont été attaqués.
(Source : le blog de Samsoum le 26 juillet 2007)
Lien : http://samsoum-us.blogspot.com/
Censuré, Piraté, Appel à Solidarité
Yahyaoui Mokhtar Les mercenarismes de la dictature Tunisienne ont procédé aujourd’hui à une attaque contre ce Blog ( http://tunisiawatch.rsfblog.org ), Une opération criminelle qui à fini par détruire complètement les quelques 650 articles de son contenu ainsi qu’une quantité équivalente de documents, photos et rapports concernant les luttes démocratiques pour la liberté, la justice et le libre expression en Tunisie. Mon blog personnel http://yahyaoui.rsfblog.org est déjà censuré depuis longtemps
Ce blog d’information sur la Tunisie qui a été mis en ligne grâce à RSF en geste de solidarité après la destruction de mon blog précédent http://yahyaoui.blogspot.com , il y a sept mois à pu s’affirmer en cette courte duré comme une source d’information indépendante sur la Tunisie par le flux de lecteurs qui le consulte quotidiennement du monde entier. Face à cette audience interne et internationale la dictature a procédé à sa censure il y a moins de deux mois. Une censure qui à privé beaucoup de tunisiens d’une source indépendante d’information mais dont la majorité ont pu le surmonter comme l’attestait le nombre des lecteurs anonyme qui occupe la troisième position dans les statistiques de ses lecteurs.
Face à la déroute du système d’information officiel et le détournement massif observé depuis quelques temps des journaux, radios et télévisions officiels qui sont devenu synonyme de désinformation, propagande et manipulation une attaque en règle à été observée depuis quelques semaines visant tous les sites et blogs dissidents ou opposé à l’information truquée que la dictature veut imposer. Après l’échec de la stratégie de la censure la dictature a commencé à procédé depuis quelque temps par l’infiltration des sites visés et la destruction pure et simple de leur contenu. Cela c’est répété deux fois en moins d’un mois pour le site PDP info et pour plusieurs autre sites qui l’ont signalé ces dernières journées.
Aujourd’hui que la Tunisie commémore un demi-siècle de dictature sous couvert d’une proclamation de République qui n’a jamais existé et alors que la dernière dépêche concernant le dernier discours de son président « prône l’audace de la presse et ordonne la création d’une nouvelle TV » beaucoup sont encore assez naïf pour croire que la dictature cherche à procéder à plus d’ouverture alors qu’elle ne fiait que s’enfoncer davantage dans sa fuite en avant avec l’illusion de restaurer la crédibilité perdue de sa parole et de son information.
Les temps ont changé, la dictature par ces procédés ne fait que montrer qu’elle est en train de se battre en retrait. L’opinion publique nationale autant qu’internationale, sont en train de se rendre compte de sa triste réalité. Il suffit de constater à l’image des commémorations de ce triste cinquantenaire d’une république volée qu’il n’a été retenu et évoqué dans la rue comme par les médias internationaux que par le relâchement de quelques prisonniers politiques et d’opinion sous les pressions internes et les interventions internationales.
J’appelle et j’implore tous les Tunisiens à croire que cette sombre ère va bientôt finir, à se solidariser et à travailler tous dans la même voie de la liberté en faisant éclater toutes les vérités que cette dictature tient à cacher pour dissimiler la face hideuse de sa véritable nature. J’appelle aussi tous nos amis nombreux dans le monde entier de ne pas se réjouir démesurément de la libération de Mohamed Abbou car en plus des centaines de tunisiens innocents encore en prison ou exilés des millier ne sont qu’en sursis aux portes des prisons.
Yahyaoui Mokhtar – Tunis, le 26 Juillet 2007
(Source : le nouveau blog de Mokhtar Yahyaoui, le 26 juillet 2007)
Lien : http://mytunisie.rsfblog.org/archive/2007/07/26/censure-pirate-appel-a-solidarite.html
La Tunisie souffre de ses prisonniers politiques en instance de libération
La libération des prisonniers politiques est un pas positif dans le bon sens de l’assainissement du climat dans le pays
Pour une Tunisie Sans Violence
La Voie de la Réconciliation Nationale est irréversible
Noisy-Le-Grand, le 26 Juillet 2007
Signé : BOUCHADEKH Abdessalem
Les dernières élections du Conseil de l’Ordre des Avocats et de la section de Tunis, qui ont consacré la victoire de Béchir Essid, qui revient au Bâtonnat, et celle d’Abderrazak Kilani, élu président de la section de la Capitale, ont polarisé d’attention de la classe politique et de la société civile et suscité des réactions et des analyses dont les considérations politiques et idéologiques n’étaient pas absentes.
Ce 25 juillet 2007, une quarantaine de prisonniers politiques ont bénéficié d’une libération conditionnelle, dont la liste n’est pas communiquée. « Nous espérons que cela (la grâce) sera suivie par d’autres mesures« , a déclaré par téléphone Ali Larayedh, qui s’exprime au nom de En-Nahda.
D’après les associations de défense des droits de l’homme, quelque 270 personnes seraient toujours détenues en Tunisie en raison de leurs opinions religieuses ou politiques. La plupart seraient membres du parti islamiste
Parmi ces prisonniers libérés, nous tenons à féliciter Me Mohamed Abbou et l’ensemble des prisonniers graciés, ainsi que leurs familles et rappelons que des centaines de prisonniers politiques attendent encore en prison dans des conditions difficiles, depuis plus de 17 années pour certains.
Sans oublier, les autres prisonniers politiques restants encore dans les prisons tunisiennes dans des conditions difficiles dont nous citons à titre d’exemple, MM. Abdelkarim Harouni, en grève de la faim, Lotfi Snoussi, Ridha Boukadi et le Dr Sadok Chourou..
Selon des sources digne de foi, les prisonniers libérés sont 10 de la Prison de Mornaguiya, 2 de la Prison de Borj El Amri, 1 prisonnier libéré de la Prison de Sfax, 1 prisonnier libéré de la Prison de Kasserine, 1 prisonnier libéré de la Prison du Kef, 3 prisonniers libéré de la Prison de Nadhour et 3 3 prisonniers libéré de la Prison de Borg Er-Roumi, et dont les noms cités sont:
Fraj Jami, Ali Zouaghi, Sahbi Atig, Daniel Zarrouk, Ridha Saïdi, Halim Kacem, Samir Ben Tili, Mohamed Gueloui, Fathi Issaoui, Dr Ahmed Labiedh, Maher Khalsi, Taoufik Zaydi, Ajmi Lourimi, Mnaouar Nasri, Issa Amri, Noureddine Amdouni, Noureddine Guendouz, Mongi Khalsi, Jalel Kalboussi, Kamel Besbes, Mohamed Bouazza
Nombreux sont, parmi eux, souffrent de maladies faisant suite aux conditions carcérales et d’absence du suivi et de l’encadrement sanitaires adéquats.
Parmi les prisonniers libérés, nous citons, l’économiste Abdelhalim Kacem, incarcéré depuis 1991 et condamné à perpétuité, libéré. Après des études brillantes, ce Hammam-Lifois intègre le prestigieux Institut national d’Economie quantitative où il fait une carrière célèbre, avant son incarcération. Il a été victime d’un excès de gentillesse et de serviabilité, pour ne pas dire de naïveté. Il avait rendu service à des individus qui ont trahi sa confiance en hébergeant des fugitifs et en stockant des explosifs, à son insu, dans une villa qu’il construisait à l’époque à la Cité El Mourouj dans la banlieue sud de Tunis.
Le Docteur Ahmed Labiedh est libéré. Originaire de Zériba à Zaghouan, ce médecin de santé publique, qui a longtemps travaillé dans les quartiers déshérités de la périphérie de la capitale, est aussi conférencier et écrivain.
Le théologien Daniel Zarrouq est libéré. Ce dernier a mobilisé l’opinion suite à la publication d’un rapport de l’organisation Human Rights Watch, cité par la chaîne d’information Al-Jazeera TV, ainsi que des témoignages de son épouse, Samira Ben Youssef épouse Zarrouq.
Le syndicaliste Mohamed Gueloui serait aussi libéré. Ainsi que les prisonniers politiques: Sahbi Atig, Ridha Saidi, Farid Issaoui, Fraj Jami, Taoufik Zayer, Noureddine Guendouz, Jalel Kalboussi et Mohamed Kamel Besbes.
Des rumeurs courent encore au sujet d’autres libérations, mais aucune confirmation auprès des familles, pour cette grâce présidentielle du cinquantenaire de la République. D’autres rumeurs sur la libération probable du prisonnier politique Bouraoui Makhlouf, restent à confirmer.
Selon le président de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques (AISPP/non reconnue), M° Mohamed Nouri, la liste provisoire des détenus libérés compte jusqu’à présent 22 personnes et pourrait atteindre une trentaine de graciés. Parmi eux, figurent plusieurs dirigeants condamnés en 1991 à la prison à perpétuité.
Il a cité notamment Noureddine Amdouni, Lourimi Ajmi, Bouraoui Makhlouf, Halim Kacem, Samir Ben Tlili, Sahbi Atig et Mohamed El Gueloui. D’après M° Mohamed Nouri, leurs peines avaient été cependant réduites lors de procès en appel. Accusés d’avoir tenté de «changer le régime par la force», un grand nombre de dirigeants et membres d’En-Nahdha avaient été condamnés en 1991 à de lourdes peines de prison.
D’après M° Mohamed Nouri, 57 membres du mouvement étaient encore détenus avant cette mesure de grâce, qu’il a qualifiée de «pas positif qui va dans le sens de l’assainissement du climat dans le pays». «Nous aurions souhaité que tous soient libérés et qu’on ferme ce dossier une fois pour toutes», a déclaré M° Mohamed Nouri, à l’Associated Press, en espérant que les détenus toujours emprisonnés seront libérés d’ici le 7 novembre, qui marquera le 20e anniversaire de l’accession de l’actuel président au pouvoir.
Une autre figure de l’opposition, l’avocat dissident Mohamed Abbou, a bénéficié d’une «libération conditionnelle». Il avait été condamné en 2005 à trois et demi de prison pour «agression« d’une consoeur et «diffamation de l’institution judiciaire», après la publication sur Internet d’articles dans lesquels il comparait la situation dans les prisons tunisiennes à celle qui prévalait à Abou Ghraïb en Irak, où les détenus subissaient des sévices de la part de membres de l’encadrement américain.
Son cas aurait été évoqué par Nicolas Sarkozy dans ses entretiens avec le président Ben Ali, lors de sa dernière visite du chef d’État français au mois juillet 2007 en Tunisie, ainsi que le département d’État américain avait demandé sa libération.
La transition démocratique en Tunisie et la sortie des Tunisiens de l’état de sujets passifs, présentés comme des admirateurs reconnaissants à leur maître est possible. L’offre politique, avec la libération de ceux qui restent des prisonniers politiques, et qui permet la mise en œuvre, est en mouvement. Notre action et notre avenir peut prendre un sens. Nous devons devenir tous utiles à notre pays sans exclusion.
Si la Tunisie souffre aujourd’hui, ce n’est point par insuffisance de moyens : des ressources non négligeables sont consacrées aux secteurs sociaux ; des subventions et des incitations financières et fiscales généreuses sont accordées en faveur de l’investissement et de la création d’emploi.
Si la Tunisie souffre, c’est, par insuffisance de « gouvernance ». Comme le souligne la Banque mondiale « une absence de transparence et de prévisibilité », une « absence d’une structure gouvernementale encourageant l’équilibre des pouvoirs et la responsabilisation ».
En d’autres termes, une confusion des pouvoirs et leur concentration, une administration sous forte influence RCD ; sous pressions émanant de personnages très influents ; un enrichissement sans précédent se déroulant sous nos yeux et une administration soumise à un processus de plus en plus descendant, démunie de capacité d’initiative, incapable de tracer des perspectives d’avenir pour le pays.
La Tunisie est confrontée à une situation inédite, un peuple victime d’un pouvoir sécuritaire et autoritaire, un Mouvement d’avant-garde dont ses membres sont victime d’une direction en exil, loin des aspirations de ses membres, loin de la réalité, dont les institutions sont nommés pour un tiers. Arrêter de se regarder le nombril et passons à une vitesse supérieure pour la mise en place de la démocratie.
La parole de Dieu dans le Saint Coran dit:([1][5]) «Et pourtant, ils s’étaient engagés, auparavant, devant Dieu à ne pas battre en retraite devant l’ennemi. Or, il est toujours rendu compte de tout pacte conclu avec le Seigneur.»
«Dis-leur:: La fuite ne vous servira à rien, si vous fuyez pour ne pas mourir ou pour ne pas être tués au combat, car, de toute manière, vous ne jouirez que peu de temps de la vie» «Dis-leur aussi: Qui peut aller contre la volonté de Dieu s’il veut vous accabler d’un malheur ou s’il veut vous gratifier d’une faveur? Aussi ne trouveront-ils en dehors de Dieu ni allié ni protecteur»
Les reproches faites à l’opposition officielle, c’est le fait de faire peu de cas de l’intérêt supérieur de la nation qui représente l’action efficace pour la République à laquelle nous sommes attachée. Ce reproche est destiné aux mêmes figures qui parlent au nom de l’opposition qui sont les auteurs de l’échec continu qui ne peut-être payé par l’opinion public qui ne l’ont pas mandaté pour porter leurs espoirs.
Pour pouvoir peser sur le cours des choses publiques, il faut s’engager aux côtés des petits gens, il de la responsabilité de chacun de s’engager davantage pour soutenir ceux qui par leurs actes font la différence par leurs efforts vers les aspirations démocratiques vers la dignité et la liberté.
Les reproches faites à l’opposition officielle, c’est le fait de perpétuer le culte du chef, à la différence du RCD, dont le culte du chef n’est pas distillé sous la menace d’une armée de policiers.
En outre, le fait que les « instances dirigeantes » de l’opposition démocratique soit effectivement des cercles quasi fermés, c’est peut-être parce qu’elles sont autant verrouillées de l’extérieur par notre manque d’intérêt que du fait de leurs propres dirigeants, il y a un autre déchirement dont on ne parle presque jamais et qui paralyse autant les évolutions souhaitées. Ne vient-il pas à l’esprit de beaucoup que le délitement de la scène politique tunisienne est également dû à l’attitude de nous tous plutôt qu’à certains leaders auto-proclamés ?
Il est temps d’autoriser le retour de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants (UGTE),et son dernier Secrétaire Général Najmeddine Hamrouni ,(réfugié en France) dans le cadre de la liberté d’organisation plurielle Estudiantine dont tout citoyen Tunisien a Droit..
Il est temps d’autoriser Hammadi Jebali, directeur de l’hebdomadaire «Al-Fajr» à la parution de son journal avec pour équipe de rédaction le journaliste Abdallah Zouari, Zied Doulatni, Moncef ben Salem et Ali Laaryedh, dans le cadre de la liberté d’expression dont tout citoyen Tunisien a Droit..
Nous rappelons notre attachement au Droit de circulation pour tout citoyen dont son président est frappé par la confiscation de son passeport par les autorités tunisiennes depuis le 19 Mai 1990, et la lutte contre les préjugés politiques ou idéologiques, et par l’acceptation de l’autre avec ses différences et lui donner sa place dans la société, dans le respect des valeurs identitaires et républicaines.
Nous rappelons que La Réconciliation Nationale pour laquelle nous nous battons ne peut se faire sans la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés qui le désirent pour regagner leurs foyer familial. Une Réconciliation n’est pas une trêve ou un armistice entre deux camps, fatigués de se guerroyer, mais plutôt l’aboutissement d’un cheminement intellectuel et politique des protagonistes, concluant à la nécessité de faire la paix.
Nous, nous nous battons pour gagner, on se bat pas contre quelqu’un, on ne bat pas contre quelque chose, on se bat pour la Tunisie et pour tous les Citoyens Tunisiens avec leur diversité. On se bat contre l’exclusion et pour la diversité. Le monde a changé, la Tunisie est en train de bouger, alors la politique doit changer. Je veux non seulement appeler à ce changement profond mais le construire avec tous les Tunisiens. qui le souhaitent
En prétendant faire le bonheur des peuples malgré eux, on a abouti avec le temps au régime d’une caste contre le peuple lui-même. Tel est le résultat de la gestion du pays par le parti au pouvoir depuis un demi-siecle sans partage en Tunisie.
Ce parti n’a jamais pût se transformer dans la pratique, même s’il a changé de dénomination, mais avec les mêmes personnes qui n’acceptent pas la confrontation des idées avec l’acceptation d’une alternance éventuelle et qui préfère la confrontation par la répression, la matraque, la torture, la censure et l’exclusion. Il est temps de voir choses en face et en tirer les conclusions.
On ne sauvera pas les meubles de ce passé qui doit être sévèrement condamné. Ceux qui se réclament des valeurs fondamentales de l’humanité en général et de la Tunisie en particulier, ces idéaux de l’Islam, de l’Arabité, du Progrès Social, de la Démocratie, de la Modernité et de libération de l’Homme, doivent, à mon avis se poser en rupture avec ce qui est de l’esprit du Parti Unique.
Dans un Etat de droit, l’électeur Citoyen, par son vote tranche par ses choix entre les familles politiques, Une justice Libre et impartiale tranche les différents entre les partis politiques et sanctionne tout abus de pouvoir de la part de l’Administration
Le Pouvoir politique en place doit agir en se fondant sur la compréhension mutuelle entre les familles politiques dans la tolérance et le respect pour les autres sans pour autant admettre le totalitarisme de tout bord. Il faut s’accepter les uns et les autres dans le respect de la différence.
Il faut veiller à créer un nouveau modèle d’ordre social permettant un Etat idéal où l’Etat soit au service du peuple tout entier et non à une fraction de ce peuple représentée par un parti quel qu’il soit. C’est l’Homme Tunisien, qui changera grâce aux changements qu’il pourra lui-même susciter. Enfin, notre problème, en Tunisie, est de préciser à partir de notre culture, notre identité et nos traditions, les réponses à donner aux nouveaux défis qui nous sont imposés.
Enfin, et en admettant qu’effectivement une poignée de personnes auto-proclamées paralysent en permanence les tentatives de rassemblement par crainte de voir se réduire la sphère de leurs influences et privilèges ; mais alors dans ce cas, comment sommes-nous arrivés à cet état de résignation face à l’insupportable ?
Comment en effet accepter le fait qu’une poignée d’individus puisse être en mesure de paralyser ce qui de plus en plus semble être une volonté commune de l’opinion publique vers un front uni contre la dictature ? Et ce qui est insupportable, ne provient pas tant des actes de cette poignée de personnes qui paralyse tout rassemblement, mais du simple fait qu’une telle chose soit possible…
Mais il reste néanmoins un terrain que la dictature n’a jamais réussi à bâillonner, les supports électroniques. Or, sur ce terrain rien ne peut justifier le divorce avéré entre la classe politique et l’opinion publique qui s’y exprime. Il n’est pas étonnant d’aboutir à une opposition « démocratique » qui ne représente plus rien d’autres que ses dirigeants et une opinion publique qui excelle dans la cacophonie.
Exiger la libération de tous les prisonniers politiques, et la constitution d’un front uni pour une alternance institutionnelle relèvent de l’intérêt supérieur de la Nation.
Société au service de l’Homme
Ceci nous mène à la société qu’on veut bâtir, cette société doit se bâtir autour du citoyen. L’Homme, le citoyen, autour de l’Homme et u service de l’Homme qui doit être au cœur de tout projet pour la Tunisie de demain qui dépend d’une volonté politique. Aucun changement n(est possible, sans un changement de nos comportements, vis à vis de nous mêmes et des autres.
Il est temps de tirer les leçons des sociétés antérieures, on doit accepter de perdre une bataille, mais la guerre pour les Libertés et la Démocratie pour tous sans exclusion continue. Sans désertion, il faut rester implanté sur le sol Tunisien quel que soit le prix.
Paris, le 26 Juillet 2007
Signé : Abdessalem BOUCHADEKH
A bientôt sur blog http://democratiemaintenant.over-blog.net
[1][5] – (Sourate Les Coalisés «Al-Ahzâb» N° 33 Versets 15 à 17)
Démocratie de farce ou de force ????
Nasreddine Ben hadid
nasrbenhadid@yahoo.fr
Les apôtres de la démocratie occidentale peuvent afficher une allégresse «méritée», les élections présidentielles en France et un peu moins les législatives, viennent de démonter que le citoyen/électeur n’a nullement déserté le champ «électif» et de fait a démenti toutes les prophéties apocalyptiques annonçant l’agonie ou quelques fois la mort de cette démocratie.
Au de-là – ou peut-être au deçà – des chiffres, des pourcentages et des résultats annoncés, «l’expérience française» nous met devant l’obligation cognitive – au moins – de chercher l’au-là d’un «fête bien organisée» et de «ce kermesse artificiellement naturel»…
Nul ne peut occulter un regain du «réflexe citoyen». Que la chose vienne suite à une prise de conscience mûre ou réfléchie ou conséquence à une peur légitime ou provoquée, le citoyen/électeur français possède une certitude forte et une conviction certaine – enfin – que «sa voix» crée l’Histoire et façonne l’avenir et le devenir de la France.
Cet «engouement» ne peut cacher cette «faille» qui commence à diviser la France, jamais un refus de l’autre n’a été aussi fort et aussi jamais un malaise ne s’est manifesté de cette manière. La violence verbale et toutes les formes de dénigrement, prouvent bien que le système électif s’est réduit en un simple moyen et outil et nullement – selon sa définition démocratique – comme une forme raffinée et distinguée de consensus civique pouvant – ou plutôt devant – conduire «la minorité» à accepter le choix de la «majorité» et «cette majorité» à prendre en compte les besoins, les intérêts et les revendications de cette «minorité»…
Au de-là du discours – grand écart – de Nicolas Sarkozy, qui a cherché et cherche encore et toujours à «brasser» aussi large que possible, il apparaît clairement qu’une partie non négligeable de la population française refuse de reconnaître une «légitimité morale quelconque» au nouveau président et de fait ne peut d’aucune manière se voir ou voir dans son programme ou sa futur politique une manière de concevoir une «France unie» comme le veut et l’a annoncé ce nouveau président.
Certains – journalistes, penseurs ou philosophes – peuvent prétendre que la démocratie occidentale [française en particulier] dispose d’une «caisse d’outils» lui permettant de faire que les contradictions et les discordes trouvent un point d’entende et un champ d’interaction au sein de «l’arène républicaine» [comprendre les institutions de la République], qu’elles ne peuvent et ne doivent dépasser, mais reste à dire que tous les «proscrits» qui ont déjà inscrit la relation – avec le nouveau «régime» – dans la rupture, ne veulent ou peuvent admettre ce «réflexe républicain»…
La réalité prouve bien que cette France «peureuse et fragile», tangue et très fort entre un Sarkozy «récupérateur d’un message lepéniste basique et binaire» d’une part et un vouloir revanchard contre celui qui à travers le qualificatif de «racaille» a (re)défini la société, la politique et «l’identité» dans la rupture et la douleur.
La peur, ou plutôt la psychose, devient et s’inscrit en premier «révélateur» [dans le sens chimique] du choix politique, les «nantis» ont peur de perdre leurs privilèges et les exclus ont peur de sombrer encore plus dans la misère et la désolation. La prédominance de la question économique et l’absence des grands choix stratégiques de la France [y compris la question européenne] prouvent bien que le réflexe l’a emporté sur le raisonnement et l’instinct de survie a bien supplanté le «dialectique citoyenne».
Les systèmes politique et électif en particulier, se réduisent ainsi en simple moyen de canalisation des intérêts «propres» des uns et des autres. La chose peut paraître naturelle et même légitime, mais doit-elle se faire et se concrétiser au dépend des autres et dans la négation des intérêts d’une frange non négligeable de la société française ???
Cette partie «non négligeable» agit en contradiction et pense se mobiliser contre Nicolas Sarkozy pour ce qu’il est avant de constater ce qu’il propose, tellement la certitude est grande et même infaillible que «le nouveau président» ne peut d’aucune manière et d’aucune façon présenter un projet, un programme, une loi ou une décision qui peut les satisfaire.
Un climat de «résistance» s’annonce et au de-là des manigances «politico-politiciennes» entre partis, ce «nouveau maquis» se cherche et se définit à travers son propre instinct et non selon les programmes politiques des partis.
Nicolas Sarkozy se présente comme «(re)bâtisseur» d’une nouvelle identité française, qui servirait de socle à un «nouveau projet de société», tanguant déjà et très fort, à travers un flou [voulu, entretenu et non artistique], entre les valeurs républicaines et son «droit du sol» d’une part et un ancestral «droit de sang», qui servirait éventuellement de levier à la peur montante [et amplifiée surtout] d’une invasion démographique [arabe/musulmane] menaçant d’anéantir «la civilisation blanche et sa religion chrétienne».
Les élections législatives n’ont pas tenu leurs promesses d’un «débarquement» qui devait – théoriquement – suivre le «blitz présidentiel». Les troupes – ici et là – n’étaient pas à l’ordre, prouvant que la dramaturgie électorale n’a pu engendrer la grande pièce de théâtre que certains espéraient tant.
La non-conformité entre les élections présidentielles et celles législatives prouvent bien que les résultats ne dépendent guère «de ce fameux choix du peuple» si cher à la démocratie [version hellénique], mais plutôt du mode du scrutin, capable selon ses diverses versions, tel un magicien et son chapeau magique, de convertir les résultats dans un sens comme dans un autre.
Il va de soi de constater que le deuxième tour des élections présidentielles a bien mis en confrontation «un immigré» et «une femme», chose qui devait – théoriquement – faire satisfaire ceux qui ont prôné l’émancipation de la femme et l’assimilation/intégration [ou l’intégration/assimilation] des immigrés. Reste à dire que «ces deux hirondelles» n’ont pas pu annoncer ce printemps tant voulu et espéré, la majeur partie des femmes et – surtout – des immigrés restent [et se sentent] exclus de la sphère politique.
Le déferlement des banlieusards et autres habitants des cités du «tiers-monde français» vers les urnes ne vient nullement dans le but de participer mais plutôt – et là réside le danger – de prendre par la force des urnes ce que la politique a toujours refusé de leur octroyer par la force des choses. Une revanche alors, et non un vrai et réel vouloir de coexister !!!
Entre hold-up et OPA se jouerait certainement le futur politique français, la «Bourse électoral» qui a connu un envol de son indice lors des campagnes présidentielles, ne va pas se calmer, tellement l’appétit est grand et la bataille parait rude.
Un certain déviationnisme masculin…
Mohamed Sahbi RAMMAH
Personne n’en disconvient : la mode est un phénomène en perpétuel changement, en continuelle rénovation. Chaque saison, pour ne pas dire chaque jour, une nouvelle création fait son apparition. Les moyens de communication ayant eux même suivi la cadence : TV, chaines satellitaires, internet, sans oublier ces monstres volants supersoniques rapprochant les distances et réduisant les interminables voyages de naguère à leur plus simple expression, à une poignée d’heures. D’où la rapidité désormais fulgurante pour une quelconque originalité paraissant même aux fins fond d’une contrée extrêmement éloignée de se propager à la vitesse de l’éclair comme une trainée de poudre aux quatre coins de la planète.
Chaque jour, il y a du nouveau…
Milieux huppés
Il serait utile de relever certaines tendances qui malheureusement sont en voie de se propager de façon fort insidieuse du coté de chez nous et particulièrement chez nos adolescents appartenant à certains milieux dits huppés.
L’on se rappelle tous les cheveux longs qu’on emprisonnait dans une serviette pendant la sieste nous privant de mettre la tête sur l’oreiller pour qu’ils soient l’après-midi pendants allègrement raides sur nos épaules. Puis vinrent les pantalons si larges en bas qu’on les qualifiait de pattes d’éléphants avec des polos synthétiques et ajustés de façon fort moulante au corps. S’ensuivit une accalmie relative avec de temps à autre une timide percée concernant surtout les jeans qu’on s’ingéniait à les évaser, à les serrer, à les lacérer, à les raccourcir à différents niveaux, etc. Des petites bricoles ne portant pas trop à conséquence et que les parents suivaient avec plutôt une discrète pointe à peine voilée de réprobation (surtout en ce qui concerne les pantalons nouvellement acquis et au prix d’énormes sacrifices des fois et que l’on découvre le lendemain partis en lambeaux pour faire comme les copains).
Des goûts discutables !
On commence à aller vers un déviationnisme suspect, en flagrant contraste avec nos normes et traditions solidement ancrées depuis la nuit des temps. On commença par se barboter la tignasse à l’eau oxygénée redevenant du coup un petit blondinet. Puis apparurent des teintes vestimentaires inhabituelles jusque là chez la secte masculine : rose, turquoise, pistache etc. Comble de l’incongruité, même nos arbitres se piquèrent au jeu et se mirent à parader sur nos pelouses avec des tenues bariolées certes bien visibles à mille lieues mais manquant à notre humble sens de ce qui les a toujours caractérisés…L’homme en noir imposant, redouté, aux décisions appliquées et suivies à la lettre est de plus en plus contesté même par les jeunes gamins ; pire, des fois il est sujet à des agressions verbales et physiques à son endroit !
Passe encore pour ce gel dont leur quasi-majorité ne quitte la maison le matin sans en inonder la tignasse avec des sinusites comme corollaire inévitable à plus ou moins longue échéance.
Un autre pas a été sournoisement franchi dans la foulée sans qu’on n’y mette un terme, qu’on ne crie au scandale car annonciateur de dérapages plus poussés, autrement irrecevables, inadmissibles : des cheveux portant toute les couleurs et nuances de l’arc en ciel chez nos garçons ! Où sont les parents ? Comment une administration scolaire tolère-t-elle à ces écoliers d’accéder aux cours ? Il est notoire que les proviseurs évitent généralement les conflits avec les élèves, mais il est des lignes rouges à ne point dépasser. Et se présenter au lycée avec une aquarelle au sommet du crâne en est une n’en déplaise à certains préférant jouer à l’autruche à des fins bien connues.
Leur interdire ce coloriage n’entre nullement en conflit avec les libertés individuelles qu’ils se targuent de proclamer à tout bout de champ à qui veut bien les écouter ; aucune interférence possible ne peut être évoquée dans les cas d’espèce. S’agissant en fait de préserver notre identité, de protéger notre authenticité.
Des boucles d’oreilles !!!
Et pour conclure, une sorte de cerise sur le gâteau si vous voulez bien, la dernière trouvaille de nos enfants censés appartenir au sexe masculin( ?) : les boucles d’oreilles rien que moins !!!
Oui, nos garçons s’affichent désormais avec un pendentif, une boucle à l’oreille en toute arrogance et bombant le torse. Certes le phénomène est encore circonscrit uniquement à certaines régions ; mais il est à craindre qu’avec le temps, l’on ne s’habitue à côtoyer, à banaliser et donc à admettre cet aspect le moins que l’on puisse dire marginal, et que ses adeptes ne finissent par envahir le restant des espaces encore sains et vierges. Et cela ne s’arrête pas là! Un discret maquillage (encore heureux) des yeux, des pommettes, des sourcils complète ce tableau de cauchemar.
Le plus ulcérant dans cette situation tragi -comique, les commentaires s’y référant d’un animateur sur une chaine privée et à une heure de grande écoute, qualifiant « ces moutons de Panurge » comme parfaitement au fait des récents progrès de la mode, les félicitant presque d’être en adéquation, en phase avec le restant de la jeunesse mondiale.
Ils auraient contribué à innover une méthode ancienne d’exploitation dans un domaine agricole ; à créer même un minuscule bidule de nature à nous aider à économiser de l’énergie ; à découvrir une nouvelle formule médicamenteuse enrayant enfin un fléau tenace ; que nous les aurions vénérés, idolâtrés, encensés et couverts de lauriers. Mais les glorifier pour le port de boucles d’oreilles est un pas que toute personne responsable et qui se respecte se gardera bien de franchir.
En fait, il y a des phénomènes qui choquent les yeux et font du pied de nez à nos traditions. On vous taxera de « rétro », si vous trouvez cela bizarre !
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 27 juillet 2007)
Tous les moyens sont bons pour vous soutirez des sous
Faire « très professionnellement» la manche
Chez nous des efforts sont déployés pour combattre ce fléau (la mendicité)…Et en comparaison avec ce qui se passe dans le monde, il y a lieu de s’estimer heureux.
La mendicité sous ses différentes formes est un phénomène social lié aux personnes considérées comme démunies. Partout dans le monde et quel que soit le niveau de développement du pays, en Amérique, en Europe, en Asie ou en Afrique, il y a toujours quelque part des jeunes, comme des vieux qui demandent l’aumône et la charité auprès d’autres personnes.
En Tunisie et en comparaison avec d’autres pays voisins tels que l’Egypte ou le Maroc, ce phénomène est loin d’être alarmant et il est en perpétuelle régression. En fait on trouve peu ou pas de personnes sans domicile fixe ou sans abris dans les voies publiques, les rues, les stations ou les mosquées. Mais un changement de vocation a vu le jour. De nos jours, les mendiants sont des gens qui font de la mendicité une profession pécuniaire et qui s’enrichissent sur le dos des autres.
Les mendiants utilisent tous les moyens pour apitoyer les gens. Dans les métros, les bus, les rails, les gares, devant les mosquées, dans les rues, dans les marchés et aussi un peu partout dans les villes où l’on croise les gueux. Des « faux handicapés », une jeune femme assise par terre sous la chaleur ou sous le froid, trottinant le long de la rue, tenant entre ses mains un bébé quémandant la charité des uns et des autres, des jeunes garçons stationnant aux feux-rouge au lieu d’aller à l’école…Une image et un scénario lamentables que nous observons partout et quotidiennement dans nos rues.
Pis encore, il semble que ces scénarios soient le fruit d’un montage sciemment élaboré par des bandes d’escrocs qui prennent le rôle « de big boss » en accaparant en fin de journée le fruit des oboles. Comme si la mendicité « s’institutionnalisait » !.
Certains pensent que la mendicité prend de plus en plus la forme d’une organisation, d’un réseau ou d’une structure hiérarchique composée de chefs et de leurs assesseurs ou subordonnés.
Le chef entasse les recettes et distribue quelques sous à ses apprentis « mendiants » et c’est ainsi que certains font parfois fortune. Imaginons le sort d’un enfant, voire d’une centaine d’enfants qui se trouvent délibérément ou forcément dans la rue et qui apprennent involontairement l’escroquerie, la canaillerie et l’indécence ?. A qui incombe la responsabilité de contrôle et de suivi de ces laissés pour compte ?. Les autorités compétentes combattent énergiquement ce fléau qui gêne non seulement la quiétude des personnes mais entache aussi l’image du pays.
Entre 7 et 10 millions d’enfants des rues dans le monde arabe
Selon le Conseil arabe pour l’enfance et le développement, le monde arabe compte entre 7 et 10 millions d’enfants des rues sur une population totale de plus de 266 millions d’habitants. Il n’existe pas de statistiques officielles dans le monde arabe sur le nombre d’enfants des rues, c’est-à-dire sans domicile fixe (SDF) ni prise en charge parentale réelle, pas plus que sur les enfants au travail.
En Egypte, les enfants des rues survivent avec de petits boulots de vendeurs ambulants ou grâce à la mendicité, souvent sous l’autorité de chefs de bandes. Le phénomène est boursouflé en Egypte et dénote d’un degré élevé de pauvreté d’une population abondante.
Selon une étude réalisée par la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, en collaboration avec l’Entraide nationale et le ministère de la Santé pour une population de plus de 30 millions, le Maroc compte près de 500.000 mendiants dont une majorité masculine.
En Tunisie où il n’y a ni chiffres ni statistiques précis sur le nombre des mendiants. Les efforts se poursuivent pour combattre ce fléau. Le programme de lutte contre la pauvreté et la promotion des familles à faible revenu en Tunisie élaboré par le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et des Tunisiens à l’étranger est axé sur l’assistance aux familles à faible revenu en leur accordant une subvention trimestrielle. Outre l’assistance aux familles nécessiteuses, on notera l’accès gratuit ou quasi-gratuit aux soins et l’institution d’un fichier de la pauvreté par le ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger dans un souci de mieux cibler l’intervention et d’apporter l’appui nécessaire aux familles nécessiteuses.
Reste à savoir qui profite réellement de ces assistances ?. Ce qui est certain, c’est que le taux de pauvreté est en régression continue. Il a été ramené à 3,8% en 2006. L’environnement social s’est nettement amélioré comme l’atteste l’amélioration de l’Indice de Développement Humain(IDH) qui classe la Tunisie au troisième (3ème ) rang africain et au 87ème rang mondial.
Mais au moment où la mendicité devient une profession plutôt qu’une nécessité, les affaires sociales et la lutte contre la pauvreté n’ont rien à avoir dans le sujet. Il s’agit d’un certain comportement qu’il faut combattre au nom des acquis sociaux réalisés par la Tunisie et entretenir l’image de quiétude et de paix sociale de notre pays surtout au cours de cette période estivale marquant l’arrivée de touristes.
Yosr GUERFEL
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 27 juillet 2007)
Le CAPES, son doux souci
Le trentenaire, qui a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour escroquerie, a promis monts et merveilles, à une jeune personne qui passait le CAPES, pour l’aider à réussir cet examen.
Il lui indiqua même, qu’il allait lui procurer un travail jusqu’à son embauche en tant qu’enseignant. Mais en préambule, le jeune homme devait lui remettre trois mille dinars en contrepartie.
Bien entendu, la victime mordit à l’hameçon et déboursa rubis sur ongles la somme revendiquée par l’accusé. Toutefois, elle prit ses précautions en lui demandant un écrit de reconnaissance de dette.
Le jour du résultat, le jeune homme découvrit que son nom ne figurait pas sur la liste de ceux qui ont réussi l’examen.
Il dut alors la mort dans l’âme s’adresser au premier poste de police pour déposer une plainte contre l’escroc dont il donna le signalement précis.
Arrêté et déféré au parquet, l’inculpé ne put que reconnaître son forfait, affirmant que sa condition sociale modeste l’a poussée à commettre ce méfait.
A l’audience, il a comparu pour répondre de son acte délictueux, mais il a fait volte-face, et nié catégoriquement connaître la victime, ni avoir reçu une quelconque somme d’argent.
Toutefois le tribunal n’étant pas convaincu de l’ignorance de l’accusé, l’a condamné à 4 ans de prison ferme pour escroquerie et falsification.
Lamia CHERIF
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 26 juillet 2007)
Les banques réconcilient islam et argent
LAUREEN ORTIZ, LINE RIFAI
Confrontée à la vague éthique, la finance internationale s’est jetée à l’eau en créant des fonds «charia compatibles» de plus en plus nombreux. Le Credit Suisse, qui a annoncé mardi l’ouverture d’un portefeuille estampillé «chrétien», s’était déjà doté fin mai du fonds Al-Buraq, constitué d’actions jugées conformes à la loi islamique, qui a déjà récolté quelque 44,2 millions de dollars.
En France, la Société Générale s’est engouffrée dans ce marché juteux, en créant au début du mois de juillet des fonds dits indiciels, qui copient passivement les indices Standard & Poor’s, conformes aux stricts préceptes de l’islam[100]. Ces actifs seront «normalement commercialisés dès septembre au Moyen-Orient, en Asie, en Suisse et au Royaume-Uni», indique Vincent Lauwick, directeur commercial dans la branche investissements de la Société Générale, à Londres. «Avant, on faisait du sur-mesure», explique-t-il, «et compte tenu de l’ampleur de la demande, on a créé ces fonds».
En réalité, cette autre vague verte (couleur de l’islam) s’est accélérée depuis que la société d’analyse et de notation Standard & Poor’s (S & P) a soumis ses indices à la religion musulmane, en décembre. Comme l’a aussi fait le Dow Jones, S & P a converti son indice vedette, le S & P 500, qui rassemble les 500 premières valeurs boursières aux Etats-Unis. Une fois passés au crible d’experts en finance et en théologie, regroupés au sein d’un organisme basé au Koweït, 296 titres ont été jugés conformes pour donner naissance au S & P 500 Charia.
Au total, S & P a converti ses indices partout dans le monde: en Europe, au Japon, dans les pays du Golfe, et dans les pays émergents (Brésil, Russie, Inde et Chine). Avec «une croissance de 10% par an depuis dix ans», selon une collaboratrice de S & P, la finance islamique représente 500 milliards de dollars.
Principalement conçus pour capter les pétrodollars des investisseurs des monarchies du Golfe, ces produits «charia compatibles» commencent tout doucement à se diffuser auprès des particuliers. D’abord en Grande-Bretagne où la première banque islamique européenne a été créée en 2004. En France, même si toutes les grandes banques ont créé leur département «finance islamique», aucune ne s’est aventurée sur le marché des particuliers. Beaucoup plus culturelle, la réticence française serait due à la fois à la tradition laïque du pays et à l’origine géographique des immigrés musulmans.
En Occident, pas étonnant que la vague éclabousse surtout le Royaume-Uni, où on compte peu de Maghrébins. «Londres voudrait être la première place financière islamique», explique Vincent Lauwick. A ses yeux, les fonds charia répondent à «une demande naturelle spontanée» outre-Manche, alors qu’en France la «demande n’est pas encore forte». Mais «ce n’est plus qu’une question de mois», assure-t-il.
(Source : « Libération” (Quotidien – France), le 27 juillet 2007)
Vives critiques à Berlin après l’accord nucléaire franco-libyen
Reuters, le 27 juillet 2007 à 14h01 Turkey opposition urges compromise over president
AFP, le 27 juillet 2007 à 12h20 La Banque centrale turque appelle le gouvernement à limiter les dépenses
AFP, le 27 juillet 2007 à 13h19 Turquie: arrestation d’un auteur de pamphlets anti-gouvernement à succès
AFP, le 27 juillet 2007 à 11h52 Un évêque met des conditions aux grandes mosquées en Allemagne
AFP, le 27 juillet 2007 à 06h56 Chine: avant le congrès du parti, les maîtresses des cadres sur la sellette