5 septembre 2008

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TUNISNEWS

8 Úme année, N° 3027 du 05.09.2008

 archives : www.tunisnews.net  


CNLT: Un dĂ©fenseur arrĂȘtĂ© pour avoir dĂ©noncĂ© des abus policiers
L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme: Arrestation arbitraire et mauvais traitements subis par M. Tarak Essoussi Human Rights Watch: Tunisia: Rice Should Press for Rights Improvements – End Harassment, Detentions of Rights Defenders Webmanagercenter: MĂ©dia tunisien : blogs contre presse Reuters: Tunisia gets religious TV amid Islamist concern RABAM: Y a-t-il encore un peuple dans le pays ? Amor Harouni : « l’elan  de  solidarite »
AFP: Rencontre historique Ă  Tripoli entre Condoleezza Rice et Mouammar Kadhafi


Conseil National pour les Libertés en Tunisie Tunis le 05 septembre 2008          

Un dĂ©fenseur arrĂȘtĂ© pour avoir dĂ©noncĂ© des abus policiers

 
Tarak Essoussi, membre dirigeant de l’Association de soutien aux prisonniers politiques (AISPP) a Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ© devant le juge d’instruction de Bizerte le 3 septembre 2008 pour diffusion de fausses nouvelles de nature Ă  troubler l’ordre public en vertu des articles 42 et 49 du Code de la presse. Il lui est reprochĂ© d’avoir fait une dĂ©claration Ă  la chaĂźne Al Jazeera le 26 aoĂ»t dernier informant de l’enlĂšvement par la police politique d’un groupe de 7 jeunes Ă  Bizerte. La vĂ©racitĂ© de ces graves abus policiers dĂ©noncĂ©s par Tarak Essoussi et rapportĂ©s dans un communiquĂ© de l’AISPP, est attestĂ©e par les tĂ©moignages des familles des victimes et confirmĂ©e par la section de Bizerte de la LTDH. Monsieur Tarak Essoussi, qui souffre d’un sĂ©vĂšre handicap moteur, a Ă©tĂ© amenĂ© au tribunal de Bizerte pour interrogatoire sans ses bĂ©quilles, portĂ© par des policiers ; Le juge d’instruction prĂšs le tribunal de premiĂšre instance de Bizerte, Akram Mnekbi, a acceptĂ© de l’interroger dans cet Ă©tat et poursuivi son interrogatoire malgrĂ© les protestations de la dĂ©fense ;  Me Anouar Kousri s’est retirĂ© en signe de protestation contre cette volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e d’humiliation. Il semblerait, selon les premiers Ă©lĂ©ments de l’instruction, que l’accusation ne conteste pas l’authenticitĂ© des faits dĂ©noncĂ©s par Mr Essoussi. Tarak Essoussi a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 27 aoĂ»t Ă  son domicile, par une brigade d’une dizaine de policiers entrĂ©s par effraction, aprĂšs avoir enfoncĂ© les portes et sautĂ© par le toit,  semant la terreur au sein de sa famille et de ses voisins. Il est Ă©crouĂ© Ă  la prison civile de Bizerte oĂč il est sujet Ă  un traitement dĂ©gradant ciblant son infirmitĂ© et qui l’oblige Ă  ramper par terre aprĂšs la confiscation de ses bĂ©quilles par le directeur de la prison. Le CNLT considĂšre ·        que monsieur Tarak Essoussi est sanctionnĂ© pour avoir fait son devoir de dĂ©fenseur de droits humains et usĂ© de sa libertĂ© d’expression. Qu’au lieu de punir les coupables des infractions Ă  la loi, les autoritĂ©s sanctionnent ceux qui rĂ©vĂšlent ces violations. ·        Il exige sa libĂ©ration immĂ©diate, la levĂ©e de toutes les poursuites contre lui et l’ouverture d’une enquĂȘte sur les mauvais traitements qui lui ont Ă©tĂ© infligĂ©s ainsi que la rĂ©paration des prĂ©judices qu’il a subis. ·        Il rappelle Ă  l’Etat tunisien ses engagements internationaux et notamment les articles 6 et 9 de la DĂ©claration des Nations unies sur les dĂ©fenseurs des droits de l’homme qui garantit le droit « de publier, communiquer Ă  autrui ou diffuser librement des idĂ©es, informations et connaissances sur tous les droits de l’homme et toutes les libertĂ©s fondamentales. » Pour le Conseil La porte parole Sihem Bensedrine


L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme    APPEL URGENT – L’OBSERVATOIRE TUN 010 / 0908 / OBS 147

Arrestation arbitraire / Détention arbitraire / Mauvais traitements

Tunisie 5 septembre 2008  

L’Observatoire pour la protection des dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la FĂ©dĂ©ration internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Tunisie. Description de la situation : L’Observatoire a Ă©tĂ© informĂ© par le ComitĂ© national pour les libertĂ©s en Tunisie (CNLT) de l’arrestation arbitraire et des mauvais traitements subis par M. Tarak Essoussi, membre dirigeant de l’Association de soutien aux prisonniers politiques (AISPP). Selon les informations reçues, le 3 septembre 2008, M. Essoussi  a Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ© devant le juge d’instruction de Bizerte en raison des poursuites engagĂ©es Ă  son encontre pour « diffusion de fausses nouvelles de nature Ă  troubler l’ordre public », en vertu des articles 42 et 49 du Code de la presse. Ces poursuites font suite Ă  une interview de M. Essoussi Ă  la chaĂźne Al Jazeera, le 26 aoĂ»t 2008, au cours de laquelle il avait dĂ©clarĂ© que sept jeunes originaires de la ville de Bizerte avaient Ă©tĂ© enlevĂ©s par la police politique, conformĂ©ment Ă  un communiquĂ© qui avait Ă©tĂ© diffusĂ© par l’AISPP. M. Essoussi a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  son domicile le lendemain de cette interview, par une dizaine de policiers et est Ă©crouĂ© depuis Ă  la prison civile de Bizerte. En prison, M. Essoussi, atteint d’un lourd handicap moteur, s’est vu confisquer ses bĂ©quilles, ce qui l’oblige Ă  se dĂ©placer en rampant par terre. Le 3 septembre, lors de son transfert, il a Ă©tĂ© portĂ© par des policiers et emmenĂ© ainsi devant le juge d’instruction, qui a procĂ©dĂ© Ă  son interrogatoire malgrĂ© les protestations de l’avocat de M. Essoussi, Me Anouar Kousri, qui a par consĂ©quent refusĂ© que l’interrogatoire se poursuive dans ces conditions et s’est par consĂ©quent retirĂ© du bureau du juge d’instruction. L’Observatoire exprime sa plus vive prĂ©occupation eu Ă©gard Ă  l’arrestation arbitraire de M. Essoussi ainsi que les mauvais traitements dont il fait l’objet, et considĂšre qu’ils visent uniquement Ă  sanctionner ses activitĂ©s de dĂ©fense des droits de l’Homme. L’Observatoire dĂ©plore plus gĂ©nĂ©ralement la violence croissante avec laquelle les autoritĂ©s tunisiennes rĂ©priment toute personne qui promeut et dĂ©fend les droits de l’Homme, et rappelle que conformĂ©ment Ă  l’article 1 de la DĂ©claration sur les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies le 9 dĂ©cembre 1998, “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la rĂ©alisation des droits de l’Homme et des libertĂ©s fondamentales aux niveaux national et international”. Actions demandĂ©es : L’Observatoire vous prie de bien vouloir Ă©crire aux autoritĂ©s tunisiennes en leur demandant de : i.Garantir en toutes circonstances l’intĂ©gritĂ© physique et psychologique de M. Tarak Essoussi ; ii.ProcĂ©der Ă  sa libĂ©ration immĂ©diate et inconditionnelle en l’absence de toute charge valable Ă  son encontre; iii.Mener une enquĂȘte indĂ©pendante sur les faits dĂ©crits ci-dessus, afin que leurs auteurs soient identifiĂ©s, et que des poursuites adĂ©quates soient engagĂ©es Ă  leur encontre conformĂ©ment Ă  la loi et aux dispositions internationales en matiĂšre de protection des droits de l’Homme ; iv.Veiller Ă  ce qu’un terme soit mis Ă  toute forme de harcĂšlement judiciaire Ă  l’encontre de tous les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme tunisiens ; v.Se conformer aux dispositions de la DĂ©claration sur les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies le 9 dĂ©cembre 1998, et plus particuliĂšrement Ă  son article 1 susmentionnĂ©, son article 6(b), selon lequel “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, conformĂ©ment aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme et autres instruments internationaux applicables, de publier, communiquer Ă  autrui ou diffuser librement des idĂ©es, informations et connaissances sur tous les droits de l’Homme et toutes les libertĂ©s fondamentales”, et son article 12.2 qui dispose que “l’Etat prend toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer que les autoritĂ©s compĂ©tentes protĂšgent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, reprĂ©sailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice lĂ©gitime des droits visĂ©s dans la prĂ©sente DĂ©claration” ; vi.Plus gĂ©nĂ©ralement, se conformer aux dispositions de la DĂ©claration universelle des droits de l’Homme et instruments rĂ©gionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiĂ©s par la Tunisie. Adresses : ·M. Zine el-Abidine Ben Ali, PrĂ©sident de la RĂ©publique, Palais de Carthage, 2016 Carthage, Tunisie, Fax : +216 71 744 721 ou +216 71 731 009 ·M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 562 378 ·M. Rafik Belhaj Kacem, MinistĂšre de l’IntĂ©rieur et du DĂ©veloppement local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Tunisie, Fax : ++ 216 71 340 888 ; Email : mint@ministeres.tn ·M. Kamel Morjane, MinistĂšre de la DĂ©fense Nationale, Avenue Bab Mnara, La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 561 804 ·M. Bechir Tekkari, MinistĂšre de la Justice et des Droits de l’homme, 57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 568 106 ; Email : mju@ministeres.tn ·Ambassadeur, S.E M. Samir Labidi, Mission permanente de la Tunisie auprĂšs de l’Office des Nations Unies Ă  GenĂšve, 58 Rue Moillebeau, Case postale 272, 1211 GenĂšve 19, Suisse, Fax : +41 22 734 06 63 ; Email :mission.tunisia@ties.itu.int ·Ambassade de la Tunisie Ă  Bruxelles, 278 avenue de Tervueren, 1150 Woluwe-Saint-Pierre, Belgique, Fax : + 32 2 771 94 33 ; Email : amb.detenusie@brutele.be PriĂšre d’écrire Ă©galement aux reprĂ©sentations diplomatiques de Tunisie dans vos pays respectifs. *** GenĂšve – Paris, le 5 septembre 2008 Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel. L’Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation Ă  protĂ©ger les dĂ©fenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et Ă  leur apporter une aide aussi concrĂšte que possible. L’Observatoire a Ă©tĂ© laurĂ©at 1998 du prix des Droits de l’Homme de la RĂ©publique Française. Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence : E-mail : Appeals@fidh-omct.org Tel et fax FIDH : 33 1 43 55 20 11 / 33 1 43 55 18 80 Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29

 


Human Rights Watch
For Immediate Release

Tunisia: Rice Should Press for Rights Improvements

End Harassment, Detentions of Rights Defenders

 
 
( Washington , DC , September 5, 2008) – US Secretary of State Condoleezza Rice should urge the Tunisian government to end its harassment and imprisonment of human rights activists when she visits the country on Saturday, September 6, Human Rights Watch said today. She is scheduled to meet with President Zine el-Abidine Ben Ali, who has held office since 1987. Intolerant of dissent, Tunisian authorities subject local human rights organizations to syste mati c harassment, refusing to grant some of them legal recognition, preventing them from holding meetings, and harassing activists with intimidating police surveillance, arbitrary travel bans, and arrest and imprisonment on false charges. “The Tunisian government has shown little respect for the values of liberty and freedom,” said Sarah Leah Whitson, Middle East and North Africa director at Human Rights Watch. “Rather than protecting the rights of its citizens, as Secretary Rice has previously urged, it has crushed their freedom to associate and express their views as they wish.” Tunisian authorities have detained human rights activists as recently as last week. On August 28, authorities arrested Tarek Soussi of the International Association in Support of Political Prisoners (AISPP) in the city of Bizerte , after he denounced on Al Jazeera television the August 22-23 detention by police of seven young men in Bizerte . On September 3, Soussi appeared before an investigative judge on charges of spreading, “in bad faith,” “false information … likely to disturb the public order” and remains in jail pending his trial. He faces a sentence of up to three years in prison if convicted, under the Press Code’s Article 49. The September 3 court hearing did not make clear the basis for the “false infor mati on” charge. But Soussi’s lawyer, Anouar Kousri, said it may be due to Soussi’s having characterized the arrests as “abductions”; he alleged on Al Jazeera that the police had detained the men without the required arrest warrants and had not disclosed their whereabouts to the families. On August 28, the authorities brought the seven men before an investigative judge in Tunis . “Even if Soussi’s declaration were to turn out to be a mischaracterization, sending him to prison is a grossly excessive and inappropriate response,” Whitson said. “This is a blatant attempt to silence and intimidate those who do vital work reporting on human rights abuses in Tunisia .” The United States has a tradition of speaking relatively openly about the absence of political and civil liberties in Tunisia , urging its close ally to match its economic progress with progress in the realm of human rights. After meeting with President Ben Ali in December 2003, then-Secretary of State Colin Powell spoke publicly about the need for “for more political pluralism and openness and a standard of openness that deals with journalists being able to do their work.” In 2005, speaking in the region, Secretary Rice said: “When we talk about democracy, we are referring to governments that protect certain basic rights for all their citizens – among these, the right to speak freely. The right to associate …. And freedom from the midnight knock of the secret police. Securing these rights is the hope of every citizen, and the duty of every government.” “On her first official visit to the country, Rice should make clear that if Tunisia ’s record on civil liberties were to equal its economic performance, people like Tarek Soussi would be free to monitor human rights instead of sitting in a jail cell for speaking on television,” Whitson said. To watch Tarek Soussi’s August 26 interview on Al Jazeera television, please visit: http://www.aljazeera.net/Channel/KServices/SupportPages/ShowMedia/showMedia.aspx?fileURL=/mritems/streams/2008/8/27/1_836161_1_13.wma (starting at 1 hour, 38 minutes, and 45 seconds into the clip). To read the Tunisia chapter of Human Rights Watch’s World Report 2008, please visit: http://hrw.org/englishwr2k8/docs/2008/01/31/tunisi17621.htm For more information, please contact: In Washington , DC , Eric Goldstein (English, French): +1-202-612-4364; or +1-917-519-4736 (mobile); eric.goldstein@hrw.org In Washington , DC , Abderrahim Sabir (Arabic, English): +1-202-612-4342; or +1-202-701-7654 (mobile)  


Média tunisien : blogs contre presse

Par Oualid CHINE En pĂ©riodes de turbulences, nos blogs jouent un rĂŽle informationnel de tout premier plan. Que de trop nombreux titres de nos mĂ©dias «reconnus» ont renoncĂ© Ă  jouer. Ils se sont mis gentiment sur la touche, pour laisser la parole aux jeunes. Tant mieux, puisque l’annĂ©e leur est consacrĂ©e ! Le dialogue avec les jeunes passe dĂ©sormais aussi par le net. Et ils ont la langue bien pendue ! Sur les blogs les phrases sont lapidaires, ce qui n’offre guĂšre d’espace Ă  la redondance, et autres discours ronronnants. Pour diverses raisons, bien connues des Tunisiens. Paradoxalement, mĂȘme des journalistes gĂ©nĂ©ralement «bien informĂ©s», commencent leur journĂ©e par une lecture attentive de quelques blogs. Et depuis l’avĂšnement des «agrĂ©gateurs», ces sites qui rassemblent sur une page les commentaires de dizaines de blogs diffĂ©rents, la tache n’en est que plus aisĂ©e. La blogosphĂšre tunisienne a dĂ©ployĂ© ses ailes pour s’intĂ©resser Ă  tous les domaines touchant le Tunisien. Nous n’avons pas, dans la presse Ă©crite traditionnelle, des journaux spĂ©cialisĂ©s dans le marketing et la publicitĂ©, par exemple. Des blogueurs tunisiens ont palliĂ© ce manque. Analysant, dĂ©cortiquant les campagnes de pub, et donnant leur point de vue de professionnel. Car quoiqu’on en dise, ce ne sont pas toujours des amateurs qui s’expriment sur le Net. Mieux : ce sont souvent des professionnels chevronnĂ©s, passionnĂ©s par leur mĂ©tier, qui font profiter leurs lecteurs en ligne de leur expĂ©rience. Quelques uns commencent mĂȘme par faire autoritĂ©. Les blogueurs y gagnent en notoriĂ©tĂ©, leurs lecteurs acquiĂšrent des connaissances introuvables sur d’autres supports. Vu que la presse spĂ©cialisĂ©e dans les hautes technologies, le marketing, et autres secteurs pointus de l’économie, est encore Ă  ses premiers balbutiements dans notre pays. Sans mĂȘme parler de la presse satirique tunisienne, autrefois florissante, et qui s’est aujourd’hui perdue. VoilĂ  que nos blogs s’y mettent aussi ! Des plumes acĂ©rĂ©es (quoique le mot clavier aurait Ă©tĂ© plus appropriĂ©), un sens de la dĂ©rision parfois poussĂ©, que l’on aimerait trouver plus souvent dans nos journaux imprimĂ©s. Et quand les agrĂ©gateurs de blogs ne suffisent pas, restera toujours la possibilitĂ© de suivre les liens que les blogueurs mettent sur leur site. Offrant ainsi la possibilitĂ© aux internautes d’approfondir leurs recherche dans le mĂȘme champ d’intĂ©rĂȘt. Que l’on soit intĂ©ressĂ© par le haut dĂ©bit (pas si haut que ça, dans nos contrĂ©es), ou par les derniĂšres actualitĂ©s concernant la communautĂ© tunisienne au Canada, le raccourci des blogs permet de gagner du temps, et de s’informer sur des sujets gĂ©nĂ©ralement soit dĂ©laissĂ©s, soit traitĂ©s Ă  la lĂ©gĂšre par une presse qui, dĂ©cidĂ©ment, s’éloigne des intĂ©rĂȘts de ces concitoyens. Certains mettent pourtant en cause la crĂ©dibilitĂ© de nos blogueurs. Ces derniers ne la revendiquent pourtant pas. Puisqu’il s’agit clairement d’opinions personnelles, d’impressions individuelles a priori non-gĂ©nĂ©ralisables. Mais le nombre tous les jours croissant de blogs traitant d’un mĂȘme sujet, permet pourtant d’obtenir une image nette de la rĂ©alitĂ© Ă©voquĂ©e. Et aprĂšs tout, la «presse classique» n’est pas, Ă  cet Ă©gard, tout Ă  fait irrĂ©prochable. On ne compte d’ailleurs plus les journalistes qui, parfois, aprĂšs plus de 30 ans de carriĂšre, sont venus renforcer les rangs du net, par blogs interposĂ©s. Si les blogs et les portails d’informations sont florissant, c’est aussi, peut-ĂȘtre, parce que les tenants de la presse traditionnelle, leur ont abandonnĂ© le terrain. Tant mieux pour le net tunisien. Dommage pour nos quotidiens. (Source : webmanagercenter.com (Portail d’infos – Tunis), le 11 juin 2008 Ă  05h33) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=43503


Forum des lecteurs du journal « Le Temps » Suite Ă  l’intervention du PrĂ©sident de la RĂ©publique pour la rĂ©ouverture du site Facebook, nous avons reçu les rĂ©actions suivantes :

Merci M. le Président pour votre constant soutien à la liberté Tunisienne zanzana@planet.tn
Joyeux anniversaire M. le Président ! et merci pour ce geste. mbo2008@hotmail.fr
Merci beaucoup. aa@aa.com
Bravo Trés bonne initiative! s-kan-01@hotmail.de
You tube est censurĂ© en Tunisie ! S’il vous plaĂźt faites quelque chose ! zeeyed@gmail.com
Merci bien Monsieur le Président. azaaza@gmail.com
Merci beaucoup kallalos83@gmail.com
Merci beaucoup pour ce geste, encore le mĂȘme coup avec Youtube et dailymotion plz =) thx fan_club_madonna@yahoo.fr
Merci Monsieur le Président! darkness.rose@hotmail.com
Bonne nouvelle, en attendant le reste des sites censurĂ©s (youtube, dailymotion, …………. et la liste est longue ) a@a.a
Facebook a été réouvert merci mais dailymotion et youtube feront-ils partie du lot des réouverts? aymenovic@hotmail.com
Vive Ben Ali Allah la ynehhik alina. mahdibey@yahoo.fr
Merci infiniment bien que je ne sois pas inscrit Ă  ce site. On vous soutient pour 2009 drcheffi2006@gmail.com
Merci M. le Président et bien fait pour les censeurs. mazzezmongi@yahoo.fr
Merci infiniment M. le Président, pour votre clémence. ahmed@rocktunisia.com
On vous aime beaucoup notre cher PrĂ©sident Merci beaucoup pour tout effort envers la Tunisie et envers tout le monde. Je vous aime beaucoup de mon cƓur. hediatunisie@hotmail.com
Voilà ce qui nous ramÚne a la triste réalité ;comme toujours on parle et on fanfaronne mais sur le terrain la réalité finit par nous rattraper et cela dans tous les domaines moimeme@gnet.tn
Merci beaucoup M. le PrĂ©sident. Les internautes tunisiens veulent la libertĂ© d’expression et ils la mĂ©ritent surtout avec votre idĂ©ales initiatives merci encore et joyeux anniversaire mintounes@gmail.com
Merci, merci merci infiniment. Personnellement c’est le seul site sur lequel je me connecte pour me changer les idĂ©es. nouha1982fr@yahoo.fr
Merci beaucoup M. le Président pour votre soutien aux internautes de face book. Joyeux anniversaire et que dieu vous garde pour la Tunisie. jurisdarghouth@yahoo.fr
Joyeux anniversaire Monsieur le Président, merci pour face book vieuxassu@yahoo.fr
Thanks Mr President ! moez_flo@yahoo.fr
Merci et on espÚre un peu plus de flexibilité. Moins de restrictions feront du bien à la communauté Internet. cool-habib@hotmail.com
Merci beaucoup Monsieur le Président pour ce geste. Il y a aussi youtube et dailymotion zaidbomb@yahoo.fr
Un grand merci à M. le Président pour ce geste ahmedbenbouzid4@yahoo.fr
Un geste trÚs signifiant et qui montre que nous vivons dans un Etat de droit et de liberté. Encore une fois merci M. le Président. Joyeux anniversaire et bonne chance pour les élections 2009 (I vote for you) thameur_1981@yahoo.fr
Merci bien vive la Tunisie noousoo@hotmail.com
Thanks a lot Mr President.. rewal07@hotmail.com
On attend la réouverture de dailymotion et youtube aussi ! aymen_319@hotmail.com
Vive la Nation, et vive M. Le Président walid.sahli@khaoula.com
Merci beaucoup M. le Président pour votre compréhension et soutien! ghada_k_a@yahoo.fr
Un grand merci Monsieur le Président. fedi.limaeim@gmail.com
La liste des sites bloqués est encore longue titeuf833@hotmail.com
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunis), le 5 septembre 2008)


Tunisia gets religious TV amid Islamist concern

Fri 5 Sep 2008, 15:32 GMT   [-] Text [+] By Sonia Ounissi TUNIS (Reuters) – Tunisia’s first religious television channel has begun broadcasting, with the blessing of a government keen to ensure growing religious devotion does not fuel the rise of militant Islam. Hannibal Elferdaws (Hannibal Paradise) is the latest project of local businessman Larbi Nasra, who founded Tunisia’s first private TV channel Hannibal in 2005. It began broadcasting this week, the start of the Muslim holy month of Ramadan. It offers a mix of programmes about the Koran, accounts of the life of the Prophet Mohammed and Koranic readings. “Its programmes will stress tolerance, humility and good manners, denouncing bad ones and violence,” TV officials said in a statement, adding that it would show “the noble value of Islam.” State channels have long dominated North Africa’s airwaves but Gulf-based satellite news channels such as Al Jazeera have captured viewers from Libya to Mauritania by offering a livelier, more irreverent slant on events. Some of those channels have also given more of a window to Islamist groups. Tunisian President Ben Ali wants to discourage militant Islam in a country where disaffection among youths and high unemployment have encouraged many to turn more towards religion. A Tunisian political analyst who asked not to be named said the new channel was a step “to cope with the challenge of the Arabic satellite TV channels which broadcast programmes showing radical religion and inciting extremism.” Apart from a truck bomb attack on a synagogue that killed 21 people in 2002, Tunisia has been spared the bombings that have afflicted its Maghreb neighbours Algeria and Morocco. But its reputation as a quiet seaside holiday destination took a new jolt at turn of 2007 when radical Salafist Islamists exchanged gunfire with security forces in a Tunis suburb. The Hannibal stations are named after the legendary Carthaginian warrior born in modern-day Tunisia. REUTERS

Y a-t-il encore un peuple dans le pays ?

 

 

   L’étĂ© arrive Ă  sa fin et la rentrĂ©e scolaire est lĂ , de nouveau. DĂ©but de la quinzaine qui la prĂ©cĂšde, commence le mois de Ramadan. Fin de celle qui la suit, c’est l’AĂŻd Essaghir, fĂȘte sanctionnant l’épilogue du mois de jeĂ»ne. Ce dĂ©filement du temps, est immuable, Ă  travers les annĂ©es, comme l’appel du muezzin Ă  la priĂšre, cinq fois par jour, en toutes circonstances et Ă  toute heure venue. Il n’y a de variation que dans l’ordre de succession des Ă©vĂšnements, selon le chevauchement de 2 calendriers : le lunaire et le solaire.

   L’existence des arabo-musulmans est, comme pour le reste du monde, ponctuĂ©e d’évĂšnements divers et variĂ©s, dont seule l’importance, quant Ă  la construction ou Ă  la destruction du quidam, peut les Ă©valuer. A les observer, on les croirait vivre leur vie, comme on dit. En rĂ©alitĂ©, ils ne font que se soumettre, dans la forme, Ă  des pratiques culturelles et/ou cultuelles millĂ©naires, mais de plus en plus appauvries, dans le contenu, par leur mĂ©pris d’eux-mĂȘmes et de celui des potentats qui leur siĂšgent sur le cou, avec suppĂŽts et croisĂ©s.

   Dans les annĂ©es soixante dix, malgrĂ© la modestie des bourses, le tunisien aimait les fĂȘtes, les rencontres, les aventures et les dĂ©fis, parce que tout simplement, il se sentait vivre, tant soit peu, pouvant s’offrir le nĂ©cessaire, avec les moyens disponibles. Il avait un certain niveau de vie et beaucoup de dignitĂ©. Et ce, malgrĂ© la naissance de quelques tapirs. C’était le dĂ©but de l’époque postcoloniale, celle d’une volontĂ© de construction du pays, de dĂ©veloppement Ă©conomique et de solidaritĂ© relative. On voulait montrer au reste du monde, qu’on se prenait en charge, pour faire mieux que l’« ex-occupant ».

   Comme je l’avais signalĂ©, prĂ©cĂ©demment, l’instituteur qui touchait un salaire d’une quarantaine de dinars tunisiens, avait une maison, une voiture, mangeait Ă  sa faim, pouvant mĂȘme aider des pauvres et se permettre des vacances chez lui ou ailleurs.

Le commun des autochtones, pouvait subvenir Ă  ses besoins alimentaires, parfois mĂȘme Ă©lĂ©mentaires. Pour les travailleurs Ă©migrĂ©s, c’était le grand luxe, une fois rentrĂ©s chez eux, en vacances. Ils avaient un pouvoir d’achat consĂ©quent.

   Au fil du temps, les tapirs se sont multipliĂ©s, ont grossi et se sont mĂ©tamorphosĂ©s progressivement en caĂŻmans qui, ayant pris goĂ»t Ă  la chair humaine, n’ont plus aucune gĂšne Ă  dĂ©chiqueter pour engloutir, tout ce qui croise leur chemin.

Aujourd’hui, dans la Tunisie de l’Ere Nouvelle (qui dure depuis 1987), sept familles, de la pire racaille, se sont entendues pour enserrer tel un gigantesque Ă©tau, une sociĂ©tĂ© jusqu’à l’agonie. Un sort  rĂ©servĂ© Ă  tout citron, bien pressĂ©.

   Tous les secteurs, producteurs de croissances Ă©conomiques, ont Ă©tĂ© usurpĂ©s. Actuellement, toutes les sociĂ©tĂ©s industrielles, agricoles, de services
, publiques et privĂ©s, ont Ă©tĂ© partagĂ©es entre celles vendues Ă  des holdings Ă©trangers, et dont les prix, ont Ă©tĂ© versĂ©s en devises, dans des comptes de la mafia au pouvoir ; et celles accaparĂ©es en propriĂ©tĂ©s, par cette mĂȘme bande organisĂ©e. Par mesures comminatoires, les PDG dĂ©boutĂ©s, doivent rester « en poste », afin de couper court aux rumeurs.

  Des fils de … continuent Ă  parler de croissance Ă©conomique nationale, dĂ©passant les 6%, invariablement. En  rĂ©alitĂ©, la croissance est singuliĂšrement mirobolante pour ces voleurs en espĂšce. De rien du tout, ils brassent des milliards, dorĂ©navant, en des temps record. Pour le peuple pillĂ©, il n’y a plus d’avancĂ©e, depuis l’avĂšnement de cette Ăšre de la pĂšgre, mais plutĂŽt une rĂ©cession grave. Le « citoyen » moyen n’a plus de pouvoir d’achat, Ă  telle enseigne, qu’on commence Ă  rĂȘver d’un BOURGUIBA ressuscitant, malgrĂ© que la merde actuelle soit la suite « logique » de son parcours macabre, Ă  la tĂȘte du pays. Beaucoup de monde regrette le colon français, qui malgrĂ© sa domination et sa haine, apportait quelques progrĂšs technologiques dans beaucoup de domaines, permettait des libertĂ©s individuelles et laissait, au moins, des miettes aux gens. A regarder la vie dans les DOM-TOM (Domaines d’Outre Mer et Territoires d’Outre Mer), on peut comprendre ces aspirations. Ces contrĂ©es, devenus françaises, par colonisation, puis par voies rĂ©fĂ©rendaires, ont le niveau de vie français, C’est-Ă -dire, actuellement, quinze fois celui tunisien. Et la diffĂ©rence va, augmentant.

Mais ce souhait risque d’ĂȘtre déçu, Ă  l’image des habitants de l’üle ANJOUAN, des Seychelles, en 1997, occupĂ©s par une tĂȘte de bite local, et qui aprĂšs avoir hissĂ© le drapeau français, s’étaient faits signifier par Jacques CHIRAC, une fin de non recevoir.

 Les malheureux étaient et le sont toujours, comme le reste des pays arabes, tenus par leur masturbateur en chef.

Alors nos Harkis, allez-vous laisser la place, directement, Ă  vos protecteurs. Ne vous inquiĂ©tez pas, je suis sur que s’ils acceptaient la proposition, ils vous laisseraient du luxe. Essayez de les convaincre, avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs, que vous reste-t-il encore Ă  piller : le « pays » est  à genou, voire Ă  plat ventre, agonisant.

   CRIMINELS de droit commun et Ă©crivaillons, arrĂȘtez de parler de rĂ©ussite Ă©conomique tunisienne ou de « Miracle Tunisien », parce que de cette maniĂšre, vous continuez Ă  espĂ©rer, par mĂ©pris, perpĂ©trer un crime abominable, contre onze millions d’habitants. Je vous dis que vous perdez votre « vie » de chien, Ă  lĂ©cher les fesses nues de vos maĂźtres, maintenant que le subterfuge est Ă  nu. Faites gaffe Ă  la merde, elle risquerait d’ĂȘtre abondante, surtout Ă  la venue de diarrhĂ©es, si les intĂ©ressĂ©s prenaient peur. On lit et on entend, ici ou lĂ , encore, des chiffres officiels « magiques » tels, 80% de la population constitue la classe moyenne, 80% des habitants ont leur maison, 2,6 % de pauvres, 1 % de malades, 1,5 % d’analphabĂštes
, et 110 % de tunisiens auraient choisi Zinel Abidine BEN ALI (ZABA baba et ses sept pilleuses familles), comme Messie, pour les conduire Ă  vie. Des « statistiques » reprises en cƓur, par des perroquets de cage, dans les deux sexes. Ils devraient plutĂŽt ĂȘtre discrets, de peur de rĂ©veiller la jalousie des puissances mondiales, les amenant Ă  nous ravir ces rĂ©ussites hors pairs. Je sais, par exemple, que les professions libĂ©rales faisant partie de « la classe moyenne », se dĂ©battent amĂšrement, dans leur majoritĂ©, pour survivre. Je sais aussi, que cette catĂ©gorie sociale formait rĂ©ellement 60% de la population, dans les annĂ©es 70. Aujourd’hui, elle n’est plus que de 3%. Alors, les 80% ne sont que dans des cervelles sur calles sĂšches, parce que ce taux est plutĂŽt l’expression, de ce qui est en dessous du seuil de pauvretĂ©. Donc, classe moyenne de misĂ©reux ? On n’est pas Ă  une schizophrĂ©nie prĂšs, comme « Dons Obligatoires », « Consultations Nationales » ou « Initiatives Populaires », sous la botte d’une tyrannie.

   Les Ă©vĂšnements du bassin minier de Gafsa sont, dit-on, derriĂšre nous. On aurait trouvĂ© du travail aux milliers de manifestants de la rĂ©gion, et changĂ© d’un coup, leur vie du tout au tout. Alors dire que notre « GĂ©nĂ©ral », n’excelle pas dans la magie !

  Ce qu’on dit moins, c’est que ce bastion n’est pas le seul Ă  profiter du dĂ©nuement. Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, en Tunisie, les gens se battent contre le mauvais sort, pour ne pas crever de faim. MĂȘme dans les villes, qu’elles soient de coutume « touristique », « industrielle » ou autres, le besoin est patent. Il y a tout de mĂȘme une exception de taille, celle-là : La capitale Tunis. A s’y promener, dans de nouveaux quartiers, on se croirait dans un autre pays : des immeubles flambants neufs, poussent comme des champignons et des commerces modernes, attestent d’un business qui tourne Ă  plein rĂ©gime, malgrĂ© des prix hors de l’imagination.

Quand on fait sa petite enquĂȘte, pour percer le secret, on s’aperçoit que ce gigantisme capitaliste, est le fait de gens d’affaires, pilleurs en herbe, anciens ou nouveaux mafieux, tous lĂ©cheurs du cul du maĂźtre. Tous ont avec lui un lien de sang, de mariage ou d’intĂ©rĂȘts. Dans tous les cas, personne ne peut prĂ©tendre ĂȘtre hors du « parti » au « pouvoir » : le RCD (Rassemblement Constitutionnel DĂ©mocratique), dont il est le parrain sans partage. On comprend aisĂ©ment, que les rapines rĂ©alisĂ©es se voient, en partie investies Ă  Tunis et non ailleurs dans le pays, car plus anonymes parce que plus nombreuses, et dans un espace plus Ă©tendu. Probablement aussi, faute de mieux, qui sait ? Si ces charognes s’aventuraient ailleurs, traĂźnant le butin, ils s’attireraient les foudres d’Interpol et des procĂšs pour blanchiment d’argent. BUSH, SARKOZY, CHIRAC, BERLUSKONI ou BLAIR par exemple, leur seraient de bons conseillers, comme ils le sont en criminalitĂ© politique. Entre les pays arabes aussi, dont les richesses sont propriĂ©tĂ©s des despotes au pouvoir, il est encore possible d’échapper Ă  Interpol et aux tribunaux internationaux. Ils le savent bien et en profitent, pour « investir » au nom des peuples, les uns chez les autres, en « amis ».

 Et les administrĂ©s dans tout çà, comme on dit ? Eh bien, chers amis, que dal, en dehors de la dĂšche, Ă  l’extĂ©rieur ou Ă  l’intĂ©rieur des geĂŽles, construites spĂ©cialement pour eux. BientĂŽt, « 80% » de la « population » y serait logĂ©e. D’ailleurs, ceux laissĂ©s dans la toundra, Ă  l’intĂ©rieur des frontiĂšres, n’ont qu’à se jeter Ă  la mer, corps et Ăąme. Avec un peu de « chance », ils pourraient dĂ©barquer chez l’un des conseillers ci-dessus citĂ©s, qui Ă  leur tour, les rĂ©expĂ©dieraient Ă  la case dĂ©part. Ils seront hĂ©bergĂ©s et nourris par le parrain en chef, une fois revenus au bercail, comme les rescapĂ©s de noyades locales et restĂ©s en vie.

  Ramadan est donc lĂ , avec ses sacrifices, ses priĂšres et ses rituels, dans encore plus de misĂšre que l’annĂ©e passĂ©e. La tĂ©lĂ©vision, minable institution publique, avalant des redevances Ă©levĂ©es et incluses vicieusement dans les factures d’électricitĂ©, Ă©tale des recettes de cuisine, hors de portĂ©e et Ă  longueur de journĂ©e. La rentĂ©e scolaire aussi, s’ajoutant au tableau noir, avec ses charges, devenues insupportables pour les parents d’élĂšves. Dieu seul sait, comment vont-ils faire. En France, par exemple, des aides matĂ©rielles sont allouĂ©es aux parents Ă  revenus modestes. En Tunisie, le Bokassa local offre la soupe, en ce mois saint, Ă  cent vieillards, qui lui baiseront la main et le couvriront de voeux. L’éducation, dĂ©cidĂ©ment, n’est pas son truc ! Viendra l’AĂŻd, deux semaines aprĂšs, qu’il faudra « fĂȘter ». Il y aura, comme d’habitude, des pĂątisseries offertes par le Palais, Ă  une poignĂ©e de p
(j’allais dire de pauvres, alors qu’il n’y en a pas en Tunisie). Les camĂ©ras officielles immortaliseront l’évĂšnement, sans aucun doute.

   Et tous les ans, la ceinture se resserre et l’indigence s’installe, davantage. Je me demande, jusque quand le tunisien va tenir, sachant que les victimes de la famine se multiplient. A ce rythme, je crois que vu le « pacifisme »lĂ©gendaire de ce peuple, il faudra attendre son extermination, pour que des Ă©trangers viendront vivre en hommes, Ă  sa place.

  J’ai rĂ©cemment regardĂ© Ă  Aljazeera Mubashar, une Ă©mission rĂ©servĂ©e Ă  la Tunisie et ses « élections prĂ©sidentielles », programmĂ©es pour 2009. L’invitĂ© n’était autre que notre NĂ©jib CHABBI, Ex numĂ©ro 1 du PDP (Parti DĂ©mocratique Progressiste), qu’il avait créé, et dĂ©sormais rĂ©dacteur en chef de son hebdomadaire ELMAWKIF. Selon la loi Ă©lectorale, parachutĂ©e sur mesure, il est catĂ©goriquement exclu de ce rendez vous, comme candidat. Dans l’ensemble, je trouve qu’il avait bien exprimĂ© le mal tunisien, et qu’il avait parlĂ© en homme politique responsable, sauf sur un point trĂšs important : celui du choix ou non de la lutte armĂ©e, pour dĂ©poser la dictature, qui tue 11 millions de citoyens, par l’appauvrissement programmĂ© pour rĂ©duire, d’un cotĂ©, et par le tir Ă  balles rĂ©elles, de l’autre, quand la moindre manifestation de colĂšre se fait sentir, mĂȘme pacifiquement. Les Ă©vĂ©nements du bassin minier de GAFSA l’ayant rĂ©cemment attestĂ©.

Monsieur CHABBI, donc, en rĂ©pondant Ă  un intervenant dans l’émission, qui appelait Ă  la lutte armĂ©e si elle s’avĂ©rait nĂ©cessaire, rĂ©pondit qu’elle Ă©tait contre productive et dĂ©vastatrice et que l’exemple algĂ©rien rĂ©cent le dĂ©montrait clairement. Sans lui en vouloir, parce que j’estime qu’il s’était exprimĂ© le plus librement du monde, je voudrais simplement lui rappeler, que la lutte armĂ©e en AlgĂ©rie, Ă©tait nĂ©e contre les pillards de la volontĂ© populaire de 1962 et 1992, qui sont les derniers Ă  pouvoir ouvrir le bec, pour donner des leçons, et que dans tous les cas, elle continue dans ce pays de braves, parce que les autres voies n’ont rien apportĂ© d’autre, que des massacres commis par une  armĂ©e corrompue, et des mascarades. D’ailleurs, la libertĂ© que la presse dans ce pays a obtenue et tenue, n’a pas Ă©tĂ© donnĂ©e par le pouvoir harkis en place, mais lĂąchĂ©e sous la pression des armes.

   La dĂ©colonisation de quelque pays que se soit ne s’était jamais rĂ©alisĂ©e sans lutte. Et Ă  plus forte raison sans lutte armĂ©e. Si l’on ne cite que les pays du Maghreb, quel est celui qui n’a pas Ă  un moment ou un autre pris les armes, pour se dĂ©faire du fascisme colonial français, ou d’un autre ? Pourquoi donc changer de mĂ©thode qui a fait ses preuves ? 

  Offre-t-on des banquets, Ă  un despote, pour qu’il prenne conscience de ses frasques ? Rien n’est moins sur, puisqu’en gĂ©nĂ©ral, il engloutirait tout en disant : « c’est bien mes bougres, c’est bien ».

  Quelle différence y a-t-il entre un colon étranger et un autre indigÚne ? Les deux employant la terreur, pour dominer et exploiter.

  Pourquoi devrions-nous utiliser tous les moyens, pour chasser l’un, mais hĂ©siter, s’agissant de l’autre ?

  On dit pourtant que, LES MEMES CAUSES CONDUISENT AUX MEMES EFFETS, et que LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS.

  S’il est vrai que depuis le 11 Septembre 2002, on a peur de parler de munitions, de peur d’ĂȘtre taxĂ© de terrorisme, personne ne peut dĂ©nier le droit Ă  l’autodĂ©fense, ni Ă  l’autodĂ©termination. Ce sont des droits Ă©lĂ©mentaires, inaliĂ©nables et internationaux. Si des criminels de droit commun, tels les tyrans, Ă  travers la planĂšte, constituant des bandes organisĂ©es, ont toujours le terrorisme en bouche, contre tout rĂ©calcitrant Ă  leur mainmise, ce n’est certainement pas une raison de ne pas leur rĂ©sister, afin de les mettre hors d’état de nuire, dans un avenir proche j’espĂšre, comme je crois.

   La plus grande tare du tunisien, en majoritĂ©, comme pour beaucoup, sans doute, est de toujours attendre, en limace, la cueillette de ce que les autres sĂšment, puis de prĂ©tendre en ĂȘtre l’artisan, une fois le but atteint. Quand il en exprime sa joie, c’est avec dĂ©lectation de vainqueur, comme lorsqu’il se jette, sur un banquet offert, et aux frais de nul pareil, il ne participerait. C’est ce qu’a fait notre « gĂ©nĂ©ral », le 07 Novembre1987. S’ajoute Ă  cela sa mĂ©disance lĂ©gendaire, son rĂ©gionalisme, son nĂ©potisme et son racisme vis-Ă -vis de ses concitoyens. A l’encontre d’étrangers racistes, il n’est par contre enclin qu’aux courbettes. Ce sont lĂ  des comportements de putes Ă  couilles, indignes de tout ĂȘtre humain respectable. Et tout cela allant de pair, avec un paraĂźtre religieux croissant, y compris parmi les jeunes. Sans se dĂ©faire de ces maladies, croyez-moi, il ne pourra jamais se rĂ©aliser. Regardez ce qui se passe ailleurs, dans des pays pas toujours chauvins : les habitants s’y respectent, se dĂ©fendent, s’encouragent et se serrent les coudes. Si un seul membre en est lĂ©sĂ©, c’est le branle bas de combat immĂ©diat. Si une rĂ©alisation est effectuĂ©e, tout le monde en exprime sa fiertĂ©. On ne peut jamais parler de sociĂ©tĂ©, s’il ne s’agissait que d’un nombre d’individus, aussi nombreux soient-ils, mĂȘme vivant sur une seule terre, si sans esprit de respect, ni de solidaritĂ©, en Ăąme et conscience. C’est Ă  cela que l’élite tunisienne doit s’atteler avant tout, avant de parler d’un quelconque changement.

  En Janvier 1984, Ă©clata la RĂ©volte du Pain : de 80 millimes, le prix d’1 kg passa Ă  160. Ce fut la goutte qui fit dĂ©border le vase. Il y eut une centaine de morts, dont certains liquidĂ©s par l’actuel « prĂ©sident » en personne, qui n’était encore qu’un bras de basses besognes. Habib BOURGUIBA, tel un proxĂ©nĂšte, apparaĂźt soudainement Ă  la tĂ©lĂ©vision, pour lancer : « le prix du pain redevient comme il Ă©tait, c’est-Ă -dire 60 millimes ». AussitĂŽt, le « peuple » descend dans la rue pour crier : « vive BOURGUIBA, le pain revient au prix d’avant ». Vite oubliĂ©s les cents morts, les blessĂ©s, la pauvreté  et l’humiliation continue. Par la suite, Ă©videmment, des fusibles gouvernementaux sautĂšrent.

  Solennellement, je lance un appel, ici, Ă  tous les humains, sur la terre de Tunisie, de choisir la voie qui nous semblerait la plus adĂ©quate, pour pouvoir exister en ĂȘtres, ou bien libres, aprĂšs avoir chassĂ© nous-mĂȘme Zinochet, cancre assermentĂ© (primaire+2) et potentat de premier ordre, ou alors libĂ©rĂ©s, si nous options pour le rappel des anciens colons, en les suppliant. On verra s’ils acceptent.

   En tous les cas, d’un pays avancĂ©, on peut toujours « hĂ©riter » quelque chose. Mais d’un baudet, que peut-on espĂ©rer ? En dehors de l’une de ces deux solutions, il ne nous resterait qu’à nous enterrer, mĂȘme vivants.

                                                                              

 

 

                                                                                 RABAM, qui espÚre à tous, un bon rétablissement.                                                                                                                 

 

« L’ELAN  DE  SOLIDARITE »

Tunis le 5 Septembre 2008-5 Romdhane 1429

Amor Harouni, pĂšre de Abdelkarim et Hend Harouni

 

Mon attention a Ă©tĂ© attirĂ©e par un Ă©ditorial d’un journal de la place qui rapporte : « que l’élan de solidaritĂ© se fonde sur les principes de la distribution Ă©quitable des fruits de la croissance et de solidaritĂ© agissante et citoyenne entre les rĂ©gions et les diverses catĂ©gories sociales hissant ainsi les valeurs d’entraide, de tolĂ©rance et de solidaritĂ© en principes constitutionnelles largement ancrĂ©s dans les esprits et les pratiques individuelles et sociales ». Jusqu’à prĂ©sent tout ceci pousse Ă  l’optimisme, mais l’auteur a omis de parler de ce que cache le revers de la mĂ©daille. Il ne faut pas oublier qu’actuellement, il y a une frange apprĂ©ciable de la population qui se trouve entrainĂ©e au pessimisme, du fait que de part son exclusion pure et simple, la frange dont il s’agit est les anciens prisonniers politiques qui  aprĂšs leurs libĂ©rations se trouvent dans une situation alarmante. Ces personnes n’ont aucun droit mĂȘme le plus Ă©lĂ©mentaire, tel que le droit libre Ă  la parole, non rĂ©intĂ©gration Ă  leurs postes de travail ou Ă  la possibilitĂ© de crĂ©er de petits projets pour pouvoir subvenir aux subsistances  de leurs familles, pas de droit au passeport ni de prestation mĂ©dicale qui touche surtout ceux qui sont atteints de maladies chroniques, sĂ©quelles de mauvais traitements et faute de soins mĂ©dicaux en prison, ajouter Ă  cela les harcĂšlements continus de la police (agents civils avec un bon nombre de vĂ©hicules et cyclomoteurs) ainsi que filatures, arrestations illĂ©gales dans la rue et les lieus publics. Cette situation peu enviable qui semble s’éterniser a d’ailleurs poussĂ© certains d’entre – eux Ă  la grĂšve de la faim durant une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e sans que personne ne lĂšve le petit doigt Ă  l’exception de certaines ONGS nationales et internationales pour condamner de tels procĂšdes que nul n’ignore qu’ils sont inadmissibles et inhumains, sans oublier les milliers d’exilĂ©s et leur droit au retour Ă  la mĂšre patrie avec dignitĂ© et sĂ©curitĂ© et ce, dans les plus brefs dĂ©lais.

Compte tenu de ce qui prĂ©cĂšde, il serait prĂ©fĂ©rable, voire indispensable qu’une pratique soit concrĂ©tisĂ©e par les responsables pour assainir l’atmosphĂšre et soulager un tant soit peu la population et naturellement loin de toute discrimination ni d’exclusion pour pouvoir rĂ©aliser une rĂ©conciliation rĂ©elle et instaurer un vĂ©ritable dialogue dans la confiance et la sĂ©rĂ©nitĂ©.

Par ailleurs, il y a lieu de faire remarquer qu’à l’heure actuelle le moment s’annonce propice avec l’entame du mois sacrĂ© de Ramadan, mois de piĂ©tĂ©, solidaritĂ© et tolĂ©rance.

Certains pays arabes et Musulmans viennent de faire un geste apprĂ©ciable en libĂ©rant des milliers de dĂ©tenus, malheureusement ça n’a pas Ă©tĂ©  le cas pour notre pays, mais comme le dit l’adage, mieux vaut tard que jamais .

Pour conclure, il ne me reste plus qu’à profiter de cette occasion pour adresser mes vƓux de prospĂ©ritĂ© et d’un avenir meilleur aux Tunisiens et Tunisiennes ainsi qu’à tous les Musulmans de la planĂšte.

A bon entendeur salut.

Amor Harouni     

 

Rencontre historique Ă  Tripoli entre Condoleezza Rice et Mouammar Kadhafi

  Par Sylvie LANTEAUME AFP –  TRIPOLI (AFP) – La secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricaine, Condoleezza Rice, s’est entretenue vendredi Ă  Tripoli avec le leader libyen Mouammar Kadhafi, une rencontre historique avec une ancienne bĂȘte noire des Etats-Unis dont les Etats-unis veulent aujourd’hui faire un exemple. Avec cette premiĂšre visite en Libye d’un chef de diplomatie amĂ©ricaine depuis 55 ans, Mme Rice souhaite marquer de façon spectaculaire un rare succĂšs diplomatique de l’administration Bush et montrer Ă  la CorĂ©e du Nord et l’Iran les bĂ©nĂ©fices d’un renoncement aux armes de destruction massive. La rencontre a eu lieu avec une heure de retard dans un salon d’apparat de la rĂ©sidence du colonel Kadhafi Ă  Tripoli, Bab al Azizia, un complexe oĂč sa fille adoptive avait Ă©tĂ© tuĂ©e dans un bombardement amĂ©ricain en 1986 sous l’administration du prĂ©sident Ronald Reagan. Aucune explication n’a Ă©tĂ© donnĂ©e sur ce retard, mais le dirigeant libyen est coutumier du fait. Portant une tenue blanche et une Ă©charpe au motif africain, il a serrĂ© la main des autres membres de l’importante dĂ©lĂ©gation amĂ©ricaine mais pas celle de Mme Rice, qu’il a saluĂ©e la main sur le coeur. Mme Rice l’a remerciĂ© de son hospitalitĂ© et s’est assise Ă  sa droite. La dĂ©lĂ©gation amĂ©ricaine a assistĂ© aux premiĂšres 20 minutes de l’entretien, puis les responsables amĂ©ricains ont quittĂ© les lieux, laissant la chef de la diplomatie amĂ©ricaine en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec le leader libyen pour un dĂźner d’Iftar, qui marque la rupture du jeĂ»ne du Ramadan, a-t-on prĂ©cisĂ© de mĂȘme source. Mme Rice, arrivĂ©e en fin d’aprĂšs-midi, s’Ă©tait auparavant entretenue avec son homologue Abdel Rahman Chalgham. Les deux responsables ont notamment discutĂ© de l’Iran, du terrorisme et du pĂ©trole, selon l’agence officielle libyenne Jana. A Washington, la Maison Blanche a saluĂ© vendredi l’ouverture d'”un nouveau chapitre” dans les relations bilatĂ©rales. “C’est un moment historique”, avait dĂ©clarĂ© Mme Rice Ă  Lisbonne, avant de se rendre dans la capitale libyenne. “TrĂšs franchement, je n’avais jamais pensĂ© que je me rendrais en visite en Libye, c’est vraiment quelque chose”, a-t-elle dit aux journalistes dans l’avion pour Tripoli. “C’est un dĂ©but, une ouverture, ce n’est pas la fin de l’histoire”, a-t-elle ajoutĂ©. “Il y a un long chemin Ă  parcourir. Mais je pense que (cette visite) a dĂ©montrĂ© que les États-Unis n’ont pas d’ennemis permanents et que lorsque des pays sont prĂȘts Ă  faire des changements stratĂ©giques d’orientation, les États-Unis sont prĂȘts Ă  rĂ©pondre”. M. Chalgham a dĂ©clarĂ© que son entretien avec Mme Rice avait portĂ© sur la coopĂ©ration bilatĂ©rale, “notamment dans le domaine du pĂ©trole” et de l’enseignement et “la coopĂ©ration internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme”. Les dossiers irakien, libanais et palestinien, les “relations amĂ©ricano-syriennes et l’importance du rĂŽle de la Syrie dans le monde arabe”, la “nĂ©cessitĂ© de trouver une issue aux tensions” entre Washington et TĂ©hĂ©ran ont aussi Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s, a-t-il dit selon Jana. Mme Rice avait soulignĂ© avant son arrivĂ©e Ă  Tripoli “rĂŽle important que la Libye peut jouer –et joue dĂ©jĂ – au Maghreb et au sein de l’Union Africaine” et dit vouloir discuter avec le leader libyen du Soudan “oĂč la Libye joue un rĂŽle important”. Elle entendait soulever Ă©galement la question des droits de l’homme, notamment le cas de l’opposant libyen Fathi al-Jahmi, 66 ans, dont le frĂšre vit en exil Ă  Boston. Rompues en 1981 en raison du soutien prĂ©sumĂ© de la Libye au terrorisme, les relations entre Washington et Tripoli n’ont Ă©tĂ© rĂ©tablies qu’en 2004, aprĂšs l’annonce par M. Kadhafi que son pays renonçait Ă  acquĂ©rir des armes de destruction massive. La visite de Mme Rice a aussi Ă©tĂ© rendue possible par la signature le mois dernier d’un accord sur l’indemnisation des victimes amĂ©ricaines et libyennes du conflit entre les deux pays dans les annĂ©es 1980. Mme Rice doit quitter Tripoli pour la Tunisie, puis l’AlgĂ©rie et le Maroc.

 

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